R. Ben Othmen, O. Berriche, M. Baltagi, A. Ben Hamida, M. Cheikhrouhou, H. Jamoussi
{"title":"Obésité profil biologique et hormonal : quelle particularité ?","authors":"R. Ben Othmen, O. Berriche, M. Baltagi, A. Ben Hamida, M. Cheikhrouhou, H. Jamoussi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.514","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.514","url":null,"abstract":"L’obésité est une pandémie mondiale dont l’incidence ne cesse de croître. Des anomalies du bilan biologique et hormonal lui sont associées et fréquemment retrouvées. Notre étude a pour but de déterminer la prévalence des anomalies du bilan biologique et hormonal constatée chez les patients obèses. Il s’agit d’une étude descriptive prospective réalisée au service A de l’INNTA, ayant inclus 100 sujets obèses (IMC ≥ 30 kg/m2) âgés de plus de 18 ans. Les participants ont eu un interrogatoire, un examen physique minutieux, un bilan biologique et hormonal. L’âge moyen des patients était de 39 ± 13,42 ans. Le sex-ratio (F/H) était de 10/1. Leur IMC moyen de 39,48 ± 6,41 kg/m2. La majorité des patients (42 %) avaient une obésité grade III. Le prédiabète était retrouve chez 42 % des patients. Cinq pour cent des patients étaient diabétiques. Les troubles de la tolérance lipidique à savoir l’hyperLDLemie, l’hypoHDLemie et l’hypertriglycéridémie étaient respectivement retrouvées dans 57,1 %, 80 % et de 13,3 % des cas. Cinq patients avaient un hyperinsulinisme. L’anémie était retrouvée dans 17 % des cas. Trente-huit pour cent des patientes avaient une hypocalcémie et l’hypophosphorémie était mise en évidence dans 8,2 % des cas. Les anomalies du bilan biologique et hormonal sont relativement fréquentes chez les personnes obèses. Le dépistage systémique se justifie ainsi pour minimiser la morbi-mortalité liée à l’obésité et les complications qui lui sont associées.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"145 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275513","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Gaddour, R. Moncer, I. Loubiri, E. Toulgui, W. Ouanes, S. Jemni
{"title":"Qu’en est-il des troubles nutritionnels des patients hospitalisés en médecine physique ?","authors":"M. Gaddour, R. Moncer, I. Loubiri, E. Toulgui, W. Ouanes, S. Jemni","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.541","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.541","url":null,"abstract":"Le bilan d’un patient admis en médecine physique comporte une évaluation systématique de son état nutritionnel. Ceci reflète l’importance de détection des états de dénutrition qui peuvent interférer avec le projet thérapeutique des patients. D’où l’intérêt de notre étude qui vise à mettre l’accent sur les répercussions de la dénutrition en milieu de rééducation. Il s’agit d’une étude rétrospective transversale,analytique, étalée sur une période de 12 mois. Nous avons recueilli les informations à partir des dossiers médicaux des patients ayant été hospitalisés dans le service de Médecine physique de plus de 48 h. Un total de 147 patients est inclus dans notre étude. Nous avons trouvé que 10 % (n = 22) des malades qui ont séjourné plus d’une semaine à notre service perdent du poids et que cette perte pondérale est d’autant plus importante que le malade est initialement dénutri et âgé. Ces patients étaient plus vulnérables aux infections (p < 0,001). En effet, 50 % des patients ayant développé une infection nosocomiale pulmonaire sont dénutris (p = 0,04). De même la relation dénutrition et escarre est complexe. La dénutrition vient alourdir d’avantage la morbidité des patients admis en milieu de rééducation [1]. Nous soulignons l’importance d’une prise en charge rapide de ces troubles nutritionnels et surtout d’instaurer des mesures préventives optimales.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"48 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275515","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
R. Khalaf, F. Boukhayatia, D. Ben Salem, S. Msolly, H. Abdesslem, K. Ounaissa, E. Bornaz, C. Amrouche
{"title":"Qualité du sommeil et perte pondérale chez le patient obèse : quel lien ?","authors":"R. Khalaf, F. Boukhayatia, D. Ben Salem, S. Msolly, H. Abdesslem, K. Ounaissa, E. Bornaz, C. Amrouche","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.470","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.470","url":null,"abstract":"L’objectif de notre étude est de déterminer l’association entre les caractéristiques du sommeil et la perte pondérale chez les patients obèses. Il s’agit d’une étude prospective portant sur 90 patients obèses suivis pendant 6 mois. La qualité du sommeil a été évaluée par l’index de qualité du sommeil de Pittsburg (PSQI) à l’admission (J0), à 3 et 6 mois de prise en charge nutritionnelle. La qualité de sommeil est considérée comme altérée si le score PSQI > 5. Le pourcentage de perte pondérale a été calculé à 3 et 6 mois de suivi. L’âge moyen était de 46,66 ans ± 14,24 avec une prédominance féminine (88,9 %). À l’admission, le score moyen PSQI était de 6,77 ± 3,31. La qualité du sommeil était altérée chez 77,9 % des patients. La perte pondérale était de 4,96 % ± 3,54 à 3 mois et de 6,46 ± 4,32 % à 6 mois de suivi. La perte pondérale était significativement plus élevée en cas de jeune intermittent versus régime hypocalorique à 3 mois de suivi (8,45 % ± 4,44 vs 4,74 % ± 3,34 ; p = 0,05). La diminution du score PSQI était non significative entre J0 et 3 mois de suivi (p = 0,09), entre J0 et 6 mois de suivi (p = 0,9) et entre 3 et 6 mois de suivi (p = 0,5). La diminution du score PSQI à 3 mois (p = 0,5) et à 6 mois de suivi (p = 0,4) était non significative comparativement entre les groupes jeûne intermittent versus régime hypocalorique. Il existe une corrélation négative mais non significative entre le score PSQI et la perte pondérale à 3 mois (r = −0,04 ; p = 0,8) et 6 mois (r = −0,06 ; p = 0,8). L’altération de la qualité du sommeil entraîne une résistance à la perte pondérale. L’évaluation de la qualité du sommeil est nécessaire pour optimiser la perte pondérale et son maintien à long terme.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274373","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Impact de l’hémodialyse chronique sur les niveaux de la vitamine D : à propos d’une série de l’est Algérien","authors":"I. Laidouni, N. Khodja, B. Benchaib, S. Bensalem","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.306","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.306","url":null,"abstract":"Les anomalies du métabolisme phosphocalcique surviennent précocement chez les patients hémodialysés, dont une prévalence élevée de carence en vitamine D. Elles exposent les patients à une morbi-mortalité cardiovasculaire élevée. L’objectif de notre étude est d’évaluer le profil vitaminique D chez nos patients. Nous avons mené une étude transversale analytique sur une période de 3 ans portant sur l’évaluation du statut vitaminique D, et l’appréciation des troubles osseux et leurs complications chez les patients insuffisants rénaux hémodialysés, répondant aux critères de sélection. L’analyse statistique a été réalisée sur logiciel STATISTICA 11. Au total, 109 patients urémiques hémodialysés chroniques, étaient retenus pour la présente étude. L’âge moyen des patients est de 54,85 ± 15,42 ans et un sexe ratio de 1,01. On n’a pas noté de différence significative entre les deux sexes concernant le bilan phosphocalcique. Le statut vitaminique D des patients est bas avec une moyenne de 16,74 ± 12,97 ng/mL. La carence en vitamine D (< 10 ng/mL) est prédominante chez 37,61 % des patients le déficit (10–20 ng/mL) avec 30,27 % et l’insuffisance (20–30 ng/mL) avec 18,34 %. Le rôle de la vitamine D est bien établi dans les complications osseuses chez l’hémodialysé chronique. La prévalence de sa carence est particulièrement élevée dans cette population. La littérature actuelle manque néanmoins d’essais cliniques pour instaurer des recommandations de dépistage et de substitution vitaminique dans l’IRC. Il y a cependant des arguments physiopathologiques pour rechercher et corriger un déficit en vitamine D dans cette population.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"21 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274395","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Trigui, F. Boubaker, Y. Ayadi, H. Mrabet, N. Lassoued, W. Alaya, B. Zantour, M.B. Sfar
{"title":"Manifestations neuropsychiatriques au cours du diabète de type 2","authors":"S. Trigui, F. Boubaker, Y. Ayadi, H. Mrabet, N. Lassoued, W. Alaya, B. Zantour, M.B. Sfar","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.189","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.189","url":null,"abstract":"L’hyperglycémie peut être associée à une large variété de manifestations neurologiques. L’atteinte nerveuse périphérique, motrice, sensitive, autonome vagale ou sympathique est une complication fréquente du diabète, difficile à prévenir. l’objectif de ce travail est de déterminer les pathologies neuropsychiatriques chez les patients diabétiques hospitalisés. Il s’agit d’une étude rétrospective incluant les patients diabétiques de type 2 hospitalisés au service d’endocrinologie entre les années 2018 et 2021. Notre étude comporte 357 malades : 233 femmes (65,26 %) et 124 hommes (34,73 %). La moyenne d’âge était de 52,58 ans [17–84]. 47 % des patients diabétiques avaient une HTA associée au diabète, 46,21 % avaient une dyslipidémie, 45,93 % avaient une obésité. Une neuropathie diabétique périphérique était présente chez 33 % des patients, 24,7 % des patients avaient manifesté un accident vasculaire cérébral, 1,76 % avaient manifesté au moins un épisode d’accident ischémique transitoire.1,14 % des patients avaient une épilepsie, une paralysie faciale était présente chez 0,56 % des patients, un patient avait un ptosis et un patient avait une dysarthrie.4,2 % avaient des patients avaient manifestations psychiatriques : 3,08 % avaient une dépression, 0,84 % avaient une schizophrénie et une patiente avait une psychose puerpérale. la neuropathie diabétique touche aussi bien le système nerveux périphérique que le système nerveux végétatif. C’est une complication invalidante et potentiellement grave du diabète. Des pathologies neuropsychiatriques telle que l’épilepsie, la schizophrénie et la dépression sont plus fréquents chez le diabétique par rapport à la population générale, leur pathogénie fait intervenir des facteurs génétiques et environnementaux communs avec ceux du diabète sucré.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"27 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274408","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Bentaleb, Z. Serhane, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi
{"title":"Hyperparathyroïdie primaire : confrontation entre imagerie et données histologiques","authors":"S. Bentaleb, Z. Serhane, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.297","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.297","url":null,"abstract":"L’hyperparathyroïdie primaire (HPP) est une endocrinopathie fréquente dont l’échographie et la scintigraphie parathyroïdienne font partie du bilan topographique et pré-opératoire. L’objectif de ce travail est de confronter les résultats des examens radiologiques aux données histologiques chez les patients hospitalisés pour HPP. Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive incluant des patients hospitalisés au CHU Hassan II de Fès au cours des années 2021 et 2022, opérés pour HPP chez qui on dispose des résultats histologiques. Au total, 72 patients ont été inclus, leur âge moyen était de 55,5 ± 24,4 ans, avec une prédominance féminine (81 %). La PTH médiane était de 601,3 pg/ml avec une calcémie moyenne de 118 mg/ml. Tous les patients ont bénéficié d’une échographie et d’une scintigraphie à la MIBI. L’échographie a montré une anomalie chez 80,5 % des patients et la scintigraphie dans 92,7 %. 7,3 % des patients avaient un adénome ectopique qui a été visualisé aussi bien à la scintigraphie qu’à la TDM cervicothoracique. La PTH postopératoire a baissé de plus de 50 % chez 92,6 % des patients. L’histologie a conclu à un adénome parathyroïdien chez 92,5 % des patients, une hyperplasie chez 3 %, un carcinome chez 1,5 % et à un adénome atypique chez 1,5 % des cas. Le parenchyme parathyroïdien réséqué était normal chez un patient malgré l’aspect nodulaire en peropératoire. L’échographie avec la scintigraphie parathyroïdienne permettent une localisation précise des glandes hyperfonctionnelles et la TDM est plus performante pour les ectopies permettant ainsi une chirurgie mini-invasive et la diminution du taux d’échec thérapeutique.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"7 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274485","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Ben Bnina, G. Saad, H. Elfekih, T. Ach, A. Ben Abdelkrim, Y. Hasni, A. Maaroufi, K. Ach, M. Chadli
{"title":"Évaluation de la qualité de vie chez les patients suivis pour un diabète insipide central","authors":"M. Ben Bnina, G. Saad, H. Elfekih, T. Ach, A. Ben Abdelkrim, Y. Hasni, A. Maaroufi, K. Ach, M. Chadli","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.158","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.158","url":null,"abstract":"Le diabète insipide central (DIC) peut altérer la qualité de vie (QdV) par les répercussions quotidiennes du syndrome polyuro-polydipsique et les contraintes liées au traitement. Nous avons évalué la QdV de 26 patients porteurs de DIC sous desmopressine intra-nasale et après le switch vers la forme orale par le questionnaire Nagasaki Diabetes Insipidus Questionnaire (NADIQ). L’âge moyen était de 44,7 ans, avec une prédominance féminine (61,5 %). L’âge au moment du diagnostic était de 34,2 ans. Le DIC était idiopathique chez 11 patients (42,3 %), secondaire à une intervention neurochirurgicale chez 2 patients (7,7 %) et à une tumeur cérébrale chez 2 participants. L’hypophysite auto-immune était en cause chez 4 patients et l’origine infiltrative était retenue chez 4 patients. Un patient avait un Syndrome de Wolfram, et un DIC familial était diagnostiqué chez 2 patients. Soixante-treize pourcent des patients n’avaient pas d’atteinte hypophysaire associée. La dose moyenne de desmopressine intra-nasale était de 20 microgrammes/jour et celle de la forme orale était de 120 microgrammes/jour. La moyenne du score NADIQ était égale à 44 [44–45] sous desmopressine intra-nasale et est passée à 40 [30–41] sous desmopressine orale. La QdV s’est dégradée après le switch vers la forme orale, contrairement aux données de la littérature ayant objectivé une amélioration de la QdV après le switch. Ces discordances peuvent être liées au coût élevé du minirimelt® par rapport aux gouttes endo nasales, obligeant les patients à diminuer la dose par leur propre chef.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"28 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274499","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Place de la chirurgie trans-sphénoïdale dans la prise en charge des patients atteints d’une acromégalie","authors":"A. Khellaf, S. Achir, Z. Arbouche","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.174","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.174","url":null,"abstract":"L’acromégalie est secondaire à une hypersécrétion de GH par un adénome hypophysaire, dont le traitement de référence est l’exérèse chirurgicale. Néanmoins, certains patients peuvent bénéficier d’un traitement médical par analogues de la somatostatine en première intention ou après échec de la chirurgie. Étude rétrospective sur 10 ans, portant sur des patients acromégales. Objectif principal : définir la place de la chirurgie dans la prise en charge de ces patients. Objectifs secondaires : définir le taux de complications ainsi que les résultats obtenus sur le plan hormonal et tumoral. Au total, 75 patients inclus. L’acromégalie était secondaire à un macro-adénome dans 89 % des cas, dont 56 % avaient un retentissement visuel. Le traitement chirurgical en première intention a été indiqué chez 90 % des patients, précédé par une préparation par Somatuline chez un tiers des patients. Parmi les patients opérés, 83,3 % ont eu des suites opératoires simples, 6 % ont présenté un diabète insipide, 3 % un syndrome méningé et 34 % ont développé un déficit hormonal antéhypophysaire. La chirurgie a permis le contrôle total de la maladie dans 25 % des cas et partiel dans 28 % des cas, chez 47 % des patients la maladie n’était pas contrôlée. Deux patients ont bénéficié d’une reprise chirurgicale. Malgré le développement de nouvelles molécules pour le traitement de l’acromégalie, la chirurgie reste le traitement de référence et de première intention. Les complications graves sont rares. Elle permet le contrôle de la maladie dans 40 à 70 % des cas. En cas d’échec, la reprise chirurgicale est rare.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"21 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274500","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Mauger, M. De La Vergne De Cerval, R. Pflaum, M. Barrallier, A. Guenego, M. Fichet
{"title":"Évolution défavorable d’un carcinome hypophysaire métastasé à l’os sous immunothérapie","authors":"M. Mauger, M. De La Vergne De Cerval, R. Pflaum, M. Barrallier, A. Guenego, M. Fichet","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.173","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.173","url":null,"abstract":"Les carcinomes hypophysaires (CH) sont rares (0,1 à 0,4 % des tumeurs hypophysaires) et sont définis par l’apparition de métastases d’un adénome hypophysaire. Leur survenue est corrélée à l’invasion et l’agressivité histologique de la tumeur. Le traitement de première intention associe classiquement de la radio-chimiothérapie par TEMOZOLOMIDE. D’autres lignes thérapeutiques sont discutées si progression (anti-VEGF, immunothérapie, radiothérapie interne vectorisée (RIV)). Découverte chez un patient de 62 ans d’une maladie de cushing sur paralysie du nerf occulomoteur III droit et hypercorticisme. Devant des critères histologiques d’agressivité exceptionnels avec Ki67 à 60 %, marquage intense de la p53, mitoses 32/10 champs, perte focale d’expression d’ATRX et l’invasion majeure du sinus caverneux, une radio-chimiothérapie concomittante par TEMOZOLOMIDE est d’emblée initiée, avec un bilan d’extension initial pourtant négatif. L’hypercortisolisme est rapidement contrôlé par OSILODROSTAT. Après 6 mois, l’évolution est marquée par l’apparition de lésions osseuses secondaires sternales et rachidiennes, fixantes au TEP-TDM 18-FDG et Gallium, prouvées histologiquement. La deuxième ligne thérapeutique comporte une double immunothérapie (NIVOLUMAB + IPILIMUMAB). Nouvelle aggravation à 3 mois avec lésions osseuses multiples et disséminées. La procédure pour initier la RIV débute mais la progression se complique d’une épidurite multi-étagée avec paraplégie séquellaire. L’état général devient incompatible avec les traitements systémiques. Un accompagnement palliatif est décidé. Le patient décède seulement 16 mois après le diagnostic initial de son CH. Les critères d’agressivité initiaux sont essentiels pour adapter l’attitude thérapeutique et proposer rapidement des traitements systémiques si nécessaire. Le choix du traitement de seconde intention selon le(s) site(s) métastatique(s) semble encore à préciser.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"108 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274507","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
H. Ben Jemâa, F. Boukhayatiya, T. Mousa, R. Khalaf, S. Msolly, D. Ben Abdeslem, E. Bornaz, O. Kamila, H. Abdesslem, C. Amrouche
{"title":"Diabète gestationnel : compléments alimentaires et profil métabolique","authors":"H. Ben Jemâa, F. Boukhayatiya, T. Mousa, R. Khalaf, S. Msolly, D. Ben Abdeslem, E. Bornaz, O. Kamila, H. Abdesslem, C. Amrouche","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.431","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.431","url":null,"abstract":"L’utilisation de compléments alimentaires (CA) pendant la grossesse est de plus en plus courante. Cette étude permet d’explorer l’effet d’une supplémentation vitaminique sur le profil métabolique des femmes ayant un diabète gestationnel (DG). Étude rétrospective menée chez 51 patientes ayant un DG suivies dans l’institut de nutrition de Tunis. L’insulinorésistance est estimée par le calcul de l’indice de HOMA. Les femmes qui prenaient des CA à des doses inférieures à la Référence Nutritionnelle pour la population de l’ANSES sont exclues. L’âge moyen des patientes était de 32,11 ± 5 ans. Parmi eux 86,2 % prennent des CA : 84,3 % du fer, 62 % de l’acide folique (B9), 86,2 % de la vitamine D, 27,5 % de la vitamine B12, 7,8 % du magnésium, 27,5 % de la vitamine C, 3,9 % du sélénium, 2 % du chrome, 6 % de la vitamine E, 9,8 % de l’Oméga3. Insulinorésistance notée chez 35,3 % des femmes. Une association significative est retrouvée entre l’insulinorésistance et la supplémentation en Oméga3 (p = 0,032), en Niacine (B3), (p < 0,001) et en chrome (p < 0,001). Une hémoglobine glyquée moins basse est retrouvée chez les femmes supplémentées en fer (p = 0,003) et en vitamine D (p = 0,009). Les femmes supplémentées en Oméga3 ont des triglycérides moins bas (p = 0,02).Une association est retrouvée entre la supplémentation en vitamine D et l’élévation de protéine C réactive (p = 0,03). Pas d’association retrouvée entre la prise des CA et la prise de poids au cours de la grossesse. L’efficacité de ces CA dans le DG n’est pas encore bien établie d’où l’intérêt de mener d’autres recherches afin mieux comprendre leurs impacts sur la santé maternofœtale.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"26 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274554","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}