M. Gaddour, R. Moncer, I. Loubiri, E. Toulgui, W. Ouanes, S. Jemni
{"title":"物理医学住院病人的营养问题呢?","authors":"M. Gaddour, R. Moncer, I. Loubiri, E. Toulgui, W. Ouanes, S. Jemni","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.541","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Le bilan d’un patient admis en médecine physique comporte une évaluation systématique de son état nutritionnel. Ceci reflète l’importance de détection des états de dénutrition qui peuvent interférer avec le projet thérapeutique des patients. D’où l’intérêt de notre étude qui vise à mettre l’accent sur les répercussions de la dénutrition en milieu de rééducation. Il s’agit d’une étude rétrospective transversale,analytique, étalée sur une période de 12 mois. Nous avons recueilli les informations à partir des dossiers médicaux des patients ayant été hospitalisés dans le service de Médecine physique de plus de 48 h. Un total de 147 patients est inclus dans notre étude. Nous avons trouvé que 10 % (n = 22) des malades qui ont séjourné plus d’une semaine à notre service perdent du poids et que cette perte pondérale est d’autant plus importante que le malade est initialement dénutri et âgé. Ces patients étaient plus vulnérables aux infections (p < 0,001). En effet, 50 % des patients ayant développé une infection nosocomiale pulmonaire sont dénutris (p = 0,04). De même la relation dénutrition et escarre est complexe. La dénutrition vient alourdir d’avantage la morbidité des patients admis en milieu de rééducation [1]. Nous soulignons l’importance d’une prise en charge rapide de ces troubles nutritionnels et surtout d’instaurer des mesures préventives optimales.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"48 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Qu’en est-il des troubles nutritionnels des patients hospitalisés en médecine physique ?\",\"authors\":\"M. Gaddour, R. Moncer, I. Loubiri, E. Toulgui, W. Ouanes, S. Jemni\",\"doi\":\"10.1016/j.ando.2023.07.541\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Le bilan d’un patient admis en médecine physique comporte une évaluation systématique de son état nutritionnel. Ceci reflète l’importance de détection des états de dénutrition qui peuvent interférer avec le projet thérapeutique des patients. D’où l’intérêt de notre étude qui vise à mettre l’accent sur les répercussions de la dénutrition en milieu de rééducation. Il s’agit d’une étude rétrospective transversale,analytique, étalée sur une période de 12 mois. Nous avons recueilli les informations à partir des dossiers médicaux des patients ayant été hospitalisés dans le service de Médecine physique de plus de 48 h. Un total de 147 patients est inclus dans notre étude. Nous avons trouvé que 10 % (n = 22) des malades qui ont séjourné plus d’une semaine à notre service perdent du poids et que cette perte pondérale est d’autant plus importante que le malade est initialement dénutri et âgé. Ces patients étaient plus vulnérables aux infections (p < 0,001). En effet, 50 % des patients ayant développé une infection nosocomiale pulmonaire sont dénutris (p = 0,04). De même la relation dénutrition et escarre est complexe. La dénutrition vient alourdir d’avantage la morbidité des patients admis en milieu de rééducation [1]. Nous soulignons l’importance d’une prise en charge rapide de ces troubles nutritionnels et surtout d’instaurer des mesures préventives optimales.\",\"PeriodicalId\":93871,\"journal\":{\"name\":\"Annales d'endocrinologie\",\"volume\":\"48 1\",\"pages\":\"0\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2023-10-01\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Annales d'endocrinologie\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.541\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Annales d'endocrinologie","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.541","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
Qu’en est-il des troubles nutritionnels des patients hospitalisés en médecine physique ?
Le bilan d’un patient admis en médecine physique comporte une évaluation systématique de son état nutritionnel. Ceci reflète l’importance de détection des états de dénutrition qui peuvent interférer avec le projet thérapeutique des patients. D’où l’intérêt de notre étude qui vise à mettre l’accent sur les répercussions de la dénutrition en milieu de rééducation. Il s’agit d’une étude rétrospective transversale,analytique, étalée sur une période de 12 mois. Nous avons recueilli les informations à partir des dossiers médicaux des patients ayant été hospitalisés dans le service de Médecine physique de plus de 48 h. Un total de 147 patients est inclus dans notre étude. Nous avons trouvé que 10 % (n = 22) des malades qui ont séjourné plus d’une semaine à notre service perdent du poids et que cette perte pondérale est d’autant plus importante que le malade est initialement dénutri et âgé. Ces patients étaient plus vulnérables aux infections (p < 0,001). En effet, 50 % des patients ayant développé une infection nosocomiale pulmonaire sont dénutris (p = 0,04). De même la relation dénutrition et escarre est complexe. La dénutrition vient alourdir d’avantage la morbidité des patients admis en milieu de rééducation [1]. Nous soulignons l’importance d’une prise en charge rapide de ces troubles nutritionnels et surtout d’instaurer des mesures préventives optimales.