{"title":"Soigner les facteurs de risque « silencieux » : adhésion médicamenteuse et représentation des patients en prévention secondaire cardiovasculaire","authors":"K. Martin-Latry , A. Dumont","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.071","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.071","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Les maladies cardiovasculaires ischémiques tels que l’infarctus du myocarde (IDM), L’accident ischémique cérébral (AVC) et l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) ont la particularité de présenter deux phases de prise en charge : une phase aiguë symptomatique pendant laquelle est gérée l’accident thrombotique et une phase chronique, à vie, où il est prescrit plusieurs classes pharmacologiques pour contrôler le risque cardiovasculaire souvent sans signes cliniques associés ainsi que la récidive. « L’absence de symptômes » de la maladie peut rendre plus difficile la perception de la nécessité de se soigner et la nécessité de prendre des médicaments.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>L’objectif a été d’étudier le comportement d’adhésion médicamenteuse et le ressenti des patients en prévention secondaire cardiovasculaire.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Les patients hospitalisés de juin 2021 à mai 2022 pour bilan cardiovasculaire post accident ischémique aigu ont été inclus. Dans le cadre de leur prise en charge les patients ont remplis un questionnaire d’adhésion médicamenteuse (Mascard) ainsi que le questionnaire Belief Medical Questionnaire afin d’évaluer leur ressenti général et spécifique vis-à-vis de leurs médicaments. Les données sociodémographiques et médicales ont également été recueillies. Nous avons étudié les réponses aux questionnaires et leur corrélation.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au total, 81 patients ont été inclus dans l’étude (sex-ratio H/F<!--> <!-->=<!--> <!-->3,8). La moyenne d’âge était de 60 ans (extrême : 30–75 ans). Soixante-quatre pour cent (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->51) des patients avaient présenté un IDM, 33 % un AVC et 3 % une AOMI. Le nombre moyen d’unités de prise de médicament par semaine était de 52 (minimum : 14 maximum : 165 unités). Parmi 74,4 % des patients ont déclaré n’avoir pas, ou avoir de faible difficulté à la prise des médicaments et 25,6 % ont déclaré avoir une difficulté d’adhésion modérée. La moyenne du score BMQ nécessité était de 20,4 et celle du BMQ dépendance de 11. La moyenne du score BMQ général était de 10 et celui de la nocivité de 8. La nécessité de se soigner était associée à une adhésion thérapeutique élevée. En revanche, on retrouve une association entre les difficultés d’adhésion médicamenteuse et le fait d’être inquiet d’une dépendance à son traitement ainsi qu’avec la pensée que les médicaments sont nocifs en général.</p></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><p>Dans un contexte où les médicaments à prendre le sont pour des facteurs de risque cardiologiques sans symptômes cliniques apparents (hypercholestérolémie, hypertension, antiagrégant, voir diabète), près de 26 % des patients ont des difficultés modérées à la prise de leurs médicaments. Si la nécessité de se soigner est présente, il existe quelques représentations concernant la dépendance aux médicaments, la nécessité de leur prise et la pensée que les médecins ont un recours","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303403","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
P. Pistre , S. Souha , G. Jallet , S. Burlet , P. Gueneau , M. Boulin
{"title":"Développement d’un nouveau parcours patient en oncologie thoracique et valorisation financière d’une activité de pharmacie clinique : bilan à 10 mois","authors":"P. Pistre , S. Souha , G. Jallet , S. Burlet , P. Gueneau , M. Boulin","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.030","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.030","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Fin 2022, l’oncologie thoracique était le seul service d’oncologie de notre hôpital ne bénéficiant pas de la présence de pharmaciens cliniciens réalisant des entretiens pharmaceutiques. Dans une volonté d’amélioration de la qualité des soins, le programme collaboration assistance chimiothérapie (COACH) a été développé en janvier 2023 au sein de ce service. Il a débuté pour les patients atteints de cancer traités par thérapies orales (COACH Oral) avec la création d’un parcours patient permettant une valorisation financière de l’activité grâce à la nouvelle circulaire frontière de mars 2020. Il a ensuite été étendu, en juin 2023, aux patients traités par chimio/immunothérapie intraveineuse (COACH IV).</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>L’objectif principal est de décrire la mise en place des programmes COACH en oncologie thoracique. L’objectif secondaire est de réaliser le bilan de ces programmes et d’évaluer l’impact clinique des interventions pharmaceutiques réalisées.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Un nouveau parcours patient pour les patients atteints de cancer traités par thérapies orales a été défini après plusieurs réunions multidisciplinaires (médecins, pharmaciens, infirmiers, département d’informations médicales) afin de valoriser financièrement le programme en transformant les consultations habituelles en hospitalisation de jour. L’ensemble de l’activité pharmaceutique (types d’entretiens, durée, intervention pharmaceutique (IP), impact clinique) est recueilli quotidiennement dans un tableur Excel par les pharmaciens cliniciens. L’impact clinique des interventions a été décrit selon l’échelle CLEO de la SFPC.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Pour les thérapies orales, le jour de la consultation d’annonce, un rendez-vous pour une hospitalisation de jour est programmé avec la réalisation d’une imagerie, de consultations médicale et pharmaceutique (± un autre intervenant). Depuis le 1<sup>er</sup> janvier, 14 patients ont bénéficié de COACH’ORAL. 27 entretiens pharmaceutiques ont été réalisés. 13 consultations initiales ont donc été transformés en HJ intermédiaire et 14 en HJ pleine, soit une valorisation d’environ 14 300 euros. Depuis le 1<sup>er</sup> juin, 61 patients ont bénéficié de COACH IV. Au total, 74 entretiens ont été réalisés. 145 IPs ont été réalisés pour l’ensemble des deux programmes dont 42 (29%) avec un impact clinique moyen et 10 (7%) avec un impact clinique majeur.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>Bien que l’activité de COACH’ORAL ait diminuée nettement depuis août (en cause, notamment, le refus de renouvellement d’un accès précoce), l’activité COACH’IV ne cesse d’accroître et va nécessiter des moyens supplémentaires. La valorisation financière de l’acte pharmaceutique fonctionne parfaitement si chaque intervenant trace son intervention le jour même dans le dossier patient informatisé. Une étude de satisfaction auprès des patients et de l’équipe médicale va être réalisée.</p></","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303552","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Intégration d’un entretien pharmaceutique dans le parcours du patient hospitalisé pour la pose d’un stent en cardiologie : bilan à 6 mois","authors":"L. Algoud-Revol, J. Laplace, L. Barlet, S. Lao","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.031","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.031","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Depuis mai 2023, un entretien pharmaceutique (EP) sur les stents et les traitements médicamenteux est réalisé auprès des patients ayant bénéficié d’une pose d’un stent en cardiologie, afin d’assurer la bonne compréhension de la thérapeutique, prévenir les effets secondaires et d’optimiser l’adhésion médicamenteuse.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>L’objectif de ce travail est de faire un bilan des EP à 6 mois de leur mise en œuvre.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>L’étude est réalisée en prospectif sur 6 mois. Les EP sont réalisés après une pose de stent coronaire et menés au lit du patient au moyen de supports, d’un stent de démonstration et d’un guide d’entretien. Les thèmes abordés sont : la maladie coronarienne, les facteurs de risques, la fonction du stent, le rôle des médicaments ainsi que les précautions autour de la thérapeutique. L’EP se conclut par la remise d’un livret de synthèse. Un lien vers une autoévaluation de 11 items est envoyé par mail au patient. Elle est réalisée sur Forms et mesure l’intérêt de l’EP, l’impact sur les connaissances, l’adhésion et la satisfaction des patients sur une échelle de 0 à 10.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>De mai à octobre 2023, 53 patients ont été inclus : 11 femmes et 42 hommes, d’âge moyen de 69<!--> <!-->ans, avec une durée moyenne de séjour : 1,5<!--> <!-->jours. La durée moyenne de l’EP était de 32<!--> <!-->minutes. 43,3 % des patients ont répondu à l’autoévaluation. Les notes attribuées en moyenne sont : acquisition de connaissances sur la maladie coronarienne : 7,9, meilleure compréhension de la fonction et utilité du stent : 9,6, utilité des informations et conseils donnés sur les traitements : 9,3, clarté de leur traitement médicamenteux : 8,3, et impact de l’EP sur l’adhésion médicamenteuse : 8,9.</p><p>Seuls 9 % des patients avaient connaissance qu’ils pouvaient bénéficier d’un EP. La durée de l’EP est estimée trop courte par 9 % des patients et 35 % se posent encore des questions à l’issue. Tous sont satisfaits de cet EP qui leur permet d’acquérir de nouvelles connaissances et ainsi de les rendre acteurs de leur maladie. La durée moyenne d’hospitalisation étant courte et le temps consacré à l’information étant insuffisant, les EP permettent d’améliorer la prise en charge des patients.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>Cette démarche sera poursuivie en évaluant les connaissances à 1 mois et en proposant un accompagnement avec le pharmacien d’officine (POF), acteur de santé de proximité. Un courrier de synthèse sur l’état des connaissances du patient ainsi que les points à approfondir sera transmis aux POF, ce qui permettra de poursuivre le suivi des patients initiés à l’hôpital et de consolider le lien hôpital–ville.</p></div>","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303553","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Rodrigo , E. Leroy , A. Neel , A. Masseau , S. Prot-Labarthe
{"title":"Étude Tenscivig : évaluation des connaissances des patients sur les tensions d’approvisionnement en immunoglobulines IV et SC","authors":"L. Rodrigo , E. Leroy , A. Neel , A. Masseau , S. Prot-Labarthe","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.042","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.042","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Les tensions d’approvisionnement (TA) en immunoglobulines humaines sont un enjeu majeur de santé publique. En 2019, l’ANSM a publié une hiérarchisation des indications afin de préserver les stocks. Pour autant, interruptions, décalages ou modifications de traitement font partie de la prise en soins des patients traités au long cours. En tant que professionnel de santé, s’informer quant aux pénuries éventuelles et évaluer l’information la plus adaptée à transmettre au patient représente une étape clé de la prise en soins.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>Décrire l’information reçue par les patients traités par immunoglobulines intraveineuses (IG IV) et sous-cutanées (IG SC) quant aux pénuries. Analyser les sources d’information et l’impact des pénuries sur le traitement des patients (modifications de prise en charge, questionnements, inquiétude).</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Les sujets inclus dans cette étude observationnelle ont été tirés au sort parmi les patients traités depuis au moins six mois par IG IV ou IG SC en hôpital de jour (HDJ) ou au domicile entre janvier 2020 et décembre 2022 dans un centre hospitalo-universitaire du Grand Ouest de la France. Ils étaient âgés de plus de dix-huit ans et avaient accepté de participer à l’étude. Les variables collectées lors de l’entretien concernaient le patient, sa pathologie, le traitement reçu et sa connaissance des pénuries en général. L’entretien devait pouvoir être stoppé si le patient n’avait pas connaissance des pénuries pour éviter de susciter toute inquiétude. Le projet a reçu l’aval du comité local d’éthique.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au total, trente-six patients ont été inclus. 66,6 % étaient traités par IG IV. Les indications les plus fréquentes étaient : déficits immunitaires primitifs (30,6 %), secondaires (47,2 %) et polyneuropathie inflammatoire démyélinisante chronique (13,9 %). 65,7 % patients n’étaient pas au courant de pénuries potentielles de leurs traitements. La majorité considérait que la source la plus fiable pour être informée était un médecin, un spécialiste ou un membre du corps médical hospitalier. Pour les patients ayant connaissance des pénuries, 66,6 % déclaraient que l’IG était concernée ; la source de l’information mentionnée s’avérait variable (médecin spécialiste, infirmière, association de patients…). Au total, 26,5 % des patients ont vu leur traitement modifié en raison de la pénurie.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>La quasi-totalité des patients traités l’étaient pour des indications prioritaires ou à réserver aux urgences vitales, si les autres pistes de traitement ont été explorées. On retrouve donc une bonne application des recommandations de prescription et de dispensation sur la population étudiée. On peut supposer que cela a limité l’impact sur les patients, car peu ont évoqué une pénurie concernant leurs traitements. Pour autant, la question de l’information des patients se pose pour ceux dont les","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141304002","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
T. Novais , S. Qassemi , P. Cestac , C. Mccambridge , B. Decaudin , M. Dambrine , C. Mouchoux
{"title":"Exposition médicamenteuse de la dyade patient/aidant dans la maladie d’Alzheimer et maladies apparentées : pensez à optimiser les traitements du proche aidant !","authors":"T. Novais , S. Qassemi , P. Cestac , C. Mccambridge , B. Decaudin , M. Dambrine , C. Mouchoux","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.043","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.043","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Les patients atteints de la maladie d’Alzheimer et maladies apparentées (MA2), et leurs proches aidants représentent une population à risque élevé d’iatrogénie médicamenteuse en lien avec le vieillissement, la polypathologie et la polymédication. Par ailleurs les études ont montré que les proches aidants avaient tendance à négliger leur propre prise en charge.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>L’objectif de cette étude ancillaire était d’évaluer l’exposition médicamenteuse des patients atteints de MA2 et leur proche aidant.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Il s’agit d’une étude transversale ancillaire basée sur les données médicamenteuses à l’inclusion de l’étude PHARMAID. L’étude PHARMAID est un essai clinique randomisé contrôlé évaluant l’impact des soins pharmaceutiques intégrés à un programme psychosocial. Les patients ambulatoires âgés de 65<!--> <!-->ans et plus, atteints de MA2, et leur proche aidant âgé de 65<!--> <!-->ans et plus ont été inclus. L’exposition médicamenteuse était illustrée par le nombre de médicaments, la prévalence des médicaments potentiellement inappropriés (MPI) à partir de la liste EU (7)-PIM et la complexité des schémas thérapeutiques à partir du MRCI (<em>Medication Regimen Complexity Index</em>).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au total, 73 dyades ont été inclues dans cette étude ancillaire. Le nombre moyen de médicaments utilisés par les patients atteints de MA2 était de 6,8<!--> <!-->±<!--> <!-->2,6 médicaments et par les proches aidants, de 4,7<!--> <!-->±<!--> <!-->3,7 médicaments. Les prévalences de MPI étaient de 60,3 % chez les patients et de 47,9 % chez les proches aidants. Les principaux MPI identifiés sont les mêmes chez les patients et chez les proches aidants : inhibiteurs de la pompe à proton, psychotropes et antiarythmiques. Concernant la complexité des schémas thérapeutiques, le MRCI moyen était de 16,3<!--> <!-->±<!--> <!-->8,1 pour les patients et de 11,3<!--> <!-->±<!--> <!-->10,5 pour les proches aidants.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>Les résultats observés au sein de cette étude ancillaire sont comparables aux résultats des études transversales précédemment publiées. Thorpe et al. (2012) avaient montré que 39,3 % des proches aidants de patients atteints de démence prenaient au moins un MPI. Concernant les patients âgés atteints de MA2, une revue systématique de la littérature (Redston et al., 2018) avait mis en évidence une prévalence de MPI allant de 53,2 % à 89,8 %. Concernant la complexité des schémas thérapeutiques, des études antérieures menées chez des patients âgés ambulatoires avaient montré un MRCI médian de 10 à 12,5 (Lee et al., 2012, Sayin et al., 2020). En comparaison à notre étude, la complexité des schémas thérapeutique était plus élevé chez les patients atteints de MA2 mais équivalente pour les proches aidants. Les résultats de cette étude ancillaire confirment la pertinence d’optimiser les traitements des patients atteints de MA2 ","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141304003","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Développement d’un outil d’optimisation de prescription d’anti-infectieux chez l’enfant obèse","authors":"M. Foreau, M. Mouls, C. Viard","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.016","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.016","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>En France, la prévalence de l’obésité est en forte augmentation et l’incidence chez l’enfant est de l’ordre de 5 %. En pédiatrie, la prescription de médicament est souvent basée sur le poids corporel total (PCT) de l’enfant. Du fait de modifications physiologiques, la pharmacocinétique (PK) d’un médicament est différente chez un enfant obèse. Il est donc important de définir la bonne dose à administrer d’un médicament. C’est notamment le cas pour les anti-infectieux (ATI), classe médicamenteuse très prescrite en pédiatrie.</p><p>Actuellement en France, il n’existe pas de recommandation concernant l’adaptation de doses des ATI chez l’enfant obèse.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>Créer un outil permettant le calcul du poids idéal (PI) d’un enfant obèse et déterminant, de façon automatique, les poids optimaux de prescription des ATI les plus fréquemment prescrit en pédiatrie pour ce patient. Les doses maximales à ne pas dépasser chez l’enfant obèse y seront également précisées.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Une revue de la littérature avec synthèse des recommandations/avis d’experts a permis, dans un premier temps, de déterminer la formule à utiliser pour le calcul du poids idéal en pédiatrie. Cette méthode a par ailleurs été utilisée pour recenser, par ATI, les poids optimaux à utiliser pour le calcul de la posologie en cas d’obésité : PI, poids ajusté (et son cofacteur) ou PCT. L’ensemble des données est intégré dans une feuille de calcul Excel® afin d’automatiser les calculs.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Le calcul du poids idéal est réalisé selon la formule : PI<!--> <!-->=<!--> <!-->IMC<sub>50</sub> (selon l’âge et le sexe)<!--> <!-->×<!--> <!-->taille<sup>2</sup> de l’enfant. L’IMC<sub>50</sub> étant défini par les valeurs moyennes d’indice de masse corporelles retrouvées, selon l’âge et le sexe, sur les courbes de corpulences des carnets de santé français.</p><p>Au total, 32 ATI : 25 antibiotiques (ATB), 5 antifongiques (ATF) et 2 antiviraux (ATV) ont pu être intégré à notre outil. 21 ATI (18ATB et 3ATF) se prescrivent sur le PCT, 6 ATI (3 ATB, 1 ATF et 2 ATV) sur le PI et 5 ATB sur un poids ajusté avec un cofacteur de 0,4.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>L’incidence de l’obésité étant en augmentation en France, la population pédiatrique est également concernée. L’adaptation posologique chez l’enfant obèse est nécessaire même si peu de données sont disponibles dans la littérature. Celles-ci sont par ailleurs souvent extrapolées des pratiques adultes et/ou supputées de modèles PK informatiques.</p><p>Notre outil répond à un besoin des pharmaciens cliniciens présents dans les services de pédiatrie mais également des pédiatres et s’inscrit dans une démarche du bon usage des ATI.</p><p>Il recense, pour 32 ATI, les poids de prescriptions à utiliser et les doses maximales à ne pas dépasser chez l’enfant obèse et pourrait, à l’avenir être compléter par d’autres classes de médicaments telles que le","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303897","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
P. Pret , M.L. Lequivard , C. Airaud , O. Souchaud-Debouverie , P. Lazaro , P. Rocanières
{"title":"Équipe mobile médicamenteuse (EMBLEM) : quelle satisfaction médicale après 5 mois d’activité ?","authors":"P. Pret , M.L. Lequivard , C. Airaud , O. Souchaud-Debouverie , P. Lazaro , P. Rocanières","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.075","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.075","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Forts de notre intégration dans les unités de soins depuis plus de 10 ans en tant que préparateurs (PPH) et pour mettre en application les nouvelles missions du PPH en pharmacie clinique, nous avons pris part à la création d’une « Équipe MoBiLE Médicaments » (EMBLEM) constituée d’un binôme pharmacien-PPH afin de dispenser des soins pharmaceutiques et accompagner les patients aux points de transition. Une phase test a débuté en mai 2023 dans le service de médecine interne.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>Promouvoir l’implication des préparateurs en pharmacie clinique par l’évaluation du degré de satisfaction des équipes médicales envers l’équipe EMBLEM, et améliorer la pertinence des interventions et la communication du dispositif.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Un questionnaire de satisfaction à échelles numériques de 1 à 4 a été élaboré par une des PPH membre d’EMBLEM. Les questions portaient sur le degré de satisfaction concernant le mode de sollicitation, le délai d’intervention, la communication avec EMBLEM et le retour sur les interventions effectuées ; sur la fréquence de prise en compte des remarques proposées ; sur l’impact estimé qu’EMBLEM a eu sur la prise en charge médicamenteuse du patient ; sur le format et le contenu du compte rendu de soins pharmaceutiques (CRSP). Le questionnaire a été diffusé au format papier aux médecins séniors (MS), internes, externes, infirmiers et cadres de santé (CS) du service de médecine interne entre le 30 octobre et le 17 novembre 2023.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Huit réponses ont été recueillies (5 internes, 2 MS et 1 CS), dont 75 % ont déjà sollicité au moins une fois EMBLEM. Parmi ces derniers, 100 % étaient très satisfaits (4/4) du mode de sollicitation, du délai d’intervention et de la communication avec le binôme préparateur-pharmacien. Concernant le retour sur les interventions effectuées, la satisfaction moyenne est de 3,6/4. Les suggestions et remarques proposées par l’équipe EMBLEM sont systématiquement prises en compte selon 83,3 % des répondants. Ils ont également estimé qu’EMBLEM a un impact globalement positif sur la prise en charge médicamenteuse des patients durant l’hospitalisation (3,7/4) comme à la sortie (3,7/4). Le CRSP a été consulté par 62,5 % des répondants : son format a été considéré comme approprié, clair et adapté à la transmission à la ville (3,8/4). Les motifs de non-sollicitation d’EMBLEM et/ou de non-consultation du CRSP sont le manque de temps et l’oubli.</p></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><p>Malgré un échantillon de réponses limité, le dispositif EMBLEM semble porter satisfaction aux équipes médicales. Le principal atout identifié par le service est la possibilité d’anticiper les rétrocessions au lit du patient. Une des limites identifiées est l’oubli de sollicitation de la part des médecins, attribuable notamment à une activité présente depuis 5 mois seulement. Ces retours sont encourageants pour la pérennité des activités","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141304005","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Mathilde Lavé , Matthieu Fourny , Carole Fourny , Corine Girard , Samuel Limat , Anne-Laure Clairet , Marc Pudlo
{"title":"Analyse des interventions pharmaceutiques dans 18 pharmacies d’officine de Franche-Comté","authors":"Mathilde Lavé , Matthieu Fourny , Carole Fourny , Corine Girard , Samuel Limat , Anne-Laure Clairet , Marc Pudlo","doi":"10.1016/j.phacli.2024.01.002","DOIUrl":"10.1016/j.phacli.2024.01.002","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>En France, les effets indésirables médicamenteux sont à l’origine de près de 3000 décès par an et d’un nombre croissant d’hospitalisations. En ville, la prise en charge des patients est multi-professionnelle et c’est au pharmacien que revient de prendre en charge les difficultés liées au médicament et d’assurer la sécurité des traitements par une analyse pharmaceutique. L’objectif de ce travail est le recueil et l’analyse des interventions pharmaceutiques, en pharmacie d’officine, sur l’ordonnance médicale.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Les interventions pharmaceutiques de 18 pharmacies d’officine ont été recueillies de façon prospective et exhaustive, pendant 5 semaines, cotées selon la fiche intervention pharmaceutique de la SFPC, puis leur impact a été évalué selon l’échelle CLEO®.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au total, 333 interventions pharmaceutiques de pharmacies d’officine, ont été analysées. Elles résultent d’une rupture d’approvisionnement (26,7 %), d’une posologie inadaptée (21,6 %), d’une prescription non conforme (18,3 %) et parmi les motifs pharmacologiques : non-conformité à un référentiel (7,2 %), redondance (6,6 %) ou oubli (5,4 %), interaction médicamenteuse (4,8 %), effet indésirable (3,3 %). Elles conduisent à un changement de médicament (31,6 %), l’adaptation d’une posologie (30,6 %), l’amélioration des modalités de prises en charge (19,2 %), comprenant la conformité réglementaire, voire arrêt/non-délivrance (9,6 %) avec une très bonne acceptation (89,9 %), une majorité d’impacts cliniques favorables (55,5 %), et des impacts économiques et organisationnels rarement délétères (<<!--> <!-->25 %).</p></div><div><h3>Discussion–conclusion</h3><p>Le présent article montre qu’une étude courte et ciblée met en lumière le rôle du pharmacien d’officine dans la lutte contre l’iatrogénie et met en évidence l’impact grandissant des ruptures d’approvisionnement.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>In France, adverse drug reactions are the cause of nearly 3000 deaths per year and a growing number of hospitalizations. Outside hospital, patient care is a multi-professional task, and it is the pharmacist's responsibility to deal with drug-related problems and ensure the safety of treatments through pharmaceutical analysis. The aim of this study is to collect and analyze pharmacists’ interventions in community pharmacy.</p></div><div><h3>Material and methods</h3><p>Pharmaceutical interventions in 18 pharmacies were collected prospectively and exhaustively over a 5-week period, rated according to the SFPC Pharmaceutical Intervention form, and their impact assessed using the CLEO® scale.</p></div><div><h3>Results</h3><p>In total, 333 pharmaceutical interventions by community pharmacies were analyzed. They resulted from a supply disruption (26.7%), an inappropriate dosage (21.6%), a non-compliant prescription (18.3%) and, among the pharmacological reasons: non-compliance with a reference (7.2","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2772953224000054/pdfft?md5=1ce043cc46e8f7809155562b2478b06e&pid=1-s2.0-S2772953224000054-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139816161","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Q. Misandeau , V. Corbrion-Archer , N. Oubaya , R. Bosc , J. Hacoon , M. Paul , C.H. Flouzat-Lachaniette , L. Tortolano
{"title":"Traçabilité sanitaire des DMI : impact des entretiens pharmaceutiques postopératoires","authors":"Q. Misandeau , V. Corbrion-Archer , N. Oubaya , R. Bosc , J. Hacoon , M. Paul , C.H. Flouzat-Lachaniette , L. Tortolano","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.021","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.021","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Les entretiens pharmaceutiques postopératoires (EPPO) ont été instaurés en 2016 pour les porteurs de prothèse totale de hanche (PTH). Étendus aux patients porteurs de prothèse de genou (PTG) en 2019 et implant mammaire (IM) en 2020, ils se déroulent au lit du patient, suivant un questionnaire pour évaluer les connaissances du patient sur des sujets tels que l’implant et sa traçabilité, les complications et leur prévention ainsi que le traitement de sortie.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>L’objectif est de mesurer le bénéfice de ces EPPO pour une cohorte prospective et d’identifier les facteurs pour prioriser les patients dans notre activité clinique quotidienne.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Étude interventionnelle randomisée en aveugle patient comparant les connaissances des patients six mois après la pose. Les patients ont été randomisés sur l’âge, les antécédents chirurgicaux, la profession de santé et le niveau d’étude. Le groupe EPPO utilisant le questionnaire et les outils visuels était comparé à un groupe témoin d’une remise de document sans questionnaire ou explications. Six mois après l’inclusion, les patients étaient recontactés par téléphone pour évaluer la connaissance du critère principal (CP) : nom de marque ou modèle de l’implant. Les critères secondaires (CS) étaient le taux de patients se souvenant avoir reçu la traçabilité (CS1), leur capacité à retrouver le nom du fabricant à l’aide de la traçabilité (CS2), à citer un n° de lot correct (CS3), à décrire la composition de leur implant (CS4), à avoir connaissance d’un suivi médical (CS5), le nombre d’appel au service après sortie d’hospitalisation. L’analyse statistique est en intention de traiter sur un modèle de régression logistique à l’aide d’<em>odds ratio</em> (OR) pour un risque alpha de 5 %.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au total, 235 patients, inclus sur 13 mois, 196 patients porteurs d’implants orthopédiques et 39 d’IM dont 14 pour une reconstruction. Moins de 10 % des patients ont été exclus. Les patients ont six mois après l’EPPO une mémorisation supérieure au groupe témoin. Le CP et les CS, à l’exception du n° de lot CS3, sont améliorés significativement dans le groupe EPPO (CP : OR<!--> <!-->=<!--> <!-->15,6 [3,1 ; 285], CS1 : OR<!--> <!-->=<!--> <!-->2,5 [1,2 ; 5,3], CS4 OR<!--> <!-->=<!--> <!-->6,3 [3,6 ; 11,3] et le CS5 : OR<!--> <!-->=<!--> <!-->2,8 [1,6 ; 5,0]). Il y a une différence significative sur le CP entre les patients primo-implantés et les patients avec une seconde intervention. Le CP est plus significatif pour les patientes dans le bras IM.</p><p>La raison du choix du CP est que la mémorisation du nom du fabricant ou modèle par le patient est le seul élément qui permet d’assurer un suivi au-delà des 10<!--> <!-->ans de traçabilité sanitaire réglementaire. Ce critère ayant été celui qui fît défaut lors de l’analyse des cas de lymphome anaplasique à grandes cellules sur implants mammaires avec pour conséquence un retar","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303263","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}