Nejib Khouri , Samuel Georges , Philippe Berton , Morgane Le Gangneux , Xavier du Cluzel de Remaurin , Alina Badina
{"title":"Planification préopératoire 3D et guides patient-spécifiques pour la réalisation d’ostéotomies de réorientation acétabulaire chez l’enfant et l’adolescent","authors":"Nejib Khouri , Samuel Georges , Philippe Berton , Morgane Le Gangneux , Xavier du Cluzel de Remaurin , Alina Badina","doi":"10.1016/j.rcot.2024.04.007","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.04.007","url":null,"abstract":"<div><p>La correction chirurgicale d’une dysplasie de hanche est une procédure chirurgicale complexe. L’opérateur doit tenir compte de la variabilité tridimensionnelle des anomalies morphologiques de l’acetabulum et du fémur proximal. Nous proposons un traitement patient-spécifique qui implique : une méthodologie de planification 3D assistée par ordinateur des ostéotomies périacétabulaires prenant en compte la position de la tête fémorale ; l’impression 3D des guides patients spécifiques d’ostéotomie, de positionnement et ostéosynthèse ; la réalisation peropératoire des déplacements simulés précédemment et leu<em>r</em> ostéosynthèse.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV.</p></div><div><p>Surgical procedures to correct hip dysplasia associated with subluxation or dislocation of the femoral head are complex. The 3D geometric abnormalities of the acetabulum and proximal femur vary across patients. We, therefore, suggest a patient-specific surgical treatment involving computer-assisted 3D planning of the peri-acetabular osteotomies, taking into account the femoral head position; 3D printing of patient-specific guides for the cuts, repositioning, and fixation; and intra-operative application of the simulated displacements with their fixation.</p></div><div><h3>Level of evidence</h3><p>IV.</p></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 4","pages":"Pages 542-549"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1877051724001011/pdfft?md5=fb2a093e6035f3fcf629bcebd5d708c4&pid=1-s2.0-S1877051724001011-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141052270","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Yvan Manoukov , Malo Le Hanneur , Jean Kany , Jean Grimberg
{"title":"Avulsion traumatique du tendon du muscle sous-scapulaire chez l’adolescent : retour au sport après réparation chirurgicale","authors":"Yvan Manoukov , Malo Le Hanneur , Jean Kany , Jean Grimberg","doi":"10.1016/j.rcot.2024.03.005","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.03.005","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les lésions complètes traumatiques de la coiffe des rotateurs dans la population pédiatrique sont rares. Elles peuvent être secondaires à une luxation de l’épaule ou à un traumatisme violent lors d’un sport de contact (rugby, judo). Les objectifs de cette étude étaient d’identifier les caractéristiques épidémiologiques et cliniques de ces lésions, ainsi que d’évaluer les résultats à moyen ou long terme du traitement chirurgical, avec la reprise du sport comme critère de jugement principal.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Tous les chirurgiens membres de la Société française de l’épaule et du coude (SOFEC) et de la Société francophone d’arthroscopie (SFA) ont été contactés. Il leur a été envoyé un questionnaire par voie électronique pour demander s’ils avaient eu à traiter chirurgicalement une lésion traumatique complète d’un ou plusieurs tendons de la coiffe des rotateurs chez un enfant ou un adolescent. Sur les 233 chirurgiens à la fois membre de la SOFEC et de la SFA, 90 (38,6 %) ont répondu au questionnaire. Quinze chirurgiens qui avaient répondu positivement au questionnaire ont été contactés afin de récupérer les données médicales complètes de leur(s) patient(s).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Nous avons pu récupérer les dossiers de 17 enfants et adolescents opérés d’une lésion complète traumatique de la coiffe des rotateurs. Ces derniers ont été opérés à un âge moyen de 15,2 ans (12–17 ans). Un mécanisme fréquemment retrouvé (41 % des cas) était une luxation glénohumérale lors de la pratique d’un sport de contact (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->7/17). Les lésions ont concerné dans 100 % des cas au moins le muscle sous-scapulaire, qui emportait son insertion osseuse. Dans 29 % des cas (5/17), la lésion concernait d’autres tendons de la coiffe des rotateurs. La prise en charge de la réinsertion ostéotendineuse a été réalisée à ciel ouvert (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5/17) ou par technique arthroscopique (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->12/17). Au recul médian de 24 mois et moyen de 50 mois, 82,4 % des opérés avaient repris le sport au niveau antérieur au traumatisme. Trois patients ont présenté une complication neurologique post-traumatique, dont un a nécessité une chirurgie de greffe nerveuse avec une bonne récupération. Nous rapportons trois cas de pseudarthrose de la petite tubérosité ayant nécessité une reprise chirurgicale avec un bon résultat final. Parmi tous les patients qui avaient eu au moins un épisode de luxation, un seul a présenté une instabilité antérieure récidivante ayant nécessité une intervention de type butée sept ans après la chirurgie initiale.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Les lésions complètes traumatiques de la coiffe des rotateurs chez l’enfant et l’adolescent sont rares. Elles surviennent souvent lors de la pratique d’un sport de contact. Le diagnostic est suspecté lors de l’examen clinique et confirmé par une imagerie en coupes idéalement une IRM. Les lésions tendineuses concernent","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 4","pages":"Pages 558-565"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-09","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141034359","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Philippe Tracol , France Welby , Stéphane Mauger , Orthorisq
{"title":"Une erreur de site opératoire évitable","authors":"Philippe Tracol , France Welby , Stéphane Mauger , Orthorisq","doi":"10.1016/j.rcot.2024.04.008","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.04.008","url":null,"abstract":"<div><p>Ce rapport illustre comment l’imprévu (fréquent en chirurgie), la fatigue, la désorganisation, la mauvaise entente dans l’équipe, le stress peuvent générer un évènement indésirable grave. Chacun d’entre nous peut être ou a été confronté à ce genre de situation au moins une fois dans sa carrière. Ce sont les procédures, la vérification systématique répétitive, l’environnement, le respect mutuel au sein de l’équipe qui peuvent nous préserver, nos patients et nous. La prise en charge de la chirurgie non programmée est plus qu’une autre pourvoyeuse d’évènements indésirables et les urgences doivent accaparer notre attention car elles font appel à des systèmes d’organisation, et à des réflexes de communication que certains d’entre nous ont petit à petit oublié. Ce sont souvent les cas les plus faciles ou évidents techniquement qui nous tendent le piège que n’arrive pas à détecter notre méfiance endormie. Il n’y a pas de petite chirurgie, il n’y a pas de routine chirurgicale. Mais il y a des procédures fastidieuses et élémentaires, dont la répétition évite l’irréparable notamment chez les patients le plus vulnérables.</p></div><div><p>This report illustrates how the unexpected (common in surgery), fatigue, disorganization, poor team spirit and stress can all lead to a serious adverse event. Each and every one of us can be or has been confronted with this kind of situation at least once in our career. It is the procedures, the systematic repetitive checking, the environment, the mutual respect within the team that can protect us and our patients. The management of unscheduled surgery is more likely than any other to be a source of undesirable events, and emergencies must be the focus of our attention, because they call on organizational systems and communication reflexes that some of us have gradually forgotten. It is often the easiest or most technically obvious cases that set the trap for us, which our dormant distrust fails to detect. There is no such thing as minor surgery; there is no surgical routine. But there are tedious, elementary procedures, the repetition of which prevents irreparable damage, particularly in the case of the most vulnerable patients.</p></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 4","pages":"Pages 680-683"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-09","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141050791","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Utilisation des tiges non cimentées dans les fractures du col fémoral chez le sujet âgé : résultat d’une étude comparative de 671 patients","authors":"Alexandre Gounot , Anahita Charlot , Pascal Guillon , Augustin Schaefer , Aymane Moslemi , Pierre Boutroux , Alain Sautet","doi":"10.1016/j.rcot.2024.03.012","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.03.012","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La pose d’une tige cimentée chez le patient âgé est à risque de complications emboliques peropératoires. Les tiges impactées permettent de s’affranchir de ce risque mais leur utilisation est discutée en raison du risque de complications mécaniques (estimations de 3,6 % à 30 % à 6 semaines pour l’enfoncement, de 2,1 % à 11 % pour les fractures péri-prothétiques). Afin d’évaluer les performances mécaniques des tiges impactées sans ciment chez le sujet âgé en cas de fracture, nous avons réalisé une étude comparative multicentrique rétrospective en utilisant un score de propension pour : (1) comparer le risque de complications mécaniques, (2) évaluer l’utilisation des tiges à appui métaphysaire dans cette indication.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>Il n’existe pas de différence sur le risque de complications mécaniques per- et postopératoires entre ces tiges.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Une étude comparative rétrospective multicentrique a été réalisée. Trois cent cinquante-huit tiges impactées et 313 tiges cimentées ont été incluses. L’âge moyen était de 84,5<!--> <!-->ans [83,9–85,1] Les critères d’inclusion étaient : l’âge supérieur à 70<!--> <!-->ans et un suivi d’au moins 6 semaines. Le critère de jugement principal était un critère composite comprenant soit l’enfoncement de la tige supérieur à 2<!--> <!-->mm, soit la survenue d’une fracture péri-prothétique (jusqu’à 3 mois postopératoire). Les critères secondaires étaient l’infection, l’enfoncement supérieur à 2<!--> <!-->mm des tiges, le temps opératoire. Ces critères ont été analysés avec un score de propension sur les facteurs confondants. Une analyse secondaire entre tiges à appui métaphysaire et tiges Corail-like a été réalisée avec les mêmes critères.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Après ajustement par le score de propension, il a été relevé 11,17 % de complications mécaniques pour le groupe sans ciment (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->40, 5,59 % d’enfoncement et 5,59 % de fracture), contre 13,42 % pour le groupe cimenté (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->42, 7,99 % d’enfoncement et 5,43 % de fracture). Ces deux valeurs n’étaient pas significativement différentes (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,64 [95 % IC : 0,14–2,85], <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,7). On notait 1 % de décès par emboles de ciment. Il n’y avait pas de différence sur l’enfoncement (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,55 [95 % IC : 0,02–12,5], <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,7), sur le taux de fracture péri-prothétique (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,65 [95 % IC : 0,13–3,12], <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,7), sur le taux d’infection (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,71 [95 % IC : 0,32–1,55], <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,4), mais des temps opératoires plus longs dans le groupe cimenté (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,3 pour les prothèses intermédiaires, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,2 pour les prothèses totales). Aucune différence n’a été observée entre tiges à appui métaphysaire et tiges Corail-like.</p></d","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 4","pages":"Pages 602-613"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141051928","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Bernard Hollier-Larousse , Alexandre Hardy , Faten El Sayed , Anne-Laure Roux , Christophe Ménigaux , Thomas Bauer , Jean-David Werthel
{"title":"Changement en 1 temps dans les infections de prothèse totale d’épaule. Résultats à 2 ans de suivi minimum","authors":"Bernard Hollier-Larousse , Alexandre Hardy , Faten El Sayed , Anne-Laure Roux , Christophe Ménigaux , Thomas Bauer , Jean-David Werthel","doi":"10.1016/j.rcot.2024.03.014","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.03.014","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>À l’instar de la prise en charge des infections prothétiques du membre inférieur, le changement prothétique en 1 temps dans les infections de prothèse totale d’épaule est une option qui est mise en avant dans les publications scientifiques depuis le début des années 2010. Toutefois, il n’existe que peu d’études permettant de valider cette prise en charge et de déterminer son champ d’application par rapport au traitement en 2 temps.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>Le changement de PTE en 1 temps pour infection est un traitement fiable permettant un bon contrôle de l’infection et des résultats fonctionnels satisfaisants.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Notre série rétrospective monocentrique de 34 patients consécutifs opérés entre 2014 et 2020 d’un changement prothétique en 1 temps a été évaluée à au moins 2 ans de suivi. L’ensemble des patients inclus a été opéré sur cette période d’une reprise de prothèse d’épaule avec confirmation diagnostic d’infection par l’analyse des prélèvements opératoires. Étaient exclus les patients n’ayant pas bénéficié d’un changement bipolaire. L’ensemble des patients a été revu en consultation à au moins 2 ans de l’intervention. La récidive infectieuse suspectée cliniquement devait être confirmée par un prélèvement périprothétique sous contrôle radiographique. Les résultats cliniques fonctionnels ainsi que les complications mécaniques ont également été rapportés.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Le recul moyen était de 40,4 mois (24–102<!--> <!-->±<!--> <!-->21,6). Trois patients sur 34 ont présenté une récidive infectieuse (8,8 %). Le score de Constant-Murley moyen au dernier recul était de 49 (42–57<!--> <!-->±<!--> <!-->21,83). Cinq patients ont présenté une complication mécanique (14,7 %). Quatre d’entre eux, 11,8 %, ont nécessité au moins une reprise chirurgicale.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Le changement en 1 temps appliqué aux infections des prothèses totales d’épaules permet d’obtenir des résultats fonctionnels satisfaisants avec un faible taux de récidive septique à court terme.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV ; étude rétrospective.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Similar to the management of periprosthetic joint infections of the lower limb, one-stage revision in total shoulder arthroplasty (TSA) infections is an option that has been highlighted in scientific publications since the early 2010s. However, there are only a few studies, which validate this treatment and determine its scope of application in relation to two-stage treatment.</p></div><div><h3>Hypothesis</h3><p>Single-stage revision for infected TSA is a reliable treatment allowing good infection control and satisfactory functional results.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>This single-center retrospective series of 34 consecutive patients operated on between 2014 and 2020 for a one-stage prosthetic revision was evaluated at a minimum of 2 years of follow-up. All of the patients include","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 4","pages":"Pages 566-574"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141027525","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Causes de plaintes après arthroplastie totale primaire de hanche en France : données assurantielles de 240 expertises de 2014 à 2017","authors":"Frédéric Sailhan , Pierre-Alban Bouché , Christian Delaunay , Moussa Hamadouche , Romain Chatellard","doi":"10.1016/j.rcot.2024.04.004","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.04.004","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’arthroplastie totale de la hanche (ATH) est l’une des interventions orthopédique les plus pratiquées et les chirurgiens orthopédistes sont parmi les plus fréquemment mis en cause par leurs patients en expertise. L’identification des causes principales de plaintes dans les suites d’une ATH est un préalable indispensable à la réduction de la fréquence des mises en cause. La qualité de l’information donnée avant l’intervention par le praticien concernant les risques encourus est un facteur important pour atteindre cet objectif. Peu de données spécifiquement dédiées à l’ATH sont accessibles en France, aussi nous avons mené une étude rétrospective afin de : 1) savoir si résultat de l’expertise était en partie corrélé à une information préalable de bonne qualité et correctement tracée dans le dossier. 2) identifier les causes les plus fréquentes de plaintes après une ATH de première intention.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>La qualité de l’information délivrée par le praticien déterminait en partie le résultat de l’expertise.</p></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><p>Cette étude rétrospective a été menée avec les données du cabinet Branchet à partir des dossiers de plaintes après une ATH sur la période 2014–2017. Au total 240 dossiers complets ont été collectés (125 femmes et 115 hommes). Les données suivantes ont été analysées : le type de procédure, le motif principal de la plainte (les complications), le résultat favorable ou défavorable de l’expertise, la qualité de l’information préalable donnée par le praticien, les montants des indemnisations versées et les montants engagés, la responsabilité du praticien. Nous avons recherché l’existence d’une relation statistique entre la qualité de l’information donnée et la responsabilité du praticien.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>L’infection du site opératoire et un déficit neurologique étaient les deux premières causes de plainte. Parmi les 240 dossiers, 106 (44,2 %) procédures ont été traitées en CCI (Commission de conciliation et d’indemnisation), 95 (39,6 %) en référé et 39 (16,2 %) en procédure amiable. Une part de responsabilité du praticien a été retenue dans 40 dossiers (16,7 %). L’information préalable délivrée par le praticien était jugée perfectible ou mauvaise dans 119 (49,6 %) dossiers et bonne dans 121 (50,4 %) dossiers. Le montant moyen des indemnisations était de 30 940 € (0 € à 198 100 €). Dans 27/40 (67,5 %) des dossiers pour lesquelles une responsabilité du praticien était retenue, la qualité de l’information était qualifiée de mauvaise ou perfectible : 26/40 (65 %) de ces dossiers ont été traités en procédure amiable. Lorsque la qualité de l’information préalable était mauvaise il y avait un risque statistiquement significatif que la responsabilité du praticien soit engagée (7,5 % vs 25 %) (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003).</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Cette étude permet de lister les principales complications à l’origine d’une plainte","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 4","pages":"Pages 670-679"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141044279","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Samuel Diamant , Laurine Cafarelli , Thibaut Goetsch , Benjamin Muller , Philippe Liverneaux
{"title":"Influence de l’expertise du chirurgien et du type de fracture sur les résultats cliniques d’ostéosynthèse mini-invasive de fractures du radius distal","authors":"Samuel Diamant , Laurine Cafarelli , Thibaut Goetsch , Benjamin Muller , Philippe Liverneaux","doi":"10.1016/j.rcot.2024.03.008","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.03.008","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>En chirurgie orthopédique, la qualité du résultat clinique dépend de nombreux facteurs : expérience du chirurgien, comorbidités du patient, complexité de la pathologie et influence de la voie d’abord.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>Le but de ce travail était d’étudier l’influence du niveau d’expertise du chirurgien et/ou la complexité de la fracture sur les résultats cliniques d’ostéosynthèse mini-invasive de fractures du radius distal (MIPO).</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>La série comportait 94 fractures de type A ou C selon l’AO classées selon le niveau d’expertise des chirurgiens mesuré de I (débutant) à V (expert). On notait 2 chirurgiens de niveau III, 3 chirurgiens de niveau IV, 3 chirurgiens de niveau V. Les résultats cliniques ont été évalués à 8 semaines selon le Mayo Modified Wrist Score (MMWS) (0–64 mauvais, 65–79 moyen, 80–89 bon, 90–100 excellent).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>La médiane du MMWS était de 57,5 (mauvais) pour le niveau III, 58,5 (mauvais) pour le niveau IV et 68 (résultat moyen) pour le niveau V. La médiane du MMWS était de 60 pour les fractures de types A et 59 pour les types C. La médiane du MMWS était de 60 pour les fractures simples (A<!--> <!-->+<!--> <!-->C1) et 57 pour les complexes (C2<!--> <!-->+<!--> <!-->C3). Le MMWS ne changeait pas entre niveaux III et IV. Le niveau V avait de meilleurs résultats que les niveaux III et IV, sans différence entre fractures simples et complexes. Les niveaux III et IV avaient de moins bons résultats avec les fractures complexes.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Le MMWS augmentait avec le niveau d’expertise du chirurgien après MIPO. Le MMWS diminuait avec la complexité de la fracture pour les chirurgiens de niveau III et IV d’expertise. S’il n’est pas possible de modifier la complexité de la fracture, il est en revanche possible d’améliorer l’expertise et la performance des chirurgiens.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>L’expertise du chirurgien et/ou la complexité de la fracture jouent un rôle dans le résultat clinique après MIPO.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>Niveau III.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>In orthopedic surgery, the quality of the clinical outcome depends on many factors: surgeon experience, patient co-morbidities, complexity of the pathology and influence of the approach.</p></div><div><h3>Objectives</h3><p>The aim of this study was to investigate the influence of the surgeon's level of expertise and/or fracture complexity on the clinical outcome of minimally invasive osteosynthesis of distal radius fractures (MIPO).</p></div><div><h3>Methods</h3><p>The series included 94 AO type A or C fractures classified according to the surgeons’ level of expertise, measured from I (beginner) to V (expert). There were 2 level III surgeons, 3 level IV surgeons and 3 level V surgeons. Clinical results were assessed at 8<!--> <!-->weeks using the Mayo Modified Wrist Score (MMWS) (0–64 poor, 65–79 fair, 80–89 good","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 4","pages":"Pages 575-582"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141031524","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Résultats à moyen terme des prothèses totales de coude dans le traitement des fractures gériatriques de l’humérus distal","authors":"Arthur Dumoulin , Matthieu Chivot , Emile Dobelle , Jean-Noël Argenson , Damien Lami","doi":"10.1016/j.rcot.2024.04.006","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.04.006","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Alors que l’ostéosynthèse par double plaque est le traitement de référence des fractures de l’humérus distal dans la population générale, celle-ci est source de nombreuses complications dans la population gériatrique. L’arthroplastie totale de coude (PTC) a été proposée, avec des résultats fonctionnels satisfaisants à court terme. Cependant, la longévité de l’implant et les complications à moyen et long termes de cette intervention sont mal connues.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Entre septembre 2008 et septembre 2019, 58 PTC ont été réalisées chez 57 patients pour des fractures comminutives de la palette humérale. Tous les patients ont été évalués cliniquement (amplitudes articulaires et scores fonctionnels MEPS et Quick-DASH) et radiologiquement. Le suivi minimum était de 2<!--> <!-->ans et le suivi moyen de 4,7<!--> <!-->ans.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Le taux de complication global était de 20,7 %, avec comme principales complications l’atteinte du nerf ulnaire, l’algodystrophie et la raideur sévère. Le MEPS moyen était de 85,3 et le Quick-DASH de 28,1. La flexion moyenne était de 122°, l’extension moyenne de –23,5°. Il n’y a eu aucune révision prothétique. Au total, 17 % des patients présentaient un liseré radiographique au dernier suivi, et 13 % présentaient une usure de la bague.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Les PTC sont une technique efficace dans le traitement des fractures comminutives de l’humérus distal de la population gériatrique. La survie de la prothèse à moyen terme est très satisfaisante, avec un taux de complications qui reste bas et globalement inférieur à celui des ostéosynthèses, pour des résultats fonctionnels identiques. Les PTC sont indiquées dans la population gériatrique dont la préservation d’une autonomie la plus complète possible est primordiale. Nos résultats suggèrent que les PTC ont une durée de vie suffisante pour garantir un coude fonctionnel et non douloureux, sans nécessité de réintervention.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV ; série de cas.</p></div><div><h3>Background</h3><p>While double plate fixation is the gold standard treatment for distal humerus fractures in the general population, it is the source of many complications in the elderly. Total elbow arthroplasty (TEA) has been proposed as an alternative treatment, with satisfactory short-term functional outcomes. However, little is known about the longevity of the implant and the mid- and long-term complications of this procedure.</p></div><div><h3>Materials and methods</h3><p>A total of 58 TEAs were performed in 57 patients with comminuted distal humerus fractures between September 2008 and September 2019. All patients were clinically (ranges of motion, Mayo Elbow Performance Score [MEPS] and Disabilities of the Arm, Shoulder and Hand [QuickDASH] functional scores) and radiographically assessed. The minimum follow-up was 2 years, and the mean follow-up was 4.7 years.</p></div><div><h3>Results</h3><p>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 4","pages":"Pages 583-592"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141029348","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Thibault Marty-Diloy , Grégoire Rougereau , Pierre Mary , Raphael Vialle , Franck Fitoussi , Raphael Pietton , Tristan Langlais
{"title":"Technique de la membrane induite pour la reconstruction des membres inférieurs après résection de tumeurs osseuses primitives malignes chez l’enfant : analyse des complications et des nouvelles procédures chirurgicales","authors":"Thibault Marty-Diloy , Grégoire Rougereau , Pierre Mary , Raphael Vialle , Franck Fitoussi , Raphael Pietton , Tristan Langlais","doi":"10.1016/j.rcot.2024.03.009","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.03.009","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>L’objectif de cette étude était d’évaluer le taux de complications et de ré-opérations, d’analyser le risque de survenue d’une pseudarthrose et de rapporter les résultats fonctionnels au dernier suivi de la technique de reconstruction par membrane induite après résection d’une tumeur osseuse maligne du membre inférieur de l’enfant et de l’adolescent.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>Notre hypothèse était qu’une reprise de l’appui à la 6<sup>e</sup> semaine après le second temps opératoire de la membrane induite favoriserait la consolidation osseuse.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Treize patients (3 sarcomes d’Ewing, 9 ostéosarcomes et un sarcome alvéolaire) ont été opérés entre 2000 et 2020 d’une résection carcinologique du fémur ou du tibia dans un premier temps puis d’une reconstruction selon la technique de la membrane induite dans un second temps à distance de la chimiothérapie adjuvante. Le critère de jugement principal était la survenue d’une pseudarthrose. Le critère de jugement secondaire était le score fonctionnel de la Musculoskeletal Tumor Society (MSTS) pour les membres inférieurs. Le suivi moyen était de 6,1 ans (2–12,7), avec un âge moyen au dernier recul de 18,1 ans (11–26). Le score MSTS moyen était de 66,6 % (37–93).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Le taux de complications (après le second temps de la reconstruction) était de 61,5 % soit 8 complications survenues chez 6 patients. Le taux de ré-opérations liées à une complication et à une inégalité de longueur résiduelle était de 92 % soit 12 nouvelles procédures chirurgicales chez 8 patients. Cinq patients (38,5 %) ont développé une pseudarthrose après la reconstruction. Après l’étape de reconstruction, une mise en charge partielle à 50 % du poids du corps précoce à 6 semaines semble favoriser la consolidation osseuse (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Le taux de survenue d’une pseudarthrose est de 38,5 % et la reprise de l’appui, à 50 % du poids du corps, protégée par deux cannes anglaises et une orthèse, débutée à la 6<sup>e</sup> semaine après le second temps de la reconstruction favoriserait la consolidation osseuse si la stabilité de la synthèse le permet.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV.</p></div><div><h3>Background</h3><p>The objective of this study was to assess the complication and re-operation rates, evaluate the risk of non-union, and describe the functional outcomes at last follow-up in children and adolescents after lower-limb malignant tumour resection and reconstruction using the induced-membrane technique.</p></div><div><h3>Hypothesis</h3><p>Weight-bearing resumption 6 weeks after the second stage of the induced-membrane procedure promotes bone healing.</p></div><div><h3>Material and methods</h3><p>The study included 13 patients (9 with osteosarcoma, 3 with Ewing's sarcomas, and 1 with alveolar sarcoma) managed between 2000 and 2020 by oncological femoral or tibial resec","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 4","pages":"Pages 550-557"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141054065","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Marc Saab , Julien Beldame , Christel Charpail , Arnaud Kaba , Didier Mainard , Alexandre Caubère , Carlos Maynou , Rares Bredicianu , Ali Ghorbani , Jean-Charles Giunta , Raphaël Coursier , Patricia Thoreux , Eric Laboute
{"title":"Résultats cliniques et fonctionnels d’une série de 405 ruptures du tendon calcanéen revus au recul minimum d’un an","authors":"Marc Saab , Julien Beldame , Christel Charpail , Arnaud Kaba , Didier Mainard , Alexandre Caubère , Carlos Maynou , Rares Bredicianu , Ali Ghorbani , Jean-Charles Giunta , Raphaël Coursier , Patricia Thoreux , Eric Laboute","doi":"10.1016/j.rcot.2024.04.005","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.04.005","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Les résultats du traitement chirurgical ou orthopédique des ruptures aiguës du tendon calcanéen (TC) restent débattus. Notre étude avait pour objectif de comparer les techniques chirurgicales et orthopédiques à un an de recul minimum concernant les complications, les résultats cliniques et fonctionnels.</p></div><div><h3>Hypothèses</h3><p>Il n’y avait pas de différence en termes de complications, de différences cliniques et fonctionnelles entre les 2 groupes. Il n’y avait pas de différence entre les modalités d’immobilisation et de rééducation et le taux de complications et les résultats cliniques et fonctionnels.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Il s’agissait d’une étude rétrospective comparative, multicentrique, non randomisée colligeant les ruptures aiguës du TC entre le 01/01/2018 au 31/12/2019 dans 21 centres investigateurs. Tous les patients ayant eu un traitement chirurgical ou orthopédique étaient inclus. Les données démographiques et sportives, le traitement (chirurgical ou orthopédique), les modalités d’immobilisation (type, position, durée) et de rééducation étaient collectés. Les ruptures itératives, les complications générales et spécifiques, les résultats cliniques (distance talon-sol, saut monopodal, circonférence du mollet, flexion dorsale de cheville) et les scores fonctionnels (ATRS, VISA-A, EFAS, SF-12) étaient collectés au dernier recul.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Quatre cent cinq patients ont été évalués au recul moyen de 24 (±7) mois. Le traitement était chirurgical pour 372 patients (91,9 %), orthopédique pour 33 patients (8,1 %), avec deux populations comparables. Il n’y avait pas plus de rupture itérative dans le groupe orthopédique (3 cas, 9 %) que dans le groupe chirurgical (15 cas, 4 %) (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,176). Le groupe orthopédique présentait plus de complications générales (24 %) que la chirurgie (11 %) (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04). Le groupe chirurgical présentait un taux de complications spécifiques de 9 % (infectieuses, nerveuses, anesthésiques). Les scores ATRS (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,017), EFAS Total (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,013) et Vie Quotidienne (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,008), et SF-12 physique (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01) étaient meilleurs pour le groupe chirurgical. Une immobilisation stricte puis relative permettait le meilleur équilibre entre la récupération fonctionnelle (EFAS total à 33, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01) et l’allongement tendineux (0°, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01) sans augmenter la survenue d’une rupture itérative (2 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,18). Une reprise d’appui précoce sous couvert d’immobilisation et rééducation avant 30<!--> <!-->jours n’entraînait pas plus de rupture itérative que si elles débutaient après 30<!--> <!-->jours (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,082 et <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,07).</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>Cette étude ne retrouvait pas de différences du nombre ","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 4","pages":"Pages 647-658"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141035185","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}