{"title":"Aspects radiologiques de la thrombose veineuse cérébrale : à propos d'une série de 100 cas","authors":"Imane Kazouini, Hajar Dahman, Youssef Bouktib, Ayoub El hajjami, Badr Boutakioute, Mariem Ouali Idrissi, Najat Cherif Idrissi Ganouni","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101245","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101245","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La thrombose veineuse cérébrale est un accident vasculaire cérébral atteignant le réseau veineux. Les avancées en imagerie médicale ont considérablement amélioré la capacité à poser le diagnostic positif et étiologique, afin de mettre en place une prise en charge rapide. A travers ce travail, nous allons mettre le point sur l'intérêt de l'imagerie dans le diagnostic précis et précoce de la thrombophlébite cérébrale, afin de proposer le traitement adéquat.</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>C'est une étude rétrospective descriptive étalée sur une période de 7 ans et 9 mois (de janvier 2017 à octobre 2024) menée au service de radiologie de l'hôpital Arrazi du CHU Mohammed</div><div>VI de Marrakech, o๠nous avons recensé 100 cas de thrombophlébites cérébrales. Les patients ont bénéficié d'un scanner cérébral avec acquisition spiralée en coupes millimétriques sans et avec injection de PDC et/ou d'une imagerie par résonnance magnétique (IRM) cérébrale avec les séquences suivantes de façon variable: T1, T2, Flair, T2 EG, Diffusion, Angio-IRM veineuse après injection de Gadolinium.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La moyenne d’âge de nos patients était de 32 ans (entre 16 et 77 ans) avec une prédominance féminine. Les symptômes principaux étaient dominés par les céphalées et troubles de conscience.</div><div>L'imagerie cérébrale a permis non seulement d’établir un diagnostic positif et de localiser les thromboses veineuses cérébrales, mais également d'orienter vers les causes sous-jacentes. En ce qui concerne la localisation des thromboses veineuses cérébrales, les sinus latéraux étaient les plus fréquemment atteints (42% des cas) suivis du sinus longitudinal supérieur (28% des cas) (Fig. 1, 2).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La thrombose veineuse cérébrale est une urgence neurologique. Actuellement, l'IRM cérébrale est considérée comme la méthode de référence pour le diagnostic, permettant ainsi une évaluation précise de la localisation, l’étendue et le retentissement sur le parenchyme cérébral.</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101245"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444539","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Patterns radiologiques de la panencéphalite sclérosante subaiguë.","authors":"Insaf Dkhil , Meriem Ben Hafsa , Zouhour Miladi , Soumaya Jelassi , Amine Ben Lakhal , Hanene Benrhouma , Ichraf Kraoua , Sonia Nagi","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101301","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101301","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La panencéphalite sclérosante subaiguë (PESS) est une maladie neurodégénérative rare, progressive et mortelle de l'enfance, causée par une forme défectueuse du virus de la rougeole. Si ses manifestations cliniques et électrophysiologiques sont bien documentées, les données concernant ses caractéristiques en imagerie par résonance magnétique (IRM) restent limitées.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Décrire les caractéristiques radiologiques de la PESS dans une cohorte pédiatrique.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude rétrospective menée sur une période de 4 ans [2020-2024], incluant les patients atteints de PESS diagnostiquée selon les critères modifiés de Dyken. Tous les patients ont bénéficié d'une IRM cérébrale avec étude multimodale. Les données épidémiologiques, cliniques et radiologiques ont été collectées et analysées</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Quinze patients (âge médian : 45 mois ; ratio M/F : 4) ont été inclus. L'IRM cérébrale était normale chez cinq patients. Trois principaux patterns ont été identifiés : lésions de la substance blanche (SB) périventriculaires (4/10), sous-corticales (3/10), et du tronc cérébral (2/10), avec une association des deux premiers patterns dans un cas. Les lésions étaient en hypersignal T2, hyposignal T1, sans restriction de la diffusion ni prise de contraste. Les atteintes sus-tentorielles incluaient des localisations frontales (3/10), pariéto-occipitales (3/10), fronto-pariétales (3/10) et bipariétales (1/10). Un hypersignal T2 pontique, s’étendant aux pédoncules cérébelleux moyens réalisant un aspect en « moustache », a été observé dans un cas. Une atrophie cérébrale était présente chez deux patients. La spectroscopie a révélé un pic de choline et une diminution du N-acétyle-aspartate (4/10), ainsi qu'un pic de myoinositol (2/10). (Fig. 1)</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Notre étude souligne l'apport de la neuro-imagerie dans le diagnostic de la PESS et propose une classification des lésions en patterns radiologiques. Des études multicentriques à plus grande échelle permettront de valider ces observations et d'en affiner l'interprétation.</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101301"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444692","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Russell Chabanne , Géraud Forestier , Gaultier Marnat , Jean-Marc Olivot , Thomas Geeraerts , Vincent Degos , Baptiste Balanca , Emmanuel Futier
{"title":"Anesthésie générale versus sédation procédurale pour le traitement endovasculaire de l'occlusion des gros vaisseaux de la circulation antérieure. Un essai multicentrique prospectif randomisé (AMETIS II).","authors":"Russell Chabanne , Géraud Forestier , Gaultier Marnat , Jean-Marc Olivot , Thomas Geeraerts , Vincent Degos , Baptiste Balanca , Emmanuel Futier","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101267","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101267","url":null,"abstract":"<div><h3>Rationnel</h3><div>Il existe des résultats contradictoires concernant la meilleure stratégie anesthésique (sédation procédurale (SP) versus s anesthésie générale avec intubation (AG)) pour thrombectomie mécanique (TM) de la circulation antérieure.1-5 L'AG est associée à des événements hypotensifs altérant le pronostic mais qui peuvent être prévenus par un protocole standardisé anesthésique et hémodynamique. L'essai AMETIS II est un large essai pragmatique multicentrique randomisé (PROBE) qui émet l'hypothèse d'une supériorité de l'AG versus SP sur le pronostic fonctionnel à J90 (financement PHRC-N 2023).</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>958 patients seront randomisés dans 19 centres Français avec stratification sur le centre, le score NIHSS, le délai d'AVC et l'association à une thrombolyse. L'objectif principal est de démontrer l'efficacité de l'AG en comparaison à la SP pour améliorer la récupération neurologique à 3 mois (analyse ordinale du mRS évalué de manière centralisée) après TM de l'artère carotide interne intracrânienne et/ou de l'artère cérébrale moyenne proximale (M1-M2) avec ou sans association à une occlusion extra crânienne de l'artère carotide interne cervicale (lésion tandem). Les critères de non-inclusion comprennent altération de la vigilance, vomissements et AVC péri-opératoires. Les critères de jugements secondaires évalueront notamment mTICI, NIHSS à H24, qualité de vie et dysfonction cognitive à J90, complications et mortalité. L'AG et la SP utiliseront des protocoles médicamenteux standardisés. La SP devra être minimale à modérée pour tolérer la procédure. La pression artérielle systolique sera maintenue entre 150 et 180mmHg avec PA diastolique < 105mmHg et PA moyenne > 70mmHg avec un protocole standardisé utilisant Noradrénaline ou Nicardipine le cas échéant. L'oxygénation et le CO2 seront également contrôlés. (Fig.1)</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>l’étude AMETIS II cherchera à démontrer la supériorité de l'AG versus SP avec un protocole standardisé et une puissance satisfaisante. Le début de l'essai est prévu au printemps 2025 et devrait durer 3 ans.</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101267"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444853","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Anhum Konan, Ahoubougabe WB Batcham, Idrissa Garba, Zamble OD Tra Bi, Aime N Gnaoue, Alexis V Konan
{"title":"Apport de l'IRM dans le diagnostic des causes structurelles de l’épilepsie chez l'enfant en Afrique subsaharienne","authors":"Anhum Konan, Ahoubougabe WB Batcham, Idrissa Garba, Zamble OD Tra Bi, Aime N Gnaoue, Alexis V Konan","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101302","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101302","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><div>L’épilepsie est la pathologie neurologique pédiatrique chronique la plus fréquente [1]. Environ 50 millions de personnes dans le monde en sont atteintes [2,3] et près de 80% d'entre elles vivent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire [4]. En Côte d'ivoire sa prévalence est estimée à 8 [4].</div></div><div><h3>Objectif</h3><div>Étudier à l'IRM les pathologies responsables de l’épilepsie chez l'enfant en Côte d'Ivoire</div></div><div><h3>Méthode</h3><div>Etude rétrospective, descriptive et analytique, d'une durée de 02 ans qui a concerné les patients de moins de 18 ans, adressés ou hospitalisés dans l'hôpital pédiatrique de référence pour prise en charge d'une épilepsie et qui ont réalisé une IRM encéphalique pour une recherche étiologique.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La prévalence de l’épilepsie était de 40. L’âge moyen des enfants était de 5,24 ans avec des extrêmes de 6 mois et 15 ans. Le sex-ratio H/F était de 1,57. Il s'agissait de crises partielles dans 35%, généralisées dans 22% et non typées dans 43%. Le protocole des examens était fait systématiquement de séquences T1 flair sagittale, T2 flair axiale, T2 écho de gradient axiale, Diffusion et ADC axiale, 3D T1 gado axiale, et coupe perpendiculaire aux hippocampes 3D T1 BRAVO coronale. La rentabilité diagnostique de l'IRM était de 60,2%. Les étiologies objectivées (tableau 1) étaient dominées par les lésions anoxo-ischémiques dans 35,2 % (figure 1), les lésions malformatives dans 29,6 % (figure 2), les AVC (16,7%), les lésions métaboliques (16,7%), la sclérose hippocampique dans 5,6% (figure 3) et les lésions infectieuses dans 3,7%. Les lésions tumorales étaient rares (1,9%) (figure 4). La tranche d’âge de ]0-3] ans (p= 0,02) et les crises partielles (p= 0,0008) étaient corrélées à la découverte d'anomalie à l'IRM.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’épilepsie était rare chez l'enfant. Ses causes étaient dominées par les lésions anoxo-ischémiques, malformatives et vasculaires. L'IRM a décelé une pathologie de manière significative chez les enfants de moins de 3 ans avec une crise partielle</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101302"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444858","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Maladie de Gorham – Stout : à propose d'un cas.","authors":"Bouzaouache Ines, Jelassi Soumaya, Dkhil Insaf, Nouri Dorsaf, Nagi Sonia","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101308","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101308","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La maladie de Gorham-Stout (GSD), également connue sous les appellations « ostéolyse massive » ou « syndrome de l'os évanescent », est une affection rare d’étiologie inconnue. Elle est caractérisée par un remplacement progressif du tissu osseux par une prolifération de structures vasculaires lymphatiques. Bien que non maligne, cette pathologie présente un comportement localement agressif, rendant son diagnostic et sa prise en charge particulièrement complexes sur le plan clinique.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous présentons les données cliniques, radiologiques et chirurgicales d'une patiente atteinte d'une « ostéolyse massive », hospitalisée dans le service de neurochirurgie de l'Institut National de Neurologie. Il s'agit d'une femme de 23 ans, sans antécédents médicaux, s'est présentée avec une masse sous-cutanée molle du cuir chevelu, récemment apparue et évoluant rapidement. Les examens tomodensitométriques ont révélé une ostéolyse étendue de la région occipito-temporale gauche. Les hypothèses diagnostiques initiales incluaient une étiologie infectieuse, une tumeur osseuse maligne et d'autres troubles osseux. Le bilan biologique était parfaitement normal, et aucune anomalie n'a été détectée dans les examens radiologiques standards. L'IRM a montré un processus de remplacement médullaire avec une composante dont l'amélioration suggérait une nature vasculaire véno-lymphatique. La biopsie osseuse a confirmé le diagnostic de la maladie de Gorham-Stout, révélant une infiltration de la moelle osseuse avec des caractéristiques lymphangiomateuses.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La maladie de Gorham-Stout représente un défi à la fois diagnostique et thérapeutique en raison de sa rareté. Un diagnostic précoce, associé à une prise en charge multidisciplinaire intégrant des approches chirurgicales et pharmacologiques, est crucial.</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101308"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444868","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Martin Ndengera, Felix Tobias Kurz, Karl-Olof Lövblad
{"title":"Ultra-high resolution quantitative susceptibility mapping at 7 tesla in a clinical protocol.","authors":"Martin Ndengera, Felix Tobias Kurz, Karl-Olof Lövblad","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101300","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101300","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Démontrer la faisabilité de la cartographie quantitative de susceptibilité (QSM) à ultra-haut champ (7T) en milieu clinique.</div><div>Introduction L'IRM à 7 Tesla offre une meilleure résolution spatiale et une sensibilité accrue aux effets de susceptibilité grâce à un rapport signal/bruit supérieur. La QSM permet de différencier les tissus paramagnétiques (hémorragies) et diamagnétiques (calcifications), ouvrant des perspectives en neuroradiologie pour des maladies comme Alzheimer, Parkinson ou la sclérose en plaques (identification des bords paramagnétiques des lésions actives). Malgré son potentiel, son adoption clinique est freinée par des défis technologiques et organisationnels.</div></div><div><h3>Méthode</h3><div>Cinq patients en évaluation préchirurgicale de thalamotomie guidée par IRM (ExAblate 4000 v.2.1) ont été inclus. Deux séquences ont été utilisées : 1. ME GRE 3D (0,6 mm isotrope, 9 min 26 s). 2. T2 SWI 3D multi-écho (0,15 × 0,15 × 1,6 mm, 5 min 59 s).</div><div>Les IRM ont été réalisées sur un scanner Siemens 7T Terra.X. Les reconstructions ont été effectuées avec le logiciel open-source QSMxT.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Des images QSM haute résolution (0,15 × 0,15 mm) ont été obtenues avec un temps d'acquisition inférieur à 10 minutes par séquence, permettant de visualiser des détails fins.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La QSM ultra-haute résolution à 7 Tesla est compatible avec les contraintes cliniques grâce à des séquences accessibles et des temps d'acquisition courts. Une standardisation du post-traitement et une validation clinique restent nécessaires</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101300"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444302","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Neuroimagerie : instrument clé dans le diagnostic et l’évaluation pronostique des lésions axonales diffuse","authors":"Salaheddine Mouadib, Mohamed Labied, Chorouk Mountassir, Ghizlane Lembarki, Mouna Sabiri, Samira Lezar","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101284","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101284","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectifs</h3><div>-Comprendre la physiopathologie des lésions axonales diffuses (LAD).</div><div>-Faire une revue iconographique des aspect radiologiques caractéristiques des LAD sur la TDM et l'IRM à partir de cas colligés du Service Central de Radiologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca et de la littérature.</div></div><div><h3>Messages à retenir</h3><div>IRM : examen de référence.</div><div>Il classe les LAD en 3 stades de gravité croissante:</div><div>Stade 1 : LAD lobaires ;</div><div>Stade 2 : Atteinte Callosal ;</div><div>Stade 3 : Atteinte du TC</div><div>L'IRM fera partie des examens indispensables à réaliser au décours d'un traumatisme crânien, car elle permet de prédire les changements neurodégénératifs post-traumatiques (semblable à ceux de la maladie d'Alzheimer) en évaluant l’étendue des LAD, ainsi que le rapport NAA/Créatine.</div></div><div><h3>Résumé</h3><div>Les LAD résultent d'un étirement traumatique des axones suite à une accélération/décélération ou rotation brusque du cerveau.</div><div>Cela induit l'altération du transport axoplasmique, gonflement axonal, œdème cytotoxique et l'apoptose.</div><div>80% des LAD sont microscopiques, non hémorragiques (lésions visibles = la « pointe de l'iceberg »).</div><div>Les sites caractéristiques des LAD : Jonction SG-SB, corps calleux et le TC.</div><div>Ces caractéristiques topographiques et de taille expliquent la supériorité de l'IRM par rapport à la TDM pour leur détection.</div><div>La TDM est sensible uniquement aux LAD hémorragiques, et sous-entend que le degré de dommage est beaucoup plus important.</div><div>Le protocole IRM doit inclure : FLAIR + diffusion pour les lésions non hémorragiques et séquences de susceptibilité magnétiques (T2*, SWI/SWAN) pour les lésions hémorragiques.</div><div>LAD non hémorragiques : foyers hyperintenses en T2/FLAIR. ;</div><div>Les lésions hémorragiques : foyers hypointenses sur T2*/SWI.</div><div>Foyers de restriction de diffusion = œdème cytotoxique se développant sur le site de la lésion.</div><div>L'IRM permet de relever certains facteurs pronostiques : atteinte du TC, rapport NAA/Créatine diminué, aidant ainsi à mieux évaluer la gravité des lésions et leurs conséquences fonctionnelles à long-terme.</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101284"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444372","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Pathologies du corps calleux","authors":"Mohamed Labied, Otmane Soussi, Chourouk Mountassir, Ghizlane Lembarki, Mouna Sabiri, Samira Lezar","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101290","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101290","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectifs</h3><div>Décrire l'anatomie et la radio-anatomie normale en IRM.</div><div>Citer et illustrer les différentes pathologies du corps calleux.</div></div><div><h3>Messages à retenir</h3><div>L'imagerie constitue la pierre angulaire du diagnostic, vu le manque de spécificité clinique des pathologies du corps calleux. L'IRM est la modalité d'exploration de choix.</div><div>La majorité des étiologies n'ont pas d'aspect typique en IRM, d'o๠la nécessité d'une recherche des lésions associées et d'une analyse en fonction du patient.</div></div><div><h3>Résumé</h3><div>Le corps calleux représente la plus importante commissure interhémisphérique, composée d'axones assurant une coordination des fonctions cognitives et sensorielles.</div><div>Il peut être touché par différentes pathologies, surtout démyélinisantes et vasculaires. Les autres causes regroupent l'origine malformative, neuro-métabolique, tumorale, traumatique (lésions axonales diffuses) et toxique.</div><div>Les constatations en IRM peuvent se présenter de façon isolée (maladie de Machiafava-Bignami, MERS) ou associée à une atteinte extra-callosale (SEP, leucodystrophie, traumatisme ). Le radiologue doit procéder à une analyse attentive en précisant la topographie de l'atteinte (rostre, genou, corps, splénium), les caractéristiques morphologiques et fonctionnelles (diffusion, perfusion, spectroscopie) et les anomalies associées ; Certaines étiologies ont des aspects typiques, tandis que d'autres nécessitent une confrontation au contexte clinico-biologique et aux antécédents.</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101290"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444377","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"De front : affronter le lymphome du système central nerveux","authors":"Ismail Mohamed Halfi , Firdaous Touarsa , Mohamed Jiddane","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101291","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101291","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La cinquième édition de la classification OMS des tumeurs du SNC met à jour la terminologie et la classification des lymphomes du SNC. Cet exposé se concentre sur leurs caractéristiques cliniques, épidémiologiques, et en imagerie, ainsi que sur les approches pour les cas atypiques, afin d'améliorer le diagnostic et la gestion.</div><div><strong>Principaux Points Pédagogiques</strong></div><div><strong>1. Vue d'ensemble des caractéristiques cliniques et épidémiologiques</strong></div><div>Les lymphomes primaires du SNC (PCNSL) surviennent chez des patients immunocompétents, souvent sous forme de lymphome diffus à grandes cellules B (DLBCL), avec des facteurs de risque comme l'immunosuppression. D'autres types incluent les lymphomes associés à une immunodéficience, la granulomatose lymphomatoïde et le lymphome intravasculaire à grandes cellules B.</div><div><strong>2. Neuroradiologie</strong></div><div>La cinquième édition de la classification de l'OMS distingue plusieurs lymphomes du SNC : le lymphome diffus à grandes cellules B (solitaire ou multifocal avec œdème), le lymphome associé à l'immunodéficience (multifocal avec centre nécrotique), la granulomatose lymphomatoïde (lésions multiples avec rehaussement mixte) et le lymphome intravasculaire (lésions diffuses ou nodulaires).</div><div><strong>3. Lymphomes rares du SNC</strong></div><div>Le lymphome MALT de la dure-mère est indolent, avec une masse extra-axiale et un rehaussement variable. Les lymphomes à cellules B de bas grade, comme ceux de la zone marginale, sont bien circonscrits. Le lymphome anaplasique présente un rehaussement hétérogène, tandis que les lymphomes T et NK/T montrent des modèles infiltrants.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cet exposé offre une revue exhaustive de la terminologie et de la classification actualisées des lymphomes du SNC, de leurs caractéristiques cliniques et radiologiques, ainsi que des stratégies pour traiter les cas atypiques. En familiarisant les radiologues avec ces mises à jour et ces caractéristiques d'imagerie, l'exposé vise à améliorer la précision diagnostique et la prise en charge des lymphomes du SNC.</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101291"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444379","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Bastien Le Guellec , Cyril Bruge , Quentin Vannod-Michel , Najib Chalhoub , Victor Chaton , Matthieu Masy , Aghiles Hamroun , Gregory Kuchcinski
{"title":"Chat GPT vs experts: Comment pensent les robots et les neuroradiologues face à des textes et des images ?","authors":"Bastien Le Guellec , Cyril Bruge , Quentin Vannod-Michel , Najib Chalhoub , Victor Chaton , Matthieu Masy , Aghiles Hamroun , Gregory Kuchcinski","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101252","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101252","url":null,"abstract":"<div><div>Les modèles de langage comme ChatGPT (OpenAI) et Gemini (Google) sont désormais capables de raisonner à partir d'images. En radiologie, ils semblent rivaliser avec des experts humains dans des cas complexes intégrant des images clés et un contexte clinique. Cependant, il n'est pas certain que ces modèles tirent réellement parti de l'intégration des images et des textes, comme le feraient des radiologues, ou s'ils basent principalement leurs réponses sur une analyse approfondie du contexte. Pour évaluer cette question, nous avons sélectionné 53 cas de neuroradiologie issus de la série <em>Diagnosis Please</em> du journal <em>Radiology</em>. Les images et le contexte clinique de chaque cas ont été séparés. GPT-4o et Gemini 1.5 Pro, ainsi que six neuroradiologues provenant de quatre centres différents, ont été testés individuellement sur ces cas, en leur présentant soit uniquement les images, soit uniquement le contexte, soit les deux combinés. GPT-4o et Gemini ont surpassé les radiologues lorsqu'ils disposaient uniquement du contexte clinique (34,0 % de bonnes réponses pour GPT-4o, 29,1 % pour Gemini, contre 16,3 % pour les radiologues, <em>p</em> < 0,01). Cependant, les radiologues ont obtenu de meilleurs résultats que les modèles face aux images seules (42 % pour les radiologues contre 3,9 % pour GPT-4o et 7,2 % pour Gemini, <em>p</em> < 0,01), ou face aux cas complets combinant images et contexte (48 % pour les radiologues contre 33 % pour GPT-4o et 32 % pour Gemini, <em>p</em> < 0,001). De plus, les radiologues ont démontré leur capacité à bénéficier de l'apport des images au contexte clinique et du contexte aux images. A l'inverse, les modèles n'ont pas montré d'amélioration significative de leurs performances lorsqu'ils passaient du contexte clinique seul au cas complet. Ces résultats soulignent la capacité spécifique des radiologues à intégrer des informations multimodales pour raisonner efficacement sur des cas complexes mêlant textes et images.</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101252"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444398","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}