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Caractéristiques cliniques et polysomnographiques des patients diagnostiqués avec une narcolepsie au centre de médecine et de recherche sur le sommeil 在睡眠医学和研究中心被诊断为嗜睡症的患者的临床和多睡眠图特征
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.072
Mihaela Frumusachi, Nicolas Carpentier
{"title":"Caractéristiques cliniques et polysomnographiques des patients diagnostiqués avec une narcolepsie au centre de médecine et de recherche sur le sommeil","authors":"Mihaela Frumusachi,&nbsp;Nicolas Carpentier","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.072","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.072","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Cette étude est la première analyse de cohorte sur la narcolepsie dans la région Lorraine. Les objectifs principaux étaient de collecter les caractéristiques cliniques et polysomnographiques des patients NT1 et NT2, en se concentrant sur les symptômes syndromiques, la somnolence (évaluée par l’ESS) et les marqueurs diagnostiques (HLA et MSLT). Les objectifs secondaires incluaient l’analyse des délais de diagnostic, des comorbidités, des résultats thérapeutiques et de l’impact socioprofessionnel de la narcolepsie.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude rétrospective monocentrique incluant 92 patients diagnostiqués entre janvier 2014 et avril 2024 au CHRU de Nancy. Les données, issues des dossiers médicaux électroniques, portaient sur les informations démographiques, cliniques, polysomnographiques et les traitements suivis.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi les 92 patients, 74 (80,4 %) étaient NT1 et 18 (19,6 %) NT2. La SDE était le symptôme le plus fréquent, touchant 93 % des NT1 et 86 % des NT2. La cataplexie était présente chez tous les NT1. Les symptômes comme le SNP, les hallucinations et la paralysie du sommeil étaient courants dans les deux groupes sans différence significative. Le HLA-DQB1*0602 était positif chez 87 % des NT1 et 50 % des NT2. La latence moyenne au MSLT était de 5,5<!--> <!-->minutes pour NT1 et de 6<!--> <!-->minutes pour NT2, sans différence notable. Le délai moyen de diagnostic était de 7,4 ans, sans variation selon l’âge d’apparition, bien que les NT1 aient manifesté des symptômes plus jeunes (<em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,05). L’IAH était plus élevé chez NT1 (10,5/h contre 5,0/h, <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,05).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>En tant que première analyse de cohorte dans la région Lorraine, cette étude révèle des différences cliniques et polysomnographiques entre les NT1 et les NT2 suivis au CMRS. Chez les patients NT1, les associations avec la SDE, les symptômes auxiliaires, des latences plus courtes au TILE et un plus grand nombre de SOREMP sont plus marquées, suggérant un phénotype mieux défini. À l’inverse, ces associations sont plus faibles chez les NT2, bien qu’aucune différence statistiquement significative n’ait été mise en lumière. La NT1 semble ainsi mieux caractérisé, tandis que la NT2 reste mal comprise, ce qui pourrait justifier des révisions dans les classifications futures.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 57"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508170","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Un besoin de sommeil insatiable dans l’hypersomnie idiopathique : mythe ou réalité ? 特发性睡眠障碍患者贪得无厌的睡眠需求:神话还是现实?
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.032
Mathieu Warde, Alexandre Derre, Sofiene Chenini, Yves Dauvilliers, Lucie Barateau
{"title":"Un besoin de sommeil insatiable dans l’hypersomnie idiopathique : mythe ou réalité ?","authors":"Mathieu Warde,&nbsp;Alexandre Derre,&nbsp;Sofiene Chenini,&nbsp;Yves Dauvilliers,&nbsp;Lucie Barateau","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.032","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.032","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Objectif&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;L’hypersomnie idiopathique (HI) est caractérisée par une somnolence diurne excessive (SDE) et/ou une inertie au réveil et/ou un allongement du temps de sommeil. De nombreux patients rapportent aussi un « besoin de sommeil insatiable », moins décrit dans la littérature, et, à notre connaissance, jamais exploré objectivement. Nos objectifs sont de : (1) décrire la SDE aux tests itératifs de latence d’endormissement (TILE) chez des patients HI, après une extension du temps de sommeil (protocole « Bedrest », sommeil ad-libitum en laboratoire) ; et (2) rechercher les déterminants de cette SDE objective.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Des patients HI consécutifs non traités ont bénéficié d’une évaluation standardisée avec une polysomnographie (PSG) suivie de TILE-modifiés (TILE-m) (stoppés à l’endormissement), puis d’un enregistrement continu de 32&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;h (&lt;em&gt;Bedrest&lt;/em&gt; : 23&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;h&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;00–7&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;h&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;00 [J+1]) sans synchronisateurs circadiens, puis de TILE-&lt;em&gt;post-Bedrest&lt;/em&gt; (TILE-post) non modifiés. Les patients avec temps total de sommeil (TTS)&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;≥&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;19&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;h/32 au &lt;em&gt;Bedrest&lt;/em&gt; étaient catégorisés avec allongement (HI-LST), les autres sans allongement (HI-non-LST). Ils ont rempli l’échelle de sévérité de l’HI (IHSS). La majorité (93 %) avait eu une PSG suivie de TILE standard (TILE-S) lors d’une visite précédente.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Parmi les 244 patients inclus (76 % femmes, 28,2&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;9,4 ans, IHSS : 32&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;8), 88 % étaient HI-LST, 80 (33 %) avaient une latence moyenne (LatMoy) au TILE-S&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;≤&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;8&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;min, 131 (54 %) une LatMoy au TILE-m&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;≤&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;8&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;min, et 5 (2 %) une LatMoy au TILE-&lt;em&gt;post-Bedrest&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;≤&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;8&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;min (54 [22 %] des patients n’ont pas dormi au TILE-&lt;em&gt;post-Bedrest&lt;/em&gt;) (&lt;span&gt;&lt;span&gt;Fig. 1&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;). La LatMoy au TILE-&lt;em&gt;post-Bedrest&lt;/em&gt; était corrélée à la LatMoy au TILE-m (r&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,46, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,0001), au TILE-S (r&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,38, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,0001), et au TTS de la Nuit-2 du &lt;em&gt;Bedrest&lt;/em&gt; (r&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,14, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,03), mais pas à l’âge, ni aux scores IHSS, ni au TTS au &lt;em&gt;Bedrest&lt;/em&gt;. Les patients avec les LatMoy au TILE-&lt;em&gt;post-Bedrest&lt;/em&gt; les plus courtes (1&lt;sup&gt;er&lt;/sup&gt; quartile, &lt; 15,6&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;min) ont été comparés aux autres patients. Leurs LatMoy au TILE-m et au TILE-S étaient plus courtes (5,6&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;3 vs 9,4&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;4,2&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;min, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,0001 et 7,5&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;3,5 vs 10,5&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;3,6&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;min, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,0001), sans différence d’âge, de sexe, de TTS-Bedrest, de scores IHSS, ni de TTS de la Nuit-2 &lt;em&gt;Bedrest&lt;/em&gt;. Il y avait plus d’HI-non-LST dans ce groupe (22 vs 9 %, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 38"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508231","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Échec de support ventilatoire à domicile en pédiatrie : définition via la méthode DELPHI et test de la définition 儿科家庭呼吸机故障:通过DELPHI法定义和定义测试
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.024
Catherine Chen , Florent Baudin , Isabelle Pin , Guillaume Aubertin , Melisande Baravalle , Pierrick Cros , Benjamin Dudoignon , Brigitte Fauroux , François Galode , Johan Moreau , Robin Pouyau , Cyril Schweitzer , Guillaume Mortamet , Eglantine Hullo , Laurianne Coutier
{"title":"Échec de support ventilatoire à domicile en pédiatrie : définition via la méthode DELPHI et test de la définition","authors":"Catherine Chen ,&nbsp;Florent Baudin ,&nbsp;Isabelle Pin ,&nbsp;Guillaume Aubertin ,&nbsp;Melisande Baravalle ,&nbsp;Pierrick Cros ,&nbsp;Benjamin Dudoignon ,&nbsp;Brigitte Fauroux ,&nbsp;François Galode ,&nbsp;Johan Moreau ,&nbsp;Robin Pouyau ,&nbsp;Cyril Schweitzer ,&nbsp;Guillaume Mortamet ,&nbsp;Eglantine Hullo ,&nbsp;Laurianne Coutier","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.024","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.024","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Il n’existe pas de définition consensuelle de l’échec de support ventilatoire (SV) à domicile ni chez l’adulte ni chez l’enfant. L’objectif de l’étude était de définir l’échec de SV via la méthode Delphi et de tester cette définition sur une cohorte d’enfants.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Trente et un experts ont participé à 6 tours DELPHI. Ils ont défini l’échec d’observance, l’échec clinique et l’échec paraclinique. Cette définition 1 a été testée rétrospectivement sur les enfants sous SV de Lyon et Grenoble entre novembre 2022 et décembre 2023.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Échec d’observance si<!--> <!-->&lt;<!--> <!-->4<!--> <!-->h/nuit et/ou &lt; 3 nuits/semaine, échec clinique si symptômes de syndrome d’apnées obstructives (SAOS) non corrigés ou décompensations respiratoires hospitalisées en réanimation/soins continus, échec paraclinique si clusters de désaturation persistant et/ou ≥ 5 % du temps avec SpO<sub>2</sub> <!-->≤<!--> <!-->90 % ; TcPCO<sub>2</sub> moyenne<!--> <!-->≥<!--> <!-->50<!--> <!-->mmHg et/ou TcPCO<sub>2</sub> <!-->≥<!--> <!-->50<!--> <!-->mmHg pendant<!--> <!-->≥<!--> <!-->5 % du temps et/ou gaz du sang au réveil sous machine avec pCO<sub>2</sub> <!-->≥<!--> <!-->50<!--> <!-->mmHg ou bicarbonates<!--> <!-->≥<!--> <!-->30<!--> <!-->mmol/L ; poly(somnographie) retrouvant un index d’apnées-hypopnées obstructives restant<!--> <!-->≥<!--> <!-->10/h. Parmi les 209 patients inclus (âge médian [min–max] 11 ans [4–15], SAOS type 3 [93 %]), dont 167 encore sous SV, 65 (39 %) avaient eu un échec. Parmi eux, 38 (58 %) avaient eu un échec d’observance, 15 (23 %) un échec clinique, 26 (40 %) un échec paraclinique. Aucun facteur associé à l’échec n’était significativement identifié. Comparé à l’échec noté par le médecin référent du patient, la définition avait une valeur prédictive positive de 66 %. Après ce test en population, une définition 2 a été retenue avec assouplissement de la définition de l’échec paraclinique.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’échec de support ventilatoire peut se définir selon 3 versants (observance, clinique, paraclinique). Cette définition est à modérer en fonction de l’indication.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 34"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508366","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Sommeil et pensées suicidaires chez les étudiants 学生的睡眠和自杀念头
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.016
Ornela Adjahou , Geoffroy Pierre-Alexis , Pierre Philip , Christophe Tzourio , Melissa Macalli , Julien Coelho
{"title":"Sommeil et pensées suicidaires chez les étudiants","authors":"Ornela Adjahou ,&nbsp;Geoffroy Pierre-Alexis ,&nbsp;Pierre Philip ,&nbsp;Christophe Tzourio ,&nbsp;Melissa Macalli ,&nbsp;Julien Coelho","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.016","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.016","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Estimer l’association entre le sommeil et les pensées suicidaires chez les étudiants en France entre 2013 et 2020.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude transversale basée sur les données d’inclusion de la cohorte i-Share, une cohorte prospective portant sur la santé des étudiants. Cette cohorte a inclus plus de 20 000 étudiants français entre 2013 et 2020. Les étudiants âgés de 18 à 30 ans ayant rempli le questionnaire spécifique explorant la santé mentale, notamment la dépression et l’anxiété, ont été inclus dans l’étude. Les pensées suicidaires ont été évaluées à l’aide d’une question portant sur leur survenue au cours des 12 derniers mois, avec trois modalités de réponse : non, occasionnelles et fréquentes. Les troubles du sommeil ont été mesurés via quatre variables : insomnie, somnolence, privation de sommeil et qualité du sommeil. Trois modèles de régression logistique multinomiale ont été utilisés pour chaque variable du sommeil : modèle 1 : variables sociodémographiques modèle 2 : modèle 1<!--> <!-->+<!--> <!-->variables de consommation<!--> <!-->+<!--> <!-->relation avec les parents modèle 3 : modèle 2<!--> <!-->+<!--> <!-->dépression et anxiété. Une analyse supplémentaire a été réalisée avec le modèle 2, stratifié selon le statut dépressif. La dépression et l’anxiété étaient mesurés avec les échelles « Patient Health Questionnaire-9 » (PHQ-9) et « State Trait Anxiety Inventory-forme Y » (STAI-Y)</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’échantillon comprenait 6411 participants. Environ un étudiant sur cinq a rapporté des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois (17,7 % occasionnellement et 4,6 % fréquemment). Un étudiant sur cinq souffrait d’insomnie fréquente (21,5 %) et 17,5 % déclaraient une somnolence fréquente (3 fois ou plus par semaine). Après ajustement sur les variables de santé mentale (anxiété et dépression), l’insomnie reste associée aux pensées suicidaires. Pour les pensées suicidaires fréquentes, les étudiants avec une insomnie moins fréquente avaient un RCa de 1,49 (IC<!--> <!-->=<!--> <!-->[1,02 ; 2,16]), et ceux avec une insomnie fréquente avaient un RCa de 2,09 (IC<!--> <!-->=<!--> <!-->[1,42 ; 3,08]). Des résultats similaires ont été observés pour la somnolence, la privation de sommeil et la qualité du sommeil.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le sommeil constitue un facteur modifiable, et cibler les problèmes de sommeil est une stratégie importante pour la prévention du suicide.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 30"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508406","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Intérêt des paramètres hypoxémiques du Holter cardiorespiratoire dans le post-AVC ischémique pour le dépistage des pathologies respiratoires du sommeil 缺血性中风后心肺Holter低氧参数对睡眠呼吸系统疾病筛查的重要性
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.005
Marie Roux , Pierre Garnier , Mathilde Monier , Lytissia Mouhli-Gasmi , Vincent Pichot , Mathieu Berger , Jean-Philippe Camdessanche , Frédéric Roche
{"title":"Intérêt des paramètres hypoxémiques du Holter cardiorespiratoire dans le post-AVC ischémique pour le dépistage des pathologies respiratoires du sommeil","authors":"Marie Roux ,&nbsp;Pierre Garnier ,&nbsp;Mathilde Monier ,&nbsp;Lytissia Mouhli-Gasmi ,&nbsp;Vincent Pichot ,&nbsp;Mathieu Berger ,&nbsp;Jean-Philippe Camdessanche ,&nbsp;Frédéric Roche","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.005","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.005","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>L’objectif est d’évaluer différents marqueurs d’hypoxémie enregistrés par Holter cardiorespiratoire dans une population de patients hospitalisés pour un AVC ischémique et leur risque de mortalité associé.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons conduit une étude observationnelle rétrospective et monocentrique à partir d’une population de patients adultes évalués par un Holter cardiorespiratoire dans les suites de leur AVC ischémique survenue entre 2010 et 2020. Les données d’hypoxémie (saturation nocturne moyenne, index de désaturation en oxygène, %temps passé à une SpO<sub>2</sub> <!-->&lt;<!--> <!-->90 %) ont été analysées en fonction de la mortalité toute cause. Nous avons réalisé des analyses de survie multivariée avec construction de courbes de Kaplan Meier.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Entre 2010 et 2020, 3595 patients ont été hospitalisés au CHU de Saint-Étienne pour un AVC (<span><span>Fig. 1</span></span>). Après exclusion des AVC non ischémiques et des données non exploitables, notre population contient 1113 patients. Á la date du 23/12/2023, nous avons recueilli 291 décès dans le registre national de l’INSEE. Pour la saturation moyenne nocturne avec un seuil de 90 %, l’analyse de survie montre une différence de mortalité avec un HR à 1,46 (IC 1,04–2,04), <em>p</em> à 0,028. Pour une diminution de la saturation moyenne nocturne de 1 %, l’augmentation du risque de mortalité est de 8,6 % (IC 4–13,1 %). Pour l’ODI avec un seuil à 15/heure, l’analyse de survie montre une différence de mortalité avec un HR à 1,58 (IC 1,24–2,00), <em>p</em> à 0,00016. Pour une augmentation de l’ODI de 10/heure, l’augmentation du risque de mortalité est de 18 % (IC 11,2–27 %). Pour le T90 avec un seuil de 10 %, l’analyse de survie montre une différence de mortalité avec un HR à 1,34 (IC 1,05–1,72), <em>p</em> à 0,02. Pour une augmentation du T90 de 10 %, l’augmentation du risque de mortalité est de 7,7 % (IC 1,9–13,8 %). L’analyse de survie de la durée de désaturation et de la durée de descente de la désaturation ne montre pas de lien significatif avec la mortalité toute cause.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Notre étude montre que la saturation nocturne moyenne inférieure à 90 %, l’ODI supérieur à 15/heure et le T90 supérieur à 10 % pourrait être des facteurs de risque de mortalité dans la phase tardive post AVC ischémique.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 25"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508614","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Évolution de la somnolence au volant et du risque accidentel entre 2010 et 2024 : une mesure de l’impact des campagnes de prévention 从2010年到2024年,驾驶困倦和事故风险的变化:衡量预防运动的影响
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.060
Pierre Philip , Julien Coelho , Bernadette Moreau , Jacques Taillard , Jean-Arthur Micoulaud-Franchi , Patricia Sagaspe
{"title":"Évolution de la somnolence au volant et du risque accidentel entre 2010 et 2024 : une mesure de l’impact des campagnes de prévention","authors":"Pierre Philip ,&nbsp;Julien Coelho ,&nbsp;Bernadette Moreau ,&nbsp;Jacques Taillard ,&nbsp;Jean-Arthur Micoulaud-Franchi ,&nbsp;Patricia Sagaspe","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.060","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.060","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>La somnolence au volant est fréquemment rapportée, comme le montre une étude menée en 2010, où plus de la moitié des abonnés du réseau autoroutier ont rapporté ce symptôme.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Les abonnés du réseau autoroutier ont été invités à participer à une enquête par internet entre avril et mai 2024. Au total, 13 187 conducteurs ont répondu à des questions sur les caractéristiques sociodémographiques, les comportements liés au sommeil, les troubles du sommeil, le mode de vie et la santé, la consommation de substances, les habitudes de conduite et les conditions de presque-accident et d’accident. L’échelle de somnolence de Bordeaux (BOSS) a également été utilisée.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>En 2010, 52,7 % des conducteurs ont connu au moins un épisode de somnolence sévère au volant (c’est-à-dire, rendant la conduite difficile ou obligeant le conducteur à stopper son véhicule) au cours de l’année passée, contre 35,7 % des conducteurs en 2024. Parmi, 29,3 % ont déclaré au moins un presque-accident et 8,7 % ont déclaré au moins un accident au cours de l’année passée. Après ajustement sur l’âge, le sexe, l’exposition kilométrique et les troubles psychiatriques déclarés, les facteurs prédicteurs d’accidents sont la survenue d’au moins un épisode de somnolence sévère au volant au cours de l’année passée [<em>odds ratio</em> (OR) ajusté 1,4 intervalle de confiance (IC) à 95 %, 1,2–1,6, <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,001], un score BOSS<!--> <!-->≥<!--> <!-->3 [OR ajusté 1,3, IC à 95 %, 1,1–1,6, <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,01] et un temps total de sommeil en semaine<!--> <!-->≤<!--> <!-->6<!--> <!-->h [OR ajusté 1,3, IC à 95 %, 1,1–1,5, <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,01].</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La survenue d’épisodes de somnolence sévère au volant sur l’année passée a considérablement diminué au cours des 14 dernières années, mais constitue toujours un facteur de risque majeur pour les presque-accidents et accidents de la route. L’hygiène du sommeil demeure un facteur de risque d’accident. La BOSS est une échelle pertinente pour évaluer le risque accidentel lié au sommeil.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 51"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508023","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Aménagement des horaires de travail avec préservation du sommeil nocturne. Étude rétrospective sur une période de 41 mois 安排工作时间,保持夜间睡眠。41个月的回顾性研究
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.061
Mohamed Hamadouche
{"title":"Aménagement des horaires de travail avec préservation du sommeil nocturne. Étude rétrospective sur une période de 41 mois","authors":"Mohamed Hamadouche","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.061","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.061","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Estimer la prévalence des décisions d’aménagement des horaires de travail ayant pour but la préservation du sommeil nocturne chez les travailleurs se présentant à la consultation de médecine du travail du CHU de Sétif.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une étude rétrospective a été conduite sur la période allant du 1<sup>er</sup> janvier 2021 au 31 juillet 2024 concernant les cas de demandes d’aménagement ou de changement de postes de travail. Une attention particulière a été accordée aux cas d’aménagement des horaires de travail.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Durant la période étudiée, 304 cas de demandes d’aménagement ou de changement de poste de travail ont été examinés. L’âge moyen des travailleurs est de 41,8<!--> <!-->±<!--> <!-->8,7 ans avec une prédominance féminine (54,3 %). Plus de la moitié des travailleurs proviennent du secteur de la santé (52,3 %), le quart (25,7 %) du secteur tertiaire, 13,8 % de l’industrie, 4,9 % du BTP et 2,9 % du secteur agricole. La décision d’aptitude avec éviction du travail de nuit concernent 90 travailleurs (29,6 %), issus en majorité du secteur de la santé (97,8 %). L’âge moyen est de 42,4<!--> <!-->±<!--> <!-->9,1 et les trois quarts (75,6 %) sont des femmes. Le corps médical arrive au premier rang (60 %), suivi par le personnel paramédical (33,3 %). Les travailleurs concernés présentent souvent plusieurs pathologies à la fois (63,3 %). Selon la pathologie principale ayant entraîné la restriction de l’aptitude médicale au travail, les maladies endocriniennes occupent la première position avec près du quart (24,4 %), suivies de près par les affections neuropsychiatriques (23,3 %), puis par les maladies cardiovasculaires (14,4 %) et les cancers (13,3 %).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Nous relevons une nette prédominance du secteur de la santé dans la demande d’aménagement ou de changement de poste de travail, particulièrement les médecins de sexe féminin. Les affectionnes endocriniennes et neuropsychiatriques concernent près d’un cas sur deux (47,8 %). La préservation du sommeil nocturne par l’éviction du travail de nuit garantit le maintien dans le poste de travail initial, améliore l’évolution de la(des) maladie(s) en cause et diminue le recours à la médication et aux arrêts de travail.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 52"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508024","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Intensification de mouvements anormaux diurnes au cours du sommeil dans la maladie de Huntington 亨廷顿舞蹈症中睡眠中白天异常运动的增加
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.079
Louis Salaun , Imad Ghorayeb , Dominique Guehl , Cyril Goizet
{"title":"Intensification de mouvements anormaux diurnes au cours du sommeil dans la maladie de Huntington","authors":"Louis Salaun ,&nbsp;Imad Ghorayeb ,&nbsp;Dominique Guehl ,&nbsp;Cyril Goizet","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.079","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.079","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Nous présentons le cas clinique d’un patient de 38 ans atteint de la maladie d’Huntington, présentant une aggravation de ses mouvements habituels au cours du sommeil, induisant une fatigue diurne grandissante. Nous décrivons sémiologiquement les mouvements au travers d’enregistrements vidéos avec polysomnographie, accessibles par flash-code, ainsi que notre attitude thérapeutique.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Le patient a bénéficié d’un enregistrement polysomnographique standard sur une nuit, ainsi qu’une évaluation clinique préalable en consultation.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’analyse vidéo retrouve des mouvements anormaux répétitifs mais aléatoires, brusques et apériodiques, impliquant les muscles axiaux et membres proximaux, sur un fond d’hypotonie, ressemblant à des mouvements choréiques mais ici bien plus rapides, au cours du sommeil paradoxal. Ces mouvements rapides, apparemment limités au sommeil paradoxal, sont éveillant, entraînant secondairement des mouvements choréo-dystoniques, similaires à ceux observés pendant la journée. À noter que quelques rares mouvements sont observés pendant le sommeil léger, au cours de micro-éveils, et sont associés à des mouvements distincts, plus lents, évoquant la chorée habituelle du patient. La chorée peut persister au cours de la nuit chez la moitié des patients Huntington. Elle apparaît souvent plus rapide, saccadée ou avec une amplitude plus faible. Cela apparaît principalement au cours des transitions de phases de sommeil ou lors de micro-éveils. Des diagnostics différentiels pouvaient se discuter, devant l’aspect très rapide de ces mouvements choréiques nocturnes : – SJSR/MPJ : pas de plainte d’impatience, mouvements trop complexes et aléatoires, atypique au cours du REM. – TCSP : persistance de l’atonie musculaire, pas de rêves vivides, pas de comportement scénique, rarement associé à Huntington. – Myoclonies : mouvements longs, trop divers et aléatoires, le patient n’a pas de myoclonies diurnes. NB : absence d’élévation de l’IAH – efficacité de sommeil à 85 % – LE à 15<!--> <!-->minutes. Mise en place d’un traitement par Clonazépam 2,5<!--> <!-->mg/mL qui a drastiquement amélioré les mouvements choréiques et par conséquent sa forme en journée.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Ce cas souligne l’intérêt de l’analyse vidéo-polysomnographique chez ce patient, afin de mieux caractériser sémiologiquement les mouvements anormaux complexes en lien avec sa maladie de Huntingon et exclure une pathologie intrinsèque du sommeil, permettant de proposer le traitement adapté.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 59-60"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508036","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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L’arrêt des siestes à l’école maternelle : identification des profils et des facteurs déterminants 停止幼儿园午睡:识别特征和决定因素
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.086
Lucie Malevergne, Eve Reynaud, Stephanie Mazza, Amandine Rey
{"title":"L’arrêt des siestes à l’école maternelle : identification des profils et des facteurs déterminants","authors":"Lucie Malevergne,&nbsp;Eve Reynaud,&nbsp;Stephanie Mazza,&nbsp;Amandine Rey","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.086","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.086","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Entre 3 et 6 ans, les enfants évoluent d’un sommeil biphasique (comprenant une sieste et un sommeil nocturne) à un sommeil monophasique (uniquement un sommeil nocturne) (Iglowstein et al., 2003). La sieste est un besoin individuel qui varie d’un enfant à l’autre par sa fréquence, sa durée et son moment (Staton et al., 2020), avec des différences marquées selon le contexte scolaire ou familial. Les facteurs influençant l’arrêt des siestes sont divers et incluent des éléments démographiques, développementaux et environnementaux. Cette étude a pour objectif de mieux identifier et caractériser les habitudes de sieste au cours de cette transition en utilisant une approche data-driven.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Un questionnaire en ligne sur les habitudes de sieste a été rempli par 1400 parents d’enfants âgés entre 3 et 5 ans (Moy<!--> <!-->=<!--> <!-->4,50 ; SD<!--> <!-->=<!--> <!-->0,80) et scolarisés en école maternelle en France. Ce questionnaire portait sur les pratiques de sieste, le sommeil nocturne, les rituels de coucher, les conditions d’endormissement, l’utilisation des écrans, ainsi que le sommeil des parents. Une analyse de classe latente a été réalisée pour identifier les différents profils de sieste, et des régressions logistiques ont été conduites afin d’examiner les facteurs associés à ces profils.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Cinq profils de siesteurs ont été identifiés : (1) quotidien (26 %), (2) régulier (18 %), (3) principalement à l’école (15 %), (4) principalement à la maison (18 %) et (5) non-siesteur (24 %). Ces profils différaient en fonction du sommeil nocturne, des routines de coucher, des conditions d’endormissement, de l’utilisation des écrans des enfants et également des croyances parentales.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les profils de sieste des enfants entre 3 et 5 ans sont variés et marquent la transition d’un sommeil biphasique vers un sommeil monophasique. Ces profils sont associés au contexte et à la qualité du sommeil nocturne ainsi qu’aux croyances parentales sur la sieste. Compte tenu des besoins individuels qui évoluent, comprendre ces dynamiques peut aider les parents et les équipes pédagogiques à mieux soutenir les enfants durant cette phase importante de leur développement.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 62-63"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508166","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Étude multicentrique de performance du questionnaire de Berlin chez les patients avec infarctus aigu du myocarde FRENCHIE/AMI-sleep 柏林急性心肌梗死/AMI-sleep患者多中心绩效调查
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.037
Pauline Balagny , Romain Louvet , Alexandra Rousseau , Tabassome Simon , Gabriel Steg , Marie-Pia D’ortho
{"title":"Étude multicentrique de performance du questionnaire de Berlin chez les patients avec infarctus aigu du myocarde FRENCHIE/AMI-sleep","authors":"Pauline Balagny ,&nbsp;Romain Louvet ,&nbsp;Alexandra Rousseau ,&nbsp;Tabassome Simon ,&nbsp;Gabriel Steg ,&nbsp;Marie-Pia D’ortho","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.037","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.037","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Le questionnaire de Berlin est conçu pour dépister le SAS en population générale, mais n’a jamais été testé chez les patients atteints de coronaropathie ischémique, malgré la forte prévalence de ce trouble dans cette population. Nous avons testé la fiabilité du Berlin chez les patients hospitalisés pour un infarctus du myocarde aigu (IMA).</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Les patients hospitalisés pour IMA participant au « registre français de l’évaluation de l’infarctus du myocarde (FRENCHIE) » ont été inclus dans cette étude « AMI-sleep » entre janvier 2019 et décembre 2022 dans 16 des centres participant à FRENCHIE. Avant la sortie de l’hôpital, une polygraphie (ApneaLink Air™+ incluant ceinture) a été réalisée puis interprétée de façon centralisée. En parallèle les patients ont rempli le Berlin. Le SAS étaient caractérisé en fonction de l’IAH, et de la nature obstructive, centrale ou mixte prédominante.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi les 1363 patients avec AMI inclus, 553 (40,6 %) avaient un Berlin positif. 1164 (85,4 %) avaient un IAH ≥5/h et 734 (53,9 %) avaient un IAH<!--> <!-->≥<!--> <!-->15/h. La sensibilité et la spécificité du Berlin étaient de 0,43 et de 0,74 pour le seuil d’IAH ≥5/h (coefficient Kappa<!--> <!-->=<!--> <!-->0,1336, IC 95 % [0,0830 ; 0,1842]). La sensibilité et la spécificité du Berlin étaient de 0,54 et 0,74 pour le seuil d’IAH<!--> <!-->≥<!--> <!-->15/h (coefficient Kappa<!--> <!-->=<!--> <!-->0,2782, IC 95 % [0,1605 ; 0,3959]). Les analyses plus détaillées en fonction du type, obstructif ou central, de SAS et la comparaison avec d’autres questionnaires seront présentées.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le questionnaire de Berlin n’était pas fiable pour dépister le SAS chez les patients hospitalisés pour IMA. D’autres outils de dépistage devraient être développés spécifiquement dans cette population.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 40-41"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508181","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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