Ali Cherif Chefchaouni , Ismail Bennani , Abdeslam El Kartouti , Souad Chaouir , Yassir Elalaoui , Younes Rahali
{"title":"The quest for specialization among health professionals at Moroccan university hospitals: A study of motivations and influences","authors":"Ali Cherif Chefchaouni , Ismail Bennani , Abdeslam El Kartouti , Souad Chaouir , Yassir Elalaoui , Younes Rahali","doi":"10.1016/j.phacli.2023.12.002","DOIUrl":"10.1016/j.phacli.2023.12.002","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>The choice of specialty is a crucial moment in the careers of healthcare professionals, which can have a significant impact on their job satisfaction. Understanding the factors that influence this choice is essential for improving the match between residents’ individual aspirations and the specialties assigned to them. The aim of this article is to study the motivations and influences that lead to the search for a specialty among physicians and pharmacists in Moroccan university hospitals.</p></div><div><h3>Materials and methods</h3><p>The study was carried out in several Moroccan University Hospitals (UH). Study participants were doctors of medicine and pharmacy practicing their specialties in the selected university hospitals. Data were collected using a self-administered online questionnaire specially designed for this study. The questionnaire consisted of two distinct parts: sociodemographic characteristics of the participants, motivations and criteria for choosing a specialty.</p></div><div><h3>Results</h3><p>With regard to residents’ justifications for their choice of specialization decision, the majority (40.9%) expressed the desire to increase their knowledge in their chosen medical field. In addition, a significant percentage of them (31.1%) stated that specializing in their field would enable them to earn a better income and improve their quality of life. As for their choice of specialty, the majority of residents (39.6%) justified their choice by stating that it was the specialty they liked and were most passionate about.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>The selection of future specialties by physicians and pharmacists is a critically important topic within the healthcare industry. The selection of future specialties by physicians and pharmacists is a subject of crucial importance in the healthcare sector. Personal passion, love, improved income and quality of life for the discipline remain predominant factors in career choice.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Our study highlights the importance of motivations and influences in this choice process. The results underline the importance of the desire to deepen knowledge, financial prospects and passion for a specific specialty.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Le choix de la spécialité est un moment crucial dans la carrière des professionnels de santé, qui peut avoir un impact significatif sur leur satisfaction au travail. Comprendre les facteurs qui influencent ce choix est essentiel pour améliorer l’adéquation entre les aspirations individuelles des internes et les spécialités qui leur sont attribuées. L’objectif de cet article est d’étudier les motivations et les influences qui conduisent à la recherche d’une spécialité chez les médecins et les pharmaciens dans les hôpitaux universitaires marocains.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>L’étude a été menée dans plusieurs hôpitaux universitaires marocains. Les participants à l’étude étai","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139540659","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Cartographie des risques du circuit des dispositifs médicaux implantables","authors":"Emmanuelle Poingt , Fabienne Reymond , Virginie Filisetti , Philippe Py , Pierrick Bedouch","doi":"10.1016/j.phacli.2023.12.001","DOIUrl":"10.1016/j.phacli.2023.12.001","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Dans le contexte de la parution de l’arrêté du 08/09/21, l’objectif de cette étude est d’améliorer la qualité et la sécurité de la prise en charge des patients au bloc opératoire en identifiant les étapes du circuit des dispositifs médicaux implantables (DMI) de l’établissement (ES) les plus à risque d’effet indésirable, d’erreur, de dysfonctionnement ou de défaut de traçabilité.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Réalisation pluridisciplinaire d’une cartographie des risques au sein de l’ES en 2022, avec classification des risques selon trois niveaux de criticité finale.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Le circuit a été structuré en 9 sous-processus (SP) et 99 risques ont été identifiés, dont 9% ont été classés prioritaires (RP). Ils concernent deux SP : la réception du DMI dans l’ES et la traçabilité à l’implantation. Les risques du SP de réception sont les plus fréquents et ceux de la traçabilité à l’implantation et de la mise à disposition du chirurgien sont les plus graves. La maîtrise des risques est homogène. Sur les 99 risques identifiés, 12% sont à considérer dans un deuxième temps et 78% sont non prioritaires.</p></div><div><h3>Discussion et conclusion</h3><p>La majorité du circuit des DMI est correctement maîtrisée au sein de l’ES. Cette étude permet de proposer un premier plan d’action pour optimiser la maîtrise des RP, axé principalement sur l’amélioration de la traçabilité via le choix de l’outil informatique et la formation du personnel.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Following the publication of the 09/08/21 order (French Official Journal), the aim of this study is to improve the safety and quality of patient care by identifying the stages of the implantable medical device (IMD) circuit in the health facility (HF) with the higher risk of adverse effects, errors, dysfunctions or lack of traceability.</p></div><div><h3>Materials and method</h3><p>A multidisciplinary team carried out a risk map in 2022 at the HF. Each risk was classified according to three levels of final criticality.</p></div><div><h3>Results</h3><p>The circuit was structured into 9 sub-processes (SP) and 99 risks were identified. Among them, 9% were classified as priority (PR). Two SPs are concerned: IMD reception in the HF and traceability at implantation time. The reception SP risks are the most frequent and those of traceability at implantation time and provision of the surgeon are the most serious. The level of risk control is homogeneous. 12% of the 99 identified risks are to be considered in a second phase and 78% are not a priority.</p></div><div><h3>Discussion and conclusion</h3><p>The majority of the IMD circuit is correctly controlled in the HF. This study allows proposing a first action plan to optimize the level of control of PR, focusing mainly on improving traceability through the choice of informatics tools and staff training.</p></div>","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139635955","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Zitoun , M. Dulac , M. Garcia , V. Thibault , A. Monneur , E. Fougereau
{"title":"Article 51 – Onco’Link et thérapies orales (TO) : retour sur la phase cible au sein d’un centre de lutte contre le cancer (CLCC)","authors":"A. Zitoun , M. Dulac , M. Garcia , V. Thibault , A. Monneur , E. Fougereau","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.047","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.047","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Ce projet Article 51 – Onco’Link, déployé en 2021, incite à la coopération entre les différents acteurs de la ville et de l’hôpital, et permet également d’améliorer la prise en charge des patients sous TO à domicile.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>Étude de la phase cible de l’expérimentation au sein d’un CLCC et comparaison des suivis réalisés par les pharmaciens à ceux effectués par les infirmiers experts (IDEE).</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Une étude longitudinale, observationnelle et monocentrique de la phase cible a été menée entre le 1<sup>er</sup> octobre 2022 et le 31 mai 2023. L’ensemble des données nécessaires ont été recueillies sur un tableau Excel®, à partir du dossier patient informatisé (DPI). En parallèle, les comptes rendus de suivi (CRS) réalisés auprès des patients ont été analysés.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au 31/05/2023, 164 patients ont été inclus.</p><p>Lors de la réalisation des bilans de médication, 277 interactions médicamenteuses (IM) ont été détectées par le pharmacien, et 58,5 % d’entre elles sont spécifiques d’une TO. Concernant les principales TO impliquées dans les IM, le Ribociclib est majoritairement impliqué avec un ratio nombre d’IM/nombre de primo-prescriptions de 1,6 (sur 32 primo-prescriptions, 51 IM ont été relevées). Les principales classes pharmacologiques concernées par ces IM sont les anti-diarrhéiques, les antiacides et les hypolipémiants. Par ailleurs, 54,2 % des primo-prescriptions contiennent au moins une médecine alternative complémentaire, et 144 interactions ont été détectées chez 75,6 % d’entre elles.</p><p>Au total, 153 CRS ont été retournés puis comparés. L’analyse statistique a révélé une différence significative entre le nombre d’effets indésirables (EI) signalés par les pharmaciens (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->350) et les IDEE (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->255), avec une <em>p-value</em> de 0,022 (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05). De plus, l’accord sur la similarité des EI signalés par les pharmaciens et les IDEE est très faible (valeur du coefficient de Kappa de Cohen<!--> <!-->=<!--> <!-->0,131). Seuls les IDEE ont gradé les EI : 38 % grade 1, 8 % grade 2 ou 3 et 54 % restent non gradés.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>L’implication du pharmacien hospitalier lors de l’initiation de la TO, ainsi que celle du pharmacien d’officine (PHO) pour le suivi des molécules dispensées en ville, est indispensable pour l’accompagnement des patients.</p><p>Un renforcement du lien avec la ville est observé par rapport à la phase pilote avec une augmentation de l’adhésion des PHO de 45,5 %. Cependant, la comparaison du suivi réalisé par les pharmaciens à celui réalisé par les IDEE reste pour le moment essentielle. Une formation des PHO aux toxicités des TO ainsi qu’à leur gradation semble nécessaire afin de permettre une meilleure prise en charge des patients par ces acteurs de ville et ainsi alléger le suivi effectué par les professionnels de s","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303194","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Siaume-Mendez, A. Quenardel, J. Jouglen, S. Nicolay
{"title":"Analyse des prescriptions hospitalières exécutées en ville (PHEV) des patients sortants d’hospitalisation traditionnelle en service de chirurgie ortho-traumatologie","authors":"A. Siaume-Mendez, A. Quenardel, J. Jouglen, S. Nicolay","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.080","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.080","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>L’utilisation d’ordonnances de sortie prérédigées ne semble pas permettre une adaptation au terrain du patient. Les conciliations médicamenteuses d’entrée (CM), réalisées quotidiennement par l’équipe pharmaceutique, favorisent la détection des non-conformités (NC) des PHEV.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>Analyse des NC des PHEV des patients sortants d’hospitalisation en chirurgie ortho-traumatologie (COT).</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Recueil des photocopies des PHEV dans 2 services de COT du 30 mai au 28 juin 2023. L’analyse anonymisée est découpée en 7 parties : sexe et âge du patient, conformité réglementaire (présence de l’identification/signature prescripteur, identification patient, dénomination commune internationale [DCI], posologie, voie d’administration, durée), CM réalisée et traitements de fond (nombre de DCI), analyse de niveau 2 (adaptation au poids, à la fonction rénale [FR] et sur/sous dosage), interactions médicamenteuses (IM) issues de VIDAL Hoptimal® (contre-indication [CI] et association déconseillée [AD]), concordance des antalgiques (AG) prescrits avec les dernières 24<!--> <!-->h d’hospitalisation, prescription de classes thérapeutiques ciblées (anticoagulants [AC] et médicaments inappropriés [MPI] chez la personne âgée [><!--> <!-->65 ans] définis par la liste STOPP/START).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Sur 86 patients le ratio homme/femme est 44/42. Parmi 90 ordonnances, aucune n’est 100 % conforme réglementairement. Plus de 80 % comprennent l’identité du patient, nom/RPPS du prescripteur, posologies et durée de traitements, 8 % ont toutes les molécules en DCI et 30 % précisent la voie d’administration systématiquement. La CM est réalisée pour 44 patients (52 %) avec en moyenne 4,9 DCI. L’analyse de niveau 2 décèle 39 erreurs de prescriptions (45 %) toutes causes confondues (9 % non adaptées au poids, 7 % à la FR). Parmi 49 ordonnances analysables (traitement habituel connu), 80 % ont une IM avec en moyenne 2,74 (0 CI et 17 AD). Les prescriptions AG concordent à 49 %. Sur 41 patients âgés (48 %), 90 % ont une prescription de MPI dont la DCI la plus prescrite (73 %) est le tramadol. Au total, 44 patients (51 %) sont sortis avec une PHEV d’AC préventif dont 3 sous AC curative à l’entrée.</p></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><p>Un grand nombre de NC ressort de cette étude. L’absence de concordance entre les AG sur la PHEV et ceux pris en hospitalisation suggère que les patients sont soit sur-traités en hospitalisation soit sous-traités à la sortie. La prescription sécurisée des dérivés morphiniques est contraignante, ce qui peut expliquer la sur-prescription de tramadol chez des patients sous palier 3 en hospitalisation. Malgré un biais de recueil (souvent avant signature), la conformité réglementaire est mauvaise. Le faible nombre d’IM et l’absence de CI sont encourageants mais n’incluent pas les IM « à prendre à compte » pertinentes en clinique. Il apparaît nécessaire d’entre","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303942","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
G. Jallet , S. Souha , M. Boulin , P. Pistre , P. Gueneau
{"title":"Entretiens pharmaceutiques CAR-T Cells : bilan à 3 ans","authors":"G. Jallet , S. Souha , M. Boulin , P. Pistre , P. Gueneau","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.051","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.051","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Depuis fin 2019, notre centre hospitalier dispose des autorisations nécessaires pour l’utilisation des <em>CAR-T Cells</em> en hématologie. Ces traitements innovants imposent un parcours de soin spécifique, complexe et pluridisciplinaire. Un parcours spécifique pour ces patients a été créé : le parcours UMACOACH CAR-T CELLS. Dans ce dernier, un pharmacien habilité et formé réalise un 1<sup>er</sup> entretien pharmaceutique avant l’injection de <em>CAR-T Cells</em> au cours d’une hospitalisation de jour (HDJ). Un compte-rendu pharmaceutique et une synthèse des traitements médicamenteux sont réalisés et communiqués aux professionnels hospitaliers et de ville impliqués. Après l’injection, un entretien de suivi est réalisé lors du retour des patients en HDJ puis selon leurs besoins ou à la demande des médecins.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>L’objectif est de réaliser un bilan de ces entretiens pharmaceutiques à 3<!--> <!-->ans, d’identifier les limites et de mettre en place des axes d’amélioration.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Une étude rétrospective monocentrique a été réalisée entre janvier 2020 et octobre 2023. Le nombre d’entretiens réalisés, le temps nécessaire à leurs réalisations et à celle des activités hors-entretiens (rédaction des courriers, contact des pharmacies d’officine…) ont été recueillis quotidiennement dans un tableur Excel par les pharmaciens cliniciens. Les interventions pharmaceutiques (IPs) réalisées ont été décrites selon la classification de la Société française de pharmacie clinique et l’échelle CLEO.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au total, 76 patients ont été traités depuis janvier 2020 par <em>CAR-T Cells</em>. 33 patients ont bénéficié du parcours UMACOACH <em>CAR-T Cells</em>. Soixante-quatre entretiens pharmaceutiques ont été réalisés (33 premiers et 31 suivis). Parmi eux, 29 (45 %) ont été réalisés en 2023. La durée moyenne d’un entretien était de 29<!--> <!-->minutes et de 45<!--> <!-->minutes pour les activités hors-entretiens. 109 IPs ont été réalisées. 18 % des problèmes détectés étaient une interaction et 13 % une indication non traitée. 11 % des IPs avaient un impact clinique majeur et 20 % un impact moyen selon l’échelle CLEO.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>Cette étude démontre l’implication des pharmaciens dans le parcours de soin des patients <em>CAR-T Cells</em> et l’impact clinique de leurs IPs. Cette activité a fluctué ces dernières années mais ne cesse d’accroître depuis 2023. Elle reste chronophage et nécessite des ressources humaines supplémentaires, non disponible actuellement. À ce jour, la nouvelle circulaire frontière des HDJ de mars 2020 permet une réelle valorisation économique de l’intervention du pharmacien. Cependant, nous rencontrons des limites, comme les changements dans le prévisionnel du parcours de soin ou des hospitalisations précoces des patients bloquant la visite du pharmacien. Un autre point important est la rédaction en temps ","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303157","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Marseloo , E. Barat , A. Soubieux-Bourbon , C. Chenailler , R. Varin
{"title":"État des lieux sur la gestion des médicaments personnels apportés par les patients dans un service de rhumatologie","authors":"C. Marseloo , E. Barat , A. Soubieux-Bourbon , C. Chenailler , R. Varin","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.057","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.057","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Lors de l’hospitalisation, certains patients apportent leurs médicaments en chambre. Cette pratique est source d’erreur, avec un risque de double prise. L’arrêté du 31 mars 1999 à l’article L. 595-1 du Code de santé publique précise : « Les médicaments dont ils disposent à leur entrée leur seront retirés, sauf accord des prescripteurs précités ».</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>Réaliser un état des lieux sur le retrait ou non des médicaments personnels dans un service de rhumatologie afin de savoir si la réglementation en vigueur est respectée.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>État des lieux réalisés par l’interne en pharmacie. Les patients ont été interrogés sur la présence ou non de leurs médicaments en chambre après la conciliation d’entrée de manière non systématique. Suivi réalisé à l’aide d’un tableau Excel traçant les données patients, le retrait des médicaments personnels par les infirmières (oui, non ou non apporté), le nom des médicaments retrouvés. Nous avons ensuite regardé si le médecin avait connaissance de médicaments en chambre, s’il y avait une prescription sur le logiciel sans la mention « gestion autonome » et le nombre de médicaments ainsi que la catégorie des médicaments considérés comme à risque : « <em>never event</em> » (NE), marge thérapeutique étroite (MTE), opioïde, cardiologique ou anxiolytique.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Vingt-deux patients interrogés sur 40 du 21/08/2023 au 14/09/2023 avec un âge moyen de 63 ans : <em>sex-ratio</em> <!-->=<!--> <!-->0,69. 36 % (8) avait encore leurs médicaments personnels en chambre le lendemain de l’entrée alors qu’une prescription était faite par le médecin, 9 % (2) avait été retiré par les infirmières et 55 % (12) n’avait pas apporté leurs médicaments à l’hôpital. Sur les 8, tous avaient une prescription sur le logiciel sans que le médecin ne soit au courant de la présence des médicaments en chambre. Nous avons trouvé 33 médicaments personnels, soit 4 en moyenne par patient, dont 1 médicament NE (insuline), 2 MTE, 7 médicaments cardiologique (bétabloquant, anticoagulant oraux direct, diurétique) et 5 anxiolytique.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>Nous avons pu constater que des améliorations peuvent être faites. Les médicaments personnels ne sont pas systématiquement retirés de la chambre alors que prescrit sur le logiciel, le prescripteur n’étant pas au courant de leur présence. Un risque existe si le patient prend son traitement personnel en plus de celui prescrit. Nous avons réfléchi à des pistes d’améliorations, l’une d’elle serait que le retrait des médicaments personnels soit fait par les externes en pharmacie durant la conciliation d’entrée.</p></div>","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303198","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Gillette , L. Spiesser-Robelet , C. Annweiler , M. Corvaisier
{"title":"Développement d’entretiens pharmaceutiques autour de la planification des prises médicamenteuses chez la personne âgée : premiers résultats","authors":"A. Gillette , L. Spiesser-Robelet , C. Annweiler , M. Corvaisier","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.041","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.041","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Le vieillissement est un processus physiologique pouvant altérer les capacités cognitives des personnes âgées, essentielles à la bonne planification des prises médicamenteuses (PPM). Chez les patients autonomes hospitalisés, cette PPM est évaluée par l’équipe de pharmacie clinique de médecine aiguë gériatrique (MAG) par la réalisation par le patient d’un pilulier à partir d’une ordonnance de médicaments fictifs.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la proportion de patients ayant rencontré au moins une difficulté dans la PPM. Les objectifs secondaires étaient d’identifier les posologies ayant entraîné le plus de difficultés, décrire les résultats obtenus à l’aide des scores développés et évaluer la corrélation entre ces scores et le <em>Mini Mental State Examination</em> (MMSE).</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Une étude monocentrique rétrospective a été réalisée sur données acquises lors des entretiens menés du 21/03/2023 au 06/09/2023 auprès des patients hospitalisés dans le service de MAG. Un score n°1 a été établi, comptant 1 point pour chacune des 7 lignes de prescriptions regroupant des prises simples, multiples et complexes. Le score n<sup>o</sup> 2 permettait d’évaluer la proportion d’unités correctement placées dans le pilulier. Les données ont été recueillies et analysées sur Excel®. L’accord du comité d’éthique local a été obtenu.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au total, 42 patients ont réalisé un entretien parmi les 180 éligibles (23,0 %). L’ensemble des patients concernés a présenté au moins une erreur dans la réalisation du pilulier. La posologie ayant posé le plus de difficultés était « une gélule le matin et deux au coucher » (90,5 % d’erreurs) tandis que la posologie ayant généré le moins d’erreurs était « 1<!--> <!-->g une fois par semaine le mardi matin » (31,0 % d’erreurs). La médiane du score n<sup>o</sup> 1 était de 2 (min<!--> <!-->=<!--> <!-->0 ; max<!--> <!-->=<!--> <!-->6) tandis que le score n°2 atteignait une moyenne de 53,3 % d’unités bien placées. Aucune corrélation significative n’a été retrouvée entre le MMSE et score n°1 (coefficient Spearman<!--> <!-->=<!--> <!-->0,39) ou le score n<sup>o</sup> 2 (coefficient Spearman<!--> <!-->=<!--> <!-->0,33).</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>Les premiers résultats de ces entretiens mettent en évidence des difficultés importantes pour planifier des prises médicamenteuses inhabituelles aux patients pourtant autonomes à domicile. Le faible taux d’entretiens réalisés doit nous amener à optimiser l’organisation pour systématiser leur tenue. De plus, se baser sur le MMSE pour prédire ces difficultés ne semble pas adapté. Dans un objectif de pertinence des interventions pharmaceutiques réalisées en aval des entretiens, il semblerait intéressant d’identifier les posologies mettant en difficultés le patient et vérifier si elles sont retrouvées sur l’ordonnance de sortie. Suite à la détection","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141304001","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Bouchand, M. Bonsergent, A. Sourisseau, D. Navas
{"title":"Délafloxacine : état des lieux de l’utilisation dans un CHU","authors":"C. Bouchand, M. Bonsergent, A. Sourisseau, D. Navas","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.048","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.048","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>La délafloxacine, fluoroquinolone (FQ) de dernière génération, est indiquée dans le traitement des infections de la peau et des tissus mous (IPTM) et des pneumopathies communautaires à <em>S.aureus</em> résistant à la méticilline, en deuxième intention. Son utilisation hors AMM est décrite dans la littérature, en particulier dans les infections ostéo-articulaires (IOA) à bactéries résistantes aux autres FQ. La forme comprimée est référencée dans notre établissement depuis mai 2021.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>L’objectif de ce travail est de décrire l’utilisation de cette nouvelle FQ dans notre établissement, suite à sa récente mise à disposition.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Les données des patients ayant bénéficié de délafloxacine comprimé ont été recueillies rétrospectivement sur une période de 2,5 années : données démographiques (âge exprimé sous forme de moyenne et écart-type, sexe), service, indication, bactérie identifiée et résistance, associations antibiotiques, première ou deuxième intention, posologie, durée de traitement, tolérance. Une analyse descriptive a ensuite été menée.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Huit patients ont été traités par délafloxacine, dont 5 hommes, avec une moyenne d’âge de 61<!--> <!-->ans (±<!--> <!-->5,7<!--> <!-->ans). Les services ayant initié le traitement étaient l’orthopédie septique (75 %), l’unité de transplantation thoracique (12,5 %) et le service d’infectiologie (12,5 %). Dans 75 % des cas, il s’agissait d’une IOA (prothèse de hanche ou genou, spondylodiscite), et dans 25 % des cas d’une IPTM (fasciite nécrosante, médiastinite). Les bactéries identifiées étaient <em>S.epidermidis</em> résistant à la méticilline (SERM) (75 % des cas), <em>S.capitis (</em>12,5 %)<em>,</em> et <em>B.thetaiotaomicron</em> (12,5 %). L’utilisation était donc dans 100 % des cas hors AMM. Pour tous les patients, les bactéries étaient résistantes aux autres FQ et le traitement était associé à un autre antibiotique. Toutes les prescriptions ont été initiées après staff pluridisciplinaire et avis infectieux, secondairement à une antibiothérapie probabiliste. La posologie était celle de l’AMM (450mg*2/j) pour tous les patients. Les durées de traitement étaient conformes aux recommandations (12 semaines pour les infections sur matériel, 6 semaines pour la spondylodiscite, 4 semaines pour les IPTM). Une patiente a présenté des effets indésirables (nausées, mycose vaginale), sans interruption de traitement. Le taux de succès thérapeutique était de 100 % (pas de rechute ou de reprise à ce jour).</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>La délafloxacine est utilisée dans des indications hors AMM mais toujours sur avis infectieux, en seconde intention, en particulier dans des infections chroniques à SERM. Ce nouvel antibiotique présente l’intérêt de disposer d’une forme orale permettant de traiter en ambulatoire des infections complexes, avec une bonne tolérance. Néanmoins, des études cli","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303195","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
H. Couëtil, C. Gauven, P. Roge, J. Lelievre, S. Perrin
{"title":"Étude de faisabilité pour une analyse pharmaceutique ciblée grâce aux résultats d’antibiogrammes : une méthode chronophage à repenser","authors":"H. Couëtil, C. Gauven, P. Roge, J. Lelievre, S. Perrin","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.008","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.008","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>L’optimisation de l’usage des anti-infectieux est un enjeu majeur de santé. Pour y répondre, notre établissement a adopté différentes stratégies dont la création d’une équipe mobile d’infectiologie (EMI) composée d’infectiologues et de pharmaciens. Cette équipe assure diverses missions comme une permanence téléphonique d’avis, une consultation quotidienne des prélèvements dit « nobles » (LCR, hémocultures) par les infectiologues, une analyse pharmaceutique ciblée (liste d’anti-infectieux validée), ainsi que la participation à des staffs hebdomadaires dans plusieurs services. Malgré cela, des prises en charge anti-infectieuses non-conformes sont toujours régulièrement identifiées via la permanence pharmaceutique.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>Dans un souci d’amélioration continue, de nouvelles méthodes sont testées. L’objectif de ce travail était d’évaluer la faisabilité d’une analyse pharmaceutique ciblée via une extraction quotidienne des résultats d’antibiogrammes rendus par le laboratoire de microbiologie.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Au cours des mois de juillet et août 2023, une extraction quotidienne des résultats d’antibiogrammes (j<!--> <!-->+<!--> <!-->1) a été envoyée à la pharmacie. Les patients éligibles étaient sélectionnés selon le service d’hospitalisation et le type de prélèvement. Étaient exclus tout patient hospitalisé hors du site où l’étude a été menée, les prélèvements ostéoarticulaires, de LCR ou les hémocultures, ainsi que les patients des services bénéficiant déjà des visites hebdomadaires de l’EMI.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au total, 304 dossiers sur 604 éligibles (48 %) ont bénéficié d’une analyse pharmaceutique. La méthode telle que définie initialement, n’a pu être réalisée que 23<!--> <!-->jours sur 55. Le temps moyen passé quotidiennement sur cette activité était 1 à 2<!--> <!-->h avec une moyenne de 13 dossiers éligibles par jour. Sur les 304 dossiers analysés, 37 interventions pharmaceutiques ont été tracées (adaptation posologique à la fonction rénale, changement d’antibiotique vers un spectre moins large...). Un nombre non négligeable de patients (20 %) étaient sortis au moment de l’analyse compliquant les possibilités d’intervention en cas de problématique détectée.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>Pour conclure, cette méthode comporte des limites inacceptables pour une mise place en routine. Une quantité importante de données est extraite quotidiennement et nécessite un tri « manuel » des dossiers très chronophage et peu pertinent au regard du nombre de dossiers éligibles versus le faible nombre d’interventions réalisables. Une réflexion doit être menée avec le laboratoire de microbiologie afin d’affiner les critères d’extraction ou d’automatiser le tri des données. Le recours à des logiciels intégrant de l’intelligence artificielle est également en réflexion, ce qui pourrait modifier profondément nos pratiques de pharmacie clinique.</p></div>","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141303348","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
N. Pierrat-Maury, P. Nardone, E. Civade, C. Laborde
{"title":"Description de la dose équivalente de Levodopa (LED) au cours de la mise sous pompe à apomorphine chez le parkinsonien : avant instauration, sortie d’hospitalisation et à distance","authors":"N. Pierrat-Maury, P. Nardone, E. Civade, C. Laborde","doi":"10.1016/j.phacli.2024.04.063","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.phacli.2024.04.063","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Chez le patient parkinsonien, l’initiation de la pompe à apomorphine sous cutané (ASC) permet de lisser l’administration d’agoniste dopaminergique au cours de la journée et d’éviter les problèmes d’effet indésirable et d’absorption en lien avec la gastroparésie. La <em>Levodopa Equivalent Dose</em> (LED) est la dose de médicament parkinsonien ayant le même effet que 100<!--> <!-->mg de Levodopa à libération immédiate. Cet indicateur LED existe mais reste peut décrit dans la littérature aux différents moments du parcours de soin du parkinsonien.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>Ce travail a pour objectif d’analyser l’évolution des LED avant l’instauration de l’ASC, en sortie d’hospitalisation et entre 3 à 8 mois post-instauration.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Les patients parkinsoniens hospitalisés pour instauration de l’ASC ont été inclus de mai 2022 à avril 2023. La LED est la somme des doses équivalentes en Levodopa de chaque ligne de traitement parkinsonien, ajusté à la posologie et pour une journée entière. Cette étude rétrospective consistait à comparer les LED calculées globales journalières pour chaque ordonnance (avant instauration, en sortie et à distance). Les moyennes des LED calculées sont significativement différentes (vérifiées par le Test de Student apparié et le Test de Friedman).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>L’initiation a concerné 31 patients (<em>sex ratio</em> H/F : 0,94 ; âge médian : 68<!--> <!-->ans). Le passage à l’ASC s’effectuait en moyenne 13<!--> <!-->ans post-diagnostic. Le traitement initial parkinsonien était composé à 19 % de monothérapie, 16 % de bithérapie ; 39 % de trithérapie et 26 % de quadrithérapie.</p><p>La LED a été augmentée significativement en moyenne de 1142<!--> <!-->mg/j ± 371 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->31), à 1457<!--> <!-->mg/j ± 457 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->31) puis à 1538<!--> <!-->±<!--> <!-->490<!--> <!-->mg/j (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->23) respectivement avant l’instauration de l’ASC, en sortie d’hospitalisation et à distance (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001).</p><p>Au moment de la sortie de l’hôpital, 28/31 patients avaient une LED majorée de 35 % en moyenne. 3/31 patients avaient une LED diminuée de 7 % en moyenne, en comparaison de l’ordonnance initiale.</p><p>À distance, 12/23 patients avaient une LED augmentée en moyenne de 14 %, 9/23 patients une LED diminuée en moyenne de 13 % et 2/23 patients une LED stable en comparaison de l’ordonnance de sortie. 8 patients suivis ont été perdus de vue suite à l’instauration. Pour 2 patients, l’ASC a dû être stoppée en raison d’une inefficacité et/ou d’apparition d’hallucination.</p></div><div><h3>Discussion - Conclusion</h3><p>L’étude a montré une grande variabilité inter-individuelle de la LED aux différents moments du parcours. La moyenne des LED semble augmenter au cours du temps. Cependant, à l’échelle de l’individu et à distance, cette ASC a permis une diminution de la LED chez près de la moitié","PeriodicalId":100870,"journal":{"name":"Le Pharmacien Clinicien","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141304008","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}