L. Chevallet , J. Castagna , F. Lakkis Castelain , A. Hanniet , A. Charansol , V. Laithier , V. Pereira , S. Klein , F. Pelletier
{"title":"Hypersensibilité immédiate à l’étoposide phosphate en oncologie pédiatrique : 5 cas ayant conduit à harmoniser nos pratiques","authors":"L. Chevallet , J. Castagna , F. Lakkis Castelain , A. Hanniet , A. Charansol , V. Laithier , V. Pereira , S. Klein , F. Pelletier","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.016","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.016","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>L’étoposide phosphate est utilisé dans la prise en charge des cancers pédiatriques. L’hypersensibilité immédiate (HSI) à l’étoposide phosphate peut entraîner un retard de prise en charge, une perte de ligne thérapeutique efficace voire un risque vital pour les patients.</div><div>Nous rapportons 5 cas pédiatriques d’HSI à l’étoposide phosphate ayant conduit à l’harmonisation des pratiques lors d’une RMM pluridisciplinaire.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>La description de 5 cas d’HSI à l’étoposide phosphate survenus entre mars 2020 et décembre 2022 a permis l’élaboration d’un arbre décisionnel.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Quatre filles et 1 garçon âgés de 2 à 15 ans étaient traités pour 4 cancers solides et 1 lymphome de Hodgkin. Ils ont reçu 5 protocoles de chimiothérapie différents. Ils ont présenté des réactions de grade II (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->4) et III (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1). Une seule a nécessité l’injection d’adrénaline. La tryptase per-critique a été dosée pour 2 patients, sans élévation. Les bilans allergologiques (prick tests purs et IDR à 10-1) étaient négatifs pour les 2 patients testés. Quatre enfants ont finalement bénéficié d’une induction de tolérance, sans incident pour 3. Le 5<sup>e</sup> patient a eu une réintroduction sous prémédication renforcée et doublement du temps de perfusion avec une bonne tolérance.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Afin d’harmoniser la gestion des HSI à l’étoposide phosphate en oncologie pédiatrique, il a été décidé en fonction de la tryptase basale et per-critique, et de la sévérité de la réaction, de réaliser soit un protocole de réintroduction prémédiquée avec doublement du temps de perfusion (grade<!--> <!-->≤<!--> <!-->II), soit un protocole d’induction de tolérance en 12 étapes (grade<!--> <!-->≥<!--> <!-->III).</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 78"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143578994","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Histoire de la pneumologie pédiatrique en France","authors":"André Labbé","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.004","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.004","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Pages 70-75"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579748","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Camille Bignier , Constance Maçon , Margot Brisoux , Julia Nezri , Lucile Havet , Clélia Comte , Aurore Le Gall , Angéline Girault , Céline Omeiche , Swati Misra , Apolline Gonsard , Sarah Kraouti , David Drummond
{"title":"Impact du changement climatique chez les enfants atteints d’asthme : à quoi s’attendre ?","authors":"Camille Bignier , Constance Maçon , Margot Brisoux , Julia Nezri , Lucile Havet , Clélia Comte , Aurore Le Gall , Angéline Girault , Céline Omeiche , Swati Misra , Apolline Gonsard , Sarah Kraouti , David Drummond","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.007","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.007","url":null,"abstract":"<div><div>Le changement climatique pourrait affecter les enfants atteints d’asthme via plusieurs mécanismes. L’exposition aux températures extrêmes, chaudes comme froides, induit des bronchoconstrictions et augmente le risque de crises d’asthme. Le réchauffement climatique majore l’exposition aux pollens en augmentant leur concentration atmosphérique et en allongeant les saisons polliniques, ce qui a été associé à une hausse significative des consultations aux urgences et des hospitalisations pour crise d’asthme. Les événements météorologiques extrêmes, comme les ouragans et les inondations, favorisent l’exposition aux moisissures et les crises d’asthme par ce biais. Le changement climatique, via l’augmentation des températures et la stagnation de l’air, aggrave également la pollution atmosphérique, notamment les concentrations d’ozone et de particules fines (PM2,5) connus pour être associés aux hospitalisations pour asthme. Les PM2,5 issus des feux de forêt ont un impact particulièrement marqué. Des interactions entre pollens et polluants amplifient ces effets, la pollution augmentant la production des pollens, leur transport dans les voies aériennes, et leur pénétration à travers l’épithélium endommagé. Face à ces risques, des mesures d’adaptation comme la limitation des activités extérieures lors des pics d’exposition sont nécessaires, parallèlement aux efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre.</div></div><div><div>Climate change can affect children with asthma through several mechanisms. Exposure to extreme temperatures, both hot and cold, induces bronchoconstriction and increases the risk of asthma exacerbations. Global warming increases pollen exposure by lengthening the pollen season and increasing its atmospheric concentration, which has been associated with a significant rise in emergency department visits and hospitalizations for asthma attacks. Extreme weather events, such as hurricanes and floods, promote exposure to molds and subsequent asthma exacerbations. Climate change, through increased temperatures and air stagnation, also worsens air pollution, particularly ozone and fine particulate matter (PM2.5) concentrations known to be associated with asthma hospitalizations. PM2.5 concentrations from forest fires have a particularly significant impact. Interactions between pollen and pollutants amplify these effects, with pollution increasing pollen production, its transport in the airways, and its penetration through the damaged epithelium. In view of these risks, adaptation measures such as limiting outdoor activities during peak exposure periods are necessary alongside efforts to reduce greenhouse gas emissions.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Pages 3-8"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579755","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Dehimi , M. Belghazi , K. Okka , A. Mahnane , M. Djalleb , Z. Benarab , B. Bioud
{"title":"Prévalence et facteurs de risque de l’asthme de l’enfant à Sétif","authors":"A. Dehimi , M. Belghazi , K. Okka , A. Mahnane , M. Djalleb , Z. Benarab , B. Bioud","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.051","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.051","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>L’asthme constitue un problème de santé publique à cause de l’augmentation de sa fréquence dans le monde. Cette étude a pour but de déterminer la prévalence et les facteurs de risque de l’asthme de l’enfant dans la ville de Sétif.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une étude épidémiologique transversale suivant les protocoles de l’étude internationale sur l’asthme et les allergies chez l’enfant (ISAAC) phase I et II a porté sur 3142 enfants âgés de 13–14 ans.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>La prévalence cumulée de l’asthme était de 6 % et de l’asthme actuel était de 3,6 % à Sétif. Les facteurs de risque associés à l’asthme à l’âge de 13–14 ans étaient les antécédents familiaux d’asthme (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->6,93 ; IC à 95 % : 2,56–21,92) et d’atopie (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->03,2 ; IC à 95 % : 1,87–5,51) ; les antécédents personnels de rhinite allergique (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->2,99 ; IC à 95 % : 1,80–4,98) ; la sensibilisation allergique (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->4,35 ; IC à 95 % : 1,92–9,84) ; le fait d’être le premier enfant de la famille (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->1,88 ; IC à 95 % : 1,09–3,24) ; les antécédents personnels de bronchiolite grave (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->10,5 ; IC à 95 % : 2,3–48,2) ; l’utilisation fréquente des antibiotiques (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->7,06 ; IC à 95 % : 4,17–11,9) ; l’existence d’humidité et de moisissures dans la maison essentiellement au cours de la première année de vie de l’enfant (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->2,55 ; IC à 95 % : 1,36–4,87 ; OR<!--> <!-->=<!--> <!-->5,19 ; IC à 95 % : 1,52–22,70 respectivement).</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>La prévalence de l’asthme a augmenté chez les enfants à Sétif. Cette étude a confirmé que le risque de développement de l’asthme chez l’enfant est fortement influencé par les facteurs génétiques, personnels et environnementaux.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Pages 92-93"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579894","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Le syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) dans une population d’enfants atteints d’obésité à La Réunion","authors":"A. Gaillard , C. Perisson , E. Gachelin","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.014","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.014","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>L’obésité est l’un des facteurs de risque principal du SAHOS chez l’enfant. La prévalence du SAHOS chez l’enfant obèse est estimée entre 20 et 60 % selon les études. La population réunionnaise est caractérisée par une prévalence de l’obésité plus élevée qu’en France métropolitaine. Aucune donnée épidémiologique sur le SAHOS pédiatrique à La Réunion n’est connue. L’objectif de cette étude est d’estimer la prévalence du SAHOS au sein d’une population pédiatrique atteinte d’obésité ayant eu un enregistrement du sommeil à La Réunion et de décrire les caractéristiques cliniques, les facteurs de risque et les complications du SAHOS.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons collecté les données des 83 enfants obèses, ayant eu un enregistrement du sommeil au CHU de La Réunion entre le 1<sup>er</sup> janvier 2021 et le 31 décembre 2022.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>La majorité (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->59 ; 71 %) des enfants avait un diagnostic de SAHOS, et 20 % avaient un SAHOS sévère. L’hypertrophie amygdalienne à l’examen clinique était le seul facteur clinique associé au SAHOS dans notre population (OR, 4,72 ; IC 95 %, 1,26–17,68).</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Notre étude met en évidence une prévalence élevée de SAHOS dans notre échantillon de population pédiatrique atteinte d’obésité à La Réunion. L’association de l’obésité à une hypertrophie amygdalienne semble être un bon marqueur de dépistage du SAHOS, dans le but d’anticiper la prise en charge et de prévenir les complications.</div><div>Au vu du nombre élevé d’enregistrements positifs, nous suggérons l’intérêt de réaliser un enregistrement nocturne systématique même en l’absence de suspicion clinique de SAHOS chez les enfants atteints d’obésité sévère.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 77"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143578992","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
T. Ibrahim, M.C. Larocca, H. Saleh-Guillo, M. Koskas, N. Medjahdi, L. Maingot-Sandu, N. Beydon
{"title":"Score de probabilité d’asthme pré-test à la méthacholine dans la population pédiatrique","authors":"T. Ibrahim, M.C. Larocca, H. Saleh-Guillo, M. Koskas, N. Medjahdi, L. Maingot-Sandu, N. Beydon","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.017","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.017","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>Le test de provocation à la méthacholine est un outil utilisé pour diagnostiquer l’hyperréactivité des voies respiratoires dans l’asthme. Son interprétation repose sur la probabilité d’asthme pré-test du patient et dose provocatrice (PD20). Il n’existe aucune méthode standardisée pour évaluer cette probabilité, ce qui constitue un défi dans l’interprétation.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Standardiser les items devant entrer dans l’évaluation de la probabilité d’asthme pré-test basée sur l’histoire clinique des enfants adressés pour un TMC et évaluer la variabilité inter-investigateur de la probabilité pré-test d’asthme.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons envoyé aux membres du Groupe français de fonction pulmonaire pédiatrique et à des collègues à l’étranger un questionnaire médical de 11 items sur des antécédents et des symptômes. Nous avons utilisé la méthode Delphi (3 tours) pour la sélection des items. Quatre cas cliniques ont été évalués pour la probabilité pré-test d’asthme.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Nous avons reçu 23, 20 et 18 réponses pour le premier, deuxième et troisième tour, respectivement. Selon ces réponses, un item a été rejeté, un ajouté, et deux fusionnés, ce qui a donné un questionnaire de 10 items incluant l’atopie de l’enfant et sa famille, le nombre, type, déclencheurs, moment (nuit/matin) des symptômes respiratoires, antécédents de sibilants à âge<!--> <!--><<!--> <!-->3 ans ou plus tard, ou au cours des 3 dernières années, et l’effet du traitement antiasthmatique.</div><div>La probabilité pré-test d’asthme variait pour 4 cas cliniques évalués par les répondeurs.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Ce questionnaire doit être dérivé en score puis validé avant d’être confrontés aux résultats du TMC et au diagnostic final.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 78"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143578995","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Apport des PCR GeneXpert et GeneXpert Ultra dans le diagnostic de la tuberculose maladie chez les enfants âgés de moins de 15 ans en Bretagne","authors":"A. Allanore, C. Vigier","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.012","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.012","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>La tuberculose est une maladie infectieuse mortelle, particulièrement chez les enfants, souvent en raison de diagnostics tardifs dus à des symptômes atypiques et à la difficulté d’obtenir des preuves microbiologiques. Toutefois, l’introduction des PCR GeneXpert et GeneXpert Ultra semble avoir changé les perspectives diagnostiques. Cette étude évalue l’impact de ces tests sur le diagnostic de la tuberculose pédiatrique en Bretagne.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective multicentrique dans les principaux centres hospitaliers de Bretagne, incluant les patients âgés de moins de 15 ans hospitalisés pour une tuberculose sur la période allant du 1<sup>er</sup> janvier 2010 au 31 décembre 2022. Le critère principal était la comparaison du taux de preuve microbiologique de tuberculose entre les patients ayant bénéficié d’une PCR GeneXpert ou Ultra et ceux n’en ayant pas eu. Nous avons également comparé le délai d’introduction de traitement, la durée d’hospitalisation et le nombre d’examens complémentaires invasifs dans chaque groupe.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>L’étude a inclus 71 patients : 44 dans le groupe sans PCR GeneXpert/Ultra et 27 dans le groupe avec ces tests. Le taux de preuve microbiologique était significativement plus élevé dans le groupe PCR GeneXpert/Ultra (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0039) avec un <em>odds ratio</em> de 4,59 [1,63 ; 12,92]. En revanche, aucune différence significative n’a été observée pour les critères de jugement secondaires.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>La PCR GXP/Ultra permet une augmentation de l’obtention de preuve microbiologique lors du diagnostic de tuberculose maladie chez les enfants âgés de moins de 15 ans.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 76"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579749","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Anne-Sophie Centis , Franck Centis , Alexandra Binoche , Marie Lampin , Stéphanie Delangue , Stéphane Leteurtre
{"title":"État des lieux et intérêt des soins de rééducation post-réanimation pédiatrique en France","authors":"Anne-Sophie Centis , Franck Centis , Alexandra Binoche , Marie Lampin , Stéphanie Delangue , Stéphane Leteurtre","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.010","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.010","url":null,"abstract":"<div><div>Il existe 2 types de structures complémentaires pédiatriques dans la prise en charge post-réanimation : les services de soins de rééducation post-réanimation (SRPR) et les services de soins de suite et réadaptation (SSR). Les SRPR constituent un pont entre les services de soins critiques et les soins de suite et réadaptation (SSR). Cet article fait un état des lieux de l’adéquation entre le besoin et l’offre de lits des soins de rééducation post-réanimation (SRPR) pédiatriques en France, décrit leur répartition sur le territoire et analyse les freins aux transferts des enfants dans les SSR et SRPR après un séjour en réanimation pédiatrique. En France, dans une enquête nationale menée par nos soins, sept unités de SRPR pédiatriques étaient identifiées. Il existait un intérêt fort des pédiatres réanimateurs pour ce type d’offre de soins post-réanimation. Le besoin de transfert vers un SRPR pédiatrique était identifié dans 90 % des services. Sur 20 SSR identifiés, la moitié accueillaient des enfants trachéotomisés et ventilés. Il existe une répartition inégale des SRPR et SSR, avec un manque de SRPR sur tout le territoire. Il persiste un frein au transfert probablement imputable à la lourdeur en soins. Les patients restent ainsi plus longuement hospitalisés en service de soins critiques pédiatriques, impactant notablement le coût de la prise en charge et la disponibilité des lits en soins critiques.</div></div><div><div>There are two types of complementary pediatric structures for post-resuscitation care: post-resuscitation rehabilitation care (PRRC) and continuing care and rehabilitation (CCR). SRPRs form a bridge between critical care services and follow-up and rehabilitation care (SSR). This article takes stock of the balance between the demand and supply of pediatric SRPR beds in France, describes their distribution across the country, and analyzes the obstacles to transferring children to SSR and SRPR after a stay in pediatric intensive care. Seven pediatric PRRS units were identified through a national survey we conducted in France. Resuscitation pediatricians were very interested in this type of post-resuscitation care. The need for transfer to a pediatric PRRS was identified in 90% of services. Of the 20 SRPRs identified, half admitted tracheostomized and ventilated children. SRPRs and SSRs are unevenly distributed, with a lack of SRPRs throughout the country. There is still a disincentive to transfer, probably due to the high level of care required. As a result, patients stay longer in pediatric critical care units, which has a significant impact on the cost of care and the availability of critical care beds.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Pages 42-47"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579744","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Infections à mycoplasme pneumoniae : saison 2023–2024 au CHU Montpellier","authors":"A. Maupas","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.021","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.021","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>Le mycoplasme pneumoniae est responsable de 30 % des pneumonies communautaires de l’enfant.</div><div>Cette bactérie endémique sévi par épidémies tous les 3 à 7 ans. Après 3 ans de niveau très bas, cet hiver le nombre de passages aux urgences pour pneumopathie bactérienne a été multiplié par 4 (/période 2015–2020) avec un taux de PCR mycoplasme pneumoniae multiplié par 6 en comparaison à la même période 2019 (données santé publique France).</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons mené une étude monocentrique rétrospective descriptive au CHU de Montpellier des cas de PCR mycoplasme pneumoniae positives chez les enfants de moins de 18 ans entre 01/09/2023 et 28/02/2024.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Sur 293 prélèvements : 23,9 % étaient positifs (contre 1,9 % pour la même période 2022–2023).</div><div>Les données de 70 enfants étaient analysées. L’âge moyen était de 8,6 ans. La CRP était en moyenne à 40<!--> <!-->mg/dL. 45 % avaient des opacités systématisées ; 4 % des pleurésies et 3 % atélectasies. 60 % étaient hospitalisés. Parmi ceux-ci : 66 % ont bénéficié d’oxygénothérapie seule, 11 % de lunettes nasales haut débit, 14 % une ventilation non invasive et 5 % ont été intubés. 23 % avaient des atteintes extrarespiratoires, 26 % étaient asthmatiques, 4 % une drépanocytose, 30 % une coïnfection.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Ces données sont superposables à celles de la littérature sur les pneumopathies à mycoplasme de l’enfant. Depuis la pandémie de Covid, nous avons assisté à des « épidémies » inhabituelles par leur intensité : est-ce lié à la « théorie » de la dette immunitaire ?</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Pages 79-80"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143578998","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
I. Bel Hadj, A. Gader, S. Hamouda, F. Khalsi, I. Trabelsi, K. Boussetta
{"title":"Les pneumopathies aiguës communautaires compliquées de l’enfant : expérience d’un service de pneumologie pédiatrique tunisien","authors":"I. Bel Hadj, A. Gader, S. Hamouda, F. Khalsi, I. Trabelsi, K. Boussetta","doi":"10.1016/j.perped.2025.01.023","DOIUrl":"10.1016/j.perped.2025.01.023","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte & objectifs</h3><div>La pneumopathie aiguë communautaire (PAC) de l’enfant est un problème majeur de santé publique dans le monde, devant une morbidité et une mortalité élevées chez l’enfant. Les PAC compliquées associent une morbidité et un coût de soins encore plus importants. Nous proposons de décrire les particularités cliniques, thérapeutiques et évolutives des PAC compliquées de l’enfant.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude descriptive, analysant les dossiers médicaux des patients hospitalisés pour PAC compliquées dans le service de Médecine Infantile B, au cours de la période allant du 1<sup>er</sup> janvier 2018 au 31 décembre 2023.</div></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><div>Cinquante-cinq cas ont été colligés. L’âge moyen était de 3,5<!--> <!-->±<!--> <!-->2,6 ans. Les principaux signes clinques étaient la fièvre (100 %) avec une durée moyenne de 6,4<!--> <!-->±<!--> <!-->4<!--> <!-->jours, la dyspnée (60 %) et les signes digestifs (32 %). À l’admission, 85 % des patients étaient polypnéiques, 25 % avaient une saturation en oxygène inférieure à 92 % et 7 patients étaient en état de choc hémodynamique. Il s’agissait d’une pleuropneumopathie non nécrosante dans 69 % des cas, d’une pleuropneumopathie nécrosante dans 25 % des cas et de SDRA dans 2 cas. Un transfert en milieu de réanimation a été nécessaire pour 14 patients, dont 11 ont nécessité un drainage thoracique et 9 une ventilation invasive. La durée moyenne d’antibiothérapie intraveineuse était de 13<!--> <!-->±<!--> <!-->6<!--> <!-->jours. La durée moyenne d’hospitalisation était de 15,5<!--> <!-->±<!--> <!-->8,2<!--> <!-->jours. L’évolution était favorable pour tous les patients.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Une antibiothérapie bien ciblée et une prise en charge symptomatique adéquate permettent la guérison sans séquelles des PAC compliquées.</div></div>","PeriodicalId":101006,"journal":{"name":"Perfectionnement en Pédiatrie","volume":"8 1","pages":"Page 80"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143579001","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}