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Facteurs pronostiques des patients pris en soins pour une infection de prothèse ou d'endoprothèse vasculaire après traitement chirurgical sous-optimal 次优手术治疗后假体感染或血管内假体感染患者的预后因素
Médecine et Maladies Infectieuses Formation Pub Date : 2025-05-28 DOI: 10.1016/j.mmifmc.2025.04.012
T. Coste , M. Revest , M. Palmier , M. Dusseaux , M. Vannier , F. Monti , I. Aoubiza , M. Puges , K. Alexandre
{"title":"Facteurs pronostiques des patients pris en soins pour une infection de prothèse ou d'endoprothèse vasculaire après traitement chirurgical sous-optimal","authors":"T. Coste ,&nbsp;M. Revest ,&nbsp;M. Palmier ,&nbsp;M. Dusseaux ,&nbsp;M. Vannier ,&nbsp;F. Monti ,&nbsp;I. Aoubiza ,&nbsp;M. Puges ,&nbsp;K. Alexandre","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.012","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.012","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les infections de prothèse ou d'endoprothèse vasculaire (IPEV) présentent une morbidité et une mortalité élevées. Une thérapie antimicrobienne suppressive à long terme (SAT) est recommandée pour tous les patients ayant eu une stratégie chirurgicale sous-optimale, c'est-à-dire sans ablation complète du matériel inerte infecté. Néanmoins, cette population semble hétérogène. L'objectif était de décrire le devenir et les facteurs pronostiques chez les patients atteints d'IPEV traités par chirurgie sous-optimale en fonction des différentes stratégies thérapeutiques.</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>Une étude rétrospective bicentrique a été menée d'août 2018 à décembre 2022 dans deux centres de référence. Les diagnostics d'IPEV ont été établis selon les critères de la <em>Management of Aortic Graft Infection Collaboration</em>. Quatre stratégies chirurgicales ont été évaluées<strong>:</strong> absence de chirurgie ou débridement, rétention partielle, débridement avec antibiotiques et rétention d'implant (DAIR) précoce (&lt;4 semaines), et DAIR tardif. Le critère de jugement principal était composite avec mortalité toutes causes ou rechute à 1 an.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi 113 patients (âge moyen 67,8 ± 11,8 ans); 91 étaient des hommes (81%), et 87 avaient un diagnostic d'IPEV certaine (77%). Le DAIR précoce était la stratégie la plus courante (35/113; 31%) suivi de l'absence de chirurgie (33/113; 29%). Une documentation microbiologique a été obtenue dans 97% des cas (110/113), elle était monomicrobienne pour 68 cas. <em>Staphylococcus aureus</em> était le micro-organisme le plus fréquemment retrouvé (36/110; 32%) suivi par les Entérobactérales dans 34 cas. À 1 an de suivi, 32 des patients ont évolué vers un décès ou une rechute: 19 sont décédés et 13 ont rechuté. La SAT a été utilisée dans 19% des cas (21/113). La probabilité de survie sans rechute était plus élevée dans le groupe DAIR précoce sans SAT (IC95: 62-90 %; 79%; 27/34) que dans les groupes sans chirurgie et sans SAT (IC95: 36-76%; 59%; 13/22) et sans chirurgie avec SAT (IC95: 37-90%; 73%; 8/11), bien que ces différences ne soient pas significatives.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le DAIR précoce sans SAT semble être associé au pronostic le plus favorable. Des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ce résultat et stratifier la prise en soins des patients.</div></div>","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 2","pages":"Page S6"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144147469","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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CV2 Editorial board CV2编辑委员会
Médecine et Maladies Infectieuses Formation Pub Date : 2025-05-28 DOI: 10.1016/S2772-7432(25)00480-5
{"title":"CV2 Editorial board","authors":"","doi":"10.1016/S2772-7432(25)00480-5","DOIUrl":"10.1016/S2772-7432(25)00480-5","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 2","pages":"Page IFC"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144147470","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Dépistage de la bilharziose chez les mineurs isolés étrangers à l'arrivée sur le territoire : bénéfices des nouvelles recommandations. 血吸虫病的筛查单身未成年外国人抵达该领土:利润的新建议。
Médecine et Maladies Infectieuses Formation Pub Date : 2025-05-28 DOI: 10.1016/j.mmifmc.2025.04.041
M. Chiaruzzi , J. Crouzet , P. Loubet
{"title":"Dépistage de la bilharziose chez les mineurs isolés étrangers à l'arrivée sur le territoire : bénéfices des nouvelles recommandations.","authors":"M. Chiaruzzi ,&nbsp;J. Crouzet ,&nbsp;P. Loubet","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.041","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.041","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;La bilharziose est la deuxième cause d'endémie parasitaire dans le monde. En phase d'état, l'atteinte est souvent asymptomatique. L'infection uro-génitale à &lt;em&gt;Schistosomia haematobium&lt;/em&gt; peut entrainer des lésions séquellaires de l'arbre urinaire et des cancers de la vessie et des voies urinaires. Des recommandations récentes concernant le bilan de santé à réaliser chez toute personne migrante primo-arrivante préconisent la réalisation systématique d'une sérologie bilharziose.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;L'objectif de cette étude était d'évaluer le bénéfice du dépistage de la bilharziose urogénitale chez les mineurs isolés étrangers (MIE)&lt;em&gt;,&lt;/em&gt; récemment arrivés en France, par un centre de lutte anti-tuberculeuse (CLAT).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Matériels et méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Étude prospective chez tous les MIE, pris en charge au CLAT du Gard entre juin 2023 et décembre 2024. Une sérologie bilharziose par ELISA, confirmée par une technique d'immuno-empreinte, et une bandelette urinaire étaient systématiquement réalisées. En cas de positivité de la sérologie et/ou en cas d'hématurie microscopique ou macroscopique, une recherche des oeufs de schistosome dans les urines était réalisée. Analyse des données sociodémographiques, cliniques, biologiques et échographiques.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Pendant la période étudiée, 356 MIE ont été pris en charge. Parmi eux, 116 (33%) MIE avaient une sérologie bilharziose positive (âge moyen:17±1 ans, en majorité de sexe masculin (92%)). Ils étaient tous originaire d'Afrique sub-saharienne, principalement d'Afrique de l'Ouest (Guinée Conakry (21%), Côte d'Ivoire (29%), Mali (11%), Gambie (5%), autre (6%), en France depuis 8±4 mois en moyenne. Aucun ne présentait de symptômes digestifs ou pulmonaires. Trois avaient un prurit, 23 (20%) une hématurie macroscopique. Douze MIE (10%) avaient uniquement une hématurie microscopique. Soixante-dix-neuf (78%) étaient totalement asymptomatiques. Une éosinophilie &gt; 0,5 g/L était observée chez 29 MIE (25%). Quatre MIE présentaient des oeufs dans les urines et 10 (9%) MIE présentaient des anomalies des voies urinaires (hydronéphrose, atrophie rénale, dilatation urétérale). Tous ont reçu une cure unique de praziquantel, avec des effets secondaires essentiellement digestifs chez 5 (4%) MIE.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Notre étude objective une séroprévalence élevée de la bilharziose chez les jeunes migrants issus des régions d'Afrique subsaharienne. Le diagnostic de bilharziose uro-génitale en phase chronique est difficile et s'effectue à partir de la notion d'hématurie à l'interrogatoire, d'un examen parasitologique des urines (EPU) (gold standard) et/ou d'une sérologie positive. Néanmoins, l'EPU est peu contributif lorsqu'il est réalisé une seule fois, et sa répétition est peu applicable dans cette population (barrière de langue, autres priorités). Bien que la sérologie ne permette pas de différencier une infection persistante d'une ","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 2","pages":"Pages S20-S21"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144147660","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Identification de clusters parmi les nouveaux diagnostics d'infection par le VIH à l'échelle locale. 在地方一级确定新的艾滋病毒感染诊断集群。
Médecine et Maladies Infectieuses Formation Pub Date : 2025-05-28 DOI: 10.1016/j.mmifmc.2025.04.021
E. Cellamen , G. Unal , F. Tombette , A. Moisan , A. Lesourd , M. Etienne
{"title":"Identification de clusters parmi les nouveaux diagnostics d'infection par le VIH à l'échelle locale.","authors":"E. Cellamen ,&nbsp;G. Unal ,&nbsp;F. Tombette ,&nbsp;A. Moisan ,&nbsp;A. Lesourd ,&nbsp;M. Etienne","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.021","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.021","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;L'analyse phylogénétique de séquences virales des PVVIH et leur regroupement en clusters peut aider à identifier des chaînes de transmission et à guider les enquêtes épidémiologiques, contribuant à rompre ces chaines et à réduire l'épidémie cachée. Avant d'instaurer leur détection en routine, notre étude avait pour objectif de déterminer si des clusters pouvaient être identifiés et décrits parmi les échantillons d'un laboratoire de virologie de CHU.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Matériels et méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Le premier génotypage de résistance disponible de toutes les PVVIH adultes nouvellement diagnostiquées entre 2018 et 2023 dans deux départements (2 Millions d'habitants) a été recueilli. Après alignement, une analyse phylogénétique des séquences correspondantes a été réalisée par la méthode statistique du maximum de vraisemblance. Un cluster était défini par la présence d'au moins deux séquences virales présentant un support de branche &gt;95%, et une distance génétique maximale &lt;4,5%. Les caractéristiques épidémiologiques des patients ont alors été décrites, et comparées selon l'appartenance ou non à un cluster.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Au total, 283 PVVIH ont été incluses, 181 hommes (64%), 93 femmes (33%), 9 personnes transgenres (3%). L'âge médian était de 35 ans. Les patients étaient nés en France (n=143, 51%), en Afrique sub-saharienne (n=89, 31%) ou en Amérique latine (n=16, 6%). Le mode de contamination était hétérosexuel (n=134, 47%), ou homo/bisexuel (HSH) (n=127, 45%). Au total, 33 clusters ont été identifiés, de 2 personnes (n=20), ≥3 personnes (n=13), dont 3 de respectivement 7, 8 et 10 personnes. Environ 36% (n=101) des 283 séquences appartenaient à un cluster. Trois facteurs étaient significativement associés à la l'appartenance à un cluster: le sexe masculin (81% vs 54%, p&lt;0.001), le mode de contamination présumé HSH (58% vs 37%, p&lt;0,05) et la naissance en France (75% vs 37%, p&lt;0,001). Le cluster de 7 personnes comprenait 6 hommes (5 HSH) et une femme, et tous étaient nés en France. L'âge médian était de 45 ans, la charge virale médiane de 4,4 log&lt;sub&gt;10&lt;/sub&gt;/ml et les LT4 à 292/mm³. Aucun n'était en primo-infection ni à un stade tardif. Le cluster de 8 personnes ne comprenait que des hommes, dont 5 rapportaient une transmission hétérosexuelle. L'âge médian était de 33 ans, et 7 d'entre eux étaient nés en France. La charge virale médiane était à 5,8 log&lt;sub&gt;10&lt;/sub&gt;/ml et les LT4 à 425/mm³. Quatre étaient diagnostiqués au stade de primo-infection, tous au stade A. Enfin, le cluster de 10 personnes comprenait 10 HSH, d'âge médian 29 ans, et dont 8 nés en France. La charge virale médiane était de 4,69 log&lt;sub&gt;10&lt;/sub&gt;/ml et les LT4 à 365/mm³. Aucun n'était diagnostiqué au stade de primo infection, 2 à un stade tardif.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Dans cette étude, 36% (n=101) des nouveaux diagnostics étaient reliés à au moins un autre cas. Si 40% (n=40) des patients en ","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 2","pages":"Pages S10-S11"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144146724","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Dépistage des infections sexuellement transmissibles à trois sites versus un site unique chez les femmes hétérosexuelles: étude multicentrique SIST'RS 异性恋女性的性传播感染检测:多中心SIST'RS研究
Médecine et Maladies Infectieuses Formation Pub Date : 2025-05-28 DOI: 10.1016/j.mmifmc.2025.04.024
T. Prazuck , G. Le Moal , A. Ursenbach , C. Michau , P. Perfezou , F. Bisio , J. Effa , A. Beby-Defaux , L. Hocqueloux , G. Beraud
{"title":"Dépistage des infections sexuellement transmissibles à trois sites versus un site unique chez les femmes hétérosexuelles: étude multicentrique SIST'RS","authors":"T. Prazuck ,&nbsp;G. Le Moal ,&nbsp;A. Ursenbach ,&nbsp;C. Michau ,&nbsp;P. Perfezou ,&nbsp;F. Bisio ,&nbsp;J. Effa ,&nbsp;A. Beby-Defaux ,&nbsp;L. Hocqueloux ,&nbsp;G. Beraud","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.024","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.024","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Neisseria gonorrhoeae (NG) et Chlamydia trachomatis (CT) sont des infections sexuellement transmissibles (IST) fréquentes et souvent asymptomatiques en sites extragénitaux, en particulier chez les femmes. Alors que le dépistage extragénital est systématique chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), il repose chez les femmes sur l'anamnèse des pratiques sexuelles et reste peu pratiqué. L'objectif de cette étude est d'évaluer l'intérêt d'un dépistage systématique à trois sites (oral, anal, vaginal) versus un dépistage vaginal seul chez des femmes hétérosexuelles consultant dans des centres de dépistage gratuits en France.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Matériels et méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Cette étude prospective multicentrique s'est déroulée dans sept centres français entre avril 2023 et septembre 2024. Les participantes (≥18 ans) ont été incluses indépendamment de leur symptomatologie et ont fourni trois prélèvements (auto-prélèvement anal et vaginal, prélèvement oropharyngé par un clinicien ou auto-prélevé selon le centre). L'analyse des échantillons a été réalisée par PCR multiplexe (Allplex STI Essential Assay, Seegene). Les analyses statistiques ont comparé les prévalences selon les sites de prélèvement et identifié les facteurs de risque d'IST par régressions logistiques univariées et multivariées.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Au total, 1 498 femmes ont été incluses (âge médian: 23,7 ans, IQR: 21,3–28,6). Près de 92,3 % des participantes déclaraient pratiquer le sexe oral, 32,7 % le sexe anal, et 5,9 % n'avaient eu que des rapports vaginaux. Le dépistage a révélé des taux de positivité de NG de 1,1 % (oral), 1,4 % (vaginal) et 1,6 % (anal), et de CT de 2,5 % (oral), 9,2 % (vaginal) et 7,9 % (anal). La prévalence des IST en ne testant que le site vaginal était de 10,1 %, contre 13,8 % avec un dépistage à trois sites (+36,7 %, p&lt;0,001).&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Spécifiquement, le dépistage de CT a permis d'augmenter la détection de 34,8 % (9,2 % à 12,4 %, p&lt;0,001) et celui de NG de 71,4 % (1,4 % à 2,4 %, p=0,008). Parmi les infections détectées, 16 % étaient uniquement présentes aux sites extragénitaux et auraient été manquées par un dépistage vaginal seul. La positivité rectale était équivalente chez les femmes déclarant ou non des pratiques anales (9,3 % vs. 8,6 %, p=0,888), suggérant soit une transmission passive, soit une sous-déclaration des pratiques sexuelles.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Les femmes symptomatiques (14,8 % des cas) présentaient principalement des signes vaginaux (96,4 %), alors que les symptômes oraux et anaux étaient plus rares (4,5 % et 4,1 %). Cependant, 87,6 % des femmes ayant une IST étaient asymptomatiques, soulignant l'intérêt du dépistage systématique. Lorsque NG était détecté vaginalement, 100 % des femmes étaient symptomatiques, contre seulement 25 % pour NG pharyngé et 16,7 % pour NG anal.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Le dépistage à trois sites améliore significativement la dét","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 2","pages":"Page S12"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144146727","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Étude prospective multicentrique sur le bon usage des ECBU et des antibiotiques en cas d'ECBU positifs 在ECBU呈阳性的情况下正确使用ECBU和抗生素的多中心前瞻性研究
Médecine et Maladies Infectieuses Formation Pub Date : 2025-05-28 DOI: 10.1016/j.mmifmc.2025.04.100
H. Benoist , E. Garinot , P. Thibon , D. Bichard , R. Riasse , B. Rosolen , P. Marguet , G. Saint-Lorant , A. de la Blanchardiere
{"title":"Étude prospective multicentrique sur le bon usage des ECBU et des antibiotiques en cas d'ECBU positifs","authors":"H. Benoist ,&nbsp;E. Garinot ,&nbsp;P. Thibon ,&nbsp;D. Bichard ,&nbsp;R. Riasse ,&nbsp;B. Rosolen ,&nbsp;P. Marguet ,&nbsp;G. Saint-Lorant ,&nbsp;A. de la Blanchardiere","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.100","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.100","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;L'infection urinaire (IU) touche la moitié des femmes au cours de leur vie et était l'infection nosocomiale la plus fréquente en France en 2022. Elle représentait le 3&lt;sup&gt;ème&lt;/sup&gt; motif de prescription d'antibiotiques (ATB) en ville en 2015 et le 2&lt;sup&gt;ème&lt;/sup&gt; à l'hôpital en 2017. Cette fréquence pose la question du bon usage (BU) de l'examen cytobactériologique des urines (ECBU) et des ATB. L'objectif est d'évaluer la conformité de la prise en charge des ECBU positifs à l'hôpital et l'apport du référentiel ATB informatisé.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Matériels et méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Etude prospective multicentrique sur 2 régions, chacune avec 1 CHU d'environ 1500 lits doté d'un référentiel ATB informatisé et 1 CH d'environ 400 lits sans référentiel. Elaboration d'une grille d'audit regroupant 24 questions démographiques et cliniques et 11 critères d'évaluation de la prise en charge des ECBU positifs sur la base des dernières recommandations du e-POPI. Critères d'inclusion : ECBU + de patients ≥ 18 ans hospitalisés ≥ 24h en MCO, SSR ou USLD. Critères d'exclusion : ECBU+ des urgences si le patient n'est pas hospitalisé ou des patients en EHPAD. Réalisation de l'étude simultanément sur les 4 centres de septembre à octobre 2023 avec analyse pluridisciplinaire des dossiers par un duo local Infectiologue/Pharmacien.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Pour la région A : au CHU 245 bactériuries asymptomatiques (BA) dont 61 traitées à tort (24,9%) et 57 IU véritables (18,8%) ; au CH 39 BA dont 6 traitées à tort (15,4%) et 40 IU (50,6%). Pour la région B : au CHU 119 BA dont 11 traitées à tort (9,2%) et 64 IU (35,0%) ; au CH 36 BA dont 3 traitées à tort (8,3%) et 14 IU (28,0%). Concernant les IU, la population était comparable entre CHU et CH pour l'âge médian (75,5 ans &lt;em&gt;vs&lt;/em&gt; 83.2 ans), le sexe masculin (46/121 &lt;em&gt;vs&lt;/em&gt; 17/54) mais différente pour l'immunodépression (20/121 &lt;em&gt;vs&lt;/em&gt; 3/54, p&lt;0.05), le nombre de cystites (29/121 &lt;em&gt;vs&lt;/em&gt; 22/54, p&lt;0.05) et le nombre d'IU associées aux soins (44/121 &lt;em&gt;vs&lt;/em&gt; 30/54, p&lt;0.05). La conformité de la prise en charge des IU véritables selon le diagnostic clinique et bactériologique est comparable entre CHU et CH pour le choix ATB probabiliste (61/86 soit 70,9% &lt;em&gt;vs&lt;/em&gt; 20/30 soit 66,6%, p=0,66), le choix ATB post-antibiogramme (48/79 soit 60,7% &lt;em&gt;vs&lt;/em&gt; 31/46 soit 67,3%, p=0,46) mais pas pour la durée de l'ATB (48/77 soit 62,3% &lt;em&gt;vs&lt;/em&gt; 19/43 soit 44,2%, p=0.05) sans impact sur le critère composite qui associe ces 3 critères qui reste faible tant en CHU qu'en CH (15/51 soit 29,4% &lt;em&gt;vs&lt;/em&gt; 5/19 soit 26,3%, p=0,79).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;On relève un mésusage élevé des ECBU avec 71,5% d'ECBU réalisés en l'absence de signe clinique d'IU avec en sus 18.5% de ces BA traitées à tort, particulièrement dans le CHU de la région A. Concernant les IU authentiques, le BU des ATB est conforme au référentiel dans les 2/3 des cas sans différence e","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 2","pages":"Pages S49-S50"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144147392","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Enquête de pratique sur l'utilisation de l'antibiothérapie suspensive en France dans l'endocardite infectieuse 法国感染性心内膜炎中使用悬浮性抗生素的实用性调查
Médecine et Maladies Infectieuses Formation Pub Date : 2025-05-28 DOI: 10.1016/j.mmifmc.2025.04.102
R. Eichel , A. Addario , T. Lemmet , L. Deconinck , F. Valour , L. Perez , Y. Ruch , F. Goehringer , X. Duval , E. Botelho-Nevers
{"title":"Enquête de pratique sur l'utilisation de l'antibiothérapie suspensive en France dans l'endocardite infectieuse","authors":"R. Eichel ,&nbsp;A. Addario ,&nbsp;T. Lemmet ,&nbsp;L. Deconinck ,&nbsp;F. Valour ,&nbsp;L. Perez ,&nbsp;Y. Ruch ,&nbsp;F. Goehringer ,&nbsp;X. Duval ,&nbsp;E. Botelho-Nevers","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.102","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.102","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Un traitement anti-infectieux prolongée dit suspensif ou suppressif (TAS) est parfois utilisée après traitement initial de l'endocardite infectieuse (EI), toutefois sans réelles recommandations. Cette enquête vise à établir un état des lieux de cette pratique en France.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Matériels et méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Un questionnaire anonyme (Limesurvey) a été développé au sein de l'AEPEI (Association pour l'Etude et la Prévention de l'EI) concernant les situations conduisant à l'usage du TAS. Les questions utilisaient des Likert. Il a été diffusé via Infectio-flash et la mailing liste de l'AEPEI. Des tests de Fridman ont été réalisés pour comparer les fréquences des différentes pratiques puis des tests post hoc de Conover quand ceux-ci étaient significatifs, avec ajustement des p-values selon la méthode de Holmn.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Au total, 136 réponses complètes ont été analysées. Parmi les répondants, 91% (124/136) étaient infectiologues, 59% (80/136) travaillaient en CHU et 28% (38/136) en CHG. Leurs lieux d'exercice étaient représentatifs du territoire français. Les répondants avaient dans leur centre pour 60% (82/136) un service de chirurgie cardiaque et 66% (90/136) une RCP EI. Le recours au TAS dans l'EI était rapporté par 89% (121/136).&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Les répondants avaient recours au TAS plus souvent en cas d'EI sur assistance circulatoire définitive (LVAD) (p= 0,02), sur dispositifs intra-cardiaques sans extraction (p= 0,02) et sur valve prothétique avec indication chirurgicale mais non opérable (p= 0,03) en comparaison aux EI sur valve native.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;En cas d'EI avec indication chirurgicale non opérable, les principaux arguments amenant à la prescription du TAS “Parfois”, “Souvent” ou “Très Souvent” (en cumulé) étaient : le type de micro-organisme dans 85% (79/93), les complications locales dans 67% (61/90), l'EI sur bioprothèse valvulaire dans 61% (56/91) ou sur prothèse mécanique dans 85% (79/93) ou sur TAVI dans 76% (70/92).&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Les micro-organismes pour lesquels se posait la question du TAS “Souvent” ou “Très Souvent” (en cumulé) étaient : &lt;em&gt;Staphylococcus aureus&lt;/em&gt; dans 56% (53/94), &lt;em&gt;Enterococcus&lt;/em&gt; spp dans 58% (55/94) et &lt;em&gt;Candida&lt;/em&gt; spp dans 57% (51/90).&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Le TAS était “Très Souvent” à l'initiative de l'infectiologue dans 60% (54/90) ou de la RCP EI dans 57% (47/83).&lt;/div&gt;&lt;div&gt;La durée du TAS était prescrite « à vie » “Souvent” ou “Très souvent” dans 61,5% (56/91). Elle était définie au cours du suivi pour 72% (73/101) des répondants.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Concernant les critères d'arrêt du TAS, étaient déclarés “Parfois” et “Souvent “ (en cumulé) : la bonne évolution au TEP dans 61% (51/83), la mauvaise tolérance dans 82% (71/87) et la récidive de l'EI dans 70% (56/80).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Cette enquête de pratique met en évidence une grande disparité d'utilisation du TAS dans l'EI, que ce soit dans les situations conduisant à sa prescript","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 2","pages":"Pages S50-S51"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144147394","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Optimisation des prescriptions des marqueurs en infectiologique aux urgences. Retour d'expérience de formation médicale 在紧急情况下优化传染病标志物的处方。医学培训经验的回馈
Médecine et Maladies Infectieuses Formation Pub Date : 2025-05-28 DOI: 10.1016/j.mmifmc.2025.04.104
C. Martins , M. Goyer
{"title":"Optimisation des prescriptions des marqueurs en infectiologique aux urgences. Retour d'expérience de formation médicale","authors":"C. Martins ,&nbsp;M. Goyer","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.104","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.104","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Le bon usage des antibiotiques est une priorité mondiale. Une des stratégies pour réduire leurs prescriptions est de limiter les examens inutiles amenant à traiter des colonisations ou à prolonger les durées de traitement. Il est clairement établi que les référentiels intégrés dans les outils informatiques des établissements sont très peu utilisés. En revanche, les formations peuvent être un levier efficace pour améliorer les pratiques en infectiologie. Dans cette optique, un programme « Bon usage des Antibiotiques en consultation d'urgence'' destiné aux urgentistes a été proposée en juin 2024 par la SPILF. Par ailleurs la surutilisation des examens complémentaires de diagnostic en santé est une cause non négligeable de dépenses de santé inutile évitable. L'objectif de ce travail était d'évaluer l'impact des formations dispensées sur l'optimisation de la prescription des marqueurs paracliniques en infectiologie auprès de notre équipe d'urgentiste.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Matériels et méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Deux formations ont été organisées en présentiel pour les urgentistes de notre établissement en novembre 2022 et juin 2024 (équipe de 11 urgentistes dont 5 ETP). Lors de ces réunions il a été abordé des points ciblés en lien avec les dernières recommandations. Concernant les marqueurs en infectiologie il a été discuté de la pertinence des prescriptions des ECBU, de la PCT et des antigénuries pneumocoque et légionelle ainsi que de la prescription des hémocultures. Un support écrit a été transmis par mail à l'ensemble des praticiens urgentistes après chaque session de formation. Le taux de prescription des marqueurs biologiques a été analysé avant et après chaque formation.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Au total un tiers des urgentistes a participé à chaque formation (dont 3 sur les 5 ETP). Entre 2021 et 2024 le nombre de passage aux urgences est stable avec une moyenne annuelle de 26 203 passages. Après chaque formation, une diminution significative des prescriptions des d'examens paracliniques a été observée (p&lt;0,05). Par rapport aux pratiques de 2021 et, à la suite des 2 formations, les urgentistes ont diminué leur taux de prescription d'ECBU de 20%, de PCT de 76%, d'antigénurie pneumocoque de 75% et d'hémocultures de 43%. En 2024, cette optimisation a généré une économie annuelle d'environ 26 000 euros.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Les formations dispensées aux urgentistes ont eu un impact bénéfique en réduisant la prescription d'examens inutiles permettant une optimisation des coûts pour les établissements et/ou la CPAM. Les urgentistes sont satisfaits de ces réunions qui leur apportent les actualisations en infectiologie et leur permettent de rester informés des nouvelles recommandations. Il est donc essentiel de proposer à nos équipes médicales des formations en présentiel afin d'améliorer la prise en charge des patients et l'utilisation des examens paracliniques. La répétition de ces sessions s","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 2","pages":"Pages S51-S52"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144147396","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Enfin un outil phénotypique fiable pour détecter la pénicillinase des staphylocoques ! 终于有了一种可靠的表型工具来检测葡萄球菌中的青霉素酶!
Médecine et Maladies Infectieuses Formation Pub Date : 2025-05-28 DOI: 10.1016/j.mmifmc.2025.04.066
C. Dupieux , P. Martins-Simoes , B. Youenou , G. Antoniotti , F. Vandenesch , A. Tristan , F. Laurent
{"title":"Enfin un outil phénotypique fiable pour détecter la pénicillinase des staphylocoques !","authors":"C. Dupieux ,&nbsp;P. Martins-Simoes ,&nbsp;B. Youenou ,&nbsp;G. Antoniotti ,&nbsp;F. Vandenesch ,&nbsp;A. Tristan ,&nbsp;F. Laurent","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.066","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.066","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;La détection de la pénicillinase staphylococcique reste un défi pour les bactériologistes. Pour &lt;em&gt;Staphylococcus aureus&lt;/em&gt;, le CA-SFM/EUCAST 2024 recommande la méthode de diffusion avec un disque de pénicilline G 1U et lecture de l'aspect de la bordure de la zone d'inhibition après 18h d'incubation, lecture qui peut être subjective. Pour &lt;em&gt;S. lugdunensis&lt;/em&gt; et &lt;em&gt;S. saprophyticus,&lt;/em&gt; un disque de pénicilline G ou d'ampicilline est recommandé. Pour les autres espèces, aucune méthode n'est actuellement disponible.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;La société MOLSID a développé des sondes fluorogéniques innovantes permettant de révéler des activités enzymatiques spécifiques. L'une d'elles a été conçue pour détecter la bêta-lactamase staphylococcique (BlaZ). Nous présentons ici sa première évaluation de performance.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Matériels et méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;La sonde SmartID® 352600-C était incorporée dans des géloses Mueller-Hinton sur lesquelles étaient subcultivées des souches de staphylocoques à 37°C. La fluorescence des colonies était lue après 4h, 6h et 24h à l'aide d'une lampe UV à 365nm.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Le test a été réalisé sur une large collection de souches de staphylocoques &lt;em&gt;blaZ&lt;/em&gt;-positives (n=124) et &lt;em&gt;blaZ&lt;/em&gt;-négatives (n=69) appartenant à 18 espèces différentes (&lt;em&gt;S. aureus&lt;/em&gt;, n=100 ; 17 espèces de &lt;em&gt;S.&lt;/em&gt; non&lt;em&gt;-aureus&lt;/em&gt;, n=93). Le gold-standard était la détection moléculaire du gène &lt;em&gt;blaZ&lt;/em&gt; par PCR ou séquençage du génome complet.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Parmi les 193 souches testées, 64 souches de &lt;em&gt;S. aureus&lt;/em&gt; et 60 souches de &lt;em&gt;S.&lt;/em&gt; non-&lt;em&gt;aureus&lt;/em&gt; possédaient une bêta-lactamase. Les 100 souches de &lt;em&gt;S. aureus&lt;/em&gt; appartenaient à 60 sequence types différents.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Pour &lt;em&gt;S. aureus&lt;/em&gt;, le test a montré une sensibilité de 92,2 (59/64), 96,9 (62/64) et 100% (64/64) après respectivement 4, 6 et 24h d'incubation sur MH contenant la sonde. Pour les souches de staphylocoques non-&lt;em&gt;aureus&lt;/em&gt;, la sensibilité était de 50,0 (30/60), 88,3 (53/60) et 100% (60/60) après respectivement 4, 6 et 24h d'incubation.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Aucune des 69 souches &lt;em&gt;blaZ&lt;/em&gt;-négatives n'a donné de colonies fluorescentes : la spécificité du test était donc de 100%.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Il est intéressant de noter que le test a permis de détecter tous les types de &lt;em&gt;blaZ&lt;/em&gt; (A, n=40 ; B, n=43 ; C, n=28 ; D, n=9 ; &lt;em&gt;bla&lt;/em&gt;PC1, n=4)&lt;em&gt;.&lt;/em&gt;&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;La sonde SmartID® 352600-C a démontré une sensibilité et une spécificité de 100 % pour la détection de l'activité bêta-lactamase chez les staphylocoques après une culture de 24 heures. Ce test pourrait être utilisé en complément de l'antibiogramme standard afin de détecter la présence ou l'absence d'une bêta-lactamase chez les staphylocoques.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Il s'agit du seul outil fiable actuellement disponible qui permettrait aux cliniciens, en cas de résultat négatif (soit 20 à 30 % des souches de &lt;em&gt;S","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 2","pages":"Page S33"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144147574","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Fièvre Q aiguë en Guyane : quand les dynamiques spatiales et environnementales se dévoilent 圭亚那的急性Q热:空间和环境动态
Médecine et Maladies Infectieuses Formation Pub Date : 2025-05-28 DOI: 10.1016/j.mmifmc.2025.04.054
A. Desmoulin , A. Esparon , F. Quet , C. Teillet , P. Thill , M. Nacher , E. Roux , T. Catry , L. Epelboin
{"title":"Fièvre Q aiguë en Guyane : quand les dynamiques spatiales et environnementales se dévoilent","authors":"A. Desmoulin ,&nbsp;A. Esparon ,&nbsp;F. Quet ,&nbsp;C. Teillet ,&nbsp;P. Thill ,&nbsp;M. Nacher ,&nbsp;E. Roux ,&nbsp;T. Catry ,&nbsp;L. Epelboin","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.054","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.054","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;La Guyane, recouverte à 95 % de forêt amazonienne, est une zone hyper-endémique de la fièvre Q, zoonose bactérienne causée par &lt;em&gt;Coxiella burnetii&lt;/em&gt;. Contrairement au reste du monde où les ruminants sont principalement impliqués, le réservoir y reste discuté, probablement lié à la faune sauvage. Cette étude visait à identifier les clusters spatio-temporels et rechercher les déterminants environnementaux de fièvre Q aiguë grâce à des données de télédétection.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Matériels et méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Les cas de fièvre Q aiguë survenue dans la région de Cayenne du 01/01/2007 au 31/12/2017 ont été géo-référencés et agrégés en grilles régulières de 300 m. Des indices d'autocorrélation spatiale et une méthode de balayage spatio-temporels ont été utilisés afin d'identifier des clusters spatio-temporels. Un modèle de régression de Poisson a ensuite été appliqué afin d'explorer les relations entre l'incidence des cas et diverses variables environnementales issues de données de télédétection et de sources locales.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Cinq cent treize cas de fièvre Q aiguë ont été agrégés sur la période d'étude. Six clusters spatio-temporels ont été détectés, tous classés comme &lt;em&gt;« points chauds »&lt;/em&gt;, cumulant un total de 74 cas. Le diamètre médian des clusters était de 7,11 km (± 1,05) et leur durée médiane de 9,30 mois (± 2,98). Un épicentre a pu être identifié au pied de la Montagne de Rémire, dans la commune de Rémire-Montjoly. L'âge moyen des cas appartenant aux clusters était de 45,2 ans (± 15,1), avec une proportion d'hommes de 55,4 % (n=41) et 41,9 % des cas (n=31) étaient nés en Europe. Le cluster n°3 se distinguait par les niveaux de pluviométrie les plus élevés deux mois avant la survenue des cas (490 mm ± 51,7), tandis que les clusters 4, 5 et 6 correspondaient aux zones les plus proches de l'abattoir et du littoral. Le cluster n°2, quant à lui, était situé au plus près des zones agricoles (1,3 km ± 0,7), des élevages bovins (1,3 km ± 0,7) et des élevages porcins (1,3 km ± 0,9).&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Plusieurs facteurs de risque ont été associés à la survenue de cas de fièvre Q aiguë en analyse multivariée: la proximité aux mammifères sauvages observés (&lt; 500 m, ORa 1,81 IC&lt;sub&gt;95%&lt;/sub&gt; [1,12-2,93], 500 m à 1 Km, ORa 1,55 IC&lt;sub&gt;95%&lt;/sub&gt; [0,96-2,52], aux forêts remarquables (&lt; 50 m, ORa 2,25 IC [1,67-3,05], 50 à 500 m 1,11 IC&lt;sub&gt;95%&lt;/sub&gt; [0,89-1,38]), la densité des îlots de végétation (&gt; 100, ORa 1,65 IC [1,16-2,35]) et la proximité de l'abattoir (&lt; 5 km, ORa 3,18 IC [2,28-4,45]). La distance à la côte était négativement associée à la survenue des cas (p-value 0,005).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;En intégrant une approche &lt;em&gt;On&lt;/em&gt;e &lt;em&gt;Health&lt;/em&gt;, cette étude met en lumière les interactions entre faune, l'environnement et la fièvre Q en Guyane. Elle souligne l'apport des données de télédétection dans le domaine de la santé et permet d'identifier des zones pr","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 2","pages":"Page S27"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144147676","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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