S. Habibi, Y. Lammini, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi
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Les poly-endocrinopathies auto-immunes chez les diabétiques type 1
Les diabétique type 1 (DT1) peuvent également développer d’autres maladies auto-immunes entrant dans le cadre des troubles polyendocriniens auto-immuns (PEA). Étude rétrospective, descriptive menée au service d’endocrinologie du CHU Hassan II de Fès entre 2009 et 2022. Nos patients bénéficiaient d’un bilan de dépistage des endocrinopathies auto-immunes liées au diabète permettant le diagnostic de PEA. Déterminer la fréquence et les caractéristiques des PEA au cours du DT1. Nous avons colligé 436 DT1, âge moyen était de 27,98 + 9,7 ans, sex-ratio de (H/F) de 0,51. L’âge moyen à la découverte du diabète type 1 de 22,4 ans. La prévalence des PEA était de 8,94 %. Aucun patient n’avait PEA-1 ou le syndrome IPEX, tous présentaient une PEA-2 : – DT1 et thyroïdite d’Hashimoto chez 16 patients, DT1 et insuffisance surrénalienne primitive chez 9 patients, DT1 associé à une maladie d’Addison et thyroïdite d’Hashimoto chez 4 patients ; – DT1 associé à une insuffisance surrénalienne et maladie cœliaque chez 3 patients. 4 patients avaient un diabète de type 1 et une maladie cœliaque. Association DT1, thyroïdite d’Hashimoto et anémie de biermer chez un seul patient, insuffisance surrénalienne avec une anémie de biermer en association avec DT 1 chez 1 seul cas. Grâce à cette étude, nous avons mis en évidence les propriétés distinctes du PEA dans le diabète de type 1. Le PEA-2 est le type le plus courant et la maladie thyroïdienne auto-immune est le trouble endocrinien le plus courant associé au diabète de type 1.