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{"title":"Optimiser l’observance des exercices autogérés à domicile : la perception des patients","authors":"Delphine Dupouy Fayemendy","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.023","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.023","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La prescription d’exercices autogérés à domicile (EAD) répond aux besoins des patients, mais la non-observance peut atteindre 70 % <span><span>[1]</span></span>. Dans diverses pathologies <span><span>[2]</span></span>, <span><span>[3]</span></span>, les EAD ont un impact favorable sur la douleur, les limitations fonctionnelles <span><span>[4]</span></span>, les connaissances en santé et l’autonomie. La prescription peut être orale, écrite ou numérique. Un questionnaire anonyme a été adressé aux patients en rééducation pour comprendre leur perception des exercices prescrits, les obstacles et les leviers motivationnels afin d’améliorer l’observance des programmes d’EAD <span><span>[5]</span></span>.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>De juin à décembre 2024, un questionnaire anonyme sur Google Forms a été envoyé par mail aux patients de mon cabinet. Collecter des données d’autres cabinets grâce à un QR code en salle d’attente a permis de limiter la subjectivité.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les principales raisons de non-observance sont le manque de temps (42,9 %), l’oubli (33,3 %) et le manque de motivation (23,8 %). Pour une meilleure observance, 62,1 % ont besoin d’une routine, 27,6 % d’avoir mal pour les faire, 20,7 % de ressentir un soulagement. Au total, 33,3 % préfèrent une feuille de papier avec dessins et explications. Puis, 77,4 % font leurs exercices pour diminuer la douleur, 64,5 % pour garder leurs capacités fonctionnelles, 54,8 % pour se sentir en meilleure santé. La pratique en semaine est majoritaire par rapport au week-end. Et 93,5 % sont prêts à consacrer jusqu’à 30<!--> <!-->minutes aux EAD contre 6,5 % jusqu’à 45<!--> <!-->minutes. Cent pour cent préfèrent apprendre les exercices seuls avec leur kiné.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Près de la moitié des patients pratiquent les exercices prescrits, contrairement aux 70 % de non-observants rapportés. Le manque de temps et l’oubli sont les principaux obstacles. Les patients préfèrent apprendre les exercices seuls avec leur kinésithérapeute et les pratiquer 3 fois par semaine pendant 15<!--> <!-->minutes. Les objectifs principaux sont la diminution de la douleur, le maintien des capacités fonctionnelles et une meilleure santé. La feuille papier est le support le plus demandé. La régularité et le plaisir sont essentiels pour l’observance. Les patients accueillent favorablement les programmes d’EAD. Pour améliorer l’observance, il est crucial de se concentrer sur la qualité de l’apprentissage, le choix du support, le moment de la pratique, les leviers motivationnels, l’éducation à la douleur et les bienfaits d’une pratique régulière. La co-construction du programme avec le kinésithérapeute, validée et réévaluée à chaque séance, devrait être explorée dans de futures recherches.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 14-15"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550378","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Prévalence et impact de l’instabilité chronique de cheville chez les traileurs : une étude épidémiologique sur les sentiers","authors":"Audrey Milon,&nbsp;Massamba M’Baye,&nbsp;Léo Druart","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.079","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.079","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Plus de 70 % de la population a déjà subi une entorse latérale de cheville (LAS) <span><span>[1]</span></span>. Parmi eux, 70 % récidivent, et 40 % développent une instabilité chronique de cheville (ICC), augmentant le risque d’arthrose <span><span>[2]</span></span>. L’ICC est décrite selon un modèle bio-psycho-social, influencé par divers facteurs <span><span>[3]</span></span>. Le <em>Trail Running</em> (TRu) et l’<em>Ultra-Trail Running</em> (UTRu) sont des pratiques en pleine croissance, souvent associée aux LAS. Pourtant, aucune étude n’a exploré l’épidémiologie d’ICC chez les traileurs. Les objectifs de cette étude sont de fournir un aperçu ciblé de la prévalence des ICC en TRu et UTRu et d’établir un état des lieux de cette blessure dans cette discipline en termes de pratique, de pathologies associées, de caractéristiques de terrain et de données socio-médicales.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Pour cette étude descriptive non-randomisée, un autoquestionnaire en ligne disponible en versions française et anglaise a été construit et testé au travers de 14 entretiens cognitifs. Cette recherche, approuvée en Comité de Protection des Personnes (CPP) et inscrite sur <em>Clinical Trials</em>, s’est déroulée sur 3 mois pendant la saison de compétition. Les participants devaient être majeurs et avoir participé à au moins une compétition de TRu ou UTRu. Le questionnaire a été diffusé par 5 grandes organisations de TRu à 26 073 traileurs. Il est composé de 6 thèmes, avec des scénarios conditionnels, pour classer les participants en groupes contrôle, copers, et ICC grâce au CAIT <span><span>[4]</span></span> inclus en fin de questionnaire.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Mille trois cent quarante-huit hommes et femmes ont répondu au questionnaire. Huit cent trente-huit traileurs de 45 nationalités différentes, âgés de 18 à 72 ans ont participé en intégralité. Puis, 62,3 % des athlètes de TRu ont déjà subi une LAS, 45 % d’entre eux spécifiquement lors de la pratique du TRu. La prévalence d’ICC s’élève à 20,2 % dans cette population selon le CAIT, la prévalence de copers est de 51,7 %. Plus de 50 % des participants ICC ont des antécédents de pathologies au niveau du membre inférieur contre 35,5 % au sein du groupe contrôle. Au total, 57,4 % des participants ICC ont déjà eu une prise en charge kinésithérapique dans le cadre de LAS contre 42,7 % chez les copers.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Le CAIT utilisé pour évaluer l’ICC offre une bonne sensibilité et spécificité pour les instables chroniques mais pas chez les copers. Il existe une forte prévalence de LAS et d’ICC dans le TRu, associée à des caractéristiques spécifiques de la pratique et du terrain, des pathologies du dos ou des membres inférieurs et des données socio-médicales.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 49-50"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550410","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Étude épidémiologique nationale PHYSIODOL : prise en charge de patients douloureux par les masseurs-kinésithérapeutes","authors":"Charles Quesada ,&nbsp;Thibaut Mussigmann","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.101","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.101","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Il n’existe à ce jour aucune étude nationale française quantifiant le nombre de patients douloureux pris en soin par les MK, nous souhaitons donc que cette étude PHYSIODOL puisse palier à cette absence de connaissance. L’enjeu principal est de quantifier et caractériser la part de patients douloureux vus par un masseur-kinésithérapeute dans sa patientèle.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Nous avons donc travaillé avec plusieurs experts de la douleur à l’INSERM mais également des sciences humaines pour concevoir un questionnaire pertinent. L’étude a fait l’objet d’une validation par le comité d’éthique de l’Université Claude Bernard Lyon-1 et nous bénéficions également du soutien des deux sociétés savantes faisant référence au niveau national dans le domaine de la masso-kinésithérapie et de la douleur à savoir : la Société Française de Physiothérapie (SFP) ainsi que de la commission recherche de la Société Française d’Étude et de Traitement de la Douleur (SFETD).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les résultats sont en cours de collecte et seront présentés pour le congrès. Nous sommes déjà à &gt; 1000<!--> <!-->MK ayant rempli le questionnaire avec une diffusion qui a été réalisée sur l’intégralité du territoire métropolitain français via les CDO et les URPS.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Les résultats de cette recherche permettrons de démontrer la place de la douleur dans la pratique des MK au niveau national mais aussi contribueront à la prise en compte de la douleur tant dans la formation initiale que continue. Enfin, il s’agira d’analyser l’impact de la douleur dans la patientèle MK l’accompagnement de patients douloureux et les enjeux de santé publique associés en lien avec les recommandations récentes de la HAS.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Page 64"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550520","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"L’effet d’un protocole innovant de renforcement de l’avant-pied sur la force maximale et le volume des fléchisseurs des orteils : une étude contrôlée randomisée en simple aveugle","authors":"Romain Tourillon ,&nbsp;François Fourchet ,&nbsp;Pascal Edouard ,&nbsp;Jean-Benoît Morin","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.086","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.086","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Le déficit de force ou la diminution du volume des fléchisseurs des orteils est un facteur de risque de troubles musculosquelettiques du complexe pied-cheville &lt;span&gt;&lt;span&gt;[1]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;, &lt;span&gt;&lt;span&gt;[2]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;. Cependant, une récente méta-analyse met en évidence que les protocoles actuels sont chronophages et semblent avoir des effets limités sur l’amélioration de ces déficits &lt;span&gt;&lt;span&gt;[3]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;. Dans ce contexte, il est nécessaire d’évaluer l’effet d’un nouveau protocole innovant de renforcement de l’avant-pied.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Matériel et méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Vingt-huit athlètes sains ont été randomisé dans un groupe entraînement (ENT) ou dans un groupe contrôle (CON). L’évaluation de la force maximale des orteils s’est effectuée à l’aide d’un nouvel ergomètre d’évaluation avec capteur 3D &lt;span&gt;&lt;span&gt;[4]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt; tandis que la surface de section transversale (CSA) du long fléchisseur des orteils (LFO) et de l’abducteur de l’hallux (AbH) a été évalué à l’aide d’un échographe. Ces évaluations ont été prises durant 7 sessions réparties avant, pendant et après le protocole. L’entraînement consistait à la réalisation de 2 séances (supervisée et non supervisée) de renforcement par semaine pendant 8 semaines. L’analyse des résultats s’est effectuée en utilisant une analyse du groupe par modèles mixtes linéaires et une analyse individuelle en utilisant les changements minimaux détectables (MDC) mesurés durant la période de contrôle.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Le groupe ENT a amélioré de façon significative la force maximale des fléchisseurs des orteils du pied dominant et non dominant (0,25 à 0,33&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;Nm/kg, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,001, 2,0&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;×&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;MDC) avec une grande taille d’effet : 1,34 à 1,96. Le groupe ENT a augmenté la CSA de l’AbH (2,27 à 2,49&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;cm&lt;sup&gt;2&lt;/sup&gt;, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,001, 2,9&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;×&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;MDC) et du LFO (1,77 à 1,94&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;cm&lt;sup&gt;2&lt;/sup&gt;, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,001, 3,2&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;×&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;MDC) avec une grande taille d’effet : 1,88 à 2,13. De façon individuelle, 92 % des participants du groupe ENT ont eu une amélioration excédant le MDC sur l’ensemble des paramètres évalués.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Discussion/Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Cette étude met en évidence que le protocole a provoqué des gains de force (+27 %) et une augmentation du volume (+9 %) plus importants que les protocoles précédemment étudiés &lt;span&gt;&lt;span&gt;[3]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;. De façon intéressante pour les rééducateurs, cette étude démontre donc que l’utilisation d’une approche plus qualitative et sollicitante (surcharge corporelle, électrostimulation, isométrie maximale, etc.) semble donc être des moyens efficaces puisque l’augmentation de la force maximale a dépassé le MDC à partir seulement de 4 semaines, les gains sont maintenus après 5 semaines d’arrêt du protocole et les temps de séances sont proches d’une séance type de rééducati","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 54-55"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143549971","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Modification du couplage locomotion-ventilation dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil","authors":"Rémi Valentin ,&nbsp;Marie-Cécile Niérat ,&nbsp;Baptiste Sandoz ,&nbsp;Hélène Pillet ,&nbsp;Thomas Similowski ,&nbsp;Valérie Attali","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.046","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.046","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Il existe une modification du contrôle postural associé à une modification du couplage posturo-ventilatoire dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS). Ces caractéristiques cliniques semblent liées à l’atteinte des voies aériennes supérieures (VAS), ce qui impliquerait que la rééducation myofonctionnelle diminuant la collapsibilité des VAS pourrait également améliorer le contrôle postural à l’éveil. Identifier les conséquences de cette altération fonctionnelle posturale au cours de la marche permettrait d’appuyer la nécessité de proposer un traitement du SAOS actif à l’éveil telle que la rééducation. Notre hypothèse est (1) qu’il existe une modification du couplage locomotion-ventilation (CLV) associé à une altération des paramètres de marche dans le SAOS et (2) que la diminution de la collapsibilité des VAS normalise le CLV.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Nous avons réalisé une analyse quantifiée de la marche chez 11 sujets sains et 10 patients atteints de SAOS. Les courbes cinématiques articulaires du tronc, de la hanche, du genou et de la cheville au cours du cycle de marche ont permis de calculer un index de couplage de phase caractérisant de 0 à 1 la coordination entre événement inspiratoire et angle de phase de la courbe cinématique articulaire. L’effet mécanique d’une orthèse d’avancée mandibulaire (OAM) a été utilisé pour étudier l’effet de la diminution de la collapsibilité des VAS sur le CLV.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Le CLV de phase était significativement plus grand dans le groupe SAOS que dans le groupe contrôle dans l’articulation de la hanche (0,50 [0,4 ; 0,7] vs 0,3 [0,2 ; 0,4], <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,004). Cette différence n’était plus significative lorsque les patients portaient leur OAM (0,42 [0,2 ; 0,5] vs 0,3 [0,2 ; 0,4], <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,7405). Il existait une corrélation significative entre CLV au niveau de la hanche et la variabilité du temps de cycle de marche dans le groupe SAOS (<em>r</em> <!-->=<!--> <!-->0,7091 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0268) non présente dans le groupe contrôle (<em>r</em> <!-->=<!--> <!-->0,2182 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,5208) et lorsque les patients portaient leur OAM (<em>r</em> <!-->=<!--> <!-->–0,0909 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,8113).</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Cette étude est la première à décrire une modification du CLV spécifique au SAOS en lien avec l’atteinte des VAS. S’il n’existait pas d’anomalie globale des paramètres de marche dans le groupe SAOS, le CLV pourrait être un indicateur de risque de chute. Ceci soutient la pertinence de la prise en charge des troubles fonctionnels à l’éveil spécifique au SAOS et propose une preuve de concept innovante en faveur de mécanismes d’actions à l’éveil dans la rééducation myofonctionnelle du SAOS.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 29-30"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550396","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Prévalence de la sarcopénie chez des patients âgés en insuffisance rénale chronique terminale : comparaison de patients avec traitement conservateur versus dialysés","authors":"Zeinabou Niasse-Sy,&nbsp;Antoine Garnier Crussard","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.087","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.087","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La sarcopénie, caractérisée par une diminution progressive de la masse et de la fonction musculaire, constitue un enjeu majeur chez les patients âgés atteints d’insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) <span><span>[1]</span></span>. Néanmoins, sa prévalence dans cette population reste mal élucidée. Notre étude avait pour objectif de comparer la prévalence d’une probable sarcopénie, chez les patients IRCT âgés de 65 ans et plus dialysés ou ayant un traitement conservateur, et d’analyser ses corrélations avec des facteurs comme l’état nutritionnel et la fragilité.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Une étude observationnelle rétrospective a été conduite sur une cohorte de 236 patients IRCT âgés de 65 ans et plus, adressés pour une évaluation gériatrique pré-greffe à l’hôpital des Charpennes à Lyon. La sarcopénie probable a été définie selon le consensus européen <span><span>[2]</span></span>, par une vitesse de marche<!--> <!-->≤<!--> <!-->0,8<!--> <!-->m/s ou une vitesse de marche<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->0,8<!--> <!-->m/s associée à une faible force de préhension. L’état nutritionnel, la fragilité, la performance physique et la cognition ont été également analysés.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’échantillon étudié présentait un âge moyen de 73,4 ans (écart-type 3,16), avec 27,5 % de femmes. La prévalence globale de la sarcopénie était de 61,3 % (IC 95 % : 54,9–67,4 %). Une disparité significative a été observée entre les patients dialysés et ceux avec un traitement conservateur (68,9 contre 45,1 %, <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,001). En analyse multivariée, la dialyse était associée à un risque plus élevé de sarcopénie (OR 2,95, IC 95 % 1,48–4,79, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001). De plus, la sarcopénie était fortement associée à la dénutrition, à la fragilité et à la performance physique.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Les résultats de notre étude démontrent une prévalence significative de la sarcopénie probable chez les patients IRCT âgés avec une incidence particulièrement élevée chez les patients dialysés <span><span>[3]</span></span>, <span><span>[4]</span></span>. Cependant, il convient de noter des limites méthodologiques telles que la nature transversale de l’étude et l’absence de mesure directe de la masse musculaire selon les critères diagnostiques actuels, restreignant notre analyse à la notion de sarcopénie probable <span><span>[2]</span></span>. Les corrélations significatives observées avec la dénutrition, la fragilité et la performance physique soulignent l’importance d’une approche multidisciplinaire. Celle-ci devrait inclure un dépistage systématique chez cette population à risque, ainsi que l’implémentation entre autres d’interventions ciblées en réhabilitation fonctionnelle <span><span>[5]</span></span>. Ainsi, les kinésithérapeutes jouent un rôle primordial dans cette prise en charge.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Pages 55-56"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143549972","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Efficacité à long terme d’un programme supervisé d’entraînement des muscles du plancher pelvien pour l’incontinence urinaire chez les femmes de 60 ans et plus : une étude de suivi à 8 ans","authors":"Montserrat Rejano-Campo ,&nbsp;Coraline Danieli ,&nbsp;Mélanie Morin ,&nbsp;Marie-Hélène Mayrand ,&nbsp;Michal Abrahamowicz ,&nbsp;Chantal Dumoulin","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.036","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.036","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’objectif de l’étude était d’évaluer l’efficacité à long terme d’un programme d’entraînement des muscles du plancher pelvien (EMPP) supervisé pour traiter l’incontinence urinaire (IU) chez les femmes âgées de 60 ans et plus, en comparant le nombre de fuites urinaires huit ans après l’intervention au nombre de fuites pré-traitement.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Cette étude est le suivi à huit ans d’un essai clinique randomisé comparant l’EMPP de groupe à l’EMPP individuel dans le traitement des fuites urinaires chez des femmes avec IU à l’effort ou mixte <span><span>[1]</span></span>. Les deux interventions avaient une durée de 12 semaines. Les femmes ayant complété l’évaluation un an post-intervention ont été invitées à participer au suivi huit ans. Les données des deux groupes d’intervention ont été combinées dans ce suivi en raison d’absence de différence significative de l’issue principal un an après l’intervention. Le nombre médian de fuites par jour en pré-traitement, mesuré par un journal urinaire de sept jours, a été comparé au nombre de fuites à huit ans avec le test Wilcoxon-Mann-Whitney.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Deux cent trente et un des 319 (72,4 %) participantes ayant terminé le suivi à un an ont consenti à participer à celui de huit ans. Depuis la fin du programme d’EMPP, seulement 2,6 % (6/230) des participantes avait subi une intervention chirurgicale pour l’IU et 3,5 % (8/230) s’étaient vu prescrire des médicaments pour l’IU. Le nombre médian de fuites d’urine quotidiennes était de 1,43 (IQR : 0,86 ; 2,32) en pré-traitement et de 0,57 (0,29 ; 1,29) à huit ans (différence médiane :–0,86 [–1,00 ;–0,71] ; <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,01).</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Huit ans après l’intervention initiale, très peu de participantes ont subi une chirurgie pour l’IU ou se sont vu prescrire des médicaments, ce qui renforce l’EMPP en tant que stratégie de prise en charge conservatrice de première intention de l’IU chez la femme âgée <span><span>[2]</span></span>. Une réduction significative des fuites d’urine est toujours présente huit ans après l’intervention, ce qui soutient l’efficacité à long terme de l’EMPP dans cette population. Malgré les effets du vieillissement sur le plancher pelvien, l’intégration d’un EMPP dans les soins standards peut améliorer significativement les symptômes d’IU et, par conséquent, la qualité de vie des personnes âgées.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Page 23"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550181","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Fiabilité et validité de l’analyse vidéo 2D pour évaluer objectivement la performance des ischiojambiers pendant le H-test","authors":"Sébastien Latella,&nbsp;Brice Picot,&nbsp;Caroline Prince","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.055","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.055","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le H-test est utilisé pour décider du retour au sport après une blessure aux ischio-jambiers, fréquente dans les sports de sprint et sujet à de hautes récidives après réhabilitation (13,9 à 63,3 %) <span><span>[1]</span></span>. Cette étude a deux objectifs : évaluer la fiabilité de l’analyse vidéo 2D et sa validité par rapport à un gyroscope électronique pour le H-test, et établir des valeurs normatives.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Étude transversale incluant 30 individus en bonne santé. Les vitesses moyennes, maximales (Vmean et Vmax) et l’amplitude de mouvement (ROM) de la flexion de la hanche ont été mesurées pour évaluer la fiabilité inter-évaluateurs et test-retest en utilisant le coefficient de corrélation intra-classe et l’erreur standard de mesure (SEM). L’analyse de corrélation (r) et l’erreur typique d’estimation (TEE) ont été utilisées pour évaluer la validité vidéo/gyroscope.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La fiabilité inter évaluateurs était excellente. La fiabilité test-retest était excellente pour le ROM (ICC : 0,91 [IC 95 % : 0,83–0,95]), modérée pour Vmean (ICC : 0,57 [IC 95 % : 0,32–0,74]) et Vmax (ICC : 0,64, [IC 95 % : 0,43–0,79]). Des corrélations positives fortes ont été trouvées entre la vidéo et le gyroscope pour Vmax (<em>r</em> <!-->=<!--> <!-->0,84, [IC 95 % : 0,77–0,89]) et très fortes pour le ROM (<em>r</em> <!-->=<!--> <!-->0,89, [IC 95 % : 0,85–0,93]). Les hommes présentaient une Vmax plus élevée (<em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,001) que les femmes, et les femmes avaient un ROM plus élevé (<em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,001).</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>La sélection des essais mesurés basée sur le mouvement à ROM max ainsi que l’interdépendance entre Vmax et ROM suggère d’établir un critère d’évaluation réunissant ces paramètres dans le contexte global du mouvement. L’analyse vidéo 2D est cependant une méthode valide et fiable pour évaluer le ROM et Vmax pendant le H-test et pourrait être facilement mise en œuvre dans la pratique clinique. Les critères ponctuels décrits dans cette étude permettent une analyse fine des performances du sujet durant le H-test. Cette analyse, en relation avec le critère d’appréhension subjectif du patient semble pertinente à prendre en compte dans son évaluation. Davantage d’informations pourraient cependant émerger d’une analyse cinématique et cinétique globale du mouvement, permettant notamment d’appréhender les stratégies de mouvement propres au sujet et de mieux le caractériser <span><span>[2]</span></span>.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Page 35"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550217","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Intérêt de la rééducation fonctionnelle avant et après chirurgie bariatrique dans l’amélioration des capacités physiques du patient obèse","authors":"Claire Morana ,&nbsp;Martine Gaubert ,&nbsp;Marie Collignon ,&nbsp;David Nocca","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.014","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.014","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>En attente d’une chirurgie bariatrique, des exercices aérobie associés à du renforcement musculaire permettent de diminuer la graisse viscérale et d’augmenter l’oxydation des lipides et la capacité de travail <span><span>[1]</span></span>. Le travail des muscles inspiratoires permet de limiter les risques d’atélectasies postopératoires <span><span>[2]</span></span>. Après la chirurgie bariatrique, un programme de rééducation à l’effort améliore la masse musculaire et les capacités fonctionnelles des patients <span><span>[3]</span></span>. L’objectif de cette étude est d’évaluer les bénéfices de l’association des 2 programmes dans le suivi à 1 an postopératoire.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Trente et un patients opérés d’une Sleeve ont suivi une rééducation fonctionnelle (renforcement musculaire et exercices d’endurance) de 1 à 6 mois postopératoire, dates auxquelles une évaluation était effectuée ainsi qu’à distance de la rééducation à 1 an post-op. Le bilan était composé de mesures sur balance à impédancemétrie, de questionnaires d’activité physique (AP) et de tests fonctionnels : le « <em>sit-to-stand test</em> » et un test sur vélo. Parmi ces 31 patients, un groupe de 16 patients avait suivi un programme de rééducation 2 mois avant l’opération, basé sur du travail aérobie et de respiration. Les 2 groupes ont été comparés : AVEC vs SANS rééducation préopératoire.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les 2 groupes présentaient un % de perte d’excès de poids similaire un an après la chirurgie : 75,4 % chez le groupe AVEC et 73,4 % chez le groupe SANS. Le groupe AVEC réalisait de meilleures performances lors des tests à l’effort à 1, 6 et 12 mois. D’après les questionnaires d’AP, il apparaissait une différence de pratique à 1 an entre les 2 groupes : le groupe SANS rééducation préopératoire comportait 40 % d’abandon d’AP, contre 19 % chez le groupe AVEC.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Ces résultats préliminaires indiquent que la rééducation préopératoire permettrait d’avoir de meilleures capacités physiques dès le premier mois post-opératoire et d’être plus engagé dans l’AP un an après la Sleeve. Ce reconditionnement physique et cardiorespiratoire précoce pourra améliorer la qualité de vie des patients et leur donner de bonnes habitudes d’activité physique sans douleur. Ce travail participe à la prévention des comorbidités liées à l’obésité.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Page 9"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550491","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Le positionnement des pieds, un facteur déterminant pour une évaluation posturale de la personne âgée","authors":"Prisca Lonn ,&nbsp;Serge Mesure ,&nbsp;Anne-Violette Bruyneel","doi":"10.1016/j.kine.2024.12.090","DOIUrl":"10.1016/j.kine.2024.12.090","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le vieillissement physiologique affecte la proprioception et réduit la capacité à détecter la position et le mouvement des membres. Aussi les informations transmises par la sole plantaire, surface du corps en contact avec le sol en position debout, sont altérées <span><span>[1]</span></span>. Ceci modifie les réponses posturales nécessaires pour le contrôle postural <span><span>[2]</span></span>. L’ensemble de ces changements augmente le risque de chutes chez les personnes âgées <span><span>[3]</span></span>. L’objectif de cette étude était d’identifier l’impact de la position des pieds sur la stabilité posturale chez les personnes âgées et d’en mesurer la fiabilité.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Douze participants asymptomatiques, âgés de 65 ans et plus, ont effectué des tests d’évaluation posturale sur plateforme de force en position standardisée et naturelle en condition yeux ouverts et vision occultée. Les évaluations ont été réalisées à J0 puis à J7. L’analyse statistique utilisait le test de Wilcoxon pour comparer les positions des pieds et les différentes conditions visuelles. L’Indice de Corrélation Intra-Classe 3 (ICC3) pour évaluer la fiabilité des mesures entre deux sessions <span><span>[4]</span></span>.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les résultats en position naturelle montraient une réduction significative (<em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,05) des paramètres évalués, amplitude médio-latérale (ML), la surface (Surf), la longueur (Long) et la vitesse moyenne (VitMoy), avec des différences moins marquées dans la dimension antéro-postérieure (AP). En ce qui concerne la fiabilité, les mesures de Long et VitMoy montraient une fiabilité excellente (ICC<!--> <!-->&gt;<!--> <!-->0,90) dans toutes les conditions (pieds et vision). Les mesures ML et Surf variaient en fiabilité selon les conditions, avec des valeurs allant de modérée à excellente. Les mesures AP montraient une fiabilité modérée à bonne.</div></div><div><h3>Discussion/Conclusion</h3><div>Le positionnement podal standardisé peut induire de l’instabilité, contrairement à la position naturelle qui optimise l’organisation motrice et les capacités posturales. Cette stratégie améliore l’adaptabilité et le contrôle postural chez les personnes âgées. Les mesures de Long et VitMoy, fiables, sont à approfondir pour évaluer la performance posturale, tandis que ML et Surf nécessiteraient une standardisation. Ces observations ouvrent des possibilités cliniques d’évaluation posturale en condition dite écologique. Une évaluation sur un indice de positionnement des pieds en termes de polygone de sustentation et des résultats analysés est en cours afin de valider des comparaisons inter et intra participants.</div></div>","PeriodicalId":35491,"journal":{"name":"Kinesitherapie","volume":"25 279","pages":"Page 57"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143550618","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}