H. Cherif, I. Hlel, S. Debiche, S. Mokaddem, M. Triki, F. Yangui, M.R. Charfi
{"title":"Profil clinique des enfants sensibilisés aux Candida Albicans","authors":"H. Cherif, I. Hlel, S. Debiche, S. Mokaddem, M. Triki, F. Yangui, M.R. Charfi","doi":"10.1016/j.reval.2025.104288","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104288","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>La levure Candida Albicans (CA), tout en étant un agent commensal des muqueuses humaines, peut induire des manifestations allergiques chez les individus sensibilisés à cette espèce.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>L’objectif de cette étude était de décrire les caractéristiques et les manifestations cliniques chez les enfants sensibilisés au CA.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude rétrospective menée à la consultation externe d’allergologie de l’hôpital FSI, portant sur des enfants de moins de 16<!--> <!-->ans ayant consulté pour des symptômes allergiques et chez lesquels les tests cutanés (TC) étaient positifs au CA.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Un total de 40 enfants a été inclus, avec une moyenne d’âge de 9<!--> <!-->ans. Le sexe ratio était 2. L’absence d’antécédents familiaux d’atopie était observée chez 57 % des cas. Une monsensibilisation au CA a été observée dans un tiers des cas (groupe 1), tandis qu’une polysensibilisation a été observée dans les deux tiers des cas (groupe 2). Le profil allergénique dans le groupe 2 était marqué par l’association aux acariens dans 73 % des cas, suivie par l’association aux moisissures dans 70 % des cas. L’absence d’association CA et phanères d’animaux était observée chez tous les enfants. Les manifestations cliniques dans le groupe 1 étaient dominées par la rhinite dans 50 % des cas, suivie par l’asthme dans 40 % des cas. Par ailleurs les manifestations cliniques étaient dominées par la rhinite chez 80 % des cas, suivie par l’asthme chez 66 % des cas dans le groupe 2. L’étude statistique n’a pas révélé de différence statistiquement significative entre les deux groupes en ce qui concerne la moyenne d’âge, le sexe ratio et les manifestations cliniques.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La sensibilisation au Candida albicans est l’apanage du grand enfant, avec une prépondérance masculine et une association fréquente avec les moisissures et les acariens.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104288"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683090","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
H. Cherif, A. Belkahla, S. Debiche, F. Yangui, S. Jerbi, M. Triki, S. Mokaddem, M.R. Charfi
{"title":"Profil évolutif des manifestations cliniques des enfants atopiques en Tunisie durant les trois dernières décennies et impact du changement climatique","authors":"H. Cherif, A. Belkahla, S. Debiche, F. Yangui, S. Jerbi, M. Triki, S. Mokaddem, M.R. Charfi","doi":"10.1016/j.reval.2025.104289","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104289","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>Les maladies allergiques sont en constante progression, influencées par divers facteurs environnementaux. Cependant, l’impact précis de ces changements sur l’évolution des caractéristiques cliniques des enfants atopiques reste peu explorée.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Étudier l’évolution des caractéristiques cliniques des enfants atopiques sur trois décennies et l’impact des changements climatiques.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’étude rétrospective des patients âgés de moins de 16<!--> <!-->ans ayant consulté entre 1992 et 2022 pour des manifestations allergiques. Les données météorologiques à la station Tunis-Carthage ont été extraites d’une base de données en ligne. Deux groupes ont été définis : G1 : enfants présentant une manifestation allergique isolée telle qu’un asthme (AA), une rhinite (RA), une conjonctivite ou une dermatose et G2 : Enfants présentant des manifestations multiples.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Au total, 4313 patients ont été inclus. Parmi eux, 63,85 % présentaient un AA et 74,37 % une RA. L’âge moyen était de 7,69<!--> <!-->±<!--> <!-->3,5<!--> <!-->ans avec un sex-ratio de 1,39.</div><div>Le G2 représentait 58,87 % de la population globale. L’association AA et RA était la plus fréquente (30,61 %). Durant la première décennie, G1 (48,56 %) et G2 (51,44 %) étaient comparables. À partir de 2002, une augmentation significative en faveur de G2 qui est passée à 61,26 % lors la deuxième décennie puis à 68,51 % lors de la troisième (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->10–3).</div><div>Au cours des saisons automno-hivernales et printano-estivales, des associations significatives ont été observées entre les facteurs climatiques et le risque de développer des manifestations multiples. Chaque augmentation de 1<!--> <!-->°C de la température moyenne réduisait ces risques de 4 et 5 % (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,96 IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[0,9–0,98] et OR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,95, IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[0,92–0,97]). De même, une augmentation de 1<!--> <!-->km/h de la vitesse moyenne du vent entraînait une réduction de 9 % du risque (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,91, IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[0,89–0,94]).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Une tendance significative vers les maladies allergiques multiples a été notée. Les changements climatiques influencent peu. Une analyse fine des microclimats et des expositions spécifiques pourrait éclairer les relations entre les changements climatiques et les variations des profils cliniques.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104289"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683091","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Z. Reguiai , A. Giménez-Arnau , A. Pinter , W. Sondermann , R. Woolf , C. Lynde , F. Legat , A. Costanzo , J.F.S. Salvador , B.F. Hagen , N. Mellerup , U. Plohberger , L. Ryttig , A. Bauer
{"title":"DELTA FORCE : une étude face-face de phase 3 comparant l’efficacité et la tolérance du delgoctinib en crème et de l’alitrétinoïne par voie orale sur 24 semaines chez les adultes atteints d’eczéma chronique sévère des mains","authors":"Z. Reguiai , A. Giménez-Arnau , A. Pinter , W. Sondermann , R. Woolf , C. Lynde , F. Legat , A. Costanzo , J.F.S. Salvador , B.F. Hagen , N. Mellerup , U. Plohberger , L. Ryttig , A. Bauer","doi":"10.1016/j.reval.2025.104303","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104303","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>Le delgocitinib en crème, un inhibiteur pan JAK, a démontré une efficacité dans le traitement de l’eczéma chronique des mains (ECM) modéré à sévère et a été bien toléré en comparaison au véhicule de la crème au sein des études de phase 3 DELTA-1, DELTA-2 et DELTA-3.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>DELTA-FORCE a comparé l’efficacité, l’effet sur la qualité de vie et la tolérance du delgocitinib crème 20<!--> <!-->mg/g (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->254) deux fois par jour vis-à-vis de l’alitrétinoïne orale une fois par jour (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->259) durant 24 semaines.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cette étude était multicentrique, randomisée 1 : 1, en simple aveugle.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>Concernant le critère principal, une diminution significativement plus importante de l’HECSI entre l’inclusion et S12 a été observée avec le delgocitinib vs l’alitrétinoïne (67,6 vs 51,5 ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001).</div><div>Concernant les critères clés secondaires à S12, une plus grande proportion de patients atteignait le score HECSI-90 après traitement par delgocitinib en comparaison à l’alitrétinoïne (38,6 % contre 26,0 % ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003) et l’IGA-CHE 0/1 (aucune lésion ou érythème à peine perceptible) (27,2 % contre 16,6 % ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,004). Une diminution plus importante des scores de prurit/douleur (HESD prurit/douleur) a été observée avec le delgocitinib en comparaison de l’alitretinoïne à S12 (3,0/2,9 vs 2,4/2,3 ; <em>p</em>≤0,018) et similairement pour l’HECSI à S24 (69,6 contre 45,1 ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) et l’aire sous la courbe (AUC) pour l’HECSI-90 (49,2 contre 34,9 ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). L’AUC de la variation du DLQI (1124,7 contre 790,7 ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) était plus élevé pour le delgocitinib par rapport à l’alitrétinoïne.</div><div>Le nombre d’évènements indésirables (E) était plus faible dans le groupe delgocitinib vs alitrétinoïne (E<!--> <!-->=<!--> <!-->280 chez 125 patients [49,4 %] vs E<!--> <!-->=<!--> <!-->620 chez 188 [76,1 %] patients), et similairement pour les évènements graves (E<!--> <!-->=<!--> <!-->5 chez 5 [2,0 %] patients vs E<!--> <!-->=<!--> <!-->12 chez 12 [4,9 %]) et les évènements menant à l’arrêt du traitement (E<!--> <!-->=<!--> <!-->4 chez 3 [1,2 %] patients vs E<!--> <!-->=<!--> <!-->44 chez 25 [10,1 %] patients).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>DELTA-FORCE est la première étude face-face à démontrer la supériorité du delgocitinib crème dans l’amélioration clinique, de la qualité de vie ainsi qu’un profil de tolérance plus favorable vs alitrétinoïne, seul médicament approuvé pour les adultes atteints d’ECM sévère.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104303"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682939","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Didier , L. Dupont , E. Penz , B. Emmanuel , T. Tran , A. Menzies-Gow , A. Shavit , D. Cohen , C. Ho , T. Plate , S. Kayaniyil , A. Herreman , C. Schuoler , M. Lommatzsch , T. Rothe
{"title":"Early and continued asthma control improvement in patients with severe eosinophilic asthma (SEA) over 1 year post benralizumab initiation: real-world XALOC-2 programme","authors":"A. Didier , L. Dupont , E. Penz , B. Emmanuel , T. Tran , A. Menzies-Gow , A. Shavit , D. Cohen , C. Ho , T. Plate , S. Kayaniyil , A. Herreman , C. Schuoler , M. Lommatzsch , T. Rothe","doi":"10.1016/j.reval.2025.104311","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104311","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>Benralizumab depletes blood eosinophils in <24<!--> <!-->hrs and may lead to rapid improvements in patients (pts) with SEA.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>To understand the real-world effectiveness of benralizumab on asthma symptom control from 1 to 56 weeks (Wk) post initiation.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>XALOC-2 comprises prospective, real-world studies (Belgium, Canada, Germany and Switzerland) of benralizumab in pts with SEA. This 56 Wk integrated analysis assessed longitudinal changes in ACQ score.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>Of 535 pts (median age: 58 yrs; 49% female) mean (SD) ACQ score at baseline (BL) was 3.0 (1.2) decreasing to 1.5 (1.2) by Wk 56. The greatest improvement in ACQ score occurred between BL and Wk 1 and further improved up to Wk 56. Clinically meaningful improvements (minimal clinically-important difference [MCID] threshold<!--> <!-->=<!--> <!-->−0.5) were seen in 58% of pts (282/486) at Wk 1. At Wk 56, 79% (276/351) had an improvement ≥1xMCID, and 62% (218/351) ≥2xMCID. Significantly improved asthma control was seen across all clinically relevant BL characteristic subgroups.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Clinically meaningful improvements in asthma symptom control began from 1 Wk post benralizumab initiation or earlier and further improved over 1 yr. Benefits were seen in the overall population and were consistent across key subgroups important to therapeutic decision-making in daily practice.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104311"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682912","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Y. Bendoukha , B. Jacob , M. Muraine , F. Tétart , J. Gueudry
{"title":"Évolution des kératoconjonctivites atopiques chez des patients atteints de dermatite atopique sévère à modérée sous inhibiteurs de Janus kinase","authors":"Y. Bendoukha , B. Jacob , M. Muraine , F. Tétart , J. Gueudry","doi":"10.1016/j.reval.2025.104315","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104315","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>La dermatite atopique (DA) peut se compliquer de kératoconjonctivite atopique (KCA), associée à une morbidité oculaire sévère. Les biothérapies (BT) sont efficaces dans les DA modérées à sévères mais peuvent provoquer des effets indésirables oculaires (EIO). Les inhibiteurs de Janus kinase (JAKi) sont de nouvelles molécules semblant être utiles en cas d’EIO, avec peu de données disponibles actuellement.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Évaluer l’efficacité oculaire des JAKi chez des patients atteints de DA sévère à modérée compliquée de KCA.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude monocentrique rétrospective de patients suivis en ophtalmologie et dermatologie pour KCA et traités par JAKi au moment de leur initiation (M0) et 4 à 6 mois plus tard (M4/6). Utilisation d’un score objectif de gravité de KCA de 0 à 4 concernant l’intensité et la fréquence de la gêne, l’atteinte palpébrale, conjonctivale et cornéenne à M0 et M4/6. Amélioration fonctionnelle mesurée sur une échelle de 0 à 3 à M4/6.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>Seize patients avaient un suivi à M4/6 (11H/5F d’âge moyen 33 ans), 11 d’entre eux ont reçu de l’upadacitinib, 3 du baricitinib et 2 de l’abrocitinib. Treize patients ont reçu des BT antérieures : dupilumab (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->9), tralokinumab (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2), les deux (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2). Pour ces 13 patients, 12 ont vu leur BT suspendue pour EIO, et 1 pour hyperéosinophilie persistante (HEP). Onze d’entre eux avaient un score KCA ≥ 2 sous BT. Trois patients étaient naïfs de BT. A M0, 7 des 16 patients présentaient un score KCA ≥ 2, un patient naïf de BT avait un stade 4, et la patiente relayée pour HEP avait un stade 2. A M4/6, tous les patients présentaient un stade 1. L’amélioration fonctionnelle ressentie était importante chez 9 patients (score 2), et maximale chez 7 (score 3). Aucun patient n’était sous corticoïdes collyres à M4/6, et les autres thérapeutiques étaient diminuées. Aucun évènement indésirable n’a été rapporté.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude semble confirmer que les JAKi pourraient être efficaces afin de traiter les KCA de manière fonctionnelle et lésionnelle, en relais des BT ou non. Leur usage pourrait limiter les complications oculaires et la pression thérapeutique locale. Des formes galéniques spécifiques, comme des pommades ou des collyres, seraient intéressantes à développer.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104315"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682916","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
N. Wanniang , F. Morel-Codreanu , V. Petit-Cordebar , M. Morisset , A. Kuehn
{"title":"Real-world experience with long-term peanut vs. tree nut oral immunotherapy in children: A 5 year single center study from Luxembourg","authors":"N. Wanniang , F. Morel-Codreanu , V. Petit-Cordebar , M. Morisset , A. Kuehn","doi":"10.1016/j.reval.2025.104278","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104278","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>Oral immunotherapy (OIT) as a treatment modality for peanut (PN)-allergy is well described in randomised clinical trials, and supported by real-world data. Tree nut (TN)-OIT has also proven safe for pre-school children. However, whether such beneficial OIT outcome can be expected in older children, who often have increased PN/TN-specific IgE and a greater risk for adverse reactions, remains uncertain.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>We aim to report our real-world experience with peanut vs. tree nut OIT in older nut-allergic children (up to 18 years) over a 5-year follow up period.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Seventy-one nut-allergic children confirmed by oral food challenge (OFC) were recruited in the study, with 5 patients undergoing consecutive double OIT. Participants (median age 8 years) were followed up for upto 5 years. Multiple OFCs upto a cumulative dose of 3<!--> <!-->g nut protein were done to assess for desensitization i.e. at 18, 36 and 60 months. Consortium for Food Allergy Research (CoFAR) Grading Scale version 3.0. was used to classify reactions during OFC and OIT.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>In total, 47 PN-OIT (61.8%) and 29 TN-OIT (38.2%) were performed. Thirty-nine PN-OIT (83%) and 27 TN-OIT (93.1%) reached target maintenance dose (MD) after a mean duration of 14 months. Desensitization (DS) rates was consistently higher for the TN-OIT groups at all follow-up time points. After 6 months of daily MD, a significantly higher proportion of TN-OIT (24/24; 100%) successfully passed OFC compared to PN-OIT (28/38; 73.7%), <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.009. With continued OIT, DS rates at 3 and 5 years improved for PN-OIT (78.6% and 77.8%). The overall risks of allergic reactions during the build-up phase was equivalent in both groups (Incidence risk ratio; IRR 0.9, 95% CI 0.7-1.1). However, during the maintenance phase, PN-OIT participants had a higher risk of reactions (IRR 0.3, 95% CI 0.2-0.5) and a higher risk of severe reactions compared to TN-OIT (CoFAR Grade 3: IRR 0.2; 95% CI 0.1-0.4). Overall TN-OIT was associated with a more favorable long-term OIT outcome.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Using the same inclusion criteria and immunotherapy protocol, we observe that real-world long-term TN-OIT in older children resulted in more favorable outcome than PN-OIT.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104278"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683143","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Josserand , E. Freyssinet , L. Geroux , F. Campeotto , G. Benoist , E. Michaud , P. Bierme , C. Thumerelle , A. Deschildre , A. Matthieu , J. Mazenq , S. Blanc , L. Giovannini-Chami
{"title":"Le syndrome d’entérocolite induite par les protéines alimentaires sévère : une série multicentrique française d’enfants admis en soins critiques","authors":"C. Josserand , E. Freyssinet , L. Geroux , F. Campeotto , G. Benoist , E. Michaud , P. Bierme , C. Thumerelle , A. Deschildre , A. Matthieu , J. Mazenq , S. Blanc , L. Giovannini-Chami","doi":"10.1016/j.reval.2025.104279","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104279","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>Le syndrome d’entérocolite induite par les protéines alimentaires (SEIPA) est une allergie alimentaire non IgE-médiée, pouvant entraîner des réactions sévères à type de choc hypovolémique sur déshydratation. Sa méconnaissance peut engendrer un risque d’errance diagnostique et de prise en charge thérapeutique pouvant engager le pronostic vital des enfants.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Cette étude décrit la première série de SEIPA sévères hospitalisés en réanimation/USC dans un objectif de meilleure connaissance de la pathologie afin de proposer un diagnostic rapide et une prise en charge consentuelle.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude rétrospective, multicentrique incluant 19 enfants hospitalisés entre 2014 et 2024 en soins critiques de 7 CHU français pour une forme sévère de SEIPA.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Chez les 19 SEIPA sévères inclus, l’aliment incriminé était le lait de vache (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->19). Avant l’admission en réanimation, tous présentaient des symptômes digestifs chroniques : diarrhées (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->18), stagnation pondérale (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->17), amaigrissement (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->14), vomissements (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->14) et refus alimentaire (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->10). L’âge médian était de 3 mois et la durée médiane de séjour de 11<!--> <!-->jours. La sévérité du SEIPA s’exprimait cliniquement par une défaillance multiviscérale : hémodynamique (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->19), détresse respiratoire (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->4), somnolence (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->11), perte pondérale supérieure à 10 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->14), hypothermie (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2) et biologiquement par une acidose métabolique (pH médian 7,1) avec méthémoglobinémie (2,9–12,8). La prise en charge incluait de multiples remplissages vasculaires (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->19) et une mise à jeun (durée médiane 4<!--> <!-->jours). 9 ont nécessité une nutrition parentérale (médiane de 17,5<!--> <!-->jours). 5 ont présenté une récidive de SEIPA à la reprise alimentaire.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette cohorte est la plus large décrite en pédiatrie. Des études prospectives sont nécessaires pour affiner les recommandations diagnostiques et la prise en charge en réanimation/USC.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104279"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683144","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
O. Hormi, L. El Yamani, K. Kaddar, N. Zerrouki, N. Zizi
{"title":"Urticaire chez l’enfant : profil épidémiologique, clinique, thérapeutique et évolutif","authors":"O. Hormi, L. El Yamani, K. Kaddar, N. Zerrouki, N. Zizi","doi":"10.1016/j.reval.2025.104287","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104287","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>L’urticaire est une dermatose inflammatoire fréquente chez l’enfant, caractérisée par des éruptions transitoires prurigineuses, parfois associées à un angio-œdème. Elle peut être aiguë ou chronique, avec des étiologies variées. L’urticaire pédiatrique reste peu étudiée dans ses spécificités, notamment en milieu hospitalier.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Cette étude vise à décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, étiologiques et thérapeutiques de l’urticaire chez l’enfant.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>C’est une étude rétrospective descriptive et analytique au centre hospitalier universitaire d’Oujda sur une période de 10<!--> <!-->ans.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Parmi les 89 cas, l’âge moyen des patients était de 7,3<!--> <!-->±<!--> <!-->3,2<!--> <!-->ans, avec une répartition presque équivalente entre les sexes (54 % de filles). 72 % des enfants présentaient une urticaire aiguë, et 28 % une forme chronique. L’urticaire aiguë était caractérisée par une résolution rapide, tandis que l’urticaire chronique nécessitait une gestion prolongée et multidisciplinaire. Un angio-œdème a été observé dans 18 % des cas. Par ailleurs, des manifestations systémiques, telles que la fièvre et les douleurs abdominales, étaient rapportées chez 12 % des patients. Les principales étiologies étaient les infections (34 %), suivies des allergies alimentaires (26 %), médicamenteuses (18 %) et idiopathique (22 %). Les infections étaient principalement d’origine virale, et les allergies alimentaires impliquaient souvent des aliments courants tels que le lait, les œufs et les arachides.</div><div>Les antihistaminiques de deuxième génération constituaient le traitement principal de l’urticaire pédiatrique, administrés chez 95 % des enfants avec une efficacité rapportée dans 87 % des cas, tandis que les corticostéroïdes étaient utilisés en complément dans 15 % des cas graves ou réfractaires. Une résolution complète a été obtenue chez 91 %. La durée médiane d’évolution pour les d’urticaire aiguë était de 12<!--> <!-->jours, tandis que l’urticaire chronique nécessitait un suivi prolongé dans 50 % des cas.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’urticaire pédiatrique, bien que généralement bénigne, nécessite une approche diagnostique rigoureuse pour identifier les facteurs étiologiques. Une prise en charge adaptée conduit à une évolution favorable dans la majorité des cas.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104287"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683089","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Tauber , A. Du Thanh , F. Jendoubi , E. Bérard , N. Raison-Peyron , A. Bouznad , M.P. Konstantinou , J. Rioual , M. Boussier , B. Milpied , C. Bulai Livideanu , L. Jaulent , F. Hacard , A. Nosbaum , J. Seneschal , C. Paul
{"title":"Efficacité du dupilumab dans l’eczéma chronique des mains atopique et non atopique : essai clinique français, randomisé, multicentrique, contrôlé en double aveugle vs placebo","authors":"M. Tauber , A. Du Thanh , F. Jendoubi , E. Bérard , N. Raison-Peyron , A. Bouznad , M.P. Konstantinou , J. Rioual , M. Boussier , B. Milpied , C. Bulai Livideanu , L. Jaulent , F. Hacard , A. Nosbaum , J. Seneschal , C. Paul","doi":"10.1016/j.reval.2025.104306","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104306","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>L’eczéma chronique des mains (ECM) est une dermatose invalidante, d’origine multifactorielle intriquant dermatite atopique (DA), dermatite allergique de contact et dermatite irritative de contact. Le dupilumab est utilisé en France depuis 2017 pour le traitement de la DA.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>L’objectif principal était d’évaluer l’efficacité et la tolérance du dupilumab chez des patients atteints d’ECM toutes étiologies et toutes morphologies confondues.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Essai clinique académique, de phase 2b, multicentrique, contrôlé en double aveugle ayant inclus des adultes atteints d’ECM modéré à sévère résistant aux dermocorticoïdes très puissants. Les patients étaient randomisés 1 : 1 dans le bras dupilumab ou placebo et stratifiés selon la présence ou non d’un antécédent de DA. Le critère de jugement principal était le pourcentage d’amélioration du score modified Total Lesion Symptom Score (mTLSS) à 16 semaines (S16). Parmi les critères de jugement secondaires, étaient évalués, l’évolution des échelles visuelles analogiques (EVA) de prurit, perte de sommeil et douleur, le Dermatology Life Quality Index (DLQI) et la tolérance à S16.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>Au total, 94 patients ont été inclus (47 dupilumab/47 placebo). Un antécédent de DA, d’asthme et de rhinite allergique était présent chez respectivement 68,1, 35,1 et 56,4 % des patients. Un facteur contact allergique était retrouvé chez 11,7 % des patients et des facteurs d’irritation chez 46,8 %. À S16, après ajustement sur la présence ou non d’un antécédent de DA, le mTLSS, le DLQI et les EVA de prurit, perte de sommeil et douleur étaient améliorés en moyenne respectivement de 59,8 % (Intervalle de confiance à 95 % : 53,1–66,5), 9,3 points (8,1–10,5), 41,4 points (33,9–48,8), 28,7 points (21,5–35,8) et 40,3 points (32,7–47,9) dans le bras dupilumab contre respectivement 15,2 % (4,2–26,2), 2,5 (0,8–4,2), 10,7 (3,3–18,2), 5,0 (2,6–12,6) et 5,1 (2,6–12,7) dans le bras placebo (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Un effet indésirable ophtalmologique léger a modéré était observé chez 21,3 % des patients sous dupilumab contre 6,4 % dans le bras placebo.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le dupilumab est efficace dans l’ECM quel que soit le statut atopique des patients et améliore significativement la qualité de vie des patients.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104306"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682942","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
W. Nefida, G. Stym-Popper, D. Claire, A. Lo Giudice, S. You
{"title":"Traitement de l’allergie à l’insuline par une préproinsuline fusionnée au Fc administrée par voie intranasale","authors":"W. Nefida, G. Stym-Popper, D. Claire, A. Lo Giudice, S. You","doi":"10.1016/j.reval.2025.104265","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104265","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>L’allergie à l’insuline, bien que rare, affecte environ 1,5 % des patients adultes sous insulinothérapie, avec des réactions d’hypersensibilité de type I médiées par les IgE, allant de l’urticaire à l’angio-œdème laryngé potentiellement mortel. À ce jour, aucun traitement curatif approuvé n’existe.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Nous avons exploré le potentiel d’une protéine de fusion novatrice, le préproinsuline-Fc (PPI-Fc), initialement conçue pour prévenir le diabète de type 1 (DT1) via une administration intranasale non invasive, comme traitement de l’allergie à l’insuline.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Le PPI-Fc combine la préproinsuline au domaine Fc de l’IgG humaine, améliorant sa demi-vie et son ciblage des cellules immunitaires et épithéliales via les récepteurs Fcγ et FcRn. Dans un modèle murin d’allergie à l’insuline, développé dans un modèle murin, des sensibilisations intradermiques à l’insuline avec de l’alum ont induit une hypersensibilité cutanée marquée par une extravasation locale, des taux élevés d’IgE, une réponse immunitaire Th2, et une dégranulation des mastocytes. L’administration intranasale de PPI-Fc après sensibilisation a été évaluée.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Le traitement par PPI-Fc a significativement réduit les manifestations allergiques, diminué les réponses allergiques et Th2 spécifiques à l’insuline et favorisé la production d’IL-10. L’effet protecteur du PPI-Fc a été aboli lors du blocage des récepteurs IL-10, confirmant le rôle central de l’IL-10 dans l’induction de la tolérance immunitaire.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Ces résultats démontrent l’effet tolérisant du PPI-Fc administré par voie intranasale, soulignant son potentiel comme option thérapeutique non invasive pour l’allergie à l’insuline. Cette stratégie pourrait également être étendue à d’autres allergies, ouvrant de nouvelles perspectives thérapeutiques pour l’allergie et l’auto-immunité.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104265"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683079","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}