C. Berard , L. Perche , C. Politi , J. Nakache , F. Correard , H. Chambost , N. Andre
{"title":"Accompagnement en onco-hématologie pédiatrique : mise en place de plans pharmaceutiques personnalisés pour les enfants traités par anticancéreux oraux","authors":"C. Berard , L. Perche , C. Politi , J. Nakache , F. Correard , H. Chambost , N. Andre","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.074","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.074","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>La gestion au domicile d’un traitement par anticancéreux oral (AO) représente un enjeu majeur dans la sécurisation de la prise en charge médicamenteuse des enfants atteints de cancer (observance, forme galénique et modalité d’administration adaptées, gestion des effets secondaires). Depuis novembre 2022, l’équipe de pharmacie clinique a initié la mise en place de plans pharmaceutiques personnalisés (PPP) pour les enfants traités par AO dans le service d’onco-hématologie pédiatrique.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>L’objectif de ce travail est de réaliser un état des lieux un an après la mise en place de cette nouvelle activité et de mettre en avant l’intérêt du pharmacien dans le parcours de soin de l’enfant traité par AO.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Entre le 2 novembre 2022 et le 31 octobre 2023, tous les patients pédiatriques traités par au moins un AO ont bénéficié d’un PPP en hôpital de jour. Les caractéristiques des patients (âge, sexe, diagnostic principal, protocole de chimiothérapie), du traitement par AO (forme galénique, statut réglementaire) et des médicaments associés ont été recueillis. Les interventions pharmaceutiques (IP) émises ont été collectées et cotées selon la grille de travail de la SFPC.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au total, 57 patients pédiatriques (âge moyen 8,6<!--> <!-->±<!--> <!-->5,2 ans, sex-ratio H/F 1,38) ont bénéficié d’un PPP, dont 25 atteints d’une hémopathie maligne, 26 d’une tumeur solide et 6 hors oncologie. Au total, 122 PPP ont été réalisés, dont 57 PPP initiaux et 65 PPP de suivi représentant en moyenne 2,2<!--> <!-->±<!--> <!-->1,7 entretiens pharmaceutiques par patient. 64 % des PPP ont été réalisés pour des enfants traités par une polychimiothérapie orale/injectable, et 30 % traités par au moins 2 AO. Au total, 47 % des enfants étaient traités par un AO avec indication AMM, 30 % hors AMM, 23 % en essai clinique et moins de 1 % en AAC/AAP. Une forme galénique adaptée de l’AO était disponible pour 52 patients, une forme injectable buvable a été préparée pour 7 patients et une préparation magistrale a été réalisée pour 3 patients. Cinquante et un patients (89 %) prenaient au moins un traitement associé à l’AO, avec en moyenne 2,4<!--> <!-->±<!--> <!-->1,6 médicaments associés. Quatorze patients (25 %) consommaient des médecines alternatives et complémentaires pour lesquelles une interaction médicamenteuse a été retrouvée dans 57 % des cas. Cent soixante et un ont été réalisées. Au total, 125 IP (78 %) sont en lien avec les parents/enfants, dont la majorité (25 %) concerne les modalités de prise et 36 IP (22 %) en lien avec le prescripteur, dont la majorité (33 %) est en lien avec un effet indésirable imputable à l’AO et nécessitant l’ajout d’une prescription.</p></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><p>L’intégration du pharmacien dans l’équipe pluridisciplinaire d’onco-hématologie pédiatrique lors de l’instauration et du suivi d’une chimiothérapie orale ou d’une ","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303994","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Fourcaud , M. Robert , J. Agar , G. Gueguen , F. Kaguelidou , J. Rouprêt-Serzec
{"title":"Développement d’entretiens pharmaceutiques personnalisés dans le cadre d’essais cliniques","authors":"L. Fourcaud , M. Robert , J. Agar , G. Gueguen , F. Kaguelidou , J. Rouprêt-Serzec","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.064","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.064","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Au sein de notre établissement pédiatrique, aucune activité de pharmacie clinique (PC), n’est actuellement mise en place dans le cadre des essais cliniques (EC). Or, selon les bonnes pratiques cliniques, l’adhésion au traitement (AT) dans le cadre de la recherche clinique doit être la meilleure possible afin de permettre une interprétation objective des résultats. En France, il n’existe pas de recommandations spécifiques pour la réalisation de ces activités même si la Société française de pharmacie clinique (SFPC) les recommande.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>Notre objectif est de proposer une offre de PC avec des entretiens pharmaceutiques personnalisés (EPP) adaptés répondant aux spécificités des différents protocoles de recherche clinique de notre établissement.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>La réalisation d’une revue descriptive de la littérature a permis de faire un état des lieux de la réalisation d’actes de PC dans le cadre d’EC. Un groupe de travail composé de trois pharmaciens, de deux médecins et d’une infirmière du Centre d’investigation clinique (CIC) a été constitué. Celui-ci a établi les critères pertinents permettant la sélection des EC éligibles à la mise en place d’EPP d’après les résultats de la revue de littérature et des besoins spécifiques de certains protocoles.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Dans 55 protocoles des 98 EC ouverts sur l’établissement (56 %), des patients ont été screenés et inclus dans l’étude. Les protocoles portant sur des médicaments administrés par voie intraveineuse ont été exclus d’emblée (21/55<!--> <!-->=<!--> <!-->38 %). Parmi les 34 protocoles restant, 4 ont été sélectionnés (12 %) d’après ces critères : un fort potentiel d’interactions médicamenteuses, l’utilisation d’un dispositif d’administration ou des problèmes de tolérances et d’AT remontés par le CIC. Les protocoles ont été examinés permettant la rédaction de fiches « pilotes » par protocole détaillant les informations importantes à communiquer au patient et à la famille lors de l’entretien. Enfin, une grille d’évaluation reprenant les 3 grands objectifs de l’entretien (connaissances et compréhension du traitement et adhésion médicamenteuse) a été réalisée.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>Le développement d’EPP semble justifié dans le cadre d’EC dont les traitements sont pris à domicile : meilleure compréhension et optimisation de la prise médicamenteuse. D’autant plus que la prise en charge pédiatrique comprend certaines spécificités comme par exemple l’usage par les parents de dispositifs médicaux pour l’administration. La participation à l’EPP d’une tierce personne (parents) peut s’avérer être un levier supplémentaire à la bonne gestion des traitements. La grille établie doit être complétée à chaque entretien permettant un suivi d’indicateurs. Enfin un questionnaire de satisfaction sera diffusé au patient et à la famille pour adapter nos EPP et répondre au mieux à leurs attentes.</p></di","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141304009","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Chloé Rousselière , Nicolas Simon , Julie Lambert , Bertrand Décaudin , Pascal Odou , René-Marc Flipo
{"title":"Interactions médicamenteuses liées à la prescription de rifampicine chez un patient atteint d’un rhumatisme inflammatoire chronique et anti-coagulé","authors":"Chloé Rousselière , Nicolas Simon , Julie Lambert , Bertrand Décaudin , Pascal Odou , René-Marc Flipo","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.424","DOIUrl":"10.1016/j.phacli.2024.04.424","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2772953224004684/pdfft?md5=9b6cf6e06b01fee5019701f079f81ece&pid=1-s2.0-S2772953224004684-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141051426","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"État des lieux des prescriptions d’antibiotiques de sortie des urgences dans les infections urinaires","authors":"L. Carles Ponce","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.022","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.022","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>L’augmentation des résistances bactériennes est un problème de santé publique majeur. La prescription adéquate des antibiotiques est une étape clé dans la prise en charge des patients. Aux urgences de nombreux antibiotiques sont prescrits en probabiliste sans indication d’hospitalisation. Le circuit optimal consiste à la mise en relation entre le médecin généraliste et le laboratoire de biologie médicale hospitalier afin d’ajuster l’antibiothérapie à l’antibiogramme, 48<!--> <!-->h après la sortie du patient. Devant la complexité du circuit et le manque de médecins généralistes, les pharmaciens cliniciens des urgences pourraient apporter une solution de suivi de l’antibiothérapie et renforcer le lien ville–hôpital.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>L’objectif de cette étude était de faire un état des lieux des prescriptions d’antibiotiques de sortie des urgences dans les infections urinaires.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique entre le 1<sup>er</sup> avril et le 30 juin 2023. Les critères d’inclusions étaient : tous patients sortants des urgences avec un ECBU (examen cytobactériologique des urines) positif. Les critères d’exclusion étaient tout patient de moins de 16<!--> <!-->ans. Nous avons recueilli les données démographiques, cliniques, biologiques, bactériologiques, diagnostic ainsi que les données liées à la prescription (antibiothérapie, dose, durée de prescription).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Durant la période d’étude, 116 patients ont été inclus dans l’étude. Ces patients étaient âgés en moyenne de 55<!--> <!-->ans (17 - 95) avec un taux de 74 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->86) de femmes. Les bactéries majoritairement retrouvées étaient <em>Escherichia coli</em> (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->80,68 %) et <em>Klebsiella pneumoniae</em> (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->11,9 %). Les ECBU ont été réalisés dans un contexte de pyélonéphrites (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->43,37 %), bactériuries asymptomatiques (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->25,22 %), infections urinaires masculines (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->20,17 %), cystites simples (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->17,15 %), cystite à risque de complication (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->6, 5 %), orchi-épididymite (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->4,3 %) et cystite récidivante (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1,1 %). Trente et un pour cent (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->36) des prescriptions n’étaient pas conformes à la sortie des urgences et 16 % des bactéries étaient résistantes à l’antibiothérapie probabiliste. Dans ce contexte, 43 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->50) des patients auraient nécessité un appel à la suite de l’analyse de l’antibiogramme afin d’ajuster la prescription. Seulement 3 (2,5 %) de ces 116 patients sont revenus aux urgences pour infection urinaire ou douleurs testiculaires.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>Le rôle du pharmacien clinicien s’avère primordial afin de renforcer le lien ville-hôpi","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303264","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Les erreurs de posologies détectées lors de l’analyse pharmaceutique : de nombreuses erreurs de prescriptions liées au logiciel de prescription informatisée ?","authors":"J.P. Levillain","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.009","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.009","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Notre pharmacie effectue une analyse de niveau 2 des prescriptions informatisées pour un Centre Hospitalier général qu’elle approvisionne et les interventions pharmaceutiques (IP) sont saisies par un pharmacien dans la base informatique de la société française de pharmacie Clinique (SFPC).</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>L’objectif de cette étude est d’évaluer, à l’aide de la version française de la <em>Brigham and Women's hospital (BWH) Medmarx taxonomy</em>, si de nombreuses erreurs de prescriptions liées au logiciel de prescription seraient à l’origine des erreurs de posologies détectées lors de l’analyse pharmaceutique.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>La version française de l’outil BWH Medmarx taxonomy a été appliquée lors d’une étude rétrospective a été réalisée sur 12 mois dans un Centre Hospitalier Général, à partir des erreurs de posologies déclarées et côtées 3,1–3,2 – 4,1 et 4,2 à l’aide de l’outil de codification de la SFPC.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Une étude rétrospective a été réalisée de novembre 2022 à octobre 2023.</p><p>Au total, 332 interventions concernant une posologie infra-thérapeutique ou supra-thérapeutique ont été saisies, par un pharmacien, dans la base de la SFPC. 54,22 % de ces interventions ont été considérées comme des erreurs de prescription liées au logiciel. Parmi ces interventions, 26,67 % sont liées à une alerte ignorée par le prescripteur, suivi d’une erreur dans le schéma d’administration (23,89 %). Une erreur de fréquence a été saisie pour 35 % de ces IP. Enfin, dans 37,22 % de ces IP, le patient a failli recevoir un doublon de prescription et dans 36,67% de ces IP, le patient a failli recevoir 1 dose supérieure à la dose appropriée.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>Même si cet outil a été appliqué que sur une partie des IP saisies sur 1 année, nous pouvons nous apercevoir que les erreurs de prescription liées au représente une partie non négligeable des IP. Néanmoins, une recommandation serait d’utiliser l’outil BWH Medmarx Taxonomy pour des études prospectives. En effet, certaines erreurs de posologies telles que le paramétrage par défaut de l’erreur (erreur d’unité) n’ont pas été saisies dans nos IP en raison de la correction immédiate par le prescripteur à la demande du pharmacien.</p></div>","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303349","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Bottois , M.L. Tourneur , C. Vioulac , C. Levivien , J.S. Lequintrec-Giraudet , Y. Allanore , O. Conort
{"title":"Bilan à 2 ans de la mise en place d’une séance d’e-ETP sur les médicaments dans les rhumatismes inflammatoires chroniques","authors":"C. Bottois , M.L. Tourneur , C. Vioulac , C. Levivien , J.S. Lequintrec-Giraudet , Y. Allanore , O. Conort","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.011","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.011","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Lors de la pandémie de la COVID-19, une séance d’e-ETP sur les traitements médicamenteux des rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC) a été créée afin de maintenir l’offre éducative des patients.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>L’objectif est de dresser un bilan à 2<!--> <!-->ans de la création de la séance d’e-ETP sur les médicaments dans les RIC.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>La séance a été mise en place dans le service de rhumatologie par une psychologue et un pharmacien, après une phase pilote intégrant plusieurs professionnels de santé en mai 2021. L’outil utilisé est la visioconférence à l’aide du logiciel Zoom®. La durée de la séance est de 3<!--> <!-->h et comprend 2 ateliers. Les objectifs pédagogiques du premier atelier étaient que le patient puisse s’exprimer sur ses représentations et craintes par rapport aux traitements ainsi que d’exprimer son point de vue sur ses médicaments aux soignants et à ses proches. L’outil pédagogique utilisé était des mises en situation avec participation orale et collective des patients. Le deuxième atelier avait pour objectifs de comprendre la différence entre traitement de fond et traitement symptomatique et de comprendre comment fonctionnent les traitements. Les outils utilisés étaient un brainstorming et un diaporama animé. La séance était animée par 2 intervenants avec systématiquement un pharmacien et un autre professionnel de santé (psychologue, rhumatologue, infirmière d’ETP).</p><p>Un questionnaire de satisfaction avec une échelle de Likert était envoyé aux patients après la séance.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Entre juillet 2021 et septembre 2023, 6 séances ont été réalisées auprès de 20 patients (âge moyen<!--> <!-->=<!--> <!-->45,6<!--> <!-->±<!--> <!-->5,5<!--> <!-->ans, types de RIC : 8 spondyloarthrites, 5 polyarthrites rhumatoïdes, 5 rhumatismes psoriasiques, 2 autres). Les patients habitaient soit en Île-de-France (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->11), soit hors de l’Île-de-France (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->9).</p><p>Sur 15 patients ayant rempli le questionnaire de satisfaction, 85 % étaient globalement satisfaits ou très satisfaits de ces ateliers. 92 % pensaient que cette séance permettait de compléter ou confirmer leurs connaissances ainsi que de mieux comprendre et gérer leurs traitements. 67 % des patients n’ont pas eu de difficultés avec l’outil informatique et 92 % ont trouvé que les outils digitaux utilisés lors de l’atelier étaient appropriés. Concernant la durée, 64 % l’ont trouvée appropriée, 14 % trop courte et 22 % trop longue. De plus 79 % des patients ont trouvé que cette séance a répondu à leurs attentes.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>L’e-ETP sur les RIC, adoptée durant la crise et maintenue par la suite, montre un impact positif et une grande satisfaction de la part des patients, soulignant son rôle essentiel dans l’ETP et pouvant être complémentaire à celle réalisée en présentielle. Elle permet notamment de rendre ","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303351","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Honoré , H.E. Azzag , Q. Marcou , J. Delorme , C. Berard , J.C. Dufour , F. Correard
{"title":"Intelligence artificielle et analyse pharmaceutique : une approche par machine learning","authors":"S. Honoré , H.E. Azzag , Q. Marcou , J. Delorme , C. Berard , J.C. Dufour , F. Correard","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.003","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.003","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Les personnes âgées de plus de 75<!--> <!-->ans, population le plus souvent polymorbide et donc polymédiquée, sont particulièrement à risque d’iatrogénie médicamenteuse. L’analyse pharmaceutique des prescriptions des patients âgés hospitalisés est un processus indispensable pour limiter cette iatrogénie médicamenteuse. Cette vérification experte demeure néanmoins imparfaite avec certaines erreurs médicamenteuses (EM) non détectées. L’aide de l’intelligence artificielle (IA) dans la détection en temps réel d’EM et la priorisation des prescriptions médicales à analyser semble alors indispensable.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>L’objectif est d’évaluer et d’appliquer un ensemble de méthodes d’IA afin d’optimiser l’analyse pharmaceutique des ordonnances des personnes âgées de plus de 75<!--> <!-->ans dans un contexte hospitalier.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Deux approches de modélisation d’IA ont été testées : le <em>Random Forest Classifer</em> (RFC) permettant l’analyse d’une ligne unique de prescription, et le modèle <em>Long Short-Term Memory</em> (LSTM) permettant de discerner des EM plus complexes de prescriptions concomitantes.</p><p>L’apprentissage automatique ou « <em>machine learning</em> » de ces algorithmes a été réalisé à partir de l’ensemble des prescriptions validées par un pharmacien ou un interne en pharmacie au cours de l’année 2021 pour les patients âgés de plus de 75<!--> <!-->ans. Cette base de données, extraite du logiciel PHARMA®, comprenait également les interventions pharmaceutiques (IP) réalisées sur la période.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Afin d’améliorer l’apprentissage supervisé des algorithmes, la base donnée a été consolidée (correction des problèmes inhérents à l’extraction, revalidation des IP, etc.). Chaque version et chaque point d’étape des algorithmes ont été vérifiés en revalidant les faux négatifs et les faux positifs. Au total sur 55 675 prescriptions analysées, le modèle RCF a obtenu 3056 vrais positifs, 51 626 vrais négatifs, 147 faux positifs et 846 faux négatifs, témoignant d’excellentes performances (exactitude : 98,2 %, précision : 98,2 %, sensibilité : 78,3 %) dans la détection d’EM sur des prescriptions individuelles. Le modèle LSTM, a obtenu de moins bons résultats (exactitude : 76 %, précision : 75 %, sensibilité : 74 %) à ce stade.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>Ce travail préliminaire a permis d’identifier différents défis à relever pour améliorer les modèles d’apprentissage : qualité de la base, extraction des données, conversion des unités, analyse de lignes de prescription redondantes et concomitantes (surdosage, interactions médicamenteuses). L’incrémentation des données cliniques et biologiques du patient permettrait d’améliorer la qualité de l’analyse par l’outil. L’intégration d’un algorithme fiable au flux XML (au standard PN13) issu de notre logiciel d’aide à la prescription permettrait d’assurer une veille continue des prescription","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303383","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Intelligence artificielle et E-santé : quelles sont les formations disponibles ?","authors":"Frédéric Mille , Xavier Dode","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.423","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.423","url":null,"abstract":"<div><p>L’intelligence artificielle et la e-santé sont des domaines non couverts par la formation socle des études pharmaceutiques. Le pharmacien souhaitant se former sur ces deux thématiques importantes est donc à la recherche de formations dont le volume horaire soit compatible avec son activité professionnelle. Au travers d’une recherche des DU (diplômes universitaires) et DIU (diplômes interuniversitaires) proposés sur leurs pages web par les facultés de santé, nous avons pu individualiser sept diplômes sanctionnant un enseignement en IA en santé et sept diplômes sanctionnant un enseignement en e-santé. Ces diplômes sont inégalement répartis sur le territoire. Le volume horaire est compris entre 30 et 300<!--> <!-->h avec une médiane de 102<!--> <!-->h. Le coût de ces formations est compris entre 1000 et 2069<!--> <!-->euros. Ce travail n’aborde pas les diplômes de niveau master dont les volumes horaires seraient incompatibles avec la poursuite d’une activité professionnelle.</p></div><div><p>Artificial intelligence (IA) and e-health are not covered by the basic training for pharmaceutical studies. Pharmacists wishing to train on these two important themes are therefore looking for training courses whose hourly volume is compatible with their professional activity. We searched for the degrees offered by medical schools on their websites. We were thus able to individualize seven degrees attesting to teaching in AI and seven others sanctioning teaching in e-health. The hourly volume is between 30 and 300<!--> <!-->h with a median of 102<!--> <!-->h. The cost of these training courses is between 1000 and 2069<!--> <!-->euros. This work does not discuss master's level degrees whose hourly volumes would be incompatible with the pursuit of a professional activity.</p></div>","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303931","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
R. Leguillon , J. Grosjean , F. Roca , E. Barat , R. Varin , S. Darmoni , J. Charlet , M.L. Laroche
{"title":"Prévalence des médicaments potentiellement inappropriés chez les personnes âgées de plus de 65 ans : une revue des méthodologies et des risques de sous-estimation","authors":"R. Leguillon , J. Grosjean , F. Roca , E. Barat , R. Varin , S. Darmoni , J. Charlet , M.L. Laroche","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.077","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.077","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Le paysage démographique mondial subit une transformation rapide caractérisée par le vieillissement accéléré de la population. Concomitamment, l’augmentation de la polypharmacie, définie comme la prise simultanée de plusieurs médicaments, a donné lieu à une augmentation substantielle du risque d’exposition aux médicaments potentiellement inappropriés (MPI) chez les individus âgés de plus de 65 ans.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>Au cœur de notre démarche, l’hypothèse initiale repose sur la possibilité que la prévalence estimée en population générale soit sous-estimée en raison de la sous-utilisation des outils disponibles pour la détecter. L’objectif fondamental de cette revue de la littérature est de confirmer ou d’infirmer cette hypothèse cruciale, ouvrant ainsi la voie à une meilleure compréhension des défis associés à la polypharmacie chez les personnes âgées.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Cette étude a entrepris une recherche exhaustive dans la base de données Medline pour identifier des articles relatifs à la prévalence des « Potentially Inappropriate Medications » (PIM). Les articles publiés entre janvier 2010 et juin 2023 ont été inclus dans notre revue. Les articles sélectionnés ont fait l’objet d’une analyse approfondie, portant sur des variables telles que le type de base de données, la méthode de dépistage, les adaptations apportées, et la prévalence des PIM. L’étude a procédé à une catégorisation des bases de données et des méthodes de dépistage pour accroître la clarté des résultats, examiné les adaptations effectuées, et évalué la concordance entre différentes méthodes de dépistage.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Cette étude, englobant 48 manuscrits et couvrant 58 évaluations d’échantillons, a révélé une prévalence moyenne des PIM dans la population générale des individus âgés de plus de 65 ans, atteignant 29,3 % (IC à 95 % : 18,7 %–37,5 %). Une hétérogénéité significative s’est manifestée tant au niveau des bases de données utilisées que des méthodes de détection employées. L’adaptation des méthodes originales a été observée dans 86,2 % des cas. Notablement, la moitié des méthodes utilisées pour évaluer les PIM appartenaient à la catégorie « Liste de médicaments ». De plus, environ un tiers des études avaient recours à moins de la moitié des critères originaux après adaptation. Seules trois études utilisaient plus de 75 % des critères originaux et dépassaient la barre des 50 critères.</p></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><p>Cette revue éclaire la prévalence des PIM chez les adultes plus âgés, mettant en exergue les complexités méthodologiques et le potentiel de sous-estimation résultant des limitations des données et des ajustements algorithmiques. Les résultats incitent à une réflexion approfondie sur les méthodologies actuelles, préconisant des algorithmes transparents et appelant à une compréhension approfondie des règles complexes.</p></div>","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303971","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"La pharmacie clinique au cœur de la maîtrise médicalisée des dépenses de santé en ville et à l’hôpital : retour d’expérience !","authors":"P. Gohier , S. Le Joncour , I. Maachi , F. Xuereb","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.026","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.026","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>En 2017, l’agence régionale de santé (ARS) a lancé un appel à projet (AAP) visant à accompagner les établissements de santé (ES) par la création de postes de pharmaciens assistants pour identifier, impulser ou consolider des actions visant à baisser les dépenses des prescriptions hospitalières exécutées en ville (PHEV). Cet AAP a été renouvelé en 2021 pour permettre de maintenir une sécurité et une efficience de la prise en charge au bénéfice du patient en créant un modèle de sécurisation du parcours patient.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>L’objectif est de mettre en lumière et d’évaluer l’ensemble des actions qui ont été créées puis maintenues à travers ces 2 AAP consécutifs.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Les données ont été recueillies entre 2018 et 2022. L’impact des actions de pharmacie clinique sur les prescriptions hospitalières médicamenteuses exécutées en ville (PHMEV) a été calculé avec les données de l’assurance maladie : taux de recours aux biosimilaires et montants remboursés. La nouvelle gradation de la prise en charge ambulatoire parue en 2020 a permis de budgéter la valorisation des consultations tripartites auprès de l’ES en 2021 et 2022. Enfin, le coût des effets indésirables (EI) évités par les interventions pharmaceutiques (IP) a été calculé grâce à l’étude de Renaudin et al. en 2021 sur l’année 2022.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au total, 3 pharmaciens cliniciens ont été recrutés au sein des services d’oncohématologie, oncologie médicale et digestive. Différentes actions de pharmacie clinique ont permis une montée en charge du taux de prescription des biosimilaires en PHMEV allant jusqu’à 60 %. 579 patients ont bénéficié d’une intervention pharmaceutique dans le cadre des consultations tripartites de primo-prescriptions de chimiothérapie orale, permettant une valorisation de 70 355€ pour l’ES grâce à la nouvelle gradation. En 2022, 196 patients ont été concernés par une IP. Le nombre total d’IP s’élève à 273 dont 66 % ont conduit à un changement de prescription. L’ensemble des IP a permis un coût d’EI évités s’élevant à plus de 326 000€.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>La création des postes de pharmaciens cliniciens permet la sécurisation de la prise en charge médicamenteuse et une maîtrise des dépenses de santé des PHMEV grâce à l’augmentation constante du taux de recours aux biosimilaires. Sans l’apport de l’instruction DGOS du 10/09/2020, selon la tarification MIG PPCO, le gain généré par les 579 consultations tripartites aurait été de 26 055 euros. La différence entre ces 2 montants montre le réel bénéfice de ce nouveau mode de tarification avec un gain de 44 300 euros. L’ensemble de ces actions prévient l’iatrogénie médicamenteuse, génère un montant important de dépenses évitées, et montre à la fois un bénéficie clinique et organisationnel, ainsi qu’un gain lié aux EI évités permettant un financement et une pérennisation de ces postes. Aujourd’hui les cliniciens ont ","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303229","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}