S. Hartley , A. De Sanctis , B. Dudoignon , L. Peter-Derex , S. Launois , A. Basille-Fantinato
{"title":"L’accréditation des centres du sommeil par la SFRMS et les nouveaux critères de l’ESRS","authors":"S. Hartley , A. De Sanctis , B. Dudoignon , L. Peter-Derex , S. Launois , A. Basille-Fantinato","doi":"10.1016/j.msom.2024.11.001","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2024.11.001","url":null,"abstract":"<div><div>La SFRMS accrédite les centres du sommeil en France et s’est alignée depuis 2011 avec les recommandations de L’ESRS pour l’accréditation des centres du sommeil au niveau Européen. L’ESRS a récemment modifié ses recommandations pour prendre en compte les évolutions de la pratique de la médecine du sommeil, notamment la réalisation de polygraphies ventilatoires et de polysomnographies en ambulatoire. Les diffèrent types de pratique sont décrits par niveau selon le type d’explorations et le lieu de pratique. Le comité d’agréments de la SFRMS, dans la démarche d’accréditation des centres, a ainsi adapté ses critères afin de les rendre conformes avec les recommandations de l’ESRS. Cet article décrit les niveaux de pratique et le processus d’accréditation proposé par la SFRMS afin de permettre aux médecins du sommeil d’identifier leur niveau d’activité et de connaître les critères d’accréditation.</div></div><div><div>The SFRMS is responsible for accrediting sleep centers in France. The French accreditation criteria have been aligned with the ESRS European sleep center accreditation guidelines since 2011. The ESRS recently updated its recommendations to take into account developments in the practice of sleep medicine, including ambulatory polygraphy and polysomnography. Different types of practice are described by level depending on the type of exploration and the place of practice. The SFRMS Accreditation working party applied the ESRS recommendations to the practice of sleep medicine in France in order to harmonize French accreditation activity the recommendations of the ESRS. This article describes the levels of practice and the accreditation process proposed by the SFRMS in order to allow sleep doctors to identify their level of activity and to know the accreditation criteria to be applied.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 2","pages":"Pages 121-128"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144239677","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Évaluation et prise en charge du risque accidentel en lien avec l’hypersomnolence en médecine du sommeil : une proposition des centres maladies rares « narcolepsies et hypersomnies rares »","authors":"Julien Coelho , Yves Dauvilliers , Pierre Desvergnes , Anne-Sophie Berteloot , Isabelle Arnulf , Lucie Barateau , Aurélie Basille , Perrine Bocquillon , Patrice Bourgin , Rachel Debs , Xavier Drouot , Patricia Franco , Isabelle Lambert , Emeline Le Cadet-Woh , Michel Lecendreux , Laurène Leclair-Visonneau , Antoine Léotard , Damien Léger , Martine Lemesle , Smaranda Leu Semenescu , Jean-Arthur Micoulaud-Franchi","doi":"10.1016/j.msom.2024.12.001","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2024.12.001","url":null,"abstract":"<div><div>Le médecin du sommeil est fréquemment amené au cours de sa consultation : (i) à évaluer le risque accidentel en lien avec l’hypersomnolence, (ii) à informer le patient de son risque accidentel majoré et du cadre médico-légal relié, (iii) à faciliter le lien entre patient et médecin agréé par la préfecture pour le contrôle médical de l’aptitude à la conduite et le service de santé au travail lorsque le patient est amené à conduire dans le cadre professionnel. Pour aider le médecin du sommeil dans sa pratique, nous avons réalisé une analyse légale et réglementaire, un état des lieux des pratiques des centres de référence et de compétence maladies rares « narcolepsies et hypersomnies rares », et une concertation avec des médecins de santé au travail et de juristes spécialisés dans le droit de la santé. Sa caractérisation repose sur l’évaluation de l’hypersomnolence, du terrain et du niveau d’exposition. Aucun examen complémentaire n’est indispensable pour l’évaluation initiale, avant la prise en charge thérapeutique, mais un test de maintien de l’éveil (TME) peut être réalisé. S’il n’y a pas de sur-risque accidentel en lien avec l’hypersomnolence, le médecin le notifie dans son courrier de consultation et n’informe pas nécessairement le patient de la réglementation. Dans le cas contraire, l’information du risque au patient doit être transcrite dans le courrier de la consultation, remise en main propre et/ou par voie postale au patient, mentionner le risque accidentel majoré en lien avec l’hypersomnolence et la nécessité de consulter sans délai le médecin agréé, et si nécessaire le service de santé au travail et de prévenir son employeur. Le permis reste théoriquement valide jusqu’à l’avis du médecin agréé transmis à la préfecture, mais le patient engage sa responsabilité individuelle. L’interruption de la conduite est conseillée (mais non imposée) en particulier en cas de risque évalué comme sévère. La déclaration d’inaptitude, l’interdiction de conduite et/ou la rédaction de tout certificat médical limitant la conduite revient au médecin agréé. L’arrêt de travail est réservé aux situations rapidement réversibles, d’urgence évidente, et/ou de mauvaise compréhension. Le médecin du sommeil transmet son évaluation du risque accidentel au médecin agréé et si nécessaire au service de santé au travail par le biais du patient en respect du secret médical. Le TME est légalement requis pour la réévaluation du risque accidentel suite à la mise en place des mesures thérapeutiques requises et doit être répété annuellement pour les permis de conduire des véhicules lourds et tous les 3 ans pour les permis de véhicule léger. Des recherches sont encore nécessaires pour optimiser les stratégies d’évaluation et de la prise en charge du risque accidentel en lien avec l’hypersomnolence qui bénéficieront au patient et à la sécurité routière tout en veillant à limiter les conséquences handicapantes et professionnelles liées à la restriction de la conduite autom","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 2","pages":"Pages 135-150"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144239673","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Sarah Hartley , Alice De Sanctis , Benjamin Dudoignon , Aurélie Basille-Fantinato , Sandrine Launois-Rollinat
{"title":"Complément aux critères d’accréditation des niveaux 1 et 2 : trois chartes pour reconnaître les bonnes pratiques cliniques en médecine du sommeil","authors":"Sarah Hartley , Alice De Sanctis , Benjamin Dudoignon , Aurélie Basille-Fantinato , Sandrine Launois-Rollinat","doi":"10.1016/j.msom.2025.05.003","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.05.003","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 2","pages":"Pages 162-169"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144239829","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Les multiples facettes de la médecine du sommeil française : accréditation, formation et enjeux réglementaires","authors":"Renaud Tamisier","doi":"10.1016/j.msom.2025.05.001","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.05.001","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 2","pages":"Pages 119-120"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144239676","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Julie Garrivet , Alix Romier , Isabelle Arnulf , Émilie Bequignon , Georges Bettega , Plamen Bokov , Sylvie Bonin-Guillaume , Patrice Bourgin , Xavier Dufour , Yolande Esquirol , Patricia Franco , Rodrigue Garcia , Kiyoka Kinugawa , Claire Launois , Damien Leger , Benoît Lequeux , Jean-Claude Meurice , Jean-Arthur Micoulaud Franchi , Pierre Philip , Marie Pia d’Ortho , Pierre A. Geoffroy
{"title":"Étude auprès des étudiants en médecine sur la formation spécialisée transversale en médecine du sommeil en France","authors":"Julie Garrivet , Alix Romier , Isabelle Arnulf , Émilie Bequignon , Georges Bettega , Plamen Bokov , Sylvie Bonin-Guillaume , Patrice Bourgin , Xavier Dufour , Yolande Esquirol , Patricia Franco , Rodrigue Garcia , Kiyoka Kinugawa , Claire Launois , Damien Leger , Benoît Lequeux , Jean-Claude Meurice , Jean-Arthur Micoulaud Franchi , Pierre Philip , Marie Pia d’Ortho , Pierre A. Geoffroy","doi":"10.1016/j.msom.2024.10.002","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2024.10.002","url":null,"abstract":"<div><div>L’enquête sur la formation spécialisée transversale (FST) en médecine du sommeil est la première à évaluer de manière approfondie son impact sur les parcours professionnels des médecins en France. La FST sommeil, créée en 2017 et mise en place en 2019, vise à former des spécialistes pluridisciplinaires en sommeil. Les résultats montrent que 64 % des participants ont réalisé des stages pratiques combinant leur spécialité d’origine et un centre de sommeil pluridisciplinaire, offrant une formation diversifiée. Bien que la FST soit prévue pour durer un an, 31 % des participants ont pris deux ans pour valider la formation, principalement en raison des contraintes liées à l’organisation des stages et des thèses. Concernant l’impact sur la carrière, 81 % des participants exercent une activité en lien avec la médecine du sommeil, et 52 % travaillent dans des centres spécialisés. La FST a également encouragé les contributions à la recherche, avec 69 % des participants ayant publié au moins un article scientifique. La satisfaction globale est très élevée, 97,6 % des participants se déclarant satisfaits de leur formation, avec des suggestions d’amélioration concernant l’ajout de contenus théoriques spécifiques et une meilleure coordination des stages. Cette enquête confirme le rôle crucial de la FST, à côté des autres formations, dans le développement de la médecine du sommeil en France.</div></div><div><div>The survey on the sleep medicine residency program (SMR) is the first to thoroughly assess its impact on the professional careers of physicians in France. The SMR, created in 2017 and established in 2019, aims to train multidisciplinary sleep specialists. The results show that 64% of participants completed practical internships combining their original specialty and a multidisciplinary sleep center, providing diverse training opportunities. Although the SMR is designed to last one year, 31% of participants took two years to complete the training, mainly due to challenges related to the organization of internships and thesis work. Regarding career impact, 81% of participants practice in fields related to sleep medicine, and 52% work in specialized centers. The SMR has also encouraged research contributions, with 69% of participants having published at least one scientific article. Overall satisfaction is very high, with 97.6% of participants expressing satisfaction with their training, along with suggestions for improvement, such as adding specific theoretical content and better coordination of internships. This survey confirms the crucial role of the SMR, alongside other training programs, in the development of sleep medicine in France.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 2","pages":"Pages 129-134"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144239678","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"L’hypothèse circadienne dans l’hypersomnie idiopathique : une étude de la température interne","authors":"Tugdual Adam , Lucie Barateau , Jérôme Tanty , Yves Dauvilliers","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.222","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.222","url":null,"abstract":"<div><div>Pour évaluer un potentiel dérèglement du rythme circadien dans l’hypersomnie idiopathique (HI), nous avons mesuré la température corporelle gastro-intestinale lors d’un protocole de constante routine chez des patients suspectés d’HI et des témoins sains. Des participants évalués au Centre national de référence pour les hypersomnies rares de Montpellier ont bénéficié d’une polysomnographie (PSG), d’un Test Itératif de Latence d’endormissement (TILE), puis d’un enregistrement PSG continu au lit de 32 heures (<em>bedrest</em>) dans des conditions standardisées, pour diagnostiquer l’HI ou une hypersomnie non spécifiée (NSH). La température interne a été enregistrée pendant le <em>bedrest</em> via une gélule télémétrique, et les rythmes individuels modélisés par un Cosinor. MESOR, amplitude et phase ont été extraits des modèles et comparés en fonction du diagnostic, de la latence moyenne au TILE, de la durée de sommeil au <em>bedrest</em>, et de variables démographiques. Au total, 111 participants (79 % femmes, 28,3<!--> <!-->±<!--> <!-->7,8 ans) ont été inclus : 81 HI (83 % femmes), 16 NSH (75 % femmes) et 14 témoins (64 % femmes). Aucune différence n’a été observée pour le MESOR, l’amplitude ou la phase en fonction du diagnostic, ni en fonction de la latence au TILE ou de la durée de sommeil au <em>bedrest</em>. Aucune différence de chronotype n’a été relevée entre les groupes. Les femmes présentaient un MESOR plus élevé et une amplitude réduite comparées aux hommes. Il n’y a donc pas d’anomalie de phase ou d’amplitude du rythme circadien de température dans l’HI, ou chez les sujets objectivement somnolents ou ayant un allongement du sommeil.</div></div><div><div>To assess the hypothesis of a dysregulated circadian process in idiopathic hypersomnia, we studied core body temperature via the continuous measure of the gastrointestinal temperature in a constant routine protocol in patients with suspected idiopathic hypersomnia and healthy controls. Consecutive participants evaluated in a French National Reference Center for Rare Hypersomnias benefited from a Multiple Sleep Latency Test (MSLT), and a continuous 32-hour bedrest recording in standardized conditions to diagnose IH, or non-specified hypersomnia (NSH) otherwise. Core temperature was recorded during the bedrest via a telemetric pill and individual temperature rhythms were modeled with a Cosinor. MESOR, amplitude and phase were extracted and compared across diagnostic groups and controls, and as a function of MSLT mean sleep latency and total sleep time on the bedrest, and as a function of demographic variables. A total of 111 participants (79% women, 28.3<!--> <!-->±<!--> <!-->7.8 y.o) were included in the analyses, 81 with IH (83% women), 16 NSH (75% women), and 14 controls (64% women). We found no difference in MESOR, amplitude or phase between diagnostic groups, or as a function of MSLT sleep latency or total sleep time. No difference in chronotypes was observed between the groups","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 2","pages":"Pages 151-156"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144239680","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Actualités 2024 : « Year in Review » du Congrès du sommeil. Une rétrospective incontournable","authors":"Armelle Rancillac","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.216","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.216","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 4-5"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143507997","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}