Samuel Diamant , Laurine Cafarelli , Thibaut Goetsch , Benjamin Muller , Philippe Liverneaux
{"title":"Influence de l’expertise du chirurgien et du type de fracture sur les résultats cliniques d’ostéosynthèse mini-invasive de fractures du radius distal","authors":"Samuel Diamant , Laurine Cafarelli , Thibaut Goetsch , Benjamin Muller , Philippe Liverneaux","doi":"10.1016/j.rcot.2024.03.008","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.03.008","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>En chirurgie orthopédique, la qualité du résultat clinique dépend de nombreux facteurs : expérience du chirurgien, comorbidités du patient, complexité de la pathologie et influence de la voie d’abord.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>Le but de ce travail était d’étudier l’influence du niveau d’expertise du chirurgien et/ou la complexité de la fracture sur les résultats cliniques d’ostéosynthèse mini-invasive de fractures du radius distal (MIPO).</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>La série comportait 94 fractures de type A ou C selon l’AO classées selon le niveau d’expertise des chirurgiens mesuré de I (débutant) à V (expert). On notait 2 chirurgiens de niveau III, 3 chirurgiens de niveau IV, 3 chirurgiens de niveau V. Les résultats cliniques ont été évalués à 8 semaines selon le Mayo Modified Wrist Score (MMWS) (0–64 mauvais, 65–79 moyen, 80–89 bon, 90–100 excellent).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>La médiane du MMWS était de 57,5 (mauvais) pour le niveau III, 58,5 (mauvais) pour le niveau IV et 68 (résultat moyen) pour le niveau V. La médiane du MMWS était de 60 pour les fractures de types A et 59 pour les types C. La médiane du MMWS était de 60 pour les fractures simples (A<!--> <!-->+<!--> <!-->C1) et 57 pour les complexes (C2<!--> <!-->+<!--> <!-->C3). Le MMWS ne changeait pas entre niveaux III et IV. Le niveau V avait de meilleurs résultats que les niveaux III et IV, sans différence entre fractures simples et complexes. Les niveaux III et IV avaient de moins bons résultats avec les fractures complexes.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Le MMWS augmentait avec le niveau d’expertise du chirurgien après MIPO. Le MMWS diminuait avec la complexité de la fracture pour les chirurgiens de niveau III et IV d’expertise. S’il n’est pas possible de modifier la complexité de la fracture, il est en revanche possible d’améliorer l’expertise et la performance des chirurgiens.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>L’expertise du chirurgien et/ou la complexité de la fracture jouent un rôle dans le résultat clinique après MIPO.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>Niveau III.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>In orthopedic surgery, the quality of the clinical outcome depends on many factors: surgeon experience, patient co-morbidities, complexity of the pathology and influence of the approach.</p></div><div><h3>Objectives</h3><p>The aim of this study was to investigate the influence of the surgeon's level of expertise and/or fracture complexity on the clinical outcome of minimally invasive osteosynthesis of distal radius fractures (MIPO).</p></div><div><h3>Methods</h3><p>The series included 94 AO type A or C fractures classified according to the surgeons’ level of expertise, measured from I (beginner) to V (expert). There were 2 level III surgeons, 3 level IV surgeons and 3 level V surgeons. Clinical results were assessed at 8<!--> <!-->weeks using the Mayo Modified Wrist Score (MMWS) (0–64 poor, 65–79 fair, 80–89 good","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141031524","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Résultats à moyen terme des prothèses totales de coude dans le traitement des fractures gériatriques de l’humérus distal","authors":"Arthur Dumoulin , Matthieu Chivot , Emile Dobelle , Jean-Noël Argenson , Damien Lami","doi":"10.1016/j.rcot.2024.04.006","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.04.006","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Alors que l’ostéosynthèse par double plaque est le traitement de référence des fractures de l’humérus distal dans la population générale, celle-ci est source de nombreuses complications dans la population gériatrique. L’arthroplastie totale de coude (PTC) a été proposée, avec des résultats fonctionnels satisfaisants à court terme. Cependant, la longévité de l’implant et les complications à moyen et long termes de cette intervention sont mal connues.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Entre septembre 2008 et septembre 2019, 58 PTC ont été réalisées chez 57 patients pour des fractures comminutives de la palette humérale. Tous les patients ont été évalués cliniquement (amplitudes articulaires et scores fonctionnels MEPS et Quick-DASH) et radiologiquement. Le suivi minimum était de 2<!--> <!-->ans et le suivi moyen de 4,7<!--> <!-->ans.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Le taux de complication global était de 20,7 %, avec comme principales complications l’atteinte du nerf ulnaire, l’algodystrophie et la raideur sévère. Le MEPS moyen était de 85,3 et le Quick-DASH de 28,1. La flexion moyenne était de 122°, l’extension moyenne de –23,5°. Il n’y a eu aucune révision prothétique. Au total, 17 % des patients présentaient un liseré radiographique au dernier suivi, et 13 % présentaient une usure de la bague.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Les PTC sont une technique efficace dans le traitement des fractures comminutives de l’humérus distal de la population gériatrique. La survie de la prothèse à moyen terme est très satisfaisante, avec un taux de complications qui reste bas et globalement inférieur à celui des ostéosynthèses, pour des résultats fonctionnels identiques. Les PTC sont indiquées dans la population gériatrique dont la préservation d’une autonomie la plus complète possible est primordiale. Nos résultats suggèrent que les PTC ont une durée de vie suffisante pour garantir un coude fonctionnel et non douloureux, sans nécessité de réintervention.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV ; série de cas.</p></div><div><h3>Background</h3><p>While double plate fixation is the gold standard treatment for distal humerus fractures in the general population, it is the source of many complications in the elderly. Total elbow arthroplasty (TEA) has been proposed as an alternative treatment, with satisfactory short-term functional outcomes. However, little is known about the longevity of the implant and the mid- and long-term complications of this procedure.</p></div><div><h3>Materials and methods</h3><p>A total of 58 TEAs were performed in 57 patients with comminuted distal humerus fractures between September 2008 and September 2019. All patients were clinically (ranges of motion, Mayo Elbow Performance Score [MEPS] and Disabilities of the Arm, Shoulder and Hand [QuickDASH] functional scores) and radiographically assessed. The minimum follow-up was 2 years, and the mean follow-up was 4.7 years.</p></div><div><h3>Results</h3><p>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141029348","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Thibault Marty-Diloy , Grégoire Rougereau , Pierre Mary , Raphael Vialle , Franck Fitoussi , Raphael Pietton , Tristan Langlais
{"title":"Technique de la membrane induite pour la reconstruction des membres inférieurs après résection de tumeurs osseuses primitives malignes chez l’enfant : analyse des complications et des nouvelles procédures chirurgicales","authors":"Thibault Marty-Diloy , Grégoire Rougereau , Pierre Mary , Raphael Vialle , Franck Fitoussi , Raphael Pietton , Tristan Langlais","doi":"10.1016/j.rcot.2024.03.009","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.03.009","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>L’objectif de cette étude était d’évaluer le taux de complications et de ré-opérations, d’analyser le risque de survenue d’une pseudarthrose et de rapporter les résultats fonctionnels au dernier suivi de la technique de reconstruction par membrane induite après résection d’une tumeur osseuse maligne du membre inférieur de l’enfant et de l’adolescent.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>Notre hypothèse était qu’une reprise de l’appui à la 6<sup>e</sup> semaine après le second temps opératoire de la membrane induite favoriserait la consolidation osseuse.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Treize patients (3 sarcomes d’Ewing, 9 ostéosarcomes et un sarcome alvéolaire) ont été opérés entre 2000 et 2020 d’une résection carcinologique du fémur ou du tibia dans un premier temps puis d’une reconstruction selon la technique de la membrane induite dans un second temps à distance de la chimiothérapie adjuvante. Le critère de jugement principal était la survenue d’une pseudarthrose. Le critère de jugement secondaire était le score fonctionnel de la Musculoskeletal Tumor Society (MSTS) pour les membres inférieurs. Le suivi moyen était de 6,1 ans (2–12,7), avec un âge moyen au dernier recul de 18,1 ans (11–26). Le score MSTS moyen était de 66,6 % (37–93).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Le taux de complications (après le second temps de la reconstruction) était de 61,5 % soit 8 complications survenues chez 6 patients. Le taux de ré-opérations liées à une complication et à une inégalité de longueur résiduelle était de 92 % soit 12 nouvelles procédures chirurgicales chez 8 patients. Cinq patients (38,5 %) ont développé une pseudarthrose après la reconstruction. Après l’étape de reconstruction, une mise en charge partielle à 50 % du poids du corps précoce à 6 semaines semble favoriser la consolidation osseuse (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Le taux de survenue d’une pseudarthrose est de 38,5 % et la reprise de l’appui, à 50 % du poids du corps, protégée par deux cannes anglaises et une orthèse, débutée à la 6<sup>e</sup> semaine après le second temps de la reconstruction favoriserait la consolidation osseuse si la stabilité de la synthèse le permet.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV.</p></div><div><h3>Background</h3><p>The objective of this study was to assess the complication and re-operation rates, evaluate the risk of non-union, and describe the functional outcomes at last follow-up in children and adolescents after lower-limb malignant tumour resection and reconstruction using the induced-membrane technique.</p></div><div><h3>Hypothesis</h3><p>Weight-bearing resumption 6 weeks after the second stage of the induced-membrane procedure promotes bone healing.</p></div><div><h3>Material and methods</h3><p>The study included 13 patients (9 with osteosarcoma, 3 with Ewing's sarcomas, and 1 with alveolar sarcoma) managed between 2000 and 2020 by oncological femoral or tibial resec","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141054065","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Marc Saab , Julien Beldame , Christel Charpail , Arnaud Kaba , Didier Mainard , Alexandre Caubère , Carlos Maynou , Rares Bredicianu , Ali Ghorbani , Jean-Charles Giunta , Raphaël Coursier , Patricia Thoreux , Eric Laboute
{"title":"Résultats cliniques et fonctionnels d’une série de 405 ruptures du tendon calcanéen revus au recul minimum d’un an","authors":"Marc Saab , Julien Beldame , Christel Charpail , Arnaud Kaba , Didier Mainard , Alexandre Caubère , Carlos Maynou , Rares Bredicianu , Ali Ghorbani , Jean-Charles Giunta , Raphaël Coursier , Patricia Thoreux , Eric Laboute","doi":"10.1016/j.rcot.2024.04.005","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.04.005","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Les résultats du traitement chirurgical ou orthopédique des ruptures aiguës du tendon calcanéen (TC) restent débattus. Notre étude avait pour objectif de comparer les techniques chirurgicales et orthopédiques à un an de recul minimum concernant les complications, les résultats cliniques et fonctionnels.</p></div><div><h3>Hypothèses</h3><p>Il n’y avait pas de différence en termes de complications, de différences cliniques et fonctionnelles entre les 2 groupes. Il n’y avait pas de différence entre les modalités d’immobilisation et de rééducation et le taux de complications et les résultats cliniques et fonctionnels.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Il s’agissait d’une étude rétrospective comparative, multicentrique, non randomisée colligeant les ruptures aiguës du TC entre le 01/01/2018 au 31/12/2019 dans 21 centres investigateurs. Tous les patients ayant eu un traitement chirurgical ou orthopédique étaient inclus. Les données démographiques et sportives, le traitement (chirurgical ou orthopédique), les modalités d’immobilisation (type, position, durée) et de rééducation étaient collectés. Les ruptures itératives, les complications générales et spécifiques, les résultats cliniques (distance talon-sol, saut monopodal, circonférence du mollet, flexion dorsale de cheville) et les scores fonctionnels (ATRS, VISA-A, EFAS, SF-12) étaient collectés au dernier recul.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Quatre cent cinq patients ont été évalués au recul moyen de 24 (±7) mois. Le traitement était chirurgical pour 372 patients (91,9 %), orthopédique pour 33 patients (8,1 %), avec deux populations comparables. Il n’y avait pas plus de rupture itérative dans le groupe orthopédique (3 cas, 9 %) que dans le groupe chirurgical (15 cas, 4 %) (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,176). Le groupe orthopédique présentait plus de complications générales (24 %) que la chirurgie (11 %) (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04). Le groupe chirurgical présentait un taux de complications spécifiques de 9 % (infectieuses, nerveuses, anesthésiques). Les scores ATRS (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,017), EFAS Total (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,013) et Vie Quotidienne (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,008), et SF-12 physique (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01) étaient meilleurs pour le groupe chirurgical. Une immobilisation stricte puis relative permettait le meilleur équilibre entre la récupération fonctionnelle (EFAS total à 33, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01) et l’allongement tendineux (0°, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01) sans augmenter la survenue d’une rupture itérative (2 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,18). Une reprise d’appui précoce sous couvert d’immobilisation et rééducation avant 30<!--> <!-->jours n’entraînait pas plus de rupture itérative que si elles débutaient après 30<!--> <!-->jours (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,082 et <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,07).</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>Cette étude ne retrouvait pas de différences du nombre ","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141035185","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Rayane Benhenneda, Mohammad Alajji, Adrien Portet, Bertrand Sonnery-Cottet, Jean-Marie Fayard, Mathieu Thaunat
{"title":"Lésions radiales traumatiques du ménisque latéral sur genou stable : résultat des réparations à 2 ans de recul minimum","authors":"Rayane Benhenneda, Mohammad Alajji, Adrien Portet, Bertrand Sonnery-Cottet, Jean-Marie Fayard, Mathieu Thaunat","doi":"10.1016/j.rcot.2024.03.010","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.03.010","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La suture méniscale est préconisée en cas de lésion isolée du ménisque latéral du sujet jeune dont l’origine est souvent traumatique. Il existe peu de données dans la littérature concernant les résultats des réparations de ce type spécifique de lésion. Le but de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques, de rapporter le taux d’échec des réparations des lésions radiales du ménisque latéral sur genou stable et d’évaluer les facteurs de risque d’échec de la réparation.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Tous les patients opérés d’une réparation arthroscopique d’une lésion radiale du ménisque latéral sur genou stable entre avril 2013 et décembre 2019 ont été évalués rétrospectivement. L’échec était défini comme une reprise chirurgicale pour récidive des symptômes (douleurs, blocages) avec confirmation peropératoire de l’absence de cicatrisation méniscale. Les données suivantes ont été étudiées : données démographiques (âge, sexe, IMC), délai accident-chirurgie, scores cliniques (Tegner, Lysholm, IKDC), données opératoires (technique de réparation, zone de la lésion, nombre de sutures).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Trente patients ont été inclus, d’un âge moyen de 20,1<!--> <!-->ans (14–31). Le recul allait de 24 à 110 mois (moyenne de 66,8 ± 25,2). La technique de réparation utilisait dans 6 cas un implant <em>all-inside</em> (20 %), dans 17 cas une suture <em>outside-in</em> (56,7 %) et dans 7 cas celle-ci était mixte, associant implant <em>all-inside</em> et suture <em>outside-in</em> (23,3 %). Quatre patients (13,3 %) ont eu une récidive des symptômes à distance, lors de la pratique d’activités sportives. Les récidives survenaient systématiquement sur la lésion initiale. Les délais réparation-échec étaient de 16, 19, 24 et 37 mois (moyenne<!--> <!-->=<!--> <!-->24 ± 9,27 mois). Tous les autres patients ont pu reprendre leur activité sportive à leur niveau antérieur. Une amélioration significative des scores fonctionnels IKDC, Lysholm et Tegner préopératoires et postopératoires a été rapportée. Il n’a pas été retrouvé de facteur de risque d’échec dans l’analyse statistique.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Le taux de guérison fonctionnelle après lésion radiale du ménisque latéral sur genou stable était de 86 % à 5<!--> <!-->ans de recul moyen, sans influence de la technique sur le résultat à long terme. En cas d’échec, celui-ci survenait majoritairement dans les 2 premières années. Il est préconisé de réparer ces lésions qui ont un potentiel de cicatrisation important.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>Niveau IV ; série rétrospective.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>In younger patients, meniscal repair is recommended for isolated lateral meniscus tears that are most often due to acute trauma. But there is little published data on the outcomes of repairing this specific type of lesion. The goal of this study was to evaluate the clinical outcomes, report the failure rate of repa","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141038230","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Grégoire Rougereau , Jean-Arthur Bourdier , Tristan Langlais , Philippe Boisrenoult , Nicolas Pujol
{"title":"Existe-t-il une morphologie fémorale à risque de fracture cervicale ou pertrochantérienne ? Description et validation du « Neck shaft ratio » et du « Intertrochanteric distal ratio » après analyse d’une cohorte continue de 126 fractures bilatérales du fémur proximal","authors":"Grégoire Rougereau , Jean-Arthur Bourdier , Tristan Langlais , Philippe Boisrenoult , Nicolas Pujol","doi":"10.1016/j.rcot.2024.03.007","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.03.007","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Les fractures du fémur proximal constituent un problème de santé publique compte tenu de leur fréquence élevée, et du vieillissement de la population. La fréquence de survenue d’une fracture controlatérale peut atteindre jusqu’à 15 % des cas. Certains antécédents ou facteurs démographiques constituent des facteurs de risque de refracture, mais sans pouvoir prévoir le type de fracture soit du col fémoral (FN) ou pertrochantérienne (IT). Les objectifs de cette étude rétrospective étaient : (1) d’analyser plusieurs marqueurs anatomiques afin de déterminer s’ils prédisposent à un certain type de fracture en cas de refracture controlatérale, (2) de déterminer le pouvoir prédictif de ces éventuels marqueurs radiologiques pour le type de fracture controlatérale.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>L’hypothèse était que le « Neck shaft ratio » (NSR) et l’« Intertrochanteric distal ratio » (ITDR) permettaient de déterminer une morphologie fémorale proximale à risque de fracture FN et/ou IT en cas de second épisode fracturaire.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Une série monocentrique rétrospective continue entre janvier 2011 et décembre 2019 de patients ayant présenté une fracture bilatérale des fémurs proximaux a été analysée. Les radiographies après la première fracture ont été étudiées au niveau du fémur controlatéral. Des mesures morphologiques précédemment décrites dans la littérature ont été effectuées ainsi que le NSR (rapport des épaisseurs corticales médiales du col fémoral à son niveau le plus étroit et basicervical) et l’ITDR (rapport des épaisseurs corticales médiales diaphysaires à 5 et 20<!--> <!-->mm de la portion distale du petit trochanter). Cent vingt-six patients ont été inclus : 46/126 (36,5 %) avaient une FN bilatéral, 50/126 (39,7 %) une IT bilatéral et 30/126 (23,8 %) une des deux.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Seuls le NSR et l’ITDR étaient des mesures prédictives significatives pour le type de fracture FN ou IT (0,54<!--> <!-->±<!--> <!-->0,11 vs 0,81<!--> <!-->±<!--> <!-->0,16 (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001) et 0,85<!--> <!-->±<!--> <!-->0,1 vs 0,68<!--> <!-->+<!--> <!-->−<!--> <!-->0,1 (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001), respectivement). Ces deux ratios présentaient une excellent valeur prédictive du type de fracture survenue du côté controlatéral (NSR : AUC ROC<!--> <!-->=<!--> <!-->0,91 [IC95 % ; 0,86–0,96] ; ITDR : AUC ROC<!--> <!-->=<!--> <!-->0,81 [IC95 %, 0,74–0,89]). Le NSR avait une excellente reproductibilité intra- et inter-observateur avec un coefficient de corrélation interclasse respectivement de 0,93 [IC95 % : 0,86–0,97] et 0,91 [IC 95 % : 0,82–0,96], de même pour l’IDTR avec des valeurs de coefficient de corrélation interclasse respectivement de 0,93 [IC95 % : 0,87–0,97] et 0,86 [IC95 % : 0,73–0,93].</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Les ratios NSR et ITDR sont des moyens simples et reproductibles pour prédire une prédisposition morphologique à présenter un certain type ","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-03","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141052237","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Registre français du resurfaçage de hanche : un registre observationnel exhaustif ?","authors":"Jean-Alain Epinette , Julien Girard , la SFHG","doi":"10.1016/j.rcot.2024.04.003","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.04.003","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La prothèse de hanche de resurfaçage (RH) conjugue un double questionnement, à savoir bien entendu la confirmation de l’intérêt porté à ce concept prothétique de « préservation du capital osseux », mais également le bien-fondé de la méthodologie pour la mise en place et la gestion d’une collecte exhaustive de données cliniques, sous la forme d’un véritable « registre national observationnel du resurfaçage de hanche »…</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Il faut souligner dans le début des années 2000, les fortes incertitudes formulées quant à l’avenir de ce resurfaçage de hanche. Dans ce contexte, le CNP-COT s’était prononcé en faveur du maintien de cette option prothétique, sous couvert de la mise en route d’un registre observationnel exhaustif en 2015 et de la création d’un Centre Formateur agréé pour la France. Ce registre français du resurfaçage de hanche est donc une étude observationnelle, non comparative, prospective, multicentrique, à 1 bras, menée en ouvert avec inclusion exhaustive chez des patients traités consécutivement par arthroplastie totale de la hanche avec une prothèse de resurfaçage.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>L’exhaustivité des patients inclus dans le registre de resurfaçage est vérifiée par comparaison, sur la période d’inclusion considérée, d’une part, (1) entre le détail des facturations pour les différents implants RH livrés aux différents centres poseurs et, d’autre part, (2) pour chacun des chirurgiens participant à l’étude, à leurs inclusions dans le registre RRH au sein de la base de données en ligne OrthoWave™.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Les objectifs fixés par les autorités de tutelle (HAS, CNP-COT) et la Société française de la hanche et du genou (SFHG) ont été validés, avec un taux d’exhaustivité de 93,47 % lors de la constitution du dossier HAS, et un taux de survie au-delà de 98 % pour 3592 prothèses à 8 ans de recul. À noter par ailleurs un taux de complications très faible (<1 %) avec notamment absence de luxations ou de phénomènes allergiques aux ions métalliques.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Le fait marquant de cette étude souligne l’intérêt de cette prise en charge d’un registre observationnel exhaustif spécifique au sein de la Société française de chirurgie hanche et genou, ce qui a permis de pérenniser la possibilité d’implantation des resurfaçages de hanche en France.</p></div><div><h3>Niveau d’évidence</h3><p>Niveau IV.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>The resurfacing hip prosthesis (RH) combines a double questioning, namely of course the confirmation of the interest in this prosthetic concept of “preservation of bone capital”, but also the merits of the methodology for the implementation place and management of an exhaustive collection of clinical data, in the form of a true “national observational register of hip resurfacing”…</p></div><div><h3>Material and methods</h3><p>It should be noted in the early 2000s that there was conside","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141035291","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Santiago Gonzalez-Parreño , Francisco Antonio Miralles-Muñoz , Daniel Martinez-Mendez , Adolfo Perez-Aznar , Blanca Gonzalez-Navarro , Alejandro Lizaur-Utrilla , Maria Flores Vizcaya-Moreno
{"title":"Le tabagisme n’augmente pas le risque de révision pour infection du site opératoire après une arthroplastie totale primaire du genou et de la hanche","authors":"Santiago Gonzalez-Parreño , Francisco Antonio Miralles-Muñoz , Daniel Martinez-Mendez , Adolfo Perez-Aznar , Blanca Gonzalez-Navarro , Alejandro Lizaur-Utrilla , Maria Flores Vizcaya-Moreno","doi":"10.1016/j.rcot.2024.04.001","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.04.001","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>L’influence du tabagisme sur le risque d’infection articulaire périprothétique (IAP) reste incertaine. L’objectif était d’explorer l’impact du tabagisme sur l’IPP après une arthroplastie totale primaire du genou (ATG) et de la hanche (ATH).</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>Les patients fumeurs devraient avoir un risque accru d’IPJ par rapport aux patients non-fumeurs.</p></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><p>Une étude de cohorte observationnelle prospective basée sur un registre a été réalisée. Un total de 4591 patients ayant subi une ATG primaire (3076 patients) ou une ATH (1515) ont été inclus. Selon le statut tabagique au moment de l’arthroplastie, les patients ont été classés comme non-fumeurs (3031 patients), ex-fumeurs (688) et fumeurs (872). L’analyse multivariée a pris en compte le statut tabagique, l’âge, le sexe, le niveau d’éducation, l’indice de masse corporelle, la classe de l’<em>American Society of Anesthesiologists</em>, le diagnostic (arthrose, rhumatisme), le diabète, la broncho-pneumopathie chronique obstructive, la transfusion sanguine périopératoire, le site de l’arthroplastie (genou, hanche), la durée de l’opération et la durée du séjour.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Il y a eu des IPJ après 59 (1,9 %) ATG et 27 (1,8 %) ATH (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,840). Il y a eu des IPJ chez 47 (1,6 %) non-fumeurs, 12 (1,7 %) ex-fumeurs et 17 (1,9 %) fumeurs (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,413). Des complications de la plaie (retard de cicatrisation et infection superficielle de la plaie) ont été observées chez 34 (0,7 %) non-fumeurs, 9 (1,3 %) ex-fumeurs et 17 (1,9 %) fumeurs (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,045). Dans l’analyse multivariée, seul le sexe féminin était un facteur prédictif significatif d’IPJ (OR 1,3, IC 95 % : 1,1–2,4 [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,039]). Plus précisément, les catégories des ex-fumeurs (OR 0,8, IC 95 % : 0,2–1,7 [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,241]) et des fumeurs (OR 1,1, IC 95 % : 0,6–1,5 [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,052]) n’étaient pas des facteurs prédictifs significatifs. La survie à 4<!--> <!-->ans après arthroplastie avec une IPJ comme critère de jugement était de 99,1 % (IC 95 % : 99,0–99,7) pour les non-fumeurs, 99,0 % (IC 95 % : 98,8–99,2) pour les ex-fumeurs et 98,7 % (IC 95 % : 98,2–99,0) pour les fumeurs, sans différence significative entre les groupes de tabagisme (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,318).</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Le tabagisme n’a pas été identifié comme un facteur prédictif significatif de PJI après une ATG ou une ATH primaire.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>III ; étude de cohorte prospective.</p></div><div><h3>Background</h3><p>The influence of smoking on the risk of periprosthetic joint infection (PJI) remains unclear. The objective was to explore the impact of smoking on PJI after primary total knee (TKA) and hip (THA) arthroplasty.</p></div><div><h3>Hypothesis</h3><p>Current smoking patients should have an increase","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141032128","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Christian Delaunay, Alexandre Poignard, Antoine Poichotte, Stéphane Boisgard
{"title":"Protocole à fin de constitution d’un registre français des prothèses de hanche","authors":"Christian Delaunay, Alexandre Poignard, Antoine Poichotte, Stéphane Boisgard","doi":"10.1016/j.rcot.2024.04.002","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.04.002","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les prothèses articulaires sont de plus en plus largement utilisées, en particulier dans les pays développés. La Société française de chirurgie orthopédique et traumatologique (SOFCOT) a soumis en 2007 a la Commission nationale informatique et liberté (CNIL) sa proposition de création d’un registre des prothèses de hanche. Plus récemment, le Conseil national professionnel de chirurgie orthopédique et traumatologique (CNP-COT) a créé le Registre national des implants et de l’observation des pratiques et des pathologies chirurgicales de l’appareil locomoteur (RENACOT) dans le but d’assurer une traçabilité et une matériovigilance des implants utilisés en arthroplastie de hanche à l’échelon national. L’objectif principal est de rapporter l’état des lieux des techniques chirurgicales, des implants utilisés et de leurs évaluations en arthroplastie de hanche à partir des données rétrospectives fournies par un registre multicentrique depuis 2006.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>La recherche consiste, d’une part, à répertorier systématiquement les principales caractéristiques des implants articulaires utilisés en chirurgie prothétique de la hanche ; et d’autre part, à coupler ces informations précises aux données épidémiologiques, démographiques, CROMs et PROMs. La population concernée regroupe l’ensemble des patients susceptibles de « bénéficier » d’une reconstruction prothétique de leur hanche, en traumatologie (fractures du col fémoral) et surtout lors d’affections dégénératives. Les données recueillies sont détaillées dans deux fiches questionnaires. Le lien entre les fiches « primaire » et « révision » concernant la même prothèse chez le même patient se fait automatiquement à partir du NIR du patient, de son sexe et du côté opéré.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Les données démographiques concernant les patients fournissent des informations épidémiologiques sur les populations concernées. Les informations enregistrées sont accessibles selon trois modalités : premièrement, en temps réel, les responsables du Registre membres du groupe de pilotage peuvent accéder par internet à l’ensemble des données brutes colligées, deuxièmement, établissement tous les 2 ans d’un bilan global de l’activité nationale ; et troisièmement, des demandes particulières sur tel ou tel donnée ou implant.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Un des grands intérêts du registre repose sur la possibilité en cas de révision d’un repérage automatique de la fiche concernant l’intervention initiale correspondant à la pose de la PTH révisée. Cela n’est possible que si la fiche « chirurgie primaire » existe déjà dans le registre (exhaustivité) et si la correspondance entre la « fiche primaire » et la « fiche réopération/révision » peut être automatiquement établie à partir du moment où les deux fiches ont bien été remplies et sont toutes deux présentes dans le registre. Le CNP, par la généralisation de la solution RENACOT, souhaite étendre ce","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141138911","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Corentin Raj, Thomas Amouyel, Carlos Maynou, Christophe Chantelot, Marc Saab
{"title":"Schwannomes des membres : facteurs prédictifs de déficit et de mauvais résultats fonctionnels postopératoires","authors":"Corentin Raj, Thomas Amouyel, Carlos Maynou, Christophe Chantelot, Marc Saab","doi":"10.1016/j.rcot.2024.02.002","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.02.002","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les complications neurologiques après exérèse des schwannomes des membres ne sont pas rares, pourtant il n’existe pas de consensus concernant les facteurs de risque de déficit neurologique ou de mauvais résultat fonctionnel postopératoire. Aussi, nous avons mené une étude rétrospective avec pour objectifs : 1) de rechercher des facteurs prédictifs de déficit postopératoire. 2) de rechercher des facteurs prédictifs de mauvais résultat fonctionnel postopératoire.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>Certaines caractéristiques cliniques préopératoires et per-opératoires représentaient des facteurs de risque d’échec, de résultat incomplet voire d’aggravation.</p></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><p>Une étude rétrospective monocentrique a été menée au CHU de Lille entre janvier 2004 et mars 2020, à propos de 71 patients. Les caractéristiques cliniques préopératoires (sexe, âge, symptômes préopératoires, durée d’évolution, localisation et taille tumorale) et per-opératoire (type de chirurgie) étaient les facteurs de risque de déficit postopératoire sensitif (Weber) et/ou moteur (<em>Medical Research Council</em>, MRC) ainsi que de mauvais score fonctionnel <em>Quick Disabilities of the Arm</em>, <em>Shoulder and Hand</em> (QuickDASH), <em>Lower Extremity Functional Scale</em> (LEFS) et Douleur Neuropathique 4 (DN4) postopératoires étudiés.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au recul moyen de 69,4<!--> <!-->±<!--> <!-->38,5 mois (extrêmes, 6–180 mois), vingt et un patients (29,6 %) présentaient un déficit préopératoire (21 sensitifs et/ou 1 moteur) et 25 patients (35,2 %) étaient déficitaires après chirurgie (20 sensitifs et/ou 9 moteurs) (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,689). Quatorze patients (19,7 %) ont présenté une aggravation du résultat fonctionnel après chirurgie. La résection fasciculaire était associée à un risque de déficit postopératoire (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->4,65 [95 % Intervalle de Confiance : 1,485–15,543]), (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,004) et d’aggravation des scores fonctionnels (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->3,9 [95 %IC : 1,143–13,311]), (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,042). Treize patients (18,3 %) avaient un score DN4 non amélioré après chirurgie. La présence d’une douleur préopératoire était un facteur d’amélioration du score DN4 en postopératoire (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->3,667 [95 %IC : 1,055–12,738] (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0409)).</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Ce travail identifiait qu’une résection fasciculaire lors de l’exérèse chirurgicale des schwannomes des membres augmentait le risque de déficit postopératoire et d’aggravation des scores fonctionnels. Les patients ayant une douleur neuropathique préopératoire présentaient une amélioration postopératoire de leurs symptômes. Une exérèse chirurgicale précise, sous moyen grossissant et en évitant au maximum la résection fasciculaire devrait être réalisée. Cette éventualité requiert une information préopératoire précise des patients.<","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140470088","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}