Kinesitherapie最新文献

{"title":"Une kinésithérapie en mouvement : prévenir, soigner, évoluer","authors":"Alexandra Cervantes , Jérémy Martin , Clémence Paquin , Flavien Quijoux , Amandine Sicard , Ariane Bozon-Verduraz , Matthieu Guémann","doi":"10.1016/j.kine.2025.02.016","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2025.02.016","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 1-2"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550375","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Quelles pratiques professionnelles du masseur-kinésithérapeute libéral rendent compte de questionnements et d’enjeux éthiques au temps de l’anamnèse et du bilan de la première séance ?","authors":"Mathieu Coulais","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.010","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.010","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le travail du MK a des caractéristiques qui lui sont bien spécifiques : proximité corporelle, utilisation du toucher, juste distance thérapeutique à trouver pour agir mesure <span><span>[1]</span></span>. Le contrôle des revenus des MK libéraux, l’analyse médicoéconomique de leurs actes, la forte demande de soins et l’inégale répartition des professionnels sur le territoire ne sont pas sans répercussion sur l’agir éthique des MK en situation de travail <span><span>[2]</span></span>. L’activité du MK est certes encadrée par le Code de Déontologie mais la culture professionnelle éthique de la profession est naissante <span><span>[3]</span></span> et les inégalités en termes de formation sont importantes. Pourtant les enjeux éthiques professionnels sont majeurs dès la rencontre avec le patient. Il apparaît donc pertinent d’explorer quelles pratiques professionnelles du MK libéral rendent compte de questionnements et d’enjeux éthiques au temps de l’anamnèse et du bilan de la première séance ?</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Une méthodologie qualitative exploratoire observationnelle par focus groupe est proposée. Ce dispositif inductif saisit chez les « micro-découvertes situées » de l’activité professionnelle. Elles sont l’objet soumis à analyse et à discussion dans le cadre de cette question de recherche. Les critères d’inclusion pour participer à l’étude étaient d’être inscrit au tableau du Conseil Départemental de l’Ordre des MK de son département et de pratiquer à 100 % en libéral. L’analyse thématique réflexive des données est réalisée sur la base des travaux de Paillé <span><span>[4]</span></span>.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Trois focus groupes ont été réalisés interrogeant au total 14 MK libéraux. Des questionnements et des enjeux éthiques sont bien présents lors de cette première séance, en lien avec la posture professionnelle du MK libéral (qualités professionnelles, volonté et actions du MK, organisation du travail), l’autonomie du patient (consentement, alliance et distance thérapeutique, limites du soin) et la place du toucher dans l’activité (identité professionnelle du MK).</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Les résultats sont discutés par le prisme de l’éthique déontologique, du principe de bienfaisance et de l’éthique des vertus <span><span>[5]</span></span>. L’engagement du MK libéral dans le soin éprouve sa vulnérabilité, influe sur la distance thérapeutique et sur l’utilisation du toucher dans l’activité professionnelle. Le caractère implicite des connaissances des MK libéraux en lien avec l’éthique justifie l’amélioration des compétences par la formation initiale, la formation continue et le partage en pairs lors de Groupes d’Analyses de Pratique Professionnelle.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 6-7"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550462","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Le FIFA 11+ est-il efficace pour la prévention des blessures chez les footballeurs universitaires au Cameroun ?","authors":"Kam Guechou Petrovick ,&nbsp;Atemkeng Tsatedem Faustin ,&nbsp;Fondop Joseph ,&nbsp;Kelly Jane Tsafack Nanfosso ,&nbsp;Florian Forelli ,&nbsp;Maurice Douryang","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.032","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.032","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Au Cameroun, on note une augmentation de l’incidence des blessures chez les footballeurs universitaires. Cependant, aucune méthode de prévention des blessures n’a été implémentée dans cette population &lt;span&gt;&lt;span&gt;[1]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;, &lt;span&gt;&lt;span&gt;[2]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;. Cette étude vise à évaluer l’efficacité du programme de prévention des blessures FIFA 11+ dans la réduction de l’incidence et de la gravité des blessures chez les footballeurs universitaires au Cameroun.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Matériel et méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Une étude transversale descriptive et une étude analytique cas-témoins non appariés ont été menées pendant 12 semaines au cours d’une phase de pré-compétition. Un groupe (FIFA 11+ ; &lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;54) a suivi le programme FIFA 11+, tandis qu’un autre groupe (alternatif ; &lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;54) a continué avec un protocole habituel d’entraînement et d’échauffement. Les données ont été recueillies à l’aide d’un questionnaire. Les données ont été analysées par des tests de statistiques descriptives, de régression logistique et de Chi&lt;sup&gt;2&lt;/sup&gt;/Exact de Fisher.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Une forte conformité (66,7 %) et adhésion (75 %) au programme FIFA 11+ ont été observées. Le groupe FIFA 11+ a présenté une réduction significative des blessures graves (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,05) par rapport au groupe alternatif, qui a présenté une prévalence des blessures de 9,3 %. Le groupe FIFA 11+ a montré une durée d’indisponibilité significativement plus courte (1,9 % dans les 10&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;jours). Dans les deux groupes, l’incidence des blessures était plus élevée pendant les matches que pendant les séances d’entraînement soit 39 (72,2 %) et 29 (53,7 %). Une corrélation significative a été établie entre l’application du programme FIFA 11+ et la gravité des blessures (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,01) : le programme était associé à une augmentation des blessures mineures (OR&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;3,942), mais à une diminution des blessures modérées (OR&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,341) et graves (OR&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,926).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Discussion/Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Le programme FIFA 11+ permettrai de réduire l’incidence et la gravité des blessures chez les footballeurs universitaires. Ces résultats corroborent avec ceux qui ont démontré le potentiel du programme FIFA 11+ pour améliorer les performances physiques et réduction significative des blessures des jeunes footballeurs lorsque l’exercice est pratiqué au moins deux à trois fois pendant 20&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;minutes chaque session par semaine &lt;span&gt;&lt;span&gt;[3]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;, &lt;span&gt;&lt;span&gt;[4]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;, &lt;span&gt;&lt;span&gt;[5]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;. Les résultats renseignent que le programme FIFA 11+ a été mis en œuvre et adopté avec succès par la population cible, ce qui constitue une base solide pour la poursuite des recherches sur son potentiel à atténuer la survenue et l’impact des blessures chez les footballeurs universitaires au Camer","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 20-21"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550283","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Phénotypage des déficiences cinématiques associées au syndrome douloureux fémoro-patellaire : étude pilote transversale","authors":"Marvin Coleman ,&nbsp;Camille Daste ,&nbsp;Nicola Hagemeister ,&nbsp;Christelle Nguyen ,&nbsp;François Rannou ,&nbsp;Marie-Martine Lefèvre-Colau ,&nbsp;Alexandra Roren","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.099","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.099","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le syndrome douloureux fémoro-patellaire (SDFP) est une pathologie fréquente à fort taux de chronicité <span><span>[1]</span></span>. Les présentations cliniques du SDFP sont nombreuses et variées rendant sa définition difficile et sa classification en sous-catégories nécessaires <span><span>[2]</span></span>, <span><span>[3]</span></span>. L’objectif de cette étude était d’évaluer s’il existait des déficiences cinématiques spécifiquement associées à 3 principaux phénotypes cliniques (PC) : PC1 : anomalie de position ou de mobilité la patella, PC2 : anomalie d’alignement (extra-patellaire) du membre-inférieur, PC3 : absence d’anomalie patellaire ou extra-patellaire.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Étude pilote, observationnelle, transversale. Nous avons utilisé le dispositif optoélectronique KneeKG (EMOVI) pour évaluer la cinématique 3D fémoro-tibiale pendant la marche sur tapis roulant <span><span>[3]</span></span>. Un clinicien expert a classé les genoux dans les groupes constitués par les différents phénotypes. Les données cliniques suivantes ont été mesurées : alignement fémoro-tibiale, activité neuro-musculaire du quadriceps, force des muscles de la hanche et du genou et stabilité posturale unipodale statique et dynamique. Les groupes ont été comparés avec le test de Kruskal-Wallis (<em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,05).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Nous avons inclus 45 participants (45 genoux) : 29 femmes (64,4 %), 36,3 (13,7) ans, IMC : 22,3 (3,8) kg.m⁻², durée moyenne des symptômes : 7,8 (9,6) ans, EVA max : 32,4 (26,9)/100. Quatre participants ont été classés dans le groupe PC1, 24 dans le PC2 et 9 dans le PC3 ; 6 ont été classés à la fois dans les PC1 et PC2 (constituant le PC4). L’augmentation du valgus du genou lors de la phase de chargement (0 à 20 % du cycle de marche) présentait une différence significative entre les phénotypes (PC1 : 0,3 [0,4]°, PC2 : 2,1 [1,9]°, PC3 : 0,5 [0,6]°, PC4 : 2,1 [2,0]°, [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02]). Aucune donnée clinique ne différait significativement entre les phénotypes.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>L’augmentation du valgus (en lien avec la détection d’anomalies d’alignement extra-patellaire du membre inférieur) est le seul paramètre cinématique permettant de différencier les phénotypes. La rareté des différences cinématiques ou cliniques entre les groupes pourrait révéler une difficulté à classer cliniquement les genoux en phénotypes, une diversité et une hétérogénéité mal appréhendées par une classification trop simple, et/ou un manque de puissance statistique. Ce travail souligne la difficulté pour définir avec précision les différentes catégories de SDFP. Cette étape est indispensable pour garantir une prise en charge rééducative optimale.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 62-63"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550399","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"L’efficacité de l’éducation pour la prise en charge des troubles musculosquelettiques : une revue systématique avec méta-analyse","authors":"Audrey-Anne Cormier ,&nbsp;François Desmeules ,&nbsp;Jean-Sébastien Côté ,&nbsp;Olivier Liberty ,&nbsp;Frédérique Dupuis ,&nbsp;Simon Lafrance ,&nbsp;Jean-Sébastien Roy","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.076","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.076","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;L’éducation (ED) est couramment utilisée pour la prise en charge des troubles musculosquelettiques (TMS). Cependant, son efficacité sur la douleur et les incapacités reste mal comprise &lt;span&gt;&lt;span&gt;[1]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;, &lt;span&gt;&lt;span&gt;[2]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;, &lt;span&gt;&lt;span&gt;[3]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;. Cette revue systématique avec méta-analyse avait pour objectif de mesurer l’efficacité de l’ED, seule ou combinée à d’autres traitements, chez les adultes atteints de TMS.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Matériel et méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Une revue systématique avec méta-analyse a été réalisée (Prospero CRD42024506410). Une recherche dans cinq bases de données bibliographiques a permis d’identifier les études éligibles. Les essais cliniques randomisés évaluant l’efficacité de l’ED auprès d’adultes présentant des TMS subaigus ou chroniques, comparés à toute autre intervention, ont été inclus &lt;span&gt;&lt;span&gt;[4]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;. Le risque de biais était mesuré à l’aide du &lt;em&gt;Cochrane Risk of Bias tool&lt;/em&gt;, V2 &lt;span&gt;&lt;span&gt;[5]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;. Des différences de moyennes standardisées (DMS) ont ensuite été calculées pour la douleur et les incapacités en utilisant des modèles à effets aléatoires par variance inverse afin d’estimer les effets de traitement.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Cinquante-deux études ont été incluses (&lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;6101 participants). L’ED comme seule intervention lorsque comparé à aucune intervention permet des réductions significatives de la douleur à court terme (DMS&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;–0,19, IC 95 % : –0,40 à –0,03, &lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;471) et à moyen terme (DMS&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;–0,44 IC 95 % : –0,80 à –0,07, &lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;142), ainsi que des diminutions significatives des incapacités à court terme (DMS&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;–0,24, IC 95 % : –0,46 à –0,02, &lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;348) et à moyen terme (DMS&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;–0,24, IC 95 % : –0,44 à –0,04, &lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;416). L’ajout de l’ED à une autre intervention lorsque comparé à cette intervention seule permet des réductions significatives de la douleur à court terme (DMS&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;–0,54, IC 95 % : –0,75 à –0,33, &lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;717) et à moyen terme (DMS&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;–0,54 IC 95 % –0,79 à –0,29, &lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;829), ainsi que des diminutions significatives des incapacités à court terme (DMS&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;–0,55, IC 95 % : –0,79 à –0,31, &lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;648) et à moyen terme (DMS&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;–0,53, IC 95 % : –0,87 à –0,19, &lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;778). Les niveaux de preuve pour l’efficacité de l’éducation sont modérés et les effets mesurés vont de potentiellement cliniquement importants à cliniquement importants.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Discussion/Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Les différentes méta-analyses démontrent dans l’ensemble des effets bénéfiques pour la douleur et les incapacités, cependant les populations incluses souffraient surtout de TMS ","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 47-48"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550498","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Impact du ventilateur sur la dyspnée chez les patients atteints de maladies respiratoires chroniques lors d’un test de marche de 6 minutes : un essai contrôlé randomisé","authors":"Delphine Venkatapen ,&nbsp;Gregory Reychler","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.045","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.045","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La dyspnée, caractérisée par une respiration inconfortable et laborieuse <span><span>[1]</span></span>, est un symptôme prédominant dans les maladies respiratoires chroniques et résulte d’un déséquilibre entre la demande respiratoire et la réponse ventilatoire <span><span>[2]</span></span>. Il a été démontré que l’activation des canaux TRPM8 par des stimuli froids sur le visage permet de soulager la dyspnée au repos <span><span>[3]</span></span>. Cette étude vise à évaluer l’impact du ventilateur sur la capacité fonctionnelle à l’exercice et les réponses physiologiques chez des patients atteints de maladies respiratoires chroniques.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Il s’agit d’un essai contrôlé randomisé croisé incluant chez des patients atteints d’une pathologie respiratoire chronique et présentant une dyspnée égale ou supérieure à 1 sur l’échelle <em>modified Medical Research Council</em> (mMRC). L’étude comparait le niveau de dyspnée lors d’un test de marche de six minutes (6MWT) avec et sans ventilateur porté autour du cou et orienté vers le visage. Les patients ont été randomisés pour effectuer deux 6MWT, en commençant soit avec soit sans le ventilateur, selon le groupe qui leur a été assigné. La dyspnée a été évaluée au début de chaque test et à la fin des 6<!--> <!-->minutes.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Un total de 25 patients atteints de maladies respiratoires chroniques ont été recrutés et répartis en deux groupes de 12 et 13 sujets, homogènes en termes de répartition par sexe. Les résultats ont montré une diminution significative de la sensation de dyspnée à la fin du test ainsi qu’un changement de dyspnée pendant le 6MWT avec la thérapie par ventilateur par rapport au 6MWT sans ventilateur (<em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,001 pour les deux mesures). Il y a également une augmentation significative de la distance parcourue toutes les deux minutes, en valeur absolue (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,014, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003, <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,001 à 2, 4 et 6<!--> <!-->minutes, respectivement) et en valeur relative (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003) pendant le test avec ventilateur.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Cette étude complète la littérature en démontrant une amélioration significative du soulagement de la dyspnée et de la capacité fonctionnelle lors de l’utilisation d’un ventilateur appliqué sur le visage pendant un exercice d’endurance, ce qui en fait potentiellement un outil précieux en réhabilitation (traitement clé des maladies respiratoires chroniques), en milieu clinique et dans les activités de la vie journalière.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Page 29"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550500","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"La kinésithérapie dans la prévention des hospitalisations et des décès dans le cadre d’une maladie de Parkinson idiopathique","authors":"Jérémy Dubois ,&nbsp;Nathalie Goutte ,&nbsp;Didier Samuel","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.092","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.092","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La maladie de Parkinson idiopathique (MPI) est une maladie neurodégénérative entraînant des symptômes moteurs et non moteurs évoluant dans le temps <span><span>[1]</span></span>. Incurable, ses traitements symptomatiques sont médicamenteux, chirurgicaux ou rééducatifs. La kinésithérapie a démontré son efficacité dans le maintien des capacités fonctionnelles des patients et dans la prévention des chutes <span><span>[2]</span></span>. Notre objectif est d’évaluer l’efficacité de la kinésithérapie sur le risque d’une première hospitalisation pour chute et de décès.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Pour ce faire, nous avons réalisé une étude épidémiologique sur cohorte rétrospective suivi entre 2012 et 2019. Nous utilisons le Système National des Données de Santé (SNDS) qui est une base de données médico-administrative exhaustive. Il s’agit de la première étude évaluant l’efficacité de la kinésithérapie dans le cadre d’une MPI à aussi grande échelle en France.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Après avoir inclus 282 285 sujets. Nous avons regroupé les sujets en trois groupes selon le nombre de séances hebdomadaires réalisées. À faible dose la kinésithérapie est associée à une diminution de 16 % du risque d’hospitalisation pour chute (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,84 ; IC 95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[0,81–0,86], valeur de <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,0001) et de 14 % du risque de décès (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,86 ; IC 95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[0,86–0,89]).</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>La baisse de la mortalité des personnes atteintes de MPI est possiblement associée à la prévention des chutes par la kinésithérapie à faible dose <span><span>[3]</span></span>, <span><span>[4]</span></span>. Notre étude met aussi en évidence une prise en charge rééducative principalement curative et non préventive malgré les recommandations. La valorisation de nouveaux modes de prises en charges et d’une évaluation kinésithérapique dès le diagnostic <span><span>[5]</span></span> est essentielle afin d’améliorer la qualité des soins des patients, d’améliorer leur survie.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Page 58"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550626","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Réanalyse des composantes de programmes d’exercices dans la spondylarthrite ankylosante à partir d’une revue systématique","authors":"Eva Santos ,&nbsp;Farah Ayoubi ,&nbsp;Pierre Portero ,&nbsp;Jean Philippe Regnaux","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.009","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.009","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les programmes d’exercices sont recommandés dans la prise en charge de la spondylarthrite ankylosante. Une revue systématique <span><span>[1]</span></span> a examiné l’impact des effets des programmes d’exercices en montrant des effets possibles sur la douleur et la fonction. Cependant, les auteurs n’ont pas pu déterminer les composantes actives des programmes d’exercices associées aux effets observés. Récemment Sutcliffe et al. <span><span>[2]</span></span>, <span><span>[3]</span></span> ont proposé une démarche pour analyser les composantes d’une intervention (ACI) à partir des résultats d’une revue systématique. Les objectifs de notre travail étaient de conduire une ACI pour capturer les composantes des interventions, évaluer la qualité de leur description et proposer un modèle théorique associé au succès des programmes d’exercices.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Nous avons réanalysé des essais contrôlés randomisés (ECRs) à partir d’une revue systématique avec méta analyse publiée <span><span>[1]</span></span> et mise à jour dans le cadre d’un travail de fin d’étude de la formation en Masso-Kinésithérapie. Nous avons extrait de manière systématique les caractéristiques des programmes d’exercices en utilisant le <em>Consensus on Exercise Reporting Template</em> (CERT) décrit par Slade et al. <span><span>[4]</span></span>. Les dix-neuf items du CERT ont permis de nous informer sur la qualité de la description des programmes d’exercices au travers les ECRs inclus dans la revue systématique.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Le score CERT moyen pour l’ensemble des seize études incluses est de 9/19. Les composantes présentes dans plus de 50 % des études incluent la description de l’intervention, de son environnement, les méthodes pour mesurer et rapporter l’adhésion des patients, ainsi que la supervision, les qualifications des professionnels et le mode de réalisation des exercices (individuels/en groupe). L’analyse des composantes nous a permis d’élaborer un cadre théorique pour la conception d’un programme d’exercices.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>L’analyse des composantes d’une intervention est une démarche indispensable pour comprendre les relations entre l’utilisation d’une intervention et le succès. La complexité des interventions implique plusieurs configurations possibles pour expliquer leur succès. Ces modèles doivent prendre en compte des adaptations possibles au patient, au contexte de réalisation (matériel, expertise du thérapeute, cadre de délivrance des soins, etc.). Une analyse détaillée des composantes est une approche prometteuse pour évaluer des interventions complexes et fournir des informations pour aider à la prise de décision clinique du praticien.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Page 6"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550461","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Facteurs de risque et conséquences fonctionnelles d’une inhibition musculaire d’origine articulaire après reconstruction chirurgicale du ligament croisé antérieur : une étude rétrospective","authors":"Gregory Morel ,&nbsp;Hugo Moron ,&nbsp;Alban Stordeur ,&nbsp;Rodolphe Testa ,&nbsp;Alexandre Rambaud ,&nbsp;Thomas Neri","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.082","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.082","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;L’inhibition musculaire d’origine articulaire (&lt;em&gt;Arthrogenic Muscle Inhibition&lt;/em&gt; ou AMI) est une complication des chirurgies de reconstruction du LCA. Elle implique des mécanismes spinaux et centraux, limite la récupération de la force quadricipitale et pénalise le retour au sport au niveau antérieur à celui précédent la blessure &lt;span&gt;&lt;span&gt;[1]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;, &lt;span&gt;&lt;span&gt;[2]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;, &lt;span&gt;&lt;span&gt;[3]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;, &lt;span&gt;&lt;span&gt;[4]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;, &lt;span&gt;&lt;span&gt;[5]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;. Notre objectif était d’identifier les facteurs de risque de développer une AMI et les conséquences fonctionnelles sur la récupération à 3 mois postopératoires.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Matériel et méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Il s’agissait d’une étude de cohorte rétrospective continue sur des patients opérés d’une RLCA. Étaient analysés les facteurs sociodémographiques (âge, IMC, profession, Tegner), les facteurs préopératoires (délai lésion-chirurgie, épanchement, flessum), les facteurs périopératoires (temps de garrot, lésion méniscale/cartilagineuse, EVA), postopératoire (force musculaire quadriceps homo et controlatéral, scores fonctionnels : IKDC/KOOS/GRS/ACL-RSI, score composite Star-Excursion-Balance-Test-bilatéral, les scores qualitatifs à la réalisation du test de 10 squats unipodaux de chaque côté et au &lt;em&gt;Single-Hop-Test&lt;/em&gt; modifié (échelle QASLS).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Le nombre de patients inclus était de 169. Une AMI a été retrouvée chez 33 % des patients. En préopératoire une anse de seau (19,2 vs 5 % ; &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,01), un épanchement articulaire (40 vs 7,2 % ; &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,01) et un délai court entre la lésion et la consultation (119 vs 260&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;j ; &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,01) étaient corrélés à la présence d’une AMI. En postopératoire les femmes (55,6 vs 33,1 % ; &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,01) et les personnes avec des antécédents médicaux (25,9 vs 11,3 % ; &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,04) avaient plus de risque de développer une AMI. Les conséquences de l’AMI se retrouvaient sur l’amplitude de flexion-extension du genou (–18° ; &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,01), la force quadricipitale (–0,52&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;N.m.kg&lt;sup&gt;−1&lt;/sup&gt; ; &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,01), l’équilibre dynamique côté opéré (–3,4 % SC-SEBT ; &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,02), le contrôle du genou côté sain au test de 10 squats unipodaux (+1,7 erreur ; &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,02) et les scores KOOS (–10,2 % ; &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,01), IKDC (–8,8 % ; &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,01) et GRS (–12,5 % ; &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,01).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Discussion/Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Cette étude rétrospective n’a pas permis de randomiser les patients. La cohorte étudiée était conséquente et a permis une analyse statistique solide. Les profils de développement d’une AMI pré- ou postopératoires sont différents. Les conséquences fonctionnelles se retrouvent sur","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 51-52"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550681","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Intérêt de la rééducation à distance comme moyen de renforcer l’implication du patient et l’efficacité : une revue narrative sur les modalités et moyens à disposition","authors":"Stéphane Henriot,&nbsp;Johanna de Caluwe,&nbsp;Sahara Beneddine,&nbsp;Nicolas Calpas,&nbsp;Laëtitia Heritier,&nbsp;Carlos Diaz Lopez","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.069","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.069","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La rééducation est une composante essentielle de la prise en charge des patients atteints de cancers des Voies Aéro-digestives Supérieures (VADS). Le kinésithérapeute participe au contrôle des symptômes, à l’éducation des patients à la gestion de la maladie et ses traitements, et à la prévention ou la rééducation des dysfonctions conséquentes aux traitements. La rééducation en autonomie démontre un intérêt grandissant dans la littérature. Dans le contexte de difficultés d’accès aux soins, cette modalité de rééducation s’avère une alternative prometteuse.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Cet article propose une revue narrative sur l’intérêt de l’autonomisation du patient et la rééducation à distance ainsi que les moyens à disposition du kinésithérapeute. Les études incluses dans cette revue portent sur des patients atteints de cancers des VADS ayant suivi une rééducation à distance. Nous recueillons des données sur l’adhésion à la rééducation, leur autonomisation, ainsi que sur l’amélioration fonctionnelle et de la qualité de vie.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La rééducation en autonomie et le suivi à distance s’avère au moins aussi efficaces que les soins habituels sur différents domaines tels que la rééducation des trismus <span><span>[1]</span></span>, des lymphœdèmes <span><span>[2]</span></span> ou encore les troubles de la déglutition <span><span>[3]</span></span>. Dans le contexte de difficultés d’accès aux soins et de l’intérêt de l’éducation et implication du patient, cette modalité est une alternative efficace. Le développement des nouvelles technologies, facilitent l’implication des patients et renforcent l’adhésion. De plus, elles permettent le renforcement de l’éducation et un suivi rapproché du patient qui favorise le dépistage précoce d’un changement de contexte clinique ou manque d’adhésion nécessitant l’intervention d’un professionnel de santé. Cependant, l’efficacité de l’utilisation de ces applications sur la qualité de vie et les performances fonctionnelles à long terme dans cette population de patients reste incertaine <span><span>[4]</span></span>.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>La rééducation à distance semble prometteuse pour améliorer l’adhésion et la récupération fonctionnelle chez les patients atteints de cancers des VADS. Des études supplémentaires sont nécessaires pour évaluer l’efficacité de cette approche à long terme.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Page 43"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550623","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}