Médecine et Maladies Infectieuses Formation最新文献

{"title":"Prévalence des IST et accès aux services de prévention du VIH chez les travailleuses du sexe: Résultats de l'Enquête Biologique et Comportementale IBBS 2024","authors":"E. Ehui ,&nbsp;V.A. n'da ,&nbsp;K. Brou ,&nbsp;C. Rabé ,&nbsp;F. Koné ,&nbsp;C. Koffi ,&nbsp;P. Adingra ,&nbsp;A. Inwoley ,&nbsp;P. Zekeng","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.023","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.023","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L'épidémie de VIH reste concentrée au sein des populations clés, notamment les travailleuses du sexe (TS) chez qui la prévalence du VIH avait été estimée à 26,6% en 2012, et les IST entre 5 et 12%. L'Enquête Biologique et Comportementale (IBBS) vise à fournir des données actualisées sur cette population vulnérable en déterminant les prévalences du VIH, de la syphilis et des hépatites B et C chez les TS et évaluer l'accès aux services de prévention du VIH (utilisation du préservatif, prophylaxie Pré-Exposition, prophylaxie post-exposition).</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>Une étude transversale a visée descriptive et analytique a été réalisée du 18 décembre 2023 au 27 janvier 2024 dans huit villes par échantillonnage dirigé par les répondants (Respondent-Driven Sampling ou RDS). Les données comportementales ont été collectées via des entretiens standardisés; des tests sanguins pour le dépistage du VIH, des hépatites virales B et C et de la syphilis ont été réalisés. Les données quantitatives collectées ont été analysées avec le logiciel RDS Analyst (version 7.1.38).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>2 963 TS ont été incluses; la prévalence du VIH a été estimée à 5,6 % dans cette population, celle de la syphilis à 0,6% et celles des hépatites virales B et C ont été respectivement de 3,3% et 0,3%. Dans 49% des cas, les TS étaient âgées de moins de 25 ans, et 52% avaient un niveau d'instruction secondaire. Sur les 192 TS dépistées VIH positives lors de l'enquête, 64% connaissaient leur statut au moment de l'enquête et étaient toutes sous traitement ARV, et 85% des traitées avaient une charge virale indétectable. Au cours des 12 derniers mois, 41% des TS ont rapporté un écoulement vaginal, 21 % des ulcérations vaginales, 36% des brûlures mictionnelles. 71 % des TS ont déclaré avoir utilisé le préservatif au cours des sept derniers jours, La prophylaxie Pré-Exposition a été utilisée par 17% des TS, et seulement 1% d'entre elles ont reçu une prophylaxie antirétrovirale post-exposition. Les attitudes discriminatoires ont été signalées par 37% des TS, 17% ont déclaré avoir subi des violences physiques et/ou sexuelles, et 9% ont déclaré avoir déjà été arrêté par la police.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Bien que la prévalence du VIH soit en baisse au sein des TS, celle-ci demeure toujours supérieure à la prévalence nationale. Cette population de travailleuses du sexe devrait toujours bénéficier de l'intensification des programmes de prévention pour réduire la prévalence des IST, du VIH et des hépatites virales.</div></div>","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 2","pages":"Pages S11-S12"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144146726","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Cloxacilline versus céfazoline dans les bactériémies à Staphylococcus aureus sensible à la méthicilline (CloCeBa) : un essai randomisé, contrôlé et de non-infériorité","authors":"C. Burdet ,&nbsp;N. Saïdani ,&nbsp;A. Lemaignen ,&nbsp;E. Canoui ,&nbsp;V. Le Moing ,&nbsp;P. Tattevin ,&nbsp;F. Vandenesch ,&nbsp;X. Duval ,&nbsp;S. Tubiana ,&nbsp;F.X. Lescure","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.004","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.004","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La bactériémie à <em>Staphylococcus aureus</em> sensible à la méthicilline (SAB) est une maladie fréquente et grave. Les pénicillines antistaphylococciques (PAS) intraveineuses sont les antibiotiques actuellement recommandés. Cependant, la toxicité et les ruptures de stock récurrentes des PAS ont incité les cliniciens à rechercher un traitement antibiotique alternatif.</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>Nous avons mené un essai clinique ouvert, randomisé, contrôlé et de non-infériorité en France. Les patients éligibles étaient des adultes présentant une bactériémie à SASM sans dispositif intravasculaire ni suspicion d'infection du système nerveux central. Les patients ont été randomisés (1:1) pour recevoir soit de la cloxacilline (CLO), soit de la céfazoline (CFZ) pendant les 7 premiers jours de traitement. La suite du traitement a été laissée au choix de l'investigateur (durée totale ≥14 jours). Le critère d'évaluation principal était le succès du traitement, défini comme l'association de la survie ET du succès bactériologique à J3 (J5 pour l'endocardite) ET de l'absence de rechute ET du succès clinique à J90. La marge de non-infériorité a été fixée à 12%.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Entre septembre 2018 et février 2024, 315 patients ont été enrôlés ; 11 ont répondu à des critères d'exclusion secondaires et 12 ont interrompu leur participation. L'âge moyen (DS), était de 62,7 (16,4) ans ; 26,4% étaient des femmes. L'indice de Charlson et le score de bactériémie de Pitt étaient respectivement de 4,4 (3,1) et 0,2 (0,6).</div><div>Le CFZ s'est révélé non inférieur au CLO, tant dans la population ITT (N=292) (différence de 0,010 ; intervalle de confiance à 95 % [IC 95 %], [-0,091 ; 0,110]) que dans la population PP (N=224) (différence de 0,034 ; IC 95 % [-0,058 ; 0,182]). Aucune différence n'a été observée entre les groupes pour la survie à J90 (91,6% CFZ vs 91,5% CLO ; p=0,97), le succès bactériologique à J3 ou J5 (93,2% CFZ vs 91,8% CLO ; p=0,66), l'absence de rechute à J90 (99,3% CFZ vs 98,6% CLO ; p&gt;0,99) et le succès clinique à J90 (80,6% CFZ vs 80,6% CLO ; p&gt;0,99). 50/146 (34,2 %) et 64/146 (43,8 %) patients ont présenté au moins un EIG dans les groupes CFZ et CLO, respectivement (p=0,093).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L'efficacité du CFZ était non inférieure à celle du CLO, avec une tendance à un taux plus faible de patients présentant un EIG. Ces résultats encouragent l'utilisation du CFZ chez les patients atteints de SAB non sévère et l'étude de son efficacité chez les patients plus sévères.</div></div>","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 2","pages":"Page S2"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144147373","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Prévalence de l'antigénurie Histoplasma chez les patients vivants avec le VIH à un stade avancé en Côte d'Ivoire: étude ancillaire d'un essai prospectif","authors":"A. Sturny-Leclère ,&nbsp;U. Françoise ,&nbsp;A. Badjé ,&nbsp;C. Aka ,&nbsp;M. Bonnet ,&nbsp;O. Lortholary ,&nbsp;A. Alanio ,&nbsp;A. Adenis ,&nbsp;D. Laureillard ,&nbsp;F. Lanternier","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.044","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.044","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L'essai STATIS, au delà de montrer l'intérêt des tests diagnostiques rapides pour la tuberculose associée au VIH en Afrique et en Asie du Sud-Est, a également mis en évidence des taux de mortalité encore important chez les patients vivants avec le VIH à un stade avancé en Côte d'Ivoire. <em>Histoplasma capsulatum</em>, agent pathogène fongique opportuniste présent en Afrique subsaharienne, peut entraîner des manifestations cliniques similaires à celles de la tuberculose. À ce jour, il n'existe aucune donnée de prévalence de l'histoplasmose associée au VIH en Côte d'Ivoire. L'objectif de cette étude ancillaire de l'essai STATIS était d'obtenir une première estimation de cette prévalence chez les patients vivants avec le VIH à un stade avancé en Côte d'Ivoire.</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>Les patients inclus dans l'essai STATIS étaient des patients ambulatoires, dont l'infection par le VIH venait d'être diagnostiquée, avec un taux lymphocytes T CD4+ &lt;100/µL et qui étaient éligibles à l'initiation d'un traitement antirétroviral, ont été randomisés pour recevoir un traitement anti-tuberculeux systématique ou guidé par des tests diagnostiques rapides. En l'absence de test de référence mycologique réalisable (examen direct, anatomopathologie et culture d'échantillons tissulaires) nous avons réalisé un test immunoenzymatique (ELISA) spécifique d'Histoplasma capsulatum sur les échantillons d'urine obtenus à l'inclusion de ces patients dans l'essai STATIS.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La prévalence de l'antigenurie Histoplasma était de 68/280 (24,3%; 95%CI: 19,5-29,8). Sur les 22 cas de tuberculose documentés à l'inclusion, 8 (36,4%) avaient également une antigénurie Histoplasma. Chez les patients décédés au cours des 48 semaines de suivi, la prévalence de l'antigénurie Histoplasma était de 15/42 (35,7 %, IC 95 %: 22,0-52,0), contre 22,3 % (IC 95 %: 17,3-28,2) chez les survivants. Ces survivants avec une antigénurie Histoplasma avaient un indice de masse corporelle, un nombre de lymphocytes T CD4 +, un taux d'hémoglobine et une numération plaquettaire plus élevés que ceux décédés durant l'essai.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La prévalence de l'antigénurie Histoplasma était comparable à celle de la tuberculose, et l'histoplasmose était probablement responsable de plusieurs décès évitables chez les patients vivants avec le VIH à un stade avancé. Des études prospectives sont nécessaires pour confirmer ces résultats et promouvoir des stratégies diagnostiques en Afrique subsaharienne.</div></div>","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 2","pages":"Page S22"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144147385","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Investigation d'un cas groupés de Botulisme","authors":"J. Ndong ,&nbsp;N. Jourdan-da Silva ,&nbsp;A. Thouet ,&nbsp;A. Rousteau ,&nbsp;C. Malhere ,&nbsp;G. Delvallez ,&nbsp;C. Mazuet ,&nbsp;L. Bodet-Cotentin ,&nbsp;S. Ehrmann ,&nbsp;E. Morvan","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.014","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.014","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le 9 septembre 2024, la Direction des maladies infectieuses d'une agence sanitaire et l'autorité sanitaire régionale reçoivent un signalement du Laboratoire national de référence du Botulisme concernant 5 personnes hospitalisées en réanimation dans un établissement hospitalier avec des signes cliniques graves à des degrés variables: Diplopie, asthénie, dysphonie, mydriase symétrique, déficit moteur et insuffisance respiratoire. D'après l'interrogatoire des réanimateurs auprès d'un des cas, la survenue des symptômes fait suite à un repas d'anniversaire commun consommé l'avant-veille. Les symptômes observés concluent à une suspicion de botulisme.</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>Devant ce signalement sanitaire grave, l'autorité sanitaire régionale mène l'enquête alimentaire auprès d'un membre de la famille de l'un des cas afin d'identifier les aliments communs consommés par les malades. La Direction départementale de protection des populations mène l'enquête auprès du fabricant de ces produits alimentaires. Après investigation, il est révélé que le processus de fabrication des boites de conserve artisanale de pesto à l'ail des ours est jugé non satisfaisant et donc compatible avec la présence de toxine botulique. Le Préfet du département est informé, le Parquet se saisit de l'affaire et ouvre une enquête judiciaire. L'autorité sanitaire régionale et l'établissement hospitalier coordonnent l'envoi au laboratoire de référence des restes alimentaires retrouvés ainsi que des prélèvements biologiques des patients.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les résultats du laboratoire ont confirmé biologiquement la présence de toxine botulique de type A dans le sérum des 5 patients hospitalisés. Ils étaient âgés de 32 à 36 ans et résidaient dans le même département. La présence de <em>Clostridium</em> botulinum de type A a également été confirmée dans le pesto à l'ail des ours, consommée par les 5 personnes à l'origine du signalement sanitaire, et acheté plusieurs mois auparavant lors d'un évènement festif éphémère auprès d'un producteur artisanal.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La concordance des résultats issus des différentes investigations menées a permis de confirmer le diagnostic de botulisme chez les cinq patients, en lien avec la consommation d'une conserve artisanale de pesto à l'ail des ours lors d'un repas commun. Dès le stade de la suspicion, une communication rapide et fluide entre les différentes institutions concernées par ce type de signalement a permis la mise en place dans les plus brefs délais de mesures de prévention afin de limiter la propagation de cet épisode, notamment le rappel des bocaux produits par le fabricant à l'aide d'une communication à destination du grand public, mais également d'appels téléphoniques ciblés auprès des consommateurs ayant déjà acheté le produit incriminé à travers la carte bancaire qui a servi à l'achat.</div></div>","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 2","pages":"Page S7"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144147387","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"L'antibiogramme ciblé : un impact sur la consommation d'antibiotiques des infections urinaires au sein de notre établissement ?","authors":"M. Vallet ,&nbsp;A. Bruel ,&nbsp;A. Beaudron ,&nbsp;E. Jouhanneau","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.093","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.093","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;L'antibiorésistance représente un problème majeur de santé publique. Depuis les nouvelles recommandations du Comité de l'antibiogramme de la société française de microbiologie (CASFM) de 2020, l'antibiogramme ciblé (AC) des bactéries isolées dans les urines associées à des commentaires pour guider l'antibiothérapie, est mis en place dans notre établissement depuis mars 2022. L'objectif étant de voir si la mise en place de cet AC a eu un impact sur les prescriptions via la consommation d'antibiotiques (ATB) lors du traitement d'une infection urinaire (IU).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Matériels et méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Trois périodes ont été ciblées : l'année 2021, septembre 2022 à août 2023 et septembre 2023 à août 2024. Les dispensations effectuées aux patients âgés de plus 12 ans ont été extraites du logiciel Pharma®. Seuls les services de pédiatrie, cancérologie et réanimation ont été exclus de notre recherche. Depuis 2022, seuls les ATB suivants : amoxicilline (AMX)- amoxicilline-acide clavulanique (AMC)- mécillinam (MEC)- cefotaxime (CTX)- céfipime (FEP)- ciprofloxacine (CIP)- lévofloxacine (LVX)- cotrimoxazole (SXT)- fosfomycine (FF)- furanes (F)- et trimethoprime (T) sont rendus chez la femme. Chez l'homme ce sont CTX-FEP- amikacine (AN)- CIP-LVX et SXT. En cas de résistance aux céphalosporines de 3&lt;sup&gt;ème&lt;/sup&gt; génération, chez la femme ou bien chez l'homme, les sensibilités de tazocilline/piperacilline (TZP)- ceftazidime(CAZ)- imipenème (IPM)- ertapenem (ETP)- AN, sont rendus en plus. Dans notre étude seules les consommations de cefixime (CFM)- F- FF- MEC et T sont étudiées car sont utilisés que dans les IU selon les recommandations de la SPILF. Selon les doses définies journalières (DDJ) de chaque ATB, le nombre de DDJ consommées a été calculé par le simulateur du Réseau de prévention des infections et de l'antibiorésistance (REPIAS). Parallèlement le nombre total annuel de patient et de service consommant ces ATB a été recensé.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;En 2021 le nombre de DDJ est de : 453 pour CFM pour 103 patients, 572 pour FF pour 143 patients, 163 pour F pour 32 patients, 338 pour MEC pour 57 patients et nul pour T. Une diminution de 68% de la quantité moyenne de médicament administré par patient ((ratio DDJ par patient 2023/2024 sur 2022/2023) -1) pour CFM est observée entre septembre 2022 et août 2024. A contrario, une augmentation de la quantité de médicament administré par patient de 11% pour FF est constaté, 27% pour F, 17% pour MEC, et 15% pour T. De plus, le service d'urologie est le service qui prescrit le plus de CFM. En effet, la consommation de CFM dans ce service a diminué entre 2021 et 2024 (42 comprimés versus 9). En ce qui concerne la FF, sa consommation est à la hausse entre 2021 et 2024 (12 comprimés versus 37).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Une nette diminution de la consommation de CFM est observée même dans le service le plus prescripteur. Pour les autres classes ATB à ","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 2","pages":"Page S46"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144147487","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Bon usage des antibiotiques (BUA) en établissement de santé (ES) : où en est la mission nationale SPARES (Surveillance et Prévention de l'Antibiorésistance en Etablissement de Santé) en 2025 ?","authors":"S. Gravier ,&nbsp;Y. Nivoix ,&nbsp;A. De waard ,&nbsp;C. Eldin ,&nbsp;E. Kittler ,&nbsp;V. Mondain ,&nbsp;C. Pulcini ,&nbsp;F. Colas","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.095","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.095","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Depuis octobre 2023, Santé publique France (SpF) finance un volet Bon usage des antibiotiques (BUA) au sein des missions nationales SPARES, PRIMO et MATIS. Un des objectifs de SPARES est la création ou mutualisation puis diffusion au plan national d'outils de BUA pour les établissements de santé (ES). Nous décrivons ici les principales actions menées depuis octobre 2023.</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>A la suite d'une enquête auprés des acteurs de BUA sur les principaux besoins en ES, un recensement a été effectué en passant en revue les outils promus par les parties prenantes impliquées dans le BUA en France (sociétés savantes, structures nationales et locales) et à l'international notamment dans la base d'outils Global Antimicrobial Stewardship Partnership Hub de la British Society for Antimicrobial Chemotherapy (BSAC). En parrallèle, une enquête via un questionnaire en ligne a été menée auprés des Centres Régionaux en Antibiothérapie (CRAtb) et de leurs équipes multidisciplinaires en antibiothérapie (EMA) pour définir leurs besoins concernant un référentiel en antibiothérapie national et commun.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Un total de 273 outils (en français et anglais) a été recensé et classé en 5 catégories : 113 sur l'optimisation de l'antibiothérapie, 90 par situation clinique, 29 référentiels, 25 outils stratégiques, 16 outils d'audit. Pour chaque outil, plusieurs champs ont été renseignés : année de production, source, format, thématique, mots-clés. Cet inventaire a été mis en ligne sur la base documentaire du Réseau de Prévention des Infections et de l'Antibiorésistance (RéPIA). Un recensement continu est effectué et le fichier sera actualisé tous les 3 mois.</div><div>Le questionnaire de l'enquête sur un référentiel en antibiothérapie en ES national et commun a été complété par 9/17 CRAtb. Tous les répondants sont favorables à la création ou l'utilisation d'un tel référentiel dont 63% pensent que le ePOPI pourrait remplir cette mission. Trois freins à l'utilisation ont été relevés concernant le ePOPI : 1. L'accès payant, 2. Son inadéquation pour cibler tous les acteurs du BUA (e.g. pharmaciens, microbiologistes) et 3. Sa non-adaptabilité à des spécificités locales ou régionales.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L'analyse du recensement des outils BUA en ES a permis d'identifier des thématiques peu couvertes ou pour lesquelles il manque des outils en français. Un travail sur l'adaptation d'un outil de relais IV-per os britannique est en cours. Cet inventaire sera complété par un recensement des formations diplômantes et qualifiantes dans le domaine du BUA et par un outil de \"quick audit\" sur la qualité des prescriptions antibiotiques. Concernant le référentiel en antibiothérapie en ES, des discussions sont en cours avec les parties prenantes concernées pour mieux répondre aux besoins des acteurs de terrain.</div></div>","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 2","pages":"Page S47"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144147489","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Impact de l'intervention d'une équipe multidisciplinaire en antibiothérapie (EMA) sur la pertinence des examens cytobactériologiques des urines (ECBU) dans un groupement hospitalier de territoire (GHT).","authors":"B. Gudin ,&nbsp;C. Merle de Boever","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.108","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.108","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;La lutte contre l'utilisation inappropriée des antibiotiques est un enjeu majeur de santé publique. Les ECBU sont souvent prescrits à tort, contribuant à des antibiothérapies inutiles. L'objectif de cette étude est d'évaluer l'impact d'interventions éducatives réalisées par une EMA sur la pertinence des ECBU dans un GHT.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Matériels et méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Des actions éducatives visant à promouvoir le bon usage des ECBU ont été menées par l'EMA dans le GHT (6 établissements sanitaires et 13 médico-sociaux), pendant un an : actions de sensibilisation, affichage de recommandations sur le bon usage des bandelettes urinaires (BU) et des ECBU, diffusion du guide d'antibiothérapie et formations des professionnels de santé.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Afin d'évaluer l'impact de ces interventions, nous avons mené une analyse rétrospective comparative de la pertinence des ECBU réalisés sur deux période de 10 jours, avant (2023) et après (2024) les actions éducatives dans les structures.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Tous les ECBU réalisés sur cette période ont été analysés, les résultats ont été examinés par l'EMA. Leur pertinence a été évaluée en se basant sur des critères consensuels (suspicion d'infection urinaire, dépistage de colonisation urinaire chez la femme enceinte ou avant une chirurgie urologique). La pertinence des ECBU a ensuite été comparée entre les deux périodes à l'aide d'un Z-test.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Sur les deux périodes de 10 jours, 191 ECBU ont été réalisés. L'âge moyen des patients était de 67 ans et 64 % des ECBU concernaient des femmes.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;La majorité des patients, 90% étaient hospitalisés et 10% étaient hébergés en établissement médico-social.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Sur les 102 ECBU réalisés avant les actions éducatives, 53 % ont été jugés conformes aux recommandations.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Sur les 89 ECBU réalisés après les actions éducatives, 69 % ont été jugés conformes aux recommandations.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Une hausse significative de 16 % (IC95% [2-29%]) des ECBU conformes aux recommandations a été observée (p &lt; 0,05).&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Les motifs de non-conformités aux recommandations ont évolué entre les deux périodes (respectivement avant et après actions éducatives)&lt;/div&gt;&lt;div&gt;• Diagnostic alternatif évident : 10 (9,8 %) et 12 (13,5 %)&lt;/div&gt;&lt;div&gt;• Aspect/odeur des urines : 9 (8,8 %) et 3 (3,4 %)&lt;/div&gt;&lt;div&gt;• ECBU avant chirurgie non urologique : 8 (7,8 %) et 1 (1,1 %)&lt;/div&gt;&lt;div&gt;• BU positive chez patient sondé : 7 (6,9 %) et 0&lt;/div&gt;&lt;div&gt;• ECBU malgré une BU négative chez des femmes : 6 (5,9 %) et 2 (2,2 %)&lt;/div&gt;&lt;div&gt;• Motifs divers : 8 (16 %) et 5 (5,6 %)&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Les interventions de l'EMA ont permis une amélioration significative de la pertinence des prescriptions d'ECBU, avec une hausse de 16 % de la proportion d'ECBU conformes.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;La réduction des ECBU injustifiés démontre l'efficacité des actions de sensibilisation et de formation auprès des soignants.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Cependant, les ECBU ","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 2","pages":"Page S53"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144147581","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"\"Les antibiotiques c'est pas automatique\"® : qu'en reste-t-il 22 ans plus tard ?","authors":"J.P. Lanoix","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.087","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.087","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;« Les antibiotiques c'est pas automatique »® est un slogan qui a marqué une génération entière. Il est resté dans les esprits et même les jeunes qui sont nés après la campagne de 2002 connaissent la marque. Pour autant, que reste-t-il de son impact 22 ans plus tard ? Ce slogan a-t-il encore un impact dans la demande et la prescription des antibiotiques en ville ou est-il devenu un simple héritage culturel dont nous serions nostalgiques ?&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Matériels et méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Afin de répondre à cette question nous avons réalisé une étude nationale quantitative. A l'aide d'un organisme versé dans les sondages en ligne et selon la méthode des quotas, nous avons interrogé 1000 personnes et 301 médecins généralistes répartis sur l'ensemble de la France métropolitaine, fin décembre 2024. Les résultats ont été comparés avec les précédents sondages réalisés par la Caisse Nationale d'Assurance Maladies (2002-2004 et 2006-2007).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Plus du tiers des Français (35%) ont déjà directement demandé une prescription d'antibiotiques à un médecin, ils sont même 20% à l'avoir fait plusieurs fois. Ce comportement est 3 fois plus fréquent qu'en 2006 et touche particulièrement les &lt;35 ans (p&lt;0.05). Majoritairement (85%), les Français lorsqu'ils consultent espèrent ressortir avec des antibiotiques, 17% sont très insistants (ce phénomène augmente à 26% pour les parents). Les médecins confirment ces résultats. Ces comportements sont plus marqués qu'en 2002.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Jusqu'à un quart des Français (15-24%), se déclare satisfait lorsque le médecin prescrit des antibiotiques. Cependant 53% n'expriment toutefois aucune satisfaction particulière et 58% font confiance à la décision du médecin lorsqu'il n'en prescrit pas. Encore une fois les &lt; 35ans sont moins satisfaits de la non prescription que les plus âgés. Dix-sept pourcent des personnes (32% des &lt;35ans) ont consulté un autre médecin en raison de leur insatisfaction (2 fois plus élevé qu'en 2006). Près de 90% des médecins considèrent que les patients sont exigeants (et plus insistants) avec eux, plus encore qu'en 2002 (82%) et 58% qu'il est difficile pour eux de ne pas prescrire d'antibiotique face à une demande.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Premiers relais d'information, les médecins ont le sentiment de relayer beaucoup d'informations relatives aux antibiotiques à leurs patients mais pour autant, le niveau de connaissance des Français sur les antibiotiques reste très modéré, et ils en ont conscience. Il persiste encore de nombreuses fausses idées sur les antibiotiques : par exemple seulement 44% des Français savent qu'ils ne sont pas efficaces dans la grippe.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Plus de 22 ans après « Les antibiotiques c'est pas automatique »® il ne semble plus rester aucun bénéfice et la méconnaissance voire mystification des antibiotiques est encore trop importante, particulièrement chez les moins de 35 ans. Cette étude souligne","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 2","pages":"Page S43"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144147585","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Stratégie thérapeutique dans l'échinococcose kystique en France","authors":"L. Bohard ,&nbsp;N. Tissot ,&nbsp;C. Barrera ,&nbsp;S. Bresson-Hadni ,&nbsp;L. Millon ,&nbsp;A. Bellanger ,&nbsp;C. Chirouze","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.047","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.047","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;L'échinococcose kystique (EK) est une parasitose se manifestant par la présence de kystes, principalement hépatiques et pulmonaires. Les recommandations thérapeutiques de 2010 se basent principalement sur des avis d'experts. Ce travail décrit les stratégies réalisées en France, à partir des données de l'observatoire OFREKYS.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Matériels et méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;OFREKYS est un registre déclaratif national des cas d'EK créé en 2016. Les données sont enregistrées dans un système de déclaration informatisé sécurisé (Clean WEB®) après recueil d'une non-opposition. Ont été retenus pour l'analyse: les patients inclus dans OFREKYS jusqu'en décembre 2024 ayant un premier diagnostic en France, au moins 1 kyste d'EK actif ou transitionnel et ayant bénéficié d'un traitement médical seul (TMS) ou médico-interventionnel (chirurgie ou Ponction Aspiration Injection Re-aspiration: PAIR).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Soixante-cinq patients sur 166 patients (39%) respectaient les critères d'inclusion, majoritairement des hommes (n=35; 54%) d'âge médian 42 ans (écart interquartile: IQR; 33-57), 7 (11%) avaient moins de 18 ans et 52 (80%) ont été discutés en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire Nationale (RCPN). Trente patients (46%) avaient une atteinte hépatique isolée, 15 (23%) une localisation extra-hépatique (EH) isolée dont 5 (33%) une atteinte pulmonaire, 20 (31%) une atteinte disséminée (≥2 localisations) dont 11 (58%) une atteinte hépatique et pulmonaire. Tous les patients ont reçu de l'albendazole (ABZ), 51 (78%) ont été opérés, 13 (20%) ont bénéficié d'un TMS et 1 (2%) d'une PAIR. Parmi les patients opérés, 5 (10%) n'avaient pas reçu d'ABZ en préopératoire par défaut diagnostique (3 atteintes EH et 2 disséminées). La durée médiane d'ABZ préopératoire était de 53 jours (IQR: 13-127). Cette durée était significativement plus longue avant une chirurgie hépatique (médiane: 109 jours; IQR: 54-210; p&lt;0.01) et plus courte avant une chirurgie pulmonaire (médiane: 17 jours; IQR: 11-38; p&lt;0.01). Une complication liée à l'EK a été identifiée chez 27 patients (42%) dont 15 (56%) avec un kyste pulmonaire. Les complications sont survenues avant le début de l'ABZ sauf pour 3 patients (11%), des enfants (5, 8 et 11 ans) ayant présenté une rupture bronchique d'un kyste &gt; 50 mm à 12, 32 et 88 jours d'ABZ. Douze patients (12/65;18%) ont reçu du praziquantel (PZQ) en association à l'ABZ, la majorité (11/12; 92%) avait un kyste rompu.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Une stratégie médicochirurgicale est le plus souvent retenue en France. En dehors des cas où le diagnostic n'a pas été évoqué, l'ABZ est débuté en préopératoire comme recommandé. Avant une chirurgie pulmonaire, la durée de ce traitement est raccourcie afin de diminuer le risque de rupture sous ABZ. Bien que la bithérapie ABZ-PZQ soit débattue, son utilisation dans les kystes rompus, est souvent proposée par la RCPN. Une étude de cohorte e","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 2","pages":"Pages S23-S24"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144147670","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Comparaison de l'empreinte environnementale d'antibiotiques utilisés dans les infections urinaires : quels critères pour guider nos prescriptions ?","authors":"M. Réveillon Istin ,&nbsp;S. Taillemite ,&nbsp;F. Bounoure ,&nbsp;C. Bougle ,&nbsp;E. Piednoir ,&nbsp;D. Hocquet ,&nbsp;V. Mondain ,&nbsp;E. Fiaux ,&nbsp;V. Pierre","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.009","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.04.009","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Les modifications climatiques et l'antibiorésistance constituent les principales menaces pour la santé selon l'OMS. Le secteur de la santé pollue, les médicaments sont le principal poste d'émission (29%). Connaître l'impact environnemental des soins est un levier pour décarboner la santé. L'objectif est de comparer l'empreinte carbone (EC) et l'écotoxicité d'antibiotiques (ATB) utilisés dans les infections urinaires (IU) et de discuter la pertinence de ces mesures.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Matériels et méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;L'impact environnemental a été évalué par 2 paramètres: l'EC, calculée selon la norme GHG protocol, exprimée en gC0&lt;sub&gt;2&lt;/sub&gt;eq/DDJ (Dose Définie Journalière) et l'écotoxicité, mesurée par: l'indice PBT (Persistance, Bioaccumulation, Toxicité) sur une échelle de 0 à 9 (plus la valeur est haute plus l'écotoxicité est élevée) et les Concentrations Prédites sans Effets sur l'Antibiorésistance (PNEC&lt;sub&gt;res&lt;/sub&gt;) (écotoxicité plus importante avec des concentrations plus basses). Ont été étudiés: Cefotaxime (CTX), Ceftriaxone (CRO), Lévofloxacine (LVX), Ofloxacine (OFX), Ciprofloxacine (CIP) et Cotrimoxazole (SXT).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;L'EC d'un ATB diminue de 28% en moyenne si la production a lieu en Europe &lt;em&gt;versus (vs)&lt;/em&gt; en Asie (ex: EC de la CIP: 212gC0&lt;sub&gt;2&lt;/sub&gt;eq/DDJ si elle est fabriquée en Inde &lt;em&gt;vs&lt;/em&gt; 153 en Espagne).&lt;/div&gt;&lt;div&gt;La LVX intraveineuse (IV) a une EC 11 fois supérieure à la voie orale: 1649 &lt;em&gt;vs&lt;/em&gt; 151gC02eq/DDJ.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;La CRO présente un profil moins carboné que le CTX (2145 &lt;em&gt;vs&lt;/em&gt; 4342gC0&lt;sub&gt;2&lt;/sub&gt;eq/DDJ), un indice PBT moindre (6 &lt;em&gt;vs&lt;/em&gt; 9). Il n'y a pas de données de PNEC&lt;sub&gt;res&lt;/sub&gt; pour la CRO ne permettant pas de comparaison (3,9µg/l pour le CTX).&lt;/div&gt;&lt;div&gt;L'EC du SXT (334gC0&lt;sub&gt;2&lt;/sub&gt;eq/DDJ) est supérieure à celle des fluoroquinolones (FQ): 151 pour la LVX, 152 pour l'OFX et 212gC0&lt;sub&gt;2&lt;/sub&gt;eq/DDJ pour la CIP. Toutefois, l'indice PBT du SXT (6 pour le sulfamethoxazole - 4 pour le trimethoprime) est plus favorable que celui des FQ (9 pour l'OFX et 6 pour la CIP). Les PNEC&lt;sub&gt;res&lt;/sub&gt; sont plus favorables pour le SXT que pour les FQ: 3,13µg/l pour le triméthoprime &lt;em&gt;vs&lt;/em&gt; 0,09µg/l pour la CIP.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;L'EC de l'OFX est 28% inférieure à celle de la CIP, avec une écotoxicité difficile à comparer: indice PBT plus favorable pour la CIP sur le critère bioaccumulation mais DDJ plus élevée rendant la conclusion difficile; données de PNEC&lt;sub&gt;res&lt;/sub&gt; pour la CIP uniquement.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Prendre en compte l'EC et l'écotoxicité des ATB permet de réduire l'empreinte environnementale de nos soins à efficacité égale. Pour les IU, une molécule &lt;em&gt;per os&lt;/em&gt; et la priorisation entre CRO et CTX sont des leviers efficaces de décarbonation. La discordance entre EC et écotoxicité pour comparer SXT et FQ rend la conclusion difficile et demandera de prioriser les critères de pollution. La construction d'un éco","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 2","pages":"Pages S4-S5"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144147466","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}