Marco Maiotti , Saverio De Nigris , Stefano Tardioli , Massimo Cavaliere , Santo Barillà , Arianna Angelini , Guglielmo Torre , Marc Olivier Gauci
{"title":"IODA-Shoulder, un logiciel 3D automatique pour quantifier la perte de substance osseuse dans l’instabilité de l’épaule. Étude de validation","authors":"Marco Maiotti , Saverio De Nigris , Stefano Tardioli , Massimo Cavaliere , Santo Barillà , Arianna Angelini , Guglielmo Torre , Marc Olivier Gauci","doi":"10.1016/j.rcot.2024.01.001","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.01.001","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Le calcul de la perte de substance osseuse glénoïdienne (PSOG) chez les patients souffrant d’instabilité de l’épaule présente une grande variabilité de méthodes et leur reproductibilité varie. L’objectif de cette étude était de décrire et de valider un nouveau logiciel semi-automatique développé pour améliorer le calcul de la PSOG en utilisant un modèle d’imagerie 3D (IODA-shoulder) et de comparer la méthode à la méthode PICO.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Un logiciel semi-automatique pour évaluer le PSOG a été développé et validé sur 7 spécimens frais congelés (scapula avec défect glénoïdien réalisé manuellement), en utilisant la méthode de déplacement de l’eau pour mesurer les volumes. Ensuite, le logiciel a été utilisé rétrospectivement sur 20 patients souffrant de luxations récidivantes de l’épaule. Les critères d’inclusion étaient : luxation unilatérale avec au moins deux épisodes de luxation. Les critères d’exclusion étaient : reconstruction osseuse de la glène, échec de la stabilisation de l’épaule, luxation bilatérale, arthrite de l’épaule. Des reconstructions 3D à partir de scanners des deux épaules étaient collectées pour chaque patient. Deux méthodes de détermination du PSOG étaient comparées. La méthode de la surface PICO et la nouvelle méthode <em>IODA-Shoulder</em>. Nous avons évalué la reproductibilité intra et inter-observateurs des deux méthodes avec le coefficient de corrélation intraclasse (CCI), l’analyse de Bland-Alman et le coefficient de corrélation de concordance de Lin (CCC).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Nous n’avons pas trouvé de différence statistiquement significative entre les volumes moyens calculés avec les méthodes PICO et <em>IODA-Shoulder</em>, respectivement 914 vs. 815 mm<sup>3</sup>, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,155. L’analyse réalisée à l’aide de la méthode PICO traditionnelle a montré un taux de concordance plus faible entre quatre observateurs alors qu’une concordance plus élevée était retrouvée avec la méthode <em>IODA-Shoulder</em>, indépendamment de la taille et de la localisation du défect. La concordance CCI avec PICO était significativement plus faible qu’avec <em>IODA-Shoulder</em> (0,76 contre 0,97). Nous avons constaté une faible CCC avec PICO (de 0,65 à 0,81) et une CCC importante avec <em>IODA-Shoulder</em> (de 0,96 à 0,98).</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>La fiabilité intra et inter-observateur de la méthode <em>IODA-Shoulder</em> est significativement meilleure que celle de la méthode PICO. L’évaluation de la PSOG par la méthode <em>IODA-Shoulder</em> permet de gagner du temps et d’éviter des variations inter et intra observateurs significatives principalement relatives à l’expérience de l’évaluateur.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV ; étude expérimentale.</p></div><div><h3>Background</h3><p>Glenoid Bone Loss (GBL) calculation in patients with shoulder instability has a wide variability in methods and their reliability. The purpose of this stu","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139877317","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Christophe Chantelot , Marc Saab , Théo Martin , Thierry Begue , Matthieu Ehlinger , Xavier Flecher , SoFCOT
{"title":"Technique chirurgicale de reprise de prothèse totale de genou dans le cadre d’une fracture fémorale péri-prothétique","authors":"Christophe Chantelot , Marc Saab , Théo Martin , Thierry Begue , Matthieu Ehlinger , Xavier Flecher , SoFCOT","doi":"10.1016/j.rcot.2024.02.011","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.02.011","url":null,"abstract":"<div><p>Pour traiter une fracture péri-prothétique fémorale autour du genou (FPPG), les stratégies décrites dépendent du type de fracture, de son niveau par rapport à la prothèse et du scellement de la prothèse. Le traitement habituel est l’ostéosynthèse par enclouage ou par plaque verrouillée. Lorsque la fracture est proche de l’articulation, déstabilise la prothèse ou survient chez un patient ayant un faible stock osseux, l’ostéosynthèse peut être plus difficile. Une reprise de la prothèse devra être discutée en fonction de l’état du patient. L’objectif est d’obtenir une récupération la plus rapide possible tout en limitant les complications et en diminuant autant que possible le temps opératoire pour les populations concernées, souvent fragiles et âgées. Cet article propose de détailler la technique chirurgicale de reprise de prothèse dans le cadre d’une FPPG qui requiert une expérience de la traumatologie, de la révision prothétique et un matériel adapté à la situation.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>V, avis d’expert.</p></div><div><p>Treatment strategies for periprosthetic distal femoral fracture depend on the type of fracture, level with respect to the prosthesis, and prosthesis fixation. The usual treatment is internal fixation by nail or locking plate. This can be more difficult when the fracture is close to the joint, is destabilizing the prosthesis or is associated with reduced bone stock, and implant exchange should be considered, depending on the patient's health status. The aim is to obtain the fastest possible recovery while limiting complications and minimizing surgery time for often frail and elderly patients. The present study details the implant revision technique in periprosthetic distal femoral fracture, which requires experience in traumatology and prosthetic revision and material adapted to the situation.</p></div><div><h3>Level of evidence</h3><p>V, expert opinion.</p></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1877051724000467/pdfft?md5=a54d5a210c0426578c037230f27ef125&pid=1-s2.0-S1877051724000467-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140781733","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Roger Erivan , Guillaume Villatte , Arthur Haverlan , Claude Alain Roullet , Lemlih Ouchchane , Stéphane Descamps , Stéphane Boisgard
{"title":"Un panneau limitant l’accès aux salles d’intervention permet-il une réduction de la circulation du personnel dans le bloc opératoire ?","authors":"Roger Erivan , Guillaume Villatte , Arthur Haverlan , Claude Alain Roullet , Lemlih Ouchchane , Stéphane Descamps , Stéphane Boisgard","doi":"10.1016/j.rcot.2024.02.004","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.02.004","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les infections en chirurgie orthopédique sont rares mais difficiles à traiter. Parmi les moyens de prévention le seul élément ayant obtenu 100 % dans le consensus de la MSIS était le contrôle des entrées et sorties de salle opératoire. Cette proposition relève du bon sens mais à notre connaissance n’a pas été évaluée dans une étude comparative. Aussi nous avons mené une étude prospective observationnelle « avant après » application d’un panneau destiné à limiter les entrées sorties afin : (1) de préciser l’effet d’un panneau d’information sur l’ouverture des portes d’une salle d’intervention et sur le nombre de personnes présentes en salle d’intervention en chirurgie orthopédique, (2) d’évaluer le risque d’infection de site opératoire à distance de l’utilisation de ce panneau d’information.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>Ce type de panneau permet de diminuer le nombre d’ouvertures des portes.</p></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><p>Il s’agissait d’une étude prospective observationnelle. Nous avons inclus les patients opérés dans une de nos salles d’intervention pendant 6 semaines. Nous avons comptabilisé le nombre d’entrées, de sorties, et les temps d’ouverture de porte. Au bout de 3 semaines, nous avons mis en place un panneau d’information sur les portes de bloc opératoire informant les personnes que le risque d’infection était majoré s’ils entraient en salle sans en avoir besoin, relevé le type d’intervention, la durée des interventions, le nombre de personnes en salle à l’incision, le nombre d’entrées et de sorties. Enfin, nous avons suivi les patients pendant deux ans pour vérifier si une infection périopératoire était survenue. Le critère de jugement principal était le nombre d’ouvertures de porte de la salle d’intervention, le critère secondaire était le nombre d’infections à deux ans postopératoires.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Les deux groupes (avant et après mise en place du panneau) étaient homogènes. Le nombre moyen d’ouvertures de porte dans toutes les salles était de 28,9<!--> <!-->±<!--> <!-->19,6 [2–90]. Dans le groupe sans panneau, il était de 33,3<!--> <!-->±<!--> <!-->20,9 [3–90], dans le groupe avec panneau, il était de 21,0<!--> <!-->±<!--> <!-->14,7 [2–50] (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,011). Le nombre de personnes maximal en salle à un même moment était de 8,32<!--> <!-->±<!--> <!-->1,84 [4–12] dans le groupe sans panneau et de 8,44<!--> <!-->±<!--> <!-->1,98 [5–12] dans le groupe avec panneau (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,8). Le nombre d’infections postopératoires au recul de 2 ans était au total de 3. Tous les patients ayant eu une infection étaient dans le groupe sans panneau, aucune infection n’est survenue dans le groupe avec panneau. Le taux d’infection était de 6,4 % (3/47) dans le groupe sans panneau versus 0 % (0/25) dans le groupe avec panneau (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,197).</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Notre étude prospective permet de mettre en avant un m","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140269144","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Réponse à la lettre de Dogossou Parteina et Valentin Andjeffa","authors":"Yoann Dalmas","doi":"10.1016/j.rcot.2024.03.001","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.rcot.2024.03.001","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140815689","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Le resurfaçage patellaire d’un deuxième côté lors d’une prothèse totale de genou pourrait ne pas être nécessaire même s’il a été effectué du premier côté","authors":"Baptiste Picart, Angelos Scaltsas, Nicolas Pujol","doi":"10.1016/j.rcot.2024.02.010","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.rcot.2024.02.010","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La pertinence ou la nécessité de réaliser un resurfaçage patellaire lors de l’implantation d’une prothèse totale de genou (PTG) n’est pas clairement établie. L’objectif de l’étude était de comparer les résultats cliniques et fonctionnels de patients opérés d’un côté par PTG avec resurfaçage rotulien et de l’autre côté par PTG sans resurfaçage patellaire. L’hypothèse était qu’il n’y avait pas de différence entre les deux côtés opérés.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Il s’agit d’une cohorte rétrospective de patients opérés pour gonarthrose d’un deuxième côté par PTG sans resurfaçage patellaire (PTG R−) et ayant pour antécédent une première arthroplastie totale de genou controlatérale avec resurfaçage rotulien (PTG R+). Vingt patients consécutifs ayant eu une deuxième PTG de première intention étaient leur propre groupe témoin (40 genoux). L’âge moyen était de 75,9 ans<!--> <!-->±<!--> <!-->6,2. Les scores Iwano étaient comparables. Le délai moyen entre les deux interventions était de 20,6 mois<!--> <!-->±<!--> <!-->11,9.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Il n’y avait pas de différence sur les scores SF-36, KOOS et Lillois entre le genou droit et le genou gauche. Soixante-cinq pour cent des patients étaient incapables de différencier leurs genoux dans les activités de la vie quotidienne.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>L’évaluation de notre cohorte ne permettait pas de différencier les résultats avec et sans resurfaçage, montrant les limites du resurfaçage sur le gain fonctionnel précoce après PTG primaire. Il ne serait donc pas indispensable de le réaliser, même lorsque que celui-ci a été fait du premier côté.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV ; Étude de cohorte rétrospective.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>The appropriateness or necessity of patellar resurfacing in total knee arthroplasty (TKA) is not clearly established. The objective of the present study was to compare the clinical and functional results of patients operated on one side by TKA with patellar resurfacing and on the other side by TKA without patellar resurfacing. The hypothesis was that there was no difference in results between the two sides.</p></div><div><h3>Method</h3><p>This was a retrospective cohort of patients operated on by TKA without patellar resurfacing (TKA R−) in a second osteoarthritic knee after contralateral TKA with patellar resurfacing (TKA R<!--> <!-->+<!--> <!-->). Twenty consecutive patients who underwent second primary TKA constituted their own control group (40 knees). Iwano scores were comparable. Mean age was 75.9<!--> <!-->±<!--> <!-->6.2<!--> <!-->years. Mean time between the two procedures was 20.6<!--> <!-->±<!--> <!-->11.9<!--> <!-->months.</p></div><div><h3>Results</h3><p>There were no differences in SF-36, KOOS or Lillois scores between the right and left knees. Sixty-five percent of patients were unable to differentiate the performance their knees in activities of daily living.</p></div><div><h3>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140816041","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Antoine Baltassat , Louis Riffault , Guillaume Villatte , Nicolas Meyer , Maxime Antoni , Philippe Clavert
{"title":"Influence des antécédents anxiodépressifs sur la reprise des activités professionnelles et sportives, après réparation de la coiffe des rotateurs","authors":"Antoine Baltassat , Louis Riffault , Guillaume Villatte , Nicolas Meyer , Maxime Antoni , Philippe Clavert","doi":"10.1016/j.rcot.2024.02.008","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.02.008","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Après réparation de la coiffe des rotateurs (RCR), la reprise du travail et du sport est influencée par différents facteurs psychosociaux, parmi lesquels le rôle des antécédents anxiodépressifs (AAD) est débattu. L’objectif principal de cette étude était d’étudier l’influence des AAD sur la reprise du travail et du sport après RCR. L’hypothèse de travail était que les délais de reprise du travail et du sport seraient allongés et les taux de reprises diminués en cas d’AAD.</p></div><div><h3>Matériels et méthode</h3><p>Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique incluant des patients opérés d’une RCR arthroscopique (rupture distale du supraspinatus). Les patients ayant une activité professionnelle et ceux qui pratiquaient un sport en préopératoire ont été inclus respectivement dans un groupe « travail » et un groupe « sport ». Les critères d’évaluations principaux étaient les délais postopératoires de reprise du travail et du sport. Les critères d’évaluation secondaires étaient : les taux de reprise du travail et du sport à 3, 6, et 12 mois, le taux de retour au même niveau sportif, le changement ou l’arrêt du travail ou du sport. L’analyse de l’effet des antécédents anxiodépressifs sur ces différents critères d’évaluation a été réalisée avec des méthodes de statistiques bayésiennes, en analyses multivariées.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Le groupe « travail » comptait 158 patients (dont 16,5 % de patients avec des AAD) et le groupe « sport », 118 (dont 17,8 % de patients avec des AAD). En présence d’AAD, la reprise du travail se faisait en moyenne 21<!--> <!-->±<!--> <!-->11 semaines et la reprise du sport 17<!--> <!-->±<!--> <!-->8,2 semaines plus tard qu’en l’absence d’AAD. On retrouvait une probabilité de 98 % que la reprise du travail et du sport soit retardée d’au moins 4 semaines chez les patients avec AAD. Le risque que les patients avec des AAD arrêtent complètement le sport était 2,8 fois plus important (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->2,8 [1 ; 7,8]).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Nous retrouvons une influence négative des AAD sur les modalités de reprise du travail et du sport.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>III ; étude rétrospective cas-témoins.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>After rotator cuff repair (RCR), return to work and return to sports is affected by various psychosocial factors. The role of one of these factors — mood and anxiety disorders (MAD) — is still not clear. The primary objective of this study was to determine the influence of prior MAD on the return to work and return to sports after RCR. Our hypothesis was that patients with a history of MAD would take longer to return to work and to sports after RCR, and the rate of return would be lower, than for patients without MAD.</p></div><div><h3>Materials and methods</h3><p>This was a retrospective single-center study of patients who underwent arthroscopic RCR (distal supraspinatus tear). Patients who were employed and","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140272493","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pierre Denis-Aubrée, Florian Barbotte, Philippe Boisrenoult, Marc Delort, Chloé Labarre, Nicolas Pujol
{"title":"Reconstruction anatomique du point d’angle postéromédial du genou : la technique Versailles","authors":"Pierre Denis-Aubrée, Florian Barbotte, Philippe Boisrenoult, Marc Delort, Chloé Labarre, Nicolas Pujol","doi":"10.1016/j.rcot.2024.02.006","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.02.006","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les lésions multiligamentaires du genou avec laxité postéromédiale sont graves et doivent généralement être opérées. Les techniques de reconstructions sont préférables aux réparations. L’objectif principal de cette étude était de rapporter les résultats cliniques et laximétriques d’une technique originale de reconstruction du point d’angle postéromédial (PAPM) par allogreffe. L’objectif secondaire était d’évaluer les facteurs pronostics de ces lésions opérées.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>La reconstruction anatomique du PAPM par allogreffe tendineuse donne des résultats cliniques et laximétriques satisfaisants à moyen terme.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Il s’agissait d’une étude rétrospective évaluant les résultats cliniques et la laxité postopératoire après reconstruction du PAPM par allogreffes au recul minimum de 12 mois. Les laxités postopératoires étaient évaluées par des radiographies en stress bilatérales et comparatives. Les scores de l’International Knee Documentation Committee (IKDC), de Lysholm et le Knee Injury and Osteoarthritis Outcome Score (KOOS) étaient utilisés pour évaluer les résultats fonctionnels.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Vingt-six patients ont été inclus entre 2013 et 2019. Le suivi moyen était de 27,4<!--> <!-->±<!--> <!-->9 mois. Le score IKDC subjectif moyen était de 69,21<!--> <!-->±<!--> <!-->17,36, le score de Lysholm moyen était de 77,78<!--> <!-->±<!--> <!-->14,98 et le KOOS moyen de 66,44<!--> <!-->±<!--> <!-->18,52. Le score IKDC objectif se répartissait ainsi : 77 % grade A, 22 % grade B, 0 % C et D. La laxité différentielle médiale en varus forcé moyenne était de 0,83<!--> <!-->±<!--> <!-->1,26<!--> <!-->mm. Les résultats fonctionnels IKDC subjectif moyen des patients KD-III étaient moins bons que ceux classés KD-I (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,03). Les résultats fonctionnels étaient comparables pour les laxités aiguës et chroniques. L’âge était inversement corrélé aux résultats fonctionnels (KOOS médian : <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,009). Il n’existait pas de corrélation entre la laxité radiologique postopératoire en valgus forcé et les résultats fonctionnels.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>La technique Versailles de reconstruction anatomique du PAPM par allogreffes pour traiter les laxités postéromédiales aiguës ou chroniques du genou est efficace à moyen terme en restaurant une bonne stabilité objective et subjective.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV ; étude rétrospective observationnelle.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Multiligament knee injury with posteromedial laxity is serious and usually requires surgery. Reconstruction is preferable to repair. The main aim of the present study was to report clinical results and laximetry for an original posteromedial corner (PMC) allograft reconstruction technique known as The Versailles Technique. The secondary aim was to determine prognostic factors for surgery. The study hypothesis was that","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140282544","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Théo Martin , Pierre Martinot , Jean-Thomas Leclerc , Marie Titécat , Caroline Loïez , Julien Dartus , Alain Duhamel , Henri Migaud , Christophe Chantelot , Barthélémy Lafon Desmurs , Thomas Amouyel , Eric Senneville
{"title":"Évaluation du test GeneXpert® MRSA/SA SSTI pour le diagnostic de la résistance méticiline des staphylocoques dans les infections d’ostéosynthèses, d’arthrodèses et pseudarthroses","authors":"Théo Martin , Pierre Martinot , Jean-Thomas Leclerc , Marie Titécat , Caroline Loïez , Julien Dartus , Alain Duhamel , Henri Migaud , Christophe Chantelot , Barthélémy Lafon Desmurs , Thomas Amouyel , Eric Senneville","doi":"10.1016/j.rcot.2024.02.005","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.02.005","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Le test PCR GeneXpert® <em>Methicillin Resistant Staphylococcus aureus/S. aureus skin and soft tissue infection</em> (MRSA/SA SSTI) (test PCR) permet la détection précoce de la résistance à la méticilline des staphylocoques. Ce test a été mis au point pour les infections cutanées et a été évalué pour les infections prothétiques mais, à notre connaissance, n’a pas été évalué pour les infections sur matériel en dehors des arthroplasties. Aussi, nous avons mené une étude rétrospective chez des patients porteurs d’un matériel d’ostéosynthèse non prothétique avec comme objectif principal d’identifier les valeurs diagnostiques du test PCR comparativement aux cultures conventionnelles et le taux d’antibiothérapie adaptée qui en découle. Les objectifs secondaires étaient : (1) d’identifier le taux de résultats faux-négatifs, (2) d’identifier et comparer les taux d’échec de prise en charge infectieuse (FN versus les autres) (3) de rechercher les facteurs de risque de FN du test PCR.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>Le test PCR permettait une adaptation précoce et adaptée de l’antibiothérapie.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Les résultats des tests PCR et des cultures conventionnelles pour des infections ostéoarticulaires sur matériel non prothétiques sur quatre ans (2012–2016) ont été comparés pour identifier les valeurs diagnostiques du utilisant les résultats de la culture conventionnelle comme référence et le taux d’antibiothérapies adaptées. Les échecs de prise en charge infectieuse entre les résultats du groupe FN et les autres ont été comparés et des variables associées à un faux-négatif du test PCR ont été recherchées.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>L’analyse de 419 tests PCR nous a permis d’établir une sensibilité de 42,86 %, une spécificité de 96,82 %, une valeur prédictive positive de 60 % et une valeur prédictive négative de 93,83 %. En utilisant les résultats du test PCR pour l’adaptation de l’antibiothérapie postopératoire d’attente, celle-ci était adaptée pour la couverture des staphylocoques dans 90,94 % (381/419). Les taux de patients pour lesquels la prise en charge infectieuse a échoué n’étaient pas significativement différents entre le groupe FN et les autres patients (20,8 % versus 17,7 %, respectivement ; hazard ratio<!--> <!-->=<!--> <!-->1,12 [IC95 % : 0,47–2,69, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,79]). Une ouverture cutanée lors du traumatisme initial (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,005) et une infection polymicrobienne étaient significativement associées à un risque de FN du test PCR (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Le test PCR permet de diminuer la durée d’antibiothérapie à large spectre probabiliste lors du traitement d’une infection sur matériel d’ostéosynthèse mais engendre un défaut de couverture antibiotique dans 9,06 % des cas.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>III ; étude cas témoin diagnostique.</p></div><div><h3>Introduction</h3","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S187705172400039X/pdfft?md5=b49dfc7c7dabf1d1e4213d66de706a98&pid=1-s2.0-S187705172400039X-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140786617","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Mehdi Ducasse , Jimmy Pêcheur , Antoine Martins , Pierre-Emmanuel Chammas , Renaud Siboni
{"title":"Quelle perspective de carrière pour les jeunes orthopédistes ?","authors":"Mehdi Ducasse , Jimmy Pêcheur , Antoine Martins , Pierre-Emmanuel Chammas , Renaud Siboni","doi":"10.1016/j.rcot.2024.03.011","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.03.011","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140783949","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Vincent Genestoux, Pierre-Henri Vermorel, Thomas Neri, Frédéric Farizon, Rémi Philippot
{"title":"L’alignement cinématique inversé couplé à la chirurgie robotisée pour les PTG permet-il d’optimiser les résultats cliniques et radiologiques fémoro-patellaires ?","authors":"Vincent Genestoux, Pierre-Henri Vermorel, Thomas Neri, Frédéric Farizon, Rémi Philippot","doi":"10.1016/j.rcot.2024.03.013","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.03.013","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Avec 80 % de satisfaction, la chirurgie des PTG a connu d’importantes améliorations ces dernières décennies. Les 20 % de mauvais résultats pourraient être expliqués par la technique d’alignement utilisée pour la mise en place des implants, pouvant influencer la cinématique fémoro-patellaire. L’objectif de notre étude était de montrer que l’utilisation de l’alignement cinématique inversé permettait d’obtenir des scores cliniques et radiologiques rotuliens satisfaisants dans les PTG robotisées.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>La technique d’alignement cinématique inversé couplée à la chirurgie robotisée permettait de restituer la cinématique native de la rotule.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Il s’agissait d’une étude prospective incluant 100 PTG bénéficiant d’une PTG de première intention réalisée avec le système de chirurgie robotisée Stryker MAKO, en utilisant la technique d’alignement cinématique inversé. Les patients ayant bénéficié d’un resurfaçage de la rotule étaient exclus. Les scores cliniques et radiologiques ont été consignés en préopératoire et à 1 an postopératoire.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>À un an, les scores cliniques spécifiques rotuliens étaient excellents avec une moyenne de 85,69 (score de Kujala) et de 88,15 (score HSSPatellar). L’indice de latéralisation rotulienne moyen était de 0,15 et le tilt rotulien moyen était de 5,1°, ne mettant pas en évidence de différence significative par rapport au préopératoire (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,45 et <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,18). La rotation externe moyenne de l’implant fémoral était de 0,47<!--> <!-->±<!--> <!-->0,6° [−1,9 ; 2,1].</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Les résultats cliniques fémoro-patellaires étaient excellents. L’utilisation du bras robotisé couplé à cette technique d’alignement permet d’obtenir une rotation externe contrôlée de l’implant fémoral ainsi qu’une orientation du composant tibial optimisée, favorisant une bonne restitution de l’alignement de l’appareil extenseur. Cette étude n’a pas permis de mettre en évidence une correction radiologique de la bascule et de la latéralisation rotulienne.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>L’utilisation combinée de la chirurgie robotisée avec la technique d’alignement cinématique inversé semble efficace sur les résultats cliniques spécifiques de l’articulation fémoro-patellaire.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>II ; cohorte prospective.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>With a satisfaction rate of 80%, total knee arthroplasty (TKA) surgery has seen significant improvements in recent decades. The 20% of poor results may be explained by the alignment technique used for implant placement, which can influence patellofemoral kinematics. The objective of this study was to demonstrate that the use of inverse kinematic alignment makes it possible to obtain satisfactory clinical and radiological patellar scores in robotic TKA.</p></div><div><h3>Hypothesis<","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-04-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140781875","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}