Laurent Obert , Sophie Spittael , François Loisel , Matthieu Mangin , Victor Rutka , Christophe Lebrun , Frédéric Sailhan , Philippe Clavert
{"title":"Complications nerveuses iatrogènes en chirurgie du membre supérieur (main exclue)","authors":"Laurent Obert , Sophie Spittael , François Loisel , Matthieu Mangin , Victor Rutka , Christophe Lebrun , Frédéric Sailhan , Philippe Clavert","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.020","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.020","url":null,"abstract":"<div><div>Les lésions neurologiques sont les complications les plus redoutées en chirurgie du membre supérieur. Environ 17 % des lésions nerveuses sont ainsi d’origine iatrogène et disposent souvent d’un faible potentiel de récupération. Ces lésions sont dans près d’un quart des cas associées à une plainte ou à une procédure et sont rarement liées à une mauvaise installation ou à la réalisation de l’anesthésie locorégionale. Lors d’une intervention, les lésions peuvent être créées lors de la réalisation de la voie d’abord, lors de la mise en place du matériel ou lors d’une réduction en traumatologie. Elles sont le plus souvent liées à la manipulation du nerf : libération, protection par les écarteurs, ou allongement inadapté du segment de membre. Un phénomène d’allongement/compression du tronc nerveux ou de l’une de ses branches est donc souvent constaté. Pour objectiver une lésion neurologique, l’imagerie (échographie, scanner ou IRM) permet d’analyser la morphologie du nerf, mais ne donne aucune information sur le potentiel de récupération. C’est l’électromyographie, qui en complément du bilan clinique, confirme le diagnostic et aide à la prise en charge, à la surveillance des atteintes nerveuses, et permet de poser les indications opératoires de chirurgie nerveuse ou palliative. L’électromyographie a également une valeur pronostique (diagnostic initial et suivi) car il confirme ou non la régénération nerveuse. La connaissance anatomique des zones de sécurité et des zones de passages des nerfs lors des voies d’abord est un préalable incontournable à tout geste chirurgical, permettant de maîtriser les zones à risque de lésions nerveuses.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>IV.</div></div><div><div>Nerve injury is the most dreaded complications of upper limb surgery. In about 17% of cases, the injury is iatrogenic and the potential for recovery poor. Patients apply for compensation in about a quarter of cases. Faulty patient installation or locoregional anaesthesia are rarely the cause of nerve injury. Nerve injury may occur during creation of the surgical approach, implantation of the material, or reduction of a traumatic injury. The injury is usually related to nerve release, nerve protection by retractors, or inappropriate limb-segment lengthening. Stretching and/or compression of a nerve trunk or branch is thus often noted. Among diagnostic tools, imaging studies (ultrasonography, computed tomography, and magnetic resonance imaging) provide information on nerve structure but not on the potential for recovery. Electromyography combined with the neurological examination provides the diagnosis, guides the management strategy, allows nerve-function monitoring, and indicates when nerve repair or palliative surgery is in order. Electromyography also has prognostic value, both at diagnosis and during follow-up, by showing whether nerve regeneration is under way. When creating the surgical approaches, thorough familiarity with anatomic safe","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 6","pages":"Pages 951-961"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-05","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142323714","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Caroline Loiez , Eric Senneville , Barthélémy Lafon-Desmurs , Henri Migaud
{"title":"Les prélèvements à visée bactériologique en chirurgie de reprise : quand, comment, quelles conclusions thérapeutiques ?","authors":"Caroline Loiez , Eric Senneville , Barthélémy Lafon-Desmurs , Henri Migaud","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.010","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.010","url":null,"abstract":"<div><div>La place des prélèvements en chirurgie orthopédique de reprise (prothèse, ostéosynthèse) soulève de nombreuses questions. (1) Quand faire des prélèvements microbiologiques ? Faut-il faire des prélèvements systématiques ? Il n’est pas recommandé de faire des prélèvements systématiques lors des chirurgies de reprise. Ceux-ci doivent être réalisés dans des contextes précis de suspicion d’infection. Si des prélèvements microbiologiques sont réalisés, ils doivent alors systématiquement être suivis d’une antibiothérapie d’attente. (2) Comment faire les prélèvements (tissus, nombre, transport) ? Seuls les prélèvements profonds réalisés si possible en dehors de toute antibiothérapie permettent une interprétation fiable des résultats. Le nombre optimal de prélèvements peropératoires est de 5 ; il peut être réduit à 3 si le laboratoire a recours à l’ensemencement sur flacons aérobies et anaérobies. Les prélèvements doivent parvenir rapidement au laboratoire (dans les 2<!--> <!-->heures) et à température ambiante. (3) Comment interpréter les résultats et avec quelle référence ? Plusieurs classifications sont disponibles donnant lieu à des divergences importantes avec une meilleure sensibilité de la classification de l’EBJIS (European Bone and Joint Infection Society), confirmée par une étude multicentrique. (4) Quid de la fenêtre antibiotique et que faire s’il n’est pas possible de l’obtenir ? Une fenêtre antibiotique de 14<!--> <!-->jours (21<!--> <!-->jours en cas de traitement préalable par les cyclines, la clindamycine, la rifampicine ou par des antibiotiques à demi-vie très longue tels que les lipoglycopeptides ou les quinolones) doit être respectée afin d’éviter de négativer les prélèvements, sauf nécessité d’une prise en charge médico-chirurgicale urgente. (5) Prélèvements microbiologiques et antibioprophylaxie ? Le maintien de l’antibioprophylaxie au cours des reprises d’une prothèse ostéoarticulaire modifie peu la performance des prélèvements peropératoires. Pour autant, le bénéfice du maintien d’une antibioprophylaxie en cas de reprise d’arthroplastie n’est pas établi. (6) Quels prélèvements pour des agents infectieux atypiques ? Les micro-organismes « atypiques » (mycobactéries, levures, autres) doivent faire l’objet d’une recherche spécifique, orientée par le contexte clinique et discutée avant la réalisation des prélèvements.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>V ; avis d’expert.</div></div><div><div>Bacteriological sampling in orthopedic revision surgery for arthroplasty or internal fixation raises several questions. (1) When? And should sampling be systematic? Sampling should not be systematic in revision surgery, but only in case of suspected infection, in which case empirical antibiotic regimen should be systematically implemented. (2) How? Which tissues, how many and what transport? Only deep samples, preferably taken without ongoing antibiotic therapy, allow reliable interpretation of results. The optimal number of int","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 6","pages":"Pages 962-975"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-05","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142323715","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Quels sont les résultats à long terme de la chirurgie de l’hallux valgus ?","authors":"Matthieu Lalevée , Jean-Yves Coillard","doi":"10.1016/j.rcot.2024.08.001","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.08.001","url":null,"abstract":"<div><div>Les corrections chirurgicales de déformations de type hallux valgus (HV) sont fréquentes. Le taux d’insatisfaction à la suite de ces prises en charge avoisine les 10 % et la récidive de la déformation est la complication la plus fréquente. Ces résultats s’appuient principalement sur des séries rapportant des résultats à court terme. Ce travail avait pour objectif d’explorer les résultats à long terme des prises en charge chirurgicales des HV. Nous avons réalisé une revue de la littérature sur PubMed. L’ensemble des articles rapportant des résultats de corrections chirurgicales d’HV avec une durée moyenne de suivi supérieure ou égale à 5 ans et mentionnant leurs taux de récidives étaient inclus dans l’analyse. Au total 404 articles ont été passés en revue et 31 études comprenant 3081 HV ont été sélectionnées. Le taux moyen de récidive était de 23,4 %, cependant les critères de définition de la récidive étaient inconstants allant d’un <em>Hallux valgus angle</em> (HVA) supérieur à 15 degrés aux simples constatations cliniques. Les différentes techniques chirurgicales, telles que les ostéotomies distales, proximales ou les Lapidus, ne présentaient pas de différence significative en termes de récidive. Environ 35,8 % des récidives nécessitaient une reprise chirurgicale. En conclusion, il existait un fort taux de récidives en considérant les résultats d’études intégrant de longs délais de suivi en postopératoire. Ce taux de récidive semblait s’accroître avec le temps. L’ensemble des techniques chirurgicales était affecté par ces récidives à long terme. Toutefois, dans la majorité des cas, ces récidives ne semblaient pas nécessiter de reprises chirurgicales. Cette revue de la littérature doit permettre d’éveiller la conscience des chirurgiens, de les informer de l’absence de pérennité de leurs techniques chirurgicales dans le traitement des HV, afin qu’ils puissent fournir une information loyale et appropriée aux patients en préopératoire. Niveau de preuve : V ; avis d’expert.</div></div><div><div>Surgical correction of hallux valgus (HV) deformities is a frequent procedure. The dissatisfaction rate following these procedures is around 10%, and recurrence of the deformity is the most frequent complication. These results are mainly based on series reporting short-term outcomes. The aim of this study was to explore the long-term results of surgical management of HV. A literature review on PubMed was performed. All articles reporting the results of surgical correction of HV with a mean follow-up time of 5 years or more and mentioning their recurrence rates were included in the analysis. A total of 404 articles were reviewed and 31 studies including 3081 HVs were selected. The mean rate of recurrence was 23.4%, but the criteria for defining recurrence were inconsistent, ranging from a Hallux Valgus Angle (HVA) greater than 15 degrees to simple clinical findings. The different surgical techniques, such as distal, proximal or Lapidus osteotomies, s","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 7","pages":"Pages 1085-1092"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-08-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142527815","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Comment classer et traiter les déformations des orteils ?","authors":"Barbara Piclet-Legré , Véronique Darcel","doi":"10.1016/j.rcot.2024.07.028","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.07.028","url":null,"abstract":"<div><div>Classer les déformations des orteils permet de cibler nos indications chirurgicales. La classification de l’AFCP permet leur description morphologique standardisée. Elle rapporte la position de chaque segment d’orteil de proximal à distal. Sa rapidité et sa reproductibilité sont démontrées. Les déformations sagittales, les plus fréquentes, sont le plus souvent d’origine mécanique mais des causes neurologiques, rhumatismales, congénitales, post-traumatique ou iatrogènes sont possibles. L’examen clinique s’attache à rechercher la cause de la déformation et à évaluer son retentissement fonctionnel. Le test de réductibilité et la recherche d’une instabilité ou d’une luxation métatarsophalangienne (MTP) seront déterminants pour le choix thérapeutique. En plus du bilan radiologique standard systématique, une échographie, voir une IRM peuvent être utilisés pour mieux analyser une instabilité métatarsophalangienne. Lorsque les mesures podologiques et la kinésithérapie ne permettent pas un soulagement suffisant, le traitement chirurgical est indiqué. Chaque fois que cela est possible le traitement de la cause de la déformation est le garant d’un meilleur résultat. Puis, une association de gestes sur les os et/ou les parties molles permet de corriger la déformation. La chirurgie percutanée est particulièrement adaptée à ce type de prise en charge séquentielle. Le choix des techniques à utiliser se fait de proximal à distal, on corrige séquentiellement si nécessaire la déformation au niveau de la MTP puis de l’articulation interphalangienne proximale (PIP) et enfin de l’articulation interphalangienne distale (DIP). Un tableau pour chaque type de déformation sagittale ou horizontale résume les possibilités thérapeutiques en accord avec les publications récentes. Niveau de preuve : V ; avis d’expert.</div></div><div><div>Classifying toe deformities enables us to target our surgical indications. The AFCP classification provides a standardized morphological description. It reports the position of each toe segment from proximal to distal. Its rapidity and reproducibility have been demonstrated. Sagittal deformities, the most frequent type of deformity, are most often mechanical in origin, but neurological, rheumatic, congenital, posttraumatic and iatrogenic causes can also be identified. The clinical examination aims to identify the cause of the deformity and assess its functional impact. The reducibility test and the search for metatarsal instability or instability or metatarsophalangeal dislocation (MTP) will determine the choice of choice of treatment. In addition to the standard systematic radiological work-up, ultrasound and even MRI can be used to better analyze metatarsophalangeal instability. When podiatric measures and physiotherapy fail to provide sufficient relief, surgical treatment is indicated. Whenever possible treatment of the cause of the deformity is the best guarantee of a successful outcome. The deformity is then corrected by a comb","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 7","pages":"Pages 1050-1065"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-08-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142527814","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Résultats des prothèses totales de hanche à double mobilité de 3e génération avec du polyéthylène non réticulé chez des patients de moins de 60 ans : étude comparative des cupules full pressfit vs tripode à 8,6 ans de recul","authors":"Arthur Gras, Marianne Wiklund, Alexandre Ferreira, Valentin Chapus, Julien Dunet, Goulven Rochcongar, Christophe Hulet","doi":"10.1016/j.rcot.2024.07.008","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.07.008","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><div>Le concept de double mobilité des prothèses totales de hanche (PTH) est une révolution dans la prévention des luxations et dans le traitement de l’instabilité. Son utilisation reste controversée chez les patients de moins de 60<!--> <!-->ans apportant de moins bons résultats avec des cupules de première génération revêtues d’alumine. Cette étude réalisée sur des cupules double mobilité (DM) modernes à revêtement bicouche poreux chez des patients actifs de moins de 60<!--> <!-->ans avait pour objectif d’évaluer : (1) la survie mécanique de deux PTH DM de dernière génération considérant comme échec la reprise des implants acétabulaires ou fémoraux pour descellement mécanique en comparant une cupule tripode à une cupule <em>full pressfit</em>, (2) d’évaluer les complications, (3) de comparer le taux d’ostéolyse périprothétique radiographique entre les 2 implants.</div></div><div><h3>Hypothèse</h3><div>L’hypothèse était que la survie à moyen terme des cupules à DM modernes posées chez des patients jeunes était la même quel que soit le type de fixation acétabulaire utilisé.</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>Il s’agissait d’une étude rétrospective sur 119 PTH DM de dernière génération avec polyéthylène standard, composées de 66 cupules <em>full pressfit</em> et 53 cupules à fixation tripode, posées en première intention chez 111 patients entre 2005 et 2016. L’étude de survie a été réalisée sur dossiers médicaux. L’évaluation clinique a été réalisée via le score de Harris modifié (mHHS) ainsi que les auto-questionnaires Hip and Osteoarthritis Outcome Score (HOOS) et Oxford-12. L’analyse radiologique a été effectuée sur des radiographies à la recherche de déminéralisation osseuse et de liserés acétabulaires et fémoraux.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>À 8,6<!--> <!-->ans (5–16), aucune reprise pour descellement mécanique n’a été objectivée quel que soit le type de cupule. Le taux de luxation de prothèse (grande articulation) était de 1,7 % : 1 cas dans chaque groupe (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->1), dont une reprise nécessaire dans le groupe <em>full pressfit</em>. Trois reprises pour complication mécanique ont été répertoriées : une prothèse instable sur cupule <em>full pressfit</em> non suffisamment antéversée, une fracture périprothétique acétabulaire sur cupule <em>full pressfit</em> et un cas de conflit avec le psoas sur cupule tripode rétroversée. Le taux de survie pour reprise toute cause était de 93,8 % (IC95 % : 88,2 % à 99,9 %) (<em>pressfit</em>) versus 96,2 % (IC95 % : 91,1 % à 100 %) (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,63) et pour reprise toute cause infection exclue, de 96,9 % (IC95 % : 92,8 % à 100 %) (<em>pressfit</em>) versus 98,1 % (IC95 % : 94,4 % à 100 %) (tripode) (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,7). Le taux d’ostéolyse périacétabulaire était de 11 %, significativement plus présentes sur les cupules tripode (24 %, 9 cas) par rapport aux cupules <em>full pressfit</em> (2 %, 1 cas) (<em>p</em>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 8","pages":"Pages 1123-1135"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-08-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142702144","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Ramy Samargandi , Maxime Saad , Rayane Benhenneda , Louis-Romée Le Nail , Jean Brilhault
{"title":"Arthrodèses cunéo-métatarsienne (lapidus modifié) par plaque plantaire pour le traitement de l’hallux valgus : résultats cliniques et radiologiques à un an","authors":"Ramy Samargandi , Maxime Saad , Rayane Benhenneda , Louis-Romée Le Nail , Jean Brilhault","doi":"10.1016/j.rcot.2024.07.019","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.07.019","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’arthrodèse de l’articulation cunéo-métatarsienne du premier rayon (lapidus modifié) est une technique chirurgicale pour le traitement des hallux valgus modérés à sévères, associées à des hypermobilités de la première articulation tarsométatarsienne. L’objectif principal de cette étude était d’étudier le taux de consolidation pour la procédure de lapidus avec une plaque plantaire et un protocole d’appui complet immédiat. Les objectifs secondaires étaient d’étudier les corrections radiologiques et éventuelles complications associées.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons revu rétrospectivement les dossiers de 66 patients (80 pieds) opérés d’un lapidus modifié pour le traitement d’un hallux valgus associé à une hypermobilité du premier rayon, par un chirurgien senior de notre hôpital entre mai 2013 et novembre 2019 ; tous ont eu un suivi minimum de 12 mois. Les patients ont été évalués à 3 semaines, 3 mois et à 1 an. Les mesures radiologiques étaient réalisées sur une incidence de face dorso-plantaire en charge en préopératoire, à 3 et 12 mois postopératoires.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La consolidation osseuse a été acquise dans 79 cas (98,75 %). Il y a eu un cas de pseudarthrodèse, deux complications cicatricielles, deux matériels symptomatiques et une fracture de fatigue. Il n’y a pas eu de cas de récidive. L’angle hallux valgus moyen s’est amélioré de 30,5°<!--> <!-->±<!--> <!-->10,4° à 10,1°<!--> <!-->±<!--> <!-->6,6° (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001), l’angle intermétatarsien moyen s’est amélioré de 13,4°<!--> <!-->±<!--> <!-->3,6° à 5,6°<!--> <!-->±<!--> <!-->2,9 (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). La position moyenne des sésamoïdes est passée du stade 5,9<!--> <!-->±<!--> <!-->1,6 au stade 2,6<!--> <!-->±<!--> <!-->1,2 (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Le raccourcissement moyen du premier métatarsien était de 3,6<!--> <!-->±<!--> <!-->1,8<!--> <!-->mm. Il n’y avait pas de différence significative entre les mesures à 3 et 12 mois postopératoire.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le lapidus modifié avec plaque plantaire et vis de compression est une technique fiable avec un taux de consolidation élevé, permettant une mise en charge précoce et un taux de complications acceptable.</div></div><div><h3>Niveau d’évidence</h3><div>IV ; étude rétrospective.</div></div><div><h3>Introduction</h3><div>The modified lapidus arthrodesis, involving the first cuneo-metatarsal joint, is a well-established surgical method and widely utilized for treating moderate to severe hallux valgus deformities with hypermobility in the first tarsometatarsal joint. The purpose of this study was to assess the rate of union following the lapidus procedure using a plantar plate and an immediate full weight-bearing protocol. Secondary objectives included examining radiological corrections and potential associated complications.</div></div><div><h3>Methods</h3><div>A retrospective study included 66 pat","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 8","pages":"Pages 1105-1112"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-08-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142697227","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Fractures acétabulaires périprothétiques","authors":"Nicolas Reina","doi":"10.1016/j.rcot.2024.07.001","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.07.001","url":null,"abstract":"<div><div>Les fractures acétabulaires périprothétiques représentent un défi clinique et thérapeutique important en orthopédie. L’identification de ces situations complexes permet de comprendre et traiter les patients avec des contextes différents. Elles peuvent survenir en peropératoire traitées en aiguë ou de diagnostic secondaire, ou à la suite d’un traumatisme ou dans le cadre d’une fragilité osseuse chronique ou associée à un descellement prothétique. Les classifications catégorisent les fractures en fonction de la stabilité de l’implant de l’implant acétabulaire et du contexte de survenue de la fracture. Lorsqu’une fracture est reconnue en peropératoire, une évaluation immédiate de la stabilité est cruciale pour déterminer une attitude conservatrice, la nécessité d’une ostéosynthèse associée, un changement d’implant ou l’utilisation d’implant ou renfort acétabulaire spécifique. Les fractures de diagnostic secondaire, souvent par des symptômes comme une douleur persistante ou une instabilité, nécessitent une évaluation par une imagerie diagnostique. Le traitement dépend de la stabilité de la prothèse qui orientera vers une limitation fonctionnelle conservatrice, une révision prothétique associée à une possible stabilisation du foyer fracturaire mais également la gestion de potentielles lésions osseuse périprothétiques. Les fractures traumatiques nécessitent une évaluation complète pour objectiver la stabilité des implants. Le traitement pourra être conservateur, nécessiter une ostéosynthèse ou une révision des implants. Les discontinuités pelviennes chroniques sont associées à des lésions osseuses et un descellement des implants. Les discontinuités pelviennes aiguës nécessitent une prise en charge individualisée, souvent avec des renforts acétabulaires ou des implants massifs pour restaurer la fonction. Cette conférence vise à fournir une compréhension approfondie des fractures acétabulaires périprothétiques, en couvrant les étiologies, les classifications, les approches d’évaluation et de traitement, et les considérations spécifiques pour les fractures diagnostiquées secondairement et les traumatismes aigus.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>IV ; examen systématique des études de niveau II–IV.</div></div><div><div>Periprosthetic acetabular fractures are a major challenge in orthopedics. Proper recognition of these complex cases helps us to identify and treat patients with different presentations. These fractures can occur intraoperatively and be treated immediately, or they can occur postoperatively, following trauma or in the context of chronic low bone quality or associated implant loosening. The existing classification systems categorize these fractures as a function of the acetabular cup's stability and the context surrounding the fracture. When a fracture is detected intraoperatively, immediately analyzing its stability is crucial for choosing between a conservative strategy, the need for additional fixation, or the need to ","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 6","pages":"Pages 846-856"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-08-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142323642","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Quel avenir pour la chirurgie endoscopique dans les pathologies de l’avant-pied ?","authors":"Thomas Bauer , Olivier Laffenêtre","doi":"10.1016/j.rcot.2024.07.029","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.07.029","url":null,"abstract":"<div><div>Les techniques chirurgicales endoscopiques et arthroscopiques pour traiter certaines pathologies de l’avant-pied ont été décrites il y a plus de 20 ans. Il faut distinguer celles, arthroscopiques, concernant quasiment exclusivement l’articulation métatarsophalangienne du premier rayon (MTP1) de celles, endoscopiques extra-articulaires, dans le cadre du traitement du névrome de Morton et de la fasciite plantaire. C’est l’hallux rigidus qui représente la principale indication de l’arthroscopie de la MTP1, à la fois pour réaliser des gestes conservateurs (cheilectomie, nettoyage articulaire, synovectomie) ou pour effectuer une arthrodèse sous contrôle arthroscopique. Les autres indications telles que les pathologies des sésamoïdes et de la plaque plantaire, l’instabilité de la MTP1, les lésions ostéochondrales focales et l’hallux valgus restent plus rares. S’il est établi que les techniques arthroscopiques et endoscopiques de l’avant-pied permettent une récupération plus rapide avec moins de complications, leur place n’en demeure pas moins limitée pour plusieurs raisons. Il s’agit tout d’abord de techniques qui nécessitent une expérience en arthroscopie et une courbe d’apprentissage. Dans le même temps se sont développées des techniques mini-invasives et percutanées offrant les mêmes avantages que les techniques endoscopiques. Enfin, concernant l’arthrodèse MTP1, le traitement du névrome de Morton et de la fasciite plantaire, la littérature ne permet pas de donner l’avantage à l’une ou l’autre des techniques sur les résultats à long terme. L’arthroscopie semble cependant être une très bonne technique dans le traitement conservateur de l’hallux rigidus, dans les cas bien sélectionnés, grâce au lavage articulaire et la synovectomie qu’elle permet, dans le but de retarder l’évolution arthrosique et d’éviter la raideur de la MTP1.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>V ; avis d’expert.</div></div><div><div>Endoscopic and arthroscopic surgical techniques to treat certain pathologies of the forefoot were described over 20 years ago. A distinction needs to be made between arthroscopic surgery, almost exclusively on the metatarsophalangeal joint of the first ray (MTP1), and extra-articular endoscopic surgery, for the treatment of Morton's neuroma and plantar fasciitis. Hallux rigidus is the main indication for MTP1 arthroscopy, both for conservative procedures (cheilectomy, joint debridement, synovectomy) and for arthrodesis under arthroscopic control. Other indications, such as pathologies of the sesamoids and plantar plate, instability of the MTP1, focal osteochondral lesions and hallux valgus, are rarer. Although arthroscopic and endoscopic techniques for forefoot surgery have been shown to enable faster recovery with fewer complications, their use remains limited for a number of reasons. First and foremost, these techniques require arthroscopic experience and a learning curve. At the same time, minimally invasive and percutaneous tech","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 7","pages":"Pages 1066-1072"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-08-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142527816","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Michel Maestro , Solenne Frey-Ollivier , Martin Schramm
{"title":"Quoi de neuf sur les prothèses métatarsophalangiennes du 1er rayon (MtP1) ?","authors":"Michel Maestro , Solenne Frey-Ollivier , Martin Schramm","doi":"10.1016/j.rcot.2024.07.027","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.07.027","url":null,"abstract":"<div><div>Les prothèses MtP1 sont généralement proposées devant des lésions irréparables ou non conservables comme alternative à l’arthrodèse. Toutes les prothèses bi- et tricomposants avec matériaux métalliques et polyéthylène devraient être abandonnées en raison de l’usure inéluctable des matériaux utilisés générant des réactions à corps étrangers responsables d’ostéolyse secondaire. L’insuffisance iatrogénique anatomique du premier rayon ainsi engendrée va se compliquer avec risque de déstructuration des rayons latéraux (un seul implant tricomposant à double mobilité a passé avec succès la barre des 10 an). Leur révision par arthrodèse-reconstruction est difficile, leur fusion plus lente, les complications sont plus fréquentes et les résultats fonctionnels moins bons que les arthrodèses de première intention. Les recherches dans le domaine des arthroplasties continuent, car préserver la mobilité de la MtP1 est souhaitable. La MtP1 n’est pas une simple énarthrose et élaborer une arthroplastie prothétique sur ce concept conduira inévitablement à l’erreur. À côté des arthroplasties totales il y a le vaste champ d’investigation des arthroplasties dites d’interposition qui ont l’avantage de ne pas entraîner de destruction osseuse importante mais ont pour inconvénient des résultats aléatoires, leur reprise par arthrodèse est moins problématique. Face à la disparité des résultats pour les arthroplasties faut-il concevoir de nouveaux matériaux ? Certainement oui car l’arthrodèse devrait être réservée comme possibilité de révision si l’on peut raisonnablement proposer une conservation de mobilité avec une force efficace. Il en existe actuellement trois qui sont les suivants : – le Gelfoam peu onéreux peu diffusé ; – le cartilage artificiel synthétique présente des taux non négligeables de complications, il n’est pas autorisé en France ; – les implants en pyrocarbone fonctionnent bien en interposition, parfaitement biocompatibles et ne détruisant pas l’os, ils ont peu été diffusés car initialement utilisés sur un mauvais concept cherchant l’ostéointégration impossible avec ce matériau prometteur. Ils ne seront plus disponibles par arrêt de production en 2024 !</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>V, avis d’expert.</div></div><div><div>MtP1 prostheses are generally proposed for irreparable or non-conservable lesions as an alternative to arthrodesis. All two- and three-component prostheses using metal and polyethylene materials should be abandoned, as the materials used inevitably wear out, generating foreign-body reactions responsible for secondary osteolysis. The resulting iatrogenic anatomical insufficiency of the first radius will be complicated by the risk of destructuring the lateral radii (only one tri-component dual mobility implant has successfully passed the 10-year mark). Revision by reconstruction arthrodesis is difficult, fusion is slower, complications are more frequent and functional results are poorer than with first-line arthrode","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 7","pages":"Pages 1026-1039"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-08-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142525889","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Les nouvelles techniques d’imagerie fonctionnelle modifient-elles nos indications thérapeutiques ?","authors":"François Lintz , Julien Beldame , Gérard Morvan","doi":"10.1016/j.rcot.2024.07.026","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.07.026","url":null,"abstract":"<div><div>Les nouvelles techniques d’imagerie fonctionnelle, telles que le Cone Beam ou Scanner en Charge, l’IRM, la scintigraphie et l’échographie, ont révolutionné la prise en charge des pathologies du pied, notamment l’Hallux Valgus (HV). L’imagerie fonctionnelle apporte des dimensions dynamiques et pronostiques cruciales pour les diagnostics et les traitements. Le Cone Beam Orthopédique en 3D permet avec un appareil de la taille d’un fauteuil permet de réaliser en un temps et en un lieu, la radio et la tomographie volumique, fournissant des images de haute définition avec une faible irradiation. Il améliore considérablement le circuit patient, la planification et le suivi postopératoire. Les mesures fiables et les nouvelles techniques de planification 3D sont des avancées dérivées majeures du Cone Beam. L’échographie, devenue un outil essentiel pour les orthopédistes, permet un diagnostic précis, un suivi clinique et des interventions guidées par échographie. Elle est particulièrement utile pour les structures tendineuses et l’analyse dynamique des articulations et des plaques plantaires. Le SPECT/CT, imagerie hybride combinant la haute sensibilité de la scintigraphie et la spécificité du scanner, améliore le diagnostic des pathologies osseuses et articulaires complexes. Bien que coûteux et impliquant une irradiation significative, il est précieux pour les cas où l’imagerie classique est non concluante. L’IRM, non irradiante, est l’imagerie de référence pour les parties molles et la moelle osseuse, bien qu’elle soit statique et en décharge. Pour l’HV, l’IRM est généralement réservée aux cas d’atypie clinique ou lorsque les autres imageries ne sont pas concluantes. Les techniques avancées d’IRM permettent d’améliorer les artefacts métalliques et le diagnostic de complications postopératoires. En conclusion, les avancées en imagerie fonctionnelle améliorent le circuit patient et permettent des diagnostics plus rapides et plus précis. Une formation appropriée est nécessaire pour intégrer ces technologies dans la pratique quotidienne et maximiser leurs bénéfices pour les patients.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>V ; avis d’expert.</div></div><div><div>New functional imaging techniques, such as Cone Beam, MRI, scintigraphy and ultrasound, have revolutionized the management of foot pathologies, particularly Hallux Valgus (HV). Functional imaging provides dynamic and prognostic dimensions crucial to diagnosis and treatment. The 3D Orthopedic Cone Beam, with a device having the size of an armchair, makes it possible to carry out X-ray and volume tomography in a single time and place, providing high-definition images with low radiation levels. It significantly improves patient flow, planning and post-operative follow-up. Reliable measurements and new 3D planning techniques are major advances derived from the Cone Beam. Ultrasound has become an essential tool for orthopaedic surgeons, enabling precise diagnosis, clinical follow-up and ult","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 7","pages":"Pages 1007-1025"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-08-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142525890","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}