Martin Ndengera, Felix Tobias Kurz, Karl-Olof Lövblad
{"title":"Ultra-high resolution quantitative susceptibility mapping at 7 tesla in a clinical protocol.","authors":"Martin Ndengera, Felix Tobias Kurz, Karl-Olof Lövblad","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101300","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101300","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Démontrer la faisabilité de la cartographie quantitative de susceptibilité (QSM) à ultra-haut champ (7T) en milieu clinique.</div><div>Introduction L'IRM à 7 Tesla offre une meilleure résolution spatiale et une sensibilité accrue aux effets de susceptibilité grâce à un rapport signal/bruit supérieur. La QSM permet de différencier les tissus paramagnétiques (hémorragies) et diamagnétiques (calcifications), ouvrant des perspectives en neuroradiologie pour des maladies comme Alzheimer, Parkinson ou la sclérose en plaques (identification des bords paramagnétiques des lésions actives). Malgré son potentiel, son adoption clinique est freinée par des défis technologiques et organisationnels.</div></div><div><h3>Méthode</h3><div>Cinq patients en évaluation préchirurgicale de thalamotomie guidée par IRM (ExAblate 4000 v.2.1) ont été inclus. Deux séquences ont été utilisées : 1. ME GRE 3D (0,6 mm isotrope, 9 min 26 s). 2. T2 SWI 3D multi-écho (0,15 × 0,15 × 1,6 mm, 5 min 59 s).</div><div>Les IRM ont été réalisées sur un scanner Siemens 7T Terra.X. Les reconstructions ont été effectuées avec le logiciel open-source QSMxT.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Des images QSM haute résolution (0,15 × 0,15 mm) ont été obtenues avec un temps d'acquisition inférieur à 10 minutes par séquence, permettant de visualiser des détails fins.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La QSM ultra-haute résolution à 7 Tesla est compatible avec les contraintes cliniques grâce à des séquences accessibles et des temps d'acquisition courts. Une standardisation du post-traitement et une validation clinique restent nécessaires</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101300"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444302","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Neuroimagerie : instrument clé dans le diagnostic et l’évaluation pronostique des lésions axonales diffuse","authors":"Salaheddine Mouadib, Mohamed Labied, Chorouk Mountassir, Ghizlane Lembarki, Mouna Sabiri, Samira Lezar","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101284","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101284","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectifs</h3><div>-Comprendre la physiopathologie des lésions axonales diffuses (LAD).</div><div>-Faire une revue iconographique des aspect radiologiques caractéristiques des LAD sur la TDM et l'IRM à partir de cas colligés du Service Central de Radiologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca et de la littérature.</div></div><div><h3>Messages à retenir</h3><div>IRM : examen de référence.</div><div>Il classe les LAD en 3 stades de gravité croissante:</div><div>Stade 1 : LAD lobaires ;</div><div>Stade 2 : Atteinte Callosal ;</div><div>Stade 3 : Atteinte du TC</div><div>L'IRM fera partie des examens indispensables à réaliser au décours d'un traumatisme crânien, car elle permet de prédire les changements neurodégénératifs post-traumatiques (semblable à ceux de la maladie d'Alzheimer) en évaluant l’étendue des LAD, ainsi que le rapport NAA/Créatine.</div></div><div><h3>Résumé</h3><div>Les LAD résultent d'un étirement traumatique des axones suite à une accélération/décélération ou rotation brusque du cerveau.</div><div>Cela induit l'altération du transport axoplasmique, gonflement axonal, œdème cytotoxique et l'apoptose.</div><div>80% des LAD sont microscopiques, non hémorragiques (lésions visibles = la « pointe de l'iceberg »).</div><div>Les sites caractéristiques des LAD : Jonction SG-SB, corps calleux et le TC.</div><div>Ces caractéristiques topographiques et de taille expliquent la supériorité de l'IRM par rapport à la TDM pour leur détection.</div><div>La TDM est sensible uniquement aux LAD hémorragiques, et sous-entend que le degré de dommage est beaucoup plus important.</div><div>Le protocole IRM doit inclure : FLAIR + diffusion pour les lésions non hémorragiques et séquences de susceptibilité magnétiques (T2*, SWI/SWAN) pour les lésions hémorragiques.</div><div>LAD non hémorragiques : foyers hyperintenses en T2/FLAIR. ;</div><div>Les lésions hémorragiques : foyers hypointenses sur T2*/SWI.</div><div>Foyers de restriction de diffusion = œdème cytotoxique se développant sur le site de la lésion.</div><div>L'IRM permet de relever certains facteurs pronostiques : atteinte du TC, rapport NAA/Créatine diminué, aidant ainsi à mieux évaluer la gravité des lésions et leurs conséquences fonctionnelles à long-terme.</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101284"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444372","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Pathologies du corps calleux","authors":"Mohamed Labied, Otmane Soussi, Chourouk Mountassir, Ghizlane Lembarki, Mouna Sabiri, Samira Lezar","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101290","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101290","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectifs</h3><div>Décrire l'anatomie et la radio-anatomie normale en IRM.</div><div>Citer et illustrer les différentes pathologies du corps calleux.</div></div><div><h3>Messages à retenir</h3><div>L'imagerie constitue la pierre angulaire du diagnostic, vu le manque de spécificité clinique des pathologies du corps calleux. L'IRM est la modalité d'exploration de choix.</div><div>La majorité des étiologies n'ont pas d'aspect typique en IRM, d'o๠la nécessité d'une recherche des lésions associées et d'une analyse en fonction du patient.</div></div><div><h3>Résumé</h3><div>Le corps calleux représente la plus importante commissure interhémisphérique, composée d'axones assurant une coordination des fonctions cognitives et sensorielles.</div><div>Il peut être touché par différentes pathologies, surtout démyélinisantes et vasculaires. Les autres causes regroupent l'origine malformative, neuro-métabolique, tumorale, traumatique (lésions axonales diffuses) et toxique.</div><div>Les constatations en IRM peuvent se présenter de façon isolée (maladie de Machiafava-Bignami, MERS) ou associée à une atteinte extra-callosale (SEP, leucodystrophie, traumatisme ). Le radiologue doit procéder à une analyse attentive en précisant la topographie de l'atteinte (rostre, genou, corps, splénium), les caractéristiques morphologiques et fonctionnelles (diffusion, perfusion, spectroscopie) et les anomalies associées ; Certaines étiologies ont des aspects typiques, tandis que d'autres nécessitent une confrontation au contexte clinico-biologique et aux antécédents.</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101290"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444377","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"De front : affronter le lymphome du système central nerveux","authors":"Ismail Mohamed Halfi , Firdaous Touarsa , Mohamed Jiddane","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101291","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101291","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La cinquième édition de la classification OMS des tumeurs du SNC met à jour la terminologie et la classification des lymphomes du SNC. Cet exposé se concentre sur leurs caractéristiques cliniques, épidémiologiques, et en imagerie, ainsi que sur les approches pour les cas atypiques, afin d'améliorer le diagnostic et la gestion.</div><div><strong>Principaux Points Pédagogiques</strong></div><div><strong>1. Vue d'ensemble des caractéristiques cliniques et épidémiologiques</strong></div><div>Les lymphomes primaires du SNC (PCNSL) surviennent chez des patients immunocompétents, souvent sous forme de lymphome diffus à grandes cellules B (DLBCL), avec des facteurs de risque comme l'immunosuppression. D'autres types incluent les lymphomes associés à une immunodéficience, la granulomatose lymphomatoïde et le lymphome intravasculaire à grandes cellules B.</div><div><strong>2. Neuroradiologie</strong></div><div>La cinquième édition de la classification de l'OMS distingue plusieurs lymphomes du SNC : le lymphome diffus à grandes cellules B (solitaire ou multifocal avec œdème), le lymphome associé à l'immunodéficience (multifocal avec centre nécrotique), la granulomatose lymphomatoïde (lésions multiples avec rehaussement mixte) et le lymphome intravasculaire (lésions diffuses ou nodulaires).</div><div><strong>3. Lymphomes rares du SNC</strong></div><div>Le lymphome MALT de la dure-mère est indolent, avec une masse extra-axiale et un rehaussement variable. Les lymphomes à cellules B de bas grade, comme ceux de la zone marginale, sont bien circonscrits. Le lymphome anaplasique présente un rehaussement hétérogène, tandis que les lymphomes T et NK/T montrent des modèles infiltrants.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cet exposé offre une revue exhaustive de la terminologie et de la classification actualisées des lymphomes du SNC, de leurs caractéristiques cliniques et radiologiques, ainsi que des stratégies pour traiter les cas atypiques. En familiarisant les radiologues avec ces mises à jour et ces caractéristiques d'imagerie, l'exposé vise à améliorer la précision diagnostique et la prise en charge des lymphomes du SNC.</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101291"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444379","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Bastien Le Guellec , Cyril Bruge , Quentin Vannod-Michel , Najib Chalhoub , Victor Chaton , Matthieu Masy , Aghiles Hamroun , Gregory Kuchcinski
{"title":"Chat GPT vs experts: Comment pensent les robots et les neuroradiologues face à des textes et des images ?","authors":"Bastien Le Guellec , Cyril Bruge , Quentin Vannod-Michel , Najib Chalhoub , Victor Chaton , Matthieu Masy , Aghiles Hamroun , Gregory Kuchcinski","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101252","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101252","url":null,"abstract":"<div><div>Les modèles de langage comme ChatGPT (OpenAI) et Gemini (Google) sont désormais capables de raisonner à partir d'images. En radiologie, ils semblent rivaliser avec des experts humains dans des cas complexes intégrant des images clés et un contexte clinique. Cependant, il n'est pas certain que ces modèles tirent réellement parti de l'intégration des images et des textes, comme le feraient des radiologues, ou s'ils basent principalement leurs réponses sur une analyse approfondie du contexte. Pour évaluer cette question, nous avons sélectionné 53 cas de neuroradiologie issus de la série <em>Diagnosis Please</em> du journal <em>Radiology</em>. Les images et le contexte clinique de chaque cas ont été séparés. GPT-4o et Gemini 1.5 Pro, ainsi que six neuroradiologues provenant de quatre centres différents, ont été testés individuellement sur ces cas, en leur présentant soit uniquement les images, soit uniquement le contexte, soit les deux combinés. GPT-4o et Gemini ont surpassé les radiologues lorsqu'ils disposaient uniquement du contexte clinique (34,0 % de bonnes réponses pour GPT-4o, 29,1 % pour Gemini, contre 16,3 % pour les radiologues, <em>p</em> < 0,01). Cependant, les radiologues ont obtenu de meilleurs résultats que les modèles face aux images seules (42 % pour les radiologues contre 3,9 % pour GPT-4o et 7,2 % pour Gemini, <em>p</em> < 0,01), ou face aux cas complets combinant images et contexte (48 % pour les radiologues contre 33 % pour GPT-4o et 32 % pour Gemini, <em>p</em> < 0,001). De plus, les radiologues ont démontré leur capacité à bénéficier de l'apport des images au contexte clinique et du contexte aux images. A l'inverse, les modèles n'ont pas montré d'amélioration significative de leurs performances lorsqu'ils passaient du contexte clinique seul au cas complet. Ces résultats soulignent la capacité spécifique des radiologues à intégrer des informations multimodales pour raisonner efficacement sur des cas complexes mêlant textes et images.</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101252"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444398","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Johannes Kaesmacher , Grégoire Boulouis , Marta Olive Gadea , Elias Auer , Michael Manhart , Daniel Windecker , Lorenz Grunder , Philipe Breiding , Kevin Janot , Fouzi Bala , Tomas Dobrocky , Eike Piechowiak , Vasileios Tentolouris Piperas , Urs Fischer , Adnan Mujanovic , Jan Gralla
{"title":"Bénéfice supplémentaire potentiel de l'utilisation de la DYNA-CT perfusion après la thrombectomie.","authors":"Johannes Kaesmacher , Grégoire Boulouis , Marta Olive Gadea , Elias Auer , Michael Manhart , Daniel Windecker , Lorenz Grunder , Philipe Breiding , Kevin Janot , Fouzi Bala , Tomas Dobrocky , Eike Piechowiak , Vasileios Tentolouris Piperas , Urs Fischer , Adnan Mujanovic , Jan Gralla","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101260","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101260","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><div>La mise en œuvre de la Dyna-CT perfusion (DCTP) dans la salle d'angiographie peut améliorer l'évaluation du succès de la reperfusion<sup>1,2</sup> et permet potentiellement d'analyser le phénomène de « no reflow » immédiatement après la thrombectomie mécanique.<sup>3 ,4,5</sup> Malgré les avantages potentiels, les études actuelles sont limitées par l'absence d'un grand nombre de patients<sup>6,7</sup>.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Les registres PREPROPHET et PROPHET étaient des registres multicentriques rétrospectifs et prospectifs, respectivement, qui incluaient des patients ayant reçu une DCTP post-opératoire après un thrombectomie mécanique en routine clinique. Les images des 10 phases de contraste ont été traitées à l'aide d'un logiciel prototypée. Avec les images angiographiques et l'imagerie postopératoire, toutes les images ont été analysées par un laboratoire d'imagerie central. De nouvelles observations d'intérêt clinique ont été définies et classées.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les données acquises avec le logiciel prototype ont été traitées avec succès dans 90,4 % des cas. L'analyse intermédiaire de 146 patients a révélé que la DCTP pouvait révéler des informations cliniques supplémentaires dans 37,8 % des cas (intervalle de confiance à 95 %, IC 19,3-33,9 %, 51/146 patients). Les informations supplémentaires suivantes ont été obtenues : révélation de nouvelles occlusions résiduelles dans 25,9 % des cas, mauvaise évaluation de la taille du tissu hypo perfusé (4%), reperfusion précoce, nouvelle occlusion controlatérale et autres. Les résultats sur la fréquence du phénomène « no reflow » et sur l'évaluation de l'éloquence seront également présentés lors du congrès.</div><div>(Fig. 1).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>En fournissant des cartes de perfusion en 3D et résolues dans le temps, la DCTP peut permettre une identification et une localisation plus précises des déficits de perfusion. Cette évaluation peut donc inclure des informations précieuses sur l'éloquence et la viabilité et peut faciliter une évaluation complète des risques et des bénéfices dans la salle d'angiographie.</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101260"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444291","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Thibaud Pescé , Aboubacar Keita , François Barbotin-Larrieu , Dabor Resière , Stephanie Puget , Moustapha Drame , Christina Iosif
{"title":"Description des caractéristiques des patients porteurs d'anévrisme intracrânien traités par voie endovasculaire en urgence et en préventif : résultats de la mise en place du premier centre tertiaire de NRI aux Antilles – Guyane.","authors":"Thibaud Pescé , Aboubacar Keita , François Barbotin-Larrieu , Dabor Resière , Stephanie Puget , Moustapha Drame , Christina Iosif","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101271","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101271","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La rupture d'AIC a des répercussions sur les populations en termes de morbi-mortalité. Il existe au sein de la population antillaise une surexpression d'HTA, connue pour être un facteur de développement et de rupture d'AIC. La mise en place en 2021 d'un service de NRI au CHU de Martinique a permis de traiter localement un grand nombre de pathologies neurovasculaires. A travers cette étude nous souhaitons évaluer les résultats de notre pratique dans la prise en charge des patients traités pour un AIC par voie endovasculaire aux Antilles françaises depuis l'ouverture du premier centre tertiaire de NRI au CHU de Martinique.</div></div><div><h3>Méthode</h3><div>Il s'agit d'une étude rétrospective de cohorte prospective de patients traités entre le 1<sup>er</sup> janvier 2021 et le 31 mars 2024 au CHU de Martinique. Le critère de jugement principal était le résultat clinique défini par le score mRS de fin de procédure et 4 à 6 mois après l'intervention. Le critère de jugement secondaire était défini par les résultats angiographiques.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Cent patients (âge moyen de 56,7 ans â± 12,2) et 125 anévrismes (60,8% rompus et 39,2% non rompus) ont été inclus, en provenance de Martinique (60%), Guadeloupe (21%), Guyane française (13%), France métropolitaine (1%), Saint-Martin (2%) et de l’étranger (3%). Le score de Glasgow moyen à l'arrivée était de 11,6 (médian :13, minimum : 4, maximum : 15). Le score mRS moyen était de 1,8 â± 1,7 à l'arrivée des patients, 1,8 â± 1,2 en fin de procédure et 1,7 â± 2 à 4 à 6 mois post procédure. 75% des anévrismes ont été traités par coiling ou remodeling au ballonnet, 23% par stent dont 20% par Flow Diverter et 0,8% par chirurgie. Le taux de morbidité per procédure était de 5,6% (7/125) et concernait exclusivement les anévrismes rompus. Le taux de mortalité était de 10,4% (13/125) et concernait uniquement les anévrismes rompus. Parmi les anévrismes rompus, le taux de complication lié à l'HSA était de 32,8% (25/76) dont 9,2% (7/76) d'hydrocéphalie et 23,6% (18/76) de vasospasme. Le taux global d'occlusion satisfaisante était de 86,3% lors du contrôle réalisé en fin de procédure et de 89,3% lors du dernier contrôle angiographique. Lors de la consultation de suivi à 6 mois après l'intervention 68% des patients étaient autonomes dans leur vie quotidienne (mRS ? 2).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L'organisation régionale de la filière de NRI au CHU de Martinique est fonctionnelle, les traitements sont réalisés de façon sécurisée et efficace. Les résultats cliniques et angiographiques sont très satisfaisants.</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101271"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444619","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Hypersignal T2 bipallidal en IRM avec hydrocéphalie dans un cas de malformation anévrysmale de l'ampoule de Galien, réversible après embolisation.","authors":"Augustin Ozanne , Vanessa Chalumeau , Helene Maurey , Ines Manes , Sylvie Joriot , Kumaran Deiva , Marina Calota , Celine Bellesme , Gustavo Soto Ares , Laurent Spelle","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101262","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101262","url":null,"abstract":"<div><div>Les auteurs rapportent le cas d'un nourrisson de 11 mois et demi adressé dans un contexte de macrocrânie et ectasie des veines périorbitaires au centre de référence AVANCE de Bicêtre avec en IRM le diagnostic d'un shunt artérioveineux malformatif de l'ampoule de Galien. L'examen neurologique initial rapporte une hypotonie axiale, dans un contexte de stagnation des acquisitions depuis l’âge de 5 mois. L'angio-IRM et IRM cérébrales montrent également une sténose des jonctions sigmoïdojugulaires, associée à une hydrocéphalie tri ventriculaire, un hypersignal SET2 périventriculaire ainsi que des deux pallidums, enfin un prolapsus tonsillaire au travers du foramen occipital. La phase diagnostique de l'intervention endovasculaire confirme la sténose bilatérale sigmoïdojugulaires, ainsi que le reflux du shunt artérioveineux vers le sinus sagittal supérieur et les sinus pétreux supérieurs et l'orbite, ainsi que la contrainte veineuse profonde. Une embolisation trans artérielle aux cyanoacrylates est réalisée permettant une réduction partielle mais importante du shunt. Le suivi à un mois décrit sur le plan clinique une amélioration du tonus axial, et sur le plan radiologique une régression de l'hypersignal bipallidal, une diminution de la dilatation ventriculaire ainsi que du prolapsus tonsillaire. Si les cas de prolapsus tonsillaires, d'hydrocéphalie, voire de syringomyélie associée à un shunt artérioveineux de l'ampoule de Galien et/ou tectal associé à une sténose sigmoïdojugulaires, réversibles après embolisation sont rapportés dans la littérature, les cas d'un hypersignal T2 bipallidal en IRM est peu ou pas décrit. (fig. 1, 2, 3 et 4).</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101262"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444294","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Clément Thomas , Julien Dambrine , Clément Giraud , Stéphane Velasco , Victor Dumas , Guillaume Herpe , Rémy Guillevin
{"title":"Recalage d'artériographie cérébrale lors des thrombectomies cérébrales, étude de faisabilité","authors":"Clément Thomas , Julien Dambrine , Clément Giraud , Stéphane Velasco , Victor Dumas , Guillaume Herpe , Rémy Guillevin","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101277","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101277","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L'hémodynamique des artériographies cérébrales des thrombectomies mécaniques est aujourd'hui limitée. La recanalisation artérielle et ses conséquences hémodynamiques pourraient permettre un pronostic personnalisé du patient. Un recalage TOF/DSA est un prérequis à la modélisation de l’écoulement sanguin et à l'obtention de paramètres hémodynamiques à partir des artériographies. Ce travail est une étude de faisabilité monocentrique sur une cohorte de thrombectomies mécaniques.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Les 52 patients ayant bénéficié d'une thrombectomie mécanique cérébrale pour traitement d'un AVC ischémique sylvien et d'une IRM cérébrale (3T ou 7T) multimodale SRM avec TOF dans les 48 heures post-interventionnelles ont été consécutivement recrutés entre décembre 2017 et novembre 2023.</div><div>Après post traitement TOF et XA, un recalage des données TOF/DSA avec alignement géométrique des données post-traitées TOF (3D) et DSA (2D) est réalisé.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Dans un premier temps seront présentés les défis et les solutions pour obtention du recalage (figure 1), notamment sur la population d'étude avec artériographies de la vie réelle, souvent artéfactées dans un contexte d'urgence. Dans un second temps seront présentés des exemples de recalage avec statistiques sur la population d'étude.</div></div><div><h3>Conclusion et perspectives</h3><div>Le recalage TOF / DSA est un enjeu et un défi multidisciplinaire. Son application sur une population difficile (thrombectomies mécaniques sans anesthésie générale systématique) permet d'envisager une étude multipathologie, multimachine et multicentre. Le succès du recalage en condition réelle est un pré-requis à l'étude clinique hémodynamique de l’écoulement sanguin cérébral (modèles 1D puis 3D).</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101277"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444538","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Etude STAF (Surveillance versus traitement des anévrysmes fortuits) : essai contrôlé randomisé PHRC national.","authors":"Alexis Guedon , Emmanuel Houdart","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101275","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101275","url":null,"abstract":"<div><div>Les anévrysmes intracrâniens n'ont longtemps été diagnostiqués à l'artériographie cérébrale qu’à l'occasion d'une hémorragie sous-arachnoïdienne. Avec le vieillissement de la population et la banalisation de l'imagerie vasculaire non invasive, le nombre d'anévrysmes non rompus (ANR) diagnostiqués ne cesse d'augmenter (7% d'ANR à 70 ans d'après Johnsen, JNNP, 2022). Ces images « déviantes » ont été traitées de façon systématique pendant plusieurs années par toutes les équipes. Cette attitude a été encouragée par le caractère mini-invasif de la voie endovasculaire, l'extrapolation des études sur les anévrismes rompus aux ANR et le développement de nouveaux dispositifs par les industriels. Mais ces traitements, bénéfiques pour le patient lorsque son artère est perforée, le sont-ils si son artère est seulement déformée ? Y a-t-il un bénéfice à restaurer une norme ? Nous avons publié dans JNIS en 2022 une cohorte de 671 ANR suivis, le taux de rupture était de 0,1%/an [95%CI : 0-0,24%], après un suivi moyen de 51 mois, la mortalité était nulle. En revanche, dans cette population d’âge moyen de 56 ans, la mortalité non anévrysmale était de 0,8%/an. Les différentes méthodes de traitement (endovasculaire ou neurochirurgical) ont un risque de complication estimé entre 3 à 8%. Aussi des études récentes suggèrent un risque de déstabilisation des ANR induite par le traitement (Funakoshi, AJNR, 2020). Il existe donc une incertitude quant au bénéfice réel du traitement préventif des ANR de découverte fortuite, tant sur le plan individuel que collectif. A quel équivalent d'années d'histoire naturelle l'aléa des traitements préventifs expose-t-il les patients porteurs d'ANR ? Cette interrogation et la nécessité d'informer loyalement les patients justifient l’étude « STAF », comparant deux bras : traitement dans l'année suivant le diagnostic versus surveillance annuelle par IRM, sur les ANR les plus fréquents par leur taille et tranche d'âges (80 % des ANR).</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101275"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444623","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}