{"title":"Revue de presse : articles récents utiles à la pratique pharmaceutique","authors":"","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.422","DOIUrl":"10.1016/j.phacli.2024.04.422","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141041970","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Optimisation thérapeutique chez la personne âgée : impact du pharmacien clinicien et effet synergique de la collaboration médecin-pharmacien","authors":"Noëlle Bernard , Fabien Xuereb , Driss Berdai , Marin Lahouati , Justine Perino , Joanne Jenn , Mathieu Lambert , Muriel Rainfray , Fabrice Bonnet , Florence Saillour-Glenisson","doi":"10.1016/j.phacli.2023.11.035","DOIUrl":"10.1016/j.phacli.2023.11.035","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L'efficacité de deux actions d'optimisation thérapeutique, appliquées isolément ou en association, sur l'amélioration de la pertinence des prescriptions médicamenteuses chez la personne âgée a été évaluée dans un centre hospitalier universitaire.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Le schéma de l'étude est un essai d'intervention en cluster non randomisé. Trois services (médecine interne, gériatrie, médecine polyvalente) appliquaient de façon successive ou combinée les deux interventions testées: premièrement, diffusion active d'une liste de bonnes pratiques d'usage du médicament chez la personne âgée et deuxièmement, la structuration de la conciliation médicamenteuse s'appuyant sur un outil commun informatique. La population d'étude était représentée par l'ensemble des patients de plus de 75 ans hospitalisés dans les trois services participant au cours des périodes d'étude. Des indicateurs de pertinence des soins et de conciliation médicamenteuse ont été mesurés durant chaque période au sein de chacun des trois services participants et comparés statistiquement.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>La population d'étude comptait 2357 patients. Le taux d'administration de benzodiazépines à demi-vie longue était plus bas pendant les périodes d'intervention combinée dans les services de médecine interne (2,5 %) et de gériatrie (0,07 %) par rapport aux périodes avant intervention (6,8 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001 ; 4,2%, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). En gériatrie, le taux d'administration concomitante de plus de trois psychotropes était plus bas en période d'intervention combinée (2,4 % vs 7,5 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). La proportion de patients conciliés avec au moins une erreur médicamenteuse (divergence non intentionnelle) était plus basse dans le groupe d'intervention combinée.</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>Nos résultats vont dans le sens d'un effet potentialisateur d'actions combinées médecin-pharmacien clinicien sur l'optimisation de la pertinence des prescriptions et des pratiques de conciliation.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>The effectiveness of two therapeutic optimization actions, applied alone or in combination, on improving the relevance of drug prescriptions for the elderly was evaluated in a university hospital.</p></div><div><h3>Materials and methods</h3><p>Non-randomized cluster intervention trial. Three services (medicine, geriatrics, post-emergency) applied successively or in combination the two interventions tested: firstly, active dissemination of a leaflet summarizing good drug use practices in the elderly and secondly, structuration of medication reconciliation using a common computerized tool. The study population was all patients over 75 years of age hospitalized in the three participating departments during the study periods. Indicators of appropriateness of care and medication reconciliation were measured within each period and in each of","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139026461","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Josse , S. Prot-Labarthe , C. Santy , B. Dessome
{"title":"Médicaments et enfants : évaluation de l’utilisation de l’outil APPLU (appartement pédiatrie ludique) par les aidants, professionnels de santé et étudiants en santé","authors":"L. Josse , S. Prot-Labarthe , C. Santy , B. Dessome","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.005","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.005","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Les intoxications et erreurs médicamenteuses sont fréquentes chez l’enfant, c’est une cause courante d’admission aux urgences en France et dans le monde. Face à ce constat, un e-learning nommé APPLU (appartement pédiatrie ludique) a été créé. Il s’agit d’un appartement des erreurs qui permet une mise en situation pratique face aux situations à risques.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>Mettre à jour cet outil, le diffuser et évaluer l’amélioration des connaissances par les utilisateurs ainsi que leur satisfaction.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Le support d’e-learning devait être actualisé, fluidifié sur la forme et trouver un support permettant une facile diffusion et empêchant des modifications. Un questionnaire a été créé pour évaluer les connaissances et la satisfaction des utilisateurs. Les participants devaient répondre à cinq questions avant et après l’utilisation d’APPLU.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>L’outil APPLU est désormais disponible sur un support de type page Internet et actualisé (nouvelles formes galéniques et date de la mise en situation). L’outil a été testé auprès de 64 personnes (22 parents ou aidants, 2 grands-parents, 16 professionnels de santé et 24 étudiants en santé). Pour chaque question, le taux de bonnes réponses augmentait après l’utilisation de l’outil. 80 % (51/64) des répondants avaient la note la plus élevée possible après l’utilisation d’APPLU, versus 39 % (25/64) avant. De plus, la moyenne de la note après l’utilisation de l’e-learning était statistiquement supérieure à celle de la note avant son utilisation (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Concernant la satisfaction, 79,7 % des répondants déclarent avoir appris de nouvelles informations grâce à l’outil APPLU et 100 % le recommanderaient à leur proche.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>Après l’utilisation de cet e-learning, une amélioration des connaissances a pu être mise en évidence. Les utilisateurs conseilleraient cet outil à leur proche et au grand public.</p><p>APPLU est un e-learning ludique, pertinent et instructif autant pour les parents ou aidants que pour les étudiants en santé et les professionnels de santé.</p></div>","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303346","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Analyse de l’utilisation d’un outil d’aide à la recherche d’informations concernant les effets rénaux des médicaments","authors":"J. Berdougo, A. Mbarek, G. Deray","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.007","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.007","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>De nombreux outils ou systèmes informatiques sont destinés à aider les professionnels de santé au bon usage du médicament. Ils fournissent des informations sur les interactions médicamenteuses, les contre-indications, les doses, les effets indésirables et des recommandations concernant le suivi des patients. Ils ont pour but de prévenir l’iatrogénie médicamenteuse et d’aider les praticiens à améliorer l’efficacité et la qualité des soins. L’outil informatique dédié au bon usage du médicament chez le patient insuffisant rénal chronique a été mis à disposition des professionnels de santé en 2010. L’analyse de l’utilisation de l’outil « Toxicité Rénale » destiné à rechercher les effets rénaux des médicaments, permet de cibler les besoins et préoccupations des praticiens dans leur pratique courante en vue de perfectionner l’outil.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>Cibler les besoins des pharmaciens lors de la validation pharmaceutique et les besoins des médecins lors de la prescription. Déterminer les classes pharmacothérapeutiques d’intérêt pour les utilisateurs. Décrire la fréquence de consultation des classes/molécules en fonction du type de praticien.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Extraction des données anonymes d’utilisation du système informatique. Suppression des doublons (utilisateurs ayant effectué la même requête sur un court lapse de temps). Suppressions des recherches effectuées par les administrateurs. Analyse descriptive des données entre novembre 2021 et novembre 2023.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au total, 45 417 utilisateurs dont 21 % de pharmaciens et 78 % de médecins.</p><p>30 069 recherches effectuées, correspondant à 777 médicaments.</p><p>La recherche d’informations concernant les effets rénaux des médicaments concernait majoritairement les classes :</p><p>– antibiotiques (ATB)/antifongiques (AF)/antimycobactériens (AM) : 24 %, principalement le sulfaméthoxazole<!--> <!-->+<!--> <!-->triméthoprime ;</p><p>– antinéoplasiques : 20 % principalement les inhibiteurs de protéines kinases ;</p><p>– anticorps monoclonaux : 8 %, principalement le pembrolizumab ;</p><p>– antiviraux : 8 %, principalement le ténofovir disoprixil et alafenamide.</p><p>Les néphrologues (62 %) sont les plus concernés par la recherche d’informations concernant les effets rénaux des médicaments, suivis par les pharmaciens hospitaliers (11 %) et des médecins généralistes (7 %).</p><p>Les classes ATB/AF/AM sont majoritairement recherchées par un panel plus hétérogène de praticiens : néphrologues 44 %, pharmaciens hospitaliers 14 %, médecins généralistes 9 %, anesthésistes-réanimateurs 6 %, infectiologues 5 %.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>Les néphrologues sont les praticiens de références dans l’évaluation du potentiel néphrotoxique des médicaments. En comprenant les mécanismes de toxicité, le pharmacien peut aider à la détection et à la prévention de la survenue d’insuffisances rénales fonctionnelles, obstruct","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303347","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Le Bozec , A. Vello , C. Sculfort , J. Lepont-Richez , I. Nègre , L. Schlaefflin , M.C. Chaumais , S. Drouot
{"title":"Gestion du risque iatrogène chez les patients traités par analgésiques : détection et caractérisation du risque à l’aide d’un système d’aide à la décision pharmaceutique","authors":"A. Le Bozec , A. Vello , C. Sculfort , J. Lepont-Richez , I. Nègre , L. Schlaefflin , M.C. Chaumais , S. Drouot","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.012","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.012","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Le système d’aide à la décision pharmaceutique (SADP) est une approche prometteuse pour les pharmaciens cliniciens (PC) afin de prioriser le risque iatrogène des patients et de permettre une meilleure couverture de l’analyse pharmaceutique (AP). La prise en charge de la douleur est un domaine complexe utilisant des classes thérapeutiques à risque de mésusage.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>L’objectif de cette étude est d’identifier l’apport du SADP sur les interventions des PC dans la prévention du risque iatrogène des patients traités par analgésiques.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Depuis décembre 2021, notre établissement (985 lits) a intégré un SADP dans sa stratégie d’AP (PharmaClass®, KeenTurtle). Un groupe de travail pluridisciplinaire composé de PC et médecins membres du Centre de Lutte contre la Douleur (CLUD) a été constitué pour élaborer des algorithmes pharmaceutiques spécifiques de la prise en charge de la douleur. Le PC avait en charge le traitement et suivi des alertes en réalisant les interventions pharmaceutiques (IP) et en collectant les indicateurs suivants : nombre et type d’alertes déclenchées, traitées, répétées, nombre et type d’IP et taux d’adhésion médicale.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Sur les sept règles élaborées dans PharmaClass®, 346 alertes ont été détectées durant six mois de recueil (mars–septembre 2023), dont 79 % issues de services qui ne faisaient pas l’objet d’une AP journalière par un PC. Au total, 211 alertes ont été analysées car jugées techniquement valides (61,0 %) comprenant 120 doublons (34,6 %). Le taux d’alertes entraînant une IP était de 82,4 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->75/91) avec un taux d’adhésion médicale de 60,0 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->45/75). Les règles concernées par les alertes étaient les règles « Tramadol–mésusage » (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->39, 52,0 %), « Paracétamol–surdosage » (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->18, 24,0 %), « Gabapentinoïdes–mésusage » (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->9, 12,0 %), « mésusage des antalgiques opioïdes forts » (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->6, 8,0 %) et « surdosage codéine » (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3, 4,0 %). Les principaux motifs d’IP étaient les risques de surdosage (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->43, 57,3 %), de contre-indication (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->14, 18,8 %), d’interaction médicamenteuse (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->14, 18,8 %) dont principalement l’adaptation de dose (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->38,50,7 %) ou l’arrêt (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->21, 28,0 %). Les alertes provenaient essentiellement des services de néphrologie, médecine aiguë polyvalente et de gériatrie. Parmi les patients dont l’IP était justifiée, l’âge moyen était de 55,5<!--> <!-->±<!--> <!-->18,7<!--> <!-->ans avec une prédominance d’hommes (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->41, 55,1 %). Les nombres de co-médications et de comorbidités moyens étaient respectivement de 8,9<!--> <!-->±<!--> <!-->5,8 et 6,5<!--> <!-->±<!--> <!-->3,9.</p></div","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303935","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Pagnot , T. Novais , V. Cahoreau , I. Lopez , M. Hamon , R. Varin , Groupe ADHEMI, V. Chamouard
{"title":"Résultats préliminaires d’ADHEMI : évaluation de l’adhésion médicamenteuse des patients hémophiles à sévères sous prophylaxie par emicizumab","authors":"L. Pagnot , T. Novais , V. Cahoreau , I. Lopez , M. Hamon , R. Varin , Groupe ADHEMI, V. Chamouard","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.038","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.038","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>L’hémophilie A sévère est une maladie hémorragique rare qui affecte environ 2000 personnes en France. La prophylaxie est le traitement de choix pour la forme sévère. L’adhésion médicamenteuse chez ces patients est un enjeu majeur puisque les hémophiles présentant un défaut d’adhésion s’exposent à des risques hémorragiques ou des complications articulaires. Cette prophylaxie au long cours a longtemps reposé sur des thérapies substitutives par injections de facteur VIII (FVIII), réel fardeau psychologique pour les patients. De nouvelles approches thérapeutiques dites non substitutives tel qu’emicizumab sont désormais disponibles. Ce médicament présente des évolutions comme l’administration par voie sous-cutanée, l’espacement inter dose et la disponibilité dans un double circuit de dispensation hôpital ou ville.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>L’objectif principal d’ADHEMI (ADHésion médicamenteuse à l’occasion du changement de prophylaxie par EMIcizumab) est d’évaluer l’adhésion des patients hémophiles A sévères sous prophylaxie par emicizumab comparativement à une prophylaxie par FVIII.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>ADHEMI est une étude longitudinale et non interventionnelle multicentrique nationale impliquant 11 centres. Elle compare deux périodes d’un an avant et après le changement pour emicizumab. La première période correspond à la prophylaxie intraveineuse par FVIII. La seconde correspond à la prophylaxie sous-cutanée par emicizumab. L’adhésion médicamenteuse pour chaque période a été évaluée grâce au <em>Medication Possession Ratio</em> (MPR). Le calcul du MPR a été adapté aux spécificités de l’hémophilie dont l’administration des doses est définie selon une fréquence. Des doses d’urgences (DU) supplémentaires peuvent être utilisées et un calcul distinct a été réalisé. Les résultats préliminaires à la date du 1<sup>er</sup> août seront présentés.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>À la date du 1<sup>er</sup> août, 118 patients ont été inclus, dont 100 % étaient des hémophiles A sévères masculins. ADHEMI met en évidence que le MPR est élevé, supérieur à 80 % quel que soit la prophylaxie utilisée. Il est significativement plus élevé chez les patients une fois le changement pour emicizumab réalisé comparativement à la prophylaxie par FVIII en prenant en compte les DU (937 vs 99 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,006) ou en les excluant (87 vs 99 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001).</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>L’adhésion médicamenteuse a été renforcée avec emicizumab même si elle était déjà élevée avec FVIII. Cette approche quantitative, reproductible pour tous les centres, présente un intérêt malgré les limites liées à la surestimation de l’adhésion. L’évaluation qualitative à l’aide de questionnaires spécifiques et validés pour l’hémophilie pourrait compléter ce type d’étude. Ce travail s’inscrit dans une perspective d’accompagnement vers de nouveaux traitements en lien avec des interve","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303998","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
G. Léau , L. Manot , G. Nolevaux , L. Duicu , O. Gallon
{"title":"Mise en place d’un parcours au bénéfice des patients migraineux épisodiques ou chroniques sévères nouvellement traités par anti-CGRP : un modèle de coopération hôpital–ville","authors":"G. Léau , L. Manot , G. Nolevaux , L. Duicu , O. Gallon","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.059","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.059","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>La migraine est une maladie chronique invalidante qui affecte entre 17 et 21 % des français. Une nouvelle classe thérapeutique, les anticorps anti-CGRP (<em>Calcitonin Gene-Related Peptide</em>), est disponible en prophylaxie des crises migraineuses épisodiques/chroniques chez les patients en impasse thérapeutique. Certaines molécules sont réservées à l’usage hospitalier mais non financées en sus des groupes homogènes de séjour (GHS) comme l’eptinezumab qui coute 551 euros (€)/séance. D’autres sont disponibles en ville mais non remboursé par l’Assurance maladie. Notre hôpital (CH) a mis en place un parcours de prise en charge de l’eptinezumab sous forme d’hospitalisation de jour (HJ) pluridisciplinaire auquel participe le pharmacien hospitalier (PH).</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>Les objectifs de ce travail étaient de mesurer l’impact du PH dans le parcours, de vérifier sa pérennité et d’évaluer l’impact clinique du médicament sur la qualité de vie des patients suivis.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Le parcours prévoit 5 HJ, dont 2 dans lesquelles le PH intervient, l’HJ pré-thérapeutique (HJ0) et de suivi (HJ6) (avant la 3<sup>e</sup> perfusion), sous forme d’un entretien pharmaceutique en plus du neurologue, de l’infirmière (IDE) d’éducation et d’une IDE. Au cours de l’HJ0, le PH recueille les traitements habituels de fond/crise, leur gestion, le niveau d’adhésion/abus médicamenteux éventuels, l’historique, l’absence de contre-indication, les informations/questions relatives à la prise en charge médicamenteuse et il leur remet une fiche synthétique. À HJ6, le PH évalue l’efficacité (réduction du nombre et de l’intensité des crises : calendrier/échelle numérique de douleur), la tolérance et la satisfaction du patient vis-à-vis du parcours (questionnaire).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>À ce jour 15 patients ont intégré le parcours dont 10 ont eu 2 injections. La population inclue est en moyenne âgée de 40<!--> <!-->ans, majoritairement féminine (<em>sex-ratio</em> 2:1) et souffre de 20 crises/mois. Un patient sur 5 décrit des auras associées. Les patients sont en échec d’en moyenne 5 traitements de fond différents à l’inclusion. Tous sauf un décrivent une baisse importante du nombre de crises voire de leur sévérité ayant permis d’arrêter les traitements de fond (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3), de les alléger (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3) ou de le maintenir (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->4). Hormis une asthénie et un essoufflement réversibles aucune intolérance n’a été rapporté sur 25 cures. Aucune HJ6 n’a encore eu lieu.</p><p>Le total des recettes du parcours est de 3408,99€ permettant de dégager un excédent de +<!--> <!-->1248,99€ contre +<!--> <!-->47,20€ pour un parcours de 4 HJ reposant uniquement sur l’administration du médicament de la réserve hospitalière.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>Au CH les anti-CGRP ont montré une bonne efficacité et une bonne tolérance. Ce parcours va être main","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303200","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Niveau de littératie des patients transplantes rénaux, hépatiques et pulmonaires avant et après l’éducation thérapeutique du patient au Québec","authors":"A. Bacle , A. Statie , K. Idir , S. Pelletier","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.025","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.025","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>La littératie en santé (LS) mesure la compréhension de l’information médicale. Une LS élevée est liée à une moindre probabilité de rejet de greffe. L’éducation thérapeutique du patient (ETP) favorise l’autonomie, mais une faible LS peut entraver cet apprentissage. Cette étude vise à déterminer si les niveaux de LS varient selon les organes transplantés (rein, foie, poumon), en examinant également l’évolution de cette LS après les séances d’ETP.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>L’objectif :</p><p>– Principal : évaluer et comparer les niveaux de LS chez des patients ayant reçu différentes transplantations d’organes avant l’ETP et deux mois après la sortie d’hospitalisation.</p><p>– Secondaire : explorer les facteurs démographiques pouvant influencer la LS de ces patients, comme l’âge, le sexe, le statut d’immigration, le niveau d’éducation et le type d’assurance médicale.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Étude observationnelle prospective monocentrique évaluant la LS via le score « STOFHLA » avant l’ETP et deux mois après la sortie d’hospitalisation. Les données démographiques des patients ont été extraites des dossiers médicaux.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Quatre-vingt-onze patients inclus (34 transplantés rénaux, 34 pulmonaires et 23 hépatiques) ; âge moyen de 56,6<!--> <!-->±<!--> <!-->12,1<!--> <!-->ans, avec 40,6 % de femmes. La LS moyenne avant l’ETP et après la sortie d’hospitalisation était respectivement de 26,2 et 32,4 pour les TR, 25,7 et 31,5 pour les TH, et 24,2 et 31,6 pour les TP. Aucune différence significative entre ces groupes avant l’ETP. Les patients étrangers avaient une LS significativement inférieure à ceux nés au Canada (21,8 vs 27,3, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02). Les diplômés universitaires n’ont pas montré de différence significative de LS (29,3 vs 25,1, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,07). Enfin, une différence significative de LS a été observée entre les patients bénéficiant ou non d’une assurance privée (29,7 vs 22,7, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01).</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>Avant L’ETP, la LS ne diffère pas d’une population de greffés à une autre. Il est donc essentiel d’offrir le même niveau d’enseignement. La LS a augmenté pour tous les groupes de patients transplantés après l’ETP. Certains facteurs peuvent prédire une LS plus faible, mais il est essentiel de dispenser un enseignement de qualité adapté à chaque patient, sans préjugés.</p></div>","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303228","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Delpech , J. Saliou , L. Farnault , R. Fanciullino
{"title":"Phytothérapie et chimiothérapie orale, des relations qui ne sont pas sans risques : retour d’expérience au sein d’un service d’hématologie","authors":"C. Delpech , J. Saliou , L. Farnault , R. Fanciullino","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.027","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.027","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>De plus en plus de patients utilisent des phytothérapies en complément de leur traitement conventionnel dans le domaine de l’oncohématologie. Ainsi, la problématique des risques d’interactions médicamenteuses et d’effets secondaires se pose. De ce fait, l’exploration des interactions potentielles entre les chimiothérapies orales et les phytothérapies représente un enjeu clef dans le bon déroulement du traitement.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>L’objectif est d’étudier la prévalence de la phytothérapie en vie réelle au sein de cette population, d’établir une cartographie des plantes couramment utilisées par les patients et d’analyser les risques d’interactions possibles afin d’éviter l’échappement thérapeutique, la majoration des toxicités ou encore le développement d’une résistance à certains traitements.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Grâce à une méthode que nous avons mise en place : nous avons croisé le profil pharmacocinétique et pharmacodynamique des plantes avec ceux des traitements de chimiothérapie par voie orale. Nous avons obtenu un premier profil de croisement sur les possibles interactions médicamenteuses. Dans l’optique d’être le plus exhaustif possible, nous avons établi une matrice nous permettant une pondération de ces interactions. Cela nous a permis une gradation de ces interactions.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Nous avons confronté 22 molécules utilisées pour traiter les hémopathies malignes à 42 plantes consommées par les patients. Notre travail a permis d’identifier des interactions entre médicaments anticancéreux et plantes sous la forme d’un outil. Après analyse, 39 % des interactions sont des associations à déconseiller, 12 % à contre indiquer et 53 % d’entre elles sont à prendre en compte : dans ces situations, la décision à propos de l’association plante/médicament va fonctionner au cas par cas et dépendre de plusieurs critères. De plus, ce travail contribue à élargir notre compréhension dans le domaine des interactions médicamenteuses. Afin de faciliter notre travail, nous avons présentés dans un tableau l’impact de chaque plante sur les cytochromes impliqués dans le métabolisme des traitements. Celui-ci a pour but d’aider les professionnels de santé, leurs permettant de personnaliser le conseil au patient en fonction de son traitement et donc de minimiser les risques d’interactions.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>La phytothérapie est un domaine complexe. Dans le cadre de ce travail, une corrélation entre les thérapeutiques spécifiques aux patients d’oncohématologie et les plantes les plus couramment utilisées par cette population a été établie. Devant les nombreuses associations à risques mise en évidence, cela montre que le recours à la phytothérapie doit être encadré et approuvé. Il est primordial de faire évoluer cet outil, en effectuant une veille sanitaire.</p></div>","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303230","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
V. Raffet , C. Poupaud , C. Delage , V. Bloch , M. Chouchana , J. Azuar
{"title":"La buprénorphine injectable à libération prolongée : retour sur un an d’utilisation en CSAPA","authors":"V. Raffet , C. Poupaud , C. Delage , V. Bloch , M. Chouchana , J. Azuar","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.066","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.066","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>La buprénorphine injectable sous-cutanée à libération prolongée est une option thérapeutique supplémentaire dans la prise en charge de la dépendance aux opiacés. Mise sur le marché en 2021, elle consiste en une seule injection hebdomadaire ou mensuelle (tous les 28<!--> <!-->jours).</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>Bilan de son utilisation au sein d’un centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) (schémas posologiques, raisons d’arrêt).</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Les données suivantes, issues des dossiers des patients, ont été collectées entre mars 2022 et juillet 2023 : sociodémographique, schéma de prise, raisons d’arrêt, écart par rapport au schéma recommandé.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au total, 20 patients ont reçu au moins une dose de buprénorphine injectable, dont 19 hommes. L’âge moyen était de 53<!--> <!-->ans et 11 patients étaient encore traités au moment de l’analyse. La buprénorphine injectable a été initiée chez 5 patients naïfs de tout traitement de substitution aux opiacés.</p><p>Trois patients ont été traités uniquement par un schéma hebdomadaire, 6 ont débuté directement en schéma mensuel et 11 ont débuté le traitement en hebdomadaire puis sont passés en mensuel. La majorité des posologies mensuelles étaient de 64<!--> <!-->mg/mois (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->8) ou 128<!--> <!-->mg/mois (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->7). Deux patients seulement sont actuellement sous 160<!--> <!-->mg car cette présentation est arrivée sur le marché plus tard (juin 2023).</p><p>Les patients qui ont reçu la forme hebdomadaire uniquement ont tous arrêté le traitement. Trois des patients sous schéma mensuel initial ont eu besoin d’injections plus rapprochées les deux premiers mois de traitement à cause de syndrome de sevrage.</p><p>Les raisons de l’arrêt (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->9) étaient : apparition de syndrome de sevrage dès le premier mois de traitement (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3), survenue de douleurs abdominales pouvant être un signe de sevrage ou de surdosage (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2), préférence du patient pour la voie orale (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2) et on compte 2 perdus de vue. La majorité des arrêts ont eu lieu durant le premier mois de traitement.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>La plupart des arrêts se font dans le 1<sup>er</sup> mois de traitement. Cela soulève la question de l’acceptation psychologique et physique de certains patients.</p><p>Le schéma hebdomadaire n’est plus utilisé aujourd’hui par les cliniciens qui initient quasi-systématiquement avec un schéma mensuel.</p><p>La commercialisation de la forme mensuelle à 160<!--> <!-->mg a permis une meilleure prise en charge des patients nécessitant une posologie quotidienne élevée de buprénorphine orale.</p><p>Enfin, les premières injections sont souvent plus rapprochées avant d’atteindre un plateau, surtout en schéma mensuel direct.</p><p>En conclusion, la buprénorphine inje","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141304011","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}