Hassan Al Khoury Salem , Elie Haddad , Bruno Dohin , Franck Accadbled
{"title":"Techniques chirurgicales de stabilisation de la patella chez l’enfant","authors":"Hassan Al Khoury Salem , Elie Haddad , Bruno Dohin , Franck Accadbled","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.012","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.012","url":null,"abstract":"<div><div>L’instabilité patellaire peut être définie comme une luxation ou une subluxation de la patella par rapport à la trochlée fémorale. Il s’agit d’un motif de consultation fréquent en chirurgie pédiatrique. Elle est multifactorielle. Depuis les travaux de Hughston, Merchant, Ficat, Insall et Dejour la prise en charge globale de cette pathologie a beaucoup changé. Il existe une augmentation récente du nombre de stabilisations patellaires chirurgicales chez l’enfant, dû à une meilleure connaissance de la pathologie et à la diffusion des techniques de reconstruction du ligament fémoropatellaire médial (MPFL). Certaines techniques chirurgicales ne sont pas applicables chez les jeunes enfants. L’analyse du type d’instabilité est fondamentale afin de sélectionner la technique appropriée pour éviter l’écueil le plus important qu’est la récidive.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>Avis d’expert.</div></div><div><div>Patellar instability can be defined as dislocation or subluxation of the patella relative to the femoral trochlea. It is a common reason for consulting a pediatric orthopedic surgeon. Its etiology is multifactorial. Because of the work of Hughston, Merchant, Ficat, Insall and Dejour, the overall care of this pathology has changed greatly. Surgical stabilization of the patella in children is being performed more often due to better understanding of the pathology and widespread adoption of the reconstruction techniques for the medial patellofemoral ligament. However, some surgical techniques should not be used in children. Determining the type of instability is the first step in.</div></div><div><h3>Level of evidence</h3><div>Expert opinion.</div></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 6","pages":"Pages 940-950"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-07-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141710501","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Fixation squelettique dans une main mutilée – Fixation par broche de Kirschner ou par vis sans tête intramédullaire","authors":"Andrea Poggetti, Chiara Suardi, Sandra Pfanner","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.005","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.005","url":null,"abstract":"<div><h3>But/objectif</h3><p>Bien que la broche de Kirschner (K-wire) reste aujourd’hui la procédure standard pour la fixation osseuse lors de la réimplantation des doigts et de la main, la fixation avec des vis intramédullaires est de plus en plus répandue. Le but de cette étude était de comparer les résultats entre la technique de fixation par broche de Kirschner et la technique de fixation par vis intramédullaire sans tête. Les auteurs ont voulu observer si les résultats de la technique du fil de K et de la technique de la vis intramédullaire sans tête (IHSF) étaient différents en termes de résultats cliniques et de temps peropératoire.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Quatre-vingt-dix-huit patients présentant une insuffisance vasculaire de la main et/ou du doigt et une fracture extra-articulaire du métacarpien (MC), de la première ou de la deuxième phalange (P1 et P2) ont été sélectionnés pour l’étude. Dix-huit d’entre eux ont été divisés en deux groupes : G1 : K-wire et G2 : IHSF. Le suivi a été fixé à deux, trois, six et douze mois (T2, T3, T6, T12) et le temps peropératoire, la cicatrisation osseuse, le résultat clinique (VAS, Quick-DASH, TAM) et le taux d’infection ont été analysés.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Le taux de résultats cliniques (VAS, Quick-DASH, TAM et guérison clinique) était significativement plus élevé (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05) dans l’IHSF ; le score Quick-DASH (G1 : 41,6 ; G2 : 16,2 <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05), le score VAS (G1 : 2,3 ; G2 : 1,5 <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05), TAM (G1 : 92 ; G2 : 157,5 <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05), temps de guérison clinique (G1 : 5, G2 : 4,1 <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05), temps de kinésithérapie (G1 : 1,9 ; G2 : 1,2 <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05). Aucune infection n’a été enregistrée dans le groupe G2, contre 3 cas dans le groupe G1. Le temps de guérison radiographique (G1 : 7,7 ; G2 : 3,1 <em>p</em> <!-->><!--> <!-->0,05) et le temps de la procédure opératoire (G1 : 6 ; G2 : 4,8 <em>p</em> <!-->><!--> <!-->0,05) n’étaient pas statistiquement différents.</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>Cette étude fournit des preuves supplémentaires en faveur de l’IHSF plutôt que du fil de K chez les patients amputés de la main et des doigts.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>II.</p></div><div><h3>Objectives</h3><p>Although the Kirschner wire (K-wire) remains today the standard procedure for bone fixation during finger and hand reimplantation, fixation with intramedullary screws is becoming more widespread. The aim of this study was to compare the results between the K-wire and the headless intramedullary screw fixation technique. The authors wanted to observe whether the results of the K-wire technique and the headless intramedullary screw (IHSF) technique were different in terms of clinical outcomes and intraoperative time.</p></div><div><h3>Materials and methods</h3><p>Ninety-eight patients with hand and/or finger v","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 5","pages":"Pages 754-759"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142044406","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Tumeurs des tissus mous en orthopédie pédiatrique","authors":"Pierre Mary , Clelia Thouement , Tristan Langlais","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.006","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.006","url":null,"abstract":"<div><div>L’approche initiale des tumeurs des tissus mous de l’enfant et de l’adolescent est l’affaire de tous. La très grande majorité est bénigne et la hantise du praticien est de ne pas passer à côté d’une lésion maligne. La démarche initiale débute par l’anamnèse et l’examen clinique. Les examens complémentaires utiles sont la radiographie et l’échographie puis l’IRM. Si à ce stade il n’y a pas de diagnostic, le recours à une biopsie, au mieux percutané, est indispensable, car les conséquences d’une résection première sont parfois lourdes en termes de morbidité et même de mortalité. Celle-ci ne se conçoit qu’en milieu spécialisé après concertation entre chirurgien et radiologue. Une fois le diagnostic établi, le dossier doit être discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire afin de profiter de l’expertise de chacun. La chirurgie reste un élément essentiel du traitement et doit se positionner au bon moment après un éventuel traitement général (chimiothérapie–thérapies ciblées) ou local (radiothérapie).</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>Avis d’expert.</div></div><div><div>The initial approach to soft tissue tumors in children and teenagers is everyone's responsibility. While the vast majority are benign, all practitioners dread missing a malignant lesion. The first step involves taking the patient's history and performing a clinical examination. Useful information can be gained from radiographs, ultrasound imaging and MRI. If there is no diagnosis at this stage, a biopsy (preferably percutaneous) is essential, because unplanned excision can have serious consequences in terms of morbidity and even mortality. This should only be undertaken at a specialized facility after careful planning by the surgeon and interventional radiologist. Once the diagnosis has been made, the case should be discussed at a tumor board meeting to benefit from multidisciplinary expertise and input. Surgery is an essential component of the treatment and must be done at the appropriate time, after potential systemic (chemotherapy, targeted therapy) or local treatment (radiation therapy).</div></div><div><h3>Level of evidence</h3><div>Expert opinion.</div></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 6","pages":"Pages 857-865"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142323643","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Jules Levasseur , Pierre Bordure , Yvon Moui , Guillaume David , Louis Rony
{"title":"Le double verrouillage distal dans l’enclouage centromédullaire des fractures diaphysaires de l’humérus réduit-il le taux de pseudarthrose ?","authors":"Jules Levasseur , Pierre Bordure , Yvon Moui , Guillaume David , Louis Rony","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.001","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.001","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’enclouage centromédullaire est l’un des traitements chirurgicaux des fractures diaphysaires humérales. La pseudarthrose reste une complication variante entre 10 % et 20 %. L’objectif de ce travail était de comparer le taux de pseudarthrose des fractures de diaphyses humérales traitées par enclouage centromédullaire utilisant un double verrouillage distal, un simple verrouillage distal ou n’en utilisant pas.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>L’hypothèse était que l’enclouage utilisant un double verrouillage distal diminuait le taux de pseudarthrose par rapport aux autres techniques de verrouillage (un verrouillage ou absence de verrouillage).</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Cette étude rétrospective comparative monocentrique a inclus 87 patients qui présentait une fracture fermée non déficitaire de la diaphyse humérale traitée par enclouage centromédullaire antégrade : groupe 1 (double verrouillage) : 15 fractures, groupe 2 (un verrouillage) : 63 fractures, groupe 3 (pas de verrouillage) : 9 fractures. La pseudarthrose était définie comme l’absence de cal unitif radiographique à 6 mois associée à l’absence de douleur clinique. Le critère de jugement était la comparaison du taux de pseudarthrose dans chacun des groupes. Les critères de jugement secondaire étaient le score de Constant à 6 mois et la consommation d’AINS dans le postopératoire.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Il n’existait pas de différences statistiquement significatives concernant le taux de pseudarthrose : 20,0 % dans le groupe 1, 20,3 % dans le groupe 2 et 0 % dans le groupe 3 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,32). Le score de Constant à 6 mois est significativement diffèrent entre les 3 groupes (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01). Le groupe 2 consommait plus d’AINS que les autres groupes (39,1 % vs 20,0 % dans le groupe 1 et 33,3 % dans le groupe 3 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,37).</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Le taux de pseudarthrose était similaire quel que soit le moyen de verrouillage utilisé en distalité pour les fractures de la diaphyse humérale fermées non déficitaires traitées par enclouage centromédullaire. Néanmoins, les patients du groupe double verrouillage avaient un score de Constant plus élevé à 6 mois, probablement en lien avec une plus grande stabilité du montage qui permet une rééducation plus efficiente.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>III ; étude comparative rétrospective.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Intramedullary nailing is one of the surgical treatments for humeral shaft fracture. Non-union is a common complication, with rates of 10–20%. The objective of this study was to compare non-union in humeral shaft fractures treated by intramedullary nailing with double distal locking, single distal locking or no locking.</p></div><div><h3>Hypothesis</h3><p>Nailing with double distal locking decreases non-union rates compared to single or no locking.</p></div><div><h3>Material and methods</h3>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 5","pages":"Pages 746-753"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142044610","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Grégoire Micicoi , Bernard de Geofroy , Julien Chamoux , Ammar Ghabi , Marc-Olivier Gauci , Régis Bernard de Dompsure , Nicolas Bronsard , Jean-François Gonzalez
{"title":"Pertes sanguines totales après hémi-arthroplastie de hanche pour fracture du col du fémur : voie antérieure versus postérieure","authors":"Grégoire Micicoi , Bernard de Geofroy , Julien Chamoux , Ammar Ghabi , Marc-Olivier Gauci , Régis Bernard de Dompsure , Nicolas Bronsard , Jean-François Gonzalez","doi":"10.1016/j.rcot.2024.05.004","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.05.004","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les fractures du col du fémur constituent un enjeu de santé publique en raison de leur morbi-mortalité importante chez le sujet âgé. Les pertes sanguines périopératoires peuvent aggraver cette morbidité. Les pertes sanguines, de même que l’influence que la voie d’abord exerce sur elles, restent mal évaluées. Aussi, nous avons mené une étude rétrospective comparative afin de : (1) comparer les pertes sanguines totales selon que les patients étaient opérés par voie antérieure ou par voie postérieure, (2) comparer les taux de transfusion, les durées opératoires et de séjours hospitaliers entre ces deux groupes et, (3) analyser les taux de luxation.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>Les pertes sanguines totales sont plus importantes par voie antérieure après hémi-arthroplastie de hanche pour fracture du col du fémur comparativement à la voie postérieure.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Cette étude rétrospective monocentrique et comparative incluait 137 patients opérés par hémi-arthroplastie de hanche entre décembre 2020 et juin 2021, sept patients ont été exclus. Au total, 130 patients ont été analysés : 69 (53,1 %) avaient été opérés par voie antérieure de Hueter (VA) et 61 (46,9 %) par voie postérieure de Moore (VP). L’analyse des pertes sanguines totales était basée sur la formule OSTHEO permettant de recueillir les pertes sanguines « cachées » périopératoires. Le risque de luxation précoce (inférieur à 6 mois) était également analysé.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Les pertes sanguines totales étaient similaires entre les deux groupes VA et VP (1626<!--> <!-->±<!--> <!-->506<!--> <!-->mL vs 1746<!--> <!-->±<!--> <!-->692<!--> <!-->mL [<em>p<!--> </em>=<!--> <!-->0,27]). Les taux de transfusion étaient également similaires entre les deux groupes VA et VP (respectivement 23,2 % versus 31,1 % [<em>p<!--> </em>=<!--> <!-->0,31]) ainsi que les durée d’hospitalisation (respectivement 8,5<!--> <!-->±<!--> <!-->3,2 versus 8,2<!--> <!-->±<!--> <!-->3,3<!--> <!-->j [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,54]). La durée opératoire était plus courte dans le groupe VP (Δ<!--> <!-->=<!--> <!-->10,3<!--> <!-->±<!--> <!-->14,1<!--> <!-->min [<em>p<!--> </em><<!--> <!-->0,001]) avec un risque de luxation précoce plus important lorsque le patient était opéré par VP (9,8 % vs 1,4 % [<em>p<!--> </em>=<!--> <!-->0,03]).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Cette étude ne montre pas d’influence de la voie d’abord (antérieure ou postérieure) sur les pertes sanguines totales. Les taux de transfusion et durée d’hospitalisation étaient similaires entre les groupes avec une durée opératoire légèrement raccourcie mais un risque plus important de luxations précoces après hémi-arthroplastie par voie postérieure dans une population à haut risque anesthésique.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>III ; étude comparative de séries continues.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Femoral neck fractures constitute a public health probl","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 5","pages":"Pages 690-696"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142044609","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Matthieu Ollivier , Firat Gulagaci , Yavuz Sahbat , Youngji Kim , Matthieu Ehlinger
{"title":"Dois-je optimiser l’obliquité de la ligne articulaire lors du remplacement prothétique du genou ?","authors":"Matthieu Ollivier , Firat Gulagaci , Yavuz Sahbat , Youngji Kim , Matthieu Ehlinger","doi":"10.1016/j.rcot.2024.05.002","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.05.002","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 5","pages":"Pages 685-689"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142044608","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Taux de satisfaction après traitement d’un hallux valgus sévère par ostéotomie Scarf ou par arthrodèse métatarso-phalangienne","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.05.003","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.05.003","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’hallux valgus (HV) sévère est une entité moins fréquente mais dont le traitement est plus difficile. Le traitement peut être conservateur ou non. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer le taux de satisfaction des opérés entre deux séries d’HV sévères corrigés par ostéotomie Scarf ostéosynthésée par plaque ou par arthrodèse de la première articulation métatarso-phalangienne (MTP1) avec un recul minimum d’un an. L’hypothèse était que l’arthrodèse est meilleure en termes de satisfaction et de qualité de résultats.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Une étude ambispective, monocentrique, mono-opérateur a été menée entre 2015 et 2021. Soixante et un pieds (25 arthrodèses et 36 Scarf) ont été inclus avec un suivi médian de 52,6 mois. Les données recueillies étaient la satisfaction, l’adaptation au chaussage, les douleurs persistantes, les complications et les récidives.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Les HV opérés par arthrodèse avaient de meilleurs résultats fonctionnels avec <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001 ; un taux de satisfaction de 92 % (60 % très satisfaits et 32 % satisfaits) vs 75 % dans le groupe Scarf (28 % très satisfaits et 47 % satisfaits), une moindre adaptation au chaussage (16 % vs 45 %) et présentaient moins de douleurs persistantes (12 % vs 42 %). Les complications et reprises semblent plus importantes dans le groupe Scarf. Le groupe Scarf retrouvait 3 évolutions en hallux varus (9 %) et 9 récidives (26 %).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La comparaison du traitement des HV sévères par arthrodèse métatarso-phalangienne ou ostéotomie Scarf a fait apparaître un meilleur taux de satisfaction et de meilleurs résultats fonctionnels pour les HV opérés par arthrodèse de la MTP1. Elle n’a pas mis en évidence de différence significative des taux de complications et reprises, mais la présence d’hallux varus et hypocorrections dans le groupe Scarf.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>III ; étude de cohorte ambispective.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Severe hallux valgus (HV) is a less common entity, but more difficult to treat. Treatment may be conservative or not. The main objective of this study was to evaluate the satisfaction rate of operated patients in two series of severe HV corrected with Scarf osteotomy with plate osteosynthesis or by arthrodesis of the first metatarsophalangeal joint (MTP1) with a minimum follow-up of one year. The hypothesis was arthrodesis is better in terms of satisfaction and quality of results.</p></div><div><h3>Material and methods</h3><p>An ambispective, monocentric, single-operator study was conducted between 2015 and 2021. Sixty-one feet (25 arthrodeses and 36 Scarf) were included with a median follow-up of 52.6 months. Data collected were satisfaction, adaptation to footwear, chronic pain, complications and recurrences.</p></div><div><h3>Results</h3><p>HV operated by arthrodesis had better functional results, with <em>P</em> <!-","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 5","pages":"Pages 723-730"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141401341","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"L’utilisation de plaque verrouillée dédiée réduit le risque de pseudarthodèse dans l’arthrodèse talo-crurale à ciel ouvert chez les patients obèses","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.05.001","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.05.001","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’obésité est une préoccupation grandissante de santé publique. Dans le cadre de l’arthrose de cheville, les possibilités de traitement non conservateur à un stade avancé comportent les arthrodèses tibio-taliennes et l’arthroplastie de cheville dont l’obésité en est une contre-indication relative. Une des principales complications des arthrodèses de chevilles est la pseudarthrose. La dévascularisation, l’obésité ou encore le moyen d’ostéosynthèse sont autant de facteurs impliqués dans le risque de pseudarthrose postopératoire, leur prise en compte dans la stratégie chirurgicale est indispensable pour un résultat fiable.</p></div><div><h3>Objectif</h3><p>L’objectif de ce travail était de comparer le taux de pseudarthrodèse de cheville chez les patients obèses utilisant soit un quadruple vissage soit une plaque verrouillée dédiée en supposant que les plaques verrouillées limitaient le risque de pseudarthrodèse dans cette population.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Tous les patients présentaient une obésité (IMC<!--> <!-->><!--> <!-->30<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup>) et une arthrose de cheville avec déformation intra-articulaire<!--> <!-->><!--> <!-->10°. L’abord et l’avivement articulaire étaient réalisés par une voie d’abord antéro-médiale dans les 2 groupes. Au total, 32 patients composaient le groupe V, opérés d’une arthrodèse par quadruple vissage; 10 patients composaient le groupe P opéré par plaque verrouillée dédiée.</p><p>Le critère de jugement principal était une différence significative du taux de pseudarthrodèse entre les 2 groupes et le critère secondaire était l’amélioration entre le score AOFAS pré et postopératoire, au 6<sup>e</sup> mois postopératoire.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Les patients du groupe P ne présentaient pas de pseudarthrodèse 0 % (0/10) alors que les patients du groupe V présentaient 10 pseudarthrodèses soit 31 % (10/32) (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05). Le score AOFAS postopératoire était significativement meilleur dans le groupe P.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La plaque verrouillée antérieure dédiée d’arthrodèse semble être la méthode d’ostéosynthèse de choix dans l’arthrodèse de cheville chez le patient obèse présentant une déformation intra-articulaire de plus de 10° pour limiter le risque de pseudarthrodèse.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV ; étude rétrospective.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Obesity is a growing public health concern. In ankle osteoarthritis, non-conservative treatment in advanced stages consists in ankle arthrodesis, or else total ankle replacement, for which obesity is a relative contraindication. One of main complications of ankle arthrodesis is non-union. Devascularization, obesity and fixation material are all factors involved in postoperative non-union, and have to be taken into account in surgical strategy for reliable results.</p></div><div><h3>Objective</h3><p>The objective of this study was to compare the rate o","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 5","pages":"Pages 716-722"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141274287","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Sommaire","authors":"","doi":"10.1016/S1877-0517(24)00115-1","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/S1877-0517(24)00115-1","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 4","pages":"Pages v-vi"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1877051724001151/pdfft?md5=8aa9a6029e6b7c5493f4f18b8a9da447&pid=1-s2.0-S1877051724001151-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141156355","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Reunions et informations","authors":"","doi":"10.1016/S1877-0517(24)00129-1","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/S1877-0517(24)00129-1","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 4","pages":"Page 684"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1877051724001291/pdfft?md5=18f6b34165d520c896a286fb0d3d9f02&pid=1-s2.0-S1877051724001291-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141156390","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}