{"title":"Utilisation de la mélatonine exogène par la population sétifiènne","authors":"Djamila Adjiri","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.056","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.056","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>La mélatonine est une hormone naturelle produite la nuit par la glande pinéale. Elle possède plusieurs fonctions physiologiques dont la principale est celle de synchroniser les rythmes biologiques d’un individu en réponse aux photopériodes. La mélatonine exogène exerce cette même action, que l’on peut nommer action « chronobiotique ». Elle exerce également une action soporifique qui augmente avec la dose et influence le fonctionnement de l’horloge biologique. Objectif : avoir un état des lieux des connaissances sur la mélatonine exogène et son l’utilisation par la population sétifiènne.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Enquête transversale menée sur une période d’un mois durant l’année 2024 et réalisée par un auto-questionnaire distribué à 587 sujets.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 587 questionnaires ont été remplis. Prédominance féminine (71 %) avec un âge moyen de 69 ans. Parmi, 44,8 % de la population d’étude ne connaissent pas la nature de la mélatonine, contre 23,1 % qui pensent que c’est un somnifère et 4,5 % pensent que c’est un complément alimentaire. La mélatonine exogène a été consommée par 19,4 % de la population pour insomnie. La consommation a été sous forme de complément alimentaire dans 10,1 % des cas et par automédication pour toute la population s’étude. Parmi, 91,1 % des sujets ayant déjà utilisé la mélatonine exogène ont été conseillés par un pharmacien. Au total, 80 % des sujets ayant utilisé la mélatonine exogène ne connaissent pas ses contre-indications ni ses effets secondaires. La mélatonine à été prise une heure avant le coucher dans 2,3 % des cas et de façon continue dans 15,6 % des cas.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Depuis quelques années, la mélatonine exogène connaît un certain succès populaire pour soulager les troubles du sommeil et prévenir les effets du décalage horaire. Elle provient des animaux, mais la majeure partie est synthétique. L’ANSES alerte sur l’existence de populations et de situations à risque pour lesquelles la consommation de mélatonine sous forme de complément alimentaire doit être évitée ou soumise à l’avis d’un médecin. Les résultats de cette enquête nous poussent à entretenir des actions de sensibilisation de la population sur deux volets : en particulier sur l’utilisation de la mélatonine exogène, ses contre-indications ainsi que ses effets secondaires et sur l’automédication en cas de troubles du sommeil en général.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 49-50"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508006","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Stéphane Noël , Rani Cavoy , Dominique Roland , Nathalie Jacques , Paul Delrée , Mario Manto
{"title":"Déficit d’activité de la carnitine palmitoyltransferase de type 2 (CPT2) chez une patiente souffrant d’une narcolepsie de type 1 (NT1)","authors":"Stéphane Noël , Rani Cavoy , Dominique Roland , Nathalie Jacques , Paul Delrée , Mario Manto","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.073","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.073","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Présentation de la clinique et objectivation d’un trouble de la béta-oxydation des acides gras chez une patiente narcoleptique de type 1 revue de la littérature du déficit en acylcarnitine à partir du premier cas décrit de mutation pathogène du gène de la CPT2 associée à une NT1 Évaluation de l’effet de la L-Carnitine sur les symptômes narcoleptiques de notre patiente.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Réalisation de PSG, MSLT avant et après administration de L-Carnitine, dosage de l’hypocrétine, étude HLA, dosage des acylcarnitines plasmatiques, étude in vitro sur sang total de la bêta-oxydation mitochondriale des acides gras, étude génétique, biopsie musculaire.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Myalgies après un effort et à jeun avec élévation de CPK, correspondant à un déficit d’activité de la CPT2, améliorées par la prise de L-Carnitine (3<!--> <!-->×<!--> <!-->180<!--> <!-->mg) Absence d’effet positif après 6 mois de traitement sur les symptômes de la narcolepsie, confirmée par des tests MSLTs réalisés avant et après administration de l’acide aminé.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La disponibilité de l’acylcarnitine est essentielle à la régulation du sommeil et au fonctionnement des neurones à hypocrétine. Un déficit d’activité de la carnitine palmitoyltransferase 1B (CPT1B) et un taux sérique anormalement faible d’acylcarnitine sont décrits dans la NT1. Nous présentons le premier cas de mutation pathogène du gène <em>CPT2</em> à l’état homozygote associée à une NT1, une revue de littérature d’un troube de la béta-oxydation des acides gras dans les hypersomnolences et l’échec du traitement par l-Carnitine sur les symptômes narcoleptiques de notre patiente.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 57"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508030","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Reproductibilité de l’endormissement en sommeil paradoxal à la polysomnographie dans la narcolepsie de type 1","authors":"Alexandre Derre , Claire Denis , Séverine Beziat , Sofiene Chenini , Isabelle Jaussent , Lucie Barateau , Yves Dauvilliers","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.075","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.075","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Évaluer la persistance de l’endormissement nocturne en sommeil paradoxal (SP) (nSOREMP) et du passage direct en SP (nDREM) dans la narcolepsie de type 1 (NT1), examiner leurs déterminants et leur distribution.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Deux polysomnographies (PSG) suivies de tests itératifs de latence d’endormissement (TILE) ont été réalisés chez 122 patients NT1 (47,5 % hommes, 98 orexine-déficients) non traités aux deux visites. Un nSOREMP est défini par une latence du SP inférieure à 15<!--> <!-->minutes après l’endormissement, un nDREM par une transition directe en SP, de l’éveil ou du N1.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 54 patients ont eu deux PSG deux nuits consécutives ; pour les autres, l’intervalle médian entre les PSG était de 214 semaines (4 ; 901). L’âge moyen lors de la première visite (V1) était de 32,8<!--> <!-->±<!--> <!-->15,2 ans, et de 35,0<!--> <!-->±<!--> <!-->15,9 ans lors de la deuxième (V2). Trente-deux (26,2 %) patients n’ont présenté aucun nSOREMP, 45 (36,9 %) à une seule PSG, et 45 (36,9 %) lors des deux PSG. Un nDREM a été observé une fois chez 42 (34,4 %) patients, aux deux visites chez 21 (17,2 %) et à aucune chez 59 (48,4 %) patients. Ces deux paramètres étaient peu reproductibles (kappa 0,25 et 0,23 respectivement). La présence de nSOREMP diminuait avec l’âge (28,2<!--> <!-->±<!--> <!-->13,7 ans, 32,3<!--> <!-->±<!--> <!-->13,6 ans et 40,0<!--> <!-->±<!--> <!-->17,0 ans pour deux, un et aucun nSOREMP respectivement, lors de la V1). Un âge jeune était également associé à plus de nDREM et à leur persistance. L’intervalle entre les PSG n’était ni associé à la persistance des nSOREMP, ni à celle des nDREM. La distribution des latences du SP lors des PSG était bimodale, avec un premier pic entre 0 et 15<!--> <!-->minutes (54,1 % des patients en moyenne), et un second entre 30 et 115<!--> <!-->minutes (45,9 %), indépendamment de l’intervalle entre les PSG.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les nSOREMP et nDREM étaient retrouvés au moins une fois chez 72,9 % et 49,2 % des patients lorsque deux PSG étaient réalisées. Parmi ces patients, on retrouvait à nouveau un nSOREMP ou nDREM à la deuxième nuit chez 50,6 % et 33,3 % respectivement. Ceux-ci étaient associés à un âge plus jeune, à un plus grand nombre de SOREMP et à une latence plus faible au TILE.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 58"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508032","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Claire Giot , Audrey Stephan , Morgane Meyer , Laure Lejeune , Bessot Nicolas
{"title":"Sensibilité de la fréquence cardiaque et de la variabilité cardiaque aux variations de la vigilance en conduite simulée","authors":"Claire Giot , Audrey Stephan , Morgane Meyer , Laure Lejeune , Bessot Nicolas","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.048","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.048","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Notre objectif est d’évaluer le lien entre la vigilance et la fréquence cardiaque durant une tâche de simulation de conduite.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Trente participants (12 femmes et 18 hommes, âgés de 20 à 43 ans) ont réalisé 2<!--> <!-->heures de conduite sur simulateur après une nuit de privation totale de sommeil. La performance de conduite était évaluée via la SDLP (écart-type de la position latérale du véhicule), variable particulièrement sensible à l’hypovigilance. La fréquence cardiaque (FC) et les variables liées à la variabilité cardiaque (SDNN, RMSSD, pNN50, LFnorm, HFnorm, Ratio LF/HF) ont été calculées par périodes de 60<!--> <!-->secondes. Des modèles linéaires mixtes (<em>Linear Mixed Effects</em> [LME]) ont été utilisés pour examiner les effets de la FC et des variables liées à la variabilité cardiaque sur la performance de conduite.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Trois facteurs ont un effet sur la performance de conduite (SDLP) : la FC (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001), la SDNN (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001) et la durée de la tâche (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001). Il existe une corrélation négative moyenne entre la FC et la SDLP (r<!--> <!-->=<!--> <!-->–0,4277, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001) et une corrélation faible avec la SDNN (r<!--> <!-->=<!--> <!-->0,2781, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001). On retrouve une corrélation moyenne entre la SDLP et le temps passé sur la tâche (r<!--> <!-->=<!--> <!-->0,4039, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La fréquence cardiaque diminue lors de périodes d’hypovigilance associées à une augmentation des oscillations sur la route. Une augmentation de la variabilité cardiaque est légèrement corrélée avec des épisodes d’hypovigilance pendant la conduite. Il existe un effet du temps passé sur la tâche sur la performance de conduite avec une augmentation du SDLP au fil du temps.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 45-46"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508103","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Protocole anesthésique pour l’endoscopie sous sommeil induit (ESSI) chez l’enfant : propofol ou dexmédétomidine ?","authors":"Mohamed Akkari , Willy Farcy , Lionel Moulis , Catherine Blanchet , Lylou Casteil , Fanny Merklen , Fabian Blanc , Michel Mondain","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.051","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.051","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>L’endoscopie sous sommeil induit (ESSI) est une procédure réalisée au bloc opératoire chez des patients présentant un syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) avec suspicion de sites obstructifs non identifiés à l’examen vigile. Sur le plan anesthésique, l’objectif est d’obtenir des conditions les plus proches possibles du sommeil physiologique. Deux principales molécules sont utilisées : le propofol et la dexmédétomidine. Leur comparaison chez l’adulte a montré un plus grand degré d’obstruction basi-linguale avec le propofol, possiblement en rapport avec son effet dépresseur respiratoire. L’objectif principal de cette étude était de comparer le nombre moyen de sites obstructifs retrouvés entre les groupes propofol et dexmédétomidine dans une population pédiatrique. Les objectifs secondaires étaient de comparer d’une part le taux d’échec, d’autre part la durée de procédure avec chacune des molécules.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cette étude rétrospective monocentrique portait sur 87 patients âgés de 7,2<!--> <!-->±<!--> <!-->3,4 ans (27 filles, 60 garçons), ayant bénéficié d’une ESSI entre octobre 2015 et décembre 2023. Tous présentaient un SAHOS clinique confirmé par enregistrement du sommeil. L’indication d’ESSI était une absence de site obstructif vigile dans 45 cas (51,7 %), un SAHOS résiduel après adenoido-amygdalectomie dans 23 cas (26,44 %), un risque d’obstacle multisite dans 19 cas (surpoids, malformation crânio-faciale) (21,84 %). La molécule principale utilisée pour l’ESSI était le propofol dans 39 cas (44,8 %) et la dexmédétomidine dans 48 cas (55,2 %). Le nombre moyen de sites obstructifs, le taux d’échec (défini par l’incapacité à mener à terme l’ESSI) et la durée de procédure (excluant un éventuel geste associé) ont été comparés entre les 2 groupes.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>On retrouvait 1,77<!--> <!-->±<!--> <!-->0,94 sites obstructifs dans le groupe propofol versus 1,80<!--> <!-->±<!--> <!-->0,88 dans le groupe dexmédétomidine (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,81). Trois échecs de procédure sont survenus dans le groupe propofol versus 2 dans le groupe dexmédétomidine (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,65). La durée de l’ESSI était de 12,42<!--> <!-->±<!--> <!-->4,60 dans le groupe propofol versus 24,3<!--> <!-->±<!--> <!-->8,65<!--> <!-->minutes dans le groupe dexmédétomidine (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Nous ne retrouvons aucune différence en termes de nombre de sites obstructifs retrouvés durant l’ESSI ou de taux d’échec entre les 2 molécules. La procédure d’ESSI réalisée avec dexmédétomidine est significativement plus longue que celle réalisée avec propofol.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 47"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508106","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Caractéristiques cliniques et polysomnographiques des patients diagnostiqués avec une narcolepsie au centre de médecine et de recherche sur le sommeil","authors":"Mihaela Frumusachi, Nicolas Carpentier","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.072","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.072","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Cette étude est la première analyse de cohorte sur la narcolepsie dans la région Lorraine. Les objectifs principaux étaient de collecter les caractéristiques cliniques et polysomnographiques des patients NT1 et NT2, en se concentrant sur les symptômes syndromiques, la somnolence (évaluée par l’ESS) et les marqueurs diagnostiques (HLA et MSLT). Les objectifs secondaires incluaient l’analyse des délais de diagnostic, des comorbidités, des résultats thérapeutiques et de l’impact socioprofessionnel de la narcolepsie.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude rétrospective monocentrique incluant 92 patients diagnostiqués entre janvier 2014 et avril 2024 au CHRU de Nancy. Les données, issues des dossiers médicaux électroniques, portaient sur les informations démographiques, cliniques, polysomnographiques et les traitements suivis.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi les 92 patients, 74 (80,4 %) étaient NT1 et 18 (19,6 %) NT2. La SDE était le symptôme le plus fréquent, touchant 93 % des NT1 et 86 % des NT2. La cataplexie était présente chez tous les NT1. Les symptômes comme le SNP, les hallucinations et la paralysie du sommeil étaient courants dans les deux groupes sans différence significative. Le HLA-DQB1*0602 était positif chez 87 % des NT1 et 50 % des NT2. La latence moyenne au MSLT était de 5,5<!--> <!-->minutes pour NT1 et de 6<!--> <!-->minutes pour NT2, sans différence notable. Le délai moyen de diagnostic était de 7,4 ans, sans variation selon l’âge d’apparition, bien que les NT1 aient manifesté des symptômes plus jeunes (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05). L’IAH était plus élevé chez NT1 (10,5/h contre 5,0/h, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>En tant que première analyse de cohorte dans la région Lorraine, cette étude révèle des différences cliniques et polysomnographiques entre les NT1 et les NT2 suivis au CMRS. Chez les patients NT1, les associations avec la SDE, les symptômes auxiliaires, des latences plus courtes au TILE et un plus grand nombre de SOREMP sont plus marquées, suggérant un phénotype mieux défini. À l’inverse, ces associations sont plus faibles chez les NT2, bien qu’aucune différence statistiquement significative n’ait été mise en lumière. La NT1 semble ainsi mieux caractérisé, tandis que la NT2 reste mal comprise, ce qui pourrait justifier des révisions dans les classifications futures.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 57"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508170","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Un besoin de sommeil insatiable dans l’hypersomnie idiopathique : mythe ou réalité ?","authors":"Mathieu Warde, Alexandre Derre, Sofiene Chenini, Yves Dauvilliers, Lucie Barateau","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.032","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.032","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>L’hypersomnie idiopathique (HI) est caractérisée par une somnolence diurne excessive (SDE) et/ou une inertie au réveil et/ou un allongement du temps de sommeil. De nombreux patients rapportent aussi un « besoin de sommeil insatiable », moins décrit dans la littérature, et, à notre connaissance, jamais exploré objectivement. Nos objectifs sont de : (1) décrire la SDE aux tests itératifs de latence d’endormissement (TILE) chez des patients HI, après une extension du temps de sommeil (protocole « Bedrest », sommeil ad-libitum en laboratoire) ; et (2) rechercher les déterminants de cette SDE objective.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Des patients HI consécutifs non traités ont bénéficié d’une évaluation standardisée avec une polysomnographie (PSG) suivie de TILE-modifiés (TILE-m) (stoppés à l’endormissement), puis d’un enregistrement continu de 32<!--> <!-->h (<em>Bedrest</em> : 23<!--> <!-->h<!--> <!-->00–7<!--> <!-->h<!--> <!-->00 [J+1]) sans synchronisateurs circadiens, puis de TILE-<em>post-Bedrest</em> (TILE-post) non modifiés. Les patients avec temps total de sommeil (TTS)<!--> <!-->≥<!--> <!-->19<!--> <!-->h/32 au <em>Bedrest</em> étaient catégorisés avec allongement (HI-LST), les autres sans allongement (HI-non-LST). Ils ont rempli l’échelle de sévérité de l’HI (IHSS). La majorité (93 %) avait eu une PSG suivie de TILE standard (TILE-S) lors d’une visite précédente.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi les 244 patients inclus (76 % femmes, 28,2<!--> <!-->±<!--> <!-->9,4 ans, IHSS : 32<!--> <!-->±<!--> <!-->8), 88 % étaient HI-LST, 80 (33 %) avaient une latence moyenne (LatMoy) au TILE-S<!--> <!-->≤<!--> <!-->8<!--> <!-->min, 131 (54 %) une LatMoy au TILE-m<!--> <!-->≤<!--> <!-->8<!--> <!-->min, et 5 (2 %) une LatMoy au TILE-<em>post-Bedrest</em> <!-->≤<!--> <!-->8<!--> <!-->min (54 [22 %] des patients n’ont pas dormi au TILE-<em>post-Bedrest</em>) (<span><span>Fig. 1</span></span>). La LatMoy au TILE-<em>post-Bedrest</em> était corrélée à la LatMoy au TILE-m (r<!--> <!-->=<!--> <!-->0,46, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001), au TILE-S (r<!--> <!-->=<!--> <!-->0,38, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001), et au TTS de la Nuit-2 du <em>Bedrest</em> (r<!--> <!-->=<!--> <!-->0,14, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,03), mais pas à l’âge, ni aux scores IHSS, ni au TTS au <em>Bedrest</em>. Les patients avec les LatMoy au TILE-<em>post-Bedrest</em> les plus courtes (1<sup>er</sup> quartile, < 15,6<!--> <!-->min) ont été comparés aux autres patients. Leurs LatMoy au TILE-m et au TILE-S étaient plus courtes (5,6<!--> <!-->±<!--> <!-->3 vs 9,4<!--> <!-->±<!--> <!-->4,2<!--> <!-->min, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001 et 7,5<!--> <!-->±<!--> <!-->3,5 vs 10,5<!--> <!-->±<!--> <!-->3,6<!--> <!-->min, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001), sans différence d’âge, de sexe, de TTS-Bedrest, de scores IHSS, ni de TTS de la Nuit-2 <em>Bedrest</em>. Il y avait plus d’HI-non-LST dans ce groupe (22 vs 9 %, <em>p</em> <","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 38"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508231","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Échec de support ventilatoire à domicile en pédiatrie : définition via la méthode DELPHI et test de la définition","authors":"Catherine Chen , Florent Baudin , Isabelle Pin , Guillaume Aubertin , Melisande Baravalle , Pierrick Cros , Benjamin Dudoignon , Brigitte Fauroux , François Galode , Johan Moreau , Robin Pouyau , Cyril Schweitzer , Guillaume Mortamet , Eglantine Hullo , Laurianne Coutier","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.024","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.024","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Il n’existe pas de définition consensuelle de l’échec de support ventilatoire (SV) à domicile ni chez l’adulte ni chez l’enfant. L’objectif de l’étude était de définir l’échec de SV via la méthode Delphi et de tester cette définition sur une cohorte d’enfants.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Trente et un experts ont participé à 6 tours DELPHI. Ils ont défini l’échec d’observance, l’échec clinique et l’échec paraclinique. Cette définition 1 a été testée rétrospectivement sur les enfants sous SV de Lyon et Grenoble entre novembre 2022 et décembre 2023.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Échec d’observance si<!--> <!--><<!--> <!-->4<!--> <!-->h/nuit et/ou < 3 nuits/semaine, échec clinique si symptômes de syndrome d’apnées obstructives (SAOS) non corrigés ou décompensations respiratoires hospitalisées en réanimation/soins continus, échec paraclinique si clusters de désaturation persistant et/ou ≥ 5 % du temps avec SpO<sub>2</sub> <!-->≤<!--> <!-->90 % ; TcPCO<sub>2</sub> moyenne<!--> <!-->≥<!--> <!-->50<!--> <!-->mmHg et/ou TcPCO<sub>2</sub> <!-->≥<!--> <!-->50<!--> <!-->mmHg pendant<!--> <!-->≥<!--> <!-->5 % du temps et/ou gaz du sang au réveil sous machine avec pCO<sub>2</sub> <!-->≥<!--> <!-->50<!--> <!-->mmHg ou bicarbonates<!--> <!-->≥<!--> <!-->30<!--> <!-->mmol/L ; poly(somnographie) retrouvant un index d’apnées-hypopnées obstructives restant<!--> <!-->≥<!--> <!-->10/h. Parmi les 209 patients inclus (âge médian [min–max] 11 ans [4–15], SAOS type 3 [93 %]), dont 167 encore sous SV, 65 (39 %) avaient eu un échec. Parmi eux, 38 (58 %) avaient eu un échec d’observance, 15 (23 %) un échec clinique, 26 (40 %) un échec paraclinique. Aucun facteur associé à l’échec n’était significativement identifié. Comparé à l’échec noté par le médecin référent du patient, la définition avait une valeur prédictive positive de 66 %. Après ce test en population, une définition 2 a été retenue avec assouplissement de la définition de l’échec paraclinique.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’échec de support ventilatoire peut se définir selon 3 versants (observance, clinique, paraclinique). Cette définition est à modérer en fonction de l’indication.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 34"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508366","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Ornela Adjahou , Geoffroy Pierre-Alexis , Pierre Philip , Christophe Tzourio , Melissa Macalli , Julien Coelho
{"title":"Sommeil et pensées suicidaires chez les étudiants","authors":"Ornela Adjahou , Geoffroy Pierre-Alexis , Pierre Philip , Christophe Tzourio , Melissa Macalli , Julien Coelho","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.016","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.016","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Estimer l’association entre le sommeil et les pensées suicidaires chez les étudiants en France entre 2013 et 2020.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude transversale basée sur les données d’inclusion de la cohorte i-Share, une cohorte prospective portant sur la santé des étudiants. Cette cohorte a inclus plus de 20 000 étudiants français entre 2013 et 2020. Les étudiants âgés de 18 à 30 ans ayant rempli le questionnaire spécifique explorant la santé mentale, notamment la dépression et l’anxiété, ont été inclus dans l’étude. Les pensées suicidaires ont été évaluées à l’aide d’une question portant sur leur survenue au cours des 12 derniers mois, avec trois modalités de réponse : non, occasionnelles et fréquentes. Les troubles du sommeil ont été mesurés via quatre variables : insomnie, somnolence, privation de sommeil et qualité du sommeil. Trois modèles de régression logistique multinomiale ont été utilisés pour chaque variable du sommeil : modèle 1 : variables sociodémographiques modèle 2 : modèle 1<!--> <!-->+<!--> <!-->variables de consommation<!--> <!-->+<!--> <!-->relation avec les parents modèle 3 : modèle 2<!--> <!-->+<!--> <!-->dépression et anxiété. Une analyse supplémentaire a été réalisée avec le modèle 2, stratifié selon le statut dépressif. La dépression et l’anxiété étaient mesurés avec les échelles « Patient Health Questionnaire-9 » (PHQ-9) et « State Trait Anxiety Inventory-forme Y » (STAI-Y)</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’échantillon comprenait 6411 participants. Environ un étudiant sur cinq a rapporté des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois (17,7 % occasionnellement et 4,6 % fréquemment). Un étudiant sur cinq souffrait d’insomnie fréquente (21,5 %) et 17,5 % déclaraient une somnolence fréquente (3 fois ou plus par semaine). Après ajustement sur les variables de santé mentale (anxiété et dépression), l’insomnie reste associée aux pensées suicidaires. Pour les pensées suicidaires fréquentes, les étudiants avec une insomnie moins fréquente avaient un RCa de 1,49 (IC<!--> <!-->=<!--> <!-->[1,02 ; 2,16]), et ceux avec une insomnie fréquente avaient un RCa de 2,09 (IC<!--> <!-->=<!--> <!-->[1,42 ; 3,08]). Des résultats similaires ont été observés pour la somnolence, la privation de sommeil et la qualité du sommeil.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le sommeil constitue un facteur modifiable, et cibler les problèmes de sommeil est une stratégie importante pour la prévention du suicide.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 30"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508406","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Marie Roux , Pierre Garnier , Mathilde Monier , Lytissia Mouhli-Gasmi , Vincent Pichot , Mathieu Berger , Jean-Philippe Camdessanche , Frédéric Roche
{"title":"Intérêt des paramètres hypoxémiques du Holter cardiorespiratoire dans le post-AVC ischémique pour le dépistage des pathologies respiratoires du sommeil","authors":"Marie Roux , Pierre Garnier , Mathilde Monier , Lytissia Mouhli-Gasmi , Vincent Pichot , Mathieu Berger , Jean-Philippe Camdessanche , Frédéric Roche","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.005","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.005","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>L’objectif est d’évaluer différents marqueurs d’hypoxémie enregistrés par Holter cardiorespiratoire dans une population de patients hospitalisés pour un AVC ischémique et leur risque de mortalité associé.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons conduit une étude observationnelle rétrospective et monocentrique à partir d’une population de patients adultes évalués par un Holter cardiorespiratoire dans les suites de leur AVC ischémique survenue entre 2010 et 2020. Les données d’hypoxémie (saturation nocturne moyenne, index de désaturation en oxygène, %temps passé à une SpO<sub>2</sub> <!--><<!--> <!-->90 %) ont été analysées en fonction de la mortalité toute cause. Nous avons réalisé des analyses de survie multivariée avec construction de courbes de Kaplan Meier.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Entre 2010 et 2020, 3595 patients ont été hospitalisés au CHU de Saint-Étienne pour un AVC (<span><span>Fig. 1</span></span>). Après exclusion des AVC non ischémiques et des données non exploitables, notre population contient 1113 patients. Á la date du 23/12/2023, nous avons recueilli 291 décès dans le registre national de l’INSEE. Pour la saturation moyenne nocturne avec un seuil de 90 %, l’analyse de survie montre une différence de mortalité avec un HR à 1,46 (IC 1,04–2,04), <em>p</em> à 0,028. Pour une diminution de la saturation moyenne nocturne de 1 %, l’augmentation du risque de mortalité est de 8,6 % (IC 4–13,1 %). Pour l’ODI avec un seuil à 15/heure, l’analyse de survie montre une différence de mortalité avec un HR à 1,58 (IC 1,24–2,00), <em>p</em> à 0,00016. Pour une augmentation de l’ODI de 10/heure, l’augmentation du risque de mortalité est de 18 % (IC 11,2–27 %). Pour le T90 avec un seuil de 10 %, l’analyse de survie montre une différence de mortalité avec un HR à 1,34 (IC 1,05–1,72), <em>p</em> à 0,02. Pour une augmentation du T90 de 10 %, l’augmentation du risque de mortalité est de 7,7 % (IC 1,9–13,8 %). L’analyse de survie de la durée de désaturation et de la durée de descente de la désaturation ne montre pas de lien significatif avec la mortalité toute cause.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Notre étude montre que la saturation nocturne moyenne inférieure à 90 %, l’ODI supérieur à 15/heure et le T90 supérieur à 10 % pourrait être des facteurs de risque de mortalité dans la phase tardive post AVC ischémique.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 25"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508614","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}