KinesitherapiePub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.kine.2024.12.068
Emmanuel Atiopou, Anne Giot, Alexandre Lenglart, Michel Moreau, Fadi Charara, Jean Closset, Alexis Gillet
{"title":"Étude rétrospective sur l’impact du niveau de la capacité fonctionnelle sur les complications postopératoires chez les patients bénéficiant d’une œsophagectomie","authors":"Emmanuel Atiopou, Anne Giot, Alexandre Lenglart, Michel Moreau, Fadi Charara, Jean Closset, Alexis Gillet","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.068","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.068","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le cancer de l’œsophage, 7<sup>e</sup> en incidence mondiale avec 604 000 nouveaux cas annuels, nécessite souvent une œsophagectomie, une intervention majeure associée à 17,2 % de complications majeures (Clavien-Dindo<!--> <!-->><!--> <!-->IIIb) et 4,5 % de mortalité à 90<!--> <!-->jours. L’objet de ce travail est de mesurer la prédiction du test de marche de 6<!--> <!-->minutes (TM6) sur ces complications.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Cette étude rétrospective a analysé les dossiers de 163 patients, dont 34 ont été exclus pour non-respect des critères d’inclusion, 129 patients ont été analysés. Les variables démographiques ont été rapportées en médianes et intervalles interquartiles, tandis que les variables catégorielles, comme le score ASA et la classification des complications, ont été testées par Chi<sup>2</sup>. Le score du pourcentage de la valeur prédite du TM6(TM6_pc) a été évalué en régression logistique uni- et multivariée sur les complications postopératoires. Les seuils de 110 %, 100 %, 80 %, et 75 % ont été testés. La pneumonie sévère (≥ IIIB), les complications sévères (≥ IIIB), et le décès à 90<!--> <!-->jours ont également été étudiés par régression logistique.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La courbe ROC du TM6_pc prédit les complications postopératoires avec une AUC de 0,87. Un seuil de 75 % du TM6_pc a été identifié comme un <em>cut-off</em> critique. Pour la pneumonie sévère, un score inférieur à 75 % est un facteur prédictif significatif (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->27,37 ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001), ainsi que la BPCO (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0108). Le TM6_pc et la BPCO sont également des prédicteurs significatifs des complications sévères (≥ IIIb) (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->7,27 ; p<!--> <!-->=<!--> <!-->0,0003). Douze patients sont décédés suite aux complications postopératoires, avec des facteurs prédictifs tels que l’âge (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,006), la BPCO (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01) et un TM6_pc<!--> <!--><<!--> <!-->75 % (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->5,5 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,007).</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>La capacité fonctionnelle, mesurée par un test fonctionnel simple comme le TM6, est essentielle pour prédire les complications après une œsophagectomie. Toutefois, aucun seuil en distance n’a pu prédire les complications, ce qui demande de la prudence dans l’interprétation du seuil de 75 %. Bien que l’étude soit rétrospective monocentrique, le faible nombre de patients exclus dû au manque de données assurent la solidité une cohérence des résultats. Notre étude met en évidence qu’un seuil de 75 % de la valeur prédite au TM6, est un puissant indicateur des complications postopératoires sévères. Cela souligne l’importance du dépistage des patients à risque et permet de mieux cibler la pré-habilitation par les kinésithérapeutes pour réduire les complications et améliorer les résultats à long te","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 42-43"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550622","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
KinesitherapiePub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.kine.2024.12.070
Selma Ichou
{"title":"La participation du kinésithérapeute à la prévention du risque de désinsertion professionnelle des salariés lié aux troubles musculosquelettiques","authors":"Selma Ichou","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.070","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.070","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Lors des Journées Francophones de Kinésithérapie de 2023 le chiffre suivant est donné : 37 % des salariés ne se sentent pas capables de tenir jusqu’à la retraite. L’activité professionnelle peut jouer un rôle dans l’apparition, la durée ou l’aggravation des troubles musculosquelettiques. Une proposition de loi datant du 1<sup>er</sup> juillet 2021 souhaitait conférer des missions de santé au travail aux kinésithérapeutes avec notamment « La participation à la prévention de la désinsertion professionnelle ». Cependant, une étude publiée en 2022 a mis en évidence que 85,5 % des kinésithérapeutes interrogés ne connaissaient pas d’outils d’évaluation ou de solutions pour cela <span><span>[1]</span></span>. Ainsi, comment et par quels moyens le kinésithérapeute participe et pourrait participer à la prévention du risque de désinsertion professionnelle des salariés lié aux troubles musculosquelettiques ?</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Une revue de la portée a été réalisée en suivant les recommandations PRISMA adaptées. Les bases de données PubMed, Science Direct et Cairn ont été passées en revue. Un total de 29 articles a été traité. Les articles se prêtant à une évaluation de la qualité méthodologique ont été évalués de même qu’une analyse des biais a été effectuée.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Dès la prévention primaire, le kinésithérapeute peut agir par des actions de promotion de la santé, la détection des facteurs de risques et la mise en place d’activité physique préventive <span><span>[2]</span></span>. Des exercices de renforcement musculaire, l’activité physique en aérobie, l’éducation à la santé et l’auto rééducation font partis des interventions kinésithérapiques à envisager en prévention secondaire <span><span>[3]</span></span>. Enfin, participer à la réadaptation professionnelle relève de la prévention tertiaire <span><span>[4]</span></span>.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>La méthode de recherche employée implique un risque de biais plus élevé qu’une revue systématique. Des facteurs pronostiques conditionnent le retour au travail et d’autres influencent les résultats comme les politiques de santé, les besoins en matière de connaissances pour les kinésithérapeutes ou encore les modalités d’application de ces interventions <span><span>[5]</span></span>. De plus, il n’existe pas d’échelle d’évaluation du risque de la désinsertion professionnelle. Le kinésithérapeute est donc en mesure de participer à la lutte contre la désinsertion professionnelle des salariés en lien avec les TMS via des actions menées dans les trois stades de la prévention : primaire, secondaire et tertiaire. L’évaluation du contexte biopsychosocial doit être au cœur de la prise en charge des collaborateurs.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 43-44"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550624","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
KinesitherapiePub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.kine.2024.12.083
Florian Forelli , Vasileios Korakakis , Jean Mazeas , Ismail Bouzekraoui Alaoui , Maurice Douryang , Andreas Bjerregaard , Jérôme Riera , Alexandre Rambaud
{"title":"Prise de décision basée sur des critères pour l’introduction d’exercices en chaîne cinétique ouverte après une reconstruction du ligament croisé antérieur – une scoping review","authors":"Florian Forelli , Vasileios Korakakis , Jean Mazeas , Ismail Bouzekraoui Alaoui , Maurice Douryang , Andreas Bjerregaard , Jérôme Riera , Alexandre Rambaud","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.083","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.083","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Après une reconstruction du ligament croisé antérieur (RLCA), de plus en plus de données suggèrent que le renforcement en chaîne cinétique ouverte (CCO) est sûr, réduit le risque de douleur antérieure au genou et améliore significativement la force des quadriceps <span><span>[1]</span></span>, <span><span>[2]</span></span>. Cependant, les cliniciens hésitent à utiliser des exercices de renforcement du genou en CCO principalement en raison des fortes croyances associées au renforcement en CCO et à la laxité du greffon. L’objectif principal de cette revue de cadrage est d’identifier, d’évaluer et de déterminer les critères clés indiquant une introduction sûre du renforcement des quadriceps en CCO après une RLCA.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Une <em>scoping review</em> a été effectuée sur les bases de données MEDLINE (PubMed), ScienceDirect, Embase et CINAHL Library. Nous avons extrait les données sur les critères temporels et/ou cliniques <span><span>[3]</span></span>, <span><span>[4]</span></span>. Seules les études impliquant des patients ayant effectué des exercices de renforcement des quadriceps en utilisant tout type d’exercices en CCO, indépendamment du type, de la localisation de la résistance, de la charge, du type de contraction musculaire, de l’amplitude de mouvement du genou ou de la durée du protocole de renforcement ont été incluses.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Vingt-six études ont été incluses. Vingt et un ont utilisé des critères temporels pour l’introduction des exercices en CCO. Le délai médian à partir duquel la CCO était permise était de 15 jours postopératoires (IQR 1–270 jours), tandis que le délai moyen était de 31,6<!--> <!-->±<!--> <!-->56,7 jours postopératoires. Moins d’une étude sur deux a utilisé des critères supplémentaires d’examen clinique tels que l’amplitude articulaire (0–100°), un score de douleur<!--> <!--><<!--> <!-->2 ou 3, absence d’épanchement articulaire, extension active complète du genou et marche sans béquilles pour la prise de décision.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Moins d’une étude sur deux a rapporté des critères cliniques pour l’introduction des exercices en CCO. Cela met en évidence le fait qu’il n’existe pas de consensus permettant aux cliniciens de prendre une décision éclairée par des preuves scientifiques. Bien que l’utilisation des exercices en CCO semble sûre, des précautions doivent être prises pour préserver l’intégrité de la réparation chirurgicale et l’établissement de critères valides semble nécessaire.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 52-53"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550682","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
KinesitherapiePub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.kine.2024.12.059
Chloé Lebehot , Yann Combret , Timothée Gillot
{"title":"Impact du déséquilibre musculaire entre fléchisseurs et extenseurs des doigts et du poignet sur les blessures du membre supérieur du grimpeur, une étude de cohorte longitudinale – Projet CRIMPER","authors":"Chloé Lebehot , Yann Combret , Timothée Gillot","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.059","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.059","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’escalade est un sport en développement, avec +102 % de licenciés depuis 2005 et l’essor de salles urbaines privées. Elle suppose un développement de force important, notamment du membre supérieur (MS) en chaîne fermée. Ces particularités sont corrélées à l’épidémiologie, les blessures de surutilisation des structures capsulo-ligamentaires des doigts, de l’épaule et du coude sont fréquentes <span><span>[1]</span></span>, <span><span>[2]</span></span>. Les observations de terrain montrent des déséquilibres musculaires entre les fléchisseurs des doigts longs (FDL) et extenseurs (EDL) <span><span>[3]</span></span>. De telles asymétries de force agonistes/antagonistes ont été reliées à un risque de trouble musculosquelettique, notamment au genou ou à l’articulation gléno-humérale. Peu de données existent concernant l’impact de ce déséquilibre musculaire sur l’exposition du grimpeur <span><span>[4]</span></span>, <span><span>[5]</span></span>. L’objectif principal de cette étude est de rechercher un lien entre les ratios musculaires FDL/EDL, et l’exposition aux blessures du MS du grimpeur.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude de cohorte prospective (n<sup>o</sup> IDRCB : 2023-A02071-44, <span><span>NCT06361654</span><svg><path></path></svg></span>). Quarante-sept grimpeurs licenciés seront inclus jusqu’en février 2025. La force des fléchisseurs et extenseurs (doigts et poignet) sera mesurée avec un dynamomètre microFET selon un dispositif standardisé. Ils poursuivront leurs entraînements habituels pendant 1 an et seront contactés mensuellement par téléphone afin de recueillir déclarativement les blessures des MS subies en lien avec la pratique de l’escalade, et leur volume horaire de pratique mensuel. L’incidence de blessures du membre supérieur liées à la pratique de l’escalade rapportée sur 1000<!--> <!-->h de pratique de l’escalade (déclaratif) sera corrélée aux ratios de force fléchisseurs/extenseurs des doigts longs.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Vingt-trois athlètes ont été inclus à ce jour (juillet). L’analyse intermédiaire planifiée des ratios les estime à 3,03<!--> <!-->±<!--> <!-->0,67 (doigts) et 0,78<!--> <!-->±<!--> <!-->0,14 (poignet). Le niveau de pratique est positivement corrélé (<em>r</em> <!-->=<!--> <!-->0,60 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02) aux ratios des FDL/EDL et à la force des FDL (<em>r</em> <!-->=<!--> <!-->0,68 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01).</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>L’importance du déséquilibre interpelle et confirme les observations de laboratoire. Cette communication libre propose de présenter la cohorte CRIMPER, parmi les premières constituées et qui innove par sa méthodologie. Ses résultats à l’inclusion ainsi que la littérature permettent de dégager dès à présent des axes de prévention et de soins masso-kinésithérapiques permettant de faire évoluer les pratiques dans cette population spécifique <span><span>[4]","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Page 37"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550189","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
KinesitherapiePub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.kine.2024.12.053
Maud Pradines , Tharaga Santiago , Catherine Hennegrave , Jean-Michel Gracies , Violaine Piquet
{"title":"Effet d’un contrat d’autorééducation guidée de 3 mois ciblant les fléchisseurs des doigts sur la cocontraction spastique de ces muscles chez des sujets atteints d’hémiparésie chronique","authors":"Maud Pradines , Tharaga Santiago , Catherine Hennegrave , Jean-Michel Gracies , Violaine Piquet","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.053","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.053","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La cocontraction spastique des fléchisseurs des doigts (FD) est fonctionnellement délétère dans l’hémiparésie chronique <span><span>[1]</span></span>. Au membre inférieur, il a été démontré qu’une année de contrat d’autorééducation guidée (CAG) ciblé sur certains muscles augmente la vitesse de marche par rapport à la rééducation conventionnelle <span><span>[2]</span></span>. Nous avons évalué trois mois de contrat d’autorééducation guidée (CAG) appliqué aux fléchisseurs des doigts (FD) sur leur cocontraction spastique et sur la fonction.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Étude prospective observationnelle chez des sujets atteints d’hémiparésie chronique qui pendant trois mois ont combiné deux techniques d’auto-étirement intensif, actifs et passifs, sur les FD et extenseurs d’épaule et/ou fléchisseurs et pronateurs du coude. Évaluations à J1 et à S12 par l’échelle en cinq étapes <span><span>[3]</span></span>, incluant : (i) Échelle Modifiée de Frenchay (EMF) ; (ii) Coefficient d’activation ANtagoniste des FD (CANFD) lors d’efforts maximaux répétés d’ouverture de main (EMG) ; (iii) Extensibilité clinique maximale des fléchisseurs des doigts (XV1-FD) ; (iv) Amplitude active maximale d’ouverture de main (XA-FD).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sur 14 participants (8<!--> <!-->h, âge 57<!--> <!-->±<!--> <!-->15 ans, délai depuis l’AVC 101<!--> <!-->±<!--> <!-->45 mois) inclus, à S12, la fonction du membre supérieur était améliorée, ΔEMF<!--> <!-->=<!--> <!-->0,24<!--> <!-->±<!--> <!-->0,16 (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05), avec augmentation de l’extensibilité des FD : ΔXV1-FD<!--> <!-->=<!--> <!-->+6,5°<!--> <!-->±<!--> <!-->2,6° (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05), et diminution de leur cocontraction (ΔCANFD<!--> <!-->=<!--> <!-->–0,16<!--> <!-->±<!--> <!-->0,05, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,012). L’ouverture active maximale de la main est restée inchangée XA-FD<!--> <!-->=<!--> <!-->–11°<!--> <!-->±<!--> <!-->10° (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,45).</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Sur une durée de 12 semaines, un contrat d’autorééducation guidée ciblant en particulier les fléchisseurs des doigts, a été associé à une diminution de leur cocontraction spastique et une petite amélioration fonctionnelle. La quantité de rééducation et l’élicitation de la plasticité neuronale par des séries de mouvements alternatifs ciblés sont des paramètres clés de la récupération fonctionnelle du membre supérieur dans l’hémiparésie chronique <span><span>[4]</span></span>.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 33-34"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550215","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
KinesitherapiePub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.kine.2024.12.025
Clara Michallet , Tymothée Poitou , Etienne Audureau , Caroline Gault-Colas , Jean-Michel Gracies , Marjolaine Baude , Maud Pradines
{"title":"Prédicteurs cliniques de la vitesse de marche dans l’hémiparésie chronique : une approche par équations structurelles","authors":"Clara Michallet , Tymothée Poitou , Etienne Audureau , Caroline Gault-Colas , Jean-Michel Gracies , Marjolaine Baude , Maud Pradines","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.025","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.025","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Une réduction invalidante de la vitesse de marche (VM) est observée chez la plupart des patients atteints d’hémiparésie chronique. Une compréhension approfondie du rôle spécifique de chaque caractéristique physiopathologique (myopathie spastique, spasticité, altérations de la commande motrice) des muscles antagonistes clés du membre inférieur parétique et de leur impact sur la VM, facilitera l’identification de marqueurs prioritaires au cours de l’examen clinique en vue d’une rééducation ciblée et pertinente.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>La vitesse maximale de marche pieds nus sur 10<!--> <!-->mètres (AT10) a été évaluée par un même clinicien, qui a ensuite mesuré trois types de résistance contre six muscles antagonistes clés des membres inférieurs (grand fessier, ischiojambiers, vastes, droit fémoral, soléaire et gastrocnémiens) : (i) angle d’arrêt lors d’un mouvement passif lent et fort, mesurant l’extensibilité clinique maximale (XV1) ; (ii) angle d’arrêt lors d’un mouvement passif rapide, mesurant le niveau de spasticité (XV3) ; (iii) angle d’arrêt d’un mouvement actif maximal, mesurant la capacité maximale du muscle agoniste à lutter contre les résistances antagonistes (XA). Des équations structurelles ont été utilisées pour modéliser les relations directes et indirectes entre la vitesse de marche et les divers facteurs cliniques.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Soixante-dix patients hémiparétiques chroniques ont été inclus (47 hommes, 51<!--> <!-->±<!--> <!-->16 ans). L’analyse de plusieurs modèles a montré une meilleure identification des déterminants de la VM lorsqu’ils étaient classés selon les caractéristiques physiopathologiques plutôt que par groupes musculaires (toutes caractéristiques confondues). L’estimation clinique la plus fortement associée à la VM était XA (ßstd<!--> <!-->=<!--> <!-->0,69, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001), elle-même dépendante de XV1 (ßstd<!--> <!-->=<!--> <!-->0,68, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Lorsqu’on considère les muscles individuellement, la VM était principalement associée au XA mesuré contre les vastes (ßstd-XA-VA<!--> <!-->=<!--> <!-->0,8, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) et le droit fémoral (ßstd-XA-RF<!--> <!-->=<!--> <!-->0,76, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001), tandis que l’extensibilité de ces muscles déterminait principalement le XV1 (ßstd-XV1-VA<!--> <!-->=<!--> <!-->0,85, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001 ; ßstd-XV1-RF<!--> <!-->=<!--> <!-->0,73, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001).</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Chez les patients atteints d’hémiparésie chronique, la VM est déterminée par les résistances antagonistes actives et passives, en particulier celles des extenseurs du genou, évaluées par la mesure de l’amplitude active maximale, intrinsèquement liée à leur extensibilité clinique.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Page 16"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550381","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
KinesitherapiePub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.kine.2024.12.022
Charlotte Hadjez , Joachim le Tallec , Maria Lubi Leon , Sophie Caillaud
{"title":"Connaître les kinésithérapeutes d’aujourd’hui pour améliorer la kinésithérapie de demain et intégrer les nouvelles pratiques : l’exemple des Pays de la Loire","authors":"Charlotte Hadjez , Joachim le Tallec , Maria Lubi Leon , Sophie Caillaud","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.022","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.022","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La connaissance du territoire est essentielle. L’URPSMK PdL a souhaité avoir une photographie des conditions d’exercice, et des attentes des kinésithérapeutes (MK) des Pays de la Loire (PdL) au niveau de leur activité. Cette initiative vise à dévoiler les habitudes de travail, à mettre en lumière les besoins et à développer au mieux les besoins de demain. Cette étude a été menée via à un questionnaire, créé autour de 7 thèmes dont : Exercice coordonné (EC) ; Soins non programmés (SNP) ; Qualité de vie au travail (QVT).</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Il a été diffusé entre avril et juillet 2023 aux MK libéraux des PdL. Il y a eu 23,03 % de réponses chez des MK ciblés, les résultats ont été analysés via Power Bi. Malgré l’aspect déclaratif du questionnaire, le profil du répondant a des concordances significatives avec les données du Conseil Régionale de l’Ordre des Masseurs Kinésithérapeutes.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les MK travaillent en majorité entre 35 et 55<!--> <!-->h/semaine (33<!--> <!-->h d’activité conventionnelle). Ceux exerçant dans le 53, 72 et 49 travaillent plus que dans le 44 et 85. Dans les zones sous-dotées, une portion supérieure travaille plus de 45<!--> <!-->h. Le volume horaire augmente avec l’âge. Au total, 97,25 % des MK se forment chaque année, les jeunes se forment davantage en temps que les plus âgés. Seuls 20,39 % estiment avoir un sommeil correct, et 59,68 % se déclarent souvent/toujours fatigués. Si 49,37 % des MK participent à l’EC, des freins persistent. Au total, 29,78 % assurent des SNP, l’organisation est individuelle à 46,15 %, et non valorisée. Des disparités existent entre les départements, et les types de territoires <span><span>[1]</span></span>, <span><span>[2]</span></span>. Notre étude révèle aussi un épuisement et une insatisfaction financière dus à un recul des bénéfices <span><span>[3]</span></span>. Depuis 2019, les honoraires ont augmenté de 12,38 % pour les IDEL et 0,41 % pour les MK <span><span>[4]</span></span>, tandis que l’inflation a progressé de 12,20 %. La profession fait aussi face à une féminisation qui entraîne une diminution du temps de travail en raison des contraintes subies <span><span>[5]</span></span>.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>En comprenant mieux les problèmes et les attentes des MK, nous pourrons élaborer des stratégies et des politiques plus pertinentes. Nous avons mis en évidence les besoins, cela doit continuer pour identifier les leviers d’amélioration avec les instances impliquées.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Page 14"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550382","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
KinesitherapiePub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.kine.2024.12.098
Miguel Farraj , Rayane Ghali Bouchibett , Joachim Van Cant
{"title":"Adhérence aux programmes d’exercices dans le traitement du syndrome fémoro-patellaire : une revue systématique exploratoire des essais contrôlés randomisés","authors":"Miguel Farraj , Rayane Ghali Bouchibett , Joachim Van Cant","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.098","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.098","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le syndrome fémoro-patellaire (SFP) est une pathologie fréquente du genou, touchant principalement les jeunes adultes <span><span>[1]</span></span>. Bien que les exercices à long terme soient recommandés pour son traitement, les bénéfices durables sont souvent limités en raison de la difficulté à maintenir une adhérence aux programmes d’exercices prescrits <span><span>[2]</span></span>. Cette étude a pour objectif d’examiner l’adhérence dans les essais contrôlés randomisés portant sur le SFP, en explorant sa définition, sa mesure et son évaluation.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Quatre bases de données ont été interrogées : PubMed, Embase, PEDro et SportDiscus. Seuls les essais contrôlés randomisés publiés en anglais ou en français ont été inclus. Deux chercheurs ont indépendamment sélectionné les études éligibles et extrait les données pertinentes.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi les 1090 études initiales identifiées, 41 ont été incluses dans l’analyse. Seules 31,71 % des études abordaient l’adhérence, sans définition explicite du terme. Le terme « adhérence » était mentionné dans 53,85 % des études, tandis que « compliance » apparaissait dans 30,77 % des cas. La méthode de mesure la plus fréquente était le nombre ou pourcentage de sessions réalisées sur une période donnée (53,85 %). L’enregistrement de ces données était principalement auto-rapporté (38 % des études), parfois en combinaison avec un suivi par un kinésithérapeute. La majorité des études ne spécifiait pas de taux d’adhérence considéré comme satisfaisant, ni les méthodes spécifiques pour le mesurer. Les programmes de traitement variaient, incluant des exercices de renforcement, d’endurance et neuromusculaires, avec des durées et fréquences diverses. La durée du suivi s’étendait de 6 à 52 semaines.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>L’adhérence est rarement définie ou mesurée de manière cohérente dans les essais contrôlés randomisés portant sur le SFP. Cela soulève des interrogations quant à la compréhension et à l’application du concept d’adhérence dans la recherche sur le SFP. De plus, le manque de critères pour un taux d’adhérence satisfaisant et l’absence de stratégies spécifiques pour l’améliorer sont préoccupants. Il est essentiel de développer une définition claire de l’adhérence et de standardiser les méthodes de mesure pour améliorer les résultats cliniques chez les patients atteints de SFP. Des directives précises et des protocoles de traitement cohérents sont nécessaires pour optimiser l’adhérence et, par conséquent, maximiser les bénéfices à long terme.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Page 62"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550409","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Comparaison de (futurs) médecins et kinésithérapeutes en termes de connaissances et attitudes sur la prise en charge de la lombalgie","authors":"Christophe Demoulin , Loriane Delandre , Guillaume Christe , Nathalie Roussel , Laurent Pitance","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.072","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.072","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Trois vignettes cliniques originales (patient fictif souffrant d’une lombalgie non spécifique aiguë, subaiguë/récurrente ou chronique) ont été développées afin d’apprécier les connaissances et attitudes des (futurs) professionnels de la santé par rapport aux recommandations de bonne pratique <span><span>[1]</span></span>, <span><span>[2]</span></span> et ont été validées <span><span>[3]</span></span>. L’objectif de cette étude était de comparer les connaissances/attitudes de médecins et kinésithérapeutes (étudiants et diplômés) à l’aide de ces vignettes.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Quatre groupes expérimentaux (kinésithérapeutes [Kin] et médecins [Med] prenant en charge des patients lombalgiques, ainsi que des étudiants (en dernière année de kinésithérapie [EtKin] et de médecine [EtMed] Belges) ont été recrutés au moyen de diverses annonces. Après lecture de chacune des 3 vignettes, ils indiquaient leur degré d’accord (échelle de Likert 0–3) avec 18 affirmations. Le score (sur 54) pour chaque vignette et le score global (sur 162) étaient ensuite calculés, un score élevé reflétant des connaissances/attitudes en accord avec les guidelines. Des tests « Anova » combinés à des tests post hoc ont été utilisés.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Cinquante sujets ont été inclus dans chaque groupe. Le score global moyen du groupe Kin (125,2<!--> <!-->±<!--> <!-->16) était significativement (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) supérieur au score des groupes Med (109<!--> <!-->±<!--> <!-->15,3), EtKin (112,8<!--> <!-->±<!--> <!-->16,4) et EtMed (110,3<!--> <!-->±<!--> <!-->16,4). Le groupe Med présentait également des scores significativement inférieurs au groupe Kin pour le score de 2 vignettes sur les 3.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Les scores observés suggèrent un certain nombre de connaissances et attitudes relatives à la prise en charge de la lombalgie discordante avec les recommandations de bonne pratique, particulièrement chez les médecins. Ce constat, rapporté également précédemment <span><span>[4]</span></span>, est interpellant compte tenu de l’influence de la prise en charge proposée sur l’évolution des patients <span><span>[5]</span></span>. Bien que la présente étude présente de nombreuses forces dont l’utilisation de vignettes actualisées et validées [3], la faible taille d’échantillon et un potentiel biais de sélection limitent la généralisation des résultats. Des futures études sont nécessaires pour évaluer si ce que les professionnels de la santé ont indiqué reflète réellement leur pratique clinique. Notre étude suggère la nécessité de poursuivre/améliorer les efforts d’implémentation des guides de bonne pratique tant dans la formation de base que dans les formations continues des médecins et des kinésithérapeutes.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Page 45"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550494","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Gestion des syncinésies chez les patients avec paralysie faciale périphérique : single-case expérimental design","authors":"Diane Picard , Estelle Fissot , Elodie Lannadère , Peggy Gatignol","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.061","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.061","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les syncinésies, mouvements involontaires du visage, sont les principales séquelles d’une paralysie faciale périphérique (PFP). La rééducation des patients atteints de PFP vise à limiter ces syncinésies, en particulier la fermeture involontaire de l’œil lors de la protrusion des lèvres. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une intervention rééducative spécifique pour diminuer ces mouvements parasites.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>L’étude adopte un design innovant en <em>Single Case Experimental Design</em> (SCED), avec une ligne de base multiple (introduction séquentielle de l’intervention). Quatre patients atteints de PFP unilatérale séquellaire ont été inclus. Le critère principal d’évaluation est l’ouverture de l’œil lors de la protrusion labiale. Les mesures sont effectuées deux fois par semaine, à l’aide de photos pour observer l’évolution des résultats. Elles sont ensuite analysées avec le logiciel MEEI Facegram. Durant la <em>baseline</em> (phase A), les patients ne reçoivent aucune intervention. Cette phase sert à établir un point de référence stable en mesurant les syncinésies existantes. L’intervention (phase B) consiste en un programme intensif de rééducation spécifique fondé sur les principes de la rééducation neuromusculaire (NMR) et de feed-backs visuels. Le <em>follow-up</em> (phase C) consiste à évaluer la durabilité des effets observés lors de l’intervention.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’analyse visuelle et statistique via le logiciel Manolov met en évidence une réduction significative des syncinésies et une efficacité de l’intervention chez 3 patients. Les données recueillies sur 25 points de mesures montrent une amélioration de l’ouverture de l’œil lors de la protrusion labiale à partir de la phase d’intervention (B) chez le patient CE (NAP<!--> <!-->=<!--> <!-->1 ; Tau-U<!--> <!-->=<!--> <!-->0,72 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0001), FL (NAP<!--> <!-->=<!--> <!-->0,96 ; Tau-U<!--> <!-->=<!--> <!-->0,52 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0053) et PV (NAP<!--> <!-->=<!--> <!-->0,99 ; Tau-U<!--> <!-->=<!--> <!-->0,69 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0002) mais non chez le patient CS (NAP<!--> <!-->=<!--> <!-->0,4, Tau-U<!--> <!-->=<!--> <!-->0,15 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,9692).</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Cette étude démontre l’efficacité d’une rééducation basée sur la NMR pour réduire les syncinésies chez les patients atteints de PFP chronique. L’intégration de feed-backs visuels semble être un facteur clé dans l’amélioration du contrôle moteur facial. Le design SCED permet une analyse fine de chaque patient, offrant une approche personnalisée.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 38-39"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550191","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}