{"title":"Actualités 2024 : « Year in Review » du Congrès du sommeil. Une rétrospective incontournable","authors":"Armelle Rancillac","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.216","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.216","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 4-5"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143507997","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Actualités de 2024 en recherche fondamentale","authors":"Thierry Gallopin , Armelle Rancillac","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.217","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.217","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 6-8"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143507998","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Dépistage et prise en charge spécificités des troubles du sommeil chez le patient insuffisant rénal chronique : proposition de chemin clinique","authors":"Benoit Franko , Lydie Houillon , Georgios Kosmadakis , Angeleo Testa , Karim Belarbi , Valérie Desré-Follet , Sandrine Launois","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.059","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.059","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>la population de patients souffrant de maladie rénale chronique (MRC), stades IV ou V (définis par un débit de filtration glomérulaire inférieur à 30<!--> <!-->mL/min) ou dialysés, ne bénéficie pas de recommandation spécifique pour la détection ou la prise en charge des troubles du sommeil (TDS). Pour l’améliorer nous proposons donc un chemin clinique.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous présentons un chemin clinique selon la méthode recommandé par l’HAS pour la détection et prise en charge des troubles du sommeil. Basé sur un groupe de travail pluridisciplinaire (néphrologues, somnologue, Infirmière de pratique avancée) un chemin clinique permet de « décrire les éléments du processus de prise en charge du patient, pour une pathologie donnée (ici les TDS), en rationalisant et standardisant de façon pluriprofessionnelle le parcours du patient ».</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Selon la littérature, 20 à 50 % de ces patients présentent des TDS. Il est actuellement recommandé d’envisager l’évaluation systématique de la qualité de vie des patients MRC selon l’HAS. Il n’existe pas de stratégie organisée ou standardisée de détection des TDS pour cette population. Quatre étiologies, principales et très prévalence en MRC-dialyse, des TDS sont retrouvées : le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (mais paucisymptomatique dans cette population), le syndrome des jambes sans repos (très souvent confondues avec des crampes), le prurit, et la dépression. Parmi les questionnaires d’évaluation de la qualité de vie, recommandés par l’HAS, seul le PROMIS-29 évalue en profondeur le sommeil. Nous proposons un algorithme de détection des troubles du sommeil en MRC-dialyse, avec une orientation étiologique basée sur le Promis-29. Nous proposons reprenons également les spécificités de prise en charge thérapeutiques de ces patients.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Il est important que les somnologues et les néphrologues connaissent les spécificités épidémiologiques et thérapeutiques des troubles du sommeil en MRC-dialyse. Le chemin clinique proposé permet d’envisager une stratégie de détection organisée.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 51"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508022","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pierre Faure-Giovagnoli , Vincent Barellon , Benjamin Bertin , Corinne Depagne , Geoffroy De La Gastine , André Stagnara
{"title":"Détection automatique des phases d’éveil/sommeil en pédiatrie à partir d’enregistrements audio","authors":"Pierre Faure-Giovagnoli , Vincent Barellon , Benjamin Bertin , Corinne Depagne , Geoffroy De La Gastine , André Stagnara","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.052","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.052","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>En France, les structures pédiatriques réalisant une polygraphe (PG) respiratoire du sommeil sont rares, impliquant un délai d’examen souvent déraisonnable avec une perte de chance pour l’enfant atteint de SAS. La présente étude ouvre la voie à une assistance à la lecture des enregistrements PG, dans l’objectif de réduire ces délais. Nous nous intéressons à la détection automatique des phases d’éveil/sommeil. Pour ce faire, nous choisissons d’exploiter le son (NOX®), qui est le signal le plus fiable chez l’enfant. La détection des phases d’éveil à partir d’enregistrements audio reste un défi technologique et a été très peu étudiée sur des cohortes pédiatriques.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>La cohorte étudiée est constituée de 1388 enfants âgés de 1 an et demi à 17 ans, dont 62 % de garçons, avec un IMC moyen de 19,82. Les antécédents médicaux des participants sont variés. Les annotations éveil/sommeil proviennent d’une double lecture par des praticiens certifiés du sommeil. Après expérimentation, le modèle de <em>machine learning</em> retenu est XGBoost, reconnu pour sa robustesse et l’explicabilité de ses résultats. Pour l’entraînement, un échantillon aléatoire de 500 individus, représentant 8150<!--> <!-->heures d’audio, a été utilisé. Le son a été découpé en époques standards et un ensemble d’attributs temporels et fréquentiels a été extrait.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Une fois le modèle entraîné dans les conditions décrites, il a été testé sur un autre échantillon aléatoire de 500 individus, atteignant une <em>accuracy</em> de 92,1 %. Cette performance est au moins équivalente à celle rapportée dans la littérature sur les cohortes adultes plus petites et moins variées.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La détection automatique des phases d’éveil et de sommeil à partir d’enregistrements audio chez les enfants semble prometteuse. Nos résultats ouvrent la voie à une réduction significative des délais d’examen, facilitant la prise en charge des enfants atteints de SAS.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 47"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508107","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Marion Remadi , Lucas Bouys , Damien Leger , Alexandre Rouen
{"title":"Cas clinique : hypersomnie idiopathique associée à une insuffisance corticotrope et gastroparésie idiopathiques chez une patiente de 23 ans","authors":"Marion Remadi , Lucas Bouys , Damien Leger , Alexandre Rouen","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.071","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.071","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Présentation d’un cas clinique d’hypersomnie idiopathique contemporaine d’une insuffisance corticotrope idiopathique, puis secondairement d’une gastroparésie idiopathique, afin de sensibiliser les médecins du sommeil, endocrinologues, et gastro-entérologues à cette association.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Description d’un cas clinique avec données cliniques et paracliniques, sur une durée d’environ deux ans.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Une patiente de 23 ans, sans antécédent médical notable, a présenté en octobre 2022 une somnolence diurne avec hypersomnie (score d’Epworth 24/24, temps total de sommeil de 20<!--> <!-->h/24<!--> <!-->h), accompagnées d’une hypotension et de vomissements. Est posé un diagnostic d’insuffisance corticotrope isolée idiopathique. Malgré un traitement par hormonothérapie substitutive, la somnolence persiste, motivant une prise en charge dans notre centre. Le bilan réalisé est compatible avec un diagnostic d’hypersomnie idiopathique (latence au TILE : 6,96<!--> <!-->min, 1 SOREMP, TTS ad libitum : 815<!--> <!-->min). En raison d’une faible proportion de N3 (2,2 %), un traitement par oxybate de sodium (Xyrem) est initié après un échec du modafinil (Modiodal), avec amélioration notable de la symptomatologie (score d’Epworth : 9/24) et une augmentation de la proportion de N3 (35 %). Cependant, après des mois de stabilité la somnolence réapparaît, avec des signes digestifs associés (vomissements et amaigrissement de 10<!--> <!-->kg). Un diagnostic de gastroparésie idiopathique est posé, avec probable retard à l’absorption du Xyrem. Un traitement par prokinétique (erythromycine) est débuté, permettant une amélioration clinique et une augmentation du N3 (enregistrement dispositif SomnoArt). Enfin, la patiente vient de bénéficier d’une myotomie per-orale endoscopique dans le cadre de sa gastroparésie, avec arrêt des prokinétiques et prise de poids (5<!--> <!-->kg).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le cas de cette patiente suggère une possible association entre insuffisance corticotrope, gastroparésie, et hypersomnie idiopathiques. Cette association a dû être prise en compte dans le traitement médicamenteux de cette hypersomnie.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 56-57"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508169","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Détection automatique des évènements respiratoires à partir du flux nasal et des sangles thoraciques et abdominales","authors":"Christelle Makdessy , Jade Vanbuis , Margaux Blanchard , Nicole Meslier , Frédéric Gagnadoux","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.041","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.041","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>L’estimation de l’indice d’apnées-hypopnées (IAH) et l’évaluation de la sévérité du SAOS nécessitent une annotation précise des apnées et des hypopnées. Cette étude présente une méthode automatisée utilisant conjointement le flux nasal et les sangles thoraciques et abdominales pour la détection des évènements respiratoires. En s’ajustant dynamiquement à la qualité des signaux, l’algorithme s’adapte aux limitations potentielles de ces trois capteurs.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Un total de 1693 enregistrements polysomnographiques (IAH moyen de 21/h<!--> <!-->±<!--> <!-->20/h) ont été utilisés pour cette étude. Ces enregistrements, codés manuellement selon les critères de l’AASM, ont servi de référence pour valider l’approche automatisée. Les événements respiratoires ont été détectés automatiquement à partir des signaux du flux nasal et du débit estimé depuis les sangles thoraciques et abdominales. La méthode proposée repose sur une approche hybride couplant un modèle d’intelligence artificielle, le <em>Support Vector Machine</em> et des techniques de traitement du signal permettant non seulement de détecter des diminutions mais aussi d’en estimer la profondeur. Les hypopnées sont validées par la présence de désaturations ou de micro-éveils codés manuellement. Afin de maximiser la précision, l’algorithme détecte automatiquement les instants pendant lesquels les signaux sont inexploitables (artéfacts, perte de capteurs, expiration buccale) et s’adapte en conséquence. Enfin, l’IAH estimé depuis cette approche automatisée (IAH_auto) a été comparé à celui obtenu depuis la lecture manuelle (IAH_auto).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La détection automatique des événements respiratoires a atteint une sensibilité de 80 % et une valeur prédictive positive de 70 % (<span><span>Fig. 1</span></span>). L’analyse de Bland et Altman révèle un biais moyen entre l’IAH_auto et l’IAH_man de –6,44/h, avec une corrélation confirmée par l’analyse de corrélation (r<!--> <!-->=<!--> <!-->0,96).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette approche de détection automatisée des événements respiratoires pourrait, en n’utilisant que le flux nasal et les sangles, servir d’aide à la lecture pour le clinicien. Cela permettrait de réduire son temps d’interprétation tout en maintenant une qualité d’aide au diagnostic élevée.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 42-43"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508194","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Maria Livia Fantini , Ronald B. Postuma , Monica Puligheddu , Enguerrand Venel , Michela Figorilli , Cochen-De Cock Valérie , Laurène Leclair-Visonneau , Dario Arnaldi , Pietro Mattioli , Laure Peter Derex , François Ricordeau , Michele Terzaghi , Isabelle Arnulf , Coline Chirol , Bruno Pereira
{"title":"Validation internationale de la « Rem Sleep Behavior Disorder (RBD) Study Group – symptoms severity scale » (IRBD-SSS) : un nouvel instrument pour évalue","authors":"Maria Livia Fantini , Ronald B. Postuma , Monica Puligheddu , Enguerrand Venel , Michela Figorilli , Cochen-De Cock Valérie , Laurène Leclair-Visonneau , Dario Arnaldi , Pietro Mattioli , Laure Peter Derex , François Ricordeau , Michele Terzaghi , Isabelle Arnulf , Coline Chirol , Bruno Pereira","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.043","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.043","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Actuellement, aucune échelle standard n’a été validée pour évaluer la sévérité globale des symptômes du RBD à la maison. L’objectif de l’étude était d’évaluer les propriétés psychométriques de l’<em>International RBD Severity Scale</em> (IRBD-SSS), un nouvel outil conçu par l’<em>International RBD Study Group</em>.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Deux versions de l’IRBD-SSS ont été créées, une pour le patient (IRBD-SSS-PT) et une autre pour le partenaire de lit (IRBD-SSS-BP), toutes les deux structurées avec 3 composantes, à savoir les vocalisations, les mouvements corporels et les blessures, avec un quatrième composant (uniquement dans la version patient) évaluant le contenu du rêve. L’IRBD-SSS dans les deux versions a été initialement développé en anglais et ensuite traduite en français et italien selon une méthode standard. Pour coter chaque dimension, on multiplie les scores de la fréquence et la sévérité/impact des comportements au cours du mois précédent. Les propriétés psychométriques de l’IRBD-SSS ont été évaluées, y compris la reproductibilité.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Un total de 188 sujets, dont <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->132 patients RBD (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->94 RBD isolés et <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->38 RBD symptomatiques) et <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->52 partenaires de lit, ont été recrutés dans huit centres du sommeil en France et en Italie. Les participants ont complété l’échelle au départ et après une semaine. L’acceptabilité de l’échelle était excellente chez les patients (97 %) et les partenaires de lit (98 %). La cohérence interne était acceptable pour l’IRBD-SSS-PT (Cronbach alpha<!--> <!-->=<!--> <!-->0,75) tandis qu’elle était légèrement faible pour IRBD-SSS-BP (Cronbach alpha<!--> <!-->=<!--> <!-->0,49). La validité était bonne pour les versions patient (r<!--> <!-->=<!--> <!-->0,70 ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) et partenaire de lit (r<!--> <!-->=<!--> <!-->0,69 ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) de l’IRBD-SSS. La reproductibilité était élevée pour l’IRBD-SSS-PT (coefficient de Lin<!--> <!-->=<!--> <!-->0,85 [0,81 ; 0,90]) et bonne pour l’IRBD-SSS-BP (0,79 [0,68 ; 0,90] [<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001]).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les versions patient et partenaire de lit de l’IRBD-SSS ont montré une excellente acceptabilité, une cohérence interne acceptable, une bonne validité externe et une reproductibilité élevée. L’IRBD-SSS est un instrument utile pour tester la sévérité des symptômes du RBD à la fois dans des contextes cliniques que dans les essais cliniques.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 43-44"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508196","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Jérémy Proust, Lina Jeantin, Pauline Dodet, Maxime Patout, Cécile Londner, Mahaut Chauvin, Isabelle Arnulf, Ana Gales
{"title":"Hypersomnie centrale et parasomnies rares chez 35 patients atteints d’encéphalite auto-immune à anticorps-positif","authors":"Jérémy Proust, Lina Jeantin, Pauline Dodet, Maxime Patout, Cécile Londner, Mahaut Chauvin, Isabelle Arnulf, Ana Gales","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.031","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.031","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Le diagnostic et le traitement de l’encéphalite auto-immune est une course contre la montre. Certaines parasomnies et hypersomnies sont des marqueurs typiques qui peuvent orienter le diagnostic. Cependant, les informations sur le sommeil sont limitées, en raison de la rareté des encéphalites auto-immunes et de l’absence fréquente d’investigations approfondies sur le sommeil. Nous avons recherché systématiquement des parasomnies et des hypersomnies chez des patients atteints de diverses encéphalites auto-immunes à anticorps-positifs.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Les sujets inclus sont des adultes atteints d’encéphalite auto-immune à anticorps-positifs, adressés entre 2014 et 2024, après un entretien semi-systématisé sur le sommeil et une vidéo-polysomnographie de 48<!--> <!-->heures (nuit d’habituation, TILE et de 18<!--> <!-->heures ad libitum). Des marqueurs cliniques et polysomnographiques de parasomnie et d’hypersomnie centrale ont été recherchés.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi les 35 patients inclus, le score de somnolence d’Epworth était<!--> <!-->><!--> <!-->10 chez 8 patients, 17 % avaient un besoin irrépressible de sommeil et 21 % dormaient régulièrement plus de 10<!--> <!-->heures par jour. Une latence anormale (< 8<!--> <!-->min) du TILE a été constatée chez 39 % des patients, dont 7/10 des anti-GAD, 2/3 des anti-Ma2 (ayant un début de sommeil concomitant dans les périodes REM), 1/2 des anti-NMDAR, 1/6 des anti-CASPR2, 1/5 des anti-LGI1 et 0/4 des anti-IgLON-5. Un besoin excessif de sommeil (> 11<!--> <!-->h) a été constaté chez 6 % des participants, dont 1/10 d’anti-GAD et 1/3 d’anti-Ma2. Un tiers des patients avaient un index d’apnée-hypopnée<!--> <!-->><!--> <!-->15/h, 17 % avaient une hypoventilation nocturne (1/10 anti-GAD, 1/7 anti-CASPR2, 4/5 anti-IgLON5) et 2 patients avaient un stridor (tous avec IgLON5). Des parasomnies non violentes ont été observées chez 12/34 patients, en sommeil N2 peu différencié (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3, 1 anti-NMDAR et 2 anti-IgLON5), en sommeil paradoxal (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3, 2 anti-NMDAR et 1 anti-Ma2), en sommeil dissocié (status <em>dissociatus</em>, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->6, incluant le syndrome de Morvan chez 4 anti-CASPR-2 et 1 anti-LGI1) mais jamais en sommeil N3.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’hypersomnie centrale et/ou certaines parasomnies rares affectent 49 % des patients atteints de diverses encéphalites auto-immunes. Ces informations pourraient faciliter le diagnostic et la décision d’initier un traitement étiologique lorsque les critères habituels de diagnostic ne sont pas entièrement remplis.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 37-38"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508230","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Fragmentation du sommeil à ondes lentes dans l’hypersomnie idiopathique","authors":"Ramona Cordani , Régis Lopez , Alexandre Derre , Sofiene Chenini , Lino Nobili , Isabelle Jaussent , Lucie Barateau , Yves Dauvilliers","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.036","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.036","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>L’objectif de l’étude est d’analyser la microstructure du sommeil dans l’hypersomnie idiopathique (HI) en évaluant la microstructure du sommeil à ondes lentes (SOL) chez des patients HI par rapport à des témoins sains (TS).</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cent quatre-vingt patients avec un diagnostic d’HI selon l’ICSD-3-TR, non traités (77,8 % femmes ; âge moyen 28,9<!--> <!-->±<!--> <!-->10,1) ont réalisé une polysomnographie et ont été comparés à 46 TS sans traitement médicamenteux et sans troubles du sommeil (45,7 % femmes ; âge moyen 24,6<!--> <!-->±<!--> <!-->5,7). La polysomnographie, scorée et analysée manuellement, a fourni des données sur la macrostructure du sommeil avec la quantification des interruptions du SOL en trois types : éveils rapides, mixtes, et lents, comme précédemment rapporté chez les patients avec parasomnies du sommeil lent (NREM). Des indices de fragmentation du SOL ont été calculés, incluant les sommes des interruptions par type par heure du SOL et les ratios de chaque type d’éveil par rapport au total des interruptions. L’indice d’éveils lents/mixtes combinait les indices mixtes et lents.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les sujets HI présentaient un pourcentage de SOL significativement plus faible, un pourcentage de sommeil paradoxal plus élevé, une fragmentation du SOL, des indices d’éveils lents et d’éveils lents/mixtes plus élevés que les TS (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01 pour toutes les comparaisons ajustées en fonction du sexe et de l’âge). Un ratio d’éveils lents plus élevé a été observé chez les patients HI (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,005). En comparant les patients HI avec (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->23, 13,9 %) et sans (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->143, 86,1 %) parasomnies NREM aux TS, un ratio d’éveil lent plus élevé a été observé chez les sujets HI, avec ou sans parasomnies, par rapport aux TS (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,006). De plus, le premier groupe présentait un indice d’éveils lents plus élevé que les TS, avec un indice plus élevé chez les patients sans parasomnies que chez les TS, mais inférieur à ceux avec parasomnies (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette recherche met en évidence une fragmentation accrue du SOL chez les patients HI, apportant de nouvelles perspectives sur la microstructure du sommeil dans cette pathologie rare et contribuant potentiellement à une meilleure compréhension des mécanismes sous-jacents.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 40"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508235","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Adèle Bernard , Laura Defaut , Damien Leger , Alexandre Rouen
{"title":"Analyse rétrospective de TILE et TME, avec recherche de sommeil hors-test et évaluation de l’impact clinique","authors":"Adèle Bernard , Laura Defaut , Damien Leger , Alexandre Rouen","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.070","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.070","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Les tests itératifs de latence d’endormissement (TILE) et tests de maintien d’éveil (TME) sont réalisés en routine dans les centres de médecine du sommeil, les premiers dans le cadre de l’évaluation objective de la somnolence (hypersomnies ou somnolence résiduelle sous PPC par exemple), et les seconds dans le cadre de l’évaluation du risque accidentel chez un patient somnolent. Pour garantir la fiabilité du résultat rendu, ils nécessitent d’avoir la certitude que le patient ne s’est pas endormi entre les tests.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Au total, 100 TILE et 50 TME ont été ré-analysés de façon rétrospective par deux lecteurs. L’enregistrement étant réalisé de façon continue, des périodes de sommeil hors-test ont été recherchées, quantifiées, et caractérisées. Puis une étude d’impact a été réalisée pour chaque examen afin d’évaluer les conséquences diagnostiques potentielles.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sur l’ensemble des TILE ré-analysés, on retrouve du sommeil hors-test sur 19 % des examens. Parmi les examens concernés, le sommeil hors-test avait une durée moyenne de 39<!--> <!-->minutes (minimum : 2, maximum : 138). De plus, 3 comprenaient du sommeil paradoxal hors-test. Si l’on prend, on compte les critères diagnostiques de narcolepsie (latence<!--> <!--><<!--> <!-->8<!--> <!-->minutes) ainsi que les paramètres récents suggestifs narcolepsie de type 1 décrits par Lopez et al. (2023) (durée de REM<!--> <!-->≥<!--> <!-->4,1<!--> <!-->min, et transition veille REM<!--> <!-->≥<!--> <!-->1), la proportion d’examens avec changement potentiel de diagnostic est de 68 % des examens avec sommeil hors test. Sur l’ensemble des TME ré-analysés, on retrouve du sommeil hors-test sur 15 % des examens. Parmi les examens concernés, le sommeil hors-test avait une durée moyenne de 26,7<!--> <!-->minutes (minimum : 16, maximum : 62). Si l’on prend en compte la stratification du risque accidentel (risque élevé pour une latence<!--> <!--><<!--> <!-->19<!--> <!-->min, risque intermédiaire si 19 à 33, et pas de risque si<!--> <!-->><!--> <!-->33), parmi les patients avec sommeil hors test, il existe un changement potentiel du niveau de risque pour 33,3 %.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’interprétation des TILE et des TME impose la certitude qu’il ne soit pas survenu d’endormissement hors des périodes de test. L’impact clinique sur le résultat de tel endormissement est potentiellement significatif.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 56"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508469","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}