Clémence Simonato , Aude Maurousset , Anne Marie Guennoc , Philippe Corcia , Marco Pasi , François Maillot , Nadège Limousin
{"title":"Évaluation de la prévalence de l’hypersomnolence chez des patients adultes atteints de sclérose en plaques. Une étude observationnelle, transversale","authors":"Clémence Simonato , Aude Maurousset , Anne Marie Guennoc , Philippe Corcia , Marco Pasi , François Maillot , Nadège Limousin","doi":"10.1016/j.msom.2023.12.083","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.msom.2023.12.083","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Les patients atteints de sclérose en plaques (SEP) sont plus fréquemment atteints de troubles du sommeil que la population générale. Notre étude avait pour objectif d’évaluer la prévalence de l’hypersomnolence chez des patients atteints de SEP et d’en analyser les étiologies.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Des autoquestionnaires étaient remis à des patients adultes atteints de SEP et suivis dans le service de neurologie du CHRU de Tours. Des enregistrements de sommeil étaient réalisés s’il y avait une suspicion de troubles respiratoires nocturnes ou d’hypersomnie. Les données démographiques, cliniques et d’histoire de la maladie étaient comparées entre les patients somnolents et non somnolents.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Cent soixante-quatre patients, âgés de 39 ans (33, 48), étaient inclus. Cinquante-neuf patients (36 %) étaient hypersomnolents, dont 35 ont bénéficié d’un enregistrement de sommeil. Les étiologies retrouvées étaient la dépression (8 patients), l’obésité (8 patients), la iatrogénie (8 patients), le syndrome d’apnée du sommeil léger (11 patients) et modéré (5 patients), l’hypersomnie (5 patients) et la dette de sommeil (4 patients). Il n’y avait pas de différence statistiquement significative sur les données démographiques, cliniques et d’histoire de la maladie entre les patients hypersomnolents et les autres.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>L’hypersomnolence mérite d’être recherchée chez les patients atteints de sclérose en plaque. Des autoquestionnaires peuvent être utiles en pratique clinique pour identifier les patients qui justifient d’un enregistrement de sommeil.</p></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"21 1","pages":"Page 33"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139986708","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Étude de la régulation homéostatique dans l’hypersomnie idiopathique via l’activité EEG en ondes lentes en condition de sommeil ad libitum","authors":"Tugdual Adam , Lucie Barateau , Yves Dauvilliers","doi":"10.1016/j.msom.2023.12.061","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.msom.2023.12.061","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>L’hypersomnie idiopathique (HI) est une maladie de physiopathologie inconnue mais une dysrégulation des processus homéostatique et/ou circadien est suspectée. Notre objectif est d’évaluer la régulation homéostatique via l’analyse de l’activité en ondes lentes (AOL) au cours du sommeil dans l’HI.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Quarante patients (33 F, âge 25 [17–38]) diagnostiqués HI selon les critères ICSD-3, choisis parmi les plus sévères sur l’allongement du temps de sommeil, et 21 témoins sains (11 F, âge 28 [19–33]) ont bénéficié d’un enregistrement polysomnographique continu de 32<!--> <!-->h en conditions standardisées (Bedrest), avec sommeil ad libitum. La puissance spectrale en delta (0,5–4<!--> <!-->Hz) a été calculée à partir de l’EEG en dérivation centrale, sa décroissance étudiée au cours des 1<sup>re</sup> et 2<sup>e</sup> nuits de l’enregistrement, et les rebonds d’AOL suivant des périodes de veille comparés entre les groupes.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>L’AOL décroît aussi bien chez les témoins que les HI au cours de la 1<sup>re</sup> nuit, mais la puissance en delta persiste sur la fin de la nuit ad libitum des patients HI. Le même pattern apparaît au cours de la 2<sup>e</sup> nuit de l’enregistrement, arrêté à 7<!--> <!-->h<!--> <!-->00. Au cours du Bedrest, les rebonds d’AOL suivant les épisodes de veille prolongée sont, à durée égale (90–180<!--> <!-->min, 180–270<!--> <!-->min, ><!--> <!-->270<!--> <!-->min), plus importants chez les HI.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Ces données suggèrent une persistance de l’AOL en fin de nuit dans l’HI, ainsi qu’une accumulation anormale du besoin de sommeil au cours de la veille. Ces résultats sont en faveur d’une dysrégulation homéostatique dans l’HI, qui pourrait aussi expliquer l’inertie au réveil dans cette pathologie.</p></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"21 1","pages":"Page 25"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139986589","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Déterminants de l’observance à la pression positive continue à 15, 90 et 365 jours","authors":"Thibaut Gentina , Elodie Gentina , Jean-Arthur Micoulaud-Franchi , Jean-Louis Pepin , Sébastien Bailly","doi":"10.1016/j.msom.2023.12.055","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.msom.2023.12.055","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Identifier les déterminants de l’observance sous pression positive continue (PPC) à 15<!--> <!-->jours, 3 mois et un an et définir le seuil optimal du score de la perception de la pathologie par le patient ayant un SAOS, mesurée par l’échelle SEMSA-15.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>À partir d’une étude de cohorte prospective, les informations cliniques, socio-économiques, les symptômes et le score d’auto-efficacité SEMSA-15 ont été collectés auprès de patients ayant un syndrome d’apnées du sommeil et nouvellement appareillés sous PPC. L’observance (≥4<!--> <!-->h/nuit) a été évaluée à 15, 90 et 365<!--> <!-->jours. Un modèle de régression logistique a été utilisé pour identifier les déterminants et le seuil optimal du score SEMSA-15.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>301 patients SAOS avaient des données d’observance à 1 an. Les patients étaient âgés de 55 ans en médiane IQR [47 ; 64], étaient majoritairement masculins (70,5 %), avec un IMC initial de 31,6<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup> et un index apnées hypopnées de 43 événements/h [35 ; 57,1]. Le score SEMSA-15 médian était de 3 [2,7 ; 3,3] et l’observance à J15, J90 et J365 étaient respectivement de 315,5 [203 ; 408], 327 [235,5 ; 406,5], 332 [225 ; 395] minutes. Le score SEMSA-15 total ainsi que certains items de la littératie en santé étaient significativement associés à l’observance à chaque temps. Le seuil optimal du score SEMSA-15 était de 2,93 à J15 et J90 et 2,98 à J365.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Cette étude confirme l’intérêt de l’évaluation de l’efficacité du traitement par le patient à l’aide du score SEMSA-15 ainsi que la littératie en santé comme déterminant de l’observance à la PPC à court, moyen et long termes.</p></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"21 1","pages":"Page 23"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139986593","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Déterminants du caractère rafraîchissant de la sieste chez des patients avec une hypersomnolence d’origine centrale","authors":"Alexandre Derre , Isabelle Jaussent , Tugdual Adam , Lucie Barateau , Yves Dauvilliers","doi":"10.1016/j.msom.2023.12.036","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.msom.2023.12.036","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Rechercher les déterminants d’une sieste rafraîchissante chez des patients avec une hypersomnie idiopathique (HI) et une narcolepsie de type 1 (NT1).</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Au total, 83 patients (45 femmes, 29,5 [16–72] ans, 26 HI, 57 NT1) ont bénéficié d’une polysomnographie et de tests itératifs de latence d’endormissement (TILE). Le caractère rafraîchissant de la sieste a été évalué objectivement via le Psychomotor Vigilance Task (PVT) de 5<!--> <!-->min. Les oublis (Ob) au PVT, définis par un temps de réaction<!--> <!-->><!--> <!-->500<!--> <!-->ms, ont été analysés après la sieste de 11<!--> <!-->h en fonction des pathologies, de la plainte d’inertie au réveil à la Karolinska Severity Scale (KSS), de la présence de sommeil paradoxal (SP, 38) ou de sommeil lent profond (SLP, 7).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Tous les HI ont dormi à la sieste, 85 % plus de 14<!--> <!-->min, 4 % avec du SP, 8 % avec du SLP ; 96 % des NT1 ont dormi, 82 % plus de 14<!--> <!-->min, 65 % avec du SP, 9 % avec du SLP. Les HI ont plus souvent une plainte plus importante à la KSS que les NT1 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02) sans différence objective au PVT (5,4<!--> <!-->±<!--> <!-->4,0 vs 6,4<!--> <!-->±<!--> <!-->9,2 Ob). Une plainte d’inertie à la KSS est associée à de moins bonnes performances au PVT chez les NT1 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01) mais pas chez les HI. Les patients ayant dormi en SP, en SLP ou s’étant réveillés dans ces stades ne montrent aucune différence de plainte ou d’Ob.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Les HI se plaignent plus d’inertie au réveil que les NT1 sur la sieste de 11<!--> <!-->h au laboratoire du sommeil, sans différence objective via le temps de réaction. La présence de SP ou de SLP pendant la sieste ou juste avant le réveil, ne s’associe pas à la plainte d’inertie ni aux performances au PVT.</p></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"21 1","pages":"Pages 15-16"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139986595","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Prédiction de la performance de conduite sur simulateur à l’aide de paramètres cliniques et de sommeil : le projet PANDORE-IA","authors":"Miriam Benballa , Anis Aloulou , Flynn Crosbie , Hugo Lerogeron , Mathias Guillard , Fabien Sauvet , Paul Bouchequet , Romain Picot-Clemente , Damien Léger","doi":"10.1016/j.msom.2023.12.086","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.msom.2023.12.086","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Déterminer si certains paramètres cliniques et de sommeil peuvent prédire les performances de conduite sur un simulateur le jour suivant.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Des sujets sains ont effectué un EEG nocturne à l’aide du bandeau Dreem et 2 tests de conduite de 45<!--> <!-->min sur un simulateur validé le lendemain à 22<!--> <!-->h et à 4<!--> <!-->h du matin. Une mauvaise performance de conduite a été définie par un nombre de franchissements de lignes inférieur à la médiane de la population. Un <em>random forest</em> utilisant 10 découpages aléatoires stratifiés a été utilisé pour prédire les mauvaises performances de conduite.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Quarante et un participants (33<!--> <!-->±<!--> <!-->8 ans/46 % d’hommes) ont été inclus. Le 1<sup>er</sup> modèle utilisant uniquement les paramètres EEG du sommeil de la nuit précédente a atteint un score F1 de 62,6<!--> <!-->±<!--> <!-->9,1 et de 59,2<!--> <!-->±<!--> <!-->8,1 pour les performances de conduite à 22<!--> <!-->h et 4<!--> <!-->h, respectivement. Le 2<sup>e</sup> modèle incluant les paramètres cliniques et du sommeil a atteint un score F1 de 73,3<!--> <!-->±<!--> <!-->4,9 et de 66,2<!--> <!-->±<!--> <!-->7,6 pour les performances de conduite de 22<!--> <!-->h et 4<!--> <!-->heures. Les 2 caractéristiques les plus importantes identifiées par <em>drop column</em> étaient la consommation de caféine et la durée d’éveil après l’endormissement pour la prédiction de 22<!--> <!-->h et l’âge pour la prédiction de 4<!--> <!-->h.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>L’approche ML utilisant les caractéristiques cliniques et l’EEG du sommeil de la nuit précédente prédit les performances de conduite sur un simulateur avec une assez bonne précision. La consommation de caféine et l’âge sont les caractéristiques les plus importantes pour prédire les performances de conduite.</p></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"21 1","pages":"Page 34"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139986604","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Plamen Bokov , Jacques Dahan , Imene Boujemla , Benjamin Dudoignon , Christophe Delclaux
{"title":"Le rôle de la déglutition infantile dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil de l’enfant","authors":"Plamen Bokov , Jacques Dahan , Imene Boujemla , Benjamin Dudoignon , Christophe Delclaux","doi":"10.1016/j.msom.2023.12.076","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.msom.2023.12.076","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Cette étude transversale vise à évaluer la prévalence de la déglutition infantile (DI), physiologique jusqu’à l’âge de 6 ans, chez les enfants diagnostiqués avec un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) modéré à sévère et à explorer ses associations, notamment en fonction du type de denture (mixte ou adulte jeune).</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Les enfants entre 6 et 18 ans avec un SAOS modéré à sévère (indice d’apnée-hypopnée<!--> <!-->≥<!--> <!-->5/heure) ont eu une évaluation complète, comprenant l’enregistrement des données démographiques, des symptômes de ronflement et des problèmes respiratoires, ainsi qu’un examen oto-rhino-laryngologique. Le type déglutition (infantile ou adulte) a été évalué en plus d’une céphalométrie et d’une pharyngométrie acoustique.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au total, 90 enfants ont été inclus dans cette étude, âgés de 11,9 ans, IC95 [9,6 ; 14,0] et ayant un index d’apnées-hypopnées de 11,4/h [7,5 ; 20,5]. L’étude a révélé une prévalence élevée de DI (chez les enfants ayant une denture mixte 74 %, IC95 [56 ; 87] ou adulte jeune 38 % [25 ; 51]. Chez les enfants ayant une denture adulte jeune, la DI était associée à un SAOS plus sévère et à une position plus caudale de l’os hyoïde. Indépendamment du type de denture, la déglutition infantile était associée à une augmentation de l’indice d’apnée-hypopnée, des dimensions de l’étage inférieur du visage, de la compliance pharyngée et de la distance entre le plan mandibulaire et l’os hyoïde.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Les résultats suggèrent que l’identification d’une déglutition infantile chez les enfants atteints de SAOS pourrait constituer une indication à une thérapie myofonctionnelle.</p></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"21 1","pages":"Page 30"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139986638","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Influence d’une privation de sommeil sur l’endurance inspiratoire chez le rongeur : approche expérimentale et mécanismes sous-jacents","authors":"Eloïse Van Camp , Willy-Paul Westphal , Pierre-Olivier Fernagut , Xavier Drouot","doi":"10.1016/j.msom.2023.12.068","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.msom.2023.12.068","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Il est établi qu’une altération ou une privation de sommeil, respectivement chez les patients en réanimation et les volontaires sains, altérait leur endurance inspiratoire. Ceci est lié à une diminution de l’amplitude des potentiels moteurs pré-inspiratoires (PPM), suggérant une altération de la commande respiratoire corticale. Les objectifs sont de développer un modèle rongeur afin d’identifier les mécanismes neuronaux corticaux (quantification c-Fos) et d’évaluer la commande respiratoire volontaire (PPM).</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Des rats Sprague-Dawley ont été implantés avec un système de télémétrie afin d’enregistrer leur EEG pendant leur sommeil. Une tâche d’endurance inspiratoire, utilisant une contrainte de charge inspiratoire fixée à 30 % de la pression inspiratoire maximale des rats, a été réalisée jusqu’à échec de la tâche dans un pléthysmographe spécialement conçu. Les animaux ont été euthanasiés après la tâche inspiratoire, et des immunohistochimies c-Fos ont été réalisées dans le cortex moteur.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Nos résultats montrent une diminution de 73 % du temps nécessaire à l’échec de la tâche inspiratoire chez les rats privés de sommeil comparés aux contrôles. Une augmentation significative du nombre de cellules c-Fos+ dans les groupes ayant réalisés la tâche d’endurance inspiratoire (privés de sommeil ou non) est observée. L’analyse des PPM est en cours.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Notre étude réplique les résultats obtenus chez l’Homme et confirme l’effet délétère d’une privation de sommeil sur l’endurance inspiratoire, impliquant une mobilisation du cortex moteur dans l’échec d’une tâche respiratoire.</p></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"21 1","pages":"Page 28"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139986639","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Insomnie et COVID long : une analyse assistée par l’IA pour explorer la microarchitecture du sommeil des patients","authors":"Hugo Lerogeron , Anis Aloulou , Flynn Crosbie , Miriam Benballa , Paul Bouchequet , Fabien Sauvet , Mathieu Berger , Alexandre Rouen , Romain Picot-Clemente , Damien Leger","doi":"10.1016/j.msom.2023.12.013","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.msom.2023.12.013","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Explorer, à l’aide de l’intelligence artificielle (IA), la présence de pattern spécifiques dans les signaux d’électroencéphalographie (EEG) nocturne de patients insomniaques atteints de COVID long.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Trente et un patients atteints de COVID19 long et d’insomnie chronique ont réalisé une polysomnographie. 62 sujets insomniaques sans COVID-19 long ont été utilisés comme témoins, appariés. L’insomnie a été confirmée cliniquement, selon les critères ICSD-3 et DSM-5. Des fenêtres de 30 secondes issues de 6 canaux EEG et 2 EOG ont été utilisées pour entraîner des classificateurs interprétables (RandomForest, CatBoost, Stochastic Gradient Descent) à classer une fenêtre comme provenant d’un patient infecté par le COVID long, en gardant à chaque apprentissage un patient comme référence. Ces analyses ont été comparées afin d’évaluer si le COVID long avait un impact plus important sur un des stades du sommeil.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal étaient les plus impactés par le COVID long, avec une <em>balanced accuracy</em> moyenne de 0,64 sur l’ensemble des patients testés avec RandomForest. Pour 9/31 (29 %) patients infectés par COVID long, le modèle a prédit que plus de 70 % de leurs signaux présentaient des caractéristiques de COVID long. Pour les témoins, 49/62 (79 %) sujets ont été correctement classés. Les caractéristiques les plus importantes étaient les statistiques temporelles du canal O1-M2.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Certains patients sont identifiés avec une bonne précision comme covid long par l’IA et d’autres patients sont plus difficile à classifier.</p></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"21 1","pages":"Page 8"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139986693","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Sarah Hartley, Guillaume Bao, Antoine Leotard, Eric Azabou
{"title":"Profil des patients répondeurs à la stimulation non invasive du nerf vague dans le syndrome des jambes sans repos pharmaco-résistant","authors":"Sarah Hartley, Guillaume Bao, Antoine Leotard, Eric Azabou","doi":"10.1016/j.msom.2023.12.015","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.msom.2023.12.015","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>La stimulation du nerf vague transauriculaire (tVNS) a démontré un intérêt potentiel dans le syndrome des jambes sans repos (SJSR) sévère et pharmaco-résistant. L’objectif de notre étude était d’identifier les facteurs associés à une réponse à la tVNS.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Étude observationnelle de patients atteints d’un SJSR sévère (IRLS<!--> <!-->><!--> <!-->20), pharmaco-résistant et traités par tVNS à hauteur d’une séance par semaine en hôpital de jour pendant 8 semaines. Les échelles validées de sévérité du SJSR (IRLS), de dépression (HADD), d’anxiété (HADA), et de qualité de vie (RLS QOL) initiales, les données sociodémographiques et de la maladie (âge de début, traitement et polypharmacie) ont été analysées. Les patients ont été divisés en répondeurs R (IRLS<!--> <!-->><!--> <!-->20 ou amélioration<!--> <!-->><!--> <!-->5 sur l’IRLS) ou non répondeurs NR.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Cinquante et un patients ont été inclus, 58 % hommes d’âge moyen 64,3<!--> <!-->±<!--> <!-->11,5 avec un IRLS initial de 31,1<!--> <!-->±<!--> <!-->4,3 et après 8 semaines de 25,3<!--> <!-->±<!--> <!-->6,4, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001. 57 % ont été des répondeurs (R) et 43 % des non-répondeurs (NR). Dans une analyse bivariée, seul l’âge (R 61,5<!--> <!-->±<!--> <!-->12,1 vs NR 68,4<!--> <!-->±<!--> <!-->9,7, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,016) et l’IRLS initial (R 32,6<!--> <!-->±<!--> <!-->3,5 vs NR 29,1<!--> <!-->±<!--> <!-->4,5, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,002) sont significativement associé au profil R. Un modelé mixte incluant le sexe, l’âge au début, l’heure de démarrage des symptômes, l’utilisation d’agonistes dopaminergiques, la polypharmacie, l’HADD initial confirme le rôle de l’âge (OR 0,9 IC 95 % 0,85–1,021, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,046) et de l’IRLS initial (OR 1,278 IC 95 % 1,004–1,628, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,009).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Les patients SJSR plus jeunes et ceux avec un IRLS plus élevé auraient plus de probabilité de répondre positivement aux traitements par tVNS.</p></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"21 1","pages":"Pages 8-9"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139986696","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Analyse des variations du photopléthysmogramme de pouls et distribution de l’indice de réactivité sur les enregistrements polysomnographiques","authors":"Didier Cugy","doi":"10.1016/j.msom.2023.12.017","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.msom.2023.12.017","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Le photopléthysmogramme de pouls utilise la technologie d’absorption de la lumière pour détecter les ondes produites par les battements cardiaques. Cette technique constitue la base de la mesure de la SpO<sub>2</sub>. Le photopléthysmogramme est l’un des signaux enregistrés lors de la polysomnographie. Ce signal peut être considéré comme un bon indicateur de pathologie coronarienne. Il est aisé d’individualiser les variations d’amplitude du signal photopléthysmographique en fonction des événements survenant pendant le sommeil.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Nous développons un algorithme et l’appliquons à notre base de données d’enregistrements polysomnographiques pour analyser la réactivité aux ondes de pouls en fonction des paramètres de sommeil associés. Les variations d’amplitude du photopléthysmogramme sont calculées à partir d’une ligne de base élaborée sur la moyenne mobile du signal et filtrée par un filtre de relaxation. Les variations d’amplitude supérieures à 50 % sont comptées et associées à l’époque actuelle. Cela nous permet de calculer un indice de réactivité aux ondes de pouls. Les résultats ont été validés visuellement.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Le PWR moyen lié au temps de sommeil total est de 53/h<!--> <!-->±<!--> <!-->29/h. Il existe des différences significatives rapportées au stade du sommeil (SS : 54/h<!--> <!-->±<!--> <!-->33/h, SL : 44/h<!--> <!-->±<!--> <!-->32/h, SP : 67/h<!--> <!-->±<!--> <!-->35/h ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Il existe une corrélation significative (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,07) entre l’indice de réactivité et les paramètres du sommeil.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>L’analyse du PWR apparaît comme un marqueur fiable du sommeil.</p></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"21 1","pages":"Page 9"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139986698","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}