A.L. Lemoine , A. Nieto-García , M. Nieto-Cid , B.E. Espín , A.M. Mazon , H.S. Salhi , D.S. Salamouras , N.K. Kalach , R.C.S. De Castellar Sansó , J.D.O. Delgado Ojeda , V.M. Navas-López
{"title":"Étude GRITO : croissance et acquisition de la tolérance chez les enfants ayant une allergie aux protéines du lait de vache. Comparaison d’un hydrolysat de protéines de riz avec un hydrolysat extensif de protéines du lait de vache","authors":"A.L. Lemoine , A. Nieto-García , M. Nieto-Cid , B.E. Espín , A.M. Mazon , H.S. Salhi , D.S. Salamouras , N.K. Kalach , R.C.S. De Castellar Sansó , J.D.O. Delgado Ojeda , V.M. Navas-López","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.046","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.046","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>Évaluer un hydrolysat de protéines de riz (HRF) par rapport à un hydrolysat extensif de protéines du lait de vache (EHF) en termes de sécurité, de croissance et d’acquisition de la tolérance chez les enfants ayant une allergie aux protéines du lait de vache (APLV).</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude prospective, multicentrique, contrôlée, randomisée et en double insu. Les enfants ayant une APLV IgE-médiée ou non ont été randomisés en groupe HRF ou EHF et suivi jusqu’à 12 mois. Les critères principaux étaient la sécurité et les mesures anthropométriques.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Au total, 105 enfants ont été inclus. Les <em>Z</em> scores du poids, de la taille, du poids pour la taille, de l’IMC et du périmètre crânien ont montré une croissance normale sans aucune différence entre les groupes à l’inclusion et après 6, 9 et 12 mois de suivi. De même, l’épaisseur du pli cutané du triceps, la circonférence du milieu du bras et la zone musculaire du bras n’ont montré aucune différence significative entre les groupes. Il y avait 47 EIs signalés dans le groupe HRF et 51 dans le groupe EHF. Il y avait une tendance (non significative) à une acquisition plus rapide de la tolérance au sein du groupe HRF comparé au groupe EHF (respectivement âge médian de 20,4 mois versus 16,3 mois, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,36).</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Chez les patients APLV, les formules EHF et HRF ont montré une bonne croissance et ont permis une acquisition de la tolérance avec un bon profil de sécurité.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 91"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579564","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Niveau de contrôle des enfants asthmatiques à Sétif en Algérie, quels facteurs déterminants ?","authors":"M. Belghazi, A. Dehimi, B. Bioud","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.042","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.042","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>Définir les facteurs déterminant le contrôle des enfants asthmatiques suivis en pédiatrie, CHU Sétif, Algérie.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude prospective sur 2 ans, janvier 2019–décembre 2020. Suivi de six mois, évaluation du contrôle d’asthme GINA 2019 et de ses déterminants.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Au total, 164 patients de 7 et 16 ans. Le degré de contrôle est passé en 6 mois, de 45,7 % à 80,4 % pour l’asthme bien contrôlé et de 10,4 % à 2,5 % pour l’asthme mal contrôlé (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Les principaux déterminants du contrôle d’asthme sont le niveau d’instruction de la mère et les enfants dont les mères sont analphabètes d’un niveau primaire, avaient un mauvais contrôle de l’asthme (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,015); expliquant le degré d’implication de la mère dans les interventions de l’équipe soignante afin d’améliorer le contrôle. Les patients mal contrôlés ont une durée de suivi de 2,766 années de plus que les partiellement contrôlés (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,008), nous rassurant par rapport au suivi de nos asthmatiques. Les facteurs déclenchant les exacerbations de type viroses respiratoires (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,017), émotions (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,031) et humidité (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,018), étaient aussi impliqués au mauvais contrôle, de même que le traitement de contrôle (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,000) et le nombre de séances d’éducation thérapeutique des patients ETP atteintes avec un meilleur contrôle d’asthme après au moins 2 séances d’ETP, rejoignant les résultats de la série française de Julian, 3 mois après un programme d’ETP avec amélioration du contrôle d’asthme, diminution de l’absentéisme scolaire et amélioration du VEMS.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Ces déterminants doivent être pris en considération afin de diminuer le coût global de la prise en charge de l’enfant asthmatique.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 89"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579757","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L.B. Bacharier , P. Cros , T.W. Guilbert , J.F. Maspero , M. Gappa , S. Dell , A. Altincatal , O. Ledanois , R. Gall , H. Sacks , J.A. Jacob-Nara , Y. Deniz , P.J. Rowe
{"title":"Rémission clinique avec le dupilumab chez les enfants atteints d’asthme de type 2 non contrôlé, modéré à sévère","authors":"L.B. Bacharier , P. Cros , T.W. Guilbert , J.F. Maspero , M. Gappa , S. Dell , A. Altincatal , O. Ledanois , R. Gall , H. Sacks , J.A. Jacob-Nara , Y. Deniz , P.J. Rowe","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.031","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.031","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>Le dupilumab, un anticorps monoclonal humain, bloque la signalisation des interleukines 4/13, médiateurs centraux de l’inflammation de type 2. Dans l’étude de phase 3 VOYAGE (<span><span>NCT02948959</span><svg><path></path></svg></span>), le dupilumab a réduit les exacerbations sévères et amélioré la fonction respiratoire et le contrôle de l’asthme par rapport au placebo chez les enfants (6–11 ans) atteints d’asthme de type 2 modéré à sévère (EOS<!--> <!-->≥<!--> <!-->150<!--> <!-->cellules/mL ou FeNO<!--> <!-->≥<!--> <!-->20<!--> <!-->ppb). Ici, nous avons évalué l’effet du dupilumab sur l’obtention d’une rémission clinique sous traitement chez les enfants dans VOYAGE.0.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons évalué la proportion d’enfants atteignant une rémission clinique sous traitement (aucune exacerbation/utilisation de corticostéroïdes oraux; score <em>z</em> <!-->><!--> <!-->−1,64 pour le volume expiratoire maximal en 1 seconde pré-bronchodilatateur (VEMS pré-BD)/rapport de la capacité vitale forcée et le VEMS pré-BD ; et le score au questionnaire de contrôle de l’asthme à 5 items (ACQ-5)<!--> <!--><<!--> <!-->0,75).</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Au taotal, 236 enfants ont reçu le traitement d’appoint par dupilumab et 114 par le placebo. À l’initiation, aucun enfant de l’un ou l’autre groupe ne répondait aux critères de rémission en utilisant un seuil ACQ-5<!--> <!--><<!--> <!-->0,75. Une proportion significativement plus élevée d’enfants recevant le dupilumab vs placebo a atteint une rémission clinique à la semaine 52 (41,9 % vs 23,7 % ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0008).</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Par rapport au placebo, le dupilumab a significativement augmenté la proportion de patients atteints d’asthme modéré à sévère de type 2 non contrôlé, ayant obtenu une rémission clinique de l’asthme sous traitement à la semaine 52.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 84"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579821","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L.B. Bacharier , P. Cros , S. Dell , I. De Mir , G. Piacentini , E. Hamelmann , J. Msihid , R. Gall , O. Ledanois , Z. Wang , W.H. Cheng , H. Sacks , J.A. Jacob-Nara , P.J. Rowe , Y. Deniz
{"title":"L’amélioration de la fonction respiratoire est associée à un meilleur contrôle de l’asthme chez les enfants atteints d’asthme de type 2 modéré à sévère : étude VOYAGE","authors":"L.B. Bacharier , P. Cros , S. Dell , I. De Mir , G. Piacentini , E. Hamelmann , J. Msihid , R. Gall , O. Ledanois , Z. Wang , W.H. Cheng , H. Sacks , J.A. Jacob-Nara , P.J. Rowe , Y. Deniz","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.032","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.032","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>Dans l’étude VOYAGE, dupilumab améliore la fonction respiratoire et le contrôle de l’asthme chez les enfants (6–11 ans) atteints d’asthme modéré à sévère non contrôlé. Cette analyse post-hoc évalue l’association entre la variation de la fonction respiratoire et le contrôle de l’asthme chez les enfants asthmatiques de type 2 (EOS<!--> <!-->≥<!--> <!-->150<!--> <!-->cellules/μL ou FeNO<!--> <!-->≥<!--> <!-->20<!--> <!-->ppb).</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Au total, 321 enfants ont reçu 100/200<!--> <!-->mg de dupilumab 1<!--> <!-->×<!--> <!-->/2<!--> <!-->sem ou un placebo pendant 52 semaines (s52). Les patients sont stratifiés en 3 sous-groupes: faible, moyen ou élevé en fonction de la variation du ppVEMS pré-BD à s52 par rapport à l’initiation. En utilisant des modèles de régression logistique, nous avons évalué la proportion et l’<em>odds ratio</em> (OR) des enfants atteignant un asthme bien contrôlé (ACQ-5-IA<!--> <!-->≤<!--> <!-->0,75) à s52 dans chaque sous-groupe.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Sous dupilumab, la variation moyenne (ET) du ppVEMS pré-BD de l’initiation à s52 était de −5,91 (8,61), 8,05 (3,28) et 28,17 (17,45) points de pourcentage dans les sous-groupes faible (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->56), moyen (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->73) et élevé (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->86) respectivement, et de −8,04 (9,25), 6,44 (2,95) et 22,29 (8,09) points de pourcentage dans les sous-groupes faible (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->46), moyen (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->36) et élevé (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->24) respectivement sous placebo. Des proportions significativement plus élevées d’enfants ont atteint un asthme bien contrôlé dans les sous-groupes dupilumab moyen et élevé comparés au sous-groupe dupilumab faible. Sous placebo, la proportion d’enfants bien contrôlés était significativement plus élevée dans le sous-groupe élevé vs faible.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Chez les enfants atteints d’asthme modéré à sévère de type 2, l’amélioration de la fonction respiratoire a été associée à un meilleur contrôle de l’asthme sous dupilumab et sous placebo.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 84"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579822","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Hémoptysie chez l’enfant","authors":"O. El Athmani","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.048","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.048","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>L’hémoptysie est un symptôme rare chez l’enfant. Elle pose au clinicien d’importants défis diagnostiques.</div></div><div><h3>Objectif</h3><div>Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et para-cliniques de l’hémoptysie chez l’enfant et d’étudier ses étiologies en vue d’optimiser sa gestion et d’instaurer des protocoles pour son exploration</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude rétrospective, portant sur 65 cas d’hémoptysie colligés au service de pneumologie pédiatrique de l’hôpital d’enfant de RABAT, durant la période allant de janvier 2013 à décembre 2023</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>La fréquence de l’hémoptysie durant la période d’étude était de 0,35 %. L’âge moyen était de 8 ans et 5 mois. Le sexe féminin était prédominant (56,9 %) avec un sex-ratio de 1,3. L’hémoptysie était de moyenne abondance dans 55,4 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->36) des cas. La radiographie thoracique a été réalisée chez tous les malades, elle était normale dans 16 cas. La TDM thoracique a été réalisé chez 38 patients (58,5 %) permettant de retenir le diagnostic étiologique dans 21 cas (55,3 %). Douze patients (18,5 %) avaient bénéficié d’une endoscopie bronchique, elle avait permis de retenir le diagnostic étiologique chez trois patients. Les étiologies étaient variées, les infections respiratoires basses venant en premier rang avec un taux de 52,3 % suivies par les DDB 13,8 %. La tuberculose pulmonaire était la cause infectieuse la plus fréquente 20 % suivie par l’hydatidose pulmonaire 18,5 %. D’autres étiologies rares ont été retrouvées : cardiopathies (2 cas), l’hémosidérose (2 cas), MAKP (1 cas), syndrome de Goodpasture (1 cas), le méga-œsophage (1 cas), malformation artérioveineuse (1 cas). Dans 16,9 % des cas l’étiologie de l’hémoptysie restait indéterminée</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Pages 91-92"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579891","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Coutier , S. Muller , S. Baillieul , S. Bailly , P. Bokov , J. Cassibba , B. Dudoignon , P. Franco , A. Guyon , E. Hullo , I. Ioan , T.H.V. Ngo , C. Schweitzer , R. Tamisier , G. Mortamet , J.L. Pepin
{"title":"Analyse de polysmonographies sans et sous ventilation en pédiatrie","authors":"L. Coutier , S. Muller , S. Baillieul , S. Bailly , P. Bokov , J. Cassibba , B. Dudoignon , P. Franco , A. Guyon , E. Hullo , I. Ioan , T.H.V. Ngo , C. Schweitzer , R. Tamisier , G. Mortamet , J.L. Pepin","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.036","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.036","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>Très peu de données sur la charge hypoxique CH sous ventilation en polysomnographie PSG chez l’adulte ne sont disponibles et aucune en pédiatrie. Les objectifs étaient de démontrer que la CH diminuait sous ventilation en pédiatrie par l’analyse de PSG et d’analyser l’association entre CH et critères respiratoires et de sommeil.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude rétrospective menée dans 4 hôpitaux chez des enfants sous ventilation à domicile ayant eu une PSG1 sans ventilation et une PSG2 sous ventilation. Lecture centralisée des PSG par unique relecteur (LC). Calcul de la CH post évènement respiratoire sur PSG grâce à un logiciel développé par ingénieurs experts permettant le calcul de l’aire sous la courbe sous une saturation en oxygène donnée selon Azarbarzin. CH évaluée de 0 à 5 (nulle à majeure). Comparaison des évènements respiratoires et de sommeil sans et sous ventilation.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Parmi 53 enfants inclus soit 53 PSG1 et 53 PSG2 (médiane [IC] 6 [0,5–12] ans, SAOS de type III [76 %]), la CH, l’index d’apnée hypopnée obstructif IAOH et l’index de micro-éveils IME sous ventilation étaient significativement plus faibles que sans ventilation, respectivement 1 [1–2] versus 5 [4–5], 1,5/h [0,6–3,8] versus 12/h [6–27], et 16/h [9–27] versus 22/h [12–32], <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01. La fragmentation restait pathologique sous ventilation. La CH était corrélée à l’IAOH et à l’efficacité du sommeil sans et sous ventilation, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Chez l’enfant avec SAOS de type III, la CH, l’IAOH et la fragmentation, importantes sans ventilation, s’amélioraient sous ventilation. Sous ventilation, la fragmentation du sommeil restait pathologique. La CH était associée à l’IAOH et à l’efficacité sans et sous ventilation.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 86"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579751","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Y. Mesbahi , E. Masson , N. Nathan , A. Hadchouel Duverge , S. Mayer Lacrosniere , C. Delestrain , S. Rouget , T. Guiddir
{"title":"Atteintes respiratoires basses infectieuses et non infectieuses chez les enfants porteurs de trisomie 21 suivis en consultation de pneumologie pédiatrique en Île-de-France","authors":"Y. Mesbahi , E. Masson , N. Nathan , A. Hadchouel Duverge , S. Mayer Lacrosniere , C. Delestrain , S. Rouget , T. Guiddir","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.037","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.037","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>La trisomie 21 est la plus fréquente des anomalies chromosomiques. Les atteintes respiratoires basses sont responsables d’une morbi-mortalité élevée chez ces enfants.</div></div><div><h3>Objectif</h3><div>Décrire les atteintes respiratoires basses infectieuses et non infectieuses pour lesquelles les patients porteurs de trisomie 21 sont suivis en consultation de pneumologie pédiatrique.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude observationnelle de cohorte rétrospective, descriptive, multicentrique réalisée dans six services hospitaliers pédiatriques en Île-de-France, entre le 1<sup>er</sup> janvier 2014 et le 31 décembre 2023.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Cent-huit patients ont été inclus. L’âge médian d’apparition des premiers signes respiratoires était de 4 mois [EIQ<!--> <!-->=<!--> <!-->2–9]. L’âge médian du début de suivi en consultation de pneumologie pédiatrique était de 14 mois [EIQ<!--> <!-->=<!--> <!-->8–24]. Les atteintes respiratoires basses infectieuses étaient une bronchiolite (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->88, 81,4 %) et une pneumonie (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->80, 74 %). L’asthme était diagnostiqué chez 101 patients (93,5 %). Une malformation du système pulmonaire et/ou cardiovasculaire a été retrouvée chez 18 patients (16,6 %). Des pathologies respiratoires rares telles que l’hémosidérose pulmonaire idiopathique (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5), ou encore la bronchiolite oblitérante post-infectieuse (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->7) ont également été diagnostiquées. Une hospitalisation en réanimation pour une complication respiratoire sévère a été notée chez 60 % des patients. Le taux de mortalité était de 2,7 %, à un âge médian de 48 mois.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Les complications respiratoires basses sont fréquentes chez les enfants porteurs de trisomie 21. Un suivi pneumo-pédiatrique précoce est nécessaire afin de prévenir la mortalité ainsi que les morbidités à court et long termes.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Pages 86-87"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579752","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Évolution clinique et devenir fonctionnel à 6 et 10 ans d’enfants suivis pour une bronchiolite oblitérante post-infectieuse","authors":"L. Medghoul , C. Marguet , H. Petat","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.030","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.030","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>La BOPI est une cause sous-estimée de bronchopathie chronique obstructive, qui survient secondairement à une infection respiratoire sévère, et est caractérisée par des phénomènes inflammatoires et fibrosants au niveau des bronchioles terminales, aboutissant à leur oblitération. Nos objectifs étaient d’évaluer le nombre d’exacerbations et le recours aux corticostéroïdes inhalés (CSI) au décours du diagnostic de BOPI, et d’étudier le devenir fonctionnel à long terme.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude observationnelle, rétrospective et monocentrique (CHU de Rouen). Les critères d’inclusion étaient : enfants avec diagnostic de BOPI entre 2009 et 2024, traités ou non par boli de corticoïdes IV. Un sous-groupe d’enfants atteints de dysplasie bronchopulmonaire (DBP) a été identifié. Les EFR aux âges de 6 et 10 ans ont été recueillies.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Au total, 57 patients ont été inclus. Nous avons mis en évidence une diminution significative des exacerbations des patients traités par boli de corticoïdes, dès 6 mois (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001), et persistant à 24 mois (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02), ainsi qu’une diminution de la dose de CSI dès 12 mois (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,03). Des altérations des fonctions respiratoires ont été notées à 6 et 10 ans sans différence significative entre les groupes « avec DBP » et « sans DBP ».</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Notre cohorte a montré une efficacité rapide et durable des corticoïdes IV dans le traitement de la BOPI. Cependant, chez les patients atteints de DBP comme ceux non atteints, nous avons mis en évidence des anomalies fonctionnelles respiratoires à 6 et 10 ans.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Pages 83-84"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579820","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
F. Khalsi, Y. Daoued, I. Trabelsi, S. Kbaier, S. Hamouda, K. Boussetta
{"title":"Profil de l’asthme chez l’enfant d’âge scolaire","authors":"F. Khalsi, Y. Daoued, I. Trabelsi, S. Kbaier, S. Hamouda, K. Boussetta","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.040","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.040","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>L’asthme est la maladie chronique la plus répandue chez l’enfant, posant un défi majeur pour la santé publique. Notre étude visait à mieux comprendre l’asthme chez l’enfant d’âge scolaire en examinant ses caractéristiques et en étudiant son niveau de contrôle.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude descriptive et rétrospective incluant des enfants âgés de 6 à 12 ans entre janvier 2012 à décembre 2022. La durée minimale du suivi était de 12 mois.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Notre étude a compté 204 enfants. L’âge médian du diagnostic était de 3,62 ans. Le sex-ratio était de 1,58. Les facteurs environnementaux relevés étaient le tabagisme passif (37,3 %), l’humidité (36,8 %) et la présence d’animaux domestiques (13,2 %). L’asthme était allergique dans 48 % des cas. Les acariens étaient les principaux allergènes incriminés. Une corticothérapie inhalée en monothérapie était indiquée dans 96,1 % des cas. L’asthme était léger dans 78 % des cas, modéré dans 14,2 % des cas, et sévère dans 7,8 % des cas. Nous avons réparti les patients en deux groupes : « C+ » avec 124 enfants dont l’asthme était bien contrôlé, et « C− » avec 80 enfants dont l’asthme était partiellement ou non contrôlé. Dans l’analyse multivariée, quatre facteurs étaient associés à un mauvais contrôle : l’origine rurale (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,018), l’asthme allergique (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,028), l’asthme sévère (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,020) et la non-utilisation de la chambre d’inhalation (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,018).</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Chez l’enfant d’âge scolaire, l’asthme est à la fois multifactoriel et précoce. La détection et la correction des facteurs de mauvais contrôle contribuent à maîtriser et stabiliser la maladie.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 88"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579888","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
O. Ben Younes, R. Amdouni, S. Ben Ahmed, G. Baganni
{"title":"Les séquelles de virose pulmonaires en pédiatrie : à propos de neuf cas","authors":"O. Ben Younes, R. Amdouni, S. Ben Ahmed, G. Baganni","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.047","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.047","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>Décrire les différents aspects cliniques et évolutifs des enfants atteints de bronchiolite oblitérante post-infectieuse (BOPI).</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude rétrospective descriptive réalisée au service de médecine infantile « A » de l’hôpital d’enfants de Tunis sur une période de 13 ans.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Nous avons colligé 9 cas : 6 garçons et 3 filles. L’âge médian au moment du diagnostic était de 24,1 mois [5 mois–12 ans]. Plus que la moitié des patients (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->6) avaient des antécédents de bronchopneumopathies récidivantes. L’examen clinique a objectivé une polypnée constante chez tous les patients. Sept patients étaient hypoxiques à l’air ambiant dont la moitié ont nécessité un séjour en réanimation médicale avec une ventilation mécanique dans quatre cas. Un PCR multiplex nasal a été réalisé chez cinq patients isolant les germes suivants : adénovirus (2/4), entérovirus (1/4), bocavirus (1/4), H1N1 (1/4) et Haemophilus (2/4). Une TDM thoracique a été réalisée chez tous les patients montrant un aspect en mosaïque pathognomonique de BOPI dans sept cas. La corticothérapie par voie générale et les macrolides à visée anti-inflammatoire ont été prescrits pour tous nos patients. Huit patients ont reçu les cures de méthylprednisolone sous forme de pulsothérapie. L’évolution était favorable dans sept cas. L’issue était fatale pour deux patients.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Les séquelles de virose notamment la BOPI représentent une cause rare de maladie pulmonaire obstructive chronique. La prise en charge thérapeutique n’est pas consensuelle mais repose surtout sur la corticothérapie.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 91"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579889","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}