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Le sommeil des adolescents : l’effet de l’autonomie des heures de coucher 青少年睡眠:自主睡眠的影响
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.091
Sarah Hartley , Sylvie Royant-Parola , Sylvain Dagneaux , Marta Fernandes-Bolanos , Pierre-Alexis Geoffroy , Marie-Pia d’Ortho , Frederique Aussert , Catherine Tobie , Agnès Brion , Amandine Rey , Sandrine Launois , Stéphanie Mazza
{"title":"Le sommeil des adolescents : l’effet de l’autonomie des heures de coucher","authors":"Sarah Hartley ,&nbsp;Sylvie Royant-Parola ,&nbsp;Sylvain Dagneaux ,&nbsp;Marta Fernandes-Bolanos ,&nbsp;Pierre-Alexis Geoffroy ,&nbsp;Marie-Pia d’Ortho ,&nbsp;Frederique Aussert ,&nbsp;Catherine Tobie ,&nbsp;Agnès Brion ,&nbsp;Amandine Rey ,&nbsp;Sandrine Launois ,&nbsp;Stéphanie Mazza","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.091","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.091","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>L’impact du choix par eux-mêmes des heures de coucher (l’autonomie) sur le sommeil des ados est peu connu : notre objectif est d’explorer son effet sur le sommeil et l’impact diurne.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude observationnelle chez les adolescents répondant à une enquête en ligne. Les mesures étudiés ont été l’autonomie pour les horaires de coucher (la semaine et le week-end, réponse oui/non), les horaires du sommeil en semaine et le week-end, l’utilisation des écrans, la somnolence (échelle de somnolence FSS-8), et les symptômes d’anxiété et de dépression (HAS : Hospital Anxiety and Depression Scale). La privation de sommeil (&lt;<!--> <!-->7<!--> <!-->heures) et le décalage horaire social (variation du <em>midpoint</em> du sommeil<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->2<!--> <!-->heures) ont été calculés.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 2708 questionnaires ont été retournés dont 2255 complétés par des adolescents (70 % de femmes, âge moyen 14,46<!--> <!-->±<!--> <!-->2,08). Au total, 62 % des adolescents sont autonomes en semaine et 82 % le week-end. Trois niveaux d’autonomie ont été identifiés : non autonomes (NA), autonome le week-end (AW) et autonome en semaine et le week-end (ASW). L’analyse multivariée comparé au groupe NA a montré une association significative de l’autonomie avec le sexe féminin pour les AW (OR 1,71 CI : 1,24–2,35 <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01) et les ASW (OR 1,85 CI : 1,34–2,55 <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0002). L’âge est significativement associé pour les ASW (OR 1,75 CI : 1,57–1,87 <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,0001). L’ASW a été associée à une durée de sommeil réduite en semaine (ASM 7<!--> <!-->h<!--> <!-->45<!--> <!-->±<!--> <!-->96<!--> <!-->minutes vs NA 9<!--> <!-->h<!--> <!-->21<!--> <!-->±<!--> <!-->66<!--> <!-->minutes, OR 0,57 CI : 0,49–0,66 <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,0001) mais pas le week-end, et à l’utilisation des écrans au lit (OR 2,55 CI : 1,69–3,87 <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,0001). L’AW a été associée à une durée de sommeil réduite en semaine (OR 0,86 CI : 0,74–0,99 <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04) et le week-end (OR 0,90 CI : 0,81–0,99 <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04) et à un décalage horaire social (OR 0,90CI :0,81–0,99 <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04). L’encouragement actif des parents de se coucher était très rare dans tous les groupes.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’autonomie pour des heures de coucher est un facteur péjoratif dans la détermination de la durée et des rythmes du sommeil.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 65"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508625","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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SAOS de l’enfant (3–8 ans) : état des lieux des connaissances et des pratiques professionnelles chez les médecins généralistes de la Loire 儿童SAOS(3 - 8岁):卢瓦尔大区全科医生的专业知识和实践情况
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.092
Adeline Guillaud-Clapot, Julien Favier
{"title":"SAOS de l’enfant (3–8 ans) : état des lieux des connaissances et des pratiques professionnelles chez les médecins généralistes de la Loire","authors":"Adeline Guillaud-Clapot,&nbsp;Julien Favier","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.092","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.092","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Le SAOS est fréquent chez l’enfant entre 3 et 8 ans mais actuellement sous-diagnostiqué, malgré des conséquences délétères connues en particulier sur les apprentissages scolaires. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer les connaissances et les pratiques des médecins généralistes de la Loire concernant cette pathologie.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une étude descriptive transversale a été menée par l’intermédiaire d’un questionnaire anonyme diffusé par courriel auprès de 646 médecins généralistes libéraux via le Conseil départemental de l’Ordre des médecins de la Loire. Les 117 médecins ayant entièrement complété le questionnaire (18 %) ont été inclus.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Le niveau de connaissance théorique semble bon (73 % de bonnes réponses en moyenne au questionnaire de connaissance) (<span><span>Fig. 1</span></span>). L’acquisition des connaissances s’est faite majoritairement par le biais d’expérience personnelle, et pour 22 % seulement, par le cursus universitaire. Huit participants ignorent l’existence de l’apnée du sommeil chez l’enfant. On note que certains signes comme la présence d’un palais ogival ou d’une énurésie ne sont évocateurs que pour respectivement 38 % et 64 % des participants. Parmi les généralistes interrogés, 77 % ont déjà adressé un enfant chez un spécialiste pour suspicion d’apnée du sommeil, majoritairement au moins chez l’ORL (74 %) ou chez un médecin du sommeil (52,3 %). Cependant, 88 % des médecins interrogés ignorent que le recours à une polysomnographie n’est pas systématique avant la prise en charge. L’orthodontie et la kinésithérapie de rééducation oro-maxillo-faciale sont deux axes de prise moins connues en comparaison à l’amygdalectomie.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Malgré un niveau global de connaissance semblant bon et une pratique adaptée, les médecins interrogés ont des connaissances peu précises concernant des aspects importants de la prise en charge de l’apnée du sommeil chez l’enfant. Certains biais impliquant une surestimation du niveau de connaissance ne peuvent être exclus. Une plus large communication à destination des médecins généralistes est souhaitable pour mieux connaître la pathologie et le parcours de soin. Une proposition d’arbre décisionnel simplifié et adapté des dernières recommandations, a été réalisée à l’issu de cette étude dans le but de mieux visualiser le parcours de soins de l’enfant atteint de TROS de type 1.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 65-66"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508626","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Évaluation du sommeil chez des étudiants en médecine à Saint-Louis du Sénégal 塞内加尔圣路易医科学生的睡眠评估
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.062
Fatoumata Bâ
{"title":"Évaluation du sommeil chez des étudiants en médecine à Saint-Louis du Sénégal","authors":"Fatoumata Bâ","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.062","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.062","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Déterminer la prévalence de l’insomnie chez les étudiants de l’unité de formation et de recherche des sciences de la santé (UFR 2S) de l’université Gaston Berger de Saint-Louis.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une étude transversale, descriptive et analytique a été effectuée sur une période d’un an et a concerné les étudiants inscrits à l’UFR 2S, au cours de l’année académique 2022–2023, de la licence au doctorat. La participation était volontaire, sans distinction de genre, d’âge ni de provenance géographique. Un questionnaire en ligne, auto-administré, établi sur la base des critères de classification des troubles du sommeil (ICSD-2) a permis d’évaluer les habitudes de sommeil, de rechercher les troubles du sommeil particulièrement l’insomnie et les stratégies de prise en charge. Le recueil des questionnaires a été fait sur Google Forms et l’exploitation statistique grâce au logiciel STATA version 16. Le seuil de significativité retenu est <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,05.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 200 questionnaires ont été répondus, mais seuls 183 étaient exploitables, soit 91,5 %. La majorité des participants (91,2 %) était âgée entre 18 et 25 ans et 56,59 % étaient des hommes. 52,2 % des étudiants étaient en licence ; 25,27 % en master et 22,53 % en doctorat. Dans le cadre des stages hospitaliers, 57,3 % assuraient des gardes de nuit. Un mauvais sommeil a été noté chez 82,97 % des étudiants et l’insomnie évoluait depuis plus de 12 mois pour 43,84 %. Le bruit, la chaleur, la lumière et la télévision favoriseraient l’insomnie. La prise de médicaments contre l’insomnie concernait 18,89 % des étudiants, avec une durée supérieure à 6 mois pour 11,43 %. Une prédominance féminine a été retrouvée, de façon significative, chez les étudiants avec insomnie (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01). Une association significative a été retrouvée entre l’insomnie et le stress (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0001). L’insomnie entraînait des problèmes de concentration (54,5 %), des difficultés d’apprentissage (39,4 %), des sauts d’humeur (26,1 %), des irritations (17 %), des amnésies (13,3), des céphalées.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’insomnie est un trouble du sommeil relativement fréquent chez les étudiants. Elle altère la qualité de vie et impacte sur les résultats académiques. D’autres études plus poussées sont nécessaires.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 52"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508715","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Sevrage de la ventilation non invasive chez l’enfant 儿童无创通气
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.084
Benjamin Dudoignon , Sophie Mayer , Laurence Le Clainche Viala , Christophe Delclaux , Plamen Bokov
{"title":"Sevrage de la ventilation non invasive chez l’enfant","authors":"Benjamin Dudoignon ,&nbsp;Sophie Mayer ,&nbsp;Laurence Le Clainche Viala ,&nbsp;Christophe Delclaux ,&nbsp;Plamen Bokov","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.084","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.084","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>De nombreux enfants nécessitent un support respiratoire non invasif (SRNI) en l’absence de chirurgie ORL possible ou d’élévation résiduel de l’index d’apnée hypopnée (IAH) après chirurgie. Peu d’études sont disponibles sur le sevrage du SRNI. L’objectif est de déterminer la sensibilité et la spécificité de l’oxycapnographie transcutanée nocturne (OTN) réalisée au domicile un à trois jours après l’arrêt de la ventilation pour prédire le succès du sevrage évalué par une PSG 15<!--> <!-->jours après l’arrêt.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Le sevrage du SRNI est proposé si le questionnaire de Brouillette est inférieur à 3,5 sans SRNI lors d’une sieste chez les enfants<!--> <!-->&lt;<!--> <!-->2 ans et en l’absence de ventilation le week-end chez les 2–18 ans. L’OTN est réalisée après 1 à 3<!--> <!-->jours de sevrage du SRNI. En l’absence de cluster de désaturation selon la classification de McGill (MOS<!--> <!-->&lt;<!--> <!-->2) une PSG est proposée en VS 15<!--> <!-->jours après le début du sevrage. L’arrêt de la ventilation est envisagé si IAHo<!--> <!-->&lt;<!--> <!-->5 évènements par heure.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 37 patients ont été inclus prospectivement entre 2022 et 2024. L’âge médian de début de SRNI était de 0,28 [0,16 ; 5,47] années. Le temps médian de ventilation avant tentative de sevrage est de 0,7 [0,4 ; 1,9] années. 3 patients ont poursuivi le SRNI après l’OTN et 6 ont poursuivi un SRNI après la PSG. Le sevrage du SRNI a été possible chez 28/37 patients. (22/28 amélioration spontanée, 4/28 après chirurgie ORL, 2/28 après orthodontie). La sensibilité et la spécificité de l’index de désaturation à l’OTN est de 67 % et 86 % respectivement pour un seuil de 12,5 évènements/h (<em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,001) pour prédire l’échec du sevrage. La sensibilité et spécificité de la SpO<sub>2</sub> minimale à l’OTN est de 67 % et 79 % respectivement pour un seuil de 84,5 % (<em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,001). Les données de la PtcCO<sub>2</sub> ne permettent pas de prédire l’échec de sevrage PtcCO<sub>2</sub> max (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,09) ou le temps passé avec PtcCO2<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->50<!--> <!-->mmHg (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,216).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le sevrage du SRNI est possible dans près de 75 % des cas et seules les données de l’oxymétrie prédisent faiblement l’échec de sevrage (AUC 0,75).</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 62"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508729","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Caractérisation du sommeil des enfants présentant des troubles spécifiques d’apprentissage et une plainte de sommeil 有特殊学习障碍和睡眠抱怨的儿童的睡眠特征
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.087
Julien Lioret , Thieux Marine , Nicolas Beck , Émilie Denéchère , Daniel Gerard , Patricia Franco , Aurore Guyon
{"title":"Caractérisation du sommeil des enfants présentant des troubles spécifiques d’apprentissage et une plainte de sommeil","authors":"Julien Lioret ,&nbsp;Thieux Marine ,&nbsp;Nicolas Beck ,&nbsp;Émilie Denéchère ,&nbsp;Daniel Gerard ,&nbsp;Patricia Franco ,&nbsp;Aurore Guyon","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.087","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.087","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Les troubles spécifiques de l’apprentissage (Dys) sont signalés chez 8 à 10 % de la population générale. Ils sont souvent associés au trouble de déficit d’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) (33 à 70 %). Ces troubles du neurodéveloppement sont généralement associés à diverses comorbidités telles que les troubles anxio-dépressifs. Des études antérieures, basées sur des questionnaires, ont montré plus de troubles du sommeil dans cette population par rapport aux enfants témoins, en particulier chez les enfants avec les deux pathologies. Le but de cette étude est d’évaluer les caractéristiques du sommeil chez les enfants Dys avec ou sans TDA/H associé à des plaintes de sommeil.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cent dix-sept enfants (49 filles) ont été inclus dans cette étude rétrospective, âge médian 11,2 ans (entre 5,2 et 18,2 ans). Les patients ont été répartis en 3 selon leurs troubles : Dys (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->62), TDA/H (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->11) et Dys-TDAH (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->44). Pour chaque patient, l’historique médical, les troubles du sommeil, le score de somnolence d’Epworth, les résultats polysomnographiques ont été recueillis. Des comparaisons non paramétriques ont été faites entre nos groupes (Kruskal Wallis,Wilcoxon et Chi<sup>2</sup>).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les Dys-TDA/H présentaient une fréquence plus élevée de trouble Multi-Dys (65,9 % contre 38,7 % sans TDAH). Les enfants atteints de TDA/H ont une fréquence accrue d’antécédents de troubles respiratoires et de l’humeur. Les principaux troubles du sommeil observés étaient des problèmes respiratoires, généralement SAOS léger et SHRVAS (80 %), une fragmentation du sommeil (52 %), ainsi qu’un pourcentage de stade 1 supérieur pour nos groupes avec Dys. Les comparaisons ont révélé des différences basées sur le traitement psychostimulant, avec de plus faibles niveaux de somnolence et une augmentation de l’insomnie associée à ce traitement.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude met en évidence une proportion importante de comorbidités chez les enfants Dys avec un impact possible sur le sommeil. Des plaintes fréquentes de somnolence et d’insomnie sont présentes, avec une différence dans le type de plainte selon la présence d’un traitement stimulant ou non. Ces résultats soulignent l’importance de prendre en compte les comorbidités associées chez les enfants atteints de Dys avec ou sans TDA/H.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 63"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508732","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Utilisation de la mélatonine exogène par la population sétifiènne 外源性褪黑激素在网络人群中的使用
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.056
Djamila Adjiri
{"title":"Utilisation de la mélatonine exogène par la population sétifiènne","authors":"Djamila Adjiri","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.056","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.056","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>La mélatonine est une hormone naturelle produite la nuit par la glande pinéale. Elle possède plusieurs fonctions physiologiques dont la principale est celle de synchroniser les rythmes biologiques d’un individu en réponse aux photopériodes. La mélatonine exogène exerce cette même action, que l’on peut nommer action « chronobiotique ». Elle exerce également une action soporifique qui augmente avec la dose et influence le fonctionnement de l’horloge biologique. Objectif : avoir un état des lieux des connaissances sur la mélatonine exogène et son l’utilisation par la population sétifiènne.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Enquête transversale menée sur une période d’un mois durant l’année 2024 et réalisée par un auto-questionnaire distribué à 587 sujets.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 587 questionnaires ont été remplis. Prédominance féminine (71 %) avec un âge moyen de 69 ans. Parmi, 44,8 % de la population d’étude ne connaissent pas la nature de la mélatonine, contre 23,1 % qui pensent que c’est un somnifère et 4,5 % pensent que c’est un complément alimentaire. La mélatonine exogène a été consommée par 19,4 % de la population pour insomnie. La consommation a été sous forme de complément alimentaire dans 10,1 % des cas et par automédication pour toute la population s’étude. Parmi, 91,1 % des sujets ayant déjà utilisé la mélatonine exogène ont été conseillés par un pharmacien. Au total, 80 % des sujets ayant utilisé la mélatonine exogène ne connaissent pas ses contre-indications ni ses effets secondaires. La mélatonine à été prise une heure avant le coucher dans 2,3 % des cas et de façon continue dans 15,6 % des cas.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Depuis quelques années, la mélatonine exogène connaît un certain succès populaire pour soulager les troubles du sommeil et prévenir les effets du décalage horaire. Elle provient des animaux, mais la majeure partie est synthétique. L’ANSES alerte sur l’existence de populations et de situations à risque pour lesquelles la consommation de mélatonine sous forme de complément alimentaire doit être évitée ou soumise à l’avis d’un médecin. Les résultats de cette enquête nous poussent à entretenir des actions de sensibilisation de la population sur deux volets : en particulier sur l’utilisation de la mélatonine exogène, ses contre-indications ainsi que ses effets secondaires et sur l’automédication en cas de troubles du sommeil en général.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 49-50"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508006","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Déficit d’activité de la carnitine palmitoyltransferase de type 2 (CPT2) chez une patiente souffrant d’une narcolepsie de type 1 (NT1) 1型(NT1)嗜睡症患者中肉碱棕榈酰转移酶2型(CPT2)活性不足
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.073
Stéphane Noël , Rani Cavoy , Dominique Roland , Nathalie Jacques , Paul Delrée , Mario Manto
{"title":"Déficit d’activité de la carnitine palmitoyltransferase de type 2 (CPT2) chez une patiente souffrant d’une narcolepsie de type 1 (NT1)","authors":"Stéphane Noël ,&nbsp;Rani Cavoy ,&nbsp;Dominique Roland ,&nbsp;Nathalie Jacques ,&nbsp;Paul Delrée ,&nbsp;Mario Manto","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.073","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.073","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Présentation de la clinique et objectivation d’un trouble de la béta-oxydation des acides gras chez une patiente narcoleptique de type 1 revue de la littérature du déficit en acylcarnitine à partir du premier cas décrit de mutation pathogène du gène de la CPT2 associée à une NT1 Évaluation de l’effet de la L-Carnitine sur les symptômes narcoleptiques de notre patiente.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Réalisation de PSG, MSLT avant et après administration de L-Carnitine, dosage de l’hypocrétine, étude HLA, dosage des acylcarnitines plasmatiques, étude in vitro sur sang total de la bêta-oxydation mitochondriale des acides gras, étude génétique, biopsie musculaire.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Myalgies après un effort et à jeun avec élévation de CPK, correspondant à un déficit d’activité de la CPT2, améliorées par la prise de L-Carnitine (3<!--> <!-->×<!--> <!-->180<!--> <!-->mg) Absence d’effet positif après 6 mois de traitement sur les symptômes de la narcolepsie, confirmée par des tests MSLTs réalisés avant et après administration de l’acide aminé.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La disponibilité de l’acylcarnitine est essentielle à la régulation du sommeil et au fonctionnement des neurones à hypocrétine. Un déficit d’activité de la carnitine palmitoyltransferase 1B (CPT1B) et un taux sérique anormalement faible d’acylcarnitine sont décrits dans la NT1. Nous présentons le premier cas de mutation pathogène du gène <em>CPT2</em> à l’état homozygote associée à une NT1, une revue de littérature d’un troube de la béta-oxydation des acides gras dans les hypersomnolences et l’échec du traitement par l-Carnitine sur les symptômes narcoleptiques de notre patiente.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 57"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508030","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Reproductibilité de l’endormissement en sommeil paradoxal à la polysomnographie dans la narcolepsie de type 1 1型嗜睡症中悖论睡眠与多睡眠摄影的可重复性
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.075
Alexandre Derre , Claire Denis , Séverine Beziat , Sofiene Chenini , Isabelle Jaussent , Lucie Barateau , Yves Dauvilliers
{"title":"Reproductibilité de l’endormissement en sommeil paradoxal à la polysomnographie dans la narcolepsie de type 1","authors":"Alexandre Derre ,&nbsp;Claire Denis ,&nbsp;Séverine Beziat ,&nbsp;Sofiene Chenini ,&nbsp;Isabelle Jaussent ,&nbsp;Lucie Barateau ,&nbsp;Yves Dauvilliers","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.075","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.075","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Évaluer la persistance de l’endormissement nocturne en sommeil paradoxal (SP) (nSOREMP) et du passage direct en SP (nDREM) dans la narcolepsie de type 1 (NT1), examiner leurs déterminants et leur distribution.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Deux polysomnographies (PSG) suivies de tests itératifs de latence d’endormissement (TILE) ont été réalisés chez 122 patients NT1 (47,5 % hommes, 98 orexine-déficients) non traités aux deux visites. Un nSOREMP est défini par une latence du SP inférieure à 15<!--> <!-->minutes après l’endormissement, un nDREM par une transition directe en SP, de l’éveil ou du N1.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 54 patients ont eu deux PSG deux nuits consécutives ; pour les autres, l’intervalle médian entre les PSG était de 214 semaines (4 ; 901). L’âge moyen lors de la première visite (V1) était de 32,8<!--> <!-->±<!--> <!-->15,2 ans, et de 35,0<!--> <!-->±<!--> <!-->15,9 ans lors de la deuxième (V2). Trente-deux (26,2 %) patients n’ont présenté aucun nSOREMP, 45 (36,9 %) à une seule PSG, et 45 (36,9 %) lors des deux PSG. Un nDREM a été observé une fois chez 42 (34,4 %) patients, aux deux visites chez 21 (17,2 %) et à aucune chez 59 (48,4 %) patients. Ces deux paramètres étaient peu reproductibles (kappa 0,25 et 0,23 respectivement). La présence de nSOREMP diminuait avec l’âge (28,2<!--> <!-->±<!--> <!-->13,7 ans, 32,3<!--> <!-->±<!--> <!-->13,6 ans et 40,0<!--> <!-->±<!--> <!-->17,0 ans pour deux, un et aucun nSOREMP respectivement, lors de la V1). Un âge jeune était également associé à plus de nDREM et à leur persistance. L’intervalle entre les PSG n’était ni associé à la persistance des nSOREMP, ni à celle des nDREM. La distribution des latences du SP lors des PSG était bimodale, avec un premier pic entre 0 et 15<!--> <!-->minutes (54,1 % des patients en moyenne), et un second entre 30 et 115<!--> <!-->minutes (45,9 %), indépendamment de l’intervalle entre les PSG.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les nSOREMP et nDREM étaient retrouvés au moins une fois chez 72,9 % et 49,2 % des patients lorsque deux PSG étaient réalisées. Parmi ces patients, on retrouvait à nouveau un nSOREMP ou nDREM à la deuxième nuit chez 50,6 % et 33,3 % respectivement. Ceux-ci étaient associés à un âge plus jeune, à un plus grand nombre de SOREMP et à une latence plus faible au TILE.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 58"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508032","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Sensibilité de la fréquence cardiaque et de la variabilité cardiaque aux variations de la vigilance en conduite simulée 心率和心率变异性对模拟驾驶警觉性变化的敏感性
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.048
Claire Giot , Audrey Stephan , Morgane Meyer , Laure Lejeune , Bessot Nicolas
{"title":"Sensibilité de la fréquence cardiaque et de la variabilité cardiaque aux variations de la vigilance en conduite simulée","authors":"Claire Giot ,&nbsp;Audrey Stephan ,&nbsp;Morgane Meyer ,&nbsp;Laure Lejeune ,&nbsp;Bessot Nicolas","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.048","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.048","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Notre objectif est d’évaluer le lien entre la vigilance et la fréquence cardiaque durant une tâche de simulation de conduite.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Trente participants (12 femmes et 18 hommes, âgés de 20 à 43 ans) ont réalisé 2<!--> <!-->heures de conduite sur simulateur après une nuit de privation totale de sommeil. La performance de conduite était évaluée via la SDLP (écart-type de la position latérale du véhicule), variable particulièrement sensible à l’hypovigilance. La fréquence cardiaque (FC) et les variables liées à la variabilité cardiaque (SDNN, RMSSD, pNN50, LFnorm, HFnorm, Ratio LF/HF) ont été calculées par périodes de 60<!--> <!-->secondes. Des modèles linéaires mixtes (<em>Linear Mixed Effects</em> [LME]) ont été utilisés pour examiner les effets de la FC et des variables liées à la variabilité cardiaque sur la performance de conduite.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Trois facteurs ont un effet sur la performance de conduite (SDLP) : la FC (<em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,0001), la SDNN (<em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,0001) et la durée de la tâche (<em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,0001). Il existe une corrélation négative moyenne entre la FC et la SDLP (r<!--> <!-->=<!--> <!-->–0,4277, <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,0001) et une corrélation faible avec la SDNN (r<!--> <!-->=<!--> <!-->0,2781, <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,0001). On retrouve une corrélation moyenne entre la SDLP et le temps passé sur la tâche (r<!--> <!-->=<!--> <!-->0,4039, <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,0001).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La fréquence cardiaque diminue lors de périodes d’hypovigilance associées à une augmentation des oscillations sur la route. Une augmentation de la variabilité cardiaque est légèrement corrélée avec des épisodes d’hypovigilance pendant la conduite. Il existe un effet du temps passé sur la tâche sur la performance de conduite avec une augmentation du SDLP au fil du temps.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 45-46"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508103","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Protocole anesthésique pour l’endoscopie sous sommeil induit (ESSI) chez l’enfant : propofol ou dexmédétomidine ? 儿童睡眠诱导内窥镜(ESSI)的麻醉方案:丙泊酚还是地塞米定?
Médecine du Sommeil Pub Date : 2025-03-01 DOI: 10.1016/j.msom.2025.01.051
Mohamed Akkari , Willy Farcy , Lionel Moulis , Catherine Blanchet , Lylou Casteil , Fanny Merklen , Fabian Blanc , Michel Mondain
{"title":"Protocole anesthésique pour l’endoscopie sous sommeil induit (ESSI) chez l’enfant : propofol ou dexmédétomidine ?","authors":"Mohamed Akkari ,&nbsp;Willy Farcy ,&nbsp;Lionel Moulis ,&nbsp;Catherine Blanchet ,&nbsp;Lylou Casteil ,&nbsp;Fanny Merklen ,&nbsp;Fabian Blanc ,&nbsp;Michel Mondain","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.051","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.051","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>L’endoscopie sous sommeil induit (ESSI) est une procédure réalisée au bloc opératoire chez des patients présentant un syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) avec suspicion de sites obstructifs non identifiés à l’examen vigile. Sur le plan anesthésique, l’objectif est d’obtenir des conditions les plus proches possibles du sommeil physiologique. Deux principales molécules sont utilisées : le propofol et la dexmédétomidine. Leur comparaison chez l’adulte a montré un plus grand degré d’obstruction basi-linguale avec le propofol, possiblement en rapport avec son effet dépresseur respiratoire. L’objectif principal de cette étude était de comparer le nombre moyen de sites obstructifs retrouvés entre les groupes propofol et dexmédétomidine dans une population pédiatrique. Les objectifs secondaires étaient de comparer d’une part le taux d’échec, d’autre part la durée de procédure avec chacune des molécules.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cette étude rétrospective monocentrique portait sur 87 patients âgés de 7,2<!--> <!-->±<!--> <!-->3,4 ans (27 filles, 60 garçons), ayant bénéficié d’une ESSI entre octobre 2015 et décembre 2023. Tous présentaient un SAHOS clinique confirmé par enregistrement du sommeil. L’indication d’ESSI était une absence de site obstructif vigile dans 45 cas (51,7 %), un SAHOS résiduel après adenoido-amygdalectomie dans 23 cas (26,44 %), un risque d’obstacle multisite dans 19 cas (surpoids, malformation crânio-faciale) (21,84 %). La molécule principale utilisée pour l’ESSI était le propofol dans 39 cas (44,8 %) et la dexmédétomidine dans 48 cas (55,2 %). Le nombre moyen de sites obstructifs, le taux d’échec (défini par l’incapacité à mener à terme l’ESSI) et la durée de procédure (excluant un éventuel geste associé) ont été comparés entre les 2 groupes.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>On retrouvait 1,77<!--> <!-->±<!--> <!-->0,94 sites obstructifs dans le groupe propofol versus 1,80<!--> <!-->±<!--> <!-->0,88 dans le groupe dexmédétomidine (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,81). Trois échecs de procédure sont survenus dans le groupe propofol versus 2 dans le groupe dexmédétomidine (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,65). La durée de l’ESSI était de 12,42<!--> <!-->±<!--> <!-->4,60 dans le groupe propofol versus 24,3<!--> <!-->±<!--> <!-->8,65<!--> <!-->minutes dans le groupe dexmédétomidine (<em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,01).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Nous ne retrouvons aucune différence en termes de nombre de sites obstructifs retrouvés durant l’ESSI ou de taux d’échec entre les 2 molécules. La procédure d’ESSI réalisée avec dexmédétomidine est significativement plus longue que celle réalisée avec propofol.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 47"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508106","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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