D.J. Jackson , M.E. Wechsler , D.J. Jackson , S. Korn , D. Bernstein , P.E. Pfeffer , G. De Luíz Martinez , R. Chen , J. Saito , L. Jacques , N. Bird , S. Schalkwijk , D. Smith , I.D. Pavord , P. Chanez , C. Garret
{"title":"Depemokimab efficacy/safety in patients with asthma on medium/high-dose ICS: The Phase IIIA randomised SWIFT-1/2 studies","authors":"D.J. Jackson , M.E. Wechsler , D.J. Jackson , S. Korn , D. Bernstein , P.E. Pfeffer , G. De Luíz Martinez , R. Chen , J. Saito , L. Jacques , N. Bird , S. Schalkwijk , D. Smith , I.D. Pavord , P. Chanez , C. Garret","doi":"10.1016/j.reval.2025.104316","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104316","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>Depemokimab is the first ultra-long-acting biologic to have enhanced binding affinity for interleukin-5 (IL-5) with high potency inhibition, enabling six-month dosing intervals for patients with asthma.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>The primary end point was the annualized rate of exacerbations at 52 weeks. Secondary end points, which were analyzed in a hierarchical manner to adjust for multiplicity, included the change from baseline in the score on the St. George's Respiratory Questionnaire (SGRQ), the forced expiratory volume in 1 second, and asthma symptom reports at 52 weeks.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>In these phase 3A, randomized, placebo-controlled replicate trials, we evaluated the efficacy and safety of depemokimab in patients with severe asthma and an eosinophilic phenotype characterized by a high eosinophil count (≥300 cells per microliter in the previous 12 months or ≥150 cells per microliter at screening) and a history of exacerbations despite the receipt of medium- or high-dose inhaled glucocorticoids. Patients were randomly assigned in a 2: 1 ratio to receive either depemokimab (at a dose of 100<!--> <!-->mg subcutaneously) or placebo at weeks 0 and 26, plus standard care.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>Annualised clinically significant exacerbation rate over 52 weeks in SWIFT-1/2 was significantly lower (58/48%; <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001) for depemokimab vs placebo. Proportions of patients with an adverse event (AE) were similar for depemokimab vs placebo in SWIFT-1 (73%) and lower in SWIFT-2 (72 vs 78%); AEs leading to discontinuation/withdrawal were <3% across groups in both trials. A smaller proportion of depemokimab patients had a serious AE vs placebo (SWIFT-1: 6 vs 17%; SWIFT-2: 7 vs 10%).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Depemokimab significantly reduced exacerbations and was well tolerated in patients with asthma with type 2 inflammation recognised by blood eosinophil count.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104316"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682917","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
O. Azzabi, N.H. Gabsi, J. Kanzari, H. Ouerda, J. Ben Hefaiedh, S. Khlif, M. Ammous, S. Halioui, N. Siala
{"title":"Allergie aux protéines de lait de vache IgE-médiée : facteurs associés à la persistance","authors":"O. Azzabi, N.H. Gabsi, J. Kanzari, H. Ouerda, J. Ben Hefaiedh, S. Khlif, M. Ammous, S. Halioui, N. Siala","doi":"10.1016/j.reval.2025.104291","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104291","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>L’allergie aux protéines du lait de vache (APLV) IgE-médiée, souvent transitoire, peut persister après l’âge de trois ans et altérer la qualité de vie. Dans ce cas, l’immunothérapie pourrait améliorer le pronostic.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Identifier les facteurs associés à la persistance de l’APLV afin de reconnaître les enfants à risque de développer cette forme sévère d’APLV.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude rétrospective menée au service de Pédiatrie de l’hôpital Mongi Slim. Nous avons comparé les enfants ayant une APLV IgE-médiée persistante au -delà de l’âge de 3<!--> <!-->ans (groupe 1) aux enfants chez qui l’APLV IgE-médiée est guérie avant cet âge (groupe 2) suivis entre janvier 2005 et août 2023.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Les groupes 1 et 2 ont comporté respectivement 46 et 28 enfants. À l’étude univariée, les facteurs prédictifs de persistance ont été une réaction immédiate (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003, OR<!--> <!-->=<!--> <!-->5,01), la présence de signes cutanés (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,042, OR<!--> <!-->=<!--> <!-->3,09), la présence d’un érythème cutané (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,034, OR<!--> <!-->=<!--> <!-->3), un diamètre de la papule de plus de 10<!--> <!-->mm au test cutané initial (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,005 ; OR<!--> <!-->=<!--> <!-->4,37), un taux initial d’IgE anti-LV supérieur à 2,5 UI/ml (<em>p</em>˂0,001 ; OR<!--> <!-->=<!--> <!-->9,5), des taux moyens plus élevés des IgE anti-LV et des IgE dirigés contres les allergènes majeurs du LV. Au dernier bilan de contrôle, les facteurs de mauvais pronostic ont été : Un test cutané positif (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003, OR<!--> <!-->=<!--> <!-->9,16), une taille moyenne de la papule plus élevée (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001), une augmentation du diamètre de la papule par rapport au test initial (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003), un diamètre de la papule qui dépassait 6<!--> <!-->mm (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,004 ; OR<!--> <!-->=<!--> <!-->9,9), une augmentation des taux des IgE anti-LV (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,021 ; OR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,65), des taux moyens des IgE anti-LV et des IgE dirigés contre les trois allergènes majeurs du LV plus élevés. Durant le suivi, nous avons observé que les enfants du groupe 1 ont développé significativement plus d’asthme (<em>p</em> ˂ 0,001 ; OR<!--> <!-->=<!--> <!-->7,1) et d’allergie alimentaire (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02 ; OR<!--> <!-->=<!--> <!-->8,11). Aucun facteur n’a été retenu à l’étude multivariée.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les manifestations cutanées, leur caractère immédiat et la cinétique ascendante des explorations allergologiques pourraient être des facteurs de mauvais pronostic. Une immunothérapie est indiquée chez ces enfants afin d’éviter les accidents graves et d’accélérer la guérison.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104291"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682977","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
P. Couratier , M.A. Selva , J. Lefrancq , L. Auriac , N. Longé , V. Jin , P. Poncet , H. Sénéchal
{"title":"Les éco-matériaux à base de protéines végétales contiennent-ils des allergènes ?","authors":"P. Couratier , M.A. Selva , J. Lefrancq , L. Auriac , N. Longé , V. Jin , P. Poncet , H. Sénéchal","doi":"10.1016/j.reval.2025.104264","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104264","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>L’utilisation de fibres végétales (éco-matériaux) alternatives au plastique traditionnel telles que la bagasse de canne à sucre, le lin, le chanvre, le blé, les fibres de bois (roseaux, bambou, bouleau…), des protéines de soja, de lait, des pépins de raisin ou même des noyaux d’olives peuvent ainsi entrer dans la composition de ces éco-matériaux que l’on retrouvent dans des contenants alimentaires et même des vêtements.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Étudier la présence d’allergènes résiduels dans certains éco-matériaux disponibles sur le marché.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Immunoempreintes d’extraits protéiques d’éco-matériaux séparés par électrophorèse. Test d’immunoréactivités IgE grâce à des sérums de patients allergiques à des sources allergéniques les plus proches de la composition des éco-matériaux.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Des extraits protéiques de couverts en bambou, de chaussettes contenant des fibres de lait et d’une pelote contenant des fibres de soja ont été réalisés. Les protéines, séparées par SDS-PAGE, puis transférées sur nitrocellulose, sont incubées avec des sérums de patients allergiques au pollen de graminées pour les couverts en bambou, des sérums de patients allergiques au lait pour les chaussettes ou des sérums de patients allergiques au soja pour la pelote. Quelque soit la nature des éco-matériaux les extractions protéiques nécessitent d’être concentrées par lyophilisation pour observer des réactivités IgE significatives. Une réactivité IgE à 67 kDa est observée pour les chaussettes par 2 patients allergiques au lait sur 7 testés et des réactivités IgE à 35, 43, 50, 67 et 70 kDa pour la pelote de la part d’un seul patient très allergique au soja sur les 7 patients testés. L’étude préliminaire se poursuivra par l’exploitation d’autres éco-matériaux et l’identification des allergènes reconnus.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Il semblerait que l’on peut détecter des allergènes dans les quelques éco-matériaux testés mais que leur mise en évidence nécessite de concentrer fortement les échantillons. De plus ces réactivités IgE ne concerneraient qu’une faible proportion de patients allergiques aux sources étudiées.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104264"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683078","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
T. Adam , T. Muller , S. Tamazouzt , F. Morel-Codreanu , A. Divaret-Chauveau
{"title":"Allergie au lupin chez l’enfant : pertinence de la sensibilisation et sévérité des réactions","authors":"T. Adam , T. Muller , S. Tamazouzt , F. Morel-Codreanu , A. Divaret-Chauveau","doi":"10.1016/j.reval.2025.104285","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104285","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>Avec la végétalisation du régime alimentaire, les légumineuses sont de plus en plus consommées de par leur richesse en protéines. Le registre européen des anaphylaxies rapportait en 2016 que les haricots, pois chiche, lentilles et lupin étaient responsables de 3,2 % des anaphylaxies alimentaires de l’enfant. Bien que le lupin soit un allergène à déclaration obligatoire, il est souvent consommé de manière masquée et souvent responsable de réactions anaphylactiques selon le Réseau d’Allergo-Vigilance.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer la pertinence de la sensibilisation au lupin chez l’enfant et la sévérité des réactions en cas d’allergie.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Tous les enfants sensibilisés et ayant effectué un test de provocation orale (TPO) au lupin entre janvier 2017 et mai 2024 dans l’unité d’allergologie pédiatrique du CHRU de Nancy ont été inclus. Les données de TPO et de sensibilisations pour le lupin (prick-tests (PT) et Immunoglobulines E spécifiques (IgE)) ont été recueillies. La sévérité des réactions allergiques était évaluée par le score CoFAR et la dose cumulée réactogène.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Parmi les 39 enfants inclus, 11 (28,2 %) avaient un TPO positif au lupin avec 6 (54,5 %) réactions anaphylactiques (Grades 3 et 4). La dose cumulée réactogène médiane était de 360<!--> <!-->mg de protéine [180,0–2359,8].</div><div>La courbe « Receiver Operating Characteristic » (ROC) donne la meilleure valeur diagnostique pour le PT à la farine de lupin à 6,8<!--> <!-->mm, avec une valeur d’aire sous la courbe (AUC) de 0,85, une valeur prédictive positive de 75,3 % et une valeur prédictive négative de 92,4 %. Le dosage des IgE spécifiques graines de lupin avait des valeurs diagnostiques faibles (AUC : 0,52).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Seul un tiers des enfants sensibilisés était allergique au lupin mais en cas d’allergie, plus de la moitié présentaient une anaphylaxie au TPO. Le PT à la farine de lupin semble avoir de meilleures valeurs diagnostiques que le dosage des IgE graines de lupin. Des études portant sur de plus grandes séries de patients doivent être menées pour confirmer ce résultat. L’accès au dosage des IgE contre les protéines de stockage du lupin serait d’une grande aide pour améliorer le diagnostic de l’allergie au lupin.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104285"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683086","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
D. Giusti , V. Giraud , N. Tanghe , M. Tonye-Libyh , B.N. Pham , J. Vitte , D. Sabouraud-Leclerc
{"title":"Place des IgE cyclophilines Ara h 18 dans le suivi d’une ITA arachide-noisette","authors":"D. Giusti , V. Giraud , N. Tanghe , M. Tonye-Libyh , B.N. Pham , J. Vitte , D. Sabouraud-Leclerc","doi":"10.1016/j.reval.2025.104273","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104273","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>De récentes données suggèrent la pertinence clinique des cyclophilines (CYC) dans le cadre des allergies alimentaires, notamment à l’arachide (ARA). Une sensibilisation primaire pollinique (Bétulacées, graminées) est avancée pour ces panallergènes végétaux à forte réactivité croisée.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Comprendre la survenue d’une sensibilisation à la CYC Ara h 18 au cours de l’ITA dans un cas d’allergie à l’ARA.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Analyse rétrospective, données cliniques et biologiques 12/2020–12/2024.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Enfant à terrain atopique (DA dès 1 mois), Est de la France, forte sensibilisation ARA à 2<!--> <!-->ans (IgE : ARA<!--> <!-->=<!--> <!-->21 kUA/L, Ara h 2<!--> <!-->=<!--> <!-->21 kUA/L, Ara h 6<!--> <!-->=<!--> <!-->14 kUA/L, TC initialement négatifs, positivés à 3<!--> <!-->ans). Une réintroduction ARA à faible dose est débutée à l’âge de 2,5<!--> <!-->ans, puis noisette à 3,5<!--> <!-->ans et enfin cajou. Le suivi clinique sur 4<!--> <!-->ans est sans incident pour les ITA mais avec symptômes oraux avec de nouveaux aliments végétaux et à partir de 5,5<!--> <!-->ans une rhinite printanière.</div><div>Sur le plan biologique une dissociation progressive entre l’augmentation des IgE contre les extraits et la diminution des IgE contre les allergènes marqueurs justifie la recherche d’un profil panallergénique à 6<!--> <!-->ans (noisette<!--> <!-->=<!--> <!-->14 kUA/L, Cor a 9<!--> <!-->=<!--> <!-->3 kUA/mL ; ARA<!--> <!-->=<!--> <!-->46 kUA/L, Ara h 2<!--> <!-->=<!--> <!-->13 kUA/L). Des IgE Ara h 18 à 52 kUA/L sont mises en évidence, contemporaines d’une sensibilisation aux graminées (Phl p 1<!--> <!-->+<!--> <!-->p 5<!--> <!-->><!--> <!-->100 kUA/L). La contribution d’autres familles à réactivité croisée est plus modeste IgE Bet v 1<!--> <!-->=<!--> <!-->2 kUA/L, Pru p 3<!--> <!-->=<!--> <!-->9 kUA/L, MUXF3<!--> <!-->=<!--> <!-->7 kUA/L. Une stagnation du ratio IgG4s/IgEs des extraits en ITA est observée à partir de l’âge de 5<!--> <!-->ans.</div><div>La sensibilisation aux CYC est potentiellement secondaire ou contemporaine d’une pollinose aux graminées dans le cas rapporté. Notre observation reflète aussi l’impact des panallergènes sur le suivi des IgG4s extraits.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>En cas d’augmentation des IgE ARA au cours d’ITA sans aggravation clinique, il semble intéressant de rechercher une sensibilisation aux CYC (rôle et origine restant à définir). La pertinence clinique reste à rechercher notamment l’implication dans les symptômes oraux.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104273"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682716","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
D. Naci , L. Sekfali , I. Zennouda , N. Faci , H. Amroune , Y. Meddour , R. Belbouab , S.S. Salah
{"title":"Profil de poly-sensibilisation alimentaire déterminé à l’aide des biopuces multi-allergéniques ALEX2 : à propos de 02 cas","authors":"D. Naci , L. Sekfali , I. Zennouda , N. Faci , H. Amroune , Y. Meddour , R. Belbouab , S.S. Salah","doi":"10.1016/j.reval.2025.104274","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104274","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>Les syndromes hyper IgE, sont des maladies génétiques affectant entre autre, le système immunitaire causant une dérégulation de la balance TH1/TH2 et une production de niveaux excessives des IgE. Un profil anaphylactique multi-allergénique sévère, apparaît tôt chez les enfants portant particulièrement des mutations au niveau du gène <em>DOCK8.</em></div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Devant le risque anaphylactique imposé par les tests cutanés ou de provocation, les piopuces multi-allergéniques Allergy Explorer (ALEX2) semblent être les plus appropriés permettant une exploration concomitante de 295 allergènes et de ce fait, une identification vaste, précise des allergènes en cause, les potentiels réactions croises majeurs et les profils de sévérité associe à certains allergènes.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Le profil de poly-sensibilisation a été déterminé chez deux sœurs âgées de 12<!--> <!-->ans et 18 mois, issues d’un mariage consanguin. Selon les données de l’exploration allergologique les deux sœurs présentaient à un âge précoce une anaphylaxie sévère aux protéines du lait de vache et aux œufs de poule et ont été mis sous induction de tolérance orale. La grande sœur âgée, diagnostiquée par un syndrome d’hyperIgE, a développé au fil du temps une allergie sévère au blé et aux fruits à coque, confirmée par un TPO. La petite sœur développait une potentielle allergie a l’arachide. La détermination des profils IgE spécifiques a été réalisé en utilisant la technique de chimiluminescence et les piopuces ALEX2.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Les profils de poly-sensibilisation déterminés par ALEX2, concordés parfaitement avec l’histoire clinique et les tests cutanés ou de provocation réalisés chez les deux patientes. Les précisions moléculaires apportées par ALEX2 montrent que la grande sœur présentait une forte sensibilisation contre l’allergène Tria 14 (nsLTP du blé). ALEX2 a permis de détecter de fortes sensibilisations supplémentaires contre les fruits à coque et les légumineuses en absence de réactivité clinique.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Pour les anaphylaxies alimentaires multi-allergenique, les biopuces ALEX2 ont permis, une meilleure précision diagnostique et pronostique. La signification clinique de certaines sensibilisations détectées reste à explorer.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104274"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683136","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
F. Bérard , M. Palumbo , G. Sussman , S. Gogate , A. Fukunaga , S.F. Thomsen , A. Burciu , P. Wang , M. Maurer
{"title":"No clinically meaningful impact of remibrutinib on mean immunoglobulin levels or infections in chronic spontaneous urticaria","authors":"F. Bérard , M. Palumbo , G. Sussman , S. Gogate , A. Fukunaga , S.F. Thomsen , A. Burciu , P. Wang , M. Maurer","doi":"10.1016/j.reval.2025.104320","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104320","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>Remibrutinib is an oral, highly selective Bruton's tyrosine kinase (BTK) inhibitor.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>As BTK plays an important role in immune responses, we analyze the impact of remibrutinib on mean total immunoglobulin levels and infection rates in patients with Chronic Spontaneous Urticaria (CSU) in the phase 3 REMIX-1 and REMIX-2 studies.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>REMIX-1/-2 are multicenter, randomized, double-blind, placebo-controlled studies assessing the efficacy and safety of remibrutinib in patients with CSU inadequately controlled by H1-antihistamines. Patients were randomized 2: 1 to remibrutinib 25<!--> <!-->mg twice daily or placebo (24 weeks), followed by open-label remibrutinib (28 weeks). We present a pooled data analysis for mean serum immunoglobulin levels (IgA, IgE, IgG, IgM) assessed at baseline, weeks 12, 24, and 52, and exposure-adjusted occurrence rate (EAOR) of infection treatment-emergent adverse events (TEAEs) per 100 patient-years.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>The safety analysis included 606 and 306 patients in the remibrutinib and placebo groups, respectively. Mean total immunoglobulin levels remained similar over time and between arms. For remibrutinib, mean immunoglobulin levels at baseline and week 52, respectively, were: IgA, 2.2<!--> <!-->g/L and 2.3<!--> <!-->g/L; IgE, 528.0<!--> <!-->μg/L and 535.0<!--> <!-->μg/L; IgG, 11.3<!--> <!-->g/L and 10.9<!--> <!-->g/L; IgM, 1.1<!--> <!-->g/L and 0.8<!--> <!-->g/L. Up to week 24, ≥1 infection-related TEAE occurred in 33.5% (remibrutinib) and 34.3% (placebo) of patients. The EAOR of infection-related TEAEs was 111.7 (remibrutinib) versus 114.7 (placebo) through week 24, and 89.5 (remibrutinib) through week 52.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Remibrutinib did not have a clinically meaningful impact on mean total immunoglobulin levels over time. Infection rates were comparable between remibrutinib and placebo and did not increase with long-term treatment.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104320"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682833","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M.N. Crépy , M. Gooderham , S. Molin , R. Bissonnette , M. Worm , L. Stingeni , R. Warren , S. Schliemann , C.L. Balita-Crisostomo , M.L. Oesterdal , T. Agner
{"title":"Efficacité et sécurité d’emploi du delgocitinib en crème à 36 semaines chez les adultes atteints d’eczéma chronique des mains : résultats de l’essai d’extension de phase 3 DELTA-3","authors":"M.N. Crépy , M. Gooderham , S. Molin , R. Bissonnette , M. Worm , L. Stingeni , R. Warren , S. Schliemann , C.L. Balita-Crisostomo , M.L. Oesterdal , T. Agner","doi":"10.1016/j.reval.2025.104322","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104322","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>Dans les essais DELTA-1 et -2, le delgocitinib en crème, un inhibiteur pan JAK, a été bien toléré et a démontré une efficacité clinique par rapport au véhicule de la crème chez les adultes atteints d’eczéma chronique des mains (ECM) modéré à sévère.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Dans l’essai DELTA-3, les sujets qui ont complété la période de traitement de 16 semaines (S16) de DELTA-1 et DELTA-2 ont été traités à la demande par le delgocitinib en crème à 20<!--> <!-->mg/g deux fois par jour pendant 36 semaines (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->801).</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Les sujets évalués par l’investigateur suivant un IGA-CHE ≥ 2 ont reçu le delgocitinib jusqu’à la disparition des symptômes (c.-à-d. IGA-CHE 0/1 [aucune lésion/érythème à peine perceptible]).</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>Le critère d’évaluation principal était le nombre d’événements indésirables liés au traitement. Aucun nouvel évènement indésirable n’a été relevé pendant le traitement par le delgocitinib dans l’essai DELTA-1 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->325 ; taux d’évènements (R)<!--> <!-->=<!--> <!-->305,4 ; patient-année (PYO)<!--> <!-->=<!--> <!-->100,9), DELTA-2 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->313 ; <em>r</em> <!-->=<!--> <!-->280,6 ; PYO<!--> <!-->=<!--> <!-->95,9) et DELTA-3 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->801 ; <em>r</em> <!-->=<!--> <!-->231,1 ; PYO<!--> <!-->=<!--> <!-->535,7). Les effets indésirables les plus fréquents étaient l’infection par la COVID-19 et la rhinopharyngite. Concernant les critères clés secondaires, les scores IGA-CHE 0/1, HECSI-75, HECSI- 90 et la diminution du prurit et de la douleur avec une amélioration supérieure à 4 points du score HESD ont continué de s’améliorer de l’inclusion à la S36 (24,6 vs 30 % ; 51,8 vs 58,6 % ; 31,8 vs 36,6 % et 50,6/51,9 % vs 52,4/55,4 %, respectivement) chez les sujets traités par le delgocitinib dans les essais parents.</div><div>Parmi les sujets traités par le véhicule de la crème dans les essais parents, les scores IGA-CHE 0/1, HECSI-75, HECSI-90 et la diminution du prurit et de la douleur avec une amélioration supérieure à 4 points du score HESD ont également continué de s’améliorer de l’inclusion à la S36 (9,1 vs 29,5 % ; 23,7 vs 51,5 % ; 12,0 vs 35,7 % et 26,3/32,3 % vs 41,3/43,3 %, respectivement).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les résultats de l’essai DELTA-3 confirment le bénéfice de l’utilisation du delgocitinib à long terme dans le traitement de l’ECM modéré à sévère.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104322"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682835","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
F. Bérard , M. Metz , A.M. Giménez-Arnau , P. Staubach , M. Ferrer Puga , K. Kulthanan , X. Gao , K. Lheritier , C.E. Ortmann , N. Chapman-Rothe , S. Haemmerle , A. Fukunaga , M. Hide
{"title":"CSU disease activity band shift after long-term treatment with remibrutinib in the phase 3 REMIX-1 & REMIX-2 studies","authors":"F. Bérard , M. Metz , A.M. Giménez-Arnau , P. Staubach , M. Ferrer Puga , K. Kulthanan , X. Gao , K. Lheritier , C.E. Ortmann , N. Chapman-Rothe , S. Haemmerle , A. Fukunaga , M. Hide","doi":"10.1016/j.reval.2025.104324","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104324","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>Remibrutinib (REM), a novel oral, highly selective Bruton's tyrosine kinase inhibitor, has previously shown superior efficacy vs placebo (pbo) at week 12 and favourable safety in the 24-week double-blind (DB) period of Phase 3 studies (REMIX-1 and -2) in patients with chronic spontaneous urticaria (CSU) inadequately controlled by H1-antihistamines.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>The objective of this analysis was to explore the shift in weekly urticaria Activity Score (UAS7) bands after treatment with REM vs pbo in the REMIX studies.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Patients with CSU were randomized 2: 1 to REM 25<!--> <!-->mg twice daily (bid) or pbo over a 24-week DB treatment period, followed by 28 weeks of open-label treatment with REM 25<!--> <!-->mg bid (patients on pbo transitioned to REM at week 24). CSU disease activity bands are defined by five standard UAS7 ranges: UAS7: 28–42 (severe), UAS7: 16–<!--> <!--><<!--> <!-->28 (moderate), UAS7: >6–<!--> <!--><<!--> <!-->16 (mild), UAS7: >0–6 (well-controlled) and UAS7<!--> <!-->=<!--> <!-->0 (complete response).</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>This pooled analysis included 606 patients from the REM and 306 from Pbo arms. At baseline, 215 (35.5%) and 386 (63.7%) patients from REM and 122 (39.9%) and 181 (59.2%) from Pbo had moderate and severe CSU disease activity, respectively. In the REM arm, 63.7% patients were in the severe band at baseline, the number dropped to 24.9, 17.2, 9.1, 7.8, and 8.1% at weeks 1, 2, 12, 24 and 52, respectively. Similarly, of the 35.5% of patients in the moderate band at baseline, the number dropped to 30.7, 24.1, 10.6, 7.9 and 7.3% at weeks 1, 2, 12, 24 and 52, respectively. There were no patients in the well-controlled disease band at baseline; however, the numbers increased from 11.4 and 15.3% at weeks 1 and 2 to 17.8% at week 12, followed by 14.9% at week 24 and 13.4% at week 52. Notably, proportion of patients who showed complete response increased from 0.3% at week 1 to 16.2% at week 2, followed by 28.5% at week 12, 33.7% at week 24 and 35.1% at week 52. At the end of week 52, patients who switched to REM after the Pbo reached similar band shifts.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>REM reduced CSU disease activity as early as week 1 in patients with CSU, and the fast response was sustained over the long-term (52 weeks) treatment.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104324"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682837","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
N. Khalfallah , S. Ben Saad , M. Chariag , A. Ben Mansour , H. Daghfous , F. Tritar
{"title":"Allergie au pollen d’olivier : profil clinique et défis de prise en charge en région méditerranéenne","authors":"N. Khalfallah , S. Ben Saad , M. Chariag , A. Ben Mansour , H. Daghfous , F. Tritar","doi":"10.1016/j.reval.2025.104304","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104304","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>Les pollens d’olivier figurent parmi les principaux aéroallergènes des régions méditerranéennes, où les oliviers sont largement cultivés et contribuent aux allergies saisonnières.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Notre objectif est de décrire le profil clinique allergénique, évolutif et des patients sensibilisés aux pollens d’olivier.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude rétrospective et descriptive menée auprès des patients ayant consulté au pavillon C de l’hôpital Abderrahman-Mami entre 2008 et 2018, pour une allergie respiratoire avec une sensibilisation aux pollens d’olivier confirmée par prick-test.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>Un total de 77 patients a été inclus. L’âge moyen des patients était de 26,2 ans (3,70), avec une prédominance féminine (sex-ratio à 0,51). Parmi eux, 15,6 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->12) étaient tabagiques, et 19,5 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->15) rapportaient des antécédents familiaux d’atopie, principalement un asthme (11,7 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->9) et une rhinite allergique (7,8 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->6).</div><div>L’asthme était retenu chez 63,6 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->49). Il était persistant modéré dans 48,1 % des cas (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->37) et persistant sévère dans 5,2 % des cas (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->4). La rhinite a été notée chez 66,2 % des cas (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->51). Elle était intermittente légère dans 29,3 % des cas (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->23), intermittente modérée à sévère dans 20,8 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->16), et persistante modéré à sévère dans 10,3 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->7). La conjonctivite était présente dans 19,5 % des cas (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->15) et l’eczéma dans 9,1 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->7). Les patients étaient polysensibilisés dans 55 cas (71,4 %). Les sensibilisations associées intéressaient les dermatophagoides pteronyssinus (58,4 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->45), dermatophagoides farinae (57,1 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->44), aux graminées (27,3 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->21), aux chat (20,8 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->16), aux chiens (16,8 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->13), aux cyprès (13 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->10) et aux blattes (3,9 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3). La prise en charge thérapeutique incluait le recours aux antihistaminiques (79,2 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->61), aux corticostéroïdes nasaux (40,3 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->31) et aux corticostéroïdes inhalés (48,1 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->37) et aux bronchodilatateurs de longue durée d’action (10,4 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->8).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Notre étude souligne la diversité des manifestations cliniques liée à l’allergieaux pollens d’olivier. L’immunothérapie allergénique demeure peu prescrite à cause de la polysensisibilisation et faute de moyens.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104304"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682940","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}