Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique最新文献

{"title":"Intérêt de la réponse métabolique précoce pour prédire la réponse axillaire après thérapie néo-adjuvante dans le cancer du sein : sous-types moléculaires","authors":"L. Guichard ,&nbsp;P. Nunès ,&nbsp;C. Jankowski ,&nbsp;A. Bertaut ,&nbsp;E. Michel ,&nbsp;S. Ladoire ,&nbsp;C. Coutant ,&nbsp;A. Cochet ,&nbsp;J.L. Alberini","doi":"10.1016/j.mednuc.2025.01.151","DOIUrl":"10.1016/j.mednuc.2025.01.151","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’objectif de cette étude était d’identifier les paramètres de TEP au FDG associés à une réponse histologique axillaire (pRAx) pour les sous-types moléculaires les plus prolifératifs, de type triple-négatif (TN) et HER2-amplifié (HER2+).</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>Les patientes avec un cancer du sein nouvellement diagnostiqué, de type TN ou HER2+, avec atteinte axillaire histologiquement prouvée, sans métastase à distance, avec indication de thérapie néo-adjuvante étaient incluses prospectivement. Deux TEP-TDM au 18F-FDG étaient réalisées initialement et après 1 cure de thérapie néoadjuvante. Des modèles de régression logistique avec courbes ROC ont été utilisés pour déterminer les paramètres associés à une pRAx. Les seuils optimaux des paramètres quantitatifs étaient fixés via la méthode des index de Youden.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 61 patientes (24 TN (a), 19 ER-négative/HER2+ (b) et 18 ER-positive/HER2+ (c)) ont été recrutées. La pRAx a été observée chez 35 patientes (54 %, 79 % et 39 %, respectivement, dans les groupes a, b et c). Les valeurs médianes du SUVmax axillaire initial (AxSUVmax1) étaient, respectivement, de 7,9 vs 7,0 vs 5,2 et du DeltaSUVmax axillaire (AxΔSUVmax) à –62 % vs – 60 % vs –47 %. Dans le modèle univarié, comprenant toute notre population, seuls les paramètres delta avaient une ASC significative pour prédire la pRAx. Le AxΔSUVmax était celui avec la plus grande ASC (0,72 [95 %IC : 0,59–0,85]), tandis que l’ASC pour le AxSUVmax1 n’était pas statistiquement significative (0,6 [95 %IC : 0,46–0,74]). La spécificité et la sensibilité du AxΔSUVmax étaient, respectivement, de 96 % et 49 % pour prédire la pRAx pour un seuil fixé à –69 %. L’<em>Odd Ratio</em> (OR) associé avec AxΔSUVmax<!--> <!-->&lt;<!--> <!-->–69 % vs ≥–69 % était 24,0 [95 %IC : 2,9–194]. Dans le modèle multivarié, ajusté sur le sous-type moléculaire, le AxΔSUVmax était toujours significativement associé à la pRAx (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->20,7 [95 %IC : 2,5–172]). Les ASC ajustées n’étaient pas significativement modifiées par rapport au modèle univarié (pour AxΔSUVmax : ASC<!--> <!-->=<!--> <!-->0,72 [95 %IC : 0,59–0,85] ; <em>p</em> de comparaison<!--> <!-->=<!--> <!-->0,45 avec l’ASC non ajustée) suggérant que les seuils n’étaient pas non plus significativement différents entre les sous-types.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le DeltaSUVmax Axillaire semble être le paramètre le plus pertinent pour prédire une réponse histologique axillaire et pourrait être utile pour sélectionner les patientes éligibles à une désescalade thérapeutique.</div></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"49 2","pages":"Pages 94-95"},"PeriodicalIF":0.2,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143521067","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Prise en charge d’une extravasation significative lors d’un traitement par 177Lu-PSMA","authors":"A. Béron ,&nbsp;A. Delhay ,&nbsp;T. Prangère ,&nbsp;J.B. Maurice ,&nbsp;V. Pontvianne ,&nbsp;L. Pasquesoone ,&nbsp;C. Baillet ,&nbsp;D. Huglo","doi":"10.1016/j.mednuc.2025.01.168","DOIUrl":"10.1016/j.mednuc.2025.01.168","url":null,"abstract":"<div><div>Nous rapportons le cas d’un patient de 78<!--> <!-->ans, pris en charge pour sa 5^e cure de 177Lu-PSMA pour cancer prostatique métastatique. Une activité de 7400 MBq a été administrée par voie intraveineuse au pli du coude droit, suivie d’un rinçage par 500<!--> <!-->mL de sérum salé isotonique sur 4<!--> <!-->heures, au moyen d’une pompe PLUM, sans incident. 4<!--> <!-->heures après l’injection, la scintigraphie a mis en évidence une extravasation significative du radiopharmaceutique dans le membre supérieur droit (environ 40 % de l’activité corps entier d’après le comptage sur l’image du balayage). Des images complémentaires ont montré la présence d’une activité au sein d’une infiltration des tissus sous-cutanés du bras droit, en lien avec la diffusion du radiopharmaceutique et du sérum salé. Après prise d’avis extérieurs, l’équipe de chirurgie plastique contactée a décidé une prise en charge chirurgicale : lavage par technique saline flush-out sous anesthésie locale, 6<!--> <!-->heures après la scintigraphie. Les suites opératoires ont été simples et le patient est sorti le lendemain. Les PCR du service ont pris toutes les précautions pour éviter la contamination des locaux et du personnel du bloc et leur suivi dosimétrique. L’équipe de physique médicale a effectué les calculs de dose absorbée à partir des scintigraphies réalisées le jour de l’extravasation, le lendemain et 4<!--> <!-->jours plus tard. En l’absence de chirurgie, la dose reçue au bras droit était estimée entre 20 et 25<!--> <!-->Gy, dose pour laquelle une desquamation humide est attendue. Le lavage chirurgical a permis de limiter l’irradiation du patient avec une dose finalement reçue entre 5 et 6<!--> <!-->Gy, entraînant un risque d’érythème dans les 3 semaines. Le patient n’a présenté aucun érythème, ou d’autre lésion cutanée dans les suites de l’extravasation. Il a depuis reçu sa 6^e cure de 177Lu-PSMA sans incident particulier (avec une injection du côté opposé). Cet incident a remis en question notre pratique puisque dorénavant les MER effectuent plusieurs mesures de débit de dose au bras perfusé, au cœur et bras controlatéral au cours des 30<!--> <!-->minutes de la perfusion du radiopharmaceutique pour dépister précocement une extravasation. Outre la vérification d’une fixation sur les cibles, l’acquisition scintigraphique nous parait indispensable pour diagnostiquer une éventuelle extravasation et, le cas échéant, pour quantifier le volume diffusé dans les parties molles et effectuer une dosimétrie qui tient une place prépondérante dans la décision chirurgicale.</div></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"49 2","pages":"Page 102"},"PeriodicalIF":0.2,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143521082","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Comparaison de la fonction rénale relative calculée avec l’acide 99mTc-diéthylènetriaminepentaacétique et l’acide 99mTc-dimercaptosuccinique en pédiatrie","authors":"M.S. Djigo ,&nbsp;A.T. Boye ,&nbsp;G. Thiaw ,&nbsp;E.H.A.L. Bathily ,&nbsp;B. Ndong","doi":"10.1016/j.mednuc.2025.01.022","DOIUrl":"10.1016/j.mednuc.2025.01.022","url":null,"abstract":"<div><div>La scintigraphie rénale est une technique d’exploration fonctionnelle radio-isotopique, permettant d’évaluer la fonction rénale et son anatomie dans plusieurs affections. Dans ce travail, l’objectif était de faire une étude comparative des fonctions rénales relatives (FRR) calculées grâce au 99mTc-DMSA et 99mTc-DTPA pour les patients âgés de 1 mois à 14 ans. Au total, 41 patients dont 29 garçons et 12 filles ont été sélectionnés et étudiés. Les FRR moyennes se sont avérées être de 50,4<!--> <!-->±<!--> <!-->19,52 % et 49,59<!--> <!-->±<!--> <!-->19,50 %, respectivement, pour les reins gauche et droit avec la mesure du 99mTc-DMSA. Avec le 99mTc-DTPA, les valeurs sont de 49,97<!--> <!-->±<!--> <!-->21,95 % et de 50,02<!--> <!-->±<!--> <!-->21,95 %, respectivement, pour le rein gauche et droit. Dans l’analyse de corrélation bivariée, une corrélation positive significative (r² <!-->=<!--> <!-->0,92 ; <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,001) a été trouvée entre les FRR calculés avec les deux radio-isotopes. Dans les courbes de Bland-Altman, la différence moyenne entre les deux méthodes était de 0,43 et les limites de corrélation étaient comprises entre 13,01 et −12,15 pour le rein gauche et −13,02 et 12,17 pour le rein droit. Par conséquent, bien que le 99mTc-DMSA soit considéré comme la méthode la plus fiable pour la détermination de la fonction rénale relative, le 99mTc-DTPA peut être une alternative pour le calcul de la fonction rénale relative si une statique au DMSA n’est pas envisageable, en particulier en pédiatrie qui nécessite un néphrogramme isotopique et des calculs du débit de filtration glomérulaire.</div></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"49 2","pages":"Page 130"},"PeriodicalIF":0.2,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143521120","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Pratiques actuelles et accès aux examens d’imagerie pour la détection de l’amylose cardiaque dans l’enquête nationale DIAM-ATTR 2024","authors":"F. Hyafil ,&nbsp;S. Oghina ,&nbsp;D. Legallois ,&nbsp;P. Sabouret ,&nbsp;T. Bardin ,&nbsp;N. Bigorre ,&nbsp;S. Guignard ,&nbsp;E. Andres ,&nbsp;P. Charron ,&nbsp;T. Damy","doi":"10.1016/j.mednuc.2025.01.127","DOIUrl":"10.1016/j.mednuc.2025.01.127","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le diagnostic de l’amylose cardiaque à transthyrétine (ATTR-CM) nécessite une bonne collaboration entre médecins. L’étude DIAM-ATTR visait à évaluer les pratiques actuelles en matière d’utilisation des différentes techniques d’imagerie (échographie, IRM et scintigraphie), de difficultés et de délais d’accès.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une enquête électronique nationale a été envoyée à 12 373 médecins français de 7 spécialités pour évaluer leurs connaissances sur 1). les signes cliniques de l’amylose et 2). l’algorithme de diagnostic recommandé pour identifier l’ATTR-CM. De plus, l’accessibilité, les délais de rendez-vous et les difficultés rencontrées pour chacun des examens nécessaires à la confirmation du diagnostic d’ATTR-CM ont été évalués auprès des différents médecins spécialistes.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Huit cent cinquante-sept médecins ont retourné un questionnaire complet et analysable. Les répondants avaient une activité hospitalière (73 %), libérale (21 %) ou mixte (6 %). Parmi eux, un service de médecine nucléaire était disponible pour 62 % (534/857) des répondants et un service de radiologie avec IRM pour 82 % (711/857). Concernant le respect de l’algorithme diagnostic, parmi les répondants réalisant tout ou une partie du bilan diagnostic (50 %) l’échographie était réalisée en premier par 93 %, suivie en deuxième examen par la scintigraphie cardiaque avec traceur osseux (SCTO) 48 % ou l’IRM 31 %. Les délais médians (Q1 ; Q3) pour obtenir les résultats d’une SCTO étaient estimés à 14 jours (0 ; 112) contre 42 (0 ; 315) jours pour une IRM cardiaque et 7 (0 ; 140) jours pour une échographie. Les répondants ne rencontrant jamais de difficultés pour l’échographie étaient de 58 %, de 59 % pour la SCTO et de seulement 29 % pour l’IRM. Parmi ceux rencontrant des difficultés, la raison principale était le délai de réalisation (échographie 61 %, scintigraphie 58 % et IRM 79 %).</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Malgré un nombre plus important de services de radiologie avec une IRM disponible, le délai pour obtenir une IRM cardiaque est trois fois plus long que pour une SCTO. Compte tenu de la valeur prédictive avérée de la scintigraphie et des délais d’accès plus courts, cette enquête conforte son utilisation comme examen d’imagerie de choix pour confirmer le diagnostic.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>En France, l’accès aux principaux outils d’imagerie permettant de suspecter et diagnostiquer l’ATTR-CM est acceptable. Les prescripteurs devraient privilégier la scintigraphie à l’IRM, pour ne pas retarder le diagnostic, comme recommandé.</div></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"49 2","pages":"Page 117"},"PeriodicalIF":0.2,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143520453","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Scintigraphie rénale en néphro-urologie : expérience de l’institut de médecine de nucléaire d’abidjan (IMENA)","authors":"N. Kouassi Aboukoua,&nbsp;A. Kouamé Koutouan,&nbsp;A.F.L. Ayegbeu,&nbsp;S. Kéita,&nbsp;J.L. Oné,&nbsp;E. Zunon Kipré,&nbsp;N.K.J. N’drin,&nbsp;B.L. Faussignaux,&nbsp;A.L.C. Djobo,&nbsp;P.E. Yéo","doi":"10.1016/j.mednuc.2025.01.024","DOIUrl":"10.1016/j.mednuc.2025.01.024","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>En Côte d’Ivoire, l’exploration des pathologies rénales a longtemps été l’apanage exclusif des techniques morphologiques. L’ouverture officielle récente en septembre 2023 du premier et unique centre de médecine nucléaire de Côte d’Ivoire (IMENA) a permis d’offrir aux professionnels et aux patients une nouvelle modalité d’imagerie.</div></div><div><h3>Objectif</h3><div>présenter les valeurs diagnostiques des explorations scintigraphiques rénales de l’IMENA.</div></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><div>Étude transversale à visée descriptive réalisée du 1er octobre 2023 au 31 septembre 2024, ayant inclus les patients adressés pour scintigraphie rénale. Ils ont bénéficié d’une scintigraphie dynamique au DTPA-99mTc selon le protocole F<!--> <!-->+<!--> <!-->20 et/ou au DMSA, au moyen d’une gamma caméra de type Médiso (AnysacanR). Les activités administrées ont été adaptées en fonction du poids chez l’enfant selon les recommandations de l’EANM.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 151 scintigraphies rénales ont été réalisées chez 111 patients, dont 94 scintigraphies au DMSA et 57 au DTPA. L’âge moyen des patients était de 24,5 ans avec des extrêmes de 3 mois à 67 ans avec 63,6 % de sujets de sexe masculin. Dans 65,1 % des cas, ils provenaient des centres publics et référés par des médecins spécialistes : 46,8 % chirurgiens pédiatres et 51,4 % d’urologues. Parmi les reins anormaux aux examens morphologiques, nous avons retrouvé au DTPA 24 cas de dilatations obstructives, 15 cas de dilatations non obstructives, 6 cas de dilations de nature équivoque et 12 néphrogrammes plats. Au DMSA, à l’analyse morphologique : 14 cas de pyélonéphrite aiguë, 18 pyélonéphrites chroniques, 32 cicatrices, 8 amputations séquellaires et 22 exclusions totales avec au plan fonctionnel une FRR inférieure à 10 % dans 22 cas, entre 10 % et 15 % dans 8 cas, entre 15 % et 20 % dans 20 cas et supérieure à 20 % dans 42 cas.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’exploration scintigraphique des pathologies rénales a permis de faire l’état des lieux des aspects scintigraphiques des affections néphro-urologiques en Côte d’Ivoire et a contribué à une prise en charge adéquate des patients.</div></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"49 2","pages":"Pages 130-131"},"PeriodicalIF":0.2,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143521059","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Quantification en tomoscintigraphie myocardique à l’aide d’une caméra CZT 3D. Une première évaluation sur objet-test","authors":"G. Le Rouzic,&nbsp;K. Ada,&nbsp;M. Bailly","doi":"10.1016/j.mednuc.2025.01.156","DOIUrl":"10.1016/j.mednuc.2025.01.156","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La tomoscintigraphie (TEMP) myocardique est un examen de première intention dans le diagnostic de la maladie coronaire. L’ajout de paramètres dynamiques (flux et réserve coronaire) permet d’améliorer ses performances diagnostiques et de fournir une information pronostique, mais reste difficile en routine clinique. La quantification de la fixation myocardique, grâce aux caméras TEMP/TDM 3D-CZT, pourrait constituer une alternative. L’objectif de ce travail préliminaire est d’évaluer la pertinence de la méthode de quantification à l’aide d’un objet-test anthropomorphique.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>L’ensemble des mesures ont été réalisées sur une caméra CZT-3D StarGuideTM (GE Healthcare, Haifa, Israël), étalonnée (mesure de la sensibilité) en activité en utilisant un objet-test cylindrique de concentration homogène variant entre 163,1 kBq/mL et 0,2 kBq/mL. Plusieurs acquisitions d’un objet-test anthropomorphique ont été réalisées en faisant varier la concentration dans le myocarde de 200 à 20 kBq/mL et en faisant varier le rapport de concentration entre le myocarde et le foie d’un facteur 0,5 à 4. Toutes les images ont été obtenues en faisant l’acquisition des projections du photopic (140<!--> <!-->eV<!--> <!-->±<!--> <!-->10 %) et du fond Compton (120 keV<!--> <!-->±<!--> <!-->5 %) pendant 7<!--> <!-->minutes puis en reconstruisant à l’aide d’une méthode itérative régularisée incluant les corrections d’atténuation, de diffusion et de la fonction de réponse du collimateur. Les images réorientées selon les 3 axes du myocarde ont été segmentées de manière à retrouver le volume réel du myocarde. L’activité mesurée dans l’image a été comparée à l’activité réelle.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La sensibilité de la caméra est égale à 784,5<!--> <!-->±<!--> <!-->2,8 coups/(MBq.s) de 163,1 kBq/mL à 25 kBq/mL. Au-delà, elle augmente jusqu’à 947,1 coups/(MBq.s) pour une concentration de 0,2 kBq/mL. Pour des rapports de concentration myocarde/foie supérieurs à 1, le recouvrement en activité est de 64,5<!--> <!-->±<!--> <!-->0,9 %, mais se dégrade lorsque le rapport baisse avec une faible fixation myocardique par rapport au foie (-19 % pour un rapport de concentration de 0,5).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Dans la gamme des concentrations détectées en cardiologie nucléaire, la sensibilité est constante et peut être utilisée en toute confiance pour l’analyse quantitative en TEMP myocardique. Le recouvrement en activité, bien que quasiment constant, pourrait être amélioré, notamment en prenant mieux en compte l’effet de volume partiel.</div></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"49 2","pages":"Page 97"},"PeriodicalIF":0.2,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143521291","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Cancer de la prostate au Sénégal : indications et apport de la scintigraphie osseuse dans la prise en charge","authors":"G. Thiaw ,&nbsp;M.S. Djigo ,&nbsp;A.T. Boye ,&nbsp;T.R. Ki ,&nbsp;E.H.A.L. Bathily ,&nbsp;B. Ndong","doi":"10.1016/j.mednuc.2025.01.018","DOIUrl":"10.1016/j.mednuc.2025.01.018","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le cancer de la prostate est la malignité masculine la plus fréquemment diagnostiquée et la cinquième cause de décès par cancer chez les hommes dans le monde. La scintigraphie osseuse au 99mTc-MDP reste indiquée dans la recherche de métastases osseuses avant traitement de ces cancers à risque intermédiaire et haut risque de récidive. Notre objectif était d’étudier les indications et l’apport de la scintigraphie dans le bilan d’extension du CaP.</div></div><div><h3>Patients et méthode</h3><div>Il s’agissait d’une étude descriptive transversale, allant du 1^er janvier 2022 au 31 août 2023, portant sur les dossiers de 288 patients présentant un CaP diagnostiqué cliniquement et confirmé à l’histologie avec un score de Gleason. Une scintigraphie osseuse était réalisée chez chaque patient au service de médecine nucléaire de l’hôpital Général Idrissa Pouye de Grant Yoff.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 288 patients étaient colligés avec un âge moyen et des extrêmes allant de 43 à 88 ans. La tranche d’âge [60–80] était plus fréquente avec 78,47 % des patients. Le taux de PSA était disponible chez 221 patients, soit 76,73 % des cas. Chez ces patients, 144 patients (65,61 %) présentaient un taux de PSA supérieur à 20<!--> <!-->ng/mL et 39 patients (17,65 %) un taux de PSA entre 10,1 et 19,9<!--> <!-->ng/mL. Le type histologique était exclusivement l’adénocarcinome avec un score de Gleason disponible chez 202 patients. Parmi ces patients, 192 patients (95,04 %) avaient leur score détaillé. Dans notre série, 96,43 % de nos patients étaient reçus pour un bilan d’extension initial. La scintigraphie était contributive dans 70,48 % des cas. Les métastases étaient solitaires dans 12,64 % des cas et multiples dans 87,35 %. Notre étude a montré que sur les 425 lésions métastatiques, 68 % (290 lésions), étaient sur le squelette axial contre 32 % (135 lésions) sur le squelette appendiculaire. Pour les patients présentant de métastases osseuses, on a retrouvé par ordre décroissant que 69 lésions étaient retrouvées au niveau sacro-iliaque (16,22 %), 53 lésions au niveau des cotes (12,47 %), 45 lésions au niveau du crâne (10,58 %) et 41 lésions au niveau du rachis dorsal (9,64 %). Trente-trois patients (37,93 %) avaient un score de SOLOWAY supérieur à II.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le pronostic du CaP est évalué en fonction du stade clinique, du taux de PSA et du score de Gleason. En raison de la relation entre la probabilité de métastases osseuses et ces facteurs pronostiques, la scintigraphie osseuse est souvent recommandée pour un bilan d’extension.</div></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"49 2","pages":"Page 128"},"PeriodicalIF":0.2,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143521292","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Évaluation de la pureté radionucléidique des élutions d’un générateur 82Sr/82Rb par spectrométrie gamma","authors":"G. Le Rouzic ,&nbsp;Y. Girard ,&nbsp;D. Darsin Bettinger ,&nbsp;S. Bouillon ,&nbsp;M. Bailly","doi":"10.1016/j.mednuc.2025.01.039","DOIUrl":"10.1016/j.mednuc.2025.01.039","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’imagerie TEP au chlorure de 82Rubidium (82Rb) est considérée comme étant la référence en imagerie nucléaire quantitative pour la mesure de la réserve myocardique. Le chlorure de 82Rb est obtenu à partir d’un générateur 82Sr/82Rb dont le 82Sr (demi-vie de 25,34<!--> <!-->jours) est produit par irradiation de NatSr par des protons de haute énergie. Ce mode de production a pour conséquence la production supplémentaire de 85Sr (demi-vie 64,85<!--> <!-->jours et émetteur γ à 514 keV). L’objectif de ce travail est d’évaluer la proportion de 82Sr et de 85Sr contenue dans une élution de chlorure de 82Rb, ces impuretés pouvant avoir un impact sur la radioprotection des patients.</div></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><div>Un générateur 82Sr/82Rb (Kaldenn, Naogen Pharma, France) a été élué au moins une fois tous les jours lors de ses 4 premières semaines d’utilisation. Durant cette période, les premiers éluats ont été mesurés 3 fois par semaine à l’aide d’un spectromètre gamma à base de Germanium (semi-conducteurs) préalablement étalonné en énergie. L’étalonnage en activité à 511keV a été réalisé en intégrant un ajustement gaussien du photopic d’une solution de 18F-FDG. L’activité de chaque isotope du Sr a été calculée en intégrant un ajustement gaussien de chacun des photopics, en appliquant le coefficient d’étalonnage à 511 keV et en tenant compte de leurs rapports d’embranchement respectifs.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Pour l’ensemble des élutions consécutives considérées, les activités de 82Rb s’échelonnaient de 2,8 à 1,62 GBq. Les activités extrêmes de 82Sr étaient comprises entre 162,4<!--> <!-->±<!--> <!-->0,6 et 6,2<!--> <!-->±<!--> <!-->0,1<!--> <!-->Bq alors que les activités de 85Sr étaient, elles, comprises entre 87,2<!--> <!-->±<!--> <!-->0,6 et 3,7<!--> <!-->±<!--> <!-->0,1<!--> <!-->Bq. Les rapports moyens des activités de 82Sr et de 85Sr relativement à l’activité éluée de 82Rb étaient, respectivement, de (2,04<!--> <!-->±<!--> <!-->1,77)<!--> <!-->×<!--> <!-->10-8 et de (1,2<!--> <!-->±<!--> <!-->0,9)<!--> <!-->×<!--> <!-->10-8<!--> <!-->MBq/MBq. Ces rapports d’activité étaient 1000 et 20 000 fois plus faibles, respectivement, pour le 82Sr et le 85Sr, que les tolérances décrites dans les RCP du générateur.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les activités résiduelles des deux isotopes du Sr présentent un risque d’exposition négligeable pour les patients lors d’une élution standard de 82Rb pour un examen TEP de perfusion myocardique. Elles ne sont d’ailleurs pas mesurables avec des activimètres conventionnels.</div></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"49 2","pages":"Page 137"},"PeriodicalIF":0.2,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143521231","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Évaluation des patients suivis pour maladie de Basedow à 6 mois post-irathérapie au service de médecine nucléaire de Hogip","authors":"M.S. Djigo ,&nbsp;O. Kalissa ,&nbsp;T.R. Ki ,&nbsp;G. Thiaw ,&nbsp;A.T. Boye","doi":"10.1016/j.mednuc.2025.01.028","DOIUrl":"10.1016/j.mednuc.2025.01.028","url":null,"abstract":"<div><div>La maladie de Basedow est la plus fréquente des hyperthyroïdies touchant 1 à 2 % de la population avec une prédominance féminine et âgées de 20 à 50 ans. L’évolution sous irathérapie à court terme et à long terme était classée soit en rémission (euthyroïdie ou hypothyroïdie) soit en échec thérapeutique avec persistance de l’hyperthyroïdie.</div></div><div><h3>Moyens et méthodes</h3><div>Étude transversale, descriptive sur une période allant du 1er novembre 2023 au 31 août 2024 et portant sur 25 patients. L’objectif général était d’évaluer la réponse à l’irathérapie après six mois chez les patients suivis pour la maladie de Basedow dans le service de médecine nucléaire de Hogip (Sénégal).</div></div><div><h3>Résultats sociodémographiques</h3><div>Âge médian de 42 ans (36–55) avec des extrêmes de 15 et 67 ans, avec une prédominance féminine avec un sex-ratio de 4/1.</div></div><div><h3>Antécédents terrain</h3><div>Les antécédents familiaux de dysthyroïdie et de goitre étaient à 32 %, les facteurs psychosociaux les plus représentés étaient les problèmes familiaux à 68 %, suivis du décès 48 %.</div></div><div><h3>Données cliniques et thérapeutiques</h3><div>Les symptômes les plus retrouvés étaient : amaigrissement à 100 %, palpitations à 96 % et des tremblements des doigts et nervosité/anxiété à 64 %, un goitre chez 84 % des patients en majorité au stade 2 à 47,6 % et vasculaire à 65 %, tachycardie à 92 % et exophtalmie bilatérale à 52 %. Au diagnostic initial, on a retrouvé une élévation de T4l à 38,4 (32,7–51,8) pmol/L, TSHus abaissée à 0,002 (0,002–0,004) UI/mL et TRAK à 1,8 (1,1–11,9), positifs chez certains de nos patients. Quatorze patients, soit 56 %, ont réalisé une échographie cervicale. La structure du goitre était homogène à 42,9 %, vasculaires à 78,6 % et un volume médian à 32,3 (22,9–46,4) Tous nos patients étaient sous ATS à 100 %, suivis des bêtabloquants à 88 % et la majorité de ces patients étaient en 2^e intention à l’irathérapie à 96 % avec une dose variante entre 12,6–20,2. L’intervalle du début de la maladie à irathérapie était de 1 à 11 ans.</div></div><div><h3>Données évolutives</h3><div>Sur les 25 participants, 5 ont présenté des signes d’hypométabolisme à 3 mois contre 3 au bout du 6^e mois. L’évolution favorable à 3 mois était de 23,8 % euthyroïdie clinique, 23,8 % euthyroïdie clinico-biologique, 28,6 % hypothyroïdie et 23,8 % hyperthyroïdie. À 6 mois, l’évolution était plus satisfaisante : 45 % euthyroïdie clinique, 20 % euthyroïdie clinico-biologique, 25 % hypothyroïdie et 10 % hyperthyroïdie.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’irathérapie est un traitement efficace évoluant en euthyroïdie ou en hypothyroïdie ou en hyperthyroïdie. Une bonne collaboration multidisciplinaire est essentielle pour le suivi post-irathérapie.</div></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"49 2","pages":"Page 132"},"PeriodicalIF":0.2,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143521063","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}

{"title":"Optimisation de l’injection des traitements de radiothérapie moléculaire au Lutécium177","authors":"N. Vannier ,&nbsp;G. Foucras ,&nbsp;A. Prigent ,&nbsp;C. Lasnon ,&nbsp;G. Olivier ,&nbsp;M. Maupas ,&nbsp;A. Mouchel ,&nbsp;R. Le Port ,&nbsp;F. Gernier ,&nbsp;C. Jaudet","doi":"10.1016/j.mednuc.2024.12.026","DOIUrl":"10.1016/j.mednuc.2024.12.026","url":null,"abstract":"<div><div>Les traitements de radiothérapie moléculaire des cancers de la prostate et des tumeurs neuroendocrines par Pluvicto et Luthatera ont été mis en œuvre au cours des dernières années dans notre service. L’utilisation de ces thérapies innovantes nécessite des contrôles de qualité et une optimisation des pratiques constantes. Dans ce but, nous avons voulu évaluer deux paramètres lors de l’injection de ces radiopharmaceutiques en chambre radioprotégée. Le débit de dose dans le flacon a été mesuré avec un radeye B20 au cours de l’injection afin de déterminer le volume minimal au bout duquel on atteint la limite d’activité administrée réglementaire (10 %). Nous utilisons actuellement une technique d’injection par gravité. La différence de concentration du produit en fonction du volume et les différences de cinétique d’administration ont été mesurées. Pour le Lutathera, l’activité administrée atteint la limite inférieure de 10 % de l’activité prescrite au bout de 70<!--> <!-->mL. La concentration du produit au cours de l’administration passe de 284 MBq/mL à 58 MBq/mL soit une différence d’un facteur 5. Dû à cette forte concentration radioactive, le risque de lésion en cas d’extravasation est beaucoup plus grand au cours des 10 premières minutes. La cinétique d’administration a été caractérisée par une loi mono-exponentielle décroissante A<!--> <!-->=<!--> <!-->A0*exp(-ln(2)/V1/2*volume injecté). La valeur de V1/2 peut être vue comme le volume pour lequel la moitié de l’activité est passée dans le bras du patient. Pour le Lutathera, les valeurs de V1/2 sont comprises dans l’intervalle [7,7–17,3] mL. Le reste d’activité dans le flacon à la fin de l’injection a aussi pu être minimisé grâce à une procédure de mélange au cours de l’injection. Nous avons pu caractériser l’hétérogénéité des cinétiques d’injection et de la concentration en fonction des patients. Le volume d’injection minimum nécessaire a aussi été objectivé. Ces données vont nous permettre d’optimiser nos pratiques en mettant en place une surveillance très rigoureuse durant les 10 premiers mL d’injection et d’arrêter l’administration dès que 70<!--> <!-->mL sont passés.</div></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"49 1","pages":"Page 14"},"PeriodicalIF":0.2,"publicationDate":"2025-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143360726","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}