{"title":"Sommaire","authors":"","doi":"10.1016/S1877-0517(24)00243-0","DOIUrl":"10.1016/S1877-0517(24)00243-0","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 7","pages":"Page iv"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-10-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142525888","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Comparaison prospective entre la technique WALANT et l’anesthésie générale en chirurgie de l’avant-pied","authors":"François Lavigne, Laurent Becuwe, Geoffrey Buia, Magali Her, Arnaud Quesnel, Benoît Dubau","doi":"10.1016/j.rcot.2024.09.009","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.09.009","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La technique WALANT (Wide Awake Local Anesthesia No Tourniquet) est largement utilisée en chirurgie de la main, mais il existe peu de données prospectives sur son utilisation en chirurgie de l’avant-pied.</div></div><div><h3>Hypothèse</h3><div>La technique WALANT réduit la douleur par rapport à l’anesthésie générale pour la chirurgie osseuse du premier rayon de l’avant-pied.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agissait d’une étude de cohorte prospective, longitudinale, comparative, non randomisée chez des patients adultes subissant une chirurgie osseuse sur le premier rayon de l’avant-pied. L’objectif principal était le niveau de douleur (échelle visuelle analogique de 0 à 10) 4 h après l’intervention avec la technique WALANT par rapport à l’anesthésie générale complétée par une infiltration de ropivacaïne.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 37 patients ont été analysés dans le groupe WALANT et 24 dans le groupe anesthésie générale (femmes, 90,2 % ; âge moyen, 51,3 ans ; hallux valgus, 85,2 % ; ostéotomie du premier métatarsien, 80,3 %). Après une régression linéaire généralisée ajustée en fonction de facteurs définis a priori, il n’était pas observé de différence statistique pour la douleur<!--> <!-->≤<!--> <!-->3 à 4 h dans le groupe WALANT par rapport au groupe anesthésie générale (rapport de cotes 1,66 ; IC à 95 % : 0,17–20,49 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,2548). À 24 h, le niveau de douleur était également comparable dans les deux groupes. Le temps passé au bloc opératoire était significativement plus court avec la technique WALANT (40,8 contre 49,7 min ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0001). La durée moyenne de séjour dans la salle de réveil était également significativement plus courte avec la technique WALANT (4,4 contre 75,6 min ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001). L’anxiété avant/après l’intervention chirurgicale, l’utilisation d’analgésiques/anti-inflammatoires et la qualité de vie étaient comparables dans les deux groupes d’anesthésie.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La douleur postopératoire avec la technique WALANT ou l’anesthésie générale était comparable. Le temps passé au bloc opératoire et en salle de réveil a été considérablement réduit avec la technique WALANT.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>III ; étude comparative prospective non randomisée.</div></div><div><h3>Introduction</h3><div>Wide Awake Local Anesthesia No Tourniquet (WALANT) technique has been widely used in hand surgery, but there are few prospective data on its use in forefoot surgery.</div></div><div><h3>Hypothesis</h3><div>The WALANT technique reduces pain compared to general anesthesia for bone surgery on the first ray of forefoot.</div></div><div><h3>Methods</h3><div>This was a prospective, longitudinal, comparative, non-randomized cohort study in adult patients undergoing bone surgery on the first ray of forefoot. The primary objective was the level of pain (0–10 visual analogic sc","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"111 3","pages":"Pages 297-306"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-10-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143863750","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Guillaume David, Quentin Hamel, Laurent Hubert, Clément Marc, Vincent Steiger, Louis Rony
{"title":"Quels types de fractures supra-syndesmales Weber C ou Équivalent Weber C possèdent la meilleure réduction de la syndesmose tibio-fibulaire distale ? Une étude prospective par tomodensitométrie sur 60 chevilles","authors":"Guillaume David, Quentin Hamel, Laurent Hubert, Clément Marc, Vincent Steiger, Louis Rony","doi":"10.1016/j.rcot.2024.08.005","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.08.005","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La réduction de la syndesmose tibio-fibulaire distale (SyTFd) est un élément central du pronostic fonctionnel dans les suites d’une fracture de cheville supra-syndesmale. Peu d’études ont comparé au moyen de tomodensitométrie la qualité de la réduction de la SyTFd dans les fractures de cheville Weber C (WebC) et équivalents Weber C (EqWebC) avec entorse du plan médial au lieu de la lésion osseuse malléolaire. Aussi cette étude basée sur la tomodensitométrie devait répondre aux questions : (1) Les fractures Weber C permettent-elles une meilleure réduction de la syndesmose tibio-fibulaire distale par rapport aux fractures équivalentes Weber C ? (2) Les résultats fonctionnels à un an sont-ils meilleurs pour les fractures Weber C comparées aux fractures équivalentes Weber C ?</div></div><div><h3>Hypothèse</h3><div>L’hypothèse était que les fractures WebC présentaient une meilleure réduction de la SyTFd que les fractures EqWebC du fait d’une restitution osseuse de l’anatomie par le caractère osseux de l’atteinte du plan médial.</div></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><div>Depuis décembre 2021, l’ensemble des patients présentant une fracture de cheville ont été inclus au sein d’une base de données. Les fractures supra-syndesmales ont été extraites et entre décembre 2021 et février 2022, 60 patients ont été opérés d’une fracture supra-syndesmale (28 WebC–32 EqWebC). Tous les patients ont été opérés selon la même technique et ont bénéficié d’un scanner (TDM) postopératoire bilatéral en coupes axiales avec les deux chevilles en position neutre (pied à 90° par rapport au segment jambier). Une analyse de 8 mesures a été réalisée dans les mêmes conditions. Chacune des chevilles fracturées était analysée comparativement à la cheville controlatérale saine. Un delta était obtenu pour chacune des mesures. Le suivi était standardisé. À un an, un AOFAS Score et d’un Maryland Foot Score (MFS) étaient pratiqués. Les différences statistiques entre les 2 groupes ont été mesurées par t de Student et un test du Chi<sup>2</sup>.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Il existait une différence significative entre les groupes WebC et EqWebC pour les scores cliniques à 1 an postopératoire : AOFAS : 92,0<!--> <!-->±<!--> <!-->6,3 [78–100] vs 80,1<!--> <!-->±<!--> <!-->5,4 [62–100] <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05 ; MFS : 90,9<!--> <!-->±<!--> <!-->6,4 [78–100] vs 81,6<!--> <!-->±<!--> <!-->5,2 [64–100] <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05. L’analyse scannographique de la réduction de la SyTFd retrouvait une meilleure réduction de manière significative pour le groupe WebC.</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Les fractures WebC présentaient de meilleurs scores cliniques associés à une meilleure réduction de la SyTFd sur les TDMs postopératoires. La réduction anatomique en lien avec les critères de réduction peropératoire osseux pourrait être l’explication de nos constatations.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>III ; étude c","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 8","pages":"Pages 1198-1206"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-10-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142702060","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Comparaison des résultats de l’arthrodèse métatarso-phalangienne du 1er rayon chez les patients souffrant d’hallux valgus sévère aux reprises d’hallux valgus par plaque verrouillée et vis de compression","authors":"Dong Tran-Minh , Benoit Poirot-Seynaeve , Tristan Vialla , Xavier Ohl , Saïdou Diallo , Renaud Siboni","doi":"10.1016/j.rcot.2024.07.006","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.07.006","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’arthrodèse métatarso-phalangienne du 1<sup>er</sup> rayon (MTP1) est indiquée dans l’hallux rigidus, l’arthrite septique, un hallux valgus (HV) sévère ou une reprise d’HV. Il existe peu d’études comparant les résultats fonctionnels et radiographiques selon l’étiologie. Le but de notre étude était de comparer les résultats de l’arthrodèse MTP1 en cas d’HV sévères ou de reprises d’HV à 6 mois postopératoire. L’hypothèse de l’étude était qu’il n’y a pas de différence sur le taux de fusion, les scores fonctionnels et les corrections radiologiques entre les 2 groupes.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>L’étude était rétrospective observationnelle et monocentrique. Elle se déroulait du 1<sup>er</sup> janvier 2018 au 31 juillet 2021. Les critères d’inclusion étaient : les patients pris en charge pour un HV sévère ou une reprise d’HV par une arthrodèse MTP1 avec 1 vis de compression et 1 plaque, âgés d’au moins 18 ans. Les critères d’exclusion étaient : un antécédent d’arthrite septique de la MTP1 sans chirurgie d’HV préalable, un hallux rigidus primaire, les patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde, les patients avec un dossier incomplet. Une évaluation fonctionnelle était faite par les scores <em>Foot Function Index</em> (FFi-f) et le score de l’European Foot and Ankle Society (EFAS). Une évaluation radiologique était faite pour évaluer la déformation préopératoire et postopératoire, la correction réalisée et le taux de consolidation. Une comparaison de ces critères a été réalisée entre le groupe HV sévère et le groupe reprise d’HV.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’analyse était portée sur 58 arthrodèses MTP1 : 45 HV sévères et 13 reprises d’HV. La moyenne d’âge des patients était de 66 ans avec une durée moyenne de suivi de 15,7 mois. Il n’a pas été retrouvé de différence significative entre les 2 groupes sur les scores fonctionnels postopératoire EFAS (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,85) et FFI-f (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,14). Au dernier recul, il n’a pas été mis en évidence de différence significative entre les 2 groupes sur les données angulaires HVA (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,08) et IMA (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,15), ni sur le taux de fusion (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,89) avec un taux de 93 % en cas d’HV sévère et de 92 % en cas de reprise.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’arthrodèse MTP1 par plaque verrouillée et vis de compression semble être une procédure indiquée pour les patients souffrant d’HV sévère de première intention et pour les reprises d’HV avec de bons résultats fonctionnels et radiographiques. Il n’a pas été mis en évidence de différence significative sur les évolutions des scores fonctionnels, le taux de fusion ou l’évolution radiographique entre ces deux étiologies.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>IV ; étude rétrospective.</div></div><div><h3>Introduction</h3><div>First metatarsophalangeal (MTP1) arthrodesis is indicated in hallux r","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 8","pages":"Pages 1097-1104"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-10-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142697226","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pierre Tran , Siam Knecht , Lyna Tamine , Nicolas Faure , Jean-Christophe Orban , Nicolas Bronsard , Jean-François Gonzalez , Grégoire Micicoi
{"title":"Prédiction du risque de trouble de la kaliémie et d’insuffisance rénale aiguë après arthroplastie totale de genou : utilisation d’un algorithme de machine learning","authors":"Pierre Tran , Siam Knecht , Lyna Tamine , Nicolas Faure , Jean-Christophe Orban , Nicolas Bronsard , Jean-François Gonzalez , Grégoire Micicoi","doi":"10.1016/j.rcot.2024.07.018","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.07.018","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La réalisation d’une arthroplastie totale du genou (ATG) présente des risques de troubles électrolytiques et de la fonction rénale qui sont rares mais aggravés s’ils ne sont pas correctement identifiés. Un bilan de routine est très souvent réalisé pour évaluer l’ionogramme et la fonction rénale après ATG qui nécessite rarement une intervention clinique en cas de perturbation de celui-ci. L’objectif de cette étude était d’identifier les variables périopératoires permettant la création d’un modèle de <em>machine learning</em> prédictif du risque de troubles de la kaliémie et/ou d’insuffisance rénale après arthroplastie totale de genou.</div></div><div><h3>Hypothèse</h3><div>Un modèle prédictif pouvait être construit pour estimer le risque de trouble de la kaliémie et/ou d’insuffisance rénale après arthroplastie totale de genou.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Cette étude rétrospective monocentrique incluait 774 arthroplasties totales de genou (ATG) opérées entre janvier 2020 et mars 2023. Vingt-cinq variables préopératoires ont été intégrées dans le modèle de <em>machine learning</em> et filtrées par un premier algorithme, les variables les plus prédictives sélectionnées permettaient la construction d’un second algorithme pour définir le modèle global de risque de trouble de la kaliémie et/ou d’insuffisance rénale aiguë (K<sup>+</sup>R) postopératoire. Deux groupes ont été constitués de patients K<sup>+</sup>R et non-K<sup>+</sup>R après ATG, une analyse univariée était réalisée et la performance du modèle de <em>machine learning</em> était évaluée par l’aire sous la courbe représentant la sensibilité du modèle en fonction de 1 – spécificité.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sur les 774 patients inclus ayant subi une chirurgie d’ATG, 46 patients (5,9 %) avaient présenté un trouble de la kaliémie postopératoire ayant nécessité une correction et 13 patients (1,7 %) une insuffisance rénale dont 5 patients (0,6 %) ont bénéficié d’un remplissage vasculaire. Huit variables ont été retenues dans le modèle prédictif de <em>machine learning</em> qui incluait l’indice de masse corporelle, l’âge, la présence d’un diabète, la durée opératoire, la pression artérielle moyenne la plus basse, le score de Charlson, le tabagisme et le débit de filtration glomérulaire préopératoire. La performance globale était bonne avec une aire sous la courbe à 0,979 [IC<sub>95 %</sub> 0,938–1,02], la sensibilité était de 90,3 % [IC<sub>95 %</sub> 86,2–94,4] et la spécificité de 89,7 % [IC<sub>95 %</sub> 85,5–93,8]. L’outil développé pour l’évaluation du risque de trouble de la kaliémie et/ou d’insuffisance rénale après ATG est disponible sur le site <span><span>https://arthrorisk.com</span><svg><path></path></svg></span>.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le risque de trouble de la kaliémie et d’insuffisance rénale postopératoire après arthroplastie totale de genou pouvait être prédit par un modèle qui identifie les pat","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"111 3","pages":"Pages 245-253"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-10-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143863568","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Jean Langlois, Thais Dutra Vieira, Tarik Ait Si Selmi, Michel P. Bonnin
{"title":"Un protocole scanner simple dédié à la planification de prothèse totale de hanche pour fracture du col du fémur","authors":"Jean Langlois, Thais Dutra Vieira, Tarik Ait Si Selmi, Michel P. Bonnin","doi":"10.1016/j.rcot.2024.07.009","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.07.009","url":null,"abstract":"<div><div>Nous proposons une méthode de planification des prothèses totales de hanche pour fracture déplacée du col fémoral selon un protocole simple basé sur un scanner de la hanche controlatérale. Celui-ci a été réalisé consécutivement pour chaque patient durant la période d’inclusion ; puis, une reconstruction et une planification basée sur calques permettaient d’anticiper tailles et positionnement des implants. Appliquée sur 22 hanches, la taille exacte planifiée de la cupule était atteinte 21/22 (95 %) et celle du pivot 14/22 (64 %) et la longueur de la bille fémorale 14/22 (64 %). Aucune fracture per- ou postopératoire n’a été constatée. Et les différences d’allongement et de latéralisation sont restées en moyenne inférieure à 5<!--> <!-->mm par rapport au côté opposé (différence de longueur moyenne de longueur de jambe postopératoire était de −2<!--> <!-->mm [de −8 à +3<!--> <!-->mm] et la latéralisation de −4<!--> <!-->mm [de −14 à +3<!--> <!-->mm]). Cette technique induit, certes, une irradiation complémentaire, mais n’est liée à aucun matériel ou abord spécifique, et pourrait être appliquée dans la majorité des hôpitaux.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>IV.</div></div><div><div>We describe a method for planning total hip arthroplasty (THA) in patients with a displaced femoral neck fracture based on a simple CT scan protocol of the contralateral hip. This protocol was used on 22 consecutive patients during the inclusion period, followed by reconstruction and 2D templating to predict the implant size and positioning. The exact planned size was achieved in 21/22 (95%) cups, 14/22 (64%) femoral stems and 14/22 (64%) femoral heads. There were no intra- or postoperative fractures. After surgery in which this planning method had been applied, the differences in length and lateral offset were less than 5 mm on average relative to the opposite side (mean postoperative leg length difference of −2 mm [−8 to +3 mm] and lateralization of −4 mm [−14 to +3 mm]). While this technique exposes the patient to additional radiation, it does not require any specific devices or surgical approach and could be used in most hospitals.</div></div><div><h3>Level of evidence</h3><div>IV.</div></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 8","pages":"Pages 1136-1141"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142703035","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Sommaire","authors":"","doi":"10.1016/S1877-0517(24)00216-8","DOIUrl":"10.1016/S1877-0517(24)00216-8","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 6","pages":"Page iv"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142323556","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Olivier Roche , Arthur Schmitz , Maxime Lefevre , François Sirveaux , François Bonnomet
{"title":"Proposition d’un score pronostique des difficultés de reprise d’une prothèse totale de hanche","authors":"Olivier Roche , Arthur Schmitz , Maxime Lefevre , François Sirveaux , François Bonnomet","doi":"10.1016/j.rcot.2024.08.008","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.08.008","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La reprise d’une prothèse totale de hanche (rePTH) peut être complexe et il est important d’en apprécier les difficultés afin d’anticiper la durée opératoire. Cette donnée n’a pas été évaluée de manière prospective et manière prédictive au moyen d’un score simple. Aussi nous avons mis au point un score original préopératoire permettant d’évaluer les difficultés d’extraction et de reconstruction. Le but de ce travail était : (1) de déterminer la corrélation entre le score et la durée opératoire, (2) évaluer s’il permettait de prévoir l’utilisation d’implant de révision et de matériel de comblement, (3) s’il permettait de prédire les complications per- et postopératoires, (4) d’évaluer la reproductibilité inter- et intra-observateur de ce score.</div></div><div><h3>Hypothèse</h3><div>Le score était reproductible et corrélé à la durée opératoire et permettait de l’estimer en préopératoire.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude prospective portant sur 103 rePTH entre mars 2018 et août 2023. Le critère de jugement principal était la durée d’intervention et les critères secondaires étaient l’utilisation d’implant de révision, l’utilisation de matériel de reconstruction et les complications per- et postopératoires. Le score a été calculé par 4 observateurs pour juger de la concordance inter-observateur, et un des observateurs a recalculé le score après la fin de l’inclusion pour juger de la concordance intra-observateur. Ce score aboutit à une cotation sur 20 points et permet de classer la reprise en : « très difficile » (TD), « difficile » (D) et « moyennement difficile » (MD).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La durée opératoire moyenne était corrélée au score obtenu : 136 min (SD ± 33,9) pour le groupe TD, 102 min (SD<!--> <!-->±<!--> <!-->34,8) pour le groupe D et 75,4 min (SD<!--> <!-->±<!--> <!-->65,5) pour le groupe MD (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0002). Le score permettait de prédire l’utilisation d’un anneau de soutien (40 cas) : 12/17 (70 %) patients du groupe « très difficile », 11/25 (44 %) du groupe « difficile », 17/61 (28 %) du groupe « moyennement difficile » (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01). De même, il permettait de prédire l’utilisation d’une tige longue (20 cas) : 8/17 (47 %) des patients du groupe « très difficile », 7/25 (28 %) du groupe « difficile », 5/61 (8 %) du groupe « moyennement difficile » (<em>p</em> < 0,001). Par contre il ne prédisait le recours à de matériel de reconstruction (42 cas) : 10/17 (59 %) patients du groupe « très difficile », 9/25 (36 %) du groupe « difficile », et 23/61 (37 %) du groupe « moyennement difficile » (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,250). En revanche, il permettait de prédire les complications peropératoires concernant 5/17 (29 %) patients du groupe « très difficile », 4/25 (16 %) du groupe « difficile », 4/61 (6 %) du groupe « moyennement difficile » (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,028) comme les complications postopéra","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"111 3","pages":"Pages 220-230"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143863551","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Denis Huten (Rédacteur en chef des Cahiers de la SoFCOT), Philippe Massin (Rédacteur en chef de la revue RCOT)
{"title":"Monographies, du livre à la revue !","authors":"Denis Huten (Rédacteur en chef des Cahiers de la SoFCOT), Philippe Massin (Rédacteur en chef de la revue RCOT)","doi":"10.1016/j.rcot.2024.09.003","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.09.003","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 7","pages":"Pages 1005-1006"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-23","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142527761","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Adrien Portet , Marion Besnard , Carole Ratsimbazafy , Julien Berhouet , Ramy Samargandi , Louis-Romée Le Nail
{"title":"La cupule RM Pressfit Cup™ à 10 ans de recul minimum","authors":"Adrien Portet , Marion Besnard , Carole Ratsimbazafy , Julien Berhouet , Ramy Samargandi , Louis-Romée Le Nail","doi":"10.1016/j.rcot.2024.09.005","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.09.005","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Depuis plus de 10 ans, la cupule RM Pressfit cup™ est utilisée notre département. Il s’agit d’un implant monobloc, élastique, sans ciment, conçu avec un polyéthylène (PE) standard, recouvert d’un mince revêtement de particules de titane. Il n’existe à ce jour aucune étude française évaluant cette cupule à plus de 10 ans de recul. Aussi, nous avons mené une étude rétrospective afin de : (1) évaluer la survie de l’implant avec un recul minimum de 10 ans, (2) évaluer les scores fonctionnels au dernier recul, (3) mesurer l’usure du PE, (4) identifier les descellements radiologiques, (5) rechercher des facteurs de risque de dépose de la cupule, (6) identifier les complications ayant nécessité une prise en charge au bloc opératoire.</div></div><div><h3>Hypothèse</h3><div>L’hypothèse de travail était que la survie de cet implant était supérieure à 95 % à 10 ans de recul en accord avec les critères du National Institute for Health and Care Excellence (NICE).</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique, incluant des patients majeurs opérés d’une prothèse totale de hanche (PTH) avec une cupule RM Pressfit cup™ (en calibre de frottement 28<!--> <!-->mm) pour coxarthrose (primaire ou secondaire) ou ostéonécrose de la tête fémorale. Les critères d’exclusion étaient un recul après pose inférieur à 10 ans, la mise en place d’une cupule RM Pressfit cup™ en seconde intention d’une PTH (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5) ou à la suite d’une fracture du massif trochantérien (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1). Au total, 163 patients (182 hanches) d’âge médian (Q1–Q3) de 63 (56–68) ans, avec un sexe ratio H/F de 1,7 ont été inclus. Les scores fonctionnels étaient évalués par les scores de Harris et d’Oxford. Les radiographies étaient analysées en postopératoire immédiat et au dernier recul.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La médiane de suivi était de 10,5 (10–11,5) ans. Sur les 182 hanches incluses, 7 cupules ont été déposées correspondant à une survie à 10 ans de 96,1 % (IC95 % [93,3 ; 96,9]). Les scores de Harris et d’Oxford médians à 10,5 ans étaient respectivement de 95 (90–98) et de 19 (17–23) points. L’usure médiane du PE était de 0,058 (0,039–0,087) mm/an. L’analyse univariée a montré que le sexe masculin était un facteur associé à l’usure du PE (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->3,6 ; IC95 % [1,3 ; 12,9] [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,012]). Dix (6 %) cupules montraient une instabilité radiologique avec migration supérieure à 3<!--> <!-->mm et/ou variation d’inclinaison supérieure à 8° et seulement 9 (6 %) hanches présentaient une raréfaction de la trame osseuse. Aucun facteur pré- ou peropératoire analysé a été associé à la dépose de la cupule. La luxation représentait 71 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5) des causes de dépose de la cupule, de plus, 6 hanches ont présenté au moins un épisode de luxation ayant nécessité une réduction par manœuvre externe au bloc opératoire, porta","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"111 4","pages":"Pages 339-350"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"144138818","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}