{"title":"Chapitre 3. Le temps c'est de l'argent","authors":"Aswath Damodaran","doi":"10.3917/dbu.damod.2006.01.0079","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/dbu.damod.2006.01.0079","url":null,"abstract":"La valeur temporelle de l’argent est un facteur central dans le financement des entreprises, etant donne qu’on est appele a analyser des projets qui generent des cash-flows sur plusieurs annees, et qui evaluent des actifs avec les memes caracteristiques. Pourquoi preferons-nous les euros actuels aux euros dans le futur ? La premiere raison est que la presence de l’inflation reduit le pouvoir d’achat de l’euro dans le temps. La seconde est la preference pour la consommation actuelle par rapport a la consommation differee. Le dernier element est l’incertitude liee a la possibilite de recevoir un euro dans le futur. Ces trois facteurs sont integres dans un taux d’actualisation.On peut effectuer deux operations de base en calculant la valeur temporelle de l’argent. La premiere est la capitalisation a interets composes, par laquelle on examine combien un euro d’aujourd’hui vaudra dans le futur, quand cet euro est investi a un certain taux. Dans l’operation d’actualisation, on inverse le processus et on se demande combien un euro recu ou paye dans le futur vaudrait aujourd’hui. En actualisant plusieurs flux financiers a la date d’aujourd’hui, meme si leurs durees de vie sont differentes, on est capable de les comparer les uns aux autres.Bien que la valeur actuelle d’une serie de cash-flows puisse toujours etre calculee en actualisant separement chaque cash-flow et en ajoutant les valeurs trouvees, on peut aussi utiliser des formules pour estimer la valeur actualisee de quatre grands types de flux financiers. La premiere famille de formules est relative aux series d’annuites qui sont des cash-flows constants recus ou verses a chaque periode pendant un certain nombre de periodes. La seconde est formee des series d’annuites croissantes, qui sont des cash-flows croissants a un taux constant durant chaque periode pour un certain nombre de periodes. La troisieme est formee des rentes perpetuelles, qui sont des series d’annuites dont on dispose indefiniment. Enfin, la quatrieme est formee des rentes perpetuelles croissantes, composees d’annuites croissantes qui ont une duree illimitee.","PeriodicalId":372357,"journal":{"name":"Finance d’entreprise","volume":"5 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2006-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"124921493","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Chapitre 10. Les règles en matière de décision d'investissement","authors":"Aswath Damodaran","doi":"10.3917/dbu.damod.2006.01.0391","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/dbu.damod.2006.01.0391","url":null,"abstract":"L’analyse de l’investissement est consideree comme la partie la plus significative de l’analyse financiere de l’entreprise. Une regle de decision d’investissement est une regle qui nous autorise a differencier les bons des mauvais investissements. Une bonne regle de decision d’investissement maintient un bon equilibre entre flexibilite et logique, conduit a la maximisation de la valeur de l’entreprise et s’applique a tous les types de projets.Les regles de decision d’investissement peuvent etre classees sur la base de revenus comptables, cash-flows ou cash-flows actualises. Les mesures comptables de taux de rentabilite, comme la rentabilite des fonds propres ou la rentabilite du capital, sont generalement meilleures pour les projets a investissement initial significatif, les recettes qui sont approximativement egales aux cash-flows et au niveau des recettes sur la periode. Pour la plupart des projets, les rentabilites comptables s’accroissent dans le temps, alors que la valeur comptable des actifs se deprecie.Il y a deux regles basees sur les cash-flows : la rentabilite du capital ayant un effet sur la tresorerie et le delai de recouvrement. La rentabilite du capital ayant un effet sur la tresorerie est une amelioration de la rentabilite comptable du capital, mais ne s’adapte pas totalement a tous les cash-flows. Le delai de recouvrement, qui montre avec quelle rapidite les cash-flows generes par le projet couvrent l’investissement initial, est une seconde mesure employee couramment pour evaluer la performance d’un projet ou une mesure du risque. Elle ne peut pas etre consideree comme la premiere mesure parce que les cash-flows faisant suite a l’investissement initial ne sont pas consideres.Les methodes de cash-flows actualises sont les meilleures mesures de rentabilite reelles des projets parce qu’elles sont basees sur les cash-flows et considerent la valeur de l’argent a travers le temps. Elle sont aussi celles qui se rapprochent le plus de nos criteres de bonne regle de decision d’investissement. Au-dela des methodes de cash-flows actualises, la valeur actuelle nette est une mesure qui s’exprime en unite monetaire alors que le taux de rentabilite interne donne une mesure des rentabilites des projets. Les deux methodes exigent la meme information, et, dans la plupart des cas, elles aboutissent a des resultats semblables lorsque l’on analyse des projets independants. Le taux de rentabilite interne tend a etre prefere dans le calcul de la rentabilite des bons projets parce que cette mesure sous-entend que les cash-flows intermediaires seront reinvestis au taux de rentabilite interne. Quand on analyse des projets mutuellement exclusifs, le taux de rentabilite interne est biaise pour les petits projets et peut etre la regle de decision la plus appropriee pour des entreprises qui ont des contraintes en capital. Les entreprises semblent beaucoup plus enclines a utiliser le taux de rentabilite interne que la valeur actuelle nette comme outil de l’anal","PeriodicalId":372357,"journal":{"name":"Finance d’entreprise","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2006-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129005766","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Chapitre 18. La structure de financement : arbitrages et théories","authors":"Aswath Damodaran","doi":"10.3917/dbu.damod.2006.01.0725","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/dbu.damod.2006.01.0725","url":null,"abstract":"Le principal avantage de l’endettement est l’avantage fiscal : les frais financiers sont fiscalement deductibles alors que les cash-flows lies au capital (les dividendes) ne le sont pas. Cet avantage augmente avec le taux d’imposition de l’entite qui s’endette. Un deuxieme avantage de l’endettement est qu’il oblige les dirigeants a etre plus disciplines dans leurs choix des projets d’investissement en augmentant les couts de faillite ; une serie de mauvais investissements peut creer la possibilite de faire defaut au paiement d’un interet ou du remboursement du principal.Le principal cout de l’endettement est une augmentation des couts de faillite attendus, produit de la probabilite du risque de defaillance et des couts de faillite. La probabilite de defaillance est plus importante pour les firmes qui ont des cash-flows volatiles. Le cout de faillite inclut a la fois les couts directs et les couts indirects (perte de ventes, resserrement du credit, et moindre acces au capital). L’endettement expose egalement la firme a la possibilite d’occurrence d’un conflit d’interets entre les actionnaires et les obligataires lors des decisions d’investissement, de financement et de distribution de dividendes. Les clauses de sauvegarde, que les obligataires inscrivent dans les contrats d’obligations pour se proteger de l’expropriation, ont un cout pour la firme, qu’il s’agisse de couts de controle ou de perte de flexibilite.Dans le cas particulier ou il n’y a pas d’avantage fiscal, pas de risque de defaillance et pas de problemes d’agence, la decision de financement est neutre des lors que l’endettement ne presente ni couts, ni avantages. Cette proposition est connue sous le nom de theoreme de Modigliani et Miller. Dans la plupart des cas, cependant, l’arbitrage entre les avantages et les couts de l’endettement conduira a l’existence d’une structure du capital optimale qui maximise la valeur de la firme. Bien que les firmes ne pratiquent pas de facon explicite cet arbitrage, nous avancons qu’elles effectuent cet arbitrage entre les avantages et les couts de facon implicite, meme lorsqu’elles determinent leurs ratios d’endettement en se fondant sur leur situation dans leur cycle de vie ou sur la facon dont des firmes dites comparables sont financees, ou encore en etablissant une hierarchie du financement.","PeriodicalId":372357,"journal":{"name":"Finance d’entreprise","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2006-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"115922650","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Chapitre 8. L'estimation du taux de rentabilité exigé des projets d'investissement","authors":"Aswath Damodaran","doi":"10.3917/dbu.damod.2006.01.0317","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/dbu.damod.2006.01.0317","url":null,"abstract":"L’ajustement par rapport au risque des cash-flows d’un projet doit se faire en analysant en quoi le profil de risque du projet differe de celui de l’entreprise. Il faut egalement se demander s’il est opportun d’utiliser le cout de la dette et le cout du capital de l’entreprise pour analyser le projet.On commence par examiner les differentes sources de risque affectant les fonds propres d’un projet en distinguant le risque specifique du projet (pouvant etre elimine par l’entreprise lorsqu’elle developpe un grand nombre de projets similaires chaque annee), le risque industriel et concurrentiel (pouvant etre diversifie par les investisseurs externes) et le risque de marche (qui affecte toutes les entreprises a des degres divers). Parmi ces differentes sources de risque, seul le risque non diversifiable par l’investisseur doit etre pris en compte dans l’analyse. Soulignons que la fraction du risque qui repond a cette condition varie selon les entreprises, celles-ci pouvant etre cotees ou non cotees, concentrer des investisseurs disposant d’un portefeuille diversifie ou non.Une fois ce risque clairement identifie, on le mesure au niveau du projet. Trois situations sont alors possibles. Pour les entreprises qui investissent dans des projets homogenes ayant des profils de risques identiques, on utilise le cout des fonds propres de l’entreprise. Pour les entreprises ayant plusieurs activites mais dont les projets au sein de chaque activite montrent un meme profil de risque, on se reporte au cout des fonds propres du secteur. Lorsque chaque projet est unique en termes de risque, on doit estimer directement le cout des fonds propres du projet.Pour estimer le risque de defaillance, il faut evaluer la taille du projet par rapport a la taille de l’entreprise et se demander si les caracteristiques (importance et volatilite) des cash-flows du projet different sensiblement de ceux de l’entreprise. Lorsque ces caracteristiques sont similaires, on applique le ratio d’endettement et le cout de la dette de l’entreprise pour estimer le risque de defaillance du projet. Dans le cas contraire, cette approximation se revele erronee.Une fois determines le risque des fonds propres et le risque de defaillance du projet, il y a deux facons d’integrer le risque dans l’analyse. La premiere consiste a determiner un cout des fonds propres et un cout du capital susceptibles de refleter le risque du projet : plus le projet est risque plus les couts imputes doivent etre eleves. La seconde approche consiste a corriger directement les cash-flows par rapport au risque a partir du taux sans risque et du taux d’actualisation.","PeriodicalId":372357,"journal":{"name":"Finance d’entreprise","volume":"7 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2006-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"130267638","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Chapitre 2. Le choix de l'objectif en finance d'entreprise","authors":"Aswath Damodaran","doi":"10.3917/dbu.damod.2006.01.0039","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/dbu.damod.2006.01.0039","url":null,"abstract":"Bien que l’objectif de la finance d’entreprise soit de maximiser la valeur de la firme, dans la pratique nous adoptons souvent l’objectif plus etroit de maximisation des prix des actions d’une firme. En tant que mesure objective et non ambigue du succes d’une firme, les cours des actions offrent un objectif clair pour les dirigeants qui doivent prendre des decisions.La maximisation des cours des actions en tant qu’objectif unique peut etre problematique quand les differents protagonistes de la firme — actionnaires, dirigeants, preteurs, et societe civile — ont tous des interets divergents et travaillent sans se concerter. Ces divergences, qui entrainent des couts d’agence, peuvent mener les dirigeants a faire passer leurs interets avant ceux des actionnaires qui les ont mandates. Ils peuvent aussi inciter les actionnaires a essayer de leser les preteurs et les firmes, a manipuler les marches financiers, a fausser les decisions a prendre, et creent des couts eleves pour l’ensemble de la societe. En presence de ces nombreux problemes d’agence, beaucoup sont partisans d’une autre solution pour la maximisation des cours des actions. Alors que cette voie est attirante, chaque alternative, y compris l’utilisation d’un systeme de gouvernance d’entreprise different ou d’un autre objectif, apporte des contraintes supplementaires.Etant donne ces contraintes, la maximisation du prix des actions est la meilleure solution parmi une serie de choix imparfaits, pour deux raisons. En premier lieu, nous pouvons considerablement reduire les problemes de couts d’agence entre les differents groupes en essayant de concilier les interets des actionnaires, des dirigeants, des preteurs et en sanctionnant les firmes qui manipulent l’information sur les marches financiers ou qui creent de grands couts sociaux. En second lieu, la maximisation du prix des actions en tant qu’objectif est autocor-rectrice. En d’autres termes, les exces de n’importe quel groupe d’ayants droit (que ce soit celui des dirigeants ou celui des actionnaires) provoque les reactions des autres et reduisent la probabilite que le comportement fautif soit renouvele.","PeriodicalId":372357,"journal":{"name":"Finance d’entreprise","volume":"71 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2006-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"131327814","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Chapitre 13. Les investissements en besoin en fonds de roulement","authors":"Aswath Damodaran","doi":"10.3917/dbu.damod.2006.01.0535","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/dbu.damod.2006.01.0535","url":null,"abstract":"Dans ce chapitre, les principes de l’investissement ont ete appliques aux investissements en actifs a court terme. La mesure de ces investissements est donnee par le concept de besoin en fonds de roulement qui est la difference entre les actifs d’exploitation et les dettes d’exploitation. Les augmentations du BFR entrainent une ponction de liquidites sur les cash-flows tandis que les diminutions du BFR entrainent la hausse de cash-flows. Le critere de la VAN utilise pour les projets individuels dans les chapitres precedents peut permettre de determiner le BFR necessaire a l’entreprise.Existe-t-il un niveau optimal de BFR pour l’entreprise ? Pour repondre a cette question, nous devons faire un compromis entre des cash-flows superieurs, et une croissance plus faible et un risque plus eleve qui resultent d’une diminution du BFR. Le niveau optimal de BFR est le seul qui maximise la valeur de la firme. Une autre approche consiste a definir le niveau optimal de BFR d’une entreprise a partir de la comparaison avec la pratique des autres entreprises du secteur d’activite et a ajuster les differences.Les principaux composants du BFR sont au nombre de trois. Le premier concerne les stocks. Les entreprises maintiennent des stocks en matieres premieres pour assurer le processus de production et en produits finis pour repondre immediatement a la demande des clients. Le niveau optimal de BFR pour une entreprise, n’ayant qu’un seul produit ou une gamme reduite d’articles et pour qui les couts d’approvisionnement sont clairement identifies, peut etre calcule par le modele de la quantite economique de reapprovisionnement (QER). De maniere plus generale, la politique optimale de stocks peut etre etablie par l’observation des effets sur les cash-flows entraines par les changements de politique de stocks ou par l’examen de la politique de stocks des autres firmes du secteur.Les deux autres composants sont les credits clients qui correspondent aux credits octroyes par l’entreprise a sa clientele et les dettes fournisseurs qui resultent des credits octroyes par les fournisseurs a l’entreprise. L’achat a credit est indeniablement un moyen effectif de faire acheter les clients les plus reticents, mais cela a un effet sur les cash-flows. D’un autre cote, le credit octroye par les fournisseurs a un cout implicite, celui de la reduction du prix pour l’achat au comptant, mais ce credit vient compenser voire neutraliser l’impact de credits clients. La politique de credit d’une entreprise peut etre analysee en observant les effets des changements de la politique sur les cash-flows et sur la valeur de l’entreprise. Comme pour les stocks, la politique optimale de credit est celle qui maximise la valeur de la firme. De meme, le caractere flexible ou restrictif de la politique de credit d’une firme peut etre analyse en comparaison a celui des autres entreprises du secteur.","PeriodicalId":372357,"journal":{"name":"Finance d’entreprise","volume":"20 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2006-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125682787","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Chapitre 19. La structure de financement optimale","authors":"Aswath Damodaran","doi":"10.3917/dbu.damod.2006.01.0773","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/dbu.damod.2006.01.0773","url":null,"abstract":"Une firme dispose de cinq approches pour determiner la combinaison optimale d’endettement et de fonds propres, c’est-a-dire pour etablir la structure de financement qui maximise la valeur de la firme.La premiere approche est l’approche par le resultat d’exploitation, dans laquelle les firmes determinent une probabilite maximum acceptable de defaillance. Dans cette approche, on a recours a des donnees historiques sur le resultat d’exploitation pour etablir une distribution des resultats d’exploitation. En se fondant sur cette distribution, on examine le montant maximum que la firme est susceptible d’emprunter, etant donne la contrainte de probabilite de defaillance.La deuxieme approche est celle du cout du capital, defini comme la moyenne ponderee des couts des fonds propres, de l’endettement et des actions privilegiees, ou les ponderations sont des ponderations calculees en valeur de marche et les couts de financement sont les couts actuels. En considerant comme constants les investissements actuels de l’entreprise, on modifie les proportions d’endettement et de fonds propres pour calculer le cout du capital pour chaque proportion (de dette et de fonds propres). L’objectif est de minimiser le cout du capital, ce qui en retour maximise la valeur de l’entreprise.La troisieme approche est l’approche par le differentiel de rendements, dans laquelle on examine les effets du changement du ratio d’endettement sur le rendement des fonds propres et sur le cout des fonds propres. Bien que ces deux variables aient tendance a augmenter au fur et a mesure que le ratio d’endettement augmente, on se concentre sur la determination du ratio d’endettement qui maximise l’ecart entre le rendement des fonds propres et le cout des fonds propres. En augmentant cet ecart (ce spread), on augmente la valeur par action, bien qu’il y ait un danger de sous-investissement en consequence.La quatrieme approche est l’approche par la valeur actuelle ajustee. Elle permet d’estimer la valeur de la firme pour differents niveaux d’endettement en ajoutant la valeur actuelle des economies fiscales liees a l’endettement a la valeur de l’entreprise non endettee, puis en soustrayant la valeur actuelle des couts attendus de faillite. Le ratio d’endettement optimal est celui qui maximise la valeur de l’entreprise. Les donnes cles necessaires a cette approche sont la probabilite de defaillance, pour chacun des niveaux du ratio d’endettement, et le cout total de faillite, incluant les couts directs et indirects.Enfin, dans la cinquieme approche, on compare le ratio d’endettement de l’entreprise aux ratios d’endettement de firmes dites similaires. Bien que souvent, les entreprises comparent leurs ratios d’endettement aux moyennes pratiquees dans leurs secteurs d’activite, ces comparaisons sont generalement peu utiles en presence d’importantes differences parmi les entreprises d’un meme secteur d’activite. Une regression des ratios d’endettement, sur des fondamentaux sous-jacents qui determinen","PeriodicalId":372357,"journal":{"name":"Finance d’entreprise","volume":"68 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2006-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127911465","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Chapitre 11. La prise en compte de l'inflation et du risque de change dans l'analyse d'investissement","authors":"Aswath Damodaran","doi":"10.3917/dbu.damod.2006.01.0435","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/dbu.damod.2006.01.0435","url":null,"abstract":"Ce chapitre a ete l’occasion de poursuivre la discussion du chapitre precedent sur la meilleure facon de mesurer le rendement d’un projet d’investissement. Si les fondamentaux que sont la ponderation temporelle des cash-flows ou la prise en compte des cash-flows additionnels restent au cœur de l’analyse des projets, de nouvelles problematiques apparaissent lorsque l’on considere les projets localises a l’etranger et que l’on doit prendre en compte les problemes lies aux evolutions anticipees et non anticipees de l’inflation.Les evolutions anticipees de l’inflation peuvent etre prises en compte dans l’analyse des projets selon deux modalites. Soit l’on incorpore le taux d’inflation anticipe a la fois dans les cash-flows et dans le taux d’actualisation et l’analyse est entierement menee en termes nominaux. Soit les cash-flows et le taux d’actualisation sont determines en termes reels. Les deux approches doivent bien sur aboutir a des resultats identiques. L’inflation non anticipee ne peut pas etre integree a l’analyse mais elle demeure une source de risque pour le projet.Pour les projets a l’etranger, l’analyse peut alternativement etre faite dans la devise etrangere, avec des cash-flows et des taux d’actualisation calcules dans cette devise, ou dans la monnaie domestique. Si l’on considere que la PPA est verifiee sur le long terme, les valeurs actuelles nettes obtenues par les deux approches doivent etre equivalentes.En fin de chapitre, on a considere la gestion du risque pour une entreprise exposee au risque de change et au risque d’inflation. La prise en charge de la gestion de ces risques par l’entreprise est particulierement preconisee lorsque la taille du projet represente une part significative de l’activite de l’entreprise et lorsque les actionnaires de l’entreprise ont un portefeuille faiblement diversifie. Il existe plusieurs facons de gerer les risques macro-economiques par le biais des contrats forward, des futures, des options ou des contrats d’assurance. Les contrats forward s’adressent surtout aux entreprises qui ont une connaissance poussee de leurs besoins par rapport aux cash-flows futurs. Pour celles qui une incertitude plus grande, les contrats futures ou les options se revelent des mecanismes de couverture plus adequats [1] .","PeriodicalId":372357,"journal":{"name":"Finance d’entreprise","volume":"108 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2006-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"122526742","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Chapitre 27. L'utilisation de la théorie des options dans les décisions financières de l'entreprise","authors":"Aswath Damodaran","doi":"10.3917/dbu.damod.2006.01.1197","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/dbu.damod.2006.01.1197","url":null,"abstract":"La theorie des options a de multiples applications dans la finance d’entreprise et, dans ce chapitre, nous en avons examine quelques-unes. Dans un premier temps, il a ete aborde la difficulte de l’evaluation des options reelles par rapport aux options sur actifs financiers. Puis, il a ete examine les trois options qui se retrouvent implicitement dans les projets d’investissement — l’option d’expansion, l’option d’abandon et l’option de delai. L’option d’expansion d’un investissement a une valeur car la valeur des cash-flows de l’expansion est incertaine et peut, dans certains cas, avoir une plus forte valeur. L’option de delai d’un projet implique que les droits sur un investissement dont la VAN est aujourd’hui negative peuvent encore avoir une valeur grâce a la volatilite des cash-flows qui peut rendre la VAN du projet positive dans le futur. En effet, les brevets, les ressources sous-exploitees et la recherche et le developpement peuvent etre consideres comme des options de delai. Enfin, l’option d’abandon d’un investissement protege l’entreprise du risque potentiel de perte si les cash-flows deviennent negatifs. Dans tous les cas, le sous-jacent est le projet, et l’option augmente la valeur de l’entreprise. La valeur de ces options doit etre incorporee dans l’analyse des investissements, ce qui peut finir par faire accepter un projet autrefois rejete.Dans la structure du capital, la theorie des options peut etre utilisee pour evaluer la flexibilite financiere. En particulier, les entreprises maintiennent une tresorerie plethorique ou une capacite excedentaire d’endettement pour etre pretes a investir dans des projets inattendus —l’opportunite d’une acquisition, par exemple. La valeur de la flexibilite en tant qu’option sera plus elevee pour les entreprises ayant des besoins en reinvestissement difficilement previsibles et un potentiel d’obtenir des rentabilites en excedent substantielles sur les nouveaux investissements.Dans l’evaluation, la valeur des capitaux propres des entreprises en grande difficulte — les entreprises avec des benefices negatifs et fortement endettees — peut etre consideree sous l’angle des options. Les actionnaires qui detiennent cette option peuvent choisir de liquider l’entreprise, et reclamer la difference entre la valeur de l’entreprise et celle de la dette. Avec une responsabilite limitee, ils ne sont pas tenus de combler la difference si la valeur de l’entreprise descend en dessous de la valeur de la dette. Les capitaux propres ont toujours de la valeur meme dans le cas ou la valeur des actifs de l’entreprise est inferieure a celle de la dette grâce a la valeur temps de l’option.","PeriodicalId":372357,"journal":{"name":"Finance d’entreprise","volume":"195 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2006-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"114964242","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Chapitre 22. L'analyse des décisions de distribution de richesse aux actionnaires","authors":"Aswath Damodaran","doi":"10.3917/dbu.damod.2006.01.0933","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/dbu.damod.2006.01.0933","url":null,"abstract":"Nous avons elargi notre definition de la distribution de richesse aux actionnaires pour inclure les rachats d’actions aux dividendes. Les firmes, particulierement aux Etats-Unis, se sont orientees vers les rachats d’actions et distribuent de la richesse de facon selective, c’est-a-dire aux investisseurs qui en ont besoin.Avec cette definition elargie de la distribution de richesse aux actionnaires, nous avons, tout d’abord, utilise l’approche par les cash-flows pour savoir si les firmes distribuent trop ou trop peu a leurs actionnaires.Pour nous faire un jugement, nous avons estime le montant de richesse dont la firme dispose pour la distribution a ses actionnaires. Nous mesurons ce cash-flow en observant les liquidites restantes apres que les besoins en reinvestissement ont ete satisfaits et que le service de la dette a ete rembourse ; nous l’avons appele le free-cash-flow revenant aux actionnaires (FCFE).Nous avons ensuite observe la qualite des projets d’investissement de la firme. Les firmes disposant de bons projets ont plus de marge de manœuvre vis-a-vis de leur actionnariat pour accumuler les liquidites que celles dont les projets d’investissement ont des performances insuffisantes. Nous avons ensuite considere les effets de la volonte d’augmenter ou de diminuer le ratio d’endettement sur la richesse distribuee aux actionnaires. Enfin, nous avons considere les trois facteurs ensemble, c’est-a-dire le free-cash-flow disponible pour les actionnaires, les rendements sur les investissements actuels et la necessite d’augmenter ou de diminuer le ratio d’endettement, pour obtenir des conclusions plus larges sur la politique de dividendes.Les firmes qui ont un passe d’investissements de qualite peuvent distribuer moins de dividendes que leur free-cash-flow et ne pas avoir a subir une pression significative des actionnaires pour distribuer plus. Lorsque les actionnaires n’ont pas confiance dans la capacite des dirigeants d’investir de facon pertinente, les firmes subissent plus de pression en faveur d’une distribution de richesse plus consequente.Nous avons egalement analyse la politique de dividendes d’une firme en examinant les politiques de dividendes de firmes dites « comparables », appartenant au meme secteur d’activite. Selon cette approche, une firme, qui distribue moins de dividendes que le font des firmes comparables, sera jugee comme distribuant trop peu et vice-versa. Nous avons utilise a la fois une definition restreinte des firmes « comparables » (firmes appartenant au meme secteur d’activite) et une definition plus large (l’ensemble des firmes du marche). Nous avons pris en compte les differences de risque et de croissance entre les firmes en utilisant une regression multiple.Les firmes qui souhaitent modifier leur politique de dividendes peuvent minimiser les couts annexes a ce changement, tout particulierement si les firmes doivent reduire leurs dividendes pour satisfaire des besoins de reinvestissements legitimes.Bien que la reacti","PeriodicalId":372357,"journal":{"name":"Finance d’entreprise","volume":"241 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2006-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129880634","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}