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Symptômes d’insomnie et de somnolence diurne excessive : réseaux de symptômes du sommeil sur 35 808 sujets du Réseau Morphée 失眠和过度白天嗜睡的症状:睡眠症状网络,共35,808个Morphee网络受试者
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.057
Christophe Gauld , Sarah Hartley , Jean-Arthur Micoulaud-Franchi , Sylvie Royant-Parola
{"title":"Symptômes d’insomnie et de somnolence diurne excessive : réseaux de symptômes du sommeil sur 35 808 sujets du Réseau Morphée","authors":"Christophe Gauld ,&nbsp;Sarah Hartley ,&nbsp;Jean-Arthur Micoulaud-Franchi ,&nbsp;Sylvie Royant-Parola","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.057","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.057","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Les symptômes d’insomnie et de somnolence diurne excessive (SDE) peuvent coexister chez un même patient, complexifiant la caractérisation de leurs interactions. Les analyses en réseaux de symptômes permettent de modéliser ces interactions et d’étudier les différences entre les patients selon la présence ou l’absence de symptômes cliniquement significatifs. Cette étude vise à comparer les réseaux de symptômes du sommeil en fonction de la sévérité de l’insomnie et de la SDE.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Trente-neuf symptômes liés à la santé du sommeil ont été évalués à partir d’un questionnaire en ligne diffusé par le Réseau Morphée. Deux scores de sévérité, l’Insomnia Severity Index (ISI) et l’Epworth Sleepiness Scale (ESS), ont permis de catégoriser les patients en quatre groupes : ISI+ (&gt;<!--> <!-->14) et ISI−, ESS+ (&gt;<!--> <!-->15) et ESS−. Les comparaisons ont porté sur la force des connexions (a), la densité des réseaux (b) et leur centralité globale (c).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les données de 35 808 participants ont été analysées (âge moyen : 42,7 ans ; 69 % de femmes). Au total, 69 % des participants avaient une ISI positive et 17 % une ESS positive. Des différences significatives concernant la force des connexions (a) et la densité (b) étaient observées. Cependant, aucune différence de centralité globale (c) n’était identifiée. Les réseaux des patients avec une ESS positive montrent une forte centralité des symptômes liés aux anomalies respiratoires, alors que les réseaux d’insomnie montrent une prépondérance de symptômes tels que le sommeil non réparateur.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les différences de connexions entre les réseaux montrent des interactions distinctes entre les symptômes du sommeil selon la présence ou l’absence d’insomnie ou de SDE cliniquement significative, nécessitant de considérer spécifiquement ces sous-groupes sur le plan diagnostique et thérapeutique. L’absence de différence en termes de centralité globale suggère la stabilité de certains symptômes dans tous les groupes, tels que le sommeil non réparateur, la privation chronique de sommeil, le respect des besoins de sommeil et les besoins prolongés de sommeil. De telles analyses en réseaux renforcent la nécessité d’une approche clinique personnalisée des plaintes du sommeil en fonction de sous-groupes, supportant la nécessité d’une approche globale autours des comportements de sommeil.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 50"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508020","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Évaluation des troubles de sommeil au sein d’une structure d’hémodialyse. Introduction 血液透析结构中睡眠障碍的评估。引言
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.058
Georges Kosmadakis
{"title":"Évaluation des troubles de sommeil au sein d’une structure d’hémodialyse. Introduction","authors":"Georges Kosmadakis","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.058","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.058","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Malgré les améliorations thérapeutiques sur la prise en charge des patients en hémodialyse chronique, les troubles de sommeil restent toujours un problème insuffisamment identifié et traité. Le but de cette étude était l’évaluation des troubles de sommeil au sein d’une structure des soins d’hémodialyse en utilisant l’Index de Qualité de sommeil de Pittsburgh (PSQI).</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Le questionnaire a été volontairement répondu par 165 patients (109H/56F) avec un âge moyen<!--> <!-->±<!--> <!-->écart-type (min, max) de 68,04<!--> <!-->±<!--> <!-->11,79 (26,94) ans. Parmi les répondeurs, 83 dialysent sur le cycle de matin, 71 de l’après-midi et 11 de nuit et 23 dialysent au centre lourd, 142 à une UDM.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les patients déclarent 6,49<!--> <!-->±<!--> <!-->1,55<!--> <!-->heures de sommeil et 8,01<!--> <!-->±<!--> <!-->1,36<!--> <!-->heures au lit par jour. Concernant la composante de qualité subjective du sommeil, elle est très bonne pour 16,5 %, assez bonne pour 60 %, assez mauvaise pour 17,5 % et très mauvaise pour 5,5 %. Concernant la latence du sommeil, 41 % des patients ont besoin de plus que 30<!--> <!-->min pour dormir. Sur la durée du sommeil, 38,5 % des patients dorment<!--> <!-->&lt;<!--> <!-->6<!--> <!-->h par jour et 27 %<!--> <!-->&lt;<!--> <!-->de 5<!--> <!-->h par jour. Sur l’efficacité, elle est mauvaise pour 28,6 % des patients et 26,6 % des patients présentent des troubles de sommeil de moyenne sévérité ou sévères et le même nombre des patients prend régulièrement des somnifères. Parmi les répondeurs, 11,4 % des patients sont en mauvaise forme dans la journée. Sur le score total, 44,2 % des patients déclarent des problèmes de sévérité modérés et sévères. Il n’y avait pas de différence entre les deux sexes ou entre les patients dialysant au centre lourd ou aux UDM pour les paramètres étudiés. Les patients du cycle du matin ont une durée de sommeil significativement moins importante et passent significativement moins de temps au lit que ceux du cycle de l’après-midi mais leur score de sommeil et significativement meilleur (biais de sélection ?).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les troubles de sommeil restent toujours un problème important pour les patients en hémodialyse chronique.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 50"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508021","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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L’hypersomnie paradoxale dans les hypersomnolences centrales : une nouvelle entité ? 中心性贪食症中的悖论贪食症:一个新的实体?
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.033
Tugdual Adam , Sofiene Chenini , Alexandre Derre , Lucie Barateau , Yves Dauvilliers
{"title":"L’hypersomnie paradoxale dans les hypersomnolences centrales : une nouvelle entité ?","authors":"Tugdual Adam ,&nbsp;Sofiene Chenini ,&nbsp;Alexandre Derre ,&nbsp;Lucie Barateau ,&nbsp;Yves Dauvilliers","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.033","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.033","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>La mauvaise perception du sommeil est courante dans les troubles du sommeil ; une sous-estimation du temps de sommeil est par exemple fréquente dans l’insomnie. L’hypersomnie idiopathique (HI) se caractérise par un allongement du temps de sommeil, une somnolence diurne excessive et une inertie au réveil souvent accompagnée d’une hypovigilance diurne, facteurs pouvant contribuer à une perception erronée du sommeil. Cette étude vise à explorer la perception du sommeil au cours d’une polysomnographie (PSG) continue chez des sujets hypersomnolents et témoins sains (TS).</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cent huit sujets avec suspicion d’HI et 14 TS ont effectué une PSG, suivie d’un test itératif de latence d’endormissement (TILE) et d’un enregistrement continu de 32<!--> <!-->heures (Bedrest, BR, 23<!--> <!-->h–7<!--> <!-->h le surlendemain) au lit strict avec suppression des synchronisateurs circadiens. Les patients ont été diagnostiqués HI avec allongement de sommeil (HI-LST) en cas de BR positif (durée de sommeil<!--> <!-->≥<!--> <!-->19<!--> <!-->h), HI sans allongement du temps de sommeil (HI-nLST, BR négatif, TILE<!--> <!-->≤<!--> <!-->8<!--> <!-->minutes) ou hypersomnolence non-spécifique (NSH, BR négatif, TILE<!--> <!-->≥<!--> <!-->8<!--> <!-->minutes). Suite au BR, les participants ont complété une grille d’estimation de leurs périodes de sommeil sur les 32<!--> <!-->heures. Les erreurs relatives, calculées à partir des durées objectives et perçues de sommeil, ont été comparées entre les groupes, et analysées en fonction de données cliniques et PSG.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les sujets NSH et HI-nLST surestiment plus leur temps de sommeil que les HI-LST et HC sur le BR, en particulier la journée (7<!--> <!-->h–23<!--> <!-->h) et la seconde nuit (23<!--> <!-->h–7<!--> <!-->h) de l’enregistrement (<span><span>Fig. 1</span></span>). Une association linéaire de l’erreur relative est observée avec la durée objective du sommeil, les courts dormeurs surestimant d’avantage leur durée de sommeil, avec une covariance plus marquée chez les NSH et IH-nLST. Après ajustement sur la durée de sommeil objective, la surestimation du temps de sommeil est associée à la somnolence subjective, objective, et un nombre accru de périodes de sommeil sur le BR.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La surestimation de la durée du sommeil semble fréquente chez les patients hypersomnolents lors d’une PSG continue, en particulier chez les IH-nLST et NSH. Ces résultats suggèrent que l’hypersomnie paradoxale est une caractéristique clé d’une population clinique hypersomnolente sans allongement objectif du sommeil.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 38-39"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508232","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Caractérisation du sommeil des enfants présentant des troubles spécifiques d’apprentissage et une plainte de sommeil 有特殊学习障碍和睡眠抱怨的儿童的睡眠特征
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.087
Julien Lioret , Thieux Marine , Nicolas Beck , Émilie Denéchère , Daniel Gerard , Patricia Franco , Aurore Guyon
{"title":"Caractérisation du sommeil des enfants présentant des troubles spécifiques d’apprentissage et une plainte de sommeil","authors":"Julien Lioret ,&nbsp;Thieux Marine ,&nbsp;Nicolas Beck ,&nbsp;Émilie Denéchère ,&nbsp;Daniel Gerard ,&nbsp;Patricia Franco ,&nbsp;Aurore Guyon","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.087","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.087","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Les troubles spécifiques de l’apprentissage (Dys) sont signalés chez 8 à 10 % de la population générale. Ils sont souvent associés au trouble de déficit d’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) (33 à 70 %). Ces troubles du neurodéveloppement sont généralement associés à diverses comorbidités telles que les troubles anxio-dépressifs. Des études antérieures, basées sur des questionnaires, ont montré plus de troubles du sommeil dans cette population par rapport aux enfants témoins, en particulier chez les enfants avec les deux pathologies. Le but de cette étude est d’évaluer les caractéristiques du sommeil chez les enfants Dys avec ou sans TDA/H associé à des plaintes de sommeil.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cent dix-sept enfants (49 filles) ont été inclus dans cette étude rétrospective, âge médian 11,2 ans (entre 5,2 et 18,2 ans). Les patients ont été répartis en 3 selon leurs troubles : Dys (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->62), TDA/H (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->11) et Dys-TDAH (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->44). Pour chaque patient, l’historique médical, les troubles du sommeil, le score de somnolence d’Epworth, les résultats polysomnographiques ont été recueillis. Des comparaisons non paramétriques ont été faites entre nos groupes (Kruskal Wallis,Wilcoxon et Chi<sup>2</sup>).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les Dys-TDA/H présentaient une fréquence plus élevée de trouble Multi-Dys (65,9 % contre 38,7 % sans TDAH). Les enfants atteints de TDA/H ont une fréquence accrue d’antécédents de troubles respiratoires et de l’humeur. Les principaux troubles du sommeil observés étaient des problèmes respiratoires, généralement SAOS léger et SHRVAS (80 %), une fragmentation du sommeil (52 %), ainsi qu’un pourcentage de stade 1 supérieur pour nos groupes avec Dys. Les comparaisons ont révélé des différences basées sur le traitement psychostimulant, avec de plus faibles niveaux de somnolence et une augmentation de l’insomnie associée à ce traitement.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude met en évidence une proportion importante de comorbidités chez les enfants Dys avec un impact possible sur le sommeil. Des plaintes fréquentes de somnolence et d’insomnie sont présentes, avec une différence dans le type de plainte selon la présence d’un traitement stimulant ou non. Ces résultats soulignent l’importance de prendre en compte les comorbidités associées chez les enfants atteints de Dys avec ou sans TDA/H.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 63"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508732","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Taux d’orexine/hypocrétine dans le liquide céphalo-rachidien : des nouveaux seuils pour le diagnostic de la narcolepsie 脑脊液中orexin / hypocetin水平:嗜睡症诊断的新阈值
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.020
Lucie Barateau , Fabio Pizza , Francesco Biscarini , Emanuela Postiglione , Sofiene Chenini , Severine Beziat , Isabelle Jaussent , Giuseppe Plazzi , Yves Dauvilliers
{"title":"Taux d’orexine/hypocrétine dans le liquide céphalo-rachidien : des nouveaux seuils pour le diagnostic de la narcolepsie","authors":"Lucie Barateau ,&nbsp;Fabio Pizza ,&nbsp;Francesco Biscarini ,&nbsp;Emanuela Postiglione ,&nbsp;Sofiene Chenini ,&nbsp;Severine Beziat ,&nbsp;Isabelle Jaussent ,&nbsp;Giuseppe Plazzi ,&nbsp;Yves Dauvilliers","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.020","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.020","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>(1) Challenger les seuils de la déficience en orexine/hypocrétine dans une large population de patients avec une plainte d’hypersomnolence et (2) explorer les liens entre le phénotype (caractéristiques cliniques/neurophysiologiques) et les taux d’orexine.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Mille trois cent trente-sept patients non traités avec une plainte d’hypersomnolence ont été inclus dans deux centres experts-narcolepsie en France et en Italie. Tous ont bénéficié d’une ponction lombaire (mesure d’orexine-A dans le liquide céphalo-rachidien en RIA), d’un examen clinique standardisé, d’une polysomnographie (PSG), et de tests itératifs de latence d’endormissement (TILE). Des analyses de courbes ROC ont identifié les meilleurs <em>cut-offs</em> d’orexine, en comparant les patients avec/sans : cataplexie, présence de l’allèle HLA-DQB1*06:02, critères ICSD-3 et ICSD-3-TR sur PSG/TILE (en aveugle des taux d’orexine). Après catégorisation en fonction des taux, ils ont été comparés à l’aide de modèles de régression logistique (résultats ajustés sur âge, sexe, indice de masse corporelle, centre).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sept cent vingt-cinq (54 %) patients avaient des cataplexies, 805 (60 %) l’allèle HLA-DQB1*06:02, 495 (37 %) un endormissement en sommeil paradoxal (SP) nocturne (SOREMP), et 682 (51 %) un phénotype de narcolepsie selon l’ICSD-3/ICSD-3-TR (PSG/TILE). Un taux d’orexine<!--> <!-->≤<!--> <!-->132<!--> <!-->pg/mL identifiait de manière optimale la présence de cataplexies (SEN : 90 %, SPE : 94 %, AUC : 0,93). Sans changer ce seuil, le HLA-DQB1*06:02 améliorait la précision (SEN : 96 %, SPE : 93 %, AUC : 0,96), tandis qu’un SOREMP-nocturne augmentait la sensibilité mais diminuait AUC et spécificité (SEN : 98 %, SPE : 70 %, AUC : 0,86). Les seuils de<!--> <!-->≤<!--> <!-->108 et ≤ 171<!--> <!-->pg/mL identifiaient de manière optimale la narcolepsie avec cataplexies selon l’ICSD-3 et l’ICSD-3-TR, respectivement (SEN : 96 %, SPE : 83 %, AUC : 0,93 ; SEN : 98 %, SPE : 86 %, AUC : 0,95). Les patients ont été classés en trois catégories : indétectables, &lt; 26 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->447),]26 ;132] (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->243), &gt; 132<!--> <!-->pg/mL (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->647). La présence et la sévérité des symptômes (fréquence, durée des cataplexies, paralysies du sommeil, hallucinations, sommeil perturbé), la fragmentation du sommeil nocturne, la somnolence objective et la dysrégulation du SP (PSG/TILE) étaient fortement associées à des taux d’orexine plus bas (et d’autant plus dans le groupe indétectable).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Un taux d’orexine<!--> <!-->≤<!--> <!-->132<!--> <!-->pg/mL identifiait de manière optimale la présence de cataplexie, avec ou sans HLA-DQB1*06:02, avec ou sans SOREMP-nocturne, un résultat contrastant avec les critères actuels. De nouveaux seuils identifiaient de manière optimale la narcolepsie avec cataplexies avec les critères actuels. ","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 32"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508362","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Validité des outils d’évaluation de la somnolence pour prédire l’aptitude à la conduite : revue systématique et méta-analyse 困倦评估工具预测驾驶能力的有效性:系统综述与荟萃分析
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.011
Aurélie Davin , Charles Khouri , Raoua Ben Messaoud , Andrew Vakulin , Batien Lechat , Renaud Tamisier , Sébastien Baillieul , Jean-Louis Pépin
{"title":"Validité des outils d’évaluation de la somnolence pour prédire l’aptitude à la conduite : revue systématique et méta-analyse","authors":"Aurélie Davin ,&nbsp;Charles Khouri ,&nbsp;Raoua Ben Messaoud ,&nbsp;Andrew Vakulin ,&nbsp;Batien Lechat ,&nbsp;Renaud Tamisier ,&nbsp;Sébastien Baillieul ,&nbsp;Jean-Louis Pépin","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.011","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.011","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>La somnolence au volant est l’une des principales causes d’accidents de la route, et représente un défi majeur en matière de sécurité et de santé publique. L’objectif de cette méta-analyse est d’identifier les outils d’évaluation de la somnolence, à la fois objectifs et subjectifs, les plus fiables pour prédire les performances de conduite.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Medline et Embase ont été consultées pour identifier les études évaluant des performances de conduite en conditions réelles ou sur simulateur (nombre de sorties de route, écart-type de la position latérale et/ou temps de réaction) simultanément à au moins une mesure de la somnolence (échelle de somnolence d’Epworth, échelle de somnolence de Karolinska [KSS], pourcentage de temps avec les yeux fermés à plus de 80 % [PERCLOS-80], échelle de somnolence de Johns, rapport alpha/thêta de la puissance EEG et/ou épisodes de micro-sommeil). Après normalisation des mesures de performance de conduite, des modèles de méta-régression linéaires hiérarchiques univariés et multivariés ont été réalisés. Des analyses de sensibilité ont évalué l’influence de la normalisation (PROSPERO CRD42024427166).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Quarante-neuf études, incluant 967 participants, ont été analysées. Les valeurs de la KSS et du PERCLOS-80 étaient fortement associées à une altération des performances de conduite (KSS : pente<!--> <!-->=<!--> <!-->0,015 ; IC 95 % 0,004–0,026 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,010 et PERCLOS-80 : pente<!--> <!-->=<!--> <!-->0,029 ; IC 95 % 0,015–0,044 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001). Les épisodes de micro-sommeil n’étaient pas corrélés aux paramètres normalisés de performances de conduite. L’analyse de sensibilité révélait une corrélation entre les épisodes de micro-sommeils et le nombre de sorties de route (pente<!--> <!-->=<!--> <!-->0,140 ; IC 95 % 0,088–0,192, <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,001).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les mesures KSS et PERCLOS-80 apparaissent comme des indicateurs sensibles de l’altération des performances de conduite due à la somnolence. Ces résultats soutiennent l’importance de promouvoir des initiatives de santé publique liées à la sécurité routière, encourageant l’autoévaluation de la somnolence par les conducteurs et le développement de nouvelles technologies embarquées pour la détection de la somnolence.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 28"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508370","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Le sommeil des adolescents : l’effet de l’autonomie des heures de coucher 青少年睡眠:自主睡眠的影响
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.091
Sarah Hartley , Sylvie Royant-Parola , Sylvain Dagneaux , Marta Fernandes-Bolanos , Pierre-Alexis Geoffroy , Marie-Pia d’Ortho , Frederique Aussert , Catherine Tobie , Agnès Brion , Amandine Rey , Sandrine Launois , Stéphanie Mazza
{"title":"Le sommeil des adolescents : l’effet de l’autonomie des heures de coucher","authors":"Sarah Hartley ,&nbsp;Sylvie Royant-Parola ,&nbsp;Sylvain Dagneaux ,&nbsp;Marta Fernandes-Bolanos ,&nbsp;Pierre-Alexis Geoffroy ,&nbsp;Marie-Pia d’Ortho ,&nbsp;Frederique Aussert ,&nbsp;Catherine Tobie ,&nbsp;Agnès Brion ,&nbsp;Amandine Rey ,&nbsp;Sandrine Launois ,&nbsp;Stéphanie Mazza","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.091","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.091","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>L’impact du choix par eux-mêmes des heures de coucher (l’autonomie) sur le sommeil des ados est peu connu : notre objectif est d’explorer son effet sur le sommeil et l’impact diurne.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude observationnelle chez les adolescents répondant à une enquête en ligne. Les mesures étudiés ont été l’autonomie pour les horaires de coucher (la semaine et le week-end, réponse oui/non), les horaires du sommeil en semaine et le week-end, l’utilisation des écrans, la somnolence (échelle de somnolence FSS-8), et les symptômes d’anxiété et de dépression (HAS : Hospital Anxiety and Depression Scale). La privation de sommeil (&lt;<!--> <!-->7<!--> <!-->heures) et le décalage horaire social (variation du <em>midpoint</em> du sommeil<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->2<!--> <!-->heures) ont été calculés.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 2708 questionnaires ont été retournés dont 2255 complétés par des adolescents (70 % de femmes, âge moyen 14,46<!--> <!-->±<!--> <!-->2,08). Au total, 62 % des adolescents sont autonomes en semaine et 82 % le week-end. Trois niveaux d’autonomie ont été identifiés : non autonomes (NA), autonome le week-end (AW) et autonome en semaine et le week-end (ASW). L’analyse multivariée comparé au groupe NA a montré une association significative de l’autonomie avec le sexe féminin pour les AW (OR 1,71 CI : 1,24–2,35 <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01) et les ASW (OR 1,85 CI : 1,34–2,55 <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0002). L’âge est significativement associé pour les ASW (OR 1,75 CI : 1,57–1,87 <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,0001). L’ASW a été associée à une durée de sommeil réduite en semaine (ASM 7<!--> <!-->h<!--> <!-->45<!--> <!-->±<!--> <!-->96<!--> <!-->minutes vs NA 9<!--> <!-->h<!--> <!-->21<!--> <!-->±<!--> <!-->66<!--> <!-->minutes, OR 0,57 CI : 0,49–0,66 <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,0001) mais pas le week-end, et à l’utilisation des écrans au lit (OR 2,55 CI : 1,69–3,87 <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,0001). L’AW a été associée à une durée de sommeil réduite en semaine (OR 0,86 CI : 0,74–0,99 <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04) et le week-end (OR 0,90 CI : 0,81–0,99 <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04) et à un décalage horaire social (OR 0,90CI :0,81–0,99 <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04). L’encouragement actif des parents de se coucher était très rare dans tous les groupes.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’autonomie pour des heures de coucher est un facteur péjoratif dans la détermination de la durée et des rythmes du sommeil.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 65"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508625","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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SAOS de l’enfant (3–8 ans) : état des lieux des connaissances et des pratiques professionnelles chez les médecins généralistes de la Loire 儿童SAOS(3 - 8岁):卢瓦尔大区全科医生的专业知识和实践情况
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.092
Adeline Guillaud-Clapot, Julien Favier
{"title":"SAOS de l’enfant (3–8 ans) : état des lieux des connaissances et des pratiques professionnelles chez les médecins généralistes de la Loire","authors":"Adeline Guillaud-Clapot,&nbsp;Julien Favier","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.092","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.092","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Le SAOS est fréquent chez l’enfant entre 3 et 8 ans mais actuellement sous-diagnostiqué, malgré des conséquences délétères connues en particulier sur les apprentissages scolaires. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer les connaissances et les pratiques des médecins généralistes de la Loire concernant cette pathologie.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une étude descriptive transversale a été menée par l’intermédiaire d’un questionnaire anonyme diffusé par courriel auprès de 646 médecins généralistes libéraux via le Conseil départemental de l’Ordre des médecins de la Loire. Les 117 médecins ayant entièrement complété le questionnaire (18 %) ont été inclus.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Le niveau de connaissance théorique semble bon (73 % de bonnes réponses en moyenne au questionnaire de connaissance) (<span><span>Fig. 1</span></span>). L’acquisition des connaissances s’est faite majoritairement par le biais d’expérience personnelle, et pour 22 % seulement, par le cursus universitaire. Huit participants ignorent l’existence de l’apnée du sommeil chez l’enfant. On note que certains signes comme la présence d’un palais ogival ou d’une énurésie ne sont évocateurs que pour respectivement 38 % et 64 % des participants. Parmi les généralistes interrogés, 77 % ont déjà adressé un enfant chez un spécialiste pour suspicion d’apnée du sommeil, majoritairement au moins chez l’ORL (74 %) ou chez un médecin du sommeil (52,3 %). Cependant, 88 % des médecins interrogés ignorent que le recours à une polysomnographie n’est pas systématique avant la prise en charge. L’orthodontie et la kinésithérapie de rééducation oro-maxillo-faciale sont deux axes de prise moins connues en comparaison à l’amygdalectomie.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Malgré un niveau global de connaissance semblant bon et une pratique adaptée, les médecins interrogés ont des connaissances peu précises concernant des aspects importants de la prise en charge de l’apnée du sommeil chez l’enfant. Certains biais impliquant une surestimation du niveau de connaissance ne peuvent être exclus. Une plus large communication à destination des médecins généralistes est souhaitable pour mieux connaître la pathologie et le parcours de soin. Une proposition d’arbre décisionnel simplifié et adapté des dernières recommandations, a été réalisée à l’issu de cette étude dans le but de mieux visualiser le parcours de soins de l’enfant atteint de TROS de type 1.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 65-66"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508626","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Évaluation du sommeil chez des étudiants en médecine à Saint-Louis du Sénégal 塞内加尔圣路易医科学生的睡眠评估
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.062
Fatoumata Bâ
{"title":"Évaluation du sommeil chez des étudiants en médecine à Saint-Louis du Sénégal","authors":"Fatoumata Bâ","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.062","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.062","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Déterminer la prévalence de l’insomnie chez les étudiants de l’unité de formation et de recherche des sciences de la santé (UFR 2S) de l’université Gaston Berger de Saint-Louis.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une étude transversale, descriptive et analytique a été effectuée sur une période d’un an et a concerné les étudiants inscrits à l’UFR 2S, au cours de l’année académique 2022–2023, de la licence au doctorat. La participation était volontaire, sans distinction de genre, d’âge ni de provenance géographique. Un questionnaire en ligne, auto-administré, établi sur la base des critères de classification des troubles du sommeil (ICSD-2) a permis d’évaluer les habitudes de sommeil, de rechercher les troubles du sommeil particulièrement l’insomnie et les stratégies de prise en charge. Le recueil des questionnaires a été fait sur Google Forms et l’exploitation statistique grâce au logiciel STATA version 16. Le seuil de significativité retenu est <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,05.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 200 questionnaires ont été répondus, mais seuls 183 étaient exploitables, soit 91,5 %. La majorité des participants (91,2 %) était âgée entre 18 et 25 ans et 56,59 % étaient des hommes. 52,2 % des étudiants étaient en licence ; 25,27 % en master et 22,53 % en doctorat. Dans le cadre des stages hospitaliers, 57,3 % assuraient des gardes de nuit. Un mauvais sommeil a été noté chez 82,97 % des étudiants et l’insomnie évoluait depuis plus de 12 mois pour 43,84 %. Le bruit, la chaleur, la lumière et la télévision favoriseraient l’insomnie. La prise de médicaments contre l’insomnie concernait 18,89 % des étudiants, avec une durée supérieure à 6 mois pour 11,43 %. Une prédominance féminine a été retrouvée, de façon significative, chez les étudiants avec insomnie (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01). Une association significative a été retrouvée entre l’insomnie et le stress (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0001). L’insomnie entraînait des problèmes de concentration (54,5 %), des difficultés d’apprentissage (39,4 %), des sauts d’humeur (26,1 %), des irritations (17 %), des amnésies (13,3), des céphalées.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’insomnie est un trouble du sommeil relativement fréquent chez les étudiants. Elle altère la qualité de vie et impacte sur les résultats académiques. D’autres études plus poussées sont nécessaires.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 52"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508715","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Sevrage de la ventilation non invasive chez l’enfant 儿童无创通气
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.084
Benjamin Dudoignon , Sophie Mayer , Laurence Le Clainche Viala , Christophe Delclaux , Plamen Bokov
{"title":"Sevrage de la ventilation non invasive chez l’enfant","authors":"Benjamin Dudoignon ,&nbsp;Sophie Mayer ,&nbsp;Laurence Le Clainche Viala ,&nbsp;Christophe Delclaux ,&nbsp;Plamen Bokov","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.084","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.084","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>De nombreux enfants nécessitent un support respiratoire non invasif (SRNI) en l’absence de chirurgie ORL possible ou d’élévation résiduel de l’index d’apnée hypopnée (IAH) après chirurgie. Peu d’études sont disponibles sur le sevrage du SRNI. L’objectif est de déterminer la sensibilité et la spécificité de l’oxycapnographie transcutanée nocturne (OTN) réalisée au domicile un à trois jours après l’arrêt de la ventilation pour prédire le succès du sevrage évalué par une PSG 15<!--> <!-->jours après l’arrêt.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Le sevrage du SRNI est proposé si le questionnaire de Brouillette est inférieur à 3,5 sans SRNI lors d’une sieste chez les enfants<!--> <!-->&lt;<!--> <!-->2 ans et en l’absence de ventilation le week-end chez les 2–18 ans. L’OTN est réalisée après 1 à 3<!--> <!-->jours de sevrage du SRNI. En l’absence de cluster de désaturation selon la classification de McGill (MOS<!--> <!-->&lt;<!--> <!-->2) une PSG est proposée en VS 15<!--> <!-->jours après le début du sevrage. L’arrêt de la ventilation est envisagé si IAHo<!--> <!-->&lt;<!--> <!-->5 évènements par heure.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 37 patients ont été inclus prospectivement entre 2022 et 2024. L’âge médian de début de SRNI était de 0,28 [0,16 ; 5,47] années. Le temps médian de ventilation avant tentative de sevrage est de 0,7 [0,4 ; 1,9] années. 3 patients ont poursuivi le SRNI après l’OTN et 6 ont poursuivi un SRNI après la PSG. Le sevrage du SRNI a été possible chez 28/37 patients. (22/28 amélioration spontanée, 4/28 après chirurgie ORL, 2/28 après orthodontie). La sensibilité et la spécificité de l’index de désaturation à l’OTN est de 67 % et 86 % respectivement pour un seuil de 12,5 évènements/h (<em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,001) pour prédire l’échec du sevrage. La sensibilité et spécificité de la SpO<sub>2</sub> minimale à l’OTN est de 67 % et 79 % respectivement pour un seuil de 84,5 % (<em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,001). Les données de la PtcCO<sub>2</sub> ne permettent pas de prédire l’échec de sevrage PtcCO<sub>2</sub> max (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,09) ou le temps passé avec PtcCO2<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->50<!--> <!-->mmHg (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,216).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le sevrage du SRNI est possible dans près de 75 % des cas et seules les données de l’oxymétrie prédisent faiblement l’échec de sevrage (AUC 0,75).</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 62"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508729","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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