Médecine et Maladies Infectieuses Formation最新文献

{"title":"Description scanographique des complications abdominales secondaire à l’ingestion d’arêtes de poisson","authors":"Aya Ben ZITOUN , Magaly ZAPPA , Jean-Michel CAUVIN , Alolia ABOIKONI , Lorenzo GARZELLI","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.037","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.037","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les arêtes de poisson sont l’une des principales causes de complications abdominales causées par l’ingestion involontaire de corps étrangers. Ces atteintes variées (perforations, péritonites, ulcérations, hémorragies gastro-intestinales et abcès intra-abdominal) ont été décrites mais uniquement sous forme d’études de cas. L’objectif de ce travail était la description des localisations et des types de complications pouvant survenir suite à l’ingestion d’arêtes de poisson.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons mené une étude rétrospective avec identification des patients par le département d’informatique médical au centre hospitalier de Cayenne à l’aide du code T18 entre 2009 et 2023. Chaque cas a été analysé afin d’identifier les complications abdominales secondaires à l’ingestion d’arêtes de poisson. Les données cliniques, biologiques, d’imageries et de thérapeutiques ont été collectées. Par la suite, une revue systématique exhaustive de tous les cas publiés de la littérature a été réalisée via PubMed, et ces mêmes variables ont été extraites des articles. Enfin une demande a été formulée auprès de chaque service d’imagerie abdominale affilié à la Société d’Imagerie Abdominale et Digestive française pour collecter anonymement et rétrospectivement les données de tout patient ayant eu une complication abdominale secondaire à l’ingestion d’arêtes de poisson. Nous avons par la suite procédé à l’analyse des résultats séparés puis groupés de l’ensemble des variables (Groupe 1 : cohorte de Guyane française ; Groupe 2 : revue systématique ; Groupe 3 : cohorte multicentrique hexagonale).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Dans le groupe 1, nous avons inclus 42 patients (âge médian : 60 ans (± 15,6) ; 36 % de femmes) dans l’analyse entre mai 2014 et juin 2023. La présence d’une collection intra-abdominale a été observée chez 17/42 (40 %) des cas et seulement 2/42 (5 %) des cas étaient compliqués d’un pneumopéritoine. La présence de fièvre était observée chez 33/77 (42,8 %) patients. Les sites les plus fréquents de complication étaient l’iléon 11/42 (26 %), suivi de l’estomac 8/42 (19 %) puis du côlon droit 5/42 (11 %). Dans le groupe 2, 119 patients (âge médian 56 (± 17,5) ; femme 34,9 %) ont été inclus dans l’analyse entre 2009 et 2023. La présence d’une collection intra-abdominale était reportée chez 52/118 (44 %) des cas. Seulement 8/118 (6,7 %) des cas ont présenté un pneumopéritoine. La présence de fièvre était observée chez 48/106 (46,1 %) patients. Les sites les plus fréquents de complication étaient l’estomac 42/115 (42,6 %) suivi de l’iléon 18/115 (15,6 %) puis de l’appendice 12/115 (10,4 %). Les données des patients du groupe 3, sont toujours en cours de collection et n’ont pas encore été analysées.</div></div><div><h3>Discussions et conclusions</h3><div>Nous avons réalisé une étude sur une large cohorte de patients ayant eu une complication secondaire à l’ingestion d’arête de poisson et répertoriés d","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 3","pages":"Page S18"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144889556","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Trouble du neurodéveloppement complexe, diagnostique fonctionnel d’un cas en Guyane","authors":"Nathalie BONNAVE ,&nbsp;Aurore CURIE","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.038","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.038","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Ce travail a été rédigé dans le cadre du DIU en neurodéveloppement et mon exercice en tant que médecin de centre de dépistage de prévention et de soin et médecin scolaire sur le secteur de Cacao et Regina. En Guyane, les niveaux élevés d’analphabétisme et d’échecs scolaires sont préoccupants. Les troubles du neurodéveloppement (TND) sont largement sous-diagnostiqués, en raison de l’isolement géographique, du manque de professionnels et parfois de leur manque de coordination. Pourtant, les facteurs de risque de ces troubles sont répandus en Guyane, ce qui souligne la nécessité d’intensifier les efforts de dépistage, d’évaluation et d’accompagnement. Ce travail est une étude d’un cas présentant un TND complexe chez un enfant ayant un retard massif et global dans les apprentissages. L’objectif est de retracer le cheminement menant à un diagnostic fonctionnel devant une présentation de TND complexe, interpréter les bilans fonctionnels et décrire les problématiques rencontrées.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Etude d’un cas. Discussion alimentée par une recherche PubMed concernant les liens entre fonctions exécutives et bilinguisme, l’importance de la langue maternelle dans les apprentissages et les rééducations, les caractéristiques des troubles du neurodéveloppement et la communauté Hmong.</div></div><div><h3>Discussions et conclusions</h3><div>Le diagnostic fonctionnel reste ouvert et amène à discuter l’importance du multiculturalisme, plurilinguisme dans les prises en charge et de soutenir les langues maternelles comme socle dans les apprentissages. Je discute l’impact du syndrome dysexécutif sur l’apprentissage d’une langue. Enfin y a-t-il un lien entre la forte prévalence de TND dans le village de Cacao pourtant peu touché par la plupart des facteurs de risques de TND et la mutation A1165G connue à une prévalence anormalement élevée au sein de la communauté Hmong. Les difficultés rencontrées lors de la prise en charge de ce cas clinique appuient la nécessité d’augmenter le réseau diagnostique et d’accompagnements des enfants présentant des TND en commune et de mieux coordonner nos actions.</div><div>Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.</div></div>","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 3","pages":"Pages S18-S19"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144889557","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Tendances en matière de santé et de bien-être des adolescents guyanais : premiers résultats de l’enquête EnCLASS DOM 2022","authors":"Naïssa CHATEAU-REMY ,&nbsp;Yélian AHOGBEHOSSOU ,&nbsp;Sarah BAILLY ,&nbsp;Jessy PAJOT ,&nbsp;Marie-Josiane CASTOR","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.040","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.040","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;L’Enquête nationale en Collège et en Lycée chez les Adolescents sur la Santé et les Substances, a sondé 881 collégiens et 587 lycéens en Guyane française de février à mai 2022. Avec 89 000 élèves estimés en 2022, la jeunesse prédominante dans ce département aiguise l’intérêt de comprendre les comportements des adolescents. L’objectif de la présente étude était de décrire les grands indicateurs liés à la santé physique et mentale des adolescents en milieu scolaire, dans le but d’appréhender l’évolution des comportements de santé dans un contexte démographique particulier, et de pouvoir ainsi proposer une offre de soins adaptée aux besoins des adolescents.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Cette étude utilise les données de l’Enquête EnCLASS DOM 2022, menée auprès d’adolescents du second degré résidant en Guyane française. L’échantillon inclut 30 collèges et 16 lycées, avec 110 classes sélectionnées aléatoirement. Les parents ont donné un consentement tacite sauf refus. L’enquête, approuvée par le Conseil National de l’Information Statistique (CNIS), a recueilli des données anonymes via un auto-questionnaire en ligne. Les données ont été traitées et analysées statistiquement avec le logiciel R®.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Au total, 1468 collégiens et lycéens tous niveaux confondus ont participé à l’enquête. Les participants ont fourni des informations sur des variables telles que la santé physique et mentale, le vécu scolaire, le harcèlement, et les relations affectives. Les résultats ont montré que les élèves en Guyane manifestent des préoccupations significatives liées à la santé mentale, avec des symptômes psychologiques et comportementaux courants tels que l’irritabilité et la nervosité. Un quart des élèves présente un risque élevé de dépression, les filles étant plus touchées. Les chiffres montrent qu’un lycéen sur six a tenté de se suicider, situation particulièrement marquée chez les filles. Le vécu scolaire est mitigé, avec seulement un tiers des collégiens et un cinquième des lycéens exprimant un fort attachement à leur établissement. Le stress lié au travail scolaire est plus fréquent chez les filles. Le harcèlement est une réalité, touchant environ un élève sur dix, avec des taux différents au collège et au lycée. Le cyberharcèlement est également présent, touchant davantage les collégiens. Concernant la vie affective et sexuelle, la plupart des élèves ont déjà été amoureux. Les filles au lycée expriment plus ouvertement des sentiments envers des personnes du même sexe. La proportion d’élèves ayant des rapports sexuels augmente avec l’âge, avec une prévalence élevée des rapports très précoces. Cependant, la majorité utilise des moyens contraceptifs, tels que le préservatif et la pilule.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Discussions et conclusions&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;En conclusion, les résultats de l’enquête EnCLASS DOM 2022 révèlent des défis significatifs en matière de santé mentale, de harcèlement, et de relations","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 3","pages":"Pages S19-S20"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144889559","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Fréquence et facteurs associes aux poussées systémiques chez les patients lupiques avec néphrite lupique en Guyane française : étude rétrospective de 2018 à 2022 au centre hospitalier Ouest Guyanais","authors":"Arriel MAKEMBI BUNKETE ,&nbsp;Florence FERMIGIER ,&nbsp;Modi SIDIBE ,&nbsp;Mohamed SIDIBE ,&nbsp;Malika BELGRINE ,&nbsp;Timoté DAVODOUN ,&nbsp;Tanguy GBAGUIDI ,&nbsp;Irénée DJICONKPODE ,&nbsp;Franklin SAMOU FANTCHO","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.052","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.052","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La Guyane française occupe la troisième position en termes des prévalences, les plus élevées du lupus systémique (LS) dans les DOM, soit 86,2/100 000. LS est une maladie auto-immune qui peut toucher différents organes et provoquer des symptômes variés. Les poussées lupiques sont des périodes au cours desquels la maladie s’aggrave et nécessite un traitement plus intensif, elles peuvent être multifactorielles et entraîner des conséquences graves, en particulier chez les patients avec néphrite lupique (NL). L’objectif de cette étude est de déterminer les facteurs associés aux poussées chez les lupiques avec NL comparativement aux lupiques sans NL.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude transversale avec analyse type cas-témoins sur la cohorte historique du lupus de l’ouest guyanais, a permis de rechercher les facteurs associés aux poussées lupiques en comparant deux sous-groupes, celui avec NL et celui sans NL, de janvier 2018 à décembre 2022. Un modèle logistique a recherché l’association entre la NL et les poussées systémiques (p &lt; 0,05).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total 72,58 % avaient une néphrite lupique (NL) VS 27,42 %. Les deux groupes étaient comparables. Les poussées systémiques concernaient 62,22 % dans le sous-groupe NL VS 29,41 % dans le sous-groupe sans NL. Étaient significativement plus fréquents chez les patients avec poussées : les taux élevés d’anticorps anti-DNA et anti Smith, la fièvre, la pleurésie, le rash discoïde, le vespertilio, l’ulcération buccale et un score de Sledai élevé. En analyse multivariée la NL et le taux d’anticorps anti-DNA ont été significativement associés aux poussées systémiques. Sur le plan évolutif, on note une fréquence plus importante d’infection et d’insuffisance rénale chronique.</div></div><div><h3>Discussions et conclusions</h3><div>La néphrite lupique est une des complications majeures au cours du LS, sa fréquence est particulièrement élevée dans la population lupique guyanaise et est indépendamment associée aux poussées systémiques du lupus.</div><div>Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.</div></div>","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 3","pages":"Page S25"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144889700","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Analyse des pratiques de prescription et de la sensibilité de la PCR sanguine et urinaire dans le diagnostic précoce de la leptospirose","authors":"Paul LE TURNIER ,&nbsp;Mathilde ZENOU ,&nbsp;Nicolas HIGEL ,&nbsp;Alexis FREMERY ,&nbsp;Magalie DEMAR ,&nbsp;Alexia BARBRY ,&nbsp;Pascale BOURHY ,&nbsp;Mathieu PICARDEAU ,&nbsp;Loïc EPELBOIN","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.091","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.091","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les tests diagnostiques de la leptospirose recommandés pendant la 1ère semaine (S1) après le début des symptômes (DDS) sont la PCR sanguine (PCRS) et la recherche d’IgM (si &gt; 5 jours d’évolution). L’intérêt de la PCR urinaire (PCRU) précoce est débattu. L’objectif de cette étude est d’analyser les pratiques de prescription et la sensibilité (Se) des PCRS et PCRU chez des patients atteints de leptospirose.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une analyse ancillaire sur les délais et les résultats des 1^ères PCRS et PCRU a été réalisée chez des patients adultes pris en charge à l’hôpital en Guyane de 2016 à 2022 inclus dans une étude rétrospective descriptive (EVOLEPTO). Les critères diagnostics de leptospirose étaient: PCR Leptospira positive, test de micro-agglutination &gt; 200 ou IgM positif sans diagnostic différentiel associé. Les facteurs associés à la Se des PCRS et PCRU ont été analysés par régression logistique avec calcul d’odds ratio.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi les 188 patients inclus, 137 (73 %) ont bénéficié de PCRS et 61 (32 %) de PCRU. Le délai entre le DDS et le prélèvement (dDDS-plvt) était en médiane (interquartile) de 5 (3-7) et 6 (5-8) pour la PCRS et PCRU respectivement. Vingt-cinq patients ont eu les 2 tests le même jour en S1. En S1, la PCRU avait une Se de 88 % (36/41) et la PCRS 79 % (88/112) et 8/25 patients avaient une PCRS négative et PCRU positive concomitantes. En analyse bivariée, l’antibiothérapie préalable et le dDDS-plvt étaient associées à une moindre sensibilité et la gravité à une meilleure sensibilité de la PCRS. En multivariée, seul le dDDS-plvt était associé à une moindre Se (aOR 0,56 IC95 [0,44-0,73]) soit un risque de PCRS négative multiplié par 1,8 chaque jour après DDS. Pour la PCRU aucun facteur n’était associé à la sensibilité.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude, malgré l’absence de groupe témoin et prélèvements standardisés, souligne la sous-utilisation de la PCRU dans le diagnostic de la leptospirose. Sa sensibilité élevée, y compris précoce, plaide pour une utilisation plus fréquente. Ce travail rappelle aussi l'intérêt de réaliser la PCRS dès que possible.</div></div>","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 3","pages":"Page S44"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144889827","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Place de la prophylaxie primaire par itraconazole chez la personne vivant avec le VIH en zone endémique d’histoplasmose à l’ère des antirétroviraux de haute efficacité","authors":"Leïla LEFEVRE ,&nbsp;Mathieu NACHER ,&nbsp;Antoine ADENIS","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.063","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.063","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La prophylaxie primaire par itraconazole est recommandée depuis plus de 20 ans chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) en zone d'endémie de l'histoplasmose. Cependant, l'avènement des thérapies antirétrovirales hautement actives (HAART) pourrait avoir réduit l’utilité de cette prophylaxie, et ses inconvénients pourraient désormais surpasser ses bénéfices.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cette étude rétrospective de cohorte multicentrique en Guyane (2013-2023), s'appuyait sur des données de vie réelle et un appariement par score de propension. Les patients, regroupés selon leur exposition à la prophylaxie, ont été appariés (1:4) par la méthode du plus proche voisin (caliper de 0,01 écart-type). L’objectif principal était de comparer le taux d’incidence de l’histoplasmose à 18 mois entre les groupes.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi les 1 017 patients sans prophylaxie et les 105 sous prophylaxie, ces derniers présentaient des CD4 plus bas, plus d’hospitalisations initiale, plus d’échecs de HAART antérieure, et étaient majoritairement suivis au centre de Saint- Laurent (2018-2020). Douze cas d’histoplasmose ont été recensés (7 sans prophylaxie, 5 avec). Dans la cohorte appariée (123 patients sans prophylaxie, 71 avec), le taux d’incidence de l’histoplasmose n'était pas significativement différent entre les groupes (10,8 [0;21,8] pour 1 000 patients- années avec prophylaxie vs 37,6 [2;73,2] sans). L’origine brésilienne, les périodes précoces de l’étude, et une charge virale élevée étaient associées à l’histoplasmose. Tous les cas d’histoplasmose concernaient des patients initialement hospitalisés.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L'efficacité de la prophylaxie primaire par itraconazole n'était pas évidente dans cette étude. Cependant, de probables biais d’indication résiduels persistaient, et l'événement histoplasmose diagnostiqué après l'entrée dans les soins pour VIH était très rare (manque de puissance). Les histoplasmoses incidentes sont toutes survenues chez des patients initialement hospitalisés. Ces résultats issus de données de vie réelle soutiennent l’abandon de la prophylaxie généralisée chez les PVVIH &lt; 150 CD4/uL au profit d’une stratégie ciblée de traitement précoce basée sur le dépistage par antigènes.</div><div>Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.</div></div>","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 3","pages":"Page S32"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144889895","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Étude prospective descriptive du microbiote cutané des patients de réanimation porteurs de cathéters centraux","authors":"Ariane ROUJANSKY ,&nbsp;Adria MATOUTE ,&nbsp;Magali DEMAR ,&nbsp;Vincent SAINTE-ROSE ,&nbsp;Roman MOUNIER ,&nbsp;Hatem KALLEL","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.084","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.084","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les cathéters veineux centraux (CVC) sont utilisés chez 60 % des patients de réanimation, or ils sont associés à des infections liées aux cathéters (ILC) à la morbidité importante. Les connaissances actuelles sur le microbiote suggèrent que la dysbiose favorise l’émergence de pathogènes et peut être associée à des états pathologiques. Le déséquilibre du microbiote cutané en réanimation pourrait-il être un facteur favorisant les ILC ?</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons réalisé une étude prospective descriptive du microbiote cutané des patients de réanimation porteurs d'un CVC au Centre hospitalier de Cayenne. Des écouvillons cutanés au site d'insertion étaient réalisés avant la pose, pendant toute la durée de vie du cathéter, à la sortie de réanimation, puis mis en culture avec identification par MALDI-TOF. Le critère de jugement principal était la variation des proportions de différentes populations bactériennes. La survenue d'événement positif (ILC bactériémiante ou cathéter positif en culture) était rapportée.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>De juin 2023 à janvier 2024, nous avons inclus 60 patients. La durée médiane des CVC étaient 6,5 jours (3-10). Deux-cent sept écouvillons cutanés ont été réalisés. À la pose, les staphylocoques à coagulase négative (SCN), les bacilles à Gram négatifs (BGN), et les non fermentants (NF) représentaient 62, 6,9 et 0 % respectivement, contre 48,4, 17, et 9,7 % respectivement au retrait. Les variations de proportions des BGN et NF étaient significatives. Il y a eu 4 ILC bactériémiante et 9 colonisations de cathéters. La variation de proportion de BGN entre la pose et l'ablation du CVC était associés significativement avec la survenue d'un événement positif (p = 0,0019).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Nous avons montré qu'il existe une variation significative de la composition du microbiote cutané au site d'insertion des CVC, et que l'augmentation de la proportion de BGN est associée à la survenue d'un événement positif.</div><div>Une étude métagénomique sur les mêmes prélèvements, en cours, viendra compléter ces résultats.</div><div>Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.</div></div>","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 3","pages":"Page S41"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144889898","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"L'intervention Malakit : son déploiement sur le territoire guyanais par les Équipes Mobiles d’Intervention contre le paludisme (EMIP et EMIPaL)","authors":"Carlotta CARBONI ,&nbsp;Lucie HOUSSAIS ,&nbsp;Thérèse LEVARATO ,&nbsp;Marion PETIT-SINTUREL ,&nbsp;Martial ROZE ,&nbsp;Gilcelia DA CONÇEICÃO LIMA ,&nbsp;Cristina MATALLANA GUTIERREZ ,&nbsp;Douglas PERREIRA ,&nbsp;Ramona Aquino DE ULERIO ,&nbsp;Diana PEREZ ARANGUENA ,&nbsp;Adriana Nasare DE OLIVEIRA ,&nbsp;Yann LAMBERT ,&nbsp;Céline MICHAUD ,&nbsp;Mathilde BOUTROU ,&nbsp;Brice DAVERTON ,&nbsp;Margot OBERLIS ,&nbsp;Maylis DOUINE","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.073","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.073","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les personnes travaillant dans l’orpaillage sur site isolé représentent le principal réservoir de paludisme en Guyane. La recherche interventionnelle Malakit (2018-2020) distribuant des kits à cette population (test diagnostic rapide et antipaludéens) a montré des résultats satisfaisants. Le Plan Régional d’Elimination du Paludisme 2024-2028 de l’Agence régionale de Santé intègre cette intervention par la mise en place d’équipes mobiles d’intervention, constituées de médiateur et infirmièr.e, déployant Malakit® comme action de santé publique sur le territoire guyanais dans des structures de soins et des zones de passage de cette population.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Après une formation spécifique, les équipes distribuent un Malakit® à chaque personne éligible. Un questionnaire digitalisé recueille des variables sociodémographiques, les antécédents de paludisme et l’utilisation passée de Malakit®, analysées sous forme d’indicateurs actualisés en temps réel par un Dashboard.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les résultats préliminaires (juillet 2024 à janvier 2025) montrent une progression d’activité. Parmi 194 individus souhaitant un kit, 59 % étaient des hommes et l’âge moyen était de 44 ans. Sur 187 éligibles, 96 % étaient nés au Brésil. En moyenne, ils vivaient en Guyane depuis 9 ans. Deux-tiers déclaraient un antécédent de paludisme dont 26 (19 %) l’année passée. Le dernier épisode datait, en moyenne, de 5 mois. Le 22 % (n = 42) avaient précédemment reçu un Malakit®, 31 l’avaient utilisé et 75 % (n = 24) avaient pris le traitement de manière adaptée. Au total, 184 personnes ont complété la formation et reçu un Malakit® dans les lieux de distribution graduellement intégrés : PK6 (44 %), Maripasoula (36 %), Saut-Sabbat (10 %), Saint-Elie (8 %), Piste Nancibo (1 %), CHU Guyane-Cayenne (1 %).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La stratégie Malakit®, est en cours de déploiement en Guyane. Les indicateurs de suivi montrent une augmentation croissante des distributions, une bonne compréhension de la formation et une utilisation correcte du kit dans 71 % des cas, chiffre similaire à ce qui a été observé dans le projet de recherche.</div><div>Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.</div></div>","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 3","pages":"Page S36"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144890007","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Étude de la prévalence du rachitisme du prématuré en réanimation néonatale de Cayenne","authors":"Célestin VIVOR ,&nbsp;Ketlie DAVI ,&nbsp;Urbain AGBESSY AHOWANOU ,&nbsp;Magalie DEMAR ,&nbsp;Ramatou MAIGA ,&nbsp;Succes REMADJI DOBIAN ,&nbsp;Khaled BENHELEL ,&nbsp;Lindsay OSEI ,&nbsp;Narcisse ELENGA","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.072","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.07.072","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La maladie du métabolisme phosphocalcique du prématuré est une affection caractérisée par une réduction de la teneur en minéraux osseux (ostéopénie). Il s'agit d'un problème rencontré par les nourrissons de très faible poids à la naissance en raison du manque de minéralisation fœtale au cours du dernier trimestre. Après la naissance, un apport insuffisant de Calcium (Ca) et de phosphore (Ph) entraîne cette altération, entraînant une maladie manifeste.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>évaluer l’incidence du rachitisme du prématuré ainsi que les caractéristiques cliniques et biochimie métaboliques en réanimation néonatale de Cayenne.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude rétrospective, mono centrique, incluant les nouveau-nés prématurés d’âge inferieurs ou égal à 28SA et dont le poids de naissance était inférieur à 1500 g, admis dans le service de médecine et de réanimation néonatale de Cayenne pendant la période du 20 mai 2022 au 20 mai 2023.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Nous avons trouvé dans notre étude une incidence du rachitisme de 18,4 % chez les nouveau-nés prématurés d’âge médian de 27 SA, de poids de naissance médian à 745 g dont la fréquence des petits pour l’âge gestationnel (PAG) était de 40 %. Ces résultats ont été obtenus en utilisant un seuil de phosphatases alcalines (PAL) &gt; 500U I/L et Ph &lt; 1,8 mmol/L. Dans notre étude, le taux de dysplasie broncho-pulmonaire (DBP) était significativement différent selon le taux de PAL (p = 0,009). La radiographie osseuse était pathologique dans 57% des cas significativement diffèrent selon le taux de PAL (p = 0,010). Ces résultats étaient retrouvés chez les patients qui avaient un taux de PAL &gt; 500 UI/L. En revanche pour ceux qui avaient un rapport Ca/Ph après 7^e jour anormal (71 %), ce résultat n’était pas significatif.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La PAL et le Ph sont des biomarqueurs précoces importants de la maladie du métabolisme phosphocalcique du prématuré à partir d’un seuil de PAL &gt; 500 UI/L et de Ph &lt; 1,8 mmol/L chez les nouveau-nés prématurés d’âge inférieur ou égal à 28 SA et poids de naissance inférieur à 1500 g, d’autant plus en cas de comorbidités ou de traitement diurétique et corticoïde prolongés.</div><div>Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.</div></div>","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 3","pages":"Pages S35-S36"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144890086","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Ostéites de la base du crâne","authors":"Claire Triffault-Fillit ,&nbsp;Fabien Craighero ,&nbsp;Céline Dupieux ,&nbsp;Clémentine Daveau ,&nbsp;Marie Simon ,&nbsp;Ruben Hermann ,&nbsp;Maxime Fieux ,&nbsp;Florent Valour","doi":"10.1016/j.mmifmc.2025.06.004","DOIUrl":"10.1016/j.mmifmc.2025.06.004","url":null,"abstract":"<div><div>Skull base osteitis (SBO) refers to rare infections, mainly including necrotizing otitis externa (NOE) of otological origin (mainly caused by <em>Pseudomonas aeruginosa)</em> and central skull base osteitis (CSBO) of sinusal origin, which has more varied etiologies.</div><div>Severe otalgia and persistent otorrhea, especially in elderly diabetic patients, should raise the suspicion of NOE and prompt temporal bone imaging.</div><div>Disease progression may result in neurological complications (facial nerve palsy, abscesses, empyemas, meningitis) and vascular involvement. CSBO are more insidious, often presenting with cranial nerve damage in a context of chronic headache and sinusitis. Surgery is rarely indicated. Antibiotic therapy should last for at least six weeks, and may be extended in more complex cases or when the clinical and biological response is slowly favorable, possibly guided by nuclear imaging.</div></div>","PeriodicalId":100906,"journal":{"name":"Médecine et Maladies Infectieuses Formation","volume":"4 3","pages":"Pages 185-194"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-07-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144888737","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}