J.I. Silverberg , M.J. Gooderham , N. Katoh , V. Aoki , A.E. Pink , Y. Binamer , W.J. Lee , B.M. Calimlim , A. Gamelli , F. Tétart , A. Wollenberg
{"title":"L’upadacitinib augmente la proportion de patients atteints de dermatite atopique modérée à sévère atteignant l’activité minimale de la maladie : résultats des études de phase 3 (measure up 1 et measure up 2)","authors":"J.I. Silverberg , M.J. Gooderham , N. Katoh , V. Aoki , A.E. Pink , Y. Binamer , W.J. Lee , B.M. Calimlim , A. Gamelli , F. Tétart , A. Wollenberg","doi":"10.1016/j.reval.2025.104308","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104308","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>Les critères d’activité minimale de la maladie (MDA) basés sur un consensus d’experts associent les principes du « treat to target » et de la décision médicale partagée afin d’établir des objectifs optimaux de contrôle de la maladie pour les patients atteints de dermatite atopique (DA) <span><span>[1]</span></span>. Les objectifs de MDA combinent des résultats rapportés par les cliniciens (ClinROs) : le score EASI, le SCORAD, le score IGA ou le score BSA et des résultats rapportés par les patients (PRO) : le score de prurit maximal WP-NRS, le score NRS-douleur, le score NRS-sommeil, le score POEM, l’échelle HADS ou le score DLQI avec des seuils ambitieux, comme la réponse EASI 90 et le score NRS-prurit 0/1 <span><span>[1]</span></span>.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Évaluer l’atteinte de la MDA (EASI90 ou NRS prurit 0/1) avec l’upadacitinib en monothérapie aux semaines 16 et 52 (imputation des non-répondeurs) chez les patients atteints de DA modérée à sévère.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Données poolées de deux études cliniques de phase 3 randomisées contrôlées versus placebo (measure up 1 et 2).</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>À la semaine 16, 42,5 et 55,9 % des patients traités par upadacitinib 15<!--> <!-->mg et 30<!--> <!-->mg respectivement ont atteint à la fois un critère de ClinRO et de PRO. Une proportion plus élevée de patients recevant de l’upadacitinib 15<!--> <!-->mg ou 30<!--> <!-->mg (53,3 ou 65,8 % respectivement) a atteint un critère de ClinRO par rapport au placebo (10 %). L’atteinte d’un critère de PRO était plus importante chez les patients traités par upadacitinib 15<!--> <!-->mg ou 30<!--> <!-->mg (56,4 ou 69,7 % respectivement) par rapport au placebo (16,6 %). Toutes les valeurs de P à 16 semaines étaient <0,001. Les taux d’atteinte de la MDA ont été maintenus jusqu’à la semaine 52 pour les patients recevant de l’upadacitinib 15<!--> <!-->mg ou 30<!--> <!-->mg : 1 critère de ClinRO (54,2 ou 59,4 % respectivement), 1 critère de PRO (56,0 ou 68,6 % respectivement) et 1 critère de ClinRO et de PRO (45,2 ou 54,5 % respectivement).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Ainsi, le traitement par l’upadacitinib a permis l’atteinte et le maintien de la MDA avec les objectifs optimaux de ClinRO et PRO ; l’accomplissement de ces objectifs peut optimiser la gestion globale de la maladie chez les patients atteints de DA modérée à sévère.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104308"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682944","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Guemari, N. Tanghe, A. Fahys, F. Lafon, J. Tirel, B.N. Pham, J. Vitte, D. Giusti
{"title":"Profils moléculaires fongiques révélés par analyse de puces à allergènes dans l’Est de la France","authors":"A. Guemari, N. Tanghe, A. Fahys, F. Lafon, J. Tirel, B.N. Pham, J. Vitte, D. Giusti","doi":"10.1016/j.reval.2025.104271","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104271","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>La sensibilisation fongique (SF) est un facteur de risque notable pour la détérioration de la fonction respiratoire, notamment chez les patients asthmatiques. Outil indispensable pour une prise en charge adaptée, son profil moléculaire varie selon le climat, l’âge et le mode de vie (exposome fongique).</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Nous rapportons le profil moléculaire de SF des sujets vivant dans la région Champagne-Ardennes (CA) et la comparons avec de précédents résultats obtenus dans le Midi.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Analyse rétrospective monocentrique de la SF établie par méthode multiplex (ImmunoCAP ISAC®112, Thermo Fisher Scientific, Suède), 2020–2022 (recueil dans le cadre du projet SFA Allergen Chip Challenge).</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Les données des IgE dirigées contre Alt a 1, Alt a 6, Asp f 1, Asp f 3, Asp f 6 et Cla h 8 ont été recueillies pour 192 patients consécutifs [âge médian 10<!--> <!-->ans (0-78), sex ratio M/F 1,5]. Une forte prévalence (26 %) était observée pour les IgE Alt a 1, marqueur de sensibilisation primaire à A. alternata. Les prévalences étaient beaucoup plus faibles, 3 % ou moins, pour les autres allergènes. La SF variait selon l’âge, avec une prédominance des allergènes marqueurs Alt a 1 (28 %) et Cla h 8 (2 %) dans le groupe pédiatrique (0–17<!--> <!-->ans). Chez les adultes, la plus forte prévalence était observée pour les molécules à réactivité croisée, Asp f 3 et Asp f 6 (13 %), le plus souvent sans allergène marqueur retrouvé (Asp f 1 chez seulement 4 % des 18–40<!--> <!-->ans). La prévalence de la SF montre une tendance plus élevée dans cette population champenoise que dans une population similaire du Sud de la France (32 vs 26 %).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Nous rapportons une SF plus fréquente en CA que dans le Sud de la France. Le pic de sensibilisation pédiatrique à A. alternata se confirme. A l’inverse, dans la population champenoise adulte, la prévalence soutenue de la SF est due à des allergènes à réactivité croisée, suggérant des particularités potentiellement associées à l’exposome local en lien avec la viticulture. Cette étude jette les bases d’une exploration moléculaire orientée par l’exposome pour une amélioration de la prévention et de la prise en charge de la SF.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104271"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682714","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Allergie alimentaire à la gibbereline de la pomme","authors":"M. Lagreula, A. Poncy, J. Litovsky","doi":"10.1016/j.reval.2025.104272","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104272","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>La gibbérelline-régulator-proteine (GRP) est un allergène connu depuis une dizaine d’années, découverte initialement dans la pèche via prup7. Il s’agit d’une allergie croisée avec le pollen de cyprès. Ces dernières années, d’autres gibbérelline-allergènes ont été découverte dans d’autres fruits. Concernant la pomme, une gibbérelline a été identifiée, mais sans pertinence clinique. Un seul cas d’anaphylaxie a l’effort à une gibbérelline de la pomme a été publié.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Nous décrivons ici le cas d’une patiente avec allergie croisée cyprès-pèche, sensibilisée aux gibbérellines, avec une allergie à la pomme.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Patiente de 49<!--> <!-->ans, présentant une rhino-conjonctivite allergique au cyprès, qui présente depuis 2024 des réactions après consommation de fruits contenant une gibbérelline. Avec les pèches, brugnons, nectarine, abricot, grenade, litchi, cerise et pomme, elle présente 30<!--> <!-->minutes après une dyspnée avec rhinite, urticaire généralisée et vomissements. Le bilan allergologique a retrouvé des tests cutanés positifs pour tous les fruits suscités. Le bilan d’allergie moléculaire a retrouvé une sensibilisation uniquement à prup7<!--> <!-->=<!--> <!-->12<!--> <!-->μg/L. Pas de sensibilisation biologique aux allergènes unitaires de chaque fruit, pas de sensibilisation aux profilines, ni aux PR10 ni à aucune LTP.</div><div>Résultats/Discussions Nous avons réalisé un test de provocation oral à la pomme positif avec apparition d’une rhinite obstructive avec érythème du visage persistant après consommation de 10<!--> <!-->g de pomme. La réaction a été traitée efficacement avec anti-histaminiques per os.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Nous présentons un rare cas d’allergie alimentaire à la pomme via probablement une gibbérelline.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104272"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682715","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
N. Boutbagha, H. Ikrou, O. Halloumi, S. Abdala, H. Serhane
{"title":"Comparaison des lancettes et aiguilles dans les tests cutanés : confort et efficacité","authors":"N. Boutbagha, H. Ikrou, O. Halloumi, S. Abdala, H. Serhane","doi":"10.1016/j.reval.2025.104325","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104325","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>Les tests cutanés (prick-tests) sont couramment utilisés pour diagnostiquer les allergies, notamment alimentaires et environnementales. Traditionnellement, ces tests étaient réalisés à l’aide d’aiguilles, mais l’utilisation de lancettes, considérées comme moins invasives, gagne en popularité.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Cette étude a pour objectif de comparer l’efficacité, la sécurité et la tolérance des lancettes et des aiguilles lors des prick-tests chez des patients adultes.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cette étude prospective a été réalisée entre juin 2023 et octobre 2024 sur 150 patients suivis en consultation d’allergologie du CHR Hassan II d’Agadir. La douleur a été évaluée à l’aide de l’échelle visuelle analogique (EVA).</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>L’âge moyen des patients était de 35,4<!--> <!-->±<!--> <!-->10,2 ans, avec une répartition quasi égale entre hommes (48 %) et femmes (52 %). Au total, 75 ont été répartis dans le groupe lancette et 75 dans le groupe aiguille. Les réactions cutanées étaient comparables dans les deux groupes, avec des rougeurs et des démangeaisons présentes chez 92 % des patients dans le groupe lancette et 89 % dans le groupe aiguille (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,43). Cependant, les patients du groupe lancette ont rapporté une douleur significativement moins intense (moyenne de 2,3<!--> <!-->±<!--> <!-->1,5) comparé au groupe aiguille (moyenne de 4,5<!--> <!-->±<!--> <!-->2,1), avec une différence significative (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). De plus, le temps moyen nécessaire pour effectuer le test était de 5,6<!--> <!-->±<!--> <!-->1,3<!--> <!-->minutes dans le groupe lancette, contre 7,3<!--> <!-->±<!--> <!-->1,2<!--> <!-->minutes dans le groupe aiguille (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05). Aucun effet secondaire majeur, tel que des réactions systémiques, n’a été observé dans les deux groupes.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les lancettes, utilisées pour les prick-tests, offrent un meilleur confort que les aiguilles, avec moins de douleur et de durée de test, tout en produisant des réactions cutanées similaires. Ces résultats suggèrent que les lancettes pourraient être une alternative plus agréable et pratique, tout en maintenant une efficacité comparable. Des études supplémentaires, à long terme et sur des populations plus larges, sont nécessaires pour confirmer ces conclusions.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104325"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682745","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
V. Bayle , A. Le Bozec , S. Keddache , A. Beurnier , M.C. Chaumais
{"title":"Étude rétrospective de l’impact d’une biothérapie efficace sur l’observance des traitements de fond inhalés des patients asthmatiques sévères (ERASME)","authors":"V. Bayle , A. Le Bozec , S. Keddache , A. Beurnier , M.C. Chaumais","doi":"10.1016/j.reval.2025.104321","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104321","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>L’asthme, maladie chronique touchant plus de 4 millions de personnes en France, provoque inflammations bronchiques et exacerbations. Les asthmatiques sévères (6 % des cas) nécessitent des traitements de fond : corticostéroïdes inhalés (CSI) à forte dose, bronchodilatateurs (LABA), voire biothérapies en cas de non-contrôle.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Cette étude évalue l’impact d’une biothérapie efficace sur l’adhésion médicamenteuse (AM) des traitements inhalés chez ces patients. C’est la première étude rétrospective ciblant cette problématique.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>L’étude étude rétrospective de l’impact d’une biothérapie efficace sur l’adhésion des traitements de fond des patients asthmatiques sévères (ERASME) est monocentrique, observationnelle et rétrospective (janvier–mai 2024). Elle inclut des patients sous biothérapie efficace depuis plus d’un an. Deux périodes sont comparées : « non contrôlée » (6 mois avant biothérapie) et « contrôlée » (6 mois après). L’AM a été mesurée via le Medication Possession Rate (MPR) (AM optimale si MPR ≥ 0,80). Les critères d’exclusion incluaient dépendance, troubles cognitifs ou absence d’affiliation à la sécurité sociale.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>Parmi 92 patients screenés, 24 (âge moyen : 54,9<!--> <!-->±<!--> <!-->11,9 ans, 54,2 % femmes) ont été inclus. Leur diagnostic d’asthme remontait à 17,9<!--> <!-->±<!--> <!-->14,6 ans. La majorité était active (75 %) et avait un niveau d’études élevé (54,2 %). Les principales biothérapies prescrites étaient Dupilumab (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->11,46 %), Benralizumab (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->6,25 %), Mepolizumab (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5,21 %) et Omalizumab (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2,8 %). Le MPR moyen était de 0,55<!--> <!-->±<!--> <!-->0,26 en période non contrôlée et 0,55<!--> <!-->±<!--> <!-->0,32 en période contrôlée, sans différence significative. Cinq patients (20 %) en période non contrôlée et six (25 %) en période contrôlée avaient un MPR ≥ 0,80. Le score ACT moyen a progressé de 12<!--> <!-->±<!--> <!-->6,06 à 18<!--> <!-->±<!--> <!-->5,24 entre les deux périodes. Aucun facteur influençant l’AM n’a été identifié.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’AM aux traitements inhalés reste faible, même sous biothérapie. Ces résultats suggèrent qu’une réduction des traitements inhalés pourrait être envisagée chez les patients contrôlés, limitant corticodépendance et effets indésirables tout en maintenant le contrôle de l’asthme.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104321"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682834","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Gestion des toxidermies graves chez l’enfant : expérience du service de dermatologie du CHU d’Oujda","authors":"K. Belharti, N. Zerrouki, S. Dikhaye, N. Zizi","doi":"10.1016/j.reval.2025.104284","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104284","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>Les toxidermies médicamenteuses désignent les réactions cutanées secondaires à l’administration de médicaments par voie systémique, posant des urgences dermatologiques potentiellement vitales. Ces affections nécessitent souvent une hospitalisation, notamment chez l’enfant où les éruptions cutanées sont souvent d’origine infectieuse, compliquant ainsi le diagnostic.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Cette étude vise à examiner les aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques des toxidermies graves chez les enfants hospitalisés dans notre établissement.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>C’est une étude rétrospective, descriptive menée sur 10<!--> <!-->ans (juin 2014 à juin 2024) au service de Dermatologie-vénéréologie du CHU Mohammed VI d’Oujda, portant sur les cas de toxidermies graves pédiatriques.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Seize enfants ont été inclus. Le sexe ratio était de 1, avec un âge moyen de 10,6<!--> <!-->±<!--> <!-->2,7<!--> <!-->ans, 44 % avaient des antécédents pathologiques, principalement l’épilepsie. Les antibiotiques étaient les médicaments les plus incriminés, suivis des antiépileptiques. Le délai moyen d’apparition était de 12,1<!--> <!-->±<!--> <!-->2,6<!--> <!-->jours. Un prurit précédait l’éruption dans 81 % des cas. La fièvre était fréquente (94 %) et la surface érythémateuse moyenne atteignait 47<!--> <!-->±<!--> <!-->24 %. L’œdème facial était présent chez 56 % des patients et des lésions purpuriques dans 25 % des cas. Un décollement cutané a été observé chez 25 %, l’atteinte des muqueuses dans 37,5 % des cas. L’hyperéosinophilie était observée dans 43,7 % des cas. Les toxidermies sont rares chez les enfants, expliquant le faible nombre de cas. L’épilepsie était l’antécédent pathologique principal, corroborant d’autres études. Les antibiotiques étaient souvent responsables, confirmant des données antérieures. L’apparition rapide des éruptions est concordante avec la littérature. Les complications incluaient conjonctivites et hyperpigmentation à long terme.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les toxidermies graves chez l’enfant, bien que rares, exigent une attention accrue. Les anti-infectieux restent les principaux inducteurs, soulignant la nécessité de la vigilance et d’une prise en charge appropriée pour limiter le risque vital.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104284"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683085","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
P. Girerd , D. Sabouraud-Leclerc , P. Beaumont , X. Van Der Brempt , M. Morisset , E. Bradatan , S. Tscheiller , P. Dumond , A. Divaret-Chauveau , D. Mariotte , J.M. Renaudin , C. Metz-Favre , G. Pouessel
{"title":"Prise en charge pré-hospitalière et traitement de l’anaphylaxie alimentaire : données du Réseau d’Allergo-Vigilance","authors":"P. Girerd , D. Sabouraud-Leclerc , P. Beaumont , X. Van Der Brempt , M. Morisset , E. Bradatan , S. Tscheiller , P. Dumond , A. Divaret-Chauveau , D. Mariotte , J.M. Renaudin , C. Metz-Favre , G. Pouessel","doi":"10.1016/j.reval.2025.104290","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104290","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>La prise en charge de l’anaphylaxie en pré-hospitalier et aux urgences est insuffisante.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Nos objectifs étaient : 1. Analyser le parcours de soins des patients avec une anaphylaxie alimentaire ; 2. Rechercher les facteurs associés à l’utilisation d’adrénaline et aux types de soins.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Analyse rétrospective des cas d’anaphylaxie alimentaire déclarés au Réseau d’Allergo-Vigilance (2012–2023) avec analyse statistique descriptive, analyses univariées et multivariées pour les comparaisons et la recherche des facteurs associés.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Au total, 1580 cas d’anaphylaxie alimentaire ont été évalués (grade 2, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1055 [67 %] ; grade 3, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->486 [31 %] ; grade 4, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->30 [1,9 %]) dont 862 (54,7 %) chez des hommes et 917 (58 %) chez des enfants. L’âge moyen était de 21,2<!--> <!-->ans (DS :20,2). Les réactions étaient inaugurales dans 950 cas (60,7 %) et survenaient principalement à domicile (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->767, 54,6 %). 423 (29,7 %) patients recevaient de l’adrénaline dont 128 (8,9 %) avec un auto-injecteur d’adrénaline. La première administration d’adrénaline était réalisée principalement par un soignant des urgences (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->205, 15 %). Les patients consultaient dans un service d’accueil des urgences dans 931 cas (62 %) et appelaient le 15 dans 476 cas (32 %). 602 patients (45 %) étaient hospitalisés dont 36 (2,3 %) en réanimation.</div><div>En analyse multivariée, l’utilisation d’adrénaline était plus fréquente en cas de réaction sévère (grade 3–4 vs grade 2, OR : 3,74 ; IC :2,69–5,18), d’atteinte cardiovasculaire (OR : 2,41 ; IC : 1,64–3,56) et il existait une augmentation de l’utilisation d’adrénaline de 9 % par année (OR : 1,09 ; IC : 1,05–1,14). Le recours à un soin d’urgence (appel 15 ou consultation aux urgences) était plus fréquent en cas de réaction sévère (grade 3–4 vs grade 2, OR : 2,63 ; IC : 1,88–3,69), d’atteinte cardiovasculaire (OR : 2,04 ; IC : 1,34–3,11), d’angio-œdèmelaryngé (OR : 1,51 ; IC : 1,07–2,13).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le parcours de soins associé à une anaphylaxie alimentaire doit être amélioré. Une collaboration avec les différents acteurs, notamment les structures de soins d’urgence, et un renforcement de l’éducation thérapeutique sont nécessaires.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104290"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683092","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
F. Bérard , J. Reed , M. Metz , S. Saini , R. Szalewski , M. Lebwohl , M. Maurer , G. Sussman , S. Haemmerle , N. Seko , P. Wang , C. Field , M. Palumbo
{"title":"Impact of remibrutinib on dermatology-related quality of life in patients with chronic spontaneous urticaria in the Phase 3 REMIX-1 and REMIX-2 studies","authors":"F. Bérard , J. Reed , M. Metz , S. Saini , R. Szalewski , M. Lebwohl , M. Maurer , G. Sussman , S. Haemmerle , N. Seko , P. Wang , C. Field , M. Palumbo","doi":"10.1016/j.reval.2025.104327","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104327","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>Remibrutinib is an oral, highly selective Bruton's tyrosine kinase inhibitor that has demonstrated superiority vs placebo (pbo) in change from baseline in Urticaria Activity Scores at week (Wk) 12, with a favourable safety profile, in the primary analysis of the REMIX-1 and 2 studies.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Here, we report the effect of remibrutinib on Dermatology-Related Quality of Life (DLQI) in REMIX-1 and 2 up to Wk 52. Our objective was to evaluate whether long-term treatment with remibrutinib sustains improvements in QOL.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>REMIX-1/-2 are identical phase 3 studies, in adults CSU patients inadequately controlled by H1-AH. Patients were randomised 2: 1 to receive oral remibrutinib 25<!--> <!-->mg or pbo twice daily (bid) over a 24-Wk double-blind treatment period. This was followed by a 28-Wk open-label treatment period, in which all patients, including those previously receiving pbo, were assigned to remibrutinib 25<!--> <!-->mg bid. The number of patients that achieved DLQI<!--> <!-->=<!--> <!-->0–1 (no impact on patient's life) and the DLQI change from baseline were recorded up to Wk 52.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>At baseline, patients in both trials reported on average a high disease impact of CSU on QOL, based on DLQI scores (mean<!--> <!-->±<!--> <!-->SD: 14.2<!--> <!-->±<!--> <!-->7.0 vs 13.5<!--> <!-->±<!--> <!-->6.8 in REMIX-1 and 14.0<!--> <!-->±<!--> <!-->7.5 vs 13.6<!--> <!-->±<!--> <!-->6.7 in REMIX-2). Significantly more patients treated with remibrutinib vs pbo achieved no impact of disease on QOL, i.e. DLQI<!--> <!-->=<!--> <!-->0–1 (imputed data) at Wk 12 (REMIX-1: 39.0 vs 22.2%, <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001; REMIX-2: 35.7 vs 18.3%, <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001) and at Wk 24 (REMIX-1: 46.1 vs 28.1%, <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001; REMIX-2: 40.7 vs 20.3%, <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001). DLQI was greater at Wks 4, 12 and 24 with remibrutinib vs pbo. At Wk 52, there was an improvement in DLQI change from baseline (mean<!--> <!-->±<!--> <!-->SD; observed data) for all patients (REMIX-1: −9.9<!--> <!-->±<!--> <!-->7.3 with remibrutinib and −9.3<!--> <!-->±<!--> <!-->7.7 with remibrutinib post pbo; REMIX-2: −9.6<!--> <!-->±<!--> <!-->8.4 with remibrutinib and −8.5<!--> <!-->±<!--> <!-->8.0 with remibrutinib post pbo).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Remibrutinib demonstrated significant improvements in DLQI vs pbo. For patients in the remibrutinib arm, the improvement in DLQI was sustained up to Wk 52. For patients who received pbo and transitioned to receive remibrutinib at Wk 24, a comparable improvement in DLQI was achieved at Wk 52.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104327"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682747","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Optimisation de la gestion de l’asthme : vers une médecine personnalisée","authors":"S. Bahri, R. Khemekhem","doi":"10.1016/j.reval.2025.104318","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104318","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>L’asthme, une maladie respiratoire chronique touchant des millions de personnes, représente un défi de santé publique en raison de sa prévalence croissante et de sa gestion souvent inadéquate. L’émergence de la médecine personnalisée ouvre de nouvelles perspectives pour une gestion adaptée à chaque patient.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Analyser les déterminants de l’autogestion de l’asthme dont le but est d’identifier des leviers d’intervention stratégiques pour optimiser la prise en charge thérapeutique.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude uni-centrique transversale à passage unique et analytique, réalisée entre janvier et mars 2023 au service de pneumologie du CHU Hédi Chaker Sfax, incluant des patients âgés de plus que 18 ans ayant un asthme diagnostiqué depuis au moins 12 mois. L’échelle ASMQ a été utilisée pour évaluer le niveau de gestion de l’asthme. L’ACT a été utilisé pour évaluer le contrôle de l’asthme.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>L’étude a inclus 190 patients asthmatiques avec un âge médian de 56 ans et une légère prévalence féminine (51,1 %). Parmi eux, 44,7 % avaient un niveau d’instruction primaire et 62,1 % appartenaient à un niveau socio-économique moyen. Concernant l’activité professionnelle, 38,4 % étaient actifs. Par ailleurs, 12,6 % des participants étaient fumeurs. Parmi eux, 68,4 % avaient un faible niveau d’autogestion de l’asthme et 3,7 % avaient un bon niveau d’autogestion. Les facteurs associés à un niveau faible d’autogestion étaient la retraite (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->6,555; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,006), un niveau d’instruction primaire (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->2,774; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,002), le tabagisme passif (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->9,482; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,009), être ex-fumeur (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->2,685; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,017), l’exposition à l’humidité (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->2,439; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,017), les troubles du sommeil (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->3,579; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001), un asthme persistant avec ses trois stades (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->6,078; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,007) et une ancienneté d’asthme de plus de cinq ans (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->2,625; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,025). Une corrélation significativement positive a été observée entre l’autogestion de l’asthme et le contrôle de l’asthme (Rho<!--> <!-->=<!--> <!-->0,704; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude souligne l’impact des facteurs socio-économiques, comportementaux et cliniques sur l’autogestion et le contrôle de l’asthme appelant à des approches ciblées pour améliorer la prise en charge.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104318"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682780","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}