M.A. Essafi, A. Es-Souabni, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi
{"title":"Évaluation de la qualité de vie des patients suivis pour un adénome hypophysaire non fonctionnel","authors":"M.A. Essafi, A. Es-Souabni, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.170","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.170","url":null,"abstract":"Les adénomes hypophysaires non fonctionnels (AHNF) représentent 15 à 30 % des tumeurs hypophysaires. Caractérisés par des signes cliniques en rapport avec l’effet de masse sans sécrétion hormonale. Évaluer la qualité de vie (QDV) des patients suivis pour un AHNF opéré ou non. Une étude cas-témoins. Incluant tous les patients suivis pour AHNF, comparés à un groupe témoin appariés en fonction de l’âge et du sexe. La QDV a été évaluée par le questionnaire SF-36 dans sa version arabe validée. L’analyse statistique a été effectuée en utilisant le logiciel SPSS 26. Au total 59 patients, avec un AHNF (n = 24) et les témoins (n = 35). L’âge moyen était à 42,5 ± 18,7 ans, et un sexe-ratio F/H à 0,84. Un macroadénome dans 50 %, géant dans 33,4 % et micro dans 16,6 %. Avec retentissement endocrinien dans 45,8 %, et endocrânien dans 62,5 %. 70,8 % ont été opérés. Un total de 21 patients ont répondu au questionnaire de la SF36 ce qui donne un taux de participation de 87,5 %. Les scores moyens obtenus étaient tous inférieurs significativement aux valeurs retrouvées chez les témoins (p < 0,05). La taille de l’adénome, la présence d’un résidu postopératoire ou échec, le retentissement endocrânien et une insuffisance thyréotrope ou corticotrope étaient associés à une moins bonne qualité de vie (p < 0,05). La QDV est significativement altérée chez les patients suivis pour un AHNF surtout les plus volumineux avec retentissement qu’ils aient été opérés ou non.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"108 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274869","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Z. El Azime, L. El Azizi, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi
{"title":"Diabète type I lent : particularités clinicobiologique et immunologique","authors":"Z. El Azime, L. El Azizi, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.380","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.380","url":null,"abstract":"L’objectif de notre étude était de déterminer les caractéristiques clinicobiologiques du diabète LADA (diabète auto-immun latent de l’adulte). Une étude rétrospective portant sur des patients hospitalisés et suivis pour un diabète de type 1 lent entre 2018 et 2022, les données ont été recueillis à partir d’une fiche d’exploitation pré-établie. Nous avons inclus 31 patients, avec une prédominance masculine de 69,23 %. L’âge moyen au moment du diagnostic était de 31,12 ± 8,4 ans, et 46,15 % des patients étaient âgés de plus de 40 ans. Parmi eux, 23,07 % n’étaient sous aucun traitement, 46 % prenaient des antidiabétiques oraux (ADO) et 30,93 % étaient sous insulinothérapie. L’HbA1c moyenne était de 8,54 ± 3,12, et 67,54 % des patients ont connu une perte de poids significative. De plus, 53 % des patients ont présenté une cétose. L’indice de masse corporelle (IMC) moyen était de 21,82 ± 2,82 kg/m2. Des antécédents familiaux d’auto-immunité ont été notés chez 15,38 % des cas, et 23,07 % des patients présentaient une maladie auto-immune associée, principalement la thyroïdite d’Hashimoto (15,38 %). Les anticorps anti-GAD-65 et anti-IA-2 ont été mesurés chez 24 % des cas, et ont été positifs dans 76 % des cas. Le dosage du peptide C a été réalisé chez 46,15 % de nos patients, avec une moyenne de 0,50 ± 0,094 μg/L. Notre étude met en évidence la présence du diabète LADA dans notre population. Il est essentiel de sensibiliser la communauté aux signes évocateurs de cette maladie pour une meilleure prise en charge.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"21 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274901","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Bénéfice clinique de l’utilisation du TEPROTUMUMAB dans la prise en charge du myxœdème pré tibial – Une observation exceptionnelle","authors":"M. Francois, M. Viguier, B. Decoudier, B. Delemer","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.212","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.212","url":null,"abstract":"Le myxœdème prétibial est une atteinte extra-thyroïdienne associée à la maladie de Basedow sans traitement codifié. Nous rapportons le cas d’un patient de 29 ans, qui a développé 6 mois après thyroïdectomie totale pour maladie de Basedow, un myxœdème prétibial sous forme de plaques multinodulaires confluentes touchant la face antérieure et externe des 2 tibias, arrivé à la forme éléphantiasique. Le diagnostic a été confirmé par une biopsie cutanée et l’étendue des lésions par IRM. Le taux des anticorps anti récepteur de la TSH restait élevé à 127 U/L. Ces lésions étaient accompagnées par une acropathie et une orbitopathie modérée. Il a bénéficié dans le cadre d’une ATU de 8 injections de TEPROTUMUMAB (AC anti-récepteur de l’IGF1) selon le schéma thérapeutique utilisé depuis peu dans l’ophtalmopathie soit 1 injection à 10 mg/kg puis 7 injections à 20 mg/kg espacées de 3 semaines sans effet indésirable. L’efficacité clinique était constatée dès la deuxième injection. Les lésions à l’issue des 8 injections ont régressé de façon majeure confirmée par un suivi photographique et une IRM à la fin du traitement. L’acropathie et l’orbitopathie ont régressé de même. Le TEPROTUMUMAB apparaît comme une option thérapeutique efficace et bien tolérée dans le traitement du myxœdème prétibial. Le premier cas a été rapporté en 2020 suivi depuis par 5 nouveaux cas, en faveur du rôle de l’IGF1-R dans cette pathologie. Il est maintenant nécessaire d’évaluer le maintien du bénéfice clinique à long terme ainsi que la sécurité de traitements répétés.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"65 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275053","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
J. Haous, T. Ben Arfi, M. Ghammam, H. Belhadj-Miled, M. El Omri, M. Belakhdher, A. Meherzi, W. Kermani, M. Abdelkefi
{"title":"Une localisation thyroïdienne rare des lymphomes extraganglionnaires","authors":"J. Haous, T. Ben Arfi, M. Ghammam, H. Belhadj-Miled, M. El Omri, M. Belakhdher, A. Meherzi, W. Kermani, M. Abdelkefi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.229","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.229","url":null,"abstract":"Décrire les caractéristiques phénotypiques, évolutives et thérapeutiques des lymphomes thyroïdiens. Étude rétrospective incluant 9 cas de lymphomes thyroïdiens primitifs suivis dans notre service entre 2000 et 2022. Tous nos patients ont bénéficié d’un examen anatomopathologique avec étude immunohistochimique. Notre série a regroupé 2 hommes et 7 femmes. La médiane d’âge était de 63,4 ans. L’examen cervical avait objectivé dans tous les cas un goitre multinodulaire avec présence d’adénopathies cervicales dans 6 cas. L’échographie cervicale a noté un goitre multinodulaire dans tous les cas. Une thyroïdectomie totale était pratiquée chez 6 malades. Une trachéotomie était pratiquée chez une patiente pour dyspnée aiguë. L’examen histopathologique avec immunomarquage a conclu à un lymphome de type MALT dans 2 cas et un LMNH à grandes cellules de phénotype B dans les 7 cas restants dont un cas de lymphome de manteau à double localisation thyroïdienne et gastrique. Une thyroïdite auto-immune a été constatée chez huit patients. Huit patients avaient reçu une polychimiothérapie type CHOP. Une patiente était décédée 15 jours après trachéotomie, et la 2e patiente 1 an après chimiothérapie. Les 7 autres n’avaient pas présenté de récidive après un suivi médian de 3 ans. Le lymphome malin primitif de la thyroïde reste une entité rare. Il se caractérise par leur hétérogénéité histologique et clinique. Son diagnostic est histologique avec étude immunohistochimique. Il est classiquement chimio-radiosensibles. La chirurgie n’étant utile que dans un but diagnostique et non thérapeutique. Leur pronostic dépend de l’histologie et du stade de la maladie.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"41 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275054","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Bentaleb, S. Belmaati Cherkaoui, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi
{"title":"Différence entre l’âge artériel et l’âge réel chez des patients diabétiques de type 2","authors":"S. Bentaleb, S. Belmaati Cherkaoui, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.377","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.377","url":null,"abstract":"Le vieillissement artériel se traduit par une rigidification de la paroi des artères, aboutissant à des évènements cardio- et cérébrovasculaires et par conséquent une augmentation de la morbi-mortalité. Le diabète sucré s’accompagne d’un important épaississement artériel. L’objectif de notre travail est de comparer l’âge artériel et l’âge chronologique chez des patients diabétiques type 2. Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique, réalisée au service d’endocrinologie, diabétologie du CHU Hassan II de Fès, portant sur les patients DT2, hospitalisés au cours des années 2021 et 2022. Le calcul de l’âge artériel a été fait à l’aide d’un score élaboré par « The Framingham Heart Study » basé sur l’âge, le tabagisme, la tension artérielle, la présence de diabète, le taux du cholestérol total et HDL. Au total, 252 patients ont été inclus dans notre étude avec une nette prédominance féminine (64,6 %). L’âge moyen était de 57,3 ± 11,6 ans. La durée d’évolution moyenne du diabète était de 11,8 ans. L’âge artériel de notre population était de 71,4 ± 11,9 ans, et il était supérieur à 80 ans chez 53,5 % des patients. Il existe une différence statistiquement significative entre l’âge artériel et l’âge réel (p = 0,01). On a retrouvé également une corrélation significative entre l’âge artériel et l’ancienneté du diabète ainsi qu’avec le tabagisme et la présence d’HTA (respectivement p = 0,035, p = 0,002 et p = 0,04). L’évaluation de l’âge artériel des patients estime le degré d’atteinte de leurs vaisseaux et par conséquent pourrait les motiver à agir sur les facteurs de risques modifiables.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"62 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275064","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
B.S. Dhoha, N. Ketata, M. Yosra, E. Mouna, J. Samira, Y. Sourour, D. Jamel, J. Jihen, M. Fatma, R. Nabila, H.K. Faten, A. Mohamed
{"title":"Knowledge and practice of insulin-self-injection among diabetic patients","authors":"B.S. Dhoha, N. Ketata, M. Yosra, E. Mouna, J. Samira, Y. Sourour, D. Jamel, J. Jihen, M. Fatma, R. Nabila, H.K. Faten, A. Mohamed","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.373","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.373","url":null,"abstract":"Better management of diabetes among insulin-self-injectors requires determining level of their knowledge on insulin-therapy. Our study aimed to assess knowledge and practice of Tunisian diabetic-patients regarding insulin-self-injecting. It was a cross-sectional study using investigator-administered-questionnaires among insulin self-injecting diabetic patients attending a Tunisian Endocrinology department on April 2021. Information regarding knowledge and practices relating to injection Technik were assessed by the insulin Injection-Technique-Questionnaire (ITQ). A total of 96 patients were included among whom 59 cases were females (61.5%). There were 38 patients (39.6%) aged over 56 years. Median insulin seniority was 10 years; IQR = [5–20] years and the number of injections per day was 2.1 ± 0.4. There were 84 patients (87.5%) claimed to rotate injections’ site. Of whom, 54 cases (56.2%) described correctly the rotation and 35 cases (36.5%) were found by nurses to be rotating correctly. For disinfection, alcohol disinfection of insulin syringe was untamed in 45 cases (46.9%) and alcohol skin disinfection in 80 cases (83.3%). Twenty-two patients (23%) respected condition of warmed insulin to room temperature before injection. Patients were asked to inject insulin behind an expert nurse, a skin fold was realized in 74 injectors (77.1%), among whom 63 patients (85.1%) realized it correctly while 38 (51.3%) patients relaxed skin after removing the needle. Needle entry at an angle of 45 degree was respected by 33 patients (34.2%). Skipping insulin injection was assessed in 69 patients (72%) among whom 22 patients (31.8%) skipped their injection more than 5 times a week. Poor level of knowledge and practice of insulin injection was observed. Thus, healthcare-providers should pay more attention to therapeutic education on insulin treatment.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"17 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275072","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Naifar, H. Chaabouni, N. Hentati, H. Frikha, W. Zribi, H. Keskes
{"title":"Caractéristiques des patients diabétiques amputés associés à l’anxiété","authors":"M. Naifar, H. Chaabouni, N. Hentati, H. Frikha, W. Zribi, H. Keskes","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.444","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.444","url":null,"abstract":"Étudier l’association des caractéristiques cliniques des patients diabétiques amputés suite à un pied diabétique aux troubles anxieux chez eux. Étude d’observation longitudinale réalisée auprès de 35 patients diabétiques amputés suite à un pied diabétique au service de chirurgie orthopédique du CHU Habib Bourguiba, Sfax. Nous avons opté pour la sous-échelle du questionnaire Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS-A). Un score de 11 à 21 définit un trouble anxieux certain. L’âge moyen était de 59,5 ± 9,3 ans avec un maximum de 77 ans et un minimum de 42 ans. Une prédominance masculine a été notée (71,4 %). Le sex-ratio (hommes/femme) était de 2,5. Le score moyen de la sous-échelle HADS-A était de 7,37 ± 1,18. Une anxiété certaine était présente chez 13 patients (37,1 %). L’anxiété a été plus fréquente chez les patients sédentaires (42,9 % vs 14,3 % ; p = 0,22), ceux dont le diabète est déséquilibré (50 % vs 20 % ; p = 0,377), ceux présentant d’autres complications chroniques du diabète (47,6 % vs 21,4 % ; p = 0,11), les patients hypertendus (47,1 % vs 27,8 % ; p = 0,23), les patients présentant une dyslipidémie (50 % vs 30,4 % ; p = 0,29) et ceux ayant des antécédents d’amputations multiples (42,9 % vs 28,6 % ; p = 0,38). Par ailleurs, pas d’association significative de l’anxiété avec le tabagisme, la consommation d’alcool, l’ancienneté du diabète et le traitement par insulinothérapie (p = 0,139 ; p = 0,991 ; p = 0,313 et p = 0,831 ; respectivement). Une prise en charge multidisciplinaire du patient diabétique amputé suite à un pied diabétique semble être une étape primordiale afin d’éviter l’apparition de trouble anxieux.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"64 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275207","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Bellakhdhar, M. Ben Njima, M. Ghammam, A. Bedioui, A. Ben Abdelkarim, A. Meherzi, J. Houas, M. Omri, W. Kermani, M. Mokni, K. El Euch, M. Abdelkefi
{"title":"Thyroid nodule surgery: Predictive diagnostic value of fine-needle aspiration cytology","authors":"M. Bellakhdhar, M. Ben Njima, M. Ghammam, A. Bedioui, A. Ben Abdelkarim, A. Meherzi, J. Houas, M. Omri, W. Kermani, M. Mokni, K. El Euch, M. Abdelkefi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.259","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.259","url":null,"abstract":"Thyroid nodules are common. Fine-needle aspiration cytology (FNAC) is a diagnostic tool used to enhance or reduce the pre-test probability of thyroid neoplasm. As a clinician, we need to understand what a specific FNAC result means to an individual patient's management. To determine the value of FNAC in the diagnosis of thyroid nodules, thyroid cytology of 57 patients with definitive histology after surgery was analyzed. FNAC was correlated with histology and the sensitivity and the specificity were calculated. Our study included 55 women and 3 men. The mean age of the patients was 40 years old. Cytological findings of the lesion were reported as benign in 43 cases, as malignant in 6 cases, suspicious for malignancy in 7 cases and inconclusive in 2 cases. Histopathologic findings were compatible with benign thyroid lesions in 48 cases and malignant lesions in 10 cases. The study of the correlations between the cytological data and histological findings showed a kappa's coefficient of 0,67. In fact, in 45 cases the histological and cytological findings were concordant. There were 6 cases of true positive FNAC and 4 false negative malignant FNAC. The overall sensitivity of FNAC detecting thyroid neoplasia was 60% and specificity 100%. FNAC was essential to management in this series of patients. “Malignant” or “suspicious for malignancy” cytology are absolute indicators for thyroidectomy. FNAC should be undertaken with ultrasound guidance and if possible, with a pathologist in attendance to assess sample adequacy.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"108 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275218","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Évaluation de la qualité de vie des patients suivis pour orbitopathies dysthyroidiennes","authors":"M. Iggar, N.E. Haraj, S. El Aziz, A. Chadli","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.252","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.252","url":null,"abstract":"L’orbitopathie dysthyroidienne (OD) est la manifestation extra thyroïdienne la plus fréquente des dysthyroidies. Elle est à l’origine de trouble visuel et une altération de l’apparence altérant de manière significative la qualité de vie des patients. Évaluer la qualité de vie chez les patients présentant une orbitopathie dysthyroidienne. Étude rétrospective basée sur une cohorte de patients suivis dans notre service pour une OD, ou la qualité de vie de nos patients a été évalué par le questionnaire GO QOL (EUGOGO). Au total, 29 patients ont été inclus dans notre étude. L’OD était présente à la découverte de la maladie chez 48,9 %, avec une durée d’évolution moyenne de 16,4 mois. L’OD était classé modéré à sévère chez 61,1 % de nos patients et 75,9 % avaient une OD active. Les scores moyens du questionnaire GO-QOL pour les sous-échelles de fonctionnement visuel et d’apparence étaient de 64,33 et 61,55 respectivement. Des scores de qualité de vie bas pour le fonctionnement visuel étaient significativement corrélés à la gravité de la maladie (p = 0,01), à l’activité clinique (p = 0,05) et à la diplopie (p = 0,01). Des scores de qualité de vie bas pour l’apparence étaient significativement corrélés à l’activité clinique (p = 0,01). L’objectif de la prise en charge des OD est la restauration du pronostic visuel et l’amélioration de la qualité de vie. Ainsi, Le questionnaire GO-QOL est un instrument d’évaluation simple et efficace dans l’évaluation de la qualité de vie liée à l’OD.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"104 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275222","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
W.P.A.H. Bagbila, A. Sawadogo, N. Some, Y. Sagna, G.C. Kyelem, T.M. Yameogo, S.M. Ouedraogo, Y.J. Drabo
{"title":"Dysthyroïdies dans le service de médecine interne du CHU Sourô Sanou de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso)","authors":"W.P.A.H. Bagbila, A. Sawadogo, N. Some, Y. Sagna, G.C. Kyelem, T.M. Yameogo, S.M. Ouedraogo, Y.J. Drabo","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.244","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.244","url":null,"abstract":"Les thyropathies ont une épidémiologie mal connue variant en fonction des diversités des populations, des facteurs environnementaux et de la génétique. Les dysthyroïdies comprennent les hypothyroïdies et les hyperthyroïdies. L’objectif de cette étude était de décrire les caractéristiques sociodémographiques, cliniques et paracliniques des dysthyroïdies des patients suivis dans le service de médecine interne du CHU Sourô Sanou de Bobo-Dioulasso. Il s’est agi d’une étude transversale à visée descriptive de patients présentant une dysthyroïdie, suivis en ambulatoire dans le service de Médecine interne du CHUSS, au cours de la période du 01 janvier 2019 au 31 septembre 2020. Les données sociodémographiques, cliniques et paracliniques ont été collectées à partir des registres de consultation et des fiches de suivi des patients. Au total, 76 patients ont été inclus dans l’étude sur un total de 11623 patients vus en consultation externe soit une prévalence hospitalière de 0,65 %. Les hyperthyroïdies avec un effectif de 65 patients, représentaient 85,5 % des patients. L’hypothyroïdie représentaient 14,5 % (n = 11) des patients. Les étiologies des hyperthyroïdies étaient dominées par les goitres multinodulaires toxiques et la maladies de basedow respectivement dans 55,4 % (n = 36) et 32,3 % (n = 21) des cas. Celle de l’hypothyroïdies sont représentées par la thyroïdite de Hashimoto et la thyroïdite du post-partum avec respectivement dans 36,4 % (n = 4) et 18,2 % (n = 2) des cas. Les dysthyroïdies sont marquées par une proportion importante des hyperthyroïdies représentées par les GMNT et la maladie de Basedow. Les hypothyroïdies étant sous-estimées dans notre contexte.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"21 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275226","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}