{"title":"Une échelle de mesure pour la précision relative des quantifieurs : étude comparative français-grec","authors":"F. Corblin, Evangelia Vlachou","doi":"10.3917/TL.072.0049","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/TL.072.0049","url":null,"abstract":"L’article se propose de mesurer la precision relative des quantifieurs en s’appuyant sur des donnees du francais et du grec et d’en deduire une echelle de precision permettant de les classer, qui utilise comme test l’usage des expressions exactement/akrivos, plus precisement-plus exactement/me pjo meghali akrivia, pour etre plus precis/ja na ime pjo akrivis et des phrases interrogatives avec combien/poso. La notion de precision relative mise en evidence par ce test est d’extension beaucoup plus large que celle de force logique, puisqu’elle permet de situer dans une echelle de precision relative des quantifieurs intensionnels (beaucoup/poli, trop/ipervolika poli), et des quantifieurs extensionnels a implicature intensionnelle (plus de/pano apo, presque/sxedhon). On presente en fin d’article quelques donnees d’acceptabilite inattendues, y compris des differences entre le francais et le grec pour le test Q1, pour etre plus precis Q2, que nous suggerons de relier au statut pragmatique particulier de cette structure, laquelle pourrait etre consideree comme un non-respect (provisoire) de la maxime de quantite de Grice.","PeriodicalId":52522,"journal":{"name":"Travaux de Linguistique","volume":"33 1","pages":"49-71"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"78996185","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Diffusion et déformations d’un slogan publicitaire mémorable dans la presse écrite : le cas de « Nespresso. What else ? »","authors":"M. Desnica","doi":"10.3917/TL.073.0069","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/TL.073.0069","url":null,"abstract":"EnglishIn 2006, Nespresso launched a series of TV ads in order to establish itself as an icon in coffee capsules. The slogan “Nespresso. What else?” resumes the utter desirability of its coffee, which makes the choice of Nespresso self-evident. A previous study showed that the great notoriety of these commercials enabled the slogan to penetrate the discourse of the French press. Taking inspiration from Dawkins’ concept of meme, and applying his conception of “cultural replicators” to an utterance, this paper examines the reason of the slogan’s success from a linguistic point of view (i.e. its memorability) and describes its echoes in the press, in order to evaluate the similarities and the differences in relation to the form, the meaning and context of the initial utterance. The qualitative study is based on a corpus of texts collected in eight daily and two weekly French newspapers published before November 2015, using the news database Factiva. francaisA partir de 2006, Nespresso lance une serie de publicites televisees afin de s’imposer comme l’icone de l’excellence du cafe en capsules. Le slogan « Nespresso. What else ? » synthetise la desirabilite extreme du cafe Nespresso, qui rend son choix evident. La grande notoriete de la « serie » publicitaire a permis au slogan de penetrer dans le discours journalistique. En s’inspirant de la notion de meme de Dawkins, et en appliquant sa conception de ces « replicateurs culturels » a un objet langagier, la presente contribution etudie les raisons linguistiques du succes du slogan – son caractere « memorable » –, et ses echos dans la presse d’information generale francaise, afin d’apprecier les similarites et les differences par rapport a la forme, le sens et le contexte de l’enonce initial. L’analyse qualitative s’appuie sur un corpus de textes extraits de huit quotidiens et deux hebdomadaires a l’aide de la base de donnees Factiva, parus avant novembre 2015.","PeriodicalId":52522,"journal":{"name":"Travaux de Linguistique","volume":"5 1","pages":"69-83"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"87493919","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Conditions d’assertion de 'chaque' et de 'tout' et règles de déduction du quantificateur universel","authors":"A. Mari, C. Retoré","doi":"10.3917/tl.072.0089","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/tl.072.0089","url":null,"abstract":"Dans cet article, nous soutenons qu’il y a une difference d’usage entre les quantificateurs universels tout et chaque et que la semantique en termes de preuves permet d’en rendre compte. Un enonce prescriptif requiert l’emploi du quantificateur tout, tandis que chaque s’utilise plutot dans les enonces descriptifs. Du point de vue des preuves, les enonces prescriptifs correspondent bien a la regle de quantification universelle des systemes deductifs, dite de generalisation, deja presente chez Aristote : si une propriete est etablie pour une variable dont nul ne sait rien, alors on peut affirmer qu’elle est vraie de tout individu. En revanche, l’assertion d’un enonce descriptif universel necessite de connaitre precisement le domaine de quantification et d’explorer, pour chacun des individus du domaine, la verite de l’enonce : il s’agit donc d’une conjonction. La quantification avec tout exprime une regle dont la validite entraine de facto la verite de ce meme enonce formule avec chaque – aussi la validite de l’enonce descriptif est-elle consequence de l’enonce prescriptif, tandis que le contraire n’est pas vrai. Cela explique que les enonces obtenus en remplacant tout par chaque soient plutot acceptables, tandis que le contraire n’est pas vrai.","PeriodicalId":52522,"journal":{"name":"Travaux de Linguistique","volume":"33 1","pages":"89-106"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"84636474","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Justesse d’expression et questions de synonymie dans le Dictionnaire néologique (1726) de l’Abbé Desfontaines","authors":"C. Schweitzer","doi":"10.3917/TL.073.0127","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/TL.073.0127","url":null,"abstract":"A l’epoque ou l’Abbe Desfontaines publie son Dictionnaire neologique, on reflechit surtout a la justesse des mots dans l’objectif de garantir un style correspondant au bon usage. Il ne s’agit pas de juger le langage en termes de creativite, de degradation, d’effets de mode langagiers ou de ‘particularite’ de la langue, comme a l’heure actuelle. En revanche, le debat s’inscrit notamment dans la volonte de regler l’usage et d’etablir des normes fixes pour le francais, la langue nationale commune. On rejoint ici, certes, les travaux des premiers dictionnaires et des Remarqueurs, mais aussi ceux portant sur la synonymie, comme La justesse de la langue francoise de Gabriel Girard (1718). Cet article situe l’œuvre et les methodes utilisees par Desfontaines dans ce contexte.","PeriodicalId":52522,"journal":{"name":"Travaux de Linguistique","volume":"105 1","pages":"127-151"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"85509474","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Sur les indéfinis singuliers génériques en français et en serbe","authors":"Veran Stanojević, Ljubica Đurić","doi":"10.3917/TL.072.0121","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/TL.072.0121","url":null,"abstract":"EnglishThe article focuses on French and Serbian generic sentences with an indefinite singular noun phrase in subject position (un N / jedan N). Following the analysis of the so-called IS generics in terms of « respects » (« points of view ») developped by Alda Mari (Mari, 2008a, 2008b, 2011), we examine the constraints on the indefinites with jedan in Serbian and contrast them with those that hold for indefinite singulars in French. We conclude that the choice of the determiner jedan in Serbian crucially depends on the sentence being considered as true in respect of « social norms », whereas in French no such restriction holds. francaisDans ce travail, nous nous interessons aux phrases generiques du francais et du serbe dont le sujet est un syntagme nominal indefini singulier (un N / jedan N). En adoptant l’analyse des indefinis singuliers generiques en termes de points de vue (Mari, 2008a, 2008b, 2011), nous etudions les contraintes qui pesent sur l’emploi des indefinis avec jedan en position de sujet en serbe en les comparant au francais. Nous constatons que le point de vue dit des « normes sociales » joue un role essentiel dans le choix du determinant jedan en serbe, alors qu’en francais tous les points de vue rendent possible l’emploi de l’article indefini.","PeriodicalId":52522,"journal":{"name":"Travaux de Linguistique","volume":"760 1","pages":"121-133"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"78810846","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Déterminants et inférences","authors":"F. Corblin, D. Nicolas","doi":"10.3917/tl.072.0007","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/tl.072.0007","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":52522,"journal":{"name":"Travaux de Linguistique","volume":"116 1","pages":"7-10"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"80690754","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Certains ne dispose-t-il que d’une lecture forte ?","authors":"L. Kupferman","doi":"10.3917/TL.072.0073","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/TL.072.0073","url":null,"abstract":"EnglishA weak readings of a quantifier is a function of a subset from a notional set. A strong reading sets up a subset of a real set (= as defined independently from the clausal content). Our purpose is to show that the French quantifier certains has a weak reading alongside its strong one. In order to achieve that aim, seven properties are mentioned from the literature, or new cases are made for distinguishing the two kinds of readings – as a general matter. Then, those properties are applied to the particular case of certains : 1) occurring in the scope of a negative operator; 2) occurring in arguments of stage – or individual – predicates; 3) in argument-position of existential predicates; 4) in non thematic subject positions; 5) in rightward-dislocated objects; 6) in front of extraposed restrictive clauses; 7) within extraposed genitives. The conclusion extends, briefly, the issue by including certains in a lexical square inspired by Gondret [1976]. Certains is defined by means of two parameters : quantitative /distinctive and discretizing/compacting, in contrast with the other so-called adjectival quantifiers. francaisUne lecture faible d’un quantifieur installe un sous-ensemble de l’ensemble notionnel. Une lecture forte installe un sous-ensemble d’un ensemble reel (= repere independamment du contenu de la proposition). On veut montrer que le quantifieur certains a une lecture faible en plus de sa lecture forte. Pour ce faire, sept proprietes sont rappelees ou bien mises en evidence pour les deux types de lecture des quantifieurs en general, qui departagent, dans un sens positif ou negatif, et appliquees a certain en particulier qui est : 1) potentiellement present dans la portee d’un operateur negatif ; 2) present dans des arguments de predicats de niveau de phase ou d’individu ; 3) dans une position d’arguments de predicats existentiels 4) dans des arguments de predicats a sujet non thematique 5) face a des objets detaches a droite ; 6) face a des extrapositions de relatives restrictive ; 7) a des extrapositions de genitif. La conclusion veut aussi tres brievement elargir le propos et inscrire certains dans un carre lexical, adapte de Gondret [1976], sous le double parametre de quantitatif / distinctif et discreisant / compactant, en contraste avec plusieurs, quelques, et divers / differents.","PeriodicalId":52522,"journal":{"name":"Travaux de Linguistique","volume":"6 1","pages":"73-87"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"90729459","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Le placement des pronoms clitiques dans les complexes verbaux en français au XVIIe siècle : une approche idiolectale","authors":"O. Iglesias","doi":"10.3917/TL.070.0091","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/TL.070.0091","url":null,"abstract":"Cet article a pour objectif de montrer l’interet d’une approche idiolectale pour comprendre l’evolution du placement des clitiques dans les complexes verbaux en francais. Nous n’essaierons pas d’expliquer pourquoi nous sommes passes d’un systeme a deux variantes (Je le peux faire et je peux le faire etaient possibles en francais classique) a un systeme a une seule variante (contrairement aux autres langues romanes) mais comment nous en sommes arrives la.Pour cela nous avons analyse de maniere exhaustive trois idiolectes ecrits du XVIIe siecle, ce qui permet de constater que dans les contextes les plus simples, le placement est encore libre au XVIIe siecle. A l’inverse, dans des contextes plus complexes, on repere des regularites en faveur de la variante avec clitique a droite, ce qui tendrait a montrer que l’ancienne variante (avec clitique a gauche) a progressivement cesse d’etre utilisee dans les contextes les plus complexes jusqu’a devenir une variante marquee et finalement disparaitre.","PeriodicalId":52522,"journal":{"name":"Travaux de Linguistique","volume":"15 1","pages":"91-120"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-09-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"76252921","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Les anaphores à nom général humain dans les chaînes de référence renvoyant à des personnes : contraintes d’emploi et rendements","authors":"C. Schnedecker","doi":"10.3917/TL.070.0039","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/TL.070.0039","url":null,"abstract":"Dans cet article, nous etudions les moyens par lesquels certains noms generaux d’humains (personne, individu, gens, homme/femme), sont utilises dans les chaines de reference, entendues comme la suite des expressions coreferentielles d’un meme texte. Nous mettons en evidence quatre niveaux de contraintes susceptibles de regir l’utilisation de ces noms generaux dans les procedes de reprise anaphorique : celles qui operent au niveau tres general des familles de langue, celles qui, au sein d’une langue particuliere, concernent le genre discursif, celles qui operent au niveau discursif et enfin, au niveau de la structuration lexicale. Revenant sur la notion de reprise hyperonymique nous examinons dans quelle mesure les noms generaux d’humains concernes peuvent etre, ou non, consideres comme tels. Notre propos s’appuie sur un double corpus : d’une part, un corpus ferme constitue de portraits journalistiques et de faits divers deja exploite dans des etudes anterieures, et, d’autre part, un corpus ouvert comprenant des extraits romanesques collectes au fil de la lecture.","PeriodicalId":52522,"journal":{"name":"Travaux de Linguistique","volume":"10 1","pages":"39-72"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-09-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"89885821","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Compte rendu de BADIR Sémir, 2014, Épistémologie sémiotique. La théorie du langage de Louis Hjelmslev, Paris, Honoré Champion","authors":"Jean Giot","doi":"10.3917/tl.070.0139","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/tl.070.0139","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":52522,"journal":{"name":"Travaux de Linguistique","volume":"36 1","pages":"139-144"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-09-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"86697417","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}