J.I. Silverberg , M.J. Gooderham , N. Katoh , V. Aoki , A.E. Pink , Y. Binamer , W.J. Lee , B.M. Calimlim , A. Gamelli , F. Tétart , A. Wollenberg
{"title":"L’upadacitinib augmente la proportion de patients atteints de dermatite atopique modérée à sévère atteignant l’activité minimale de la maladie : résultats des études de phase 3 (measure up 1 et measure up 2)","authors":"J.I. Silverberg , M.J. Gooderham , N. Katoh , V. Aoki , A.E. Pink , Y. Binamer , W.J. Lee , B.M. Calimlim , A. Gamelli , F. Tétart , A. Wollenberg","doi":"10.1016/j.reval.2025.104308","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104308","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>Les critères d’activité minimale de la maladie (MDA) basés sur un consensus d’experts associent les principes du « treat to target » et de la décision médicale partagée afin d’établir des objectifs optimaux de contrôle de la maladie pour les patients atteints de dermatite atopique (DA) <span><span>[1]</span></span>. Les objectifs de MDA combinent des résultats rapportés par les cliniciens (ClinROs) : le score EASI, le SCORAD, le score IGA ou le score BSA et des résultats rapportés par les patients (PRO) : le score de prurit maximal WP-NRS, le score NRS-douleur, le score NRS-sommeil, le score POEM, l’échelle HADS ou le score DLQI avec des seuils ambitieux, comme la réponse EASI 90 et le score NRS-prurit 0/1 <span><span>[1]</span></span>.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Évaluer l’atteinte de la MDA (EASI90 ou NRS prurit 0/1) avec l’upadacitinib en monothérapie aux semaines 16 et 52 (imputation des non-répondeurs) chez les patients atteints de DA modérée à sévère.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Données poolées de deux études cliniques de phase 3 randomisées contrôlées versus placebo (measure up 1 et 2).</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>À la semaine 16, 42,5 et 55,9 % des patients traités par upadacitinib 15<!--> <!-->mg et 30<!--> <!-->mg respectivement ont atteint à la fois un critère de ClinRO et de PRO. Une proportion plus élevée de patients recevant de l’upadacitinib 15<!--> <!-->mg ou 30<!--> <!-->mg (53,3 ou 65,8 % respectivement) a atteint un critère de ClinRO par rapport au placebo (10 %). L’atteinte d’un critère de PRO était plus importante chez les patients traités par upadacitinib 15<!--> <!-->mg ou 30<!--> <!-->mg (56,4 ou 69,7 % respectivement) par rapport au placebo (16,6 %). Toutes les valeurs de P à 16 semaines étaient <0,001. Les taux d’atteinte de la MDA ont été maintenus jusqu’à la semaine 52 pour les patients recevant de l’upadacitinib 15<!--> <!-->mg ou 30<!--> <!-->mg : 1 critère de ClinRO (54,2 ou 59,4 % respectivement), 1 critère de PRO (56,0 ou 68,6 % respectivement) et 1 critère de ClinRO et de PRO (45,2 ou 54,5 % respectivement).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Ainsi, le traitement par l’upadacitinib a permis l’atteinte et le maintien de la MDA avec les objectifs optimaux de ClinRO et PRO ; l’accomplissement de ces objectifs peut optimiser la gestion globale de la maladie chez les patients atteints de DA modérée à sévère.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104308"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682944","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
V. Bayle , A. Le Bozec , S. Keddache , A. Beurnier , M.C. Chaumais
{"title":"Étude rétrospective de l’impact d’une biothérapie efficace sur l’observance des traitements de fond inhalés des patients asthmatiques sévères (ERASME)","authors":"V. Bayle , A. Le Bozec , S. Keddache , A. Beurnier , M.C. Chaumais","doi":"10.1016/j.reval.2025.104321","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104321","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>L’asthme, maladie chronique touchant plus de 4 millions de personnes en France, provoque inflammations bronchiques et exacerbations. Les asthmatiques sévères (6 % des cas) nécessitent des traitements de fond : corticostéroïdes inhalés (CSI) à forte dose, bronchodilatateurs (LABA), voire biothérapies en cas de non-contrôle.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Cette étude évalue l’impact d’une biothérapie efficace sur l’adhésion médicamenteuse (AM) des traitements inhalés chez ces patients. C’est la première étude rétrospective ciblant cette problématique.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>L’étude étude rétrospective de l’impact d’une biothérapie efficace sur l’adhésion des traitements de fond des patients asthmatiques sévères (ERASME) est monocentrique, observationnelle et rétrospective (janvier–mai 2024). Elle inclut des patients sous biothérapie efficace depuis plus d’un an. Deux périodes sont comparées : « non contrôlée » (6 mois avant biothérapie) et « contrôlée » (6 mois après). L’AM a été mesurée via le Medication Possession Rate (MPR) (AM optimale si MPR ≥ 0,80). Les critères d’exclusion incluaient dépendance, troubles cognitifs ou absence d’affiliation à la sécurité sociale.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>Parmi 92 patients screenés, 24 (âge moyen : 54,9<!--> <!-->±<!--> <!-->11,9 ans, 54,2 % femmes) ont été inclus. Leur diagnostic d’asthme remontait à 17,9<!--> <!-->±<!--> <!-->14,6 ans. La majorité était active (75 %) et avait un niveau d’études élevé (54,2 %). Les principales biothérapies prescrites étaient Dupilumab (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->11,46 %), Benralizumab (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->6,25 %), Mepolizumab (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5,21 %) et Omalizumab (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2,8 %). Le MPR moyen était de 0,55<!--> <!-->±<!--> <!-->0,26 en période non contrôlée et 0,55<!--> <!-->±<!--> <!-->0,32 en période contrôlée, sans différence significative. Cinq patients (20 %) en période non contrôlée et six (25 %) en période contrôlée avaient un MPR ≥ 0,80. Le score ACT moyen a progressé de 12<!--> <!-->±<!--> <!-->6,06 à 18<!--> <!-->±<!--> <!-->5,24 entre les deux périodes. Aucun facteur influençant l’AM n’a été identifié.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’AM aux traitements inhalés reste faible, même sous biothérapie. Ces résultats suggèrent qu’une réduction des traitements inhalés pourrait être envisagée chez les patients contrôlés, limitant corticodépendance et effets indésirables tout en maintenant le contrôle de l’asthme.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104321"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682834","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
P. Girerd , D. Sabouraud-Leclerc , P. Beaumont , X. Van Der Brempt , M. Morisset , E. Bradatan , S. Tscheiller , P. Dumond , A. Divaret-Chauveau , D. Mariotte , J.M. Renaudin , C. Metz-Favre , G. Pouessel
{"title":"Prise en charge pré-hospitalière et traitement de l’anaphylaxie alimentaire : données du Réseau d’Allergo-Vigilance","authors":"P. Girerd , D. Sabouraud-Leclerc , P. Beaumont , X. Van Der Brempt , M. Morisset , E. Bradatan , S. Tscheiller , P. Dumond , A. Divaret-Chauveau , D. Mariotte , J.M. Renaudin , C. Metz-Favre , G. Pouessel","doi":"10.1016/j.reval.2025.104290","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104290","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>La prise en charge de l’anaphylaxie en pré-hospitalier et aux urgences est insuffisante.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Nos objectifs étaient : 1. Analyser le parcours de soins des patients avec une anaphylaxie alimentaire ; 2. Rechercher les facteurs associés à l’utilisation d’adrénaline et aux types de soins.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Analyse rétrospective des cas d’anaphylaxie alimentaire déclarés au Réseau d’Allergo-Vigilance (2012–2023) avec analyse statistique descriptive, analyses univariées et multivariées pour les comparaisons et la recherche des facteurs associés.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Au total, 1580 cas d’anaphylaxie alimentaire ont été évalués (grade 2, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1055 [67 %] ; grade 3, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->486 [31 %] ; grade 4, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->30 [1,9 %]) dont 862 (54,7 %) chez des hommes et 917 (58 %) chez des enfants. L’âge moyen était de 21,2<!--> <!-->ans (DS :20,2). Les réactions étaient inaugurales dans 950 cas (60,7 %) et survenaient principalement à domicile (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->767, 54,6 %). 423 (29,7 %) patients recevaient de l’adrénaline dont 128 (8,9 %) avec un auto-injecteur d’adrénaline. La première administration d’adrénaline était réalisée principalement par un soignant des urgences (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->205, 15 %). Les patients consultaient dans un service d’accueil des urgences dans 931 cas (62 %) et appelaient le 15 dans 476 cas (32 %). 602 patients (45 %) étaient hospitalisés dont 36 (2,3 %) en réanimation.</div><div>En analyse multivariée, l’utilisation d’adrénaline était plus fréquente en cas de réaction sévère (grade 3–4 vs grade 2, OR : 3,74 ; IC :2,69–5,18), d’atteinte cardiovasculaire (OR : 2,41 ; IC : 1,64–3,56) et il existait une augmentation de l’utilisation d’adrénaline de 9 % par année (OR : 1,09 ; IC : 1,05–1,14). Le recours à un soin d’urgence (appel 15 ou consultation aux urgences) était plus fréquent en cas de réaction sévère (grade 3–4 vs grade 2, OR : 2,63 ; IC : 1,88–3,69), d’atteinte cardiovasculaire (OR : 2,04 ; IC : 1,34–3,11), d’angio-œdèmelaryngé (OR : 1,51 ; IC : 1,07–2,13).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le parcours de soins associé à une anaphylaxie alimentaire doit être amélioré. Une collaboration avec les différents acteurs, notamment les structures de soins d’urgence, et un renforcement de l’éducation thérapeutique sont nécessaires.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104290"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683092","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Egea , A. Divaret-Chauveau , P. Beaumont , E. Bradatan , P. Dumond , R. Diesnis , S. Tscheiller , C. Braun , C. Metz-Favre , D. Sabouraud-Leclerc , G. Pouessel
{"title":"Risk factors for severe food anaphylaxis: Data from the Allergy-Vigilance Network","authors":"C. Egea , A. Divaret-Chauveau , P. Beaumont , E. Bradatan , P. Dumond , R. Diesnis , S. Tscheiller , C. Braun , C. Metz-Favre , D. Sabouraud-Leclerc , G. Pouessel","doi":"10.1016/j.reval.2025.104280","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104280","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>Having a better understanding of the risk factors of severe anaphylaxis is a crucial challenge for physicians.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>This survey aimed to analyze food anaphylaxis cases and assess potential risk factors for severity.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>We retrospectively analyzed severe food anaphylaxis cases recorded by the Allergy-Vigilance Network (2002–2021) and compared the main characteristics of grade 3 (Ring classification) to grade 4 cases to identify risk factors for severity using univariate/multivariate statistical analyses.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Of the 2621 food anaphylaxis cases, 731 (27.9%) were considered as severe (grade 3, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->687 [94%] and grade 4, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->44 [6%]), 56.1% were adults (mean age: 28.3 y [SD: 21.8]) and 53.7% were male. 19 deaths have been reported. In all, the most frequent triggers were peanut (13.9%), wheat (9.4%), cashew (5.8%), shrimp (5.3%) and cow's milk (4.6%). There were more grade 4 anaphylaxis cases in children than in adults (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->26 versus <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->18, <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.01). In the univariate statistical analysis, individuals with a grade 4 anaphylaxis had more likely a history of allergy to the culprit food (71.1% versus 42.1%, <em>P</em> <!-->˂<!--> <!-->0.001), a history of asthma (59.5% versus 30.4%, <em>P</em> <!-->˂<!--> <!-->0.001), a peanut-induced anaphylaxis (34.1% versus 12.6%, <em>P</em> <!-->˂<!--> <!-->0.001). In the multivariate analysis, individual with a grade 4 anaphylaxis had more likely a history of asthma (OR [95%CI]: 5.46 [2.02–14.73], <em>P</em> <!-->˂<!--> <!-->0.001), peanut and cow's milk as culprit food triggers (OR: 4.94 [1.50–16.23], <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.009; OR: 6.44 [1.20–34.56], <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.03; respectively), convulsions as clinical anaphylaxis manifestation (OR: 24.81 [2.21–278.75], <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.009). Hives as clinical manifestation were more likely observed in individuals with a grade 3 anaphylaxis compared to grade 4 (OR: 0.18 [0.06–0.59], <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.004).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Our data highlight risk factors for severe food anaphylaxis including a history of asthma, peanut and cow's milk as anaphylaxis triggers. These individuals should benefit personalized management strategies.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104280"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683145","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Gestion des toxidermies graves chez l’enfant : expérience du service de dermatologie du CHU d’Oujda","authors":"K. Belharti, N. Zerrouki, S. Dikhaye, N. Zizi","doi":"10.1016/j.reval.2025.104284","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104284","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>Les toxidermies médicamenteuses désignent les réactions cutanées secondaires à l’administration de médicaments par voie systémique, posant des urgences dermatologiques potentiellement vitales. Ces affections nécessitent souvent une hospitalisation, notamment chez l’enfant où les éruptions cutanées sont souvent d’origine infectieuse, compliquant ainsi le diagnostic.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Cette étude vise à examiner les aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques des toxidermies graves chez les enfants hospitalisés dans notre établissement.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>C’est une étude rétrospective, descriptive menée sur 10<!--> <!-->ans (juin 2014 à juin 2024) au service de Dermatologie-vénéréologie du CHU Mohammed VI d’Oujda, portant sur les cas de toxidermies graves pédiatriques.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Seize enfants ont été inclus. Le sexe ratio était de 1, avec un âge moyen de 10,6<!--> <!-->±<!--> <!-->2,7<!--> <!-->ans, 44 % avaient des antécédents pathologiques, principalement l’épilepsie. Les antibiotiques étaient les médicaments les plus incriminés, suivis des antiépileptiques. Le délai moyen d’apparition était de 12,1<!--> <!-->±<!--> <!-->2,6<!--> <!-->jours. Un prurit précédait l’éruption dans 81 % des cas. La fièvre était fréquente (94 %) et la surface érythémateuse moyenne atteignait 47<!--> <!-->±<!--> <!-->24 %. L’œdème facial était présent chez 56 % des patients et des lésions purpuriques dans 25 % des cas. Un décollement cutané a été observé chez 25 %, l’atteinte des muqueuses dans 37,5 % des cas. L’hyperéosinophilie était observée dans 43,7 % des cas. Les toxidermies sont rares chez les enfants, expliquant le faible nombre de cas. L’épilepsie était l’antécédent pathologique principal, corroborant d’autres études. Les antibiotiques étaient souvent responsables, confirmant des données antérieures. L’apparition rapide des éruptions est concordante avec la littérature. Les complications incluaient conjonctivites et hyperpigmentation à long terme.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les toxidermies graves chez l’enfant, bien que rares, exigent une attention accrue. Les anti-infectieux restent les principaux inducteurs, soulignant la nécessité de la vigilance et d’une prise en charge appropriée pour limiter le risque vital.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104284"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683085","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
F. Bérard , J. Reed , M. Metz , S. Saini , R. Szalewski , M. Lebwohl , M. Maurer , G. Sussman , S. Haemmerle , N. Seko , P. Wang , C. Field , M. Palumbo
{"title":"Impact of remibrutinib on dermatology-related quality of life in patients with chronic spontaneous urticaria in the Phase 3 REMIX-1 and REMIX-2 studies","authors":"F. Bérard , J. Reed , M. Metz , S. Saini , R. Szalewski , M. Lebwohl , M. Maurer , G. Sussman , S. Haemmerle , N. Seko , P. Wang , C. Field , M. Palumbo","doi":"10.1016/j.reval.2025.104327","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104327","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>Remibrutinib is an oral, highly selective Bruton's tyrosine kinase inhibitor that has demonstrated superiority vs placebo (pbo) in change from baseline in Urticaria Activity Scores at week (Wk) 12, with a favourable safety profile, in the primary analysis of the REMIX-1 and 2 studies.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Here, we report the effect of remibrutinib on Dermatology-Related Quality of Life (DLQI) in REMIX-1 and 2 up to Wk 52. Our objective was to evaluate whether long-term treatment with remibrutinib sustains improvements in QOL.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>REMIX-1/-2 are identical phase 3 studies, in adults CSU patients inadequately controlled by H1-AH. Patients were randomised 2: 1 to receive oral remibrutinib 25<!--> <!-->mg or pbo twice daily (bid) over a 24-Wk double-blind treatment period. This was followed by a 28-Wk open-label treatment period, in which all patients, including those previously receiving pbo, were assigned to remibrutinib 25<!--> <!-->mg bid. The number of patients that achieved DLQI<!--> <!-->=<!--> <!-->0–1 (no impact on patient's life) and the DLQI change from baseline were recorded up to Wk 52.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>At baseline, patients in both trials reported on average a high disease impact of CSU on QOL, based on DLQI scores (mean<!--> <!-->±<!--> <!-->SD: 14.2<!--> <!-->±<!--> <!-->7.0 vs 13.5<!--> <!-->±<!--> <!-->6.8 in REMIX-1 and 14.0<!--> <!-->±<!--> <!-->7.5 vs 13.6<!--> <!-->±<!--> <!-->6.7 in REMIX-2). Significantly more patients treated with remibrutinib vs pbo achieved no impact of disease on QOL, i.e. DLQI<!--> <!-->=<!--> <!-->0–1 (imputed data) at Wk 12 (REMIX-1: 39.0 vs 22.2%, <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001; REMIX-2: 35.7 vs 18.3%, <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001) and at Wk 24 (REMIX-1: 46.1 vs 28.1%, <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001; REMIX-2: 40.7 vs 20.3%, <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001). DLQI was greater at Wks 4, 12 and 24 with remibrutinib vs pbo. At Wk 52, there was an improvement in DLQI change from baseline (mean<!--> <!-->±<!--> <!-->SD; observed data) for all patients (REMIX-1: −9.9<!--> <!-->±<!--> <!-->7.3 with remibrutinib and −9.3<!--> <!-->±<!--> <!-->7.7 with remibrutinib post pbo; REMIX-2: −9.6<!--> <!-->±<!--> <!-->8.4 with remibrutinib and −8.5<!--> <!-->±<!--> <!-->8.0 with remibrutinib post pbo).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Remibrutinib demonstrated significant improvements in DLQI vs pbo. For patients in the remibrutinib arm, the improvement in DLQI was sustained up to Wk 52. For patients who received pbo and transitioned to receive remibrutinib at Wk 24, a comparable improvement in DLQI was achieved at Wk 52.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104327"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682747","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Optimisation de la gestion de l’asthme : vers une médecine personnalisée","authors":"S. Bahri, R. Khemekhem","doi":"10.1016/j.reval.2025.104318","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104318","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>L’asthme, une maladie respiratoire chronique touchant des millions de personnes, représente un défi de santé publique en raison de sa prévalence croissante et de sa gestion souvent inadéquate. L’émergence de la médecine personnalisée ouvre de nouvelles perspectives pour une gestion adaptée à chaque patient.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Analyser les déterminants de l’autogestion de l’asthme dont le but est d’identifier des leviers d’intervention stratégiques pour optimiser la prise en charge thérapeutique.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude uni-centrique transversale à passage unique et analytique, réalisée entre janvier et mars 2023 au service de pneumologie du CHU Hédi Chaker Sfax, incluant des patients âgés de plus que 18 ans ayant un asthme diagnostiqué depuis au moins 12 mois. L’échelle ASMQ a été utilisée pour évaluer le niveau de gestion de l’asthme. L’ACT a été utilisé pour évaluer le contrôle de l’asthme.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>L’étude a inclus 190 patients asthmatiques avec un âge médian de 56 ans et une légère prévalence féminine (51,1 %). Parmi eux, 44,7 % avaient un niveau d’instruction primaire et 62,1 % appartenaient à un niveau socio-économique moyen. Concernant l’activité professionnelle, 38,4 % étaient actifs. Par ailleurs, 12,6 % des participants étaient fumeurs. Parmi eux, 68,4 % avaient un faible niveau d’autogestion de l’asthme et 3,7 % avaient un bon niveau d’autogestion. Les facteurs associés à un niveau faible d’autogestion étaient la retraite (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->6,555; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,006), un niveau d’instruction primaire (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->2,774; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,002), le tabagisme passif (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->9,482; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,009), être ex-fumeur (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->2,685; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,017), l’exposition à l’humidité (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->2,439; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,017), les troubles du sommeil (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->3,579; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001), un asthme persistant avec ses trois stades (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->6,078; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,007) et une ancienneté d’asthme de plus de cinq ans (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->2,625; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,025). Une corrélation significativement positive a été observée entre l’autogestion de l’asthme et le contrôle de l’asthme (Rho<!--> <!-->=<!--> <!-->0,704; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude souligne l’impact des facteurs socio-économiques, comportementaux et cliniques sur l’autogestion et le contrôle de l’asthme appelant à des approches ciblées pour améliorer la prise en charge.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104318"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682780","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
P. Demoly , R. Montagne , P. Devillier , M. Molimard , S. Scurati , E. Fromentin , J. Cottet , S. Pillon-Menard
{"title":"Impact de l’immunothérapie sublinguale liquide de mélange de pollens sur la prévention de l’asthme chez les patients présentant une polyallergie : EfficAPSI","authors":"P. Demoly , R. Montagne , P. Devillier , M. Molimard , S. Scurati , E. Fromentin , J. Cottet , S. Pillon-Menard","doi":"10.1016/j.reval.2025.104302","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104302","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>La polyallergie est un facteur de risque important dans le développement de l’asthme allergique (AA) chez les patients souffrant de rhinite allergique (RA), mais le traitement de ces patients avec une ITA multi-allergènes constitue un défi. L’étude française en vie réelle EfficAPSI a évalué l’impact de l’ITSL Liq sur la prévention de l’asthme chez ces patients.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Nous avons étudié ici les bénéfices de l’utilisation d’ITSL Liq à base d’extraits allergéniques chez les patients présentant des polyallergies aux pollens les plus fréquentes, notamment en France.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>La cohorte EfficAPSI, basée sur le SNDS français et la base de données de dispensation Stallergenes Greer, a inclus des patients exposés à des ITSL Liq (extraits d’allergènes simples ou multiples) et des témoins sous traitements symptomatiques seuls, suivi sur la période 2010–2018. Les événements asthme ont été considérés en utilisant des définitions plus ou moins sensibles et spécifiques, basées sur la délivrance d’un médicament pour asthme, hospitalisations pour asthme ou nouvelle ALD pour asthme sévère, puis l’occurence de ces évènements a été analysée chez les patients traités par des mélanges d’ITSL-Liq (bouleau-5 graminées (5G), cupressacées-5G, bouleau-frêne) vs témoins en utilisant un modèle de régression de Cox à risques proportionnels.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>Un total de 112 492 patients ITSL Liq et 333 082 témoins ont été inclus dans l’étude. Conformément à la littérature, les mélanges d’extraits de pollen les plus fréquemment délivrés sont bouleau-5G, bouleau–frêne et cupressacées–5G, chez 766, 357 et 272 patients, respectivement. Chez ces patients, l’ITSL Liq a entraîné une réduction significative du risque d’événements par rapport aux témoins de 31 à 48 % selon la définition. Chez les patients sans asthme préexistant, l’ITSL Liq était associée à un risque moindre d’apparition de l’asthme vs témoins (réduction du risque de 28 à 35 %).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude nationale en vie réelle a montré que le traitement par ITSL Liq avec des mélanges de pollen peut significativement prévenir le risque de survenue d’asthme chez les patients présentant une RA sans AA, offrant ainsi une nouvelle perspective dans la prévention de l’asthme.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104302"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682925","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Dupilumab dans l’atteinte éosinophilique extra-oesophagienne : une série de cas pédiatrique et une revue systématique de la littérature","authors":"C. Braun , K. Grzywacz , D. Dal Soglio , P. Bégin","doi":"10.1016/j.reval.2025.104307","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104307","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>Le dupilumab a montré son efficacité dans le traitement de l’oesophagite à éosinophiles (OeE) dans des études contrôlées randomisées. Son efficacité dans d’autres atteintes gastrointestinales éosinophiliques (EGIDs), moins fréquentes mais généralement plus sévères, est scientifiquement plausible mais n’a pas été étudiée.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Décrire les expériences publiées ainsi que notre propre expérience dans l’utilisation empirique du dupilumab chez les patients souffrant d’EGIDs avec atteinte extra-œsophagienne.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons analysé rétrospectivement le dossier médical d’enfants diagnostiqués pour des EGIDs avec atteinte extra-œsophagienne et traités par dupilumab dans notre hôpital tertiaire. Nous avons ensuite réalisé une revue systématique de la littérature à travers les bases de données Medline, Embase et Cochrane jusqu’en décembre 2024, en sélectionnant les articles décrivant l’utilisation du dupilumab chez les patients avec une EGID extra-œsophagienne suspectée ou diagnostiquée.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>Notre cohorte incluait 8 enfants avec un diagnostic clinique et histologique d’EGID avec atteinte extra-œsophagienne. Tous avaient des symptômes gastrointestinaux réfractaires aux traitements standards. Trois patients avaient un retard de croissance. Chez tous les patients, les symptômes ainsi que les anomalies macroscopiques et histologiques, dont l’infiltration éosinophilique, se sont rapidement améliorés après l’initiation du dupilumab. La revue systématique a identifié 9 « case reports » (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->27 patients) de patients pédiatriques et adultes souffrant d’EGIDs avec atteinte extra-oesophagienne traitées par dupilumab. Tous ont rapporté une amélioration clinique et histologique avec le traitement.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les expériences cliniques suggèrent que le dupilumab est probablement efficace dans le traitement des EGIDs avec atteinte extra-œsophagienne, notamment dans la population pédiatrique. Au vu de la rareté et de la grande morbidité de ces maladies, le dupilumab devrait dès à présent être considéré comme une option thérapeutique raisonnable, en attendant d’avoir des évidences de haute qualité provenant d’essais randomisés contrôlés.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104307"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682943","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L.A. Huet , A. Deschildre , E. Drumez , H. Behal , C. Thumerelle , C. Mordacq , C. Cisterne , S. El Mourad , H. Ducoin , G. Pouessel , A. Le Mée , S. Boileau , J. Roussel , C. Bonnel , I. Engelmann , S. Rogeau , P. Gosset , M. Pichavant , L. Beghin , S. Lejeune
{"title":"Facteurs de risque d’asthme persistant à l’âge de 7 ans chez les enfants présentant un asthme du jeune enfant (< 5 ans) : cohorte VIRASTHMA 2","authors":"L.A. Huet , A. Deschildre , E. Drumez , H. Behal , C. Thumerelle , C. Mordacq , C. Cisterne , S. El Mourad , H. Ducoin , G. Pouessel , A. Le Mée , S. Boileau , J. Roussel , C. Bonnel , I. Engelmann , S. Rogeau , P. Gosset , M. Pichavant , L. Beghin , S. Lejeune","doi":"10.1016/j.reval.2025.104294","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104294","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>L’asthme de l’enfant d’âge préscolaire est une affection hétérogène qui se caractérise par des présentations cliniques variées et une évolution imprévisible vers la persistance de l’asthme ou la rémission. Les facteurs associés à la persistance, en particulier les biomarqueurs précoces, ne sont pas clairement identifiés.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>La cohorte VIRASTHMA2 inclus des enfants (1–5<!--> <!-->ans) atteints d’asthme préscolaire. Notre étude vise à décrire leur évolution à l’âge de 7<!--> <!-->ans.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cohorte multicentrique, prospective et observationnelle. Au total, 147 enfants asthmatiques d’âge préscolaire inclus au cours d’une exacerbation sévère (hospitalisation et corticothérapie par voie générale). Receuil des caractéristiques de l’asthme, prélèvements sanguins, sécrétions nasales (PCR virales). Suivi jusqu’à l’âge de 7<!--> <!-->ans et recueil des données suivantes : évolution de l’asthme, prélèvements sanguins, étude de la fonction respiratoire.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Parmi les 121 enfants évalués à l’âge de 7<!--> <!-->ans, 20,3 % étaient en rémission, 54,2 % recevaient un traitement d’entretien, 15 % avaient un asthme sévère. Les phénotypes d’asthme décrits dans les années préscolaires (asthme viro-induit, asthme intermittent sévère, asthme multi-trigger) étaient instables, 40,7 % des enfants ayant changé de phénotype à l’âge de 7<!--> <!-->ans. Les facteurs de risque identifiés pour l’asthme persistant à 7<!--> <!-->ans étaient : l’atopie à l’âge préscolaire (54 % chez ceux avec un asthme persistant vs 22 % chez ceux en rémission, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,005), la sensibilisation aux pneumallergènes (54 % vs 17 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001), la multisensibilisation (50 % vs 1 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,014), un taux plus élevé d’éosinophilie sanguine (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,012) et d’IgE totales (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,026). Les facteurs de risque associés au besoin de traitement de fond à l’âge de 7<!--> <!-->ans étaient : la présence d’un traitement de fond à l’inclusion (30 % vs 13 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,010), la multisensibilisation (20 % vs 7 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,028) et la rhinoconjonctivite allergique (24 % vs 4 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La plupart des enfants hospitalisés à l’âge préscolaire pour une exacerbation sévère d’asthme évoluent vers la persistance de l’asthme à l’âge scolaire. La présence d’atopie et d’inflammation à éosinophiles apparaissent comme facteurs prédictifs d’asthme persistant à l’âge de 7<!--> <!-->ans.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104294"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683017","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}