{"title":">Sommaire","authors":"","doi":"10.1016/S1877-0517(25)00114-5","DOIUrl":"10.1016/S1877-0517(25)00114-5","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"111 4","pages":"Page iv"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144138814","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Clément Ribes, Chheng Chheang Kak, Thibault Masquefa, Igor Benezis
{"title":"Analyse épidémiologique des ramp lésions dans le cadre des ruptures du ligament croisé antérieur","authors":"Clément Ribes, Chheng Chheang Kak, Thibault Masquefa, Igor Benezis","doi":"10.1016/j.rcot.2025.02.002","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2025.02.002","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les ramp lésions ou lésions ménisco-synoviales internes sont fréquemment associées à la rupture du ligament croisé antérieur (LCA). Elles sont sous-estimées en l’absence d’une recherche poussée lors de la chirurgie. Notre étude consistait en une analyse observationnelle pour mettre en évidence les facteurs épidémiologiques de ces lésions et tenter d’identifier leurs facteurs prédictifs.</div></div><div><h3>Hypothèse</h3><div>Notre hypothèse principale était que, conformément à la littérature, ces lésions sont fréquentes et que l’analyse systématique du compartiment interne permet de dépister et traiter ces lésions.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique incluant tous les patients opérés d’une ligamentoplastie du LCA entre le 31 juillet 2018 et le 31 juillet 2023. Tous les examens d’imagerie par résonance magnétique (IRM) et les comptes rendus opératoires ont été revus par un observateur indépendant à la recherche d’une ramp lésion sur le bilan préopératoire ou lors de la chirurgie.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 419 patients ont été inclus, dont 105 présentaient une ramp lésion à l’IRM, lors de l’arthroscopie, ou aux deux, soit 25 % des patients ; 2,38 % des patients avaient une ramp lésion découverte en peropératoire sans qu’elle soit suspectée à l’IRM (10 patients). Nos deux groupes ne présentaient pas de différence significative en termes de sexe (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,41), d’âge moyen (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,68) ou de type de traumatisme (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,75). Malgré l’absence de différence significative, il semble que l’incidence des ramp lésions soit plus importante lors de traumatismes liés au football, au rugby et au handball par rapport à ceux liés à la pratique de ski ou de basketball.</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Notre étude confirme la fréquence importante des ramp lésions dans les ruptures du LCA avec une incidence de 25 % conforme aux données de la littérature. Les résultats montrent également la difficulté de diagnostic de ces lésions qui peuvent facilement passer inaperçues, comme le montrent les discordances entre le diagnostic IRM et la visualisation de la lésion en peropératoire. Les effectifs limités de notre étude n’ont pas permis de mettre en évidence de facteur de risque prédisposant aux ramp lésions en termes de sexe, d’âge ou de type de traumatisme, comme certaines études avaient pu le montrer dans la littérature.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>III ; étude rétrospective observationnelle.</div></div><div><h3>Introduction</h3><div>Ramp lesions or internal meniscosynovial lesions are frequently associated with anterior cruciate ligament (ACL) rupture and are underestimated in the absence of thorough investigation during surgery. Our study was an observational analysis aimed at elucidating the epidemiological factors of these lesions and attempting to identify ","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"111 4","pages":"Pages 367-371"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-14","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144138820","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Lambeau « wrap thénarien » pour délabrement distal d’un doigt long","authors":"Maxence Liot , Pierre Moullot","doi":"10.1016/j.rcot.2025.01.005","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2025.01.005","url":null,"abstract":"<div><div>Le délabrement distal d’un doigt long est parfois un challenge thérapeutique en cas de perte de substance importante et peu de solutions s’offrent à nous en cas de lésion circonférentielle à type de dégantage. Nous rapportons le cas d’une jeune femme présentant ce type de lésion au majeur. L’utilisation d’un lambeau thénarien modifié a permis un traitement conservateur avec un résultat fonctionnel et cosmétique satisfaisant, réhabilitant par ailleurs cette technique parfois délaissée au profit de lambeaux plus nobles.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>V.</div></div><div><div>Distal injury of finger is sometimes a difficult challenge in case of amputation with complex bone and soft tissues injuries. Using a large thenar flap as a “wrap” is a satisfying option to save the distal part of finger.</div></div><div><h3>Level of evidence</h3><div>V.</div></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"111 4","pages":"Pages 382-387"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-05-14","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144138822","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":">Sommaire","authors":"","doi":"10.1016/S1877-0517(25)00081-4","DOIUrl":"10.1016/S1877-0517(25)00081-4","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"111 3","pages":"Page v"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-04-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143863752","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Reprise d’appui après fixation trochantérienne dans les reprises de prothèses totales de hanche : intérêt du verrouillage du crochet trochantérien dans la tige","authors":"Philippe Massin","doi":"10.1016/j.rcot.2025.02.004","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2025.02.004","url":null,"abstract":"<div><div>En chirurgie de reprise des prothèses de hanche, la reposition d’un volet trochantéro-diaphysaire, lorsqu’il s’avère nécessaire, se fait à l’aide de cerclages métalliques éventuellement associés à un crochet trochantéro-diaphysaire. Une période de non-appui est requise jusqu’à consolidation. Une nouvelle technique consiste à solidariser le crochet à la tige de reprise à l’aide de vis de verrouillages traversant sa partie métaphysaire. Notre hypothèse est que ce système permet une reprise d’appui immédiat sans entraîner de démontage de la synthèse trochantérienne. Onze patients (7 femmes, 4 hommes) d’âge moyen 77 ans (36–97), ont été opérés d’une reprise de leur prothèse de hanche entre janvier 2021 et octobre 2023 pour descellement aseptique (7 cas), cassure de bille en céramique (2 cas) et fracture périprothètique (2 cas). L’utilisation du crochet était justifiée pour fixer les volets osseux (9 cas) et la fracture (2 cas). Tous ont repris l’appui en postopératoire immédiat. Avec un recul moyen de 13 mois (8–25 mois), Il n’y a pas eu de démontage trochantérien. Une patiente a été reprise pour descellement itératif de la tige. Cette technique est susceptible de simplifier les suites des reprises de prothèse de hanche en autorisant un appui précoce. Un suivi à plus long terme est nécessaire pour confirmer la consolidation des volets.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>IV.</div></div><div><div>In revision hip arthroplasties, extended trochanterotomy, if needed, is fixed with metal cerclages, possibly combined with a trochanteric hook. A period of non-weight-bearing is required until consolidation. A new technique involves securing the hook to the revision stem using locking screws passing through the metaphyseal part of the stem. Our hypothesis is that this system allows the immediate resumption of weight-bearing without compromising the trochanteric fixation. Eleven patients (7 women, 4 men) with a mean age of 77 (36–97) underwent revision hip replacement surgery between January 2021 and October 2023 for aseptic loosening (7 cases), ceramic head fractures (2 cases) and periprosthetic fracture (2 cases). Use of the hook was justified to fix the trochanter in 9 cases and the fracture in 2 cases. All resumed weight-bearing immediately postoperatively. With an average follow-up of 13 months (8–25 months), there was no dismantling of the trochanteric fixation. One young patient underwent revision for iterative stem loosening. This technique appears to facilitate recovery following revision hip replacement surgery by enabling immediate support. Longer-term follow-up is necessary to confirm definitive consolidation.</div></div><div><h3>Level of evidence</h3><div>IV.</div></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"111 3","pages":"Pages 238-244"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-04-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143863553","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Gestion du stress, au bloc opératoire comme en mer","authors":"François Gouin , Charles Honoré","doi":"10.1016/j.rcot.2025.03.002","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2025.03.002","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"111 3","pages":"Pages 205-207"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-04-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143863753","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Sommaire","authors":"","doi":"10.1016/S1877-0517(25)00067-X","DOIUrl":"10.1016/S1877-0517(25)00067-X","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"111 2","pages":"Page iv"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-23","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143679928","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Quelle est la place du traitement chirurgical conservateur dans l’avant-pied rhumatoïde ?","authors":"Christophe Piat , Nicolas Cellier","doi":"10.1016/j.rcot.2025.01.018","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2025.01.018","url":null,"abstract":"<div><div>La polyarthrite rhumatoïde est une affection fréquente qui affecte très souvent l’avant-pied, entraînant des lésions articulaires : ligamentaires, cartilagineuses et osseuses responsables de destruction, déformation avec altération de la qualité de vie. Le traitement chirurgical traditionnel implique l’arthrodèse métatarsophalangienne de l’hallux et la résection-alignement des métatarsiens latéraux. Cependant, les avancées médicales, notamment l’utilisation de traitements biologiques, ont modifié l’évolution de la maladie, rendant licite la chirurgie conservatrice dont on connaît l’efficacité. La polyarthrite rhumatoïde provoque une inflammation chronique des composants du pied, Cliniquement, cela se manifeste par un hallux valgus, des luxations des MTP latérales et des griffes d’orteils avec métatarso-digitalgies La chirurgie est largement indiquée lorsque le patient souffre de douleurs persistantes ou de déformations aggravées malgré un traitement médical. La synovectomie chirurgicale est réalisée en complément d’autres interventions. L’arthrodèse de l’hallux reste une intervention de référence, offrant une correction stable des déformations. La chirurgie conservatrice par ostéotomie double ou Lapidus préserve la mobilité articulaire peut être proposée chez les patients en rémission qui conservent une mobilité articulaire et dont le cartilage est préservé. Les rayons latéraux, classiquement traités par condylectomie est efficace temporairement mais peu stabilisatrice avec récidive de métatarsalgies. Les ostéotomies de Weil et autres, peuvent être préférées pour éviter ces inconvénients. Les résultats sont généralement satisfaisants, bien que des complications comme la récidive de déformations puissent survenir auquel cas une condylectomie est alors possible. En conclusion, les progrès médicaux permettent de traiter l’avant-pied rhumatoïde de manière plus conservatrice, en préservant la fonction articulaire lorsque cela est possible dès lors que la mobilité et le cartilage articulaire sont conservés ce qui est souvent le cas dans la polyarthrite. Une reprise par chirurgie non conservative est toujours possible en cas d’insuffisance de résultat.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>V ; avis d’expert.</div></div><div><div>Rheumatoid arthritis is a frequent condition that very often affects the forefoot, leading to joint lesions: ligamentous, cartilaginous and bony, responsible for destruction, deformity and impaired quality of life. Traditional surgical treatment involves metatarsophalangeal arthrodesis of the hallux and resection-alignment of the lateral metatarsals. However, medical advances, notably the use of biologic therapies, have changed the course of the disease, making conservative surgery, whose efficacy is well known, permissible. Rheumatoid arthritis causes chronic inflammation of the foot joints. Clinically, this manifests itself as hallux valgus, lateral MTP dislocations and toe claws with metatarso-digitalgia. Su","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"111 2","pages":"Pages 135-145"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143679930","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Quel algorithme décisionnel pour l’hallux varus ?","authors":"Thibaut Leemrijse , Bernhard Devos Bevernage","doi":"10.1016/j.rcot.2025.01.017","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2025.01.017","url":null,"abstract":"<div><div>L’hallux varus est une déformation du premier rayon avec désaxation médiale de la première phalange par rapport à l’axe du métatarsien. L’incidence de cette complication est relativement fréquente, rapporté dans la littérature de 2 à 15,4 %. La déformation est considérée comme souple s’il est possible de réduire passivement la désaxation tout en conservant une mobilité articulaire. La forme enraidie est souvent le résultat d’une contracture ancienne et devient dès lors non-réductible et sans mobilité en position axée. La déviation interphalangienne est également composée d’une supination de l’hallux et d’une flexion dorsale de la phalange proximale, la mobilité interphalangienne est évaluée, principalement sa capacité de flexion dorsale (extension) ou sa raideur en flexion. La déformation terminale et enraidie représente la griffe fixée ou <em>cock-up deformity</em>. La présence de craquements douloureux intra-articulaires lors de la manipulation de l’articulation métatarso-phalangienne peut indiquer une arthrose sous-jacente et doit être recherchée en position de réduction neutre de l’hallux. L’évaluation radiologique est indispensable afin d’identifier les différents éléments de la déformation. Le premier élément décisionnel est la réductibilité et la souplesse en position de réduction de la première articulation métatarso-phalangienne. Toute situation de raideur articulaire doit toujours faire évoquer la réalisation d’une arthrodèse. La réalisation des techniques qui conservent la mobilité impose un orteil parfaitement souple et réductible. Sur une articulation souple, les transferts peuvent être proposés mais la reconstruction ligamentaire statique est plus facile à régler. La correction de l’angle intermétatarsien doit être réalisé s’il est inférieur à 6°. L’arthrodèse est la solution la plus fiable pour les déformations enraidis et fixés. Elle présente très certainement le moins de risque d’échec.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>V ; avis d’expert.</div></div><div><div>Hallux varus is a deformity of the first ray with medial misalignment of the first phalanx in relation to the axis of the metatarsal. The incidence of this complication is relatively frequent, reported in the literature from 2 to 15.4%. The deformity is considered flexible if it is possible to passively reduce the misalignment while maintaining joint mobility. The stiffened form is often the result of a long-standing contracture, and therefore becomes non-reducible and immobile in the centred position. Interphalangeal deviation is also composed of supination of the hallux and dorsal flexion of the proximal phalanx. Interphalangeal mobility is assessed, mainly its capacity for dorsal flexion (extension) or its stiffness in flexion. The terminal, stiffened deformity represents the cock-up deformity. Painful intra-articular cracking when manipulating the metatarsophalangeal joint may indicate underlying osteoarthritis, and should be investigated in the neu","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"111 2","pages":"Pages 101-125"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-02-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143679929","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Faut-il opérer les névromes de Morton ?","authors":"Carlos Maynou , Didier Mainard","doi":"10.1016/j.rcot.2025.01.012","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2025.01.012","url":null,"abstract":"<div><div>La neuropathie inter-capito-métatarsienne, nommée improprement névrome de Morton, est une cause fréquente des douleurs de l’avant-pied, s’accompagnant d’un retentissement fonctionnel variable. Le diagnostic en est relativement facile, lorsque la symptomatologie est caractéristique, intéressant en particulier le troisième espace inter-capito-métatarsienne, faite de sensations de brûlures, de picotements, de décharges électriques avec ou sans dysesthésie digitale et irradiation proximale ou distale. La sémiologie est assez riche, visant à déclencher les douleurs par différents manœuvres d’irritation du névrome. Enfin, l’échographie et l’IRM sont très performantes dans la mise en évidence du névrome. Le traitement chirurgical ne sera proposé qu’après l’échec d’un traitement conservateur de quelques mois. L’adaptation du chaussage, privilégiant un chaussage large, souple, à talons modérés avec une semelle épaisse est la première étape. Un étirement des chaînes postérieures doit être proposé. Des semelles réduisant les contraintes mécaniques sur l’avant-pied, soulageant l’espace incriminé, sont également à envisager. Le traitement infiltratif parfois échoguidé par dérivés corticoïdes, l’utilisation de l’éthanol, du phénol connaissent un succès variable. Il en est de même pour les ondes de choc, la radiofréquence. Le traitement chirurgical comporte deux options : la neurolyse ou la neurectomie. La neurolyse de proposition récente, libère le nerf en sectionnant le ligament inter-métatarsien et en supprimant les facteurs compressifs. Cette technique peut se faire à ciel ouvert, ou par endoscopie. La neurectomie reste la technique la plus répandue et peut être réalisée par voie dorsale ou plantaire mais la voie interdigitale est la moins agressive pour la peau et n’a pas d’inconvénient secondaire. La neurolyse comme la neurectomie donnent globalement de bons résultats dans 70 à 90 % des cas, stables à long terme. La persistance de douleurs est quelques fois liée à la voie d’abord, en particulier dorsale. Les douleurs dites d’amputation après neurectomie restent très limitées. La neurolyse a l’inconvénient d’une reprise par neurectomie dans 5 à 10 % des cas. Les suites de ces interventions, relevant le plus souvent de l’ambulatoire, sont simples. L’appui complet sur le talon est immédiat. L’appui sur l’avant-pied est variable selon la voie d’abord. Le diagnostic différentiel avec des métatarsalgies statiques est parfois difficile conduisant certains auteurs à réaliser des ostéotomies de recul des métatarsiens selon Weil en association avec le traitement du névrome.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>V ; avis d’expert.</div></div><div><div>Inter-capito-metatarsal neuropathy, improperly called Morton's neuroma, is a frequent cause of forefoot pain, with variable functional impact. It is relatively easy to diagnose when the symptomatology is characteristic, particularly in the third inter-capito-metatarsal space, with burning, tingling or","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"111 2","pages":"Pages 163-175"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-02-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143679932","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}