O. Hormi, L. El Yamani, K. Kaddar, N. Zerrouki, N. Zizi
{"title":"Urticaire chez l’enfant : profil épidémiologique, clinique, thérapeutique et évolutif","authors":"O. Hormi, L. El Yamani, K. Kaddar, N. Zerrouki, N. Zizi","doi":"10.1016/j.reval.2025.104287","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104287","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>L’urticaire est une dermatose inflammatoire fréquente chez l’enfant, caractérisée par des éruptions transitoires prurigineuses, parfois associées à un angio-œdème. Elle peut être aiguë ou chronique, avec des étiologies variées. L’urticaire pédiatrique reste peu étudiée dans ses spécificités, notamment en milieu hospitalier.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Cette étude vise à décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, étiologiques et thérapeutiques de l’urticaire chez l’enfant.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>C’est une étude rétrospective descriptive et analytique au centre hospitalier universitaire d’Oujda sur une période de 10<!--> <!-->ans.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Parmi les 89 cas, l’âge moyen des patients était de 7,3<!--> <!-->±<!--> <!-->3,2<!--> <!-->ans, avec une répartition presque équivalente entre les sexes (54 % de filles). 72 % des enfants présentaient une urticaire aiguë, et 28 % une forme chronique. L’urticaire aiguë était caractérisée par une résolution rapide, tandis que l’urticaire chronique nécessitait une gestion prolongée et multidisciplinaire. Un angio-œdème a été observé dans 18 % des cas. Par ailleurs, des manifestations systémiques, telles que la fièvre et les douleurs abdominales, étaient rapportées chez 12 % des patients. Les principales étiologies étaient les infections (34 %), suivies des allergies alimentaires (26 %), médicamenteuses (18 %) et idiopathique (22 %). Les infections étaient principalement d’origine virale, et les allergies alimentaires impliquaient souvent des aliments courants tels que le lait, les œufs et les arachides.</div><div>Les antihistaminiques de deuxième génération constituaient le traitement principal de l’urticaire pédiatrique, administrés chez 95 % des enfants avec une efficacité rapportée dans 87 % des cas, tandis que les corticostéroïdes étaient utilisés en complément dans 15 % des cas graves ou réfractaires. Une résolution complète a été obtenue chez 91 %. La durée médiane d’évolution pour les d’urticaire aiguë était de 12<!--> <!-->jours, tandis que l’urticaire chronique nécessitait un suivi prolongé dans 50 % des cas.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’urticaire pédiatrique, bien que généralement bénigne, nécessite une approche diagnostique rigoureuse pour identifier les facteurs étiologiques. Une prise en charge adaptée conduit à une évolution favorable dans la majorité des cas.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104287"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683089","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
N. Wanniang , F. Morel-Codreanu , V. Petit-Cordebar , M. Morisset , A. Kuehn
{"title":"Real-world experience with long-term peanut vs. tree nut oral immunotherapy in children: A 5 year single center study from Luxembourg","authors":"N. Wanniang , F. Morel-Codreanu , V. Petit-Cordebar , M. Morisset , A. Kuehn","doi":"10.1016/j.reval.2025.104278","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104278","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>Oral immunotherapy (OIT) as a treatment modality for peanut (PN)-allergy is well described in randomised clinical trials, and supported by real-world data. Tree nut (TN)-OIT has also proven safe for pre-school children. However, whether such beneficial OIT outcome can be expected in older children, who often have increased PN/TN-specific IgE and a greater risk for adverse reactions, remains uncertain.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>We aim to report our real-world experience with peanut vs. tree nut OIT in older nut-allergic children (up to 18 years) over a 5-year follow up period.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Seventy-one nut-allergic children confirmed by oral food challenge (OFC) were recruited in the study, with 5 patients undergoing consecutive double OIT. Participants (median age 8 years) were followed up for upto 5 years. Multiple OFCs upto a cumulative dose of 3<!--> <!-->g nut protein were done to assess for desensitization i.e. at 18, 36 and 60 months. Consortium for Food Allergy Research (CoFAR) Grading Scale version 3.0. was used to classify reactions during OFC and OIT.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>In total, 47 PN-OIT (61.8%) and 29 TN-OIT (38.2%) were performed. Thirty-nine PN-OIT (83%) and 27 TN-OIT (93.1%) reached target maintenance dose (MD) after a mean duration of 14 months. Desensitization (DS) rates was consistently higher for the TN-OIT groups at all follow-up time points. After 6 months of daily MD, a significantly higher proportion of TN-OIT (24/24; 100%) successfully passed OFC compared to PN-OIT (28/38; 73.7%), <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.009. With continued OIT, DS rates at 3 and 5 years improved for PN-OIT (78.6% and 77.8%). The overall risks of allergic reactions during the build-up phase was equivalent in both groups (Incidence risk ratio; IRR 0.9, 95% CI 0.7-1.1). However, during the maintenance phase, PN-OIT participants had a higher risk of reactions (IRR 0.3, 95% CI 0.2-0.5) and a higher risk of severe reactions compared to TN-OIT (CoFAR Grade 3: IRR 0.2; 95% CI 0.1-0.4). Overall TN-OIT was associated with a more favorable long-term OIT outcome.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Using the same inclusion criteria and immunotherapy protocol, we observe that real-world long-term TN-OIT in older children resulted in more favorable outcome than PN-OIT.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104278"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683143","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Josserand , E. Freyssinet , L. Geroux , F. Campeotto , G. Benoist , E. Michaud , P. Bierme , C. Thumerelle , A. Deschildre , A. Matthieu , J. Mazenq , S. Blanc , L. Giovannini-Chami
{"title":"Le syndrome d’entérocolite induite par les protéines alimentaires sévère : une série multicentrique française d’enfants admis en soins critiques","authors":"C. Josserand , E. Freyssinet , L. Geroux , F. Campeotto , G. Benoist , E. Michaud , P. Bierme , C. Thumerelle , A. Deschildre , A. Matthieu , J. Mazenq , S. Blanc , L. Giovannini-Chami","doi":"10.1016/j.reval.2025.104279","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104279","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>Le syndrome d’entérocolite induite par les protéines alimentaires (SEIPA) est une allergie alimentaire non IgE-médiée, pouvant entraîner des réactions sévères à type de choc hypovolémique sur déshydratation. Sa méconnaissance peut engendrer un risque d’errance diagnostique et de prise en charge thérapeutique pouvant engager le pronostic vital des enfants.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Cette étude décrit la première série de SEIPA sévères hospitalisés en réanimation/USC dans un objectif de meilleure connaissance de la pathologie afin de proposer un diagnostic rapide et une prise en charge consentuelle.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude rétrospective, multicentrique incluant 19 enfants hospitalisés entre 2014 et 2024 en soins critiques de 7 CHU français pour une forme sévère de SEIPA.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Chez les 19 SEIPA sévères inclus, l’aliment incriminé était le lait de vache (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->19). Avant l’admission en réanimation, tous présentaient des symptômes digestifs chroniques : diarrhées (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->18), stagnation pondérale (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->17), amaigrissement (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->14), vomissements (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->14) et refus alimentaire (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->10). L’âge médian était de 3 mois et la durée médiane de séjour de 11<!--> <!-->jours. La sévérité du SEIPA s’exprimait cliniquement par une défaillance multiviscérale : hémodynamique (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->19), détresse respiratoire (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->4), somnolence (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->11), perte pondérale supérieure à 10 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->14), hypothermie (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2) et biologiquement par une acidose métabolique (pH médian 7,1) avec méthémoglobinémie (2,9–12,8). La prise en charge incluait de multiples remplissages vasculaires (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->19) et une mise à jeun (durée médiane 4<!--> <!-->jours). 9 ont nécessité une nutrition parentérale (médiane de 17,5<!--> <!-->jours). 5 ont présenté une récidive de SEIPA à la reprise alimentaire.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette cohorte est la plus large décrite en pédiatrie. Des études prospectives sont nécessaires pour affiner les recommandations diagnostiques et la prise en charge en réanimation/USC.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104279"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683144","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
W. Nefida, G. Stym-Popper, D. Claire, A. Lo Giudice, S. You
{"title":"Traitement de l’allergie à l’insuline par une préproinsuline fusionnée au Fc administrée par voie intranasale","authors":"W. Nefida, G. Stym-Popper, D. Claire, A. Lo Giudice, S. You","doi":"10.1016/j.reval.2025.104265","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104265","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>L’allergie à l’insuline, bien que rare, affecte environ 1,5 % des patients adultes sous insulinothérapie, avec des réactions d’hypersensibilité de type I médiées par les IgE, allant de l’urticaire à l’angio-œdème laryngé potentiellement mortel. À ce jour, aucun traitement curatif approuvé n’existe.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Nous avons exploré le potentiel d’une protéine de fusion novatrice, le préproinsuline-Fc (PPI-Fc), initialement conçue pour prévenir le diabète de type 1 (DT1) via une administration intranasale non invasive, comme traitement de l’allergie à l’insuline.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Le PPI-Fc combine la préproinsuline au domaine Fc de l’IgG humaine, améliorant sa demi-vie et son ciblage des cellules immunitaires et épithéliales via les récepteurs Fcγ et FcRn. Dans un modèle murin d’allergie à l’insuline, développé dans un modèle murin, des sensibilisations intradermiques à l’insuline avec de l’alum ont induit une hypersensibilité cutanée marquée par une extravasation locale, des taux élevés d’IgE, une réponse immunitaire Th2, et une dégranulation des mastocytes. L’administration intranasale de PPI-Fc après sensibilisation a été évaluée.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Le traitement par PPI-Fc a significativement réduit les manifestations allergiques, diminué les réponses allergiques et Th2 spécifiques à l’insuline et favorisé la production d’IL-10. L’effet protecteur du PPI-Fc a été aboli lors du blocage des récepteurs IL-10, confirmant le rôle central de l’IL-10 dans l’induction de la tolérance immunitaire.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Ces résultats démontrent l’effet tolérisant du PPI-Fc administré par voie intranasale, soulignant son potentiel comme option thérapeutique non invasive pour l’allergie à l’insuline. Cette stratégie pourrait également être étendue à d’autres allergies, ouvrant de nouvelles perspectives thérapeutiques pour l’allergie et l’auto-immunité.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104265"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683079","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
V. Reynaud , C. Goujon-Henry , T. Lefebvre , M. Vocanson , A. Nosbaum
{"title":"Impact du méthotrexate et de la ciclosporine sur les lymphocytes T mémoires circulants dans la dermatite atopique","authors":"V. Reynaud , C. Goujon-Henry , T. Lefebvre , M. Vocanson , A. Nosbaum","doi":"10.1016/j.reval.2025.104267","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104267","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>L’inflammation dans la dermatite atopique (DA) est médiée par des lymphocytes T (LT) spécifiques qui peuvent recirculer sous la forme de T effecteurs mémoires (Tem) ou persister dans la peau sous la forme de T résidents mémoires (Trm) : cellules clés impliquées dans la récidive de l’eczéma. Il a été montré récemment que les Trm sont capables de recirculer et de coloniser des sites cutanés distants (ex-Trm). Le méthotrexate (MTX) et la cyclosporine (CyA) sont les traitements systémiques de première ligne de la DA modérée à sévère mais ont un effet différent sur la réponse clinique qui pourrait être en lien avec leur impact différent sur les T mémoires circulants.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Caractériser le phénotype des LT mémoires dans le sang de patients ayant une DA, avant traitement et sous MTX et CyA.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Des prélèvements sanguins ont été réalisés avant et sous traitement chez 19 patients ayant une DA sous MTX et 16 patients sous CyA. Les biomarqueurs validés de sévérité de la DA ont été dosés par ELISA. Le phénotype (activation, prolifération et apoptose) des LT mémoires circulants, ainsi que des ex-TRM ont été analysés par cytométrie spectrale.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>Nous avons confirmé une bonne corrélation entre les biomarqueurs de sévérité de la DA et la réponse au MTX et à la CyA, mais sans permettre d’identifier l’effet différentiel des traitements. Concernant le phénotype des LT mémoires circulants à tropisme cutané, le MTX diminue l’expression de marqueurs d’activation, tandis que la CyA diminue l’expression de cytokines et des marqueurs d’épuisement cellulaire. Les deux traitements diminuent la prolifération des T mémoires circulants, avec un effet plus prolongé du MTX. Le MTX diminue également l’apoptose de ces cellules. Enfin nous avons pu identifier les ex-Trm dans le sang des patients ayant une DA, et leur fréquence diminue sous MTX seulement.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le MTX et la CyA ont un effet différentiel sur l’activation, la prolifération et la survie des LT mémoires circulants, ainsi que sur la fréquence des ex-Trm. Cela pourrait expliquer leur profil de réponse clinique différent. Les LT mémoires circulants à tropisme cutané pourraient être utilisés comme biomarqueurs de réponse aux traitements dans la DA.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104267"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143683081","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Papi , R. Mudry , S.P. Bhatt , K.F. Rabe , N.A. Hanania , C.F. Vogelmeier , M. Bafadhel , S.A. Christenson , D. Singh , E. Laws , X. Lu , D. Bauer , A. Bansal , L.B. Robinson
{"title":"Treatment with dupilumab improved quality of life in patients with moderate-to-severe chronic obstructive pulmonary disease and type 2 inflammation: Phase 3 BOREAS trial","authors":"A. Papi , R. Mudry , S.P. Bhatt , K.F. Rabe , N.A. Hanania , C.F. Vogelmeier , M. Bafadhel , S.A. Christenson , D. Singh , E. Laws , X. Lu , D. Bauer , A. Bansal , L.B. Robinson","doi":"10.1016/j.reval.2025.104270","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104270","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/Contexte</h3><div>Chronic obstructive pulmonary disease (COPD) significantly impacts a patient's quality of life across physical, emotional, and social aspects. Dupilumab, a human monoclonal antibody, blocks interleukin 4/13 signaling, key and central driver of type 2 inflammation. In BOREAS, dupilumab reduced exacerbation events and improved lung function in patients with COPD and type 2 inflammation. Safety was consistent with the known dupilumab safety profile.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Here, we evaluated the effect of dupilumab on patients’ quality of life in BOREAS.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>In phase 3 BOREAS (<span><span>NCT03930732</span><svg><path></path></svg></span>), patients with COPD, moderate-to-severe airflow limitation, and type 2 inflammation (screening blood eosinophils<!--> <!-->≥<!--> <!-->300 cells/μL), on triple therapy, received add-on dupilumab 300<!--> <!-->mg every 2 weeks or placebo for 52 weeks. St. George's Respiratory Questionnaire (SGRQ) total and domain scores (activity, symptoms, and impact) were assessed at baseline and Week 52.</div></div><div><h3>Résultats/Discussions</h3><div>At baseline, mean (standard deviation [SD]) SGRQ total scores were 48.4 (17.0) (dupilumab: <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->468) and 48.4 (17.8) points (placebo: <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->471). For SGRQ domains, baseline scores were 65.1 (19.2) and 64.1 (19.4) (activity), 56.1 (21.0) and 56.6 (21.5) (symptoms), and 36.4 (19.5) and 36.8 (20.2) (impact) for dupilumab and placebo, respectively. At Week 52, dupilumab vs. placebo reduced SGRQ scores as follows: total 38.5 (19.0) vs. 42.1 (18.5), activity 54.3 (23.2) vs. 58.9 (22.0), symptoms 43.5 (24.5) vs. 47.3 (24.4), and impact 27.8 (19.5) vs. 30.6 (19.6). Change from baseline to Week 52 in SGRQ total score was significantly greater with dupilumab vs. placebo (least squares mean difference vs. placebo<!--> <!-->−<!--> <!-->3.4 [95% CI: −5.4, −1.3]; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.0017) and nominally significant across all domains, including activity (−4.6 [−7.2, −2.0]; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.0005), symptoms (−3.4 [−6.0, −0.7]; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.0121), and impact (−2.6 [−4.8, −0.3]; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.0242).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>In patients with moderate-to-severe COPD and type 2 inflammation, dupilumab significantly improved quality of life over the 52-week treatment period as measured by SGRQ total and domain scores.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104270"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682713","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L.A. Pérez De Llano , L. Guilleminault , G.W. Canonica , I.D. Pavord , S. Couillard , C. Porsbjerg , G. Brusselle , M. Castro , A. Bourdin , A. Altincatal , J.H. Kwah , O. Ledanois
{"title":"Elevated inflammatory type 2 biomarkers at baseline predict multicomponent clinical remission following dupilumab treatment in patients with moderate-to-severe asthma","authors":"L.A. Pérez De Llano , L. Guilleminault , G.W. Canonica , I.D. Pavord , S. Couillard , C. Porsbjerg , G. Brusselle , M. Castro , A. Bourdin , A. Altincatal , J.H. Kwah , O. Ledanois","doi":"10.1016/j.reval.2025.104323","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104323","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>Clinical remission is an emerging treatment goal in asthma. Dupilumab, a fully human monoclonal antibody that blocks signalling of IL-4/13, key and central drivers of type 2 inflammation, is efficacious in patients with moderate-to-severe asthma.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>This post hoc analysis evaluated the association between baseline blood eosinophil (Eos) and fractional exhaled nitric oxide (FeNO) levels and the likelihood of achieving clinical remission during QUEST (NCT02414854) in patients with moderate-to-severe asthma.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Patients who completed QUEST and subsequently enrolled in TRAVERSE (NCT02134028) were included. In QUEST, patients received either add-on dupilumab 200/300<!--> <!-->mg or placebo q2w for 52 weeks. Remission was defined as meeting the following criteria at QUEST week 52: no exacerbations or oral corticosteroid use during QUEST, stable (decrease in pre-/post-bronchodilator forced expiratory volume in 1 second<!--> <!--><<!--> <!-->5% from baseline) or improved lung function, and 5-item Asthma Control Questionnaire score <1.5.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>At week 52, 38.3% (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->387) of dupilumab and 26.2% (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->136) of placebo recipients achieved remission. The likelihood of achieving remission was significantly higher for dupilumab vs placebo when baseline Eos was ≥ 150, ≥ 300, or ≥ 500 cells/μL (OR [95% CI] 2.17 [1.64, 2.86], 2.74 [1.92, 3.92], 4.04 [2.45, 6.68], respectively; all <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.0001) but not <150 cells/μL; and when baseline FeNO was ≥ 20 (2.35 [1.74, 3.16]; <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.0001) and ≥50 ppb (2.26 [1.38, 3.70]; <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.01) but not<!--> <!--><<!--> <!-->20 ppb. Remission rates were significantly higher with dupilumab vs placebo in patients with the following baseline biomarker combinations: Eos ≥ 150 cells/μL and FeNO ≥ 20 ppb (2.63 [1.88, 3.66]; <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.0001), Eos ≥ 300 cells/μL and FeNO<!--> <!--><<!--> <!-->35 ppb (2.37 [1.41, 3.98]; <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.01), and Eos ≥ 300 cells/μL and FeNO ≥ 35 ppb (3.28 [1.98, 5.44]; <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.0001), but not Eos ≥ 150 cells/μL and FeNO<!--> <!--><<!--> <!-->20 ppb, Eos<!--> <!--><<!--> <!-->150 cells/μL and FeNO ≥ 20/< 20 ppb, or Eos<!--> <!--><<!--> <!-->300 cells/μL and FeNO ≥ 35/< 35 ppb.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>In patients with moderate-to-severe asthma, baseline elevated Eos and FeNO levels, both alone and in combination, were associated with a higher likelihood of achieving remission after dupilumab treatment.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104323"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682836","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
K. Sumino , N.L. Lugogo , A.F. Burnette , P. Akuthota , S.K. Mathur , A.W. Lindsley , J.P. Llanos , C. Marchese , C.S. Ambrose , B. Emmanuel
{"title":"Réduction substantielle des exacerbations d’asthme chez des patients asthmatiques sévères après 6 mois de traitement par tézépélumab : résultats intermédiaires de l’étude de phase 4 PASSAGE","authors":"K. Sumino , N.L. Lugogo , A.F. Burnette , P. Akuthota , S.K. Mathur , A.W. Lindsley , J.P. Llanos , C. Marchese , C.S. Ambrose , B. Emmanuel","doi":"10.1016/j.reval.2025.104312","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104312","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>Des populations clés de patients sont souvent exclues ou sous représentées dans les essais cliniques dans l’asthme sévère.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>L’étude PASSAGE évalue l’efficacité et la sécurité du tézépélumab en vraie vie dans une population américaine de patients asthmatique sévère diversifiée.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>PASSAGE est une étude de phase 4 multicentrique, mono-bras en ouvert portant sur environ 400 patients (âgés de ≥12 ans) atteints d’asthme sévère et présentant au moins 2 exacerbations au cours de l’année précédant l’inclusion. La population de l’étude inclut des phénotypes d’asthme basés sur des taux élevés et faibles d’éosinophiles dans le sang (BECs) et le statut allergique, ainsi que quatre populations de patients sous-représentées : afro-américains, adolescents, patients présentant une BPCO légère à modérée et fumeurs (≥ 10 paquets-année). Les patients reçoivent du tézépélumab 210<!--> <!-->mg par voie sous-cutanée toutes les 4 semaines pendant une durée maximale de 52 semaines. L’objectif principal de cette étude est de décrire les exacerbations d’asthme (TAEA) ; les objectifs secondaires incluent la description de la fonction pulmonaire, du contrôle de l’asthme, de la qualité de vie et le recours aux corticostéroïdes systémiques. Les données démographiques et les caractéristiques cliniques initiales des patients inclus dans l’étude sont ici présentées.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>Parmi les 116 patients inclus jusqu’à présent, 53 % ont un statut allergique positif (toute sensibilisation à un pneumallergène perannuel), 42 % ont un BEC ≥ 300 cellules/μL, 33 % sont fumeurs (actuels ou anciens), 14 % sont afro-américains et 9,5 % ont une comorbidité de BPCO légère à modérée. Une diminution relative de 79 % du TAEA a été observée entre la période de 6 mois de référence (3,96) et la période de 6 mois de suivi (0,84). Dans les sous-groupes, la diminution relative du TAEA était comprise entre 64 et 88 %.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette analyse intermédiaire de l’étude PASSAGE décrit des améliorations significatives du TAEA à travers les phénotypes d’asthme et les sous-groupes de patients sous-représentés après 6 mois de traitement par tézépélumab pour l’asthme sévère.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104312"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682913","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Efficacy of low-dose IL-1 as an adjuvant in allergy immunotherapy","authors":"M. Issa, P. Engeroff, D. Klatzmann","doi":"10.1016/j.reval.2025.104313","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104313","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>Allergen-specific immunotherapy (AIT) remains the only disease-modifying treatment for allergy, involving the gradual administration of allergens in escalating doses to desensitize the immune system. However, AIT is limited by long treatment duration, inconsistent efficacy, and the risk of adverse reactions. Various adjuvants are being developed to overcome these challenges.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>We have previously shown that Interleukin-1 (IL-1) suppresses allergic responses. In this study, we investigated the potential of low-dose IL-1 as an adjuvant in AIT and compared its efficacy with that of monophosphoryl lipid A (MPLA), a detoxified carbohydrate-based Toll-like receptor 4 (TLR4) agonist with an immunostimulatory and safe profile.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Using an established mouse model of allergic anaphylaxis, female mice were sensitized to ovalbumin (OVA) and then treated with either IL-1/OVA or MPLA/OVA over short- and long-term protocols. Sensitization was assessed by measuring plasma levels of OVA-specific IgG1 and IgE, while allergic severity was assessed by mast cell protease-1 (mMCP-1) levels, body temperature drops, and clinical symptom scoring. Additionally, peritoneal mast cell receptor expression was assessed using flow cytometry.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>Our results showed that MPLA-treated mice exhibited increased allergic responses, whereas IL-1 treatment significantly improved clinical outcomes. IL-1 reduced the drop in body temperature, decreased clinical scores, and improved the IgG: IgE ratio by increasing OVA-specific IgG production. Furthermore, IL-1 upregulated the FcgRIIb: FceRI ratio on mast cells, indicating increased regulatory activity and attenuated mast cell degranulation. These findings demonstrate the ability of IL-1 to attenuate allergic responses and to deviate pathogenic IgE responses towards protective IgG responses while limiting mast cell degranulation, a key goal in AIT.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>In conclusion, low-dose IL-1 shows potential as an effective adjuvant for AIT with improved immunomodulatory effects and safety compared to MPLA. These results pave the way for optimizing AIT strategies to develop more effective therapies for allergic diseases.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104313"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682914","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
T. Batard, G. Sarrailhé, M. Bilong, S. Luce, D. Baveux, C. Caille, C. Bianchi, Y. Anaclet, E. Petter, K. Jain, C. Péguillat, H. Chabre, L. Mascarell
{"title":"Variabilité, en termes de contenus protéique et allergénique, de produits à base d’arachide approuvés ou non pour l’immunothérapie allergénique par voie orale","authors":"T. Batard, G. Sarrailhé, M. Bilong, S. Luce, D. Baveux, C. Caille, C. Bianchi, Y. Anaclet, E. Petter, K. Jain, C. Péguillat, H. Chabre, L. Mascarell","doi":"10.1016/j.reval.2025.104314","DOIUrl":"10.1016/j.reval.2025.104314","url":null,"abstract":"<div><h3>Prérequis/contexte</h3><div>La poudre de graine d’Arachis hypogaea L. (arachide) allégée en graisses (PDAH) est actuellement le seul produit approuvé pour le traitement des allergies à la cacahuète par immunothérapie allergénique par voie orale (ITO). Pour autant, ce traitement est parfois réalisé avec des produits alimentaires contenant de la cacahuète qui n’ont pas été développés à des fins médicales.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>L’objectif de la présente étude était d’évaluer la variabilité de différents produits à base d’arachide, y compris la PDAH, en termes de contenus en protéines et en allergènes.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Quatre produits contenant de la cacahuète ont été évalués, à raison de 5 lots par produit, à savoir : la PDAH, des cacahuètes grillées et salées, des dragées à la cacahuète, et des biscuits apéritifs à la cacahuète. Le taux protéique a été mesuré par la méthode de Kjeldahl et les allergènes ont été identifiés par spectrométrie de masse et quantifiés par ELISA sandwich.</div></div><div><h3>Résultats/discussions</h3><div>Alors que les différents produits testés montrent jusqu’à une différence d’un facteur 2 en termes de contenu protéique, ils montrent jusqu’à une différence d’un facteur de plus de 220 en termes de contenu en allergène. Quant à la variation inter-lots pour un même produit, le coefficient de variation (CV) peut aller jusqu’à 18 % pour ce qui concerne le contenu protéique, et jusqu’à 129 % pour le taux en allergène. Parmi tous les produits testés, c’est systématiquement la PDAH qui montre la plus faible variabilité, que ce soit en termes de contenu protéique (CV<!--> <!--><<!--> <!--> 1 %) ou en termes de contenu en allergènes (CV<!--> <!--><<!--> <!--> 21 %). Si l’on tient compte de la variabilité de la masse des unités considérées (sachets, graines d’arachide, dragées ou biscuits), la quantité d’allergène délivrée peut théoriquement varier d’un facteur allant jusqu’à 90, cette quantité ne variant jamais de plus de 2 fois avec la PDAH.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Une variabilité importante de la teneur en protéines et en allergènes est observée dans des produits alimentaires à base de cacahuète non approuvés pour l’ITO. Il convient donc d’être très prudent avant d’utiliser de tels produits alimentaires dans ce cadre.</div></div>","PeriodicalId":49130,"journal":{"name":"Revue Francaise d Allergologie","volume":"65 ","pages":"Article 104314"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2025-03-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143682915","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}