{"title":"Chapitre 5. Notions de valeur et de prix","authors":"Aswath Damodaran","doi":"10.3917/dbu.damod.2006.01.0177","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/dbu.damod.2006.01.0177","url":null,"abstract":"Dans ce chapitre, nous avons etudie les elements fondamentaux des modeles que nous utiliserons pour evaluer les actifs et les entreprises dans les chapitres suivants. Il y a deux classes de modeles d’evaluation. Le plus general de ces modeles, l’evaluation des cash-flows attendus, peut etre utilise pour evaluer tout actif avec les cash-flows anticipes sur sa duree de vie utile. La valeur de l’actif ou de l’entreprise est la valeur actuelle des cash-flows anticipes a un taux d’actualisation qui reflete la nature risquee des cash-flows et ce principe s’applique dans le cas d’un bon du Tresor a coupon zero ou dans le cas de la rentabilite des entreprises a haut risque. Il existe des actifs qui secretent des cash-flows seulement dans certains cas et on ne pourra pas leur appliquer le modele general et les actualiser dans ce sens. Il faudra les considerer comme des options et il faudra les evaluer a l’aide d’un modele d’equilibre des options.Depuis qu’on determine les prix par confrontation entre la demande et l’offre, certains investisseurs n’ont pas pu ou n’ont pas voulu utiliser l’information qui est disponible sur la situation future d’une entreprise, car ils ont une perception differente de la valeur. Plus les ecarts entre le cours du marche et la valeur de la firme sont faibles, plus le marche est efficient. La plupart du temps, le fonctionnement empirique des marches financiers rejoint les considerations theoriques. Les prix de marche refletent les profits d’une entreprise, sa croissance, et les caracteristiques de sa classe de risque, avec des possibilites d’erreurs, et integre rapidement de nouvelles informations qui modifient les anticipations relatives a ces variables.","PeriodicalId":372357,"journal":{"name":"Finance d’entreprise","volume":"10 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2006-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126487106","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Chapitre 6. Approche fondamentale du risque","authors":"Aswath Damodaran","doi":"10.3917/dbu.damod.2006.01.0219","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/dbu.damod.2006.01.0219","url":null,"abstract":"Le risque, tel que nous le definissons en finance, est mesure a partir des ecarts entre la rentabilite reelle et la rentabilite anticipee d’un investissement. Il y a deux types de risques. Le premier, que nous appelons risque de participation est relatif aux investissements ou la rentabilite n’est pas certaine mais anticipee. Le deuxieme, risque de defaillance, survient avec les investissements susceptible de generer un cash-flow prevu.Dans les investissements avec risque de participation, le risque est mesure a l’aide de la variance de la rentabilite reelle par rapport a la rentabilite anticipee, et plus la variance est elevee et plus le risque est grand. Ce risque peut etre divise en un risque qui affecte un ou plusieurs investissements, que nous appelons le risque specifique a l’entreprise et un risque qui affecte la plupart ou la totalite des investissements et que nous appelons risque du marche. Quand les investisseurs diversifient, ils peuvent reduire leur exposition au risque specifique. En supposant que les investisseurs marginaux sont bien diversifies, on peut conclure que le risque qu’on doit analyser avec les placements boursiers ou les investissements de capitaux propres est le risque de marche. Les differents modeles de risque de participation introduits dans ce chapitre cherchent a mesurer le risque de marche, mais ils different dans la facon de le faire. Dans le MEDAF, l’exposition au risque du marche est mesuree par un beta de marche qui estime la fraction de risque qu’un investissement individuel ajoutera a un portefeuille qui inclut tous les biens disponibles. Le MEA et le modele multifactoriel permettent de considerer des sources multiples des risques de marche et d’evaluer les betas d’un investissement relativement a chaque source. La regression ou le modele des variables representatives du risque recherchent les caracteristiques d’une entreprise, telles que la variable qui a ete correlee avec les rentabilites elevees dans le passe, puisse etre utilisee pour mesurer le risque de marche. Dans tous ces modeles, les mesures du risque sont utilisees pour estimer la rentabilite anticipee d’un placement boursier. Ce revenu anticipe peut etre considere comme le cout des capitaux propres d’une societe.Pour les placements comportant un risque de defaillance, ce risque est mesure par la probabilite que les cash-flows promis ne puissent pas etre obtenus. Les investissements a risque de defaillance eleve devraient avoir des taux d’interets superieurs et la prime a payer par rapport a un taux sans risque devrait etre superieure. Pour la plupart des societes americaines, le risque de defaillance est mesure par des agences de notation sous la forme d’une appreciation de la compagnie ; ces appreciations determinent, pour l’essentiel, les taux d’interet auxquels ces entreprises peuvent emprunter. Meme en l’absence de notation, les taux d’interet incluront une prime de defaillance qui reflete l’opinion des preteurs sur le risque de non-paiement","PeriodicalId":372357,"journal":{"name":"Finance d’entreprise","volume":"6 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2006-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"131019302","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Chapitre 16. Une revue des choix de financement","authors":"Aswath Damodaran","doi":"10.3917/dbu.damod.2006.01.0649","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/dbu.damod.2006.01.0649","url":null,"abstract":"Les dettes engendrent des engagements financiers pour l’entreprise qui sont generalement fiscalement deductibles. Les preteurs n’ont pas de role preponderant dans la gestion de l’entreprise, des lors que la firme respecte ses engagements. Si l’entreprise ne tient pas ses engagements, les preteurs peuvent prendre son controle. Les actionnaires ont un role beaucoup plus actif dans le controle de l’entreprise, mais ils ne recevront des cash-flows qu’une fois que tous les autres creanciers auront ete remuneres.Parmi les deux grandes categories de financement, l’endettement et le recours aux fonds propres, de multiples choix sont a la disposition de l’entreprise. Les entreprises non cotees peuvent accroitre leurs fonds propres en faisant appel a la richesse de leurs proprietaires, aux societes de capital risque et a des investisseurs prives. Les entreprises cotees accroissent leurs fonds propres par l’emission de titres ordinaires, de bons de souscription, ou d’autres titres optionnels. Alors que les entreprises non cotees sont generalement dependantes du financement bancaire, les entreprises cotees peuvent aussi accroitre leur endettement par le biais d’emission d’obligations. Avec l’endettement bancaire ou l’emission obligataire, les entreprises peuvent faire varier les termes de l’endettement en changeant la maturite de la dette, le degre de garantie et le taux d’interet qui peut etre fixe sur la duree de l’endettement ou bien qui peut evoluer (au fur et a mesure que les taux d’interet varient).Certains titres presentent a la fois des caracteristiques des dettes et des fonds propres et sont alors consideres comme des titres hybrides. Les obligations convertibles combinent de la dette avec une option de conversion en action et peuvent donc etre considerees comme une combinaison de dette et de fonds propres. Bien que le taux du coupon sur les obligations convertibles soit plus faible que le coupon verse sur les obligations ordinaires a taux fixe, il n’y a pas d’avantages en termes de cout si l’option de conversion est correctement evaluee. Les actions de preference combinent un engagement a verser des dividendes fixes (ce qui les rend similaires a des dettes) avec une duree de vie infinie et avec l’accumulation des dividendes en cas de non paiement (ce qui les rapproche davantage des fonds propres). Les autorites de controle et les agences de notation considerent souvent les actions de preference comme des fonds propres. Finalement, les obligations optionnelles sont des obligations dont le paiement du coupon et celui du principal sont lies au prix d’une matiere premiere ou a la survenance (ou la non-survenance) d’evenements specifiques. Ceci permet aux entreprises d’emettre des obligations calquees sur leurs besoins specifiques.","PeriodicalId":372357,"journal":{"name":"Finance d’entreprise","volume":"84 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2006-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125938756","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Chapitre 12. Les liaisons coûts — bénéfices des projets","authors":"Aswath Damodaran","doi":"10.3917/dbu.damod.2006.01.0489","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/dbu.damod.2006.01.0489","url":null,"abstract":"Seuls certains projets envisages par les entreprises peuvent etre analyses de maniere independante. Dans la plupart des cas, l’acceptation d’un projet peut entrainer le rejet d’autres projets, soit parce qu’il s’agit de projets mutuellement exclusifs, soit parce que l’entreprise a une contrainte budgetaire. Lorsque les projets sont mutuellement exclusifs et ont la meme duree de vie, le projet retenu sera celui ayant la VAN la plus elevee. Lorsqu’ils ont une duree de vie differente, la VAN doit integrer cette difference moyennant la conversion de la VAN en annuite equivalente ou la reproduction des projets jusqu’a ce qu’ils aient la meme duree de vie.Par ailleurs, les entreprises doivent parfois faire face aux contraintes du rationnement de capital du fait d’un acces limite aux marches de capitaux ou de l’existence de frictions sur les marches. Dans cette situation, les entreprises doivent modifier leurs regles de decision pour en tenir compte. L’un des moyens est de calculer l’indice de profitabilite qui est le rapport entre la VAN et le montant de l’investissement initial. Le projet retenu est celui ayant l’indice le plus eleve. L’autre moyen est de calculer le taux de rentabilite interne (TRI) du projet.Certains projets peuvent engendrer des couts pour les investissements, actuels et futurs, en utilisant les ressources rares de l’entreprise, mais aussi des benefices pour les autres projets de la firme. Bien que les modalites employees ici pour traiter le cote couts ou benefices des projets varient en consequence, elles ont un facteur commun. Elles permettent d’integrer entierement les cash-flows associes aux couts ou aux benefices dans l’analyse de l’investissement et de maximiser la valeur de la firme.Enfin, certains projets possedent des caracteristiques optionnelles concernant leur delai, leur expansion ou leur abandon. Ces options ont une valeur et permettent parfois a l’entreprise d’envisager un projet a VAN negative car les valeurs de ces options contenues dans l’investissement peuvent etre superieures a la VAN negative.","PeriodicalId":372357,"journal":{"name":"Finance d’entreprise","volume":"13 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2006-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"122482146","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Chapitre 4. Comprendre les états financiers","authors":"Aswath Damodaran","doi":"10.3917/dbu.damod.2006.01.0111","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/dbu.damod.2006.01.0111","url":null,"abstract":"Les etats financiers demeurent la source primaire d’information pour la plupart des investisseurs et des analystes. Il y a des differences, cependant, dans la facon dont la comptabilite et l’analyse financiere repondent a un certain nombre de questions cles au sujet des societes. Nous avons examine ces differences dans ce chapitre.La premiere question que nous avons examinee est relative a la nature et a la valeur des capitaux possedes par une firme. En classant les actifs en actifs en place et en actifs potentiels (actifs de croissance) nous avons montre que les etats financiers fournissent une quantite substantielle d’informations historiques au sujet des actifs actuels mais tres peu au sujet des actifs de croissance. La focalisation des etats financiers sur les couts historiques peut mettre en lumiere des differences significatives entre la valeur comptable de ces actifs et de leur valeur de marche. Les regles comptables enregistrent les actifs de croissance issus de la recherche interne a l’entreprise pour une valeur faible ou nulle.La deuxieme question que nous avons examinee est la mesure de la rentabilite. Les deux principes qui semblent regir la methode de mesure des profits sont la comptabilite d’engagement — les charges et les produits sont enregistres durant la periode ou ils naissent, plutot que durant la periode ou ils sont encaisses ou payes, comme dans la comptabilite d’encaissement, et le classement des charges en charges d’exploitation, charges de financement et charges d’investissement. Les charges d’exploitation et de financement figurent dans le compte de resultat, mais les charges d’investissement peuvent etre activees dans le bilan, reparties sur plusieurs periodes et etre amorties ou provisionnees. Les normes comptables classent les depenses inherentes aux contrats de location et aux frais de recherche et de developpement soit en tant que charges d’exploitation, soit en elements d’actif.Dans la derniere partie du chapitre, nous avons examine comment les etats financiers traitaient le risque d’insolvabilite a court terme et le risque de defaillance a long terme. Bien que l’accent soit mis, dans les etat financiers, sur l’examen du risque d’insolvabilite et du risque de defaillance, ces risques demeurent modestes par rapport au risque essentiel de participation couru par les apporteurs de capitaux propres.","PeriodicalId":372357,"journal":{"name":"Finance d’entreprise","volume":"114 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2006-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"128166212","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Chapitre 25. La création de valeur : outils et techniques","authors":"Aswath Damodaran","doi":"10.3917/dbu.damod.2006.01.1081","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/dbu.damod.2006.01.1081","url":null,"abstract":"Aujourd’hui, la creation de valeur est dans la tete de beaucoup de dirigeants. En construisant sur les principes de l’actualisation des cash-flows developpes dans le dernier chapitre, on voit que la valeur d’une firme peut etre augmentee en changeant une des quatre principales donnees de la valeur : les cash-flows secretes a partir des actifs en place de la firme, le taux de croissance attendu durant la periode de forte croissance, la duree de la periode de forte croissance et le cout du capital. Inversement, des decisions qui n’affectent aucune de ces variables ne peuvent pas creer de la valeur. Les cash-flows secretes a partir des actifs en place peuvent etre augmentes en reduisant les couts et en se montrant plus efficace sur les activites de la firme, aussi bien qu’en diminuant les impots payes sur le revenu et en reduisant les besoins de reinvestissement (les frais de maintenance et l’investissement en BFR d’exploitation). La croissance attendue peut etre augmentee en elevant le taux de reinvestissement ou le rendement sur capital investi, mais des hausses dans le taux de reinvestissement ne genereront de la valeur que si et seulement si le rendement sur capital investi depasse le cout du capital. La croissance elevee, tout du moins celle qui cree de la valeur, peut etre entretenue pour durer plus longtemps en engendrant de nouveaux avantages concurrentiels ou en augmentant ceux qui existent deja. Finalement, le cout du capital peut etre diminue en s’orientant vers le ratio d’endettement optimal, en utilisant un endettement plus en correspondance avec les actifs qu’il finance, et en reduisant le risque de marche.Nous considerons deux mesures largement utilisees de la creation de valeur. L’Economic Value Added ou EVA qui mesure le montant, en monnaie consideree, du rendement supplementaire obtenu a partir des actifs existants. Le « cash flow return on investment » ou CFROI est le taux de rendement interne des actifs existants, fonde sur l’investissement originel dans ces actifs et sur les futurs cash-flows attendus. Bien que ces deux approches puissent conduire a des conclusions en accord avec l’evaluation traditionnelle par l’actualisation des cash-flows, leur simplicite a un cout. Les dirigeants peuvent tirer avantage des limites de mesure de ces deux approches pour faire en sorte que les entreprises qu’ils dirigent paraissent « embellies », et ce quelle que soit la methode, tout en reduisant la valeur de la firme.En particulier, ils peuvent echanger moins de croissance dans le futur contre une EVA actuelle plus elevee et se tourner vers des investissements plus risques.Lorsqu’on observe les differentes approches de creation de valeur, on devrait considerer plusieurs choses. La premiere est qu’aucun mecanisme de creation de valeur ne reussira a creer de la valeur a moins que les dirigeants ne soient engages a faire de la maximisation de la valeur leur objectif principal. Si les dirigeants choisissent d’autres objectifs en priorite, alors, a","PeriodicalId":372357,"journal":{"name":"Finance d’entreprise","volume":"33 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2006-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132443238","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Chapitre 15. Rendements des investissements et stratégie d'entreprise","authors":"Aswath Damodaran","doi":"10.3917/dbu.damod.2006.01.0609","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/dbu.damod.2006.01.0609","url":null,"abstract":"Dans ce chapitre, nous avons conclu notre analyse de la decision d’investissement en repondant a trois questions. La premiere concerne les investissements passes d’une entreprise : reussiraient-ils notre test des bons investissements ? Les investissements doivent avoir une rentabilite superieure au seuil critique de rentabilite et une valeur actualisee nette positive. Nous appliquons l’approche que nous avons utilisee pour analyser les nouveaux investissements, puis nous l’etendons pour examiner tous les investissements existants de l’entreprise. Nous developpons deux mesures de la qualite generale des projets d’une entreprise — une mesure fondee sur les cash-flows appelee la rentabilite des cash-flows sur l’investissement et une mesure fondee sur la rentabilite comptable appelee valeur ajoutee economique.Apres nous etre demande si les investissements existants sont de bons investissements, nous avons cherche a savoir pourquoi certaines entreprises ont un acces durable aux investissements a forte rentabilite et d’autres pas. Les rendements anormaux durables proviennent des avantages competitifs de l’entreprise, incluant les economies d’echelle, les brevets, les marques. Les bons managers trouvent des facons d’augmenter les avantages concurrentiels existants et d’en creer de nouveaux ; au cours du processus, ils creent les conditions pour poursuivre les rendements anormaux positifs sur les nouveaux investissements.Nous avons examine pourquoi des investissements detruisent de la valeur, et nous avons pris en compte un ensemble de facteurs, certains etant hors du controle de l’entreprise et d’autres pouvant decouler d’un processus de decision imparfait. L’existence de facteurs externes qu’une entreprise ne peut pas controler implique qu’elle ne peut pas eviter d’investir dans des projets qui rapportent moins que prevu. Nous pouvons reduire la probabilite d’occurrence des mauvais investissements en organisant le processus d’investissement afin de minimiser les biais et d’eliminer les erreurs conceptuelles. Finalement, nous avons evalue ce que les entreprises doivent faire de leurs mauvais investissements, en concluant qu’elles ne doivent revendre ou liquider les investissements sous-performants que si la valeur residuelle ou la valeur de revente est superieure a la valeur actualisee des cash-flows attendus de la continuation de l’investissement.","PeriodicalId":372357,"journal":{"name":"Finance d’entreprise","volume":"11 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2006-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"128419209","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}