KinesitherapiePub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.kine.2024.12.035
Jeanne Bertuit , Montse Rejano-Campo
{"title":"Corrélation entre lombalgie et dysfonctions pelviennes – Retour d’études","authors":"Jeanne Bertuit , Montse Rejano-Campo","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.035","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.035","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La cavité abdominale est considérée comme une unité anatomique où la pression intra-abdominale est distribuée uniformément dans toutes les directions. La pression intra-abdominale est déterminée par l’action combinée du plancher pelvien, des muscles rachidiens, des muscles abdominaux et du diaphragme. Une réponse synergique coordonnée entre ces muscles est nécessaire. Les stratégies neuromusculaires optimales pour maintenir ces fonctions ont été largement étudiées. Ainsi, toute altération biomécanique des structures contrôlant la pression intra-abdominale peut engendrer des dysfonctions telles que des incontinences ou des douleurs lombo-pelviennes.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>À travers l’ensemble de nos publications, l’équipe de recherche souhaite présenter les différents travaux permettant une meilleure compréhension du lien entre les troubles musculosquelettiques et les dysfonctions pelviennes. Par le bais de plusieurs études (revues systématiques et étude randomisée contrôlée), nous avons souhaité comprendre <span><span>[1]</span></span>, <span><span>[2]</span></span>, <span><span>[3]</span></span>, <span><span>[4]</span></span>, <span><span>[5]</span></span> : d’une part, le lien entre les douleurs lombopelviennes et l’incontinence urinaire,–l’intérêt du travail sur le plancher pelvien dans la prise en charge des patients lombalgiques ; l’intérêt de travailler les muscles stabilisateurs du tronc dans l’incontinence urinaire.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Un lien fort et une corrélation positive élevée entre les deux variables sont annoncés : l’incontinence urinaire double le risque de développer des lombalgies tant chez les femmes (OR 2,97, IC 95 % : 2,64–3,35) que chez les hommes (OR 2,45, IC 95 % : 2,06–2,91). Cette relation est bidirectionnelle. L’ensemble de ces travaux soutiennent la pertinence du renforcement du plancher pelvien pour diminuer la douleur et améliorer les incapacités fonctionnelles chez les patients atteints de lombalgie chronique non spécifique. Par ailleurs, le renforcement abdolombopelvien permet une amélioration des symptômes par une diminution des fuites et une amélioration de la qualité de vie.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Il existe un risque majeur de souffrir de douleurs lombo-pelviennes dans une population atteinte d’incontinence urinaire, et inversement. Compte tenu des liens établis entre le plancher pelvien, le système de stabilité et les lombalgies, il apparaît pertinent d’inclure une évaluation du plancher pelvien dans l’anamnèse des patients atteints de lombalgie chronique non spécifique.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 22-23"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550177","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Amélioration du sommeil des sportifs par le kinésithérapeute : expérience auprès d’une équipe de rugbymen professionnels","authors":"Mathias Goldberg , Arnaud Boutin , Benoit Pairot de Fontenay , Joffrey Cohn , Valentin Michel , Emeric Stauffer , Ursula Debarnot","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.073","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.073","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le sommeil est fondamental pour le bon fonctionnement de notre organisme. Il est d’autant plus crucial pour les sportifs (en santé et blessés) pour optimiser leur récupération mentale et physique, leurs performances et leur bien-être <span><span>[1]</span></span>. Les sportifs devraient dormir au moins 8<!--> <!-->h par nuit, mais les premiers constats montrent que la majorité ont un sommeil altéré <span><span>[2]</span></span>, <span><span>[3]</span></span>, <span><span>[4]</span></span>. De récentes méthodes interventionnelles, simples et rapides, pouvant être conduites par les kinésithérapeutes sur le terrain ou en suivis réguliers, auraient des effets positifs sur le sommeil des athlètes <span><span>[4]</span></span>, <span><span>[5]</span></span>. Toutefois, le sommeil nécessite d’être évalué objectivement et subjectivement pour proposer une intervention adaptée. L’objectif de cette étude écologique était (i) d’évaluer le sommeil d’une équipe professionnelle de rugby et (ii) d’évaluer les effets d’une intervention théorique et pratique sur le sommeil.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Durant deux semaines, 36 rugbymen professionnels ont été évalué objectivement (actimètre) et subjectivement (questionnaires de Hooper). Durant la première semaine (PRE-), les rugbymen devaient conserver leurs habitudes quotidiennes. Puis deux experts du sommeil, un médecin et un kinésithérapeute, ont présenté les résultats de la semaine PRE- et ont réalisé une session d’éducation au sommeil (30<!--> <!-->min). Ils ont ensuite fait pratiquer des stratégies de relaxation (15<!--> <!-->min), que les joueurs pouvaient intégrer pendant la semaine POST- durant laquelle ils ont été réévalués suivant la même procédure qu’en PRE-.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>En PRE-, 34 des 36 joueurs dormaient moins de 8<!--> <!-->h par nuit. En combinant les deux dimensions du sommeil, 61,1 % des joueurs ont été considérés comme mauvais dormeurs. En POST-, la qualité subjective du sommeil s’est améliorée (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001, <em>η</em><sup>2</sup> <!-->=<!--> <!-->0,22), et les joueurs se sont couchés plus tôt (23:43<!--> <!-->±<!--> <!-->00:45 vs 23:28<!--> <!-->±<!--> <!-->00:42 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01, <em>η</em><sup>2</sup> <!-->=<!--> <!-->0,15). Ces effets bénéfiques ont été particulièrement observés chez les mauvais dormeurs, dont la quantité de sommeil a augmenté (405,2 vs 425,9<!--> <!-->min ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,004, <em>η</em><sup>2</sup> <!-->=<!--> <!-->0,28).</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Comme rapporté précédemment, le sommeil des rugbymen est insuffisant en qualité et en quantité <span><span>[2]</span></span>, <span><span>[4]</span></span>. L’intervention testée ici a amélioré qualitativement et quantitativement le sommeil en induisant des changements de comportement à court et long terme. Cette étude offre une méthode simple et accessible, que le kinésith","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 45-46"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550495","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
KinesitherapiePub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.kine.2024.12.062
Diane Picard, Elodie Lannadère, Peggy Gatignol
{"title":"Création et validation d’une échelle de diplégie faciale","authors":"Diane Picard, Elodie Lannadère, Peggy Gatignol","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.062","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.062","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La classification de House & Brackmann et le <em>Sunnybrook Facial Grading System</em> sont les deux outils de référence pour l’évaluation de la paralysie faciale. Or ces outils, qui reposent sur la comparaison avec une hémiface saine, ne sont donc pas adaptés à la diplégie faciale, pour laquelle il n’existe actuellement aucun outil d’évaluation spécifique. Le but de cette étude était de développer, de standardiser et de valider l’échelle de la diplégie faciale (FDS) dans une population adulte afin de permettre une évaluation clinique précise et appropriée pour améliorer la prise en charge des patients atteints de diplégie faciale.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>La FDS a été standardisée dans une population contrôle (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->111) et validée chez 40 patients atteints de diplégie. Des corrélations avec le <em>Sunnybrook Facial Grading System</em> ont été recherchées pour prouver sa validité de critère. La comparaison entre contrôles et patients atteints de diplégie a été utilisée pour tester la validité de construction. La performance diagnostique du FDS a été vérifiée à l’aide d’une courbe ROC basée sur la classification HB. La cohérence interne et externe a également été étudiée.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Le FDS et le <em>Sunnybrook Facial Grading System</em> sont significativement corrélés pour l’hémiface droite (F(39)<!--> <!-->=<!--> <!-->51,51, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001, R<sup>2</sup> <!-->=<!--> <!-->0,575) ainsi que pour l’hémiface gauche (F(39)<!--> <!-->=<!--> <!-->95,10, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001, R<sup>2</sup> <!-->=<!--> <!-->0,714). Le test <em>t</em> de Student a montré une différence significative entre les sujets témoins et les patients atteints de diplégie (t(42,32)<!--> <!-->=<!--> <!-->–6,71, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001). Une bonne spécificité et une bonne sensibilité ont été confirmées pour le FDS d’après les aires sous la courbe (AUC) de la courbe ROC. Enfin, les cohérences interne (α de Cronbach<!--> <!-->=<!--> <!-->0,928) et externe (α de Cronbach<!--> <!-->=<!--> <!-->0,986) ont été largement attestées.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Le FDS ainsi normalisé et validé est une échelle rapide et fiable pour l’évaluation subjective de la diplégie faciale chez les adultes. Son applicabilité en pratique clinique est simple et justifiée par sa bonne cohérence interne et externe.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Page 39"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550501","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
KinesitherapiePub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.kine.2024.12.007
Thomas Gerard , Florian Naye , Simon Décary , Pierre Langevin , Chad Cook , Yannick Tousignant-Laflamme
{"title":"Développement d’un cadre diagnostique pour la cervicalgie basé sur le modèle de gestion des vecteurs de douleur et d’incapacité – Une étude DELPHI","authors":"Thomas Gerard , Florian Naye , Simon Décary , Pierre Langevin , Chad Cook , Yannick Tousignant-Laflamme","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.007","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.007","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La cervicalgie est une cause majeure d’incapacité dans le monde, et les stratégies de rééducation actuelles ont une efficacité limitée <span><span>[1]</span></span>. La stratification des patients en fonction de leurs caractéristiques peut aider à adapter les traitements proposés <span><span>[2]</span></span>. À cette fin, le Modèle de Gestion des Vecteurs de la Douleur et d’Incapacité (MGVDI) a été mis au point et a démontré une efficacité préliminaire dans la prise en charge de la lombalgie <span><span>[3]</span></span>, <span><span>[4]</span></span>. Néanmoins, le MGVDI n’a été validé que pour cette population <span><span>[3]</span></span>. Adapter cet outil aux personnes vivant avec une douleur cervicale offrirait une vision globale de leur expérience douloureuse et soutiendrait une intervention biopsychosociale. Le but de cette étude était de développer et de valider le contenu du MGVDI à la cervicalgie (MGVDI-Cx).</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Une étude DELPHI modifiée en ligne a été réalisée. Les participants ayant une expertise clinique et/ou de recherche dans le domaine de la réadaptation cervicale ont été invités à participer. Des revues de littérature ont permis d’adapter le MGVDI-Cx et la version préliminaire a été approuvée par un comité de pilotage. Par le biais d’un questionnaire en ligne, les participants ont évalué la pertinence de chaque domaine et élément du modèle nouvellement adapté sur une échelle de Likert en 4 points. Le consensus était obtenu si un élément atteignait le seuil prédéfini de<!--> <!-->≥<!--> <!-->78 % de « pertinent » et de « très pertinent » <span><span>[5]</span></span>. Une zone libre permettait aux participants de laisser des commentaires ou de proposer de nouveaux éléments. Des analyses quantitatives et qualitatives ont été réalisées pour chacune des rondes.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Une invitation a été envoyée à 1650 participants potentiels, 155 ont accédé au questionnaire, et 55 ont complété les deux rondes. Au total, 70 éléments ont atteint le consensus et ont été répartis en six domaines : « facteurs de la douleur nociceptive », « facteurs de la douleur nociplastique », « facteurs associés à la douleur neuropathique », « facteurs de comorbidité », « facteurs cognitivo-émotionnels » et « facteurs liés à l’environnement, au mode de vie, et déterminants sociaux de la santé ».</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Le contenu du MGVDI-Cx a été validé par des participants avec une diversité d’expertise, mais demeure pour l’instant théorique. Cette étude offre l’opportunité de développer un outil clinique permettant d’intégrer et de guider les soins personnalisés.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 4-5"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550616","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"L’effet d’un protocole innovant de renforcement de l’avant-pied sur la force maximale et le volume des fléchisseurs des orteils : une étude contrôlée randomisée en simple aveugle","authors":"Romain Tourillon , François Fourchet , Pascal Edouard , Jean-Benoît Morin","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.086","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.086","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le déficit de force ou la diminution du volume des fléchisseurs des orteils est un facteur de risque de troubles musculosquelettiques du complexe pied-cheville <span><span>[1]</span></span>, <span><span>[2]</span></span>. Cependant, une récente méta-analyse met en évidence que les protocoles actuels sont chronophages et semblent avoir des effets limités sur l’amélioration de ces déficits <span><span>[3]</span></span>. Dans ce contexte, il est nécessaire d’évaluer l’effet d’un nouveau protocole innovant de renforcement de l’avant-pied.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Vingt-huit athlètes sains ont été randomisé dans un groupe entraînement (ENT) ou dans un groupe contrôle (CON). L’évaluation de la force maximale des orteils s’est effectuée à l’aide d’un nouvel ergomètre d’évaluation avec capteur 3D <span><span>[4]</span></span> tandis que la surface de section transversale (CSA) du long fléchisseur des orteils (LFO) et de l’abducteur de l’hallux (AbH) a été évalué à l’aide d’un échographe. Ces évaluations ont été prises durant 7 sessions réparties avant, pendant et après le protocole. L’entraînement consistait à la réalisation de 2 séances (supervisée et non supervisée) de renforcement par semaine pendant 8 semaines. L’analyse des résultats s’est effectuée en utilisant une analyse du groupe par modèles mixtes linéaires et une analyse individuelle en utilisant les changements minimaux détectables (MDC) mesurés durant la période de contrôle.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Le groupe ENT a amélioré de façon significative la force maximale des fléchisseurs des orteils du pied dominant et non dominant (0,25 à 0,33<!--> <!-->Nm/kg, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001, 2,0<!--> <!-->×<!--> <!-->MDC) avec une grande taille d’effet : 1,34 à 1,96. Le groupe ENT a augmenté la CSA de l’AbH (2,27 à 2,49<!--> <!-->cm<sup>2</sup>, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001, 2,9<!--> <!-->×<!--> <!-->MDC) et du LFO (1,77 à 1,94<!--> <!-->cm<sup>2</sup>, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001, 3,2<!--> <!-->×<!--> <!-->MDC) avec une grande taille d’effet : 1,88 à 2,13. De façon individuelle, 92 % des participants du groupe ENT ont eu une amélioration excédant le MDC sur l’ensemble des paramètres évalués.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Cette étude met en évidence que le protocole a provoqué des gains de force (+27 %) et une augmentation du volume (+9 %) plus importants que les protocoles précédemment étudiés <span><span>[3]</span></span>. De façon intéressante pour les rééducateurs, cette étude démontre donc que l’utilisation d’une approche plus qualitative et sollicitante (surcharge corporelle, électrostimulation, isométrie maximale, etc.) semble donc être des moyens efficaces puisque l’augmentation de la force maximale a dépassé le MDC à partir seulement de 4 semaines, les gains sont maintenus après 5 semaines d’arrêt du protocole et les temps de séances sont proches d’une séance type de rééducati","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 54-55"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143549971","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
KinesitherapiePub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.kine.2024.12.087
Zeinabou Niasse-Sy, Antoine Garnier Crussard
{"title":"Prévalence de la sarcopénie chez des patients âgés en insuffisance rénale chronique terminale : comparaison de patients avec traitement conservateur versus dialysés","authors":"Zeinabou Niasse-Sy, Antoine Garnier Crussard","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.087","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.087","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La sarcopénie, caractérisée par une diminution progressive de la masse et de la fonction musculaire, constitue un enjeu majeur chez les patients âgés atteints d’insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) <span><span>[1]</span></span>. Néanmoins, sa prévalence dans cette population reste mal élucidée. Notre étude avait pour objectif de comparer la prévalence d’une probable sarcopénie, chez les patients IRCT âgés de 65 ans et plus dialysés ou ayant un traitement conservateur, et d’analyser ses corrélations avec des facteurs comme l’état nutritionnel et la fragilité.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Une étude observationnelle rétrospective a été conduite sur une cohorte de 236 patients IRCT âgés de 65 ans et plus, adressés pour une évaluation gériatrique pré-greffe à l’hôpital des Charpennes à Lyon. La sarcopénie probable a été définie selon le consensus européen <span><span>[2]</span></span>, par une vitesse de marche<!--> <!-->≤<!--> <!-->0,8<!--> <!-->m/s ou une vitesse de marche<!--> <!-->><!--> <!-->0,8<!--> <!-->m/s associée à une faible force de préhension. L’état nutritionnel, la fragilité, la performance physique et la cognition ont été également analysés.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’échantillon étudié présentait un âge moyen de 73,4 ans (écart-type 3,16), avec 27,5 % de femmes. La prévalence globale de la sarcopénie était de 61,3 % (IC 95 % : 54,9–67,4 %). Une disparité significative a été observée entre les patients dialysés et ceux avec un traitement conservateur (68,9 contre 45,1 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). En analyse multivariée, la dialyse était associée à un risque plus élevé de sarcopénie (OR 2,95, IC 95 % 1,48–4,79, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001). De plus, la sarcopénie était fortement associée à la dénutrition, à la fragilité et à la performance physique.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Les résultats de notre étude démontrent une prévalence significative de la sarcopénie probable chez les patients IRCT âgés avec une incidence particulièrement élevée chez les patients dialysés <span><span>[3]</span></span>, <span><span>[4]</span></span>. Cependant, il convient de noter des limites méthodologiques telles que la nature transversale de l’étude et l’absence de mesure directe de la masse musculaire selon les critères diagnostiques actuels, restreignant notre analyse à la notion de sarcopénie probable <span><span>[2]</span></span>. Les corrélations significatives observées avec la dénutrition, la fragilité et la performance physique soulignent l’importance d’une approche multidisciplinaire. Celle-ci devrait inclure un dépistage systématique chez cette population à risque, ainsi que l’implémentation entre autres d’interventions ciblées en réhabilitation fonctionnelle <span><span>[5]</span></span>. Ainsi, les kinésithérapeutes jouent un rôle primordial dans cette prise en charge.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 55-56"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143549972","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Efficacité à long terme d’un programme supervisé d’entraînement des muscles du plancher pelvien pour l’incontinence urinaire chez les femmes de 60 ans et plus : une étude de suivi à 8 ans","authors":"Montserrat Rejano-Campo , Coraline Danieli , Mélanie Morin , Marie-Hélène Mayrand , Michal Abrahamowicz , Chantal Dumoulin","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.036","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.036","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’objectif de l’étude était d’évaluer l’efficacité à long terme d’un programme d’entraînement des muscles du plancher pelvien (EMPP) supervisé pour traiter l’incontinence urinaire (IU) chez les femmes âgées de 60 ans et plus, en comparant le nombre de fuites urinaires huit ans après l’intervention au nombre de fuites pré-traitement.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Cette étude est le suivi à huit ans d’un essai clinique randomisé comparant l’EMPP de groupe à l’EMPP individuel dans le traitement des fuites urinaires chez des femmes avec IU à l’effort ou mixte <span><span>[1]</span></span>. Les deux interventions avaient une durée de 12 semaines. Les femmes ayant complété l’évaluation un an post-intervention ont été invitées à participer au suivi huit ans. Les données des deux groupes d’intervention ont été combinées dans ce suivi en raison d’absence de différence significative de l’issue principal un an après l’intervention. Le nombre médian de fuites par jour en pré-traitement, mesuré par un journal urinaire de sept jours, a été comparé au nombre de fuites à huit ans avec le test Wilcoxon-Mann-Whitney.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Deux cent trente et un des 319 (72,4 %) participantes ayant terminé le suivi à un an ont consenti à participer à celui de huit ans. Depuis la fin du programme d’EMPP, seulement 2,6 % (6/230) des participantes avait subi une intervention chirurgicale pour l’IU et 3,5 % (8/230) s’étaient vu prescrire des médicaments pour l’IU. Le nombre médian de fuites d’urine quotidiennes était de 1,43 (IQR : 0,86 ; 2,32) en pré-traitement et de 0,57 (0,29 ; 1,29) à huit ans (différence médiane :–0,86 [–1,00 ;–0,71] ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01).</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Huit ans après l’intervention initiale, très peu de participantes ont subi une chirurgie pour l’IU ou se sont vu prescrire des médicaments, ce qui renforce l’EMPP en tant que stratégie de prise en charge conservatrice de première intention de l’IU chez la femme âgée <span><span>[2]</span></span>. Une réduction significative des fuites d’urine est toujours présente huit ans après l’intervention, ce qui soutient l’efficacité à long terme de l’EMPP dans cette population. Malgré les effets du vieillissement sur le plancher pelvien, l’intégration d’un EMPP dans les soins standards peut améliorer significativement les symptômes d’IU et, par conséquent, la qualité de vie des personnes âgées.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Page 23"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550181","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
KinesitherapiePub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.kine.2024.12.055
Sébastien Latella, Brice Picot, Caroline Prince
{"title":"Fiabilité et validité de l’analyse vidéo 2D pour évaluer objectivement la performance des ischiojambiers pendant le H-test","authors":"Sébastien Latella, Brice Picot, Caroline Prince","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.055","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.055","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le H-test est utilisé pour décider du retour au sport après une blessure aux ischio-jambiers, fréquente dans les sports de sprint et sujet à de hautes récidives après réhabilitation (13,9 à 63,3 %) <span><span>[1]</span></span>. Cette étude a deux objectifs : évaluer la fiabilité de l’analyse vidéo 2D et sa validité par rapport à un gyroscope électronique pour le H-test, et établir des valeurs normatives.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Étude transversale incluant 30 individus en bonne santé. Les vitesses moyennes, maximales (Vmean et Vmax) et l’amplitude de mouvement (ROM) de la flexion de la hanche ont été mesurées pour évaluer la fiabilité inter-évaluateurs et test-retest en utilisant le coefficient de corrélation intra-classe et l’erreur standard de mesure (SEM). L’analyse de corrélation (r) et l’erreur typique d’estimation (TEE) ont été utilisées pour évaluer la validité vidéo/gyroscope.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La fiabilité inter évaluateurs était excellente. La fiabilité test-retest était excellente pour le ROM (ICC : 0,91 [IC 95 % : 0,83–0,95]), modérée pour Vmean (ICC : 0,57 [IC 95 % : 0,32–0,74]) et Vmax (ICC : 0,64, [IC 95 % : 0,43–0,79]). Des corrélations positives fortes ont été trouvées entre la vidéo et le gyroscope pour Vmax (<em>r</em> <!-->=<!--> <!-->0,84, [IC 95 % : 0,77–0,89]) et très fortes pour le ROM (<em>r</em> <!-->=<!--> <!-->0,89, [IC 95 % : 0,85–0,93]). Les hommes présentaient une Vmax plus élevée (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) que les femmes, et les femmes avaient un ROM plus élevé (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001).</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>La sélection des essais mesurés basée sur le mouvement à ROM max ainsi que l’interdépendance entre Vmax et ROM suggère d’établir un critère d’évaluation réunissant ces paramètres dans le contexte global du mouvement. L’analyse vidéo 2D est cependant une méthode valide et fiable pour évaluer le ROM et Vmax pendant le H-test et pourrait être facilement mise en œuvre dans la pratique clinique. Les critères ponctuels décrits dans cette étude permettent une analyse fine des performances du sujet durant le H-test. Cette analyse, en relation avec le critère d’appréhension subjectif du patient semble pertinente à prendre en compte dans son évaluation. Davantage d’informations pourraient cependant émerger d’une analyse cinématique et cinétique globale du mouvement, permettant notamment d’appréhender les stratégies de mouvement propres au sujet et de mieux le caractériser <span><span>[2]</span></span>.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Page 35"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550217","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
KinesitherapiePub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.kine.2024.12.006
Jean-Philippe Deneuville , Maxime Billot , Alexandra Cervantes , Sylvain Peterlongo , Martin Meyer , Mesika Kolder , Marie Escande , Mathilde Bourgeois , Adrien Pallot , Romain David , Manuel Roulaud , Amine Ounajim , Mark Lalsett , Matthieu Sarracanie , Najat Salameh , Arnaud Germaneau , Philippe Rigoard
{"title":"Comportement dynamique du nucleus pulposus sous charge au sein du disque intervertébral : une revue systématique avec méta-analyse pour explorer le concept du modèle discal","authors":"Jean-Philippe Deneuville , Maxime Billot , Alexandra Cervantes , Sylvain Peterlongo , Martin Meyer , Mesika Kolder , Marie Escande , Mathilde Bourgeois , Adrien Pallot , Romain David , Manuel Roulaud , Amine Ounajim , Mark Lalsett , Matthieu Sarracanie , Najat Salameh , Arnaud Germaneau , Philippe Rigoard","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.006","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.006","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le modèle de disque dynamique (MDD) est un concept théorique en mécanique vertébrale décrivant le comportement du nucleus pulposus (NP) au sein du disque intervertébral sous diverses charges <span><span>[1]</span></span>. Il prévoit un déplacement du NP à l’opposé des charges imposées, par exemple vers l’arrière sous une charge en flexion. Le MDD est utilisé pour expliquer certaines pathologies discales, telles que la hernie, fréquemment traitée en kinésithérapie. L’objectif de cette revue systématique avec méta-analyse était d’identifier les rapports de mesures expérimentales in vivo du comportement dynamique du NP sous charge, chez les populations asymptomatiques et celles souffrant de douleurs discogéniques.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Nous avons examiné sept bases de données (CENTRAL, Embase, MEDLINE, CINAHL, Science Direct, Google Scholar et HAL) jusqu’en juillet 2024 pour identifier des études pertinentes. En suivant une approche guidée par PRISMA, nous avons sélectionné des études détaillant la transformation mécanique (déplacement et déformation) du NP sous charge. La sélection, l’extraction et la qualité des articles (<em>Newcastle-Ottawa Scale</em>) ont été évaluées par deux examinateurs en aveugle.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi les 9269 articles examinés, 14 études, de faible à très faible qualité, ont été incluses dans la revue systématique. Nous avons identifié deux méthodes d’acquisition des images : la discographie et les séquences pondérées en T2 en Imagerie par Résonance Magnétique (IRM), utilisées respectivement dans 7,2 et 92,8 % des études incluses. Quatre méthodes de traitement de l’image ont été identifiées. Les études décrivent les transformations des disques lombaires et cervicaux sous des charges imposées dans les trois plans de l’espace. Une méta-analyse proportionnelle des résultats pour 10 études a indiqué un comportement similaire au modèle dans 82,6 % [75,8–89,5] des cas de disque intact, avec une grande hétérogénéité (I<sup>2</sup> <!-->=<!--> <!-->85 %). Une seule étude, utilisant la discographie, a évalué le MDD dans un contexte de douleur discogénique, révélant des divergences dans la transformation du NP et des fuites d’agent de contraste.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Les preuves en faveur du MDD pour les disques intacts sont de faible qualité, tandis que des preuves très limitées remettent en question le MDD chez les patients souffrant de douleurs discogéniques. De nouvelles études d’IRM multiparamétriques pourraient guider les futurs protocoles d’évaluation clinique et fondamentale pour une meilleure compréhension des pathologies discales.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Page 4"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550377","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}