{"title":"Résultats des sutures méniscales itératives à distance d’une reconstruction du LCA avec un recul minimum de 2 ans","authors":"Martin Tripon , César Praz , Alexandre Ferreira , Joffrey Drigny , Emmanuel Reboursière , Christophe Hulet","doi":"10.1016/j.rcot.2024.01.015","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.01.015","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Le taux d’échec des sutures méniscales concomitantes à la reconstruction du LCA varie de 10 à 26,9 % dans la littérature, conduisant le plus souvent à une méniscectomie secondaire. Chez les patients jeunes, la volonté de préserver le capital méniscal peut conduire à une suture méniscale itérative, si le type de lésion le permet. Aucune données dans la littérature ne sont rapportées sur les résultats cliniques d’une seconde suture méniscale au même site que la lésion primaire sur un genou stabilisé. L’impact du coût socioéconomique immédiat d’une suture méniscale par rapport à une méniscectomie doit être pris en compte et son intérêt doit être démontré et justifié. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer le taux de méniscectomie secondaire des réparations méniscales itératives sur genou stabilisé.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>L’hypothèse de l’étude était que le taux d’échec des réparations méniscales isolées itératives à distance d’une ligamentoplastie était supérieur à celui d’une réparation primaire.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Il s’agissait d’une étude monocentrique analysant les patients opérés d’une suture itérative de ménisque entre 2009 et 2019 sur genou stabilisé. L’analyse était rétrospective avec un recul minimum de 26 mois. Vingt-trois patients, incluant 15 hommes et 8 femmes ont été analysés. L’âge moyen lors de la suture itérative était de 28,1<!--> <!-->±<!--> <!-->7,9 ans (14–49) et l’IMC moyen était de 24,2<!--> <!-->±<!--> <!-->2,9<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup> (19–31). Le délai moyen de récidive de lésion méniscale était de 38,9<!--> <!-->±<!--> <!-->25,1 mois (6–93). La greffe initiale du LCA était réalisée dans 69,6 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->16) des cas au ligament patellaire et dans 30,4 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->7) des cas aux ischiojambiers. La laximétrie différentielle moyenne avant suture méniscale itérative était de 1,7<!--> <!-->±<!--> <!-->0,3<!--> <!-->mm (1,2–2,3). La suture méniscale itérative concernait le ménisque médial dans 69,6 % (16/23) des cas et le ménisque latéral dans 30,4 % des cas (7/23). L’échec était défini par la nécessité d’une méniscectomie secondaire. Les facteurs de risque d’échec ont été analysés. Les résultats fonctionnels ont été évalués à partir des scores Knee injury and Osteoarthritis Outcome Score (KOOS), <em>International Knee Documentation Committee</em> (IKDC) et Tegner.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Le taux d’échec des sutures itératives de ménisque sur genou stabilisé était de 48 % (11/23) toutes lésions confondues. Le type de lésion en anse de seau était associé à un échec plus fréquent (taux d’échec : 91 % (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01)). Il y avait une amélioration significative de l’IKDC subjectif (51,6<!--> <!-->±<!--> <!-->15,2 vs 81,3<!--> <!-->±<!--> <!-->15,6, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) et du KOOS (Symptômes et raideur, 66,6<!--> <!-->±<!--> <!-->13,7 vs 91,1<!--> <!-->±<!--> <!-->7,5","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-14","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139884526","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Alexandre Ferreira , Christophe Jacquet , Sylvain Guy , Raghbir Khakha , Kristian Kley , Jean-Noël Argenson , Matthieu Ollivier
{"title":"Planification de l’ostéotomie fémorale distale : la méthode de Miniaci inversée est plus précise que les méthodes de Dugdale et de Paley","authors":"Alexandre Ferreira , Christophe Jacquet , Sylvain Guy , Raghbir Khakha , Kristian Kley , Jean-Noël Argenson , Matthieu Ollivier","doi":"10.1016/j.rcot.2024.01.011","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.01.011","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectifs</h3><p>L’objectif de cette étude était de valider la méthode Miniaci inversée pour les ostéotomies fémorales distales et de comparer sa précision avec les méthodes de Dugdale et Paley.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Entre janvier 2019 et octobre 2021, 59 ostéotomies fémorales distales (OFD) ont été réalisées dans un seul centre. Après application des critères d’inclusion et d’exclusion, les mesures et analyses radiographiques ont été réalisées pour 24 patients par deux observateurs indépendants, puis répétées 1 mois plus tard. Le logiciel de planification médicale PeekMed v2.3.7.6® a été utilisé. Pour tous les patients, les mesures suivantes ont été effectuées : hanche–genou–cheville (HKA), angle fémoral distal latéral mécanique (mLDFA), angle tibial proximal médial (MPTA), angle de convergence de l’interligne articulaire (JLCA), obliquité de l’interligne articulaire (JLO), largeur du tibia proximal et l’axe du membre inférieur (WBL). Chaque image a ensuite été analysée à l’aide des méthodes de planification suivantes : Miniaci inversé, Dugdale et Paley dans le cadre d’une correction d’axe. Les mesures ont été enregistrées après la correction de la déformation. La différence entre la WBL cible et la WBL après correction a été évaluée. Cette différence a été ajustée à l’objectif afin de limiter les biais liés aux différents objectifs selon la méthode.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Dix-huit patients ont été pris en charge pour une ostéotomie de varisation et six pour une ostéotomie de valgisation. Les données préopératoires étaient les suivantes : HKA à 176,7<!--> <!-->±<!--> <!-->6,3, mLDFA à 90,6<!--> <!-->±<!--> <!-->5,4, MPTA 88,9<!--> <!-->±<!--> <!-->1,1, WBL pour le valgus 80,9 %<!--> <!-->±<!--> <!-->9,1 et pour la déformation en varus 23,5 %<!--> <!-->±<!--> <!-->11,7. La fiabilité inter- et intra-évaluateur était plus de 0,8 pour chaque méthode. Après ajustement à la correction attendue, la méthode Miniaci inversée était la plus précise avec un écart moyen par rapport à la cible de 3 %, comparée à la méthode de Dugdale avec 9 % (<em>p</em> < 0,001) et à la méthode de Paley avec 8,6 % (<em>p</em> < 0,001).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La méthode Miniaci inversée est efficace et fiable pour planifier les ostéotomies fémorales distales. Comparée à d’autres méthodes de planification, c’est l’approche la plus précise pour atteindre un objectif de correction.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV, étude de cohorte rétrospective.</p></div><div><h3>Purposes</h3><p>The purpose of this study was to validate the reversed Miniaci method for distal femoral osteotomies and to compare the accuracy with Dugdale and Paley methods.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>Between January 2019 and October 2021, 59 DFO were performed in a single center. Following application of the eligibility and exclusion criteria, radiographic measurements and analysis was performed for 24 patients by two independent observers, then ","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-13","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139817452","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Lolita Micicoi , Jean-François Gonzalez , Marc-Olivier Gauci , Patrick Chabrand , Axel Machado , Nicolas Bronsard , Grégoire Micicoi
{"title":"Syndrome de loge aigu des membres inférieurs : fasciotomie isolée ou dermofasciotomie ? Étude cadavérique des pressions des loges","authors":"Lolita Micicoi , Jean-François Gonzalez , Marc-Olivier Gauci , Patrick Chabrand , Axel Machado , Nicolas Bronsard , Grégoire Micicoi","doi":"10.1016/j.rcot.2024.01.008","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.01.008","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Le syndrome de loge aigu (SLA) des membres inférieurs entraîne des complications fonctionnelles majeures, son traitement consiste, le plus souvent, en une dermofasciotomie (DF) élargie dont la fermeture cutanée peut être retardée et exposer aux risques de complications en cas de fracture sous-jacente. Pour certains cliniciens, une prise en charge plus précoce lors d’un pré-SLA permet une fasciotomie isolée sans ouverture cutanée. L’hypothèse de cette étude est qu’une fasciotomie isolée (FI) sans ouverture cutanée ne réduit pas suffisamment la pression intracompartimentale (PIC) en fonction du seuil de PIC avant chirurgie.</p></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><p>Des SLA des membres inférieurs étaient reproduits sur cadavres selon un modèle expérimental validé par la littérature. Après injection progressive de sérum physiologique (NaCl) afin d’obtenir trois seuils de PIC<!--> <!-->><!--> <!-->15<!--> <!-->mmHg (PIC<sub>15</sub>), ><!--> <!-->30<!--> <!-->mmHg (PIC<sub>30</sub>) et<!--> <!-->><!--> <!-->50<!--> <!-->mmHg (PIC<sub>50</sub>). Douze sujets cadavériques non formolés (âge moyen : 89,1<!--> <!-->±<!--> <!-->4,6 ans), dont 70 loges (antérieures, latérales et postérieures superficielles) ont été analysées avec monitorage continu de la PIC. Une fasciotomie mini-invasive par 1 ou 2 incisions (1<!--> <!-->cm) était réalisée pour chaque loge. La PIC était mesurée avant et après fasciotomie, puis après ouverture cutanée. L’objectif était une diminution après FI et/ou DF sous le seuil physiologique de 10<!--> <!-->mmHg.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>La PIC moyenne globale était de 37,8<!--> <!-->±<!--> <!-->19,1<!--> <!-->mmHg pour 184,0<!--> <!-->±<!--> <!-->133,01<!--> <!-->mL de NaCl injecté. Dans le groupe PIC<sub>15</sub>, la PIC moyenne était de 16,1<!--> <!-->mmHg, elle diminuait à 1,4<!--> <!-->mmHg après FI (Δ<!--> <!-->=<!--> <!-->14,7) et à 0,3 après DF (Δ<!--> <!-->=<!--> <!-->1,1). Dans le groupe PIC<sub>30</sub>, la PIC moyenne était de 33,9<!--> <!-->mmHg, elle diminuait à 4,7<!--> <!-->mmHg après FI (Δ<!--> <!-->=<!--> <!-->29,2,) et à 1,2<!--> <!-->mmHg après DF (Δ<!--> <!-->=<!--> <!-->3,5). Dans le groupe PIC<sub>50</sub>, la PIC moyenne était de 63,7<!--> <!-->mmHg, elle diminuait à 17,0<!--> <!-->mmHg après FI (Δ<!--> <!-->=<!--> <!-->46,7) et à 1,2<!--> <!-->mmHg après DF (Δ<!--> <!-->=<!--> <!-->15,8). Les différences de PIC étaient plus importantes lorsque le seuil initial était<!--> <!-->><!--> <!-->50<!--> <!-->mmHg ; ΔNacl – FI<!--> <!-->=<!--> <!-->46,7<!--> <!-->mmHg et ΔFI – DF<!--> <!-->=<!--> <!-->15,8<!--> <!-->mmHg, mais sans retour à une PIC physiologique<!--> <!--><<!--> <!-->10<!--> <!-->mmHg lorsqu’une fasciotomie isolée était réalisée dans le groupe PIC<sub>50</sub>. Aucune influence de la loge concernée (antérieure, latérale et postérieure superficielle) n’était retrouvée (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Dans les","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-13","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139886601","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Enquête démographique des hospitalo-universitaires en orthopedie-traumatologie au sein des CHU français","authors":"Pierre Mansat","doi":"10.1016/j.rcot.2024.01.012","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.01.012","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-13","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139829319","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Damien Brochard , Vincent Marot , Marianne Cuvillier , Thomas Ripoll , Emilie Bérard , Etienne Cavaignac
{"title":"Les lésions cartilagineuses du condyle fémoral latéral sont plus fréquentes lors d’une rupture du ligament croisé antérieur associée à un notch sign, mais n’évoluent pas dans le temps","authors":"Damien Brochard , Vincent Marot , Marianne Cuvillier , Thomas Ripoll , Emilie Bérard , Etienne Cavaignac","doi":"10.1016/j.rcot.2024.01.014","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.01.014","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Le <em>lateral femoral notch sign</em> (LFNS) est causé par une impaction du condyle fémoral au cours d’un traumatisme en pivot shift et touche 25 à 33 % des patients ayant une rupture du ligament croisé antérieur (LCA). L’objectif principal de cette étude est de comparer l’incidence des lésions cartilagineuses à un an d’une reconstruction du LCA, en prenant en compte la présence de lésions chondrales préopératoires, chez les patients avec ou sans LFNS préopératoire. Le critère de jugement principal est la présence de lésions chondrales du condyle fémoral latéral, confirmée par une imagerie à résonance magnétique (IRM) en se référant à la classification d’Outerbridge, à 1 an postopératoire. Les critères de jugement secondaires sont la présence d’œdèmes intra-osseux du condyle fémoral latéral confirmée sur une IRM, les scores fonctionnels de L’international Knee Documentation Committee (IKDC), de Lysholm et de Tegner à un an de la chirurgie.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Soixante patients ont été inclus, 30 avec un LFNS préopératoire et 30 sans, dans une étude comparative rétrospective de données recueillies prospectivement des patients opérés entre août 2018 et décembre 2020.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Une lésion du condyle fémoral latéral à 1 an de la chirurgie était significativement plus fréquente dans le groupe avec un LFNS préopératoire (37 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->11) versus 13 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->4) dans le groupe sans LFNS préopératoire, <em>p</em> <!-->=<!--> <!--> .036). L’ajustement statistique sur l’indice de masse corporel (IMC) ne modifiait pas ces résultats (odd ratio (OR) ajusté<!--> <!-->=<!--> <!-->3,83 [95 % CI : 1.03<!--> <!-->−<!--> <!-->14.24] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->.045]. L’ajustement sur la présence d’une lésion chondrale préopératoire du condyle latérale avait un impact significatif sur ces résultats (OR ajusté<!--> <!-->=<!--> <!-->0.78 [95 % CI :0.12–5.08] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->.793). Cela indiquait qu’un LFNS n’était pas significativement et indépendamment associé à une lésion chondrale du condyle fémoral latéral à un an postopératoire lorsque l’analyse était ajustée sur une lésion chondrale du condyle latérale préopératoire. Cependant, avoir une lésion chondrale du condyle fémorale latérale préopératoire était significativement corrélée à la présence d’une lésion chondrale du condyle fémorale latérale à un an de l’intervention chirurgicale (OR ajusté<!--> <!-->=<!--> <!-->63.31 [95 %CI : 5.94–674.8] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->.001). Aucune différence significative n’a été retrouvée concernant l’œdème intra-osseux sur l’IRM (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->1,0), ou les scores fonctionnels de l’IKCD (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->.310), de Lysholm (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->.416), de Tegner (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->.644). Le LFNS était toujours présent chez 21 des 30 patients (70 %) à un an postopératoire. Le LFNS préopératoire était significati","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139880806","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"La méthode AMIC® améliore-t-elle les patients au minimum deux ans après une chirurgie d’une lésion ostéochondrale du genou ? Résultats d’une étude rétrospective multicentrique sur 101 patients","authors":"Matthieu Peras , Alexandre Caubère , Camille Choufani , Norbert Passuti , Gilbert Versier , Olivier Barbier","doi":"10.1016/j.rcot.2024.01.013","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.01.013","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les défects ostéochondraux du genou d’origine traumatiques ou secondaires à une ostéochondrite sont pourvoyeurs de gonarthrose à moyen terme. Lorsqu’ils sont de taille supérieure à 2<!--> <!-->cm<sup>2</sup> et inférieure à 8<!--> <!-->cm<sup>2</sup>, la méthode AMIC (Autologous Matrix-Induced Chondrogenesis, ou chondrogenèse induite par membrane) peut être proposée. Cette technique consiste à réaliser des microfractures de l’os sous-chondral au sein de la perte de substance et de l’occlure par une matrice de collagène de type I et III afin d’induire un cartilage de novo. Des résultats encourageants ont été publiés dans des petites séries monocentriques mais son efficacité clinique et radiologique à moyen terme reste à prouver sur des séries plus importantes. Le but de cette étude était d’analyser les résultats de la technique AMIC avec deux ans de recul minimum pour une lésion ostéochondrale du genou.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>La technique AMIC est efficace sur le plan clinique et radiologique pour le traitement des lésions ostéochondrales du genou avec un recul minimum de deux ans.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Il s’agissait d’une étude rétrospective multicentrique (16 centres) et multi-opérateurs (18 chirurgiens orthopédistes seniors) incluant tous les patients opérés entre septembre 2011 et janvier 2020 selon la technique AMIC avec une membrane ChondroGide®. Une évaluation par un questionnaire des scores SF-36, KOOS et IKDC était réalisée en préopératoire et au cours du suivi. Une IRM à deux ans était également réalisée et analysée afin d’évaluer le comblement de la perte de substance via l’échelle MOCART.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Cent un patients âgés de 12 à 60 ans ont été inclus. Le recul moyen était de 30 mois. La perte de substance moyenne était de 3,44<!--> <!-->cm<sup>2</sup> (min 2 ; max 8) Les résultats montraient une amélioration significative sur les scores fonctionnels SF-36, KOOS et IKDC. Le score MOCART moyen était de 75 % (min 20 ; max 100) à deux ans postopératoire.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>La méthode AMIC améliorait significativement à deux ans et demi postopératoire les patients traités d’une lésion ostéochondrale du genou entre 2 et 8<!--> <!-->cm<sup>2</sup>. Elle semble donner des résultats comparables aux autres méthodes disponible et présente l’avantage d’être réalisée en un seul temps et sans la morbidité d’un prélèvement d’autogreffe ostéocartilagineuse.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV ; étude rétrospective observationnelle.</p></div><div><h3>Background</h3><p>Osteochondral defects of the knee due to trauma or osteochondritis are associated with osteoarthritis in the medium term. Defects 2 to 8<!--> <!-->cm<sup>2</sup> in size can be managed by autologous matrix-induced chondrogenesis (AMIC®), in which sub-chondral micro-fractures are created within the lesion and the defect is then covered by a matrix of Type I and Type III colla","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-09","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1877051724000169/pdfft?md5=3e32970a0cda76f64c43a33d07cdbbbc&pid=1-s2.0-S1877051724000169-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139885600","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Constance Andre , Raphaël Coursier , Marc Saab , Aurélie Mezel , Éric Nectoux , Damien Fron , Cécile Pougès , Federico Canavese
{"title":"Résultats fonctionnels et radiologiques des fractures non déplacées du corps du scaphoïde carpien chez l’adolescent en fin de croissance : comparaison entre traitement orthopédique et traitement chirurgical par vissage percutané","authors":"Constance Andre , Raphaël Coursier , Marc Saab , Aurélie Mezel , Éric Nectoux , Damien Fron , Cécile Pougès , Federico Canavese","doi":"10.1016/j.rcot.2023.05.003","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2023.05.003","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Le traitement des fractures du corps du scaphoïde est généralement orthopédique chez l’enfant et chirurgical chez l’adulte, compte tenu du risque relativement élevé de pseudarthrose. La stratégie thérapeutique est moins codifiée chez les adolescents. L’objectif de cette étude était de comparer les paramètres radiographiques, cliniques et le taux de complications entre traitement orthopédique (TO) et chirurgical (TC) par vissage percutané de ces fractures chez les adolescents en fin de croissance.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>Le TO des fractures non déplacée du corps du scaphoïde chez l’adolescent permet une consolidation radiographique, un résultat fonctionnel et un taux de complication comparables à celui du TC.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Une étude rétrospective monocentrique a été menée, incluant les patients ayant présenté une fracture non déplacée du corps du scaphoïde, avec un âge civil (AC) et un âge osseux (AO) entre 14 et 18 ans. Les paramètres cliniques, radiographiques et les complications ont été analysés lors du traumatisme et à un an, incluant des scores fonctionnels, entre deux groupes de patients, TO et TC.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Trente-sept patients ont eu un TO (63,8 %) et 21 un TC (36,2 %). L’AC médian était de 16 ans [14,25–16]. L’AO médian était de 16 ans [15–17] selon Greulich et Pyle et correspondait à R9 [R7–R10] et U7 [U7–U8] selon le système radio-ulnaire-distal. Toutes les pseudarthroses ont été retrouvées dans le groupe TO (23,4 % vs 0 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,019). La durée d’immobilisation (8 semaines) et le nombre de consultations étaient plus élevés après TO que TC. Les scores fonctionnels étaient inférieurs chez les patients ayant présenté une pseudarthrose après TO (<em>p</em> <!-->≤<!--> <!-->0,002).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Le TO des fractures du corps du scaphoïde chez l’adolescent entraîne un taux de pseudarthrose plus important que le TC, similaire au taux retrouvé chez les adultes. Une approche chirurgicale par vissage percutané est suggérée par ce travail.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>III ; étude rétrospective comparative.</p></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"41653136","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Restauration de l’alignement cinématique lors de la pose d’une prothèse totale de genou à l’aide d’un système de navigation","authors":"Jean-Yves Jenny","doi":"10.1016/j.rcot.2023.10.015","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2023.10.015","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La restauration d’un axe physiologique est l’un des objectifs de la prothèse totale du genou, mais sa définition exacte est discutée. L’alignement cinématique est censé restaurer l’alignement natif du genou opéré, qui doit être retrouvé à partir de l’anatomie modifiée par l’arthrose. Le présent travail décrit une technique de restauration de l’alignement natif du genou opéré grâce à l’assistance d’un système de navigation.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>L’anatomie osseuse peropératoire est enregistrée, et l’effet de l’usure cartilagineuse et osseuse du fémur et du tibia est estimé et annulé pour retrouver les formes originelles du profil articulaire, avant le début de l’arthrose.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>On en déduit la correction d’alignement induite par l’implantation prothétique.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV.</p></div><div><h3>Background</h3><p>Restoring a physiological axis is one of the objectives of total knee replacement, but its exact definition is debated. Kinematic alignment is intended to restore the native alignment of the operated knee, which must be recovered from the anatomy altered by osteoarthritis. The present work describes a technique for restoring the native alignment of the operated knee with the assistance of a navigation system.</p></div><div><h3>Method</h3><p>Intraoperative bone anatomy is recorded, and the effect of cartilage and bone wear on the femur and tibia is estimated and cancelled out to restore the original joint profile before the onset of osteoarthritis.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>The alignment correction induced by prosthetic implantation is then deduced.</p></div><div><h3>Level of evidence</h3><p>IV.</p></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139392451","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Martin Renaud, Marin Caubrière, Romain Lancigu, Laurent Hubert, Clément Marc, Guillaume David, Louis Rony
{"title":"Prise en charge des disjonctions acromio-claviculaires aiguës stade IV et plus : hauban acromio-claviculaire ou double endobouton DogBone® par voie arthroscopique ?","authors":"Martin Renaud, Marin Caubrière, Romain Lancigu, Laurent Hubert, Clément Marc, Guillaume David, Louis Rony","doi":"10.1016/j.rcot.2023.05.002","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2023.05.002","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Il existe plusieurs techniques chirurgicales pour la prise en charge des disjonctions acromio-claviculaires aiguës (DAC) stade IV. Cependant, la technique conventionnelle par hauban acromio-claviculaire (HAC) n’a jamais été comparée à la technique arthroscopique par double endobouton Dog Bone® (DB). L’objectif de ce travail était de comparer les résultats fonctionnels et radiologiques de la stabilisation par DB par rapport au HAC.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>La stabilisation par DB permet d’obtenir d’aussi bons résultats fonctionnels tout en limitant la récidive radiologique par rapport au HAC.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Il s’agit d’une étude cas-témoins comparant 17 cas de DAC opérés par DB (groupe DB) entre janvier 2016 et janvier 2021 à 31 cas de DAC opérés par HAC (groupe HAC) entre janvier 2008 et janvier 2016. Le critère de jugement principal était la différence du rapport D/A (traduisant le déplacement vertical) mesuré sur une radiographie en incidence acromio-claviculaire de face (AC) comparée entre les 2 groupes à un an postopératoire. Le critère de jugement secondaire était une évaluation clinique à un an par le score de Constant et la recherche d’une instabilité AC clinique.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>À révision, le rapport D/A moyen dans les groupes DB et HAC étaient respectivement de 0,4<!--> <!-->±<!--> <!-->0,5 [–0,4–1,6] et 1,6<!--> <!-->±<!--> <!-->0,3 [0,8–3,1] (<em>p</em> <!-->><!--> <!-->0,05). Deux patient (11,7 %) du groupe @DB présentaient une migration de l’implant avec récidive radiographique alors que 14 patients (33 %) présentaient une récidive radiographique dans le groupe HAC (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La technique DB permet de limiter la récidive radiographique de la DAC aiguë avec un résultat fonctionnel équivalent à 1 an postopératoire comparé à la technique conventionnelle du HAC qui nécessite obligatoirement une ré intervention pour l’ablation du matériel. La technique DB est devenue la technique de choix en première intention pour la PEC des DAC aiguës stade IV.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>III ; série cas-témoin rétrospective.</p></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"45119733","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Évaluation biomécanique du ligament talo-fibulaire antérieur et du ligament calcanéo-fibulaire par élastographie à ondes de cisaillement chez de jeunes adultes en bonne santé","authors":"Grégoire Rougereau , Thibault Marty-Diloy , Marie Vigan , Kalinka Donadieu , Raphaël Vialle , Tristan Langlais , Alexandre Hardy","doi":"10.1016/j.rcot.2023.06.007","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2023.06.007","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Le but de cette étude était d’évaluer la rigidité des ligaments talo-fibulaire antérieur (LTFA) et calcanéo-fibulaire (LCF) par élastographie à ondes de cisaillement (SWE) en positions neutre et en varus de la cheville dans une cohorte de volontaires adultes en bonne santé, et d’évaluer la fiabilité et la reproductibilité de ces mesures.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>Plus la position de la cheville est en varus et plus la rigidité de ces ligaments augmente. L’élastographie pourrait-être un moyen fiable d’évaluation des structures du complexe ligamentaire collatéral latéral de la cheville.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Les deux chevilles ont été analysées par SWE chez 20 patients sains (10 femmes/10 hommes) reposant sur un support articulé avec les chevilles en position neutre, varus à 15° et varus à 30°. Leur rigidité a été évaluée par la mesure de la vitesse des ondes de cisaillement (SWS).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>La rigidité du LTFA et du LCF était minimale en position neutre (2,06<!--> <!-->m/s et 3,43<!--> <!-->m/s). Elle augmentait significativement pour les deux ligaments dès 15° de varus (2,48<!--> <!-->m/s et 4,11<!--> <!-->m/s ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001), et atteignait ses valeurs maximales à 30° de varus (3,15<!--> <!-->m/s et 4,57<!--> <!-->m/s ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001). La rigidité du LTFA était plus élevée chez les hommes que chez les femmes en position de varus à 15° (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04) et de varus à 30° (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02). Le sexe n’a eu aucune influence sur le SWS évalué pour le LCF. L’âge, le côté dominant, la taille et la morphologie du pied n’ont eu aucune influence sur la rigidité du LTFA et du LCF. Il n’y avait pas de corrélation inter-ligamentaire quelle que soit la position. La répétition des mesures par série de trois, a permis d’obtenir une bonne à excellente concordance pour le LTFA et le LCF dans toutes les positions.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Le LTFA et le LCF, principaux stabilisateurs latéraux de la cheville, ont une fonction propre et leur rigidité augmente avec le varus de la cheville. Cette étude décrit un protocole pour évaluer leur densité par élastographie à ondes de cisaillement, qui est fiable, reproductible et définit un corridor de normalité.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV.</p></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139018944","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}