J.S. Rech , A. Santin , F. Lionnet , S. Mattioni , E. Dubreucq Guerif , O. Steichen , P.Y. Boelle
{"title":"Patterns of emergency department utilization in adults with sickle cell disease","authors":"J.S. Rech , A. Santin , F. Lionnet , S. Mattioni , E. Dubreucq Guerif , O. Steichen , P.Y. Boelle","doi":"10.1016/j.revmed.2024.10.371","DOIUrl":"10.1016/j.revmed.2024.10.371","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Acute painful episodes and acute chest syndromes are common complications of sickle cell disease (SCD), often leading to emergency department (ED) visits. ED utilization differs among patients with SCD and varies over time for most individual. Factors such as genotype, age, sex, medication adherence, previous SCD complications, psychiatric comorbidities, and meteorological conditions have been suggested as contributors to this variability. This study aims to identify the main patterns of ED utilization in adults with SCD, and describe associated factors.</div></div><div><h3>Patients and methods</h3><div>We analyzed data from all adults with SCD followed up at a French reference center and hospitalized at least once between October 1, 2013 and December 31, 2019. We used a Cox model for recurrent events with fixed and time dependent variables to estimate (i) the cumulative risk of ED visits and (ii) its variability over time. We then applied clustering methods on these two dimensions to identify typical patterns of ED utilization and compared the characteristics of individuals across these patterns.</div></div><div><h3>Results</h3><div>We included 656 adults with SCD, accounting for 9,080 ED visits over a median follow-up of 5 years (interquartile range [IQR] 3–6), corresponding to 1 ED visit per patient per year (IQR 1–3). Of these visits, 5,157 (57%) resulted in home discharge, 3,573 (39%) led to hospital admission, and 350 (4%) required transfer to the intensive care unit.</div><div>Two clusters of patients emerged, based on their ED utilization: 529 (81%) with low ED use, accounting for 2,924 ED visits (32%); 127 (19%) with high ED use, accounting for 6,156 ED visits (68%). Patients in the high-use group had a higher prevalence of usual risk factors for ED visit, such as younger age, SS/Sβ0 genotype or past acute chest syndrome. They also had a significantly higher prevalence of psychiatric comorbidities (56% vs. 14%, <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001), notably anxious disorders (40% vs. 6%, <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001).</div><div>All individuals in the high-use group experienced bursts of ED visits, defined as at least 3 visits within 3 months and at least 3 times more than during the previous 3 months. This burst pattern was uncommon in the low-use group (7% of patients). Among patient prone to bursts, ED visits spaced less than a month apart were followed by a significantly increased risk of a new ED visit within the next month (adjusted hazard ratio 3.49 [95%CI 2.95–4.06]).</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Our findings highlight two main patterns of ED utilization in adults with SCD, with a small subset of patients (19%) accounting for more than two thirds of ED visits (68%). These high-use patients have a markedly higher prevalence of psychiatric comorbidities and frequently experience bursts of ED visits, which strongly predict subsequent visits in the short term. These findings underscore","PeriodicalId":54458,"journal":{"name":"Revue De Medecine Interne","volume":"45 ","pages":"Pages A389-A390"},"PeriodicalIF":0.7,"publicationDate":"2024-11-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142721547","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Gerardin , A. Remaki , J. Ung , P. Pagès , P. Wajsburt , G. Faure , T. Petit-Jean , X. Tannier
{"title":"Améliorer la caractérisation phénotypique des patients atteints de maladies inflammatoires à médiation immunitaire par l’analyse automatique des comptes-rendus hospitaliers","authors":"C. Gerardin , A. Remaki , J. Ung , P. Pagès , P. Wajsburt , G. Faure , T. Petit-Jean , X. Tannier","doi":"10.1016/j.revmed.2024.10.368","DOIUrl":"10.1016/j.revmed.2024.10.368","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Dans le contexte de l’utilisation secondaire des données issues du soins rassemblées dans le dossier patient informatisé, les analyses rétrospectives réalisées utilisent essentiellement les données structurées-tels que les codes CIM10, les données de biologies etc. mais ignorent souvent les informations clés consignées dans le texte libre par les cliniciens dans les comptes-rendus hospitaliers qui sont pourtant essentielles pour la caractérisation fine des patients et de l’évolution de leur maladie au cours du temps.</div><div>Cette étude vise à prouver qu’il est possible de mieux caractériser les patients atteints de maladies immuno-inflammatoires à partir de leurs dossiers informatisés en exploitant directement les données présentent dans les comptes-rendus médicaux. En particulier, nous avons cherché à démontrer que l’extraction des résultats de tests de laboratoire et des traitements médicamenteux chez des patients atteints de maladies inflammatoires à médiation immunitaire enrichit les informations structurées, permettant ainsi un profilage plus complet et précis des patients. Les quatre maladies ciblées étaient le lupus érythémateux disséminé, la sclérose systémique, le syndrome des antiphospholipides et l’artérite de Takayasu.</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>Nous avons collecté les dossiers médicaux de patients hospitalisés entre 2012 et 2021, diagnostiqués avec l’une des quatre maladies étudiées, avec au moins un compte-rendu disponible, à partir de la base de données de l’AP–HP. Les informations sur les tests de laboratoire et les traitements médicamenteux ont été extraites des résumés de sortie en utilisant des algorithmes de traitement automatique du langage naturel proches du modèle GPT. Ces données ont ensuite été standardisées à l’aide des systèmes de codage SNOMED CT pour les tests de laboratoire et ATC pour les médicaments, afin de les intégrer aux données structurées et faciliter leur analyse.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les algorithmes ont été testés et validés sur un échantillon de 103 résumés de sortie annotés manuellement. L’extraction d’entités d’intérêt a montré un score F1 de 0,72 IC95 [0,64–0,80] pour les tests de laboratoire et de 0,86 [0,80 ; 0,90] pour les médicaments. Ces algorithmes ont été appliqués à un ensemble de 18 604 dossiers médicaux électroniques, avec une importante augmentation de la détection des marqueurs diagnostiques et des traitements par rapport à l’analyse des données structurées seules. Par exemple, dans la cohorte lupus, la détection de la positivité des anticorps antinucléaires chez les patients a augmenté de 53,6 % (en valeur absolue) et la détection des patients sous hydroxychloroquine a augmenté de 63,4 % ; de même, dans la cohorte syndrome des antiphospholipides, le nombre de patients traités par anti-vitamine K était 41 % plus élevé avec cette méthode. La précision des algorithmes a été vérifiée manuellement sur un échantillon de 2","PeriodicalId":54458,"journal":{"name":"Revue De Medecine Interne","volume":"45 ","pages":"Pages A387-A388"},"PeriodicalIF":0.7,"publicationDate":"2024-11-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142721603","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Kachaner , A. Mageau , J.F. Timsit , A. Strukov , T. Papo , K. Sacre
{"title":"Données démographiques et caractéristiques cliniques des patients atteints de lupus à début pédiatrique : étude observationnelle rétrospective utilisant les données du PMSI national","authors":"A. Kachaner , A. Mageau , J.F. Timsit , A. Strukov , T. Papo , K. Sacre","doi":"10.1016/j.revmed.2024.10.385","DOIUrl":"10.1016/j.revmed.2024.10.385","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le lupus érythémateux systémique (LES) est une maladie auto-immune systémique rare pouvant débuter dans l’enfance. L’objectif de ce travail était de caractériser d’un point de vue démographique et clinique les patients ayant un LES de début pédiatrique.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Étude observationnelle rétrospective à partir de la base du PMSI (Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information) nationale, qui recueille les données hospitalières sur l’ensemble du territoire français, sur la période 2011–2020.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>50 519 patients ayant un LES et au moins une hospitalisation en France sur la période d’étude ont été identifiés. Parmi eux, 1268 (2,5 %) patients avaient un LES de début pédiatrique (i.e. ayant débuté avant l’âge de 16 ans) permettant, en rapportant le nombre de cas à la population française (données INSEE), d’estimer la prévalence du LES pédiatrique en France à 9,2 cas/100 000 habitants. L’âge médian des patients à LES pédiatrique était de 13 [10-15] ans. Le sexe ratio (F/H) était de 1,3 lorsque le diagnostic était porté avant l’âge de 1 an et de 4,2 lorsqu’il était porté entre 15 et 16 ans. Au diagnostic, 984 (78 %) patient avaient une forme systémique de LES et 284 (22 %) une forme cutanée isolée. On identifiait 336 (27 %) patients avec une glomérulopathie, 81 (6 %) avec une néphropathie tubulo-interstitielle et 90 (7 %) avec une maladie rénale chronique. Trente-neuf (3 %) patients étaient pris en charge en dialyse et 5 (0,4 %) avaient bénéficié d’une transplantation rénale. Un quart des patients avait une maladie auto-immune associée au LES dont les plus fréquentes étaient le purpura thrombopénique immunologique (6 %), l’anémie hémolytique auto immune (5 %) et la dermatomyosite (4 %). Au total, 631 (50 %) patients ont présenté un épisode infectieux lors d’une hospitalisation. Huit (0,6 %) cas de cancers et 6 (0,5 %) cas d’hémopathies étaient également rapportés.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude de dimension nationale décrit les patients ayant un LES de début pédiatrique et met en évidence une fréquence importante des épisodes infectieux hospitaliers dans cette population.</div></div>","PeriodicalId":54458,"journal":{"name":"Revue De Medecine Interne","volume":"45 ","pages":"Page A398"},"PeriodicalIF":0.7,"publicationDate":"2024-11-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142721614","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Speca , S. Dubucquoi , T. Guerrier , B. Daunou , A. Largy , L. Guilbert , E. Ledoult , V. Sobanski , J. Poissy , D. Launay , Lille COVID Research Network (LICORNE)
{"title":"Fibrose pulmonaire dans la COVID-19 : impact du liquide de lavage bronchoalvéolaire des patients atteints de COVID-19 en réanimation sur le transcriptome des fibroblastes pulmonaires","authors":"S. Speca , S. Dubucquoi , T. Guerrier , B. Daunou , A. Largy , L. Guilbert , E. Ledoult , V. Sobanski , J. Poissy , D. Launay , Lille COVID Research Network (LICORNE)","doi":"10.1016/j.revmed.2024.10.358","DOIUrl":"10.1016/j.revmed.2024.10.358","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une pathologie multisystémique affectant principalement les poumons, pouvant entraîner un SDRA. Malgré les progrès en matière de gestion et de vaccination, les séquelles pulmonaires post-COVID continuent de susciter des préoccupations. Des études ont montré qu’environ 19 % des patients hospitalisés pour COVID-19 présentent des lésions pulmonaires fibrosantes persistantes. Les fibroblastes jouent un rôle clé dans la réponse inflammatoire initiale et la phase fibrosante tardive, potentiellement activés par le SARS-CoV-2 ou des cytokines pro-inflammatoires. Cette étude vise à analyser l’impact du liquide de lavage bronchoalvéolaire (LBA) sur les fibroblastes pulmonaires chez les patients atteints de pneumonie aiguë COVID-19.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Cette étude a été menée au centre hospitalier universitaire de Lille, France, entre le 1<sup>er</sup> mars et le 1<sup>er</sup> novembre 2020. Les patients inclus étaient hospitalisés en réanimation avec une pneumonie COVID-19 symptomatique confirmée par RT-PCR, et ayant bénéficié d’un LBA. Les contrôles étaient des patients hospitalisés dans la même unité, avec une pneumonie aiguë mais une RT-PCR négative pour le SARS-CoV-2. Les LBA ont été co-cultivés 48<!--> <!-->h avec des fibroblastes pulmonaires humains normaux. Le transcriptome des fibroblastes et les concentrations en cytokines et chemokines dans le surnageant des diverses conditions de co-cultures ont été analysés.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 12 patients COVID-19 et 7 contrôles sans COVID-19 ont été inclus. Aucun des patients COVID-19 n’avait reçu de traitement spécifique (antiviral, corticoïdes ou immunosuppresseurs) au moment du prélèvement de LBA. Tous les patients COVID-19 présentaient une atteinte pulmonaire sévère et étendue au scanner, et 4 d’entre eux sont décédés au cours du suivi. Le LBA provenant de patients atteints de COVID-19 graves induisait un profil pro-inflammatoire chez les fibroblastes pulmonaires humains normaux. Avec un fold-change absolu de 1,5, 834 transcrits distincts étaient significativement dérégulés (q<!--> <!--><<!--> <!-->0,05) chez les fibroblastes cocultivés avec le LBA de patients COVID-19 par rapport aux fibroblastes témoins. On observait notamment une surexpression de CXCL6, CXCL2, CXCL1, CXCL3, CXCL8 d’une part et de C1r, C3, C7 d’autre part. L’analyse par clustering hiérarchique des 200 gènes les plus dérégulés a montré deux clusters distincts, tous les patients COVID-19, à l’exception d’un étant regroupés. L’analyse d’enrichissement avec DAVID a révélé un profil pro-inflammatoire avec notamment les GOTERM (“réponse au lipopolysaccharide”, “réponse inflammatoire”, “processus effecteur immunitaire”, “réponse immunitaire innée”), KEGG (voie de signalisation TNF, interaction protéine virale-cytokine) et REACTOME (signalisation des cytokines et des interleukines). Ces données étaient confi","PeriodicalId":54458,"journal":{"name":"Revue De Medecine Interne","volume":"45 ","pages":"Page A381"},"PeriodicalIF":0.7,"publicationDate":"2024-11-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142721208","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Vanlemmens , A. Baillet , N. Simon , C. Compain , A. Baudet , A. Berezne , M. Chafika , G. Macheda , A. Manuel , L. Bouillet , A. Bocquet
{"title":"Sevrage du Tocilizumab chez les patients atteints d’artérite à cellules géantes : quelle réalité ?","authors":"A. Vanlemmens , A. Baillet , N. Simon , C. Compain , A. Baudet , A. Berezne , M. Chafika , G. Macheda , A. Manuel , L. Bouillet , A. Bocquet","doi":"10.1016/j.revmed.2024.10.379","DOIUrl":"10.1016/j.revmed.2024.10.379","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’artérite à cellules géantes (ACG) est une vascularite des gros vaisseaux qui peut engager le pronostic fonctionnel et/ou vital. La corticothérapie est le traitement historique et de référence de l’ACG mais elle est associée à un risque de rechute élevé et de nombreux effets indésirables. Le développement de stratégies d’épargne cortisonique est donc indispensable afin d’améliorer la prise en charge des patients. Le Tocilizumab, une biothérapie dirigée contre les récepteurs solubles et membranaires de l’IL-6, est le seul traitement d’épargne cortisonique à avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché dans cette indication. Malgré son succès et son efficacité dans l’ACG, beaucoup de questions persistent concernant son utilisation, notamment sur la durée de prescription et les modalités optimales de sevrage du traitement. En effet, les différentes données disponibles dans la littérature mettent en évidence un taux de rechute élevé de l’ordre de 50 % après l’arrêt du Tocilizumab. La sémiologie des rechutes et leurs facteurs prédictifs divergent d’une étude à l’autre. De plus, les données réelles sur l’utilisation du Tocilizumab en pratique clinique sont rares, notamment concernant la question du sevrage.</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique au cours de laquelle ont été recueillis les profils évolutifs de patients atteints d’ACG traités par Tocilizumab pendant un an ou plus entre 2013 et 2022, c’est-à-dire les patients chez qui la question du sevrage en Tocilizumab pouvait être évoquée, en portant une attention particulière au taux de rechute à son arrêt et aux facteurs associés à la rechute.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Soixante patients ont été inclus. La durée médiane de traitement par Tocilizumab était de 33 mois (20–55,5). Quarante-trois patients (71,7 %) ont bénéficié d’une décision de sevrage du Tocilizumab après une durée médiane de traitement de 18 mois (12,5–25,5). Parmi eux, vingt-six (60,5 %) ont été sevrés du Tocilizumab avec succès après une durée médiane de traitement de 26 mois (17,7–47,5), soit 43,3 % de l’ensemble des patients inclus. Cependant, près d’un patient sur deux (53,8 %) rechutait après l’arrêt du Tocilizumab, avec une médiane de survie sans rechute de huit mois, et le Tocilizumab était repris dans 85,7 % des cas. Un seul patient présentait une rechute sévère. Au total, seulement 20 % des patients inclus ont pu obtenir un sevrage prolongé du Tocilizumab sans rechute jusqu’à la fin de l’étude. Le facteur significativement associé à la rechute après l’arrêt du Tocilizumab était l’initiation du Tocilizumab dès le diagnostic (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). On retrouvait également une tendance à la rechute pour le sexe féminin (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,07) et l’absence de sevrage de la corticothérapie lors de la décision de sevrage du Tocilizumab (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,06). La présentation clini","PeriodicalId":54458,"journal":{"name":"Revue De Medecine Interne","volume":"45 ","pages":"Pages A394-A395"},"PeriodicalIF":0.7,"publicationDate":"2024-11-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142720003","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
R. Stammler , S. Georgin-Lavialle , B. Terrier , T. Comont , M. Heiblig , P. Decker , L. Bouillet , A.F. Guédon , R. Bourguiba , A. Audemard-Verger , P. Hirsch , O. Fain , A. Servettaz , V. Lacombe , L. Terriou , S. Ardois , J.D. Bouaziz , A. Mathian , G. Le Guenno , A. Aouba , T. Moulinet
{"title":"Signification clinique des gammapathies monoclonales au cours du syndrome VEXAS","authors":"R. Stammler , S. Georgin-Lavialle , B. Terrier , T. Comont , M. Heiblig , P. Decker , L. Bouillet , A.F. Guédon , R. Bourguiba , A. Audemard-Verger , P. Hirsch , O. Fain , A. Servettaz , V. Lacombe , L. Terriou , S. Ardois , J.D. Bouaziz , A. Mathian , G. Le Guenno , A. Aouba , T. Moulinet","doi":"10.1016/j.revmed.2024.10.355","DOIUrl":"10.1016/j.revmed.2024.10.355","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le syndrome Vacuoles, Enzyme E1, lié à l’X, Auto-inflammatoire et Somatique (VEXAS) est un syndrome auto-inflammatoire acquis lié à des mutations somatiques d’UBA1. Plusieurs études ont retrouvé une proportion de gammapathies monoclonales (GM) importante chez ses patients, mais l’impact de celle-ci sur la présentation clinique et le pronostic reste à caractériser. Notre objectif est d’évaluer la prévalence de GM au cours du syndrome VEXAS, et l’influence de celle-ci sur la présentation clinique et biologique. La prévalence de GM chez les patients atteints de syndrome VEXAS était également comparée à celle chez les patients présentant un « pseudo » syndrome VEXAS.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Nous avons mené une étude rétrospective multicentrique à partir de la base de donnée nationale du syndrome VEXAS. Un retour systématique vers tous les cliniciens a été réalisé à la fois concernant les patients identifiés comme étant porteur de GM, afin de déterminer les modalités d’identification de la GM et de compléter les données spécifiques liées à cette GM, ainsi que concernant les patients identifiés comme non porteurs de GM, afin de confirmer l’absence de GM chez ces patients. Les patients étaient classés comme « pseudo » syndrome VEXAS en cas d’absence de mutation d’UBA, associé à des manifestations cliniques inflammatoires systémiques non expliquées par ailleurs. Une régression logistique bivariée puis multivariée (seuil d’entrée : <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,2) a été réalisée pour identifié les facteurs associé à la présente d’une GM. Une analyse factorielle sur données mixte était réalisée afin de déterminer si les GM ségréguaient au sein d’un groupe homogène de patients.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi les 309 patients inclus dans la base de donnée nationale, 262 présentaient un syndrome VEXAS confirmé (mutation UBA1). Une gammapathie monoclonale était noté chez 49 d’entre eux (18,7 %), dont 7,7 % entre 50 et 60 ans, 15,4 % entre 60 et 70 ans, 16,9 % entre 70 et 80 ans, et 6,9 % au-delà de 80 ans. La GM étaient le plus souvent de type IgG (67,8 %) et IgM (25 %). Deux diagnostics de maladie de Waldenstrom ont été portés de manière concomitante, et un diagnostic de myélome multiple a été porté au cours du suivi d’un patient. Il était noté une fréquence plus importante de perte de poids (57 vs 46 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,006), de macrocytose (55 vs 25 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001), de thromboses, notamment superficielles (29 vs 16 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04), et d’arthrites séronégatives (16 vs 5,6 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,018) chez les patients avec GM. Au diagnostic, ces derniers présentaient également plus fréquemment des infiltrats pulmonaires (35 vs 17 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,007), une thrombose (43 vs 21 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,002) et une cytopénie (82 vs 62 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01) comme symptômes révélateurs","PeriodicalId":54458,"journal":{"name":"Revue De Medecine Interne","volume":"45 ","pages":"Pages A379-A380"},"PeriodicalIF":0.7,"publicationDate":"2024-11-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142720328","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
P.A. Jarrot , J. Kim , W. Chan , L. Heger , N. Schommer , P. Cunin , C.M. Silva , S. Robert , P.A. Nigrovic , B. Ewenstein , D.D. Wagner
{"title":"L’activation sexe-dépendante de l’inflammasome NLRP3 favorise la NETose dans un modèle murin d’hémorragie intra-alvéolaire","authors":"P.A. Jarrot , J. Kim , W. Chan , L. Heger , N. Schommer , P. Cunin , C.M. Silva , S. Robert , P.A. Nigrovic , B. Ewenstein , D.D. Wagner","doi":"10.1016/j.revmed.2024.10.360","DOIUrl":"10.1016/j.revmed.2024.10.360","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’hémorragie intra-alvéolaire (HIA) est une complication grave des vascularites à ANCA et du lupus érythémateux systémique. Nous avons précédemment montré que les filaments d’ADN extrudés par les polynucléaires neutrophiles appelés « <em>Neutrophil Extracellular Traps</em> » (NETs) avaient un rôle pathogène dans un modèle murin d’HIA induit par le pristane <span><span>[1]</span></span> et que l’activation de l’inflammasome <em>NOD-like receptor family pyrin domain containing</em> 3 (NLRP3) participait au phénomène de NETose suite à une stimulation stérile <span><span>[2]</span></span>. L’objectif de ce travail était d’investiguer si l’activation de l’inflammasome NLRP3 pourrait favoriser le développement de la NETose pulmonaire dans le modèle d’HIA induit par le pristane.</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>Les souris C57BL/6J ont reçu une unique injection intra-péritonéale de pristane (0,5<!--> <!-->mL). L’activation de l’inflammasome NLRP3 et la détection des NETs ont été réalisées par miscroscopie à fluorescence avec des marquages de la protéine <em>apoptosis-associated speck-like protein a CARD</em> (ASC), et un double-marquage de l’ADN et des histones citrullinés, respectivement. L’évaluation clinique était réalisée 11<!--> <!-->jours après l’injection de pristane, avec une mesure du poids et de la saturation artérielle en oxygène. La sévérité de l’atteinte pulmonaire a été évaluée par un score de quantification à partir des lames colorées par l’hématoxyline et l’éosine.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Le pristane induisait la formation du complexe ASC speck au sein des polynucléaires neutrophiles et nous avons confirmé que l’inflammasome NLRP3 était impliqué dans le phénomène de NETose après une stimulation par le pristane in vitro. Le déficit complet en NLRP3 réduisait la sévérité de l’HIA induite par le pristane chez les femelles, mais pas chez les males. De plus, Le déficit complet en NLRP3 réduisait le nombre de polynucléaires neutrophiles et de NETs au sein du tissu pulmonaire chez les femelles comparées aux males.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Ces résultats suggèrent un lien entre l’activation spécifique de NLRP3 chez les femelles et le développement de la NETose pulmonaire au cours du modèle d’HIA induit par le pristane. L’inflammasome NLRP3 pourrait être une cible thérapeutique intéressante dans les HIA auto-immunes, sachant qu’il existe des inhibiteurs spécifiques de NLRP3. D’autres études sont nécessaires pour préciser les mécanismes régissant l’activation dépendante du sexe.</div></div>","PeriodicalId":54458,"journal":{"name":"Revue De Medecine Interne","volume":"45 ","pages":"Pages A382-A383"},"PeriodicalIF":0.7,"publicationDate":"2024-11-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142721210","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
J.B. Arlet , E. Herquelot , L. Lamarsalle , F. Raguideau , P. Bartolucci
{"title":"Caractéristiques des patients drépanocytaires adultes « grand utilisateur » des urgences en France","authors":"J.B. Arlet , E. Herquelot , L. Lamarsalle , F. Raguideau , P. Bartolucci","doi":"10.1016/j.revmed.2024.10.373","DOIUrl":"10.1016/j.revmed.2024.10.373","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Des études récentes montrent qu’une minorité des patients drépanocytaires occupe une majorité des hospitalisations. Cependant les données épidémiologiques sur ces patients « hyper-utilisateurs » restent limitées. Notre étude vise à caractériser cette population vivant en France en analysant des données nationales.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Nous avons mené une étude de cohorte rétrospective en utilisant les données du système national de santé français (SNDS), couvrant 87 % de la population entre 2012 et 2018. Tous les patients drépanocytaires âgés de 16<!--> <!-->ans ou plus (codes CIM-10 D57·0-2) ont été inclus. Nous avons comparé les complications aiguës et chroniques (définis à partir du codage PMSI) des « hyper-utilisateurs », définis comme ayant présenté au moins 12 crises vaso-occlusives hospitalisées (CVOh) sur une période de suivi médiane de 7<!--> <!-->ans, à celles des patients ayant subi moins de 12 CVOh. Les CVOh étaient définies par une hospitalisation d’au moins une nuit, précédée d’une visite aux urgences, avec diagnostic principal de crise drépanocytaire.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sur les 8010 patients drépanocytaires suivis en France, 768 (9,6 %) ont été identifiés comme « hyper-utilisateurs », représentant 52,8 % des 18,001 CVOh et 38,9 % des 27,132 visites aux urgences pendant la période d’étude. Cela représentait une médiane annuelle de 4,3 (IQR 3 ; 6,5) CVO nécessitant un passage aux urgences. Les « hyper-utilisateurs » était plus jeune (âge médian de 21<!--> <!-->ans (IQR 17 ; 27) contre 29<!--> <!-->ans (18 ; 39), <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001), majoritairement composée d’hommes (48 % contre 42,9 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,006) et résidait plus souvent en Île-de-France (61,9 % contre 49,6 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001). Ces patients ont développé durant le suivi médian de 7<!--> <!-->ans davantage de complications sévères drépanocytaires, notamment plus de syndrome thoracique aigu (69,5 % contre 24,3 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001) et d’ostéonécrose (25,7 % contre 9,4 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001). Ils ont présenté plus d’événements thromboemboliques (12,5 % contre 7,1 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001) et de sepsis (56,1 % contre 17,7 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001). Une hospitalisation en psychiatrie était rare mais plus fréquent dans ce groupe (6,9 % contre 1,9 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001). La mortalité n’était pas différente (3,1 % contre 4,1 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,2). Enfin, ce groupe d’ « hyper-utilisateurs » a développé au cours du suivi une plus grande incidence de maladies auto-immunes (5,6 % contre 3,6 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0005). 280 (36,5 %) « hyper-utilisateur » ont initié un traitement par hydroxyurée au cours du suivi (vs 1,458 (20,1 %) des patients présentant moins de 12 VOCh).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les patients drépanocytaires","PeriodicalId":54458,"journal":{"name":"Revue De Medecine Interne","volume":"45 ","pages":"Pages A390-A391"},"PeriodicalIF":0.7,"publicationDate":"2024-11-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142721548","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
V. Salle , C. Gomila , M. Diouf , A. Boullier , C. Picard , L. Moussot , C. Louandre , A. Voyer , A. Cailly , A. Galmiche , Y.E. Herpe , J. Sevin , G. Bourdenet , B. Gubler
{"title":"Anticorps antiphospholipides chez les sujets sains : étude de leur association avec les marqueurs d’activation endothéliale et du stress oxydant","authors":"V. Salle , C. Gomila , M. Diouf , A. Boullier , C. Picard , L. Moussot , C. Louandre , A. Voyer , A. Cailly , A. Galmiche , Y.E. Herpe , J. Sevin , G. Bourdenet , B. Gubler","doi":"10.1016/j.revmed.2024.10.362","DOIUrl":"10.1016/j.revmed.2024.10.362","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La présence persistante des anticorps antiphospholipides (aPL) associée à la survenue de manifestations thrombotiques et/ou de complications obstétricales définit le syndrome des antiphospholipides (SAPL). Cependant, plusieurs circonstances peuvent être associées à la présence d’aPL telles que les infections, les affections malignes, la prise de certains médicaments… Les aPL peuvent aussi être présents chez le sujet sain. Seuls certains aPL sont pathogènes. Les mécanismes qui sous-tendent les complications thrombotiques du SAPL sont de nature très diverse. Parmi ces mécanismes figurent, entre autres, l’interaction des aPL avec les cellules endothéliales et une augmentation du stress oxydant. Chez les porteurs d’aPL asymptomatiques, la présence de plusieurs aPL est associée à un risque plus élevé de thrombose. Cependant, le rôle des aPL chez les sujets sains reste peu étudié, de même que leur caractère éventuellement pathogène.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Des individus sains ont été recrutés de manière prospective au niveau de l’établissement français du Sang-Nord de France et dans la population générale. Pour chaque sujet sain, nous avons recueilli des données démographiques (âge, sexe) ainsi que les facteurs de risque cardiovasculaire (HTA, tabagisme, dyslipidémie, diabète, obésité). Tous les individus sains ont bénéficié d’un prélèvement sanguin. Nous avons recherché les aPL conventionnels tels que les anticorps anticardiolipine (ACL) d’isotype IgG et IgM, les anticorps anti-béta2 glycoprotéine I (ab2GPI) d’isotype IgG et IgM et le lupus anticoagulant (LA). Nous avons réalisé un dosage des molécules d’adhésion leucocytaire (VCAM-1, ICAM-1 et E-sélectine), de la chimiokine MCP-1, des marqueurs du stress oxydant (TBARs, « substances réagissant à l’acide thiobarbiturique ») et des anti-oxydants (vitamines A et E) chez les sujets sains porteurs d’ACL et/ou d’ab2GPI à des taux élevés (ACL<!--> <!-->><!--> <!-->40 U/mL, ab2GPI<!--> <!-->><!--> <!-->10 U/mL) et/ou d’un LA et chez des sujets APL négatifs appariés sur l’âge, le sexe et les facteurs de risque cardiovasculaire.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Entre septembre 2009 et avril 2016, nous avons inclus 1223 individus sains. L’âge médian à l’inclusion était de 42 [18–83] ans avec un sex-ratio (F/H) de 1,13. Nous avons retrouvé des taux élevés d’ACL et d’ab2GPI chez respectivement 1,8 % et 1,2 % des sujets sains. La présence d’un LA était retrouvée chez 0,24 % des sujets sains. Aucune triple positivité des APL n’a été retrouvée. Nous avons comparé les taux des différents marqueurs étudiés entre 31 sujets APL positifs et 61 sujets APL négatifs appariés. Les taux de ICAM-1 et E-sélectine étaient statistiquement plus élevés chez les sujets APL positifs en comparaison avec les sujets APL négatifs appariés (E-sélectine, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0008 ; ICAM-1, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,004). Cependant, nous n’avons pas retrouvé d","PeriodicalId":54458,"journal":{"name":"Revue De Medecine Interne","volume":"45 ","pages":"Pages A383-A384"},"PeriodicalIF":0.7,"publicationDate":"2024-11-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142720207","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
E. Chauvel , A. Néel , A. Espitia-Thibault , P. Woaye Hune , J. Graveleau
{"title":"Analyse rétrospective des prescriptions de dapsone dans le cadre d’un purpura thrombopénique immunologique chez 139 patients : efficacité et tolérance","authors":"E. Chauvel , A. Néel , A. Espitia-Thibault , P. Woaye Hune , J. Graveleau","doi":"10.1016/j.revmed.2024.10.348","DOIUrl":"10.1016/j.revmed.2024.10.348","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le purpura thrombopénique immunologique (PTI) est une pathologie auto-immune avec une évolution vers la chronicité dans 70 % des cas à l’âge adulte. Son risque de saignement et l’impact sur la qualité de vie, amènent à recourir aux thérapeutiques de 2<sup>e</sup> ligne, après la corticothérapie. La dapsone est un sulfamide utilisé pour ses propriétés immunomodulatrices dans le PTI. Un des mécanismes d’action est la diversion phagocytaire, entraînant une hémolyse qui conduit à l’erythrophagocytose par le système réticulo-endothélial empêchant la séquestration et la destruction des plaquettes. Peu de données sont disponibles concernant son utilisation dans le PTI, lié aux faibles effectifs dans les études. L’objectif est d’évaluer l’efficacité et la tolérance de ce traitement dans le PTI.</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>Analyse rétrospective menée dans 3 centres hospitaliers permettant d’inclure 139 patients. Six patients ont été exclus pour cause de données manquantes. Les PTI pédiatriques (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5) et PTI secondaires (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->17) étaient inclus. Une réponse à la dapsone était définie selon les recommandations internationales (plaquettes<!--> <!-->≥<!--> <!-->30 G/L à 2 reprises). La réponse était complète (RC) en cas de plaquettes<!--> <!-->≥<!--> <!-->100 G/L et partielle (RP) entre 30 et 100 G/L. Les patients étaient non répondeurs (NR) si plaquettes<!--> <!--><<!--> <!-->30 G/L ou impossibilité de diminuer un traitement associé du PTI. L’évaluation de la réponse était réalisée à 1, 3, 6 et 12 mois.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 139 patients ont été inclus. L’âge médian à l’introduction de la dapsone était de 54<!--> <!-->ans (34–71) avec 57,6 % de femmes. Il y avait 17,3 % des patients avec une hémopathie associée sans différence entre les deux groupes (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,6604). L’introduction de la dapsone se faisait lors de la phase chronique du PTI pour 48,9 % et pour 10,8 % à la phase aiguë. Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes concernant les données épidémiologiques. 23 patients étaient splénectomisés, majoritairement dans le groupe NR (82,6 % ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0002). Au total, 75 patients présentaient une réponse à la dapsone (54 %) dont 57,3 % une RC. 50 patients ont reçu comme dernière ligne thérapeutique la dapsone, cela représentait 36 % des patients et 66,7 % des répondeurs. 24 patients ont arrêté le traitement pour rémission et 3 patients ont rechuté à l’arrêt du traitement, nécessitant la reprise de la dapsone ou un changement de ligne thérapeutique. 25,9 % des patients n’avaient aucun traitement lors de l’introduction de la dapsone, 59,7 % d’entre eux avaient une corticothérapie associée, principalement parce qu’il s’agissait d’une rechute du PTI. La dose moyenne de daspone utilisée était de 87,22<!--> <!-->mg. 5 patients ont reçu une dose maximale de 200<!-->","PeriodicalId":54458,"journal":{"name":"Revue De Medecine Interne","volume":"45 ","pages":"Pages A373-A374"},"PeriodicalIF":0.7,"publicationDate":"2024-11-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142721198","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}