A. Dehimi , M. Belghazi , K. Okka , A. Mahnane , Z. Benarab , B. Bioud
{"title":"Relation entre l’exposition aux moisissures et à l’humidité au bas âge et l’asthme chez les adolescents âgés de 13 à 14 ans à Sétif","authors":"A. Dehimi , M. Belghazi , K. Okka , A. Mahnane , Z. Benarab , B. Bioud","doi":"10.1016/j.reval.2025.104296","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104296","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>L’humidité favorise la prolifération des bactéries, des acariens et des moisissures. Une importante exposition aux moisissures, majore, non seulement le risque de sensibilisation aux moisissures, et augmente le risque d’allergie respiratoire.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Étudier la relation entre l’humidité et les moisissures dans la maison au cours des premières années de vie et le risque d’asthme à l’adolescence.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude cas-témoins portant sur 113 asthmatiques actuels âgés de 13 à 14<!--> <!-->ans et 180 cas témoins concernant la présence des signes d’humidité au domicile au cours des premières années de vie rapportés par les parents.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Une relation forte et significative a été trouvée entre les signes d’humidité au domicile au cours des premières années de vie rapportés par les parents et l’asthme chez l’enfant plus tard ; la présence de taches d’humidité, de moisissures visibles et d’écaillement de la peinture pendant les premières années de vie constituent des facteurs de risque pour l’asthme à l’âge de 13-14<!--> <!-->ans (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,002, OR :2,55 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003, OR : 5,19 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,004, OR : 2,52 respectivement). Des études épidémiologiques ont montré que l’humidité et les moisissures sont associées à l’asthme, indépendamment de l’atopie. Cependant, Heinrich a conclu à la présence de preuves suggestives mais insuffisantes pour affirmer un lien de causalité entre un environnement intérieur humide et contaminé par les moisissures et l’asthme de l’enfant.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Dans notre étude, l’existence de l’humidité et des moisissures dans la maison au cours des premières années de vie constitue un facteur de risque pour l’asthme à l’âge de 13-14<!--> <!-->ans.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104296"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683019","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Le Romancer , C. Brosseau , B. Misme Aucouturier , K. Rothaus Christensen , S. Barbarot , M. Bodinier
{"title":"Mécanismes de l’induction des lymphocytes B régulateurs fœtaux par la supplémentation en 2’-fucosyllactose pendant la grossesse pour la prévention des allergies","authors":"M. Le Romancer , C. Brosseau , B. Misme Aucouturier , K. Rothaus Christensen , S. Barbarot , M. Bodinier","doi":"10.1016/j.reval.2025.104266","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104266","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>La grossesse est une période critique pour le développement et la maturation des systèmes biologiques, y compris le système immunitaire. Au cours de cette période, plusieurs échanges ont lieu entre la mère et le fœtus, y compris le transfert de cellules maternelles, sous le nom de microchimérisme maternel. Nous avons déjà montré qu’une supplémentation prénatale en 2’-fucosyllactose (2’FL) atténue les symptômes d’allergie alimentaire en favorisant une empreinte tolérogènique in utero, caractérisée par une augmentation des lymphocytes B régulateurs (B10). Cette empreinte tolérogène persiste dans le temps chez la progéniture. Cependant, on ne sait pas si ces cellules proviennent du microchimérisme maternel ou si elles sont induites directement chez le fœtus.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Dans cette étude, nous avons spécifiquement étudié les effets de la supplémentation maternelle en 2’FL sur le microchimérisme maternel.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Des femelles Balb/c (CD45.2 H2Dd/d) ont été accouplées avec des mâles C57BL/6 Ly5.1 (CD45.1 H2Db/b) pour générer des fœtus avec un double phénotype, CD45.1.2 H2Db/d pour distinguer les cellules maternelles, paternelles et fœtales. Tout au long de la gestation, les femelles ont été supplémentées en 2’FL. Les femelles non supplémentées ont été utilisées comme contrôle. Au 18ème jour de gestation, la fréquence des cellules B10 dans les tissus fœto-maternels a été évaluée par cytométrie de flux.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>La supplémentation prénatale en 2’FL augmente significativement la fréquence des cellules B10 dans la moelle osseuse maternelle et fœtale (maternelle : 0,61<!--> <!-->±<!--> <!-->0,14 % vs 0,73<!--> <!-->±<!--> <!-->0,07 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,03 ; fœtal : 1,66<!--> <!-->±<!--> <!-->0,71 % vs 2,81<!--> <!-->±<!--> <!-->0,84 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,002), et dans le placenta (0,93<!--> <!-->±<!--> <!-->0,68 % vs 1,74<!--> <!-->±<!--> <!-->0,82 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,025). Dans le fémur des fœtus de mères supplémentées en 2’FL, les cellules B10 de phénotype maternel et fœtal sont significativement augmentées (maternel : 1,46<!--> <!-->±<!--> <!-->1,71 % vs 5,32<!--> <!-->±<!--> <!-->3,76 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,03 ; fœtal : 3,32<!--> <!-->±<!--> <!-->1,09 % vs 7,16<!--> <!-->±<!--> <!-->3,8 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude met en évidence un nouveau mécanisme par lequel le 2’FL module le système immunitaire, mais d’autres études sont nécessaires pour confirmer la fonctionnalité des cellules B10 maternelles chez les descendants plus âgés et le mécanisme d’induction des cellules B10 fœtales.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104266"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683080","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
I. Pavord , S. Schalkwijk , A. Thorsted , N. Bird , L. Jacques , S. Korn , P. Chanez , C. Garret
{"title":"Depemokimab PK/PD in the 52-week randomised double-blind multicentre phase III SWIFT-1 trial","authors":"I. Pavord , S. Schalkwijk , A. Thorsted , N. Bird , L. Jacques , S. Korn , P. Chanez , C. Garret","doi":"10.1016/j.reval.2025.104317","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104317","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>Depemokimab is the first and only humanised anti-IL-5 antibody with enhanced binding affinity and high potency, resulting in extended half-life and enabling 6-monthly dosing.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Investigate depemokimab pharmacokinetic (PK)/pharmacodynamic (PD) durability in patients with asthma in SWIFT-1.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>In this phase 3A, randomized, placebo-controlled trial, we evaluated the efficacy and safety of depemokimab in patients with severe asthma and an eosinophilic phenotype characterized by a high eosinophil count (≥300 cells per microliter within the past 12 months or ≥150 cells per microliter at screening) and a history of exacerbations despite receiving medium or high-dose inhaled corticosteroids. Patients were randomly assigned in a 2: 1 ratio to receive either depemokimab (at a dose of 100<!--> <!-->mg subcutaneously) or placebo at weeks 0 and 26, in addition to standard treatments. Pharmacokinetics and pharmacodynamics were prespecified endpoints.</div><div>Blood eosinophil counts (BEC) were loge transformed; ratio to baseline was analysed with a mixed model for repeated measures.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>Baseline geometric mean BEC was 298 cells/μL (SD logs 0.80) for depemokimab (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->250) and 310 cells/μL (SD logs 0.84) for placebo (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->132). Week 2 depemokimab BEC ratio to baseline was ∼5-fold lower vs placebo (0.20 vs 1.07; ratio 0.19 [95% CI 0.16, 0.21; <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001]). This ∼5-fold BEC suppression was sustained to week 52 (depemokimab 0.17 vs 0.81; ratio 0.21 [95% CI 0.17, 0.26; <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001]).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Sustained depemokimab concentration and rapid and sustained BEC suppression, reflecting inflammation biomarkers, support depemokimab as a twice-yearly option for patients with asthma.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104317"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682779","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Belghazi, A. Dehimi, N. Dridj, K. Okka, Z. Benarab, B. Bioud
{"title":"Éducation thérapeutique dans l’asthme, quels impacts sur le niveau de contrôle et la qualité de vie des enfants et adolescents à Sétif (Algérie) ?","authors":"M. Belghazi, A. Dehimi, N. Dridj, K. Okka, Z. Benarab, B. Bioud","doi":"10.1016/j.reval.2025.104293","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104293","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>L’objectif ultime du traitement de l’asthme est d’atteindre et de maintenir le contrôle clinique et de réduire les risques futurs pour le patient.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Évaluer les effets de l’éducation thérapeutique du patient (ETP) sur le niveau de contrôle et la qualité de vie des enfants et adolescents suivis au service de pédiatrie du CHU de Sétif.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude prospective sur 2<!--> <!-->ans, janvier 2019–décembre 2020. Suivi de six mois, évaluation du contrôle d’asthme selon GINA 2019, de la qualité de vie selon le Pediatric Asthma Quality of Life Questionnaire PAQLQ au premier mois M1, troisième M3 et sixième fois M6 et de l’effet de l’éducation thérapeutique sur ces paramètres.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Au total, 164 patients de 7 et 16<!--> <!-->ans. Le degré de contrôle est passé en 6 mois, de 45,7 % à 80,4 % pour l’asthme bien contrôlé et de 10,4 % à 2,5 % pour l’asthme mal contrôlé (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Une amélioration de la qualité de vie de nos patients (de 6,1 au début de l’étude à 6,6 à sa fin), avec, au score global du PAQLQ, passage de la « déficience grave » de 1,2 % à 0,0 % et de l’« aucune déficience » de 72,6 % à 86,1 %. Tous nos patients avaient participé à au moins une séance d’ETP à M3, alors qu’au départ près de la moitié (48,8 %) n’avaient jamais reçu d’ETP (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Différence statistiquement significative (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001) entre le nombre de séances atteintes et le degré de contrôle de l’asthme de nos patients, ceux-ci avaient un meilleur contrôle de leur asthme après au moins deux séances d’ETP. Initialement, les patients de notre étude qui avaient atteint au moins 2 à 3 séances d’ETP avaient moins de déficience au domaine de limitation des activités (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,013) du PAQLQ. À M6, les patients ayant atteint au moins 2 à 3 séances avaient moins de déficience au PAQLQ global et au domaine des symptômes M6 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,006, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’ETP constitue une intervention clé pour promouvoir le niveau de santé et responsabiliser les familles, permettant ainsi d’améliorer la qualité de vie dans l’asthme.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104293"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683016","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
E. Fromentin , H. Chabane , I. Bossé , J. Cottet , S. Scurati , P. Demoly , S. Pillon-Menard , I. Ziane , R. Montagne
{"title":"Bénéfices à court terme de l’immunothérapie sublinguale (ITSL) en pratique clinique courante : résultats de l’étude PRACTIS","authors":"E. Fromentin , H. Chabane , I. Bossé , J. Cottet , S. Scurati , P. Demoly , S. Pillon-Menard , I. Ziane , R. Montagne","doi":"10.1016/j.reval.2025.104309","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104309","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>L’étude PRACTIS, menée en France en conditions réelles auprès des allergologues, apporte des éléments de réponse sur les bénéfices de l’ITSL en pratique courante pour les patients atteints de rhinite allergique (RA), avec ou sans asthme (AA) ou conjonctivite allergique (CA), en évaluant l’efficacité à court terme de cette prise en charge.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Nous présentons une analyse approfondie des bénéfices perçus globalement par les patients, ainsi que ceux spécifiques aux patients traités avec des extraits allergéniques d’acariens ou graminées.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Dans cette étude prospective, longitudinale et multicentrique, des patients (≥5 ans) présentant une allergie confirmée à un ou plusieurs allergènes ont été évalués avant et jusqu’à 12 mois de traitement ITSL. Les participants ont rempli un questionnaire sur leurs besoins (PNQ) et bénéfices (PBQ) pour évaluer attentes et bénéfices obtenus. À partir des PNQ et PBQ, un Indice de Bénéfice Patient (PBI, échelle de 0–4, score ≥1 cliniquement pertinent) a été estimé. Les scores PBI ont été comparés selon la catégorie d’âge, le type d’extraits allergéniques, puis analysés de manière descriptive a posteriori par classes d’allergène (acariens ou graminées) et durée de traitement.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>Au total, 822 patients ont complété les questionnaires PNQ et PBQ, et le PBI a pu être estimé chez 741 patients. Parmi ces derniers, 88 % ont bénéficié d’ITSL (PBI ≥1) avec un score moyen de 2,39. Les résultats PBI étaient cohérents quel que soit l’âge (PBI ≥1), le type d’allergène (PBI ≥1), et le statut mono ou polyallergique. La répartition par classes a montré un PBI ≥2 chez 68 %, ≥2,5 chez 50 % et ≥3 chez 30 % des patients, avec des résultats similaires chez les patients traités pour des allergies aux acariens ou graminées. Les proportions de patients dans les différentes classes de PBI sont restées constantes, quelle que soit la durée du traitement.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette analyse post hoc en conditions réelle a révélé que l’ITSL répond aux attentes d’environ 90 % des patients traités pour RA, AA et/ou CA, quel que soit l’âge ou l’allergène et 50 % des patients ont affiché un PBI ≥ 2,5. La durée du traitement n’a pas influencé les bénéfices perçus chez les patients allergiques aux acariens et graminées.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104309"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682910","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Au service de la lutte contre l’ambroisie : la plateforme signalement ambroisie","authors":"S. Monnier","doi":"10.1016/j.reval.2025.104261","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104261","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>L’ambroisie à feuille d’armoise est une plante annuelle originaire d’Amérique du nord. Depuis son apparition en France, au milieu du XIX<sup>e</sup> siècle, cette plante invasive s’est multipliée et colonise de nombreux territoires et plus particulièrement la région Auvergne-Rhône-Alpes. Le pollen de l’ambroisie est un des plus allergisants, il suffit de quelques grains de pollen pour que les symptômes apparaissent.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Face à un tel enjeu de santé publique, l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, la Région AURA et le RNSA ont lancé en 2014 une plateforme interactive « Signalement-Ambroisie » qui est devenue nationale en 2016 et permet d’impliquer chacun dans la lutte contre l’ambroisie.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Signalement-Ambroisie c’est une démarche simple en trois étapes qui permet à chacun d’être acteur de la lutte contre l’ambroisie. La plateforme interactive Signalement Ambroisie permet de réaliser des signalements par différents canaux : - site internet <span><span>www.signalement-ambroisie.fr</span><svg><path></path></svg></span>, - application mobile Signalement Ambroisie, - email [email protected] - téléphone 0 972 376 888. Les signalements effectués sont transmis « en direct » à la commune ou au référent ambroisie concerné qui coordonnera les actions de lutte nécessaires pour éliminer l’ambroisie.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Cette plateforme, permet chaque année le recensement et l’arrachage de plusieurs milliers de plants d’ambroisie. Le signalement est à la base du traitement, qui sera le gage de la destruction de la plante avant la grenaison. Seule une action de cette envergure, répétée année après année, permettra de limiter l’expansion de la plante et de voir la diminution de son aire d’implantation.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Signalement ambroisie est pour les acteurs de terrain un outil de gestion dynamique de la présence de l’ambroisie sur leur territoire (repérage, suivi…). Pour le grand public Signalement Ambroisie permet à chacun d’être acteur de la lutte et représente un support de communication positif. Enfin, pour les « superviseurs » de la lutte contre l’ambroisie, Signalement Ambroisie permet de collecter des données de présence d’ambroisie à grande échelle pour alimenter la cartographie de densité de la plante.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104261"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683135","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
J. Delannoy, K. Guevit, T. Coppin, C. Labellie, N. Kapel, A.J. Waligora-Dupriet
{"title":"Impact à long terme du microbiote précoce du prématuré, implications pour l’allergie aux protéines du lait de vache","authors":"J. Delannoy, K. Guevit, T. Coppin, C. Labellie, N. Kapel, A.J. Waligora-Dupriet","doi":"10.1016/j.reval.2025.104260","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104260","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>L’allergie aux protéines de lait de vache (APLV) est un problème majeur de santé publique qui touche jusqu’à 5 % des enfants. Des associations entre microbiote intestinal et APLV ont été mises en évidence, cependant le rôle spécifique du microbiote intestinal néonatal reste mal compris. Les grands prématurés présentent un microbiote peu diversifié avec une composition aberrante par rapport à celui des enfants nés à terme et peuvent, à 1 mois de vie, être regroupés en 6 enterotypes <span><span>[1]</span></span>.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Notre objectif est d’étudier l’influence de la primocolonisation par ces différents enterotypes sur l’établissement du microbiote, la maturation immunitaire et le risque allergique.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons travaillé avec deux enterotypes de grands prématurés. Le premier est caractérisé par un microbiote assez diversifié, dominé par E. coli (M-Ecoli), le second par un microbiote peu diversifié dominé par Staphylococcus (M-Staph). Nous avons suivi des souris gnotobiotiques colonisées dès la naissance par ces microbiotes jusqu’à l’âge adulte. Une diversification du microbiote a été effectuée avant le sevrage. À partir de l’âge de 5 semaines, les souris ont été sensibilisées par voie orale, une fois par semaine pendant 5 semaines avec des protéines de lactosérum et la toxine cholérique, suivies d’une provocation orale avec de la bêta-lactoglobuline. Les réponses immunitaires ont été évaluées par un marqueur de dégranulation des mastocytes, les marqueurs de sensibilisation et des dosages de cytokines.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Après la diversification, l’établissement du microbiote suit des trajectoires différentes en fonction de la colonisation initiale M-Staph ou M-Ecoli. Les souris colonisées initialement par M-Ecoli ont un statut atopique plus important que les souris colonisées par M-Staph. Elles ont présenté une réponse allergique plus importante : la dégranulation des mastocytes a été significativement plus importante chez les souris M-Ecoli et s’est accompagnée d’une modification de la production de cytokines plasmatiques (IL-2 et IL17).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le microbiote neonatal laisse une empreinte durable sur l’hôte et influence le risque allergique, malgré une diversification précoce.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104260"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683134","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Chloroquine-induced erythema multiforme-like rash in a rheumatoid arthritis patient: A clinicalpresentation and management","authors":"A.N. Jha , V.R. Gaikwad","doi":"10.1016/j.reval.2025.104257","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104257","url":null,"abstract":"<div><h3>Background</h3><div>Chloroquine (CQ), a synthetic 4-aminoquinoline, has been widely used since its introduction in 1947 for the prevention and treatment of <em>Plasmodium falciparum</em> malaria. Its mechanism of action involves disrupting the parasite's ability to detoxify heme. Beyond its antimalarial role, chloroquine is frequently prescribed for autoimmune disorders such as rheumatoid arthritis (RA) and systemic lupus erythematosus (SLE) due to its immunomodulatory effects. Despite its inclusion in the WHO's List of Essential Medicines for its affordability and efficacy, chloroquine is associated with adverse effects, including gastrointestinal disturbances, headaches, skin rashes, cardiotoxicity, retinal damage, and hepatotoxicity. Long-term use may also result in neuromuscular, neuropsychiatric, and renal complications, requiring careful monitoring, particularly in vulnerable populations.</div></div><div><h3>Case</h3><div>A 48-year-old male, diagnosed with rheumatoid arthritis based on clinical and laboratory findings, was started on chloroquine 250<!--> <!-->mg daily, folic acid 5<!--> <!-->mg weekly, and paracetamol for symptom relief. After 15 days of therapy, the patient developed a progressive erythematous rash with maculopapular and targetoid lesions primarily affecting the hands, forearms, and trunk. A skin biopsy revealed histopathological features indicative of a drug-induced hypersensitivity reaction, including spongiosis, epidermal necrosis, and perivascular lymphocytic infiltration with eosinophils. Following the confirmation of a chloroquine-induced hypersensitivity reaction, the drug was discontinued, and the patient was treated with prednisolone 20<!--> <!-->mg daily and omeprazole 20<!--> <!-->mg twice daily. The rash resolved within days of initiating treatment.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>This case highlights a rare but significant dermatological adverse effect of chloroquine, manifesting as an erythema multiforme-like hypersensitivity reaction. Early recognition and prompt discontinuation of the offending agent, coupled with appropriate symptomatic management, are critical to patient recovery. Clinicians must remain vigilant for such adverse reactions, particularly in patients prescribed chloroquine for autoimmune conditions like RA.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 4","pages":"Article 104257"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143679660","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Jégu , C. Rochefort-Morel , B. Le Daré , M. Mercerolle , G. Pouessel , E. Renard
{"title":"Pharmaciens et auto-injecteurs d’adrénaline : évaluation et optimisation des pratiques","authors":"S. Jégu , C. Rochefort-Morel , B. Le Daré , M. Mercerolle , G. Pouessel , E. Renard","doi":"10.1016/j.reval.2025.104540","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104540","url":null,"abstract":"<div><h3>Aim of the study</h3><div>Adrenaline auto-injectors (AAIs) are the first-line emergency treatment for anaphylactic reactions in community practice. Community pharmacists play a crucial role in ensuring the proper use of these treatments by patients. The aim of this study is to evaluate the information provided to patients during the dispensing of AAIs in pharmacies.</div></div><div><h3>Patients and methods</h3><div>An 18-item questionnaire created on Google Forms® was sent to 956 pharmacies in Brittany (France) electronically via the Regional Council of Pharmacists from 26/10/23 to 30/11/23, including a reminder.</div></div><div><h3>Results</h3><div>A total of 105 (11%) pharmacists responded to the questionnaire, and 33 (31.4%) reported knowing how to use all four AAIs available in France. Only 11 (10.5%) pharmacists mentioned all the symptoms that justify the administration of an AAI, and 27 (26%) reported systematically providing explanations when dispensing. When information is provided, 96 (91%) pharmacists specify that the injection should be administered in the anterolateral thigh, and 43 (41%) mention the recommended injection duration. Storage instructions at room temperature are explained to patients by 90 (86%) pharmacists. Finally, 66 (63%) pharmacists reported difficulties in obtaining AAI supplies.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>The quality of information provided by community pharmacists during the dispensing of AAIs could be optimized. Hands-on device workshops and simulations are potential areas for improvement in pharmacists’ initial and/or continuing education.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 4","pages":"Article 104540"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143679003","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Khallouki, L. Bendaoud, F. Zeroual, M. Aboudourib, O. Hocar, S. Amal
{"title":"Allopurinol-induced Dress syndrome complicated with pancreatitis and ascites: Always look beyond the skin","authors":"M. Khallouki, L. Bendaoud, F. Zeroual, M. Aboudourib, O. Hocar, S. Amal","doi":"10.1016/j.reval.2025.104254","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104254","url":null,"abstract":"<div><div>A 54-year-old male patient with a history of hypertension for the past two years was admitted to the dermatology department with pruriginous maculopapular skin rash, facial edema, and fever after the initiation of allopurinol for hyperuricemia six weeks previously. Dermatological examination revealed generalized erythema with scales, facial edema, cheilitis, and lymphadenomegaly. Laboratory tests showed eosinophilia at 2850/mm<sup>3</sup>, increased liver enzymes (alanine aminotransferase at 821<!--> <!-->UI/L, aspartate aminotransferase at 258<!--> <!-->UI/L, alkaline phosphatase at 278<!--> <!-->UI/L), functional renal failure with creatinine at 74.59<!--> <!-->mg/dL, and increased pancreatic lipase enzyme at 508<!--> <!-->U/L. Abdominal sonography revealed normal renal size and a low-abundance ascites. The diagnosis of Dress syndrome was confirmed based on the diagnostic criteria of the RegiSCAR group. The incriminating drug was interrupted, and the patient received topical treatment, oral corticosteroids at a dose of 1<!--> <!-->mg/kg/day, and supportive care, including rehydration. Clinical and biological remission was achieved. DRESS syndrome is a serious adverse drug reaction. Hepatitis is one of the most frequent visceral manifestations, while pancreatitis occurs in<!--> <!--><<!--> <!-->5% of cases. Allopurinol-induced DRESS syndrome is associated with significant mortality due to systemic manifestations. Judicious use of allopurinol for accepted indications is the only way to decrease the incidence and morbidity caused by allopurinol-induced Dress syndrome.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 4","pages":"Article 104254"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143679659","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}