Revue Francaise d Allergologie最新文献

{"title":"Hypersensibilité immédiate suite au vaccin contre la rougeole-rubéole chez un nourrisson allergique aux protéines de lait de vache","authors":"W. Daly,&nbsp;S. Kastalli,&nbsp;F. Zgolli,&nbsp;I. Dahmani,&nbsp;G. Lakhoua,&nbsp;R. Daghfous,&nbsp;S. El Aidli","doi":"10.1016/j.reval.2024.103833","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.reval.2024.103833","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction (contexte de la recherche)</h3><p>Le vaccin rougeole-rubéole (RR) cultivé sur des cultures d’embryon de poulet, ne contient aucun allergène résiduel aux œufs et a été administré en toute sécurité à un grand nombre de personnes allergiques aux œufs. Par ailleurs, de rares réactions allergiques survenues suite au vaccin RR ont été attribuées à des allergènes autres que les protéines d’œufs, tels que la gélatine et la lactalbumine pour les patients ayant une allergie protéines de lait de vache <span>[1]</span>, <span>[2]</span>.</p></div><div><h3>Objectif</h3><p>Nous rapportons un cas d’hypersensibilité survenu suite à la première injection du vaccin RR et du vaccin contre l’hépatite Chez un nourrisson ayant une allergie alimentaire aux protéines de lait de vache et à l’œuf, notifié au CNPV en août 2023.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Ce cas a été analysé selon la méthode française d’imputabilité.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Il s’agit d’un nourrisson de 12 mois aux antécédents d’allergie alimentaire avec des tests cutanés positifs aux protéines de lait de vache et à l’œuf. Le nourrisson a développé 10 minutes après le vaccin RR et le vaccin contre l’hépatite A, une éruption cutanée généralisée, un œdème du visage et un tirage sus sternal. Il a été hospitalisé en service de pédiatrie et l’évolution était favorable en une heure sous nébulisation d’adrénaline et corticothérapie. Le bilan étiologique fait était sans anomalies et aucune alimentation suspecte n’a été administrée avant la vaccination. Le score d’imputabilité était I2B3.</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>En cas de survenue de réaction hypersensibilité lors d’une première vaccination RR une allergie à la gélatine ou à la lactalbumine doit être rechercher. Un vaccin alternatif, dépourvu de l’allergène en cause, peut présenter une alternative thérapeutique <span>[1]</span>, <span>[2]</span>. Concernant le vaccin contre l’hépatite À quelques cas de réactions d’hypersensibilité ont été rapportés. Le mécanisme serait anaphylactoïde ou immuno-allergique.</p></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"64 ","pages":"Article 103833"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2024-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140341741","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Hypersensibilité au lentin de chêne","authors":"L. Guenard-Bilbault ,&nbsp;M.A. Castellano ,&nbsp;F. De Blay ,&nbsp;C. Metz-Favre","doi":"10.1016/j.reval.2024.103824","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.reval.2024.103824","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction (contexte de la recherche)</h3><p>Le lentin du chêne/Lentinulaedodes/shiitake est le 3ème champignon produit dans le monde. Sa présence en occident s’est accrue ces dernières années de même que les réactions indésirables rapportées à son ingestion.</p><p>Objectif Décrire deux réactions cliniques de physiopathologie différente, imputables à ce champignon.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Exposition de 2 cas cliniques et leurs investigations allergologiques.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Un Adolescent, suivi pour une allergie à l’arachide présente quelques heures après avoir consommé une salade avec du shiitake cru, un érythème prurigineux prédominant sur le haut du corps ; il décrit des stries papuleuses sur les zones de grattage durant plus de 24<!--> <!-->heures. La chronologie est tardive par rapport à ses allergies alimentaires à l’arachide. Son père a présenté les mêmes signes quelques heures plus tard. Les prick-tests sont négatifs avec 3 parties du champignon chez les 2 patients. Le diagnostic retenu est celui d’une dermatite toxique ou flagellée.</p><p>Un homme de 55 ans développe, 30 minutes après avoir consommé salade de crudités et tourte (volaille et shiitake),un érythème et prurit de la paume des mains et plantes de pieds qui se généralisent avec œdème du visage, douleurs épigastriques, oppression thoracique et dyspnée. La TA est normale mais il est tachycarde. Il est conduit aux urgences par le SAMU, l’évolution est favorable en 3<!--> <!-->heures sous antiH1 et méthylprednisolone. Au cofacteur n’est retrouvé. Depuis, il a remangé ces crudités et différentes volailles, des champignons de Paris, cèpe, pleurote, girolle, trompette de la mort. Les prick-tests sont positifs avec 3 parties du champignon. Le diagnostic retenu est une anaphylaxie par une allergie alimentaire au shiitake.</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>La dermatite flagellée toxique au shiitake consommé cru ou insuffisamment cuit est bien connue mais il faut savoir évoquer une allergie lorsque l’éruption débute précocement avec du champignon cuit ou s’accompagne de signes systémiques.</p></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"64 ","pages":"Article 103824"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2024-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140341804","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Défi diagnostique de l’allergie au liquide séminal","authors":"C. Coumes-Salomon ,&nbsp;F. Touraine ,&nbsp;S. Paulhac ,&nbsp;J. Poulat ,&nbsp;T. Haevermans ,&nbsp;S. Piver ,&nbsp;L. Lauch ,&nbsp;H. Géniaux ,&nbsp;E. Bellet-Fraysse","doi":"10.1016/j.reval.2024.103842","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.reval.2024.103842","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction (contexte de la recherche)</h3><p>Un tiers des réactions au liquide séminal sont locales. Le bilan allergologique est complexe, en terme organisationnel et du fait des protéases, agents irritants.</p></div><div><h3>Objectif</h3><p>Nous présentons deux patientes consultant pour suspicion d’allergie au liquide séminal.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Patiente 1 : érythème, œdème vaginal et des organes génitaux externes après éjaculation. Irritation avec le préservatif sans oedème ni érythème. Pas de problème lors de rapport oral. Examen gynécologique normal. Sérologies virales (VIH, VHB, VHC) négatives.</p><p>Patiente 2 : après éjaculation, brulure vaginale, œdème des lèvres persistants 48 à 72<!--> <!-->heures. Absence de symptome avec le préservatif. Sensation d’œdème labial lors de rapport oral. Examen gynécologique normal. Sérologies virales négatives.</p><p>Toutes deux sont venues avec leur compagnon qui a servi de témoin pour les tests cutanés. Le sperme est centrifugé pour séparer le liquide séminal des cellules germinales.</p><p>Prick test avec le liquide séminal : si négatif, des IDR sont complétées aux dilutions (sérum physiologique) 10⁻³, 10⁻² et pour l’une, 10⁻¹. En cas de positivité du test cutané, un contrôle est fait chez le compagnon.</p><p>Le prick est positif s’il fait<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->3<!--> <!-->mm par-rapport au témoin négatif ou 1/2 de l’histamine. L’IDR est positive si la papule à 20<!--> <!-->minutes double par-rapport à la papule initiale.</p><p>Un TAB est réalisé ainsi que le dosage d’IgE spécifique Can f 5 et liquide séminal.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Tests cutanés : diamètre en mm.</p><p>Patiente 1 Histamine 8 prick 4. Compagnon Histamine 8 prick 4.</p><p>IDR : Patiente 10⁻³ négative ; 10⁻² T0 4, T20 8. Compagnon 10⁻³ non fait ; 10⁻² T0 3, T20 7.</p><p>Patiente 2 Histamine 10 prick 4. Compagnon Histamine 8 prick 4.IDR : Patiente 10⁻³ négative ; 10⁻² T0 4, T20 8. Compagnon 10⁻³ non fait ; 10⁻² T0 3, T20 7.</p><p>IDR : Patiente 10⁻³ T0 4, T20 6 ; 10⁻² T0 4, T20 6 ; 10⁻¹ T0 4, T20 8. Compagnon 10⁻³ T0 4, T20 7 ; 10⁻¹ T0 4, T20 9.</p><p>TAB, IgE Can f 5 et liquide séminal pour les deux patientes : négatifs.</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>La dilution 10⁻¹ semble irritante. Malgré une clinique évocatrice, la négativité du bilan pose la question d’un mécanisme immunologique non IgE médié pour les réactions locales au sperme.</p><p>L’allergie au liquide séminal nécessite un bilan rigoureux. Le trépied clinique, test cutané et biologie permet d’appréhender au mieux le diagnostic.</p></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"64 ","pages":"Article 103842"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2024-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140341929","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Observatoire de l’allergie alimentaire chez l’adulte dans le service de l’Hôpital Robert Ballanger","authors":"C. Le Thai,&nbsp;M. Smilov,&nbsp;A. Merzouk,&nbsp;A. Nemni","doi":"10.1016/j.reval.2024.103817","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.reval.2024.103817","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction (contexte de la recherche)</h3><p>L’allergie alimentaire (AA) atteint 17 millions de personnes en Europe. Surtout décrite chez l’enfant, l’AA chez l’adulte atteint 5 à 10 % de la population. Les profils diffèrent de l’enfant, le syndrome allergique pollen-aliment (SAPA), les AA à l’effort, les AA aux fruits de mer sont plus fréquents avec une origine depuis l’enfance ou à l’âge adulte par rupture de tolérance (RDT).</p><p>Objectif L’objectif de l’étude est de dresser un tableau des différentes AA chez l’adulte en analysant les consultations d’un service d’allergologie pendant l’année 2022 pour caractériser les différents profils cliniques, les aliments responsables et les facteurs de gravité.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>C’est une étude observationnelle monocentrique rétrospective. Les critères d’inclusions étaient les patients âgés de plus 16 ans ayant consulté pour une AA dans le service d’allergologie de l’hôpital Robert Ballanger à Aulnay Sous Bois. Ce travail de recherche a reçu une bourse par l’ANAFORCAL.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Environ 2800 consultations ont eu lieu dans le service d’allergologie en 2022. Cent dix patients ont [NA1] été inclus dont 41 % sujets masculins âgés de 29,5 ans. Trois groupes ont pu être extraits : le SAPA (53,8 %), les AA depuis l’enfance (26,9 %) et les AA par RDT à l’âge adulte (19,2 %). Les comorbidités atopiques étaient globalement de 54 % pour l’asthme, 34 % pour l’eczéma et 81 % pour la rhinoconjonctivite allergique. Les aliments les plus responsables étaient la pomme (28,2 %), l’arachide (20,0 %), la crevette (9,1 %), la noisette (5,4 %), le lait de vache (LDV) (4,5 %). L’âge moyen de la 1ère réaction était de 14 ans [1–64]. L’existence de co-facteurs a été retrouvée dans 10 %. L’âge de survenue de l’AA pour la pomme et la crevette était de 25,3 ans et 31 ans ; et pour l’arachide, la noisette et le LDV : 9,5 ans ; 8,7 ans et 6,6 ans. Une anaphylaxie a été retrouvée dans 35 %, sans différence significative entre les AA dans l’enfance et les AA par RDT. L’AA à l’arachide et au LDV étaient les AA les plus sévères avec injection d’adrénaline pour 50,0 % et 80,0 %.</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>Le SAPA représente la majorité des AA de l’adulte suivi par l’allergie à l’arachide, aux crevettes au LDV avec une survenue soit depuis l’enfance dans 26,9 % soit par RDT dans 19,2 %.</p></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"64 ","pages":"Article 103817"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2024-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140342478","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Un problème croissant","authors":"C. Boulogne,&nbsp;C. Morice,&nbsp;L. Chardin,&nbsp;B. Savoye,&nbsp;L. Lepeltier,&nbsp;Y. Ollivier","doi":"10.1016/j.reval.2024.103821","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.reval.2024.103821","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction (contexte de la recherche)</h3><p>On estime que 30 % des réactions anaphylactiques ont lieu en présence d’un cofacteur chez l’adulte. Le blé est souvent à l’origine de réactions IgE médiée et c’est aussi l’une des causes les plus fréquentes d’anaphylaxie alimentaire induite par l’effort <span>[1]</span>.</p></div><div><h3>Objectif</h3><p>Nous rapportons le cas d’un patient de 40 ans (seul antécédent : PNS) qui a présenté en mars 2022 une réaction anaphylactique de grade 3 lors d’un effort physique après un repas. Il prenait de l’AMOXICILLINE et des CORTICOIDES depuis 48<!--> <!-->heures en préopératoire d’une intervention ORL.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>À l’arrivée du Samu : urticaire diffuse, hypotension, douleur thoracique. Il est traité par adrénaline, solumédrol, polaramine, aérosol d’adrénaline et remplissage vasculaire.</p><p>Aux urgences : troponines positives conduisant à la réalisation d’une coronographie qui retrouve une lésion mono tronculaire de l’artère coronaire droite nécessitant la pose de stent.</p><p>Sachet choc : tryptase à 26,1 KU/L ; tryptase de base à 4,70.</p><p>IgE Amoxicilline aux urgences : 0,2 KU/L.</p><p>On note que 1 an auparavant, il avait déjà présenté des réactions similaires lors d’efforts (malaise, urticaire), il s’automédiquait par antihistaminique. Pas de souvenir si prise d’AMOXICILLINE à cette période.</p><p>Durant la période du bilan allergologique, il récidive une réaction de grade 3 avec douleur thoracique après un effort physique. Il n’était pas sous AMOXICILLINE et avait pris un croissant 1 heure avant.</p><p>Troponines : négative ; pas d’ECG en per critique.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Prick blé : positif à 6<!--> <!-->mm, IgE blé 1,3 (gliadine et tria14 negatives, tria19 8,8).</p><p>Bilan beta-lactamines jusqu’en 10-1 : négatif.</p><p>Contrôle AMOXICILLINE : IgE négatives, TAB négatif. Réintroduction d’AMOXICILLINE en HDJ sans réaction.</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>Nous évoquons dans ce contexte un syndrome de Kounis de type I au blé avec co-facteur physique. L’Amoxicilline, n’était ici pas le coupable même si elle était au départ le principal suspect. Le syndrome de Kounis est une affection rare peu connue, décrite en 1991, dont la prévalence est estimée à 1,1 % et probablement sous-diagnostiquée. La prise en charge de la réaction allergique reste prioritaire <span>[2]</span>.</p></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"64 ","pages":"Article 103821"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2024-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140342516","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Identification des sources allergéniques les plus sensibilisantes chez les patients reçus en consultation d’Allergologie au CHU de Cocody-Abidjan (Côte d’Ivoire) de 2017 à 2022","authors":"S.R. Dassé ,&nbsp;O.R. Yeboah ,&nbsp;A.H. Adou ,&nbsp;A.P.V. Kouacou ,&nbsp;A.U.A. Assi ,&nbsp;K.L. Siransy ,&nbsp;Y.J. Seri","doi":"10.1016/j.reval.2024.103844","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.reval.2024.103844","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction (contexte de la recherche)</h3><p>Les maladies allergiques deviennent de plus en plus fréquentes de façon générale dans le monde et posent particulièrement un problème de prise en charge diagnostique dans le contexte ivoirien caractérisé par l’absence d’un panel spécifique d’identification des allergènes. En effet, cette prise en charge efficiente nécessite une maitrise des allergènes de l’environnement et du mode de vie des patients qui souffrent des manifestations allergiques.</p></div><div><h3>Objectif</h3><p>Il s’agit de répertorier les sources allergéniques les plus sensibilisantes dans le contexte de vie ivoirien.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Nous avons mené une étude prospective transversale à visée analytique durant 11 ans (de septembre 2012 à mars 2023). Nous avons inclus les dossiers de tous les patients reçus en consultation d’allergologie pour suspicion d’allergie et chez qui des prick-tests réalistes aux extraits natifs (alimentaires) et à la batterie standard européenne (pour les aéroportés) ont été réalisés. Nos données ont été analysées grâce aux logiciels Excel version 2011 et SPSS Version 29.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au total, 1403 patients ont été inclus. Parmi toutes les sources allergéniques répertoriées, cinq (5) sources natives de trophallergènes ont été reconnues comme sources allergéniques majeures en considérant le nombre de patients testés positifs à celles-ci (≥<!--> <!-->20 personnes). Il s’agissait des sources natives à l’arachide, à l’œuf, au crabe et à la tomate, à la banane. La responsabilité de toutes ces sources allergéniques a été déterminée à partir des manifestations cliniques présentées par les patients associés à la positivité des tests. Concernant le aéroportés, les acariens avec en tête Blomia tropicalis et les moisissures (Glyciphagus domesticus) et la blatte germanique sont fréquemment retrouvés parmi les sources allergéniques sensibilisantes.</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>L’établissement du répertoire des sources allergéniques sensibilisantes dans notre contexte nous a permis d’incriminer aussi bien les trophallergènes que les pneumallergènes dans les différentes manifestations allergiques que présentaient les patients en consultation d’allergologie. Ces données doivent nous permettre de constituer un panel d’allergènes spécifiques de l’environnement ivoirien.</p></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"64 ","pages":"Article 103844"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2024-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140342608","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Urticaria Voices: Opportunity for greater shared treatment decision-making by leveraging the existing high-quality relationship between patients and physicians","authors":"M. Coste ,&nbsp;T.A. Winders ,&nbsp;P. Laires ,&nbsp;M.M. Balp ,&nbsp;J. Mccarthy ,&nbsp;T. Raftery ,&nbsp;P. Saraswat ,&nbsp;M. Dricu ,&nbsp;J.A. Bernstein ,&nbsp;K. Weller","doi":"10.1016/j.reval.2024.103859","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.reval.2024.103859","url":null,"abstract":"<div><h3><em>Introduction (contexte de la recherche)</em></h3><p>Chronic spontaneous urticaria (CSU) is characterized by unpredictable itchy wheals/hives and/or angioedema for more than 6 weeks.</p></div><div><h3>Objective</h3><p>This study investigated the perceptions and potential gaps between CSU patients and physicians on the quality of their relationship and the treatment decision-making process.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>Urticaria Voices is a global cross-sectional online survey with CSU patients (self-reported clinician-provided diagnosis of CSU, recruited through nationally representative online panels of the general population and patient advocacy groups) and CSU-treating physicians (Dermatologists, allergists, or immunologists treating CSU patients, invited from specialized online panels) in the US, Canada, UK, Germany, France, Italy, and Japan. With a ten-point scales, patients rated perceived level of trust, empathy and care, attentiveness, and medical care they receive from their physicians, while physicians rated their perceived ability to establish trust, empathy and care, and a high-quality relationship with their patients. Both were asked to identify the final treatment decision-maker: patient, physician or jointly. Pooled results are reported as top 3 box scoring, i.e., % of respondents selecting the 3 highest ratings on the scale.</p></div><div><h3>Results</h3><p>In all, 582 CSU patients and 862 CSU-treating physicians were included in the study. Physicians and patients were aligned on high levels of trust (65% and 68%) and empathy and care (64% and 66%). Patients reported further high levels of attentiveness (67%) and medical care (60%) that they receive from their physician. Physicians reported an overall high quality of relationship (66%) with their patients. 35% of patients and 51% of physicians believed the final treatment decision is made together. Only 17% of patients and 7% of physicians believed the physician made the final treatment decision.</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>Respondents largely aligned on perceived quality of the patient-physician relationship, with two thirds reporting very high levels of trust, empathy &amp; care, and medical care. Despite these encouraging findings, there is potential for improved dialogue between patients and physicians regarding treatment preferences and objectives.</p></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"64 ","pages":"Article 103859"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2024-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140342614","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Une éruption rythmée","authors":"J. Poulat ,&nbsp;M. Ripolles ,&nbsp;M.A. Lefevre ,&nbsp;P. Sueur","doi":"10.1016/j.reval.2024.103864","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.reval.2024.103864","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction (contexte de la recherche)</h3><p>La colophane est une substance naturelle extraite du pin utilisée pour ses propriétés adhésives, mais qui peut être employée dans d’autres domaines. Elle fait partie des allergènes fréquemment positifs en tests épicutanés <span>[1]</span>.</p></div><div><h3>Objectif</h3><p>Nous rapportons ici le cas d’une patiente présentant un eczéma de contact à la colophane.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Une patiente de 40 ans consulte pour une éruption cutanée prurigineuse de l’hémiface gauche, initialement limitée à la joue gauche, devenant progressivement bilatérale.</p><p>Elle a pour antécédents une dermite séborrhéique et une thyroïdectomie. Il n’y a pas de terrain atopique.</p><p>À l’examen clinique, on note des lésions érythémato-squameuses prurigineuses palpébrales bilatérales et jugale droite, une xérose palpébrale et un signe de Dennie-Morgan.</p><p>Elle a été traitée pour une acnée rosacée sans succès. Il n’y a pas eu d’amélioration malgré l’arrêt des cosmétiques. Elle n’a pas changé d’environnement récemment et pratique la course à pied et le violon.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Des tests épicutanés comprenant la BSE et la batterie cosmétique sont réalisés. Ils sont nettement positifs à la lecture à 72<!--> <!-->h pour la colophane (++) et la propolis (+).</p><p>La colophane est une résine appliquée sur les crins de l’archet des instruments à corde, permettant la mise en vibration de la corde. Notre patiente l’utilise régulièrement pour son violon. La propolis quant à elle compose parfois le vernis utilisé dans la lutherie.</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>Il s’agit donc d’un cas d’eczéma de contact à la colophane chez une violoniste présentant une éruption cutanée asymétrique du visage.</p><p>Quelques cas ont été décrits chez des patients jouant d’un instrument à cordes ou travaillant le bois tels que les luthiers <span>[2]</span>, <span>[3]</span>.</p><p>La sensibilisation croisée avec la propolis a également déjà été évoquée.</p></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"64 ","pages":"Article 103864"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2024-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140342618","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"A new tryptase gene haplotype in human associating alpha-triplication and beta-deletion","authors":"Y. Chantran ,&nbsp;S. Choi ,&nbsp;P. Hirsch ,&nbsp;O. Hermine ,&nbsp;L. Polivka ,&nbsp;J. Rossignol ,&nbsp;F. Castelain-Lakkis ,&nbsp;E. Clark ,&nbsp;S. Barete ,&nbsp;M. Arock","doi":"10.1016/j.reval.2024.103849","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.reval.2024.103849","url":null,"abstract":"<div><h3><em>Introduction (contexte de la recherche)</em></h3><p>In human, secreted α- and β-tryptase are encoded by the <em>TPSAB1/TPSB2</em> genes, which frequently undergo copy number variations. For instance, Hereditary alpha-Tryptasemia (HαT) is a frequent genetic trait characterized by additional copies of the <em>TPSAB1</em> gene encoding the α-tryptase allele. To date, the most frequent HαT-associated haplotypes are α-duplication (ααβ) or α-triplication (αααβ), associated with a wild-type β-allele copy at <em>TPSB2</em>. Very few is known regarding other tryptase haplotypes.</p></div><div><h3>Objective</h3><p>To investigate a rare copy number variation of the <em>TPSAB1/TPSB2</em> genes, displaying 4 α-tryptase but only 1 β-tryptase encoding genes.</p></div><div><h3>Methods</h3><p><em>TPSAB1/TPSB2</em> copy number variations were determined by droplet digital PCR according to the reference method described by Lyons et al. (2016). Tryptase genotypes from 1335 patients recruited in care setting from more than 70 French centers were analyzed. Apparent copy numbers obtained from undigested DNA samples were analyzed to stratify individuals with identical copy numbers. Familial studies were performed when available to solve ambiguous genotypes.</p></div><div><h3>Results</h3><p>We hypothesized that the 4α1β copy number was associated with the ααα0:αβ genotype. Other possible genotypes (αα0:ααβ or α0:αααβ) were unlikely due to the absence of the αα0:αβ genotype (3α1β) and the α0:αβ (2α1β) in our cohort. Moreover, a subgroup of 14 subjects with 3α2β copy number displayed apparent copy number on undigested DNA samples consistent with the ααα0:ββ genotype rather than with the ααβ:αβ genotype. Finally, we were able to obtain two familial pedigrees among such individuals, which were all concordant with the ααα0 haplotype.</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>This study describes a new tryptase gene haplotype (ααα0) associating <em>TPSAB1</em> triplication and <em>TPSB2</em> deletion, present in 23 index cases (23/642 (4%) of HαT). This was the third more frequent HαT-associated haplotype after ααβ (86%) and αααβ (11%). This study illustrates the importance of undigested DNA samples in tryptase genotyping. In addition, the potential existence of rare homozygous individuals, thus completely devoided of β-tryptase alleles, entails that human subjects are not protected from functional mast cell tryptase deficiency.</p></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"64 ","pages":"Article 103849"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2024-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140342635","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Erythème polymorphe de contact à l’huile de Nigelle","authors":"S. de Masfrand ,&nbsp;A. Riaux ,&nbsp;M. Le Moigne ,&nbsp;C. Bernier","doi":"10.1016/j.reval.2024.103869","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.reval.2024.103869","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction (contexte de la recherche)</h3><p>L’huile de Nigelle est utilisée pour ses vertus thérapeutiques liées en majeure partie à la thymoquinone. Plusieurs dermatites de contact à l’huile de Nigelle ont été rapportées, mêlant des aspects d’érythème polymorphe, d’érythème pigmenté fixe généralisé, voire de nécrolyse épidermique. L’érythème polymorphe de contact est caractérisé par un eczéma au site initial de contact avec une extension à distance à type de pseudococardes érythémateuses centrées par une bulle.</p></div><div><h3>Objectif</h3><p>Rapporter le cas d’un érythème polymorphe de contact à l’huile de Nigelle, avec patch-tests positifs.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Patch-tests lus à 96<!--> <!-->h.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>En mai 2023 une patiente de 54 ans a été hospitalisée pour un eczéma aigu du visage et des papules prurigineuses et bulleuses à distance faisant évoquer un érythème polymorphe de contact. Elle avait appliqué sur son cuir chevelu un mélange d’huile d’argan et de coco habituel, avec quelques gouttes d’huile de Nigelle pour la 1^re fois, qu’elle avait ensuite rincé. La biopsie cutanée était compatible avec un érythème polymorphe. L’évolution a été favorable sous dermocorticoïdes. Il persiste des séquelles pigmentées sur les membres et l’abdomen à 5 mois. Elle a été testée en novembre 2023 avec une batterie standard européenne élargie, une batterie cosmétique, une batterie huiles essentielles et son huile de Nigelle diluée à 1 % dans la vaseline. Les tests sont positifs à trois croix pour l’huile de Nigelle et le T-butyl hydroquinone et à une croix pour le baume du Pérou.</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>Nous rapportons un nouveau cas d’érythème polymorphe de contact à l’huile de Nigelle. Les patch-tests sont positifs pour le T-butyl hydroquinone, une quinone synthétique structurellement apparentée à la thymoquinone. À notre connaissance, seul un cas de dermatite de contact à l’huile de Nigelle a été rapporté avec des tests positifs pour le T-butyl hydroquinone et la thymoquinone <span>[1]</span>. Nous confirmons l’intérêt du test cutané pour le T-butyl hydroquinone comme marqueur d’une allergie à l’huile de Nigelle via la thymoquinone.</p></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"64 ","pages":"Article 103869"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2024-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140341266","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}