J. Chapon, J. Berthiller, A. Klich, R. Tanguy, N. Perreton, P. Drouin, A. Brac-De-La-Perriere, C. Simonet, H. Lasolle, G. Raverot, F. Subtil, F. Borson-Chazot
{"title":"Pituitary dysfunction after cranial radiotherapy for brain tumour (PIRAD)","authors":"J. Chapon, J. Berthiller, A. Klich, R. Tanguy, N. Perreton, P. Drouin, A. Brac-De-La-Perriere, C. Simonet, H. Lasolle, G. Raverot, F. Subtil, F. Borson-Chazot","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.142","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.142","url":null,"abstract":"La radiothérapie cérébrale est un traitement de première intention des tumeurs cérébrales, mais présente un risque à moyen et long terme de déficits hypophysaires. Les déficits hypophysaires ont été moins étudiés chez l’adulte que chez l’enfant, dans de petites cohortes rétrospectives, avec des incidences variables selon les études. Estimer l’incidence des déficits hypophysaires après radiothérapie cérébrale et identifier les facteurs prédictifs de survenue. Analyse rétrospective d’une cohorte prospective monocentrique de 246 patients traités par radiothérapie pour une tumeur cérébrale et explorés depuis 2005. Durée moyenne de suivi des patients de 10 ans. Cent dix-huit patients (48 %) ont présenté au moins un déficit hypophysaire diagnostiqué pendant le suivi. Le déficit somatotrope était le plus fréquent (36,5 %), suivi du déficit thyréotrope (24,8 %) et gonadotrope (19,5 %). Les déficits corticotropes étaient rares (4,9 %), partiels dans 50 % des cas, jamais isolés. Seulement 41,9 % des patients présentant un déficit somatotrope et 70,5 % des patients présentant un déficit gonadotrope ont reçu un traitement substitutif, contre tous les patients présentant un autre déficit. Dans cette étude, 50 % des patients présentaient un ou plusieurs déficit hypophysaire 10 ans après la radiothérapie cérébrale. Seule une faible proportion de patients a présenté un déficit corticotrope, qui n’était jamais isolé. Le bilan hormonal post-radiothérapie de première intention pourrait reposer sur des explorations hormonales statiques réalisées par l’équipe oncologique ; les patients étant secondairement adressés à un endocrinologue en cas d’anomalie.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"61 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275375","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Obésité chez le diabétique de type 1 : prévalence et facteurs prédisposants","authors":"I. Hasbi, N.E. Haraj, S. El Aziz, A. Chadli","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.397","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.397","url":null,"abstract":"La prévalence de l’obésité est en augmentation préoccupante dans le monde. Elle est de plus en plus constatée chez les patients diabétiques de type 1 (DT1) souvent considérés comme normo-pondéraux ce qui pourrait majorer leur risque cardiovasculaire. Déterminer la prévalence de l’obésité dans un groupe de DT1 et rechercher les éventuels facteurs prédisposants. Étude rétrospective, descriptive et analytique auprès de 706 patients DT1, suivis dans notre service sur une durée de 5 ans, ayant bénéficié d’un examen clinique incluant des mesures anthropométriques. L’obésité a été définie par un IMC ≥ 30 kg/m2. Notre étude a inclus les patients DT1 hospitalisés ou suivis à la consultation et a exclu les patientes enceintes DT1. Nous avons inclus 706 patients, l’âge moyen était de 25,47 ± 9,6 ans, la moyenne de l’HbA1c était de 12,63 ± 2,7 %. La prévalence du surpoids et de l’obésité était respectivement de 19,1 % et 7,8 %. Les sujets ayant une surcharge pondérale étaient essentiellement plus âgés (27,9 ± 9,2 ans vs 25,2 ± 9,7 ans, p = 0,01), de sexe féminin (sex-ratio H/F = 0,2 vs 1,2, p = 0,01), avaient une HbA1c plus basse (11,1 ± 2,4 % vs 12,8 ± 2,9 %, p = 0,01). La dose quotidienne d’insuline et le type d’insuline semblaient également être des facteurs déterminants, 86,5 % étaient sous insuline humaine (p = 0,01). Notre étude a démontré un ensemble de facteurs modifiables qui doivent être recherchés systématiquement chez tous DT1 obèse pour une prise en charge optimale.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"32 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275485","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Posvite, A. Al Risi, Z. Chakhtoura, C. Courtillot, B. Baussart, A. Bachelot
{"title":"Syndrome d’hyperstimulation ovarienne spontané en rapport avec un macroadénome gonadotrope","authors":"M. Posvite, A. Al Risi, Z. Chakhtoura, C. Courtillot, B. Baussart, A. Bachelot","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.315","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.315","url":null,"abstract":"Les adénomes gonadotropes représentent environ 40 % des adénomes hypophysaires et sont majoritairement non sécrétant. Lorsqu’ils sont exceptionnellement sécrétant, chez la femme, ils peuvent être la cause de syndrome d’hyperstimulation ovarienne spontané. Patiente de 37 ans présentant des douleurs pelviennes et une spanioménorrhée secondaire ayant amené à la découverte de macrofollicules ovariens bilatéraux. Le bilan hormonal retrouvait une FSH augmentée à 29,3 UI/L, une LH normale à 2,7 UI/L, une hyperoestradiolémie à 541 pg/mL et un taux bas d’AMH à 0,1 ng/mL. Les autres axes hypophysaires étaient normaux ainsi que les marqueurs tumoraux ovariens. L’IRM hypophysaire retrouvait une masse supra-sellaire de 15 × 14 mm difficilement caractérisable. La patiente a eu une chirurgie d’exérèse par voie trans-sphénoïdale étendue du fait du caractère transdiaphragmatique de l’adénome, permettant une exérèse complète. L’analyse histologique retrouvait une tumeur neuroendocrine hypophysaire gonadotrope de grade 1a avec un Ki67 à 1 %. Le bilan hormonal post-opératoire retrouvait une normalisation de l’axe gonadotrope et une disparition des macrofollicules avec 22 follicules antraux et 2 follicules de 12 mm. Une revue récente de la littérature a recensé 65 cas de patientes ayant présenté un adénome gonadotrope sécrétant. Les patientes avec un taux augmenté de FSH présentaient dans 98,2 % des cas un syndrome d’hyperstimulation ovarienne spontané contre 7,7 % des patientes avec un taux de LH augmenté. La chirurgie d’exérèse est la meilleure solution pour traiter efficacement les adénomes gonadotropes, dont l’ablation permet une normalisation de l’axe gonadotrope.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275492","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
R. Ben Othmen, O. Berriche, M. Baltagi, A. Ben Hamida, M. Cheikhrouhou, H. Jamoussi
{"title":"Obésité profil biologique et hormonal : quelle particularité ?","authors":"R. Ben Othmen, O. Berriche, M. Baltagi, A. Ben Hamida, M. Cheikhrouhou, H. Jamoussi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.514","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.514","url":null,"abstract":"L’obésité est une pandémie mondiale dont l’incidence ne cesse de croître. Des anomalies du bilan biologique et hormonal lui sont associées et fréquemment retrouvées. Notre étude a pour but de déterminer la prévalence des anomalies du bilan biologique et hormonal constatée chez les patients obèses. Il s’agit d’une étude descriptive prospective réalisée au service A de l’INNTA, ayant inclus 100 sujets obèses (IMC ≥ 30 kg/m2) âgés de plus de 18 ans. Les participants ont eu un interrogatoire, un examen physique minutieux, un bilan biologique et hormonal. L’âge moyen des patients était de 39 ± 13,42 ans. Le sex-ratio (F/H) était de 10/1. Leur IMC moyen de 39,48 ± 6,41 kg/m2. La majorité des patients (42 %) avaient une obésité grade III. Le prédiabète était retrouve chez 42 % des patients. Cinq pour cent des patients étaient diabétiques. Les troubles de la tolérance lipidique à savoir l’hyperLDLemie, l’hypoHDLemie et l’hypertriglycéridémie étaient respectivement retrouvées dans 57,1 %, 80 % et de 13,3 % des cas. Cinq patients avaient un hyperinsulinisme. L’anémie était retrouvée dans 17 % des cas. Trente-huit pour cent des patientes avaient une hypocalcémie et l’hypophosphorémie était mise en évidence dans 8,2 % des cas. Les anomalies du bilan biologique et hormonal sont relativement fréquentes chez les personnes obèses. Le dépistage systémique se justifie ainsi pour minimiser la morbi-mortalité liée à l’obésité et les complications qui lui sont associées.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"145 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275513","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Gaddour, R. Moncer, I. Loubiri, E. Toulgui, W. Ouanes, S. Jemni
{"title":"Qu’en est-il des troubles nutritionnels des patients hospitalisés en médecine physique ?","authors":"M. Gaddour, R. Moncer, I. Loubiri, E. Toulgui, W. Ouanes, S. Jemni","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.541","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.541","url":null,"abstract":"Le bilan d’un patient admis en médecine physique comporte une évaluation systématique de son état nutritionnel. Ceci reflète l’importance de détection des états de dénutrition qui peuvent interférer avec le projet thérapeutique des patients. D’où l’intérêt de notre étude qui vise à mettre l’accent sur les répercussions de la dénutrition en milieu de rééducation. Il s’agit d’une étude rétrospective transversale,analytique, étalée sur une période de 12 mois. Nous avons recueilli les informations à partir des dossiers médicaux des patients ayant été hospitalisés dans le service de Médecine physique de plus de 48 h. Un total de 147 patients est inclus dans notre étude. Nous avons trouvé que 10 % (n = 22) des malades qui ont séjourné plus d’une semaine à notre service perdent du poids et que cette perte pondérale est d’autant plus importante que le malade est initialement dénutri et âgé. Ces patients étaient plus vulnérables aux infections (p < 0,001). En effet, 50 % des patients ayant développé une infection nosocomiale pulmonaire sont dénutris (p = 0,04). De même la relation dénutrition et escarre est complexe. La dénutrition vient alourdir d’avantage la morbidité des patients admis en milieu de rééducation [1]. Nous soulignons l’importance d’une prise en charge rapide de ces troubles nutritionnels et surtout d’instaurer des mesures préventives optimales.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"48 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275515","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
R. Khalaf, F. Boukhayatia, D. Ben Salem, S. Msolly, H. Abdesslem, K. Ounaissa, E. Bornaz, C. Amrouche
{"title":"Qualité du sommeil et perte pondérale chez le patient obèse : quel lien ?","authors":"R. Khalaf, F. Boukhayatia, D. Ben Salem, S. Msolly, H. Abdesslem, K. Ounaissa, E. Bornaz, C. Amrouche","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.470","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.470","url":null,"abstract":"L’objectif de notre étude est de déterminer l’association entre les caractéristiques du sommeil et la perte pondérale chez les patients obèses. Il s’agit d’une étude prospective portant sur 90 patients obèses suivis pendant 6 mois. La qualité du sommeil a été évaluée par l’index de qualité du sommeil de Pittsburg (PSQI) à l’admission (J0), à 3 et 6 mois de prise en charge nutritionnelle. La qualité de sommeil est considérée comme altérée si le score PSQI > 5. Le pourcentage de perte pondérale a été calculé à 3 et 6 mois de suivi. L’âge moyen était de 46,66 ans ± 14,24 avec une prédominance féminine (88,9 %). À l’admission, le score moyen PSQI était de 6,77 ± 3,31. La qualité du sommeil était altérée chez 77,9 % des patients. La perte pondérale était de 4,96 % ± 3,54 à 3 mois et de 6,46 ± 4,32 % à 6 mois de suivi. La perte pondérale était significativement plus élevée en cas de jeune intermittent versus régime hypocalorique à 3 mois de suivi (8,45 % ± 4,44 vs 4,74 % ± 3,34 ; p = 0,05). La diminution du score PSQI était non significative entre J0 et 3 mois de suivi (p = 0,09), entre J0 et 6 mois de suivi (p = 0,9) et entre 3 et 6 mois de suivi (p = 0,5). La diminution du score PSQI à 3 mois (p = 0,5) et à 6 mois de suivi (p = 0,4) était non significative comparativement entre les groupes jeûne intermittent versus régime hypocalorique. Il existe une corrélation négative mais non significative entre le score PSQI et la perte pondérale à 3 mois (r = −0,04 ; p = 0,8) et 6 mois (r = −0,06 ; p = 0,8). L’altération de la qualité du sommeil entraîne une résistance à la perte pondérale. L’évaluation de la qualité du sommeil est nécessaire pour optimiser la perte pondérale et son maintien à long terme.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274373","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Impact de l’hémodialyse chronique sur les niveaux de la vitamine D : à propos d’une série de l’est Algérien","authors":"I. Laidouni, N. Khodja, B. Benchaib, S. Bensalem","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.306","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.306","url":null,"abstract":"Les anomalies du métabolisme phosphocalcique surviennent précocement chez les patients hémodialysés, dont une prévalence élevée de carence en vitamine D. Elles exposent les patients à une morbi-mortalité cardiovasculaire élevée. L’objectif de notre étude est d’évaluer le profil vitaminique D chez nos patients. Nous avons mené une étude transversale analytique sur une période de 3 ans portant sur l’évaluation du statut vitaminique D, et l’appréciation des troubles osseux et leurs complications chez les patients insuffisants rénaux hémodialysés, répondant aux critères de sélection. L’analyse statistique a été réalisée sur logiciel STATISTICA 11. Au total, 109 patients urémiques hémodialysés chroniques, étaient retenus pour la présente étude. L’âge moyen des patients est de 54,85 ± 15,42 ans et un sexe ratio de 1,01. On n’a pas noté de différence significative entre les deux sexes concernant le bilan phosphocalcique. Le statut vitaminique D des patients est bas avec une moyenne de 16,74 ± 12,97 ng/mL. La carence en vitamine D (< 10 ng/mL) est prédominante chez 37,61 % des patients le déficit (10–20 ng/mL) avec 30,27 % et l’insuffisance (20–30 ng/mL) avec 18,34 %. Le rôle de la vitamine D est bien établi dans les complications osseuses chez l’hémodialysé chronique. La prévalence de sa carence est particulièrement élevée dans cette population. La littérature actuelle manque néanmoins d’essais cliniques pour instaurer des recommandations de dépistage et de substitution vitaminique dans l’IRC. Il y a cependant des arguments physiopathologiques pour rechercher et corriger un déficit en vitamine D dans cette population.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"21 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274395","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Trigui, F. Boubaker, Y. Ayadi, H. Mrabet, N. Lassoued, W. Alaya, B. Zantour, M.B. Sfar
{"title":"Manifestations neuropsychiatriques au cours du diabète de type 2","authors":"S. Trigui, F. Boubaker, Y. Ayadi, H. Mrabet, N. Lassoued, W. Alaya, B. Zantour, M.B. Sfar","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.189","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.189","url":null,"abstract":"L’hyperglycémie peut être associée à une large variété de manifestations neurologiques. L’atteinte nerveuse périphérique, motrice, sensitive, autonome vagale ou sympathique est une complication fréquente du diabète, difficile à prévenir. l’objectif de ce travail est de déterminer les pathologies neuropsychiatriques chez les patients diabétiques hospitalisés. Il s’agit d’une étude rétrospective incluant les patients diabétiques de type 2 hospitalisés au service d’endocrinologie entre les années 2018 et 2021. Notre étude comporte 357 malades : 233 femmes (65,26 %) et 124 hommes (34,73 %). La moyenne d’âge était de 52,58 ans [17–84]. 47 % des patients diabétiques avaient une HTA associée au diabète, 46,21 % avaient une dyslipidémie, 45,93 % avaient une obésité. Une neuropathie diabétique périphérique était présente chez 33 % des patients, 24,7 % des patients avaient manifesté un accident vasculaire cérébral, 1,76 % avaient manifesté au moins un épisode d’accident ischémique transitoire.1,14 % des patients avaient une épilepsie, une paralysie faciale était présente chez 0,56 % des patients, un patient avait un ptosis et un patient avait une dysarthrie.4,2 % avaient des patients avaient manifestations psychiatriques : 3,08 % avaient une dépression, 0,84 % avaient une schizophrénie et une patiente avait une psychose puerpérale. la neuropathie diabétique touche aussi bien le système nerveux périphérique que le système nerveux végétatif. C’est une complication invalidante et potentiellement grave du diabète. Des pathologies neuropsychiatriques telle que l’épilepsie, la schizophrénie et la dépression sont plus fréquents chez le diabétique par rapport à la population générale, leur pathogénie fait intervenir des facteurs génétiques et environnementaux communs avec ceux du diabète sucré.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"27 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274408","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Bentaleb, Z. Serhane, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi
{"title":"Hyperparathyroïdie primaire : confrontation entre imagerie et données histologiques","authors":"S. Bentaleb, Z. Serhane, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.297","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.297","url":null,"abstract":"L’hyperparathyroïdie primaire (HPP) est une endocrinopathie fréquente dont l’échographie et la scintigraphie parathyroïdienne font partie du bilan topographique et pré-opératoire. L’objectif de ce travail est de confronter les résultats des examens radiologiques aux données histologiques chez les patients hospitalisés pour HPP. Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive incluant des patients hospitalisés au CHU Hassan II de Fès au cours des années 2021 et 2022, opérés pour HPP chez qui on dispose des résultats histologiques. Au total, 72 patients ont été inclus, leur âge moyen était de 55,5 ± 24,4 ans, avec une prédominance féminine (81 %). La PTH médiane était de 601,3 pg/ml avec une calcémie moyenne de 118 mg/ml. Tous les patients ont bénéficié d’une échographie et d’une scintigraphie à la MIBI. L’échographie a montré une anomalie chez 80,5 % des patients et la scintigraphie dans 92,7 %. 7,3 % des patients avaient un adénome ectopique qui a été visualisé aussi bien à la scintigraphie qu’à la TDM cervicothoracique. La PTH postopératoire a baissé de plus de 50 % chez 92,6 % des patients. L’histologie a conclu à un adénome parathyroïdien chez 92,5 % des patients, une hyperplasie chez 3 %, un carcinome chez 1,5 % et à un adénome atypique chez 1,5 % des cas. Le parenchyme parathyroïdien réséqué était normal chez un patient malgré l’aspect nodulaire en peropératoire. L’échographie avec la scintigraphie parathyroïdienne permettent une localisation précise des glandes hyperfonctionnelles et la TDM est plus performante pour les ectopies permettant ainsi une chirurgie mini-invasive et la diminution du taux d’échec thérapeutique.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"7 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274485","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Ben Bnina, G. Saad, H. Elfekih, T. Ach, A. Ben Abdelkrim, Y. Hasni, A. Maaroufi, K. Ach, M. Chadli
{"title":"Évaluation de la qualité de vie chez les patients suivis pour un diabète insipide central","authors":"M. Ben Bnina, G. Saad, H. Elfekih, T. Ach, A. Ben Abdelkrim, Y. Hasni, A. Maaroufi, K. Ach, M. Chadli","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.158","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.158","url":null,"abstract":"Le diabète insipide central (DIC) peut altérer la qualité de vie (QdV) par les répercussions quotidiennes du syndrome polyuro-polydipsique et les contraintes liées au traitement. Nous avons évalué la QdV de 26 patients porteurs de DIC sous desmopressine intra-nasale et après le switch vers la forme orale par le questionnaire Nagasaki Diabetes Insipidus Questionnaire (NADIQ). L’âge moyen était de 44,7 ans, avec une prédominance féminine (61,5 %). L’âge au moment du diagnostic était de 34,2 ans. Le DIC était idiopathique chez 11 patients (42,3 %), secondaire à une intervention neurochirurgicale chez 2 patients (7,7 %) et à une tumeur cérébrale chez 2 participants. L’hypophysite auto-immune était en cause chez 4 patients et l’origine infiltrative était retenue chez 4 patients. Un patient avait un Syndrome de Wolfram, et un DIC familial était diagnostiqué chez 2 patients. Soixante-treize pourcent des patients n’avaient pas d’atteinte hypophysaire associée. La dose moyenne de desmopressine intra-nasale était de 20 microgrammes/jour et celle de la forme orale était de 120 microgrammes/jour. La moyenne du score NADIQ était égale à 44 [44–45] sous desmopressine intra-nasale et est passée à 40 [30–41] sous desmopressine orale. La QdV s’est dégradée après le switch vers la forme orale, contrairement aux données de la littérature ayant objectivé une amélioration de la QdV après le switch. Ces discordances peuvent être liées au coût élevé du minirimelt® par rapport aux gouttes endo nasales, obligeant les patients à diminuer la dose par leur propre chef.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"28 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274499","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}