R. Khalaf, F. Boukhayatia, D. Ben Salem, S. Msolly, H. Abdesslem, K. Ounaissa, E. Bornaz, C. Amrouche
{"title":"肥胖患者的睡眠质量和体重下降:有什么联系?","authors":"R. Khalaf, F. Boukhayatia, D. Ben Salem, S. Msolly, H. Abdesslem, K. Ounaissa, E. Bornaz, C. Amrouche","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.470","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"L’objectif de notre étude est de déterminer l’association entre les caractéristiques du sommeil et la perte pondérale chez les patients obèses. Il s’agit d’une étude prospective portant sur 90 patients obèses suivis pendant 6 mois. La qualité du sommeil a été évaluée par l’index de qualité du sommeil de Pittsburg (PSQI) à l’admission (J0), à 3 et 6 mois de prise en charge nutritionnelle. La qualité de sommeil est considérée comme altérée si le score PSQI > 5. Le pourcentage de perte pondérale a été calculé à 3 et 6 mois de suivi. L’âge moyen était de 46,66 ans ± 14,24 avec une prédominance féminine (88,9 %). À l’admission, le score moyen PSQI était de 6,77 ± 3,31. La qualité du sommeil était altérée chez 77,9 % des patients. La perte pondérale était de 4,96 % ± 3,54 à 3 mois et de 6,46 ± 4,32 % à 6 mois de suivi. La perte pondérale était significativement plus élevée en cas de jeune intermittent versus régime hypocalorique à 3 mois de suivi (8,45 % ± 4,44 vs 4,74 % ± 3,34 ; p = 0,05). La diminution du score PSQI était non significative entre J0 et 3 mois de suivi (p = 0,09), entre J0 et 6 mois de suivi (p = 0,9) et entre 3 et 6 mois de suivi (p = 0,5). La diminution du score PSQI à 3 mois (p = 0,5) et à 6 mois de suivi (p = 0,4) était non significative comparativement entre les groupes jeûne intermittent versus régime hypocalorique. Il existe une corrélation négative mais non significative entre le score PSQI et la perte pondérale à 3 mois (r = −0,04 ; p = 0,8) et 6 mois (r = −0,06 ; p = 0,8). L’altération de la qualité du sommeil entraîne une résistance à la perte pondérale. 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Qualité du sommeil et perte pondérale chez le patient obèse : quel lien ?
L’objectif de notre étude est de déterminer l’association entre les caractéristiques du sommeil et la perte pondérale chez les patients obèses. Il s’agit d’une étude prospective portant sur 90 patients obèses suivis pendant 6 mois. La qualité du sommeil a été évaluée par l’index de qualité du sommeil de Pittsburg (PSQI) à l’admission (J0), à 3 et 6 mois de prise en charge nutritionnelle. La qualité de sommeil est considérée comme altérée si le score PSQI > 5. Le pourcentage de perte pondérale a été calculé à 3 et 6 mois de suivi. L’âge moyen était de 46,66 ans ± 14,24 avec une prédominance féminine (88,9 %). À l’admission, le score moyen PSQI était de 6,77 ± 3,31. La qualité du sommeil était altérée chez 77,9 % des patients. La perte pondérale était de 4,96 % ± 3,54 à 3 mois et de 6,46 ± 4,32 % à 6 mois de suivi. La perte pondérale était significativement plus élevée en cas de jeune intermittent versus régime hypocalorique à 3 mois de suivi (8,45 % ± 4,44 vs 4,74 % ± 3,34 ; p = 0,05). La diminution du score PSQI était non significative entre J0 et 3 mois de suivi (p = 0,09), entre J0 et 6 mois de suivi (p = 0,9) et entre 3 et 6 mois de suivi (p = 0,5). La diminution du score PSQI à 3 mois (p = 0,5) et à 6 mois de suivi (p = 0,4) était non significative comparativement entre les groupes jeûne intermittent versus régime hypocalorique. Il existe une corrélation négative mais non significative entre le score PSQI et la perte pondérale à 3 mois (r = −0,04 ; p = 0,8) et 6 mois (r = −0,06 ; p = 0,8). L’altération de la qualité du sommeil entraîne une résistance à la perte pondérale. L’évaluation de la qualité du sommeil est nécessaire pour optimiser la perte pondérale et son maintien à long terme.