{"title":"Speed bridge calcanéen endoscopique : diminution des complications postopératoires dans les tendinopathies d’insertions calcanéennes","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.003","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.003","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Une technique de <em>speed bridge</em> calcanéen endoscopique a été récemment décrite. L’objectif principal était de rapporter les complications postopératoires de cette nouvelle technique ainsi que les résultats cliniques. Notre hypothèse est que le <em>speed bridge</em> calcanéen endoscopique est à l’origine de moins de complications postopératoires qu’à ciel ouvert.</p></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><p>Neuf patients avec une tendinopathie d’insertion calcanéenne résistante au traitement médical ont été opérés puis revus avec un recul minimum de 24 mois. Les complications infectieuses et cicatricielles ont été recherchées. L’EVA, la gêne au chaussage, la satisfaction, les scores fonctionnels EFAS et VISA-A ont été évalués.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Aucune complication n’a été retrouvée avec un recul moyen de 25,3 mois. Les scores fonctionnels EFAS et VISA-A étaient respectivement de 37/40 et 91/100. Les EVA moyennes de la douleur et de la satisfaction étaient respectivement de 1,7 et 9,3/10. Aucun patient ne présentait de gêne au chaussage.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Le <em>speed bridge</em> calcanéen endoscopique apporte moins de complications qu’à ciel ouvert. Les résultats cliniques sont très satisfaisants à court et moyen termes.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV ; étude de cohorte d’observation rétrospective.</p></div><div><h3>Background</h3><p>An endoscopic calcaneal SpeedBridge technique was described recently. The primary objective of this study was to report the postoperative complications seen with calcaneal SpeedBridge repair. The secondary objective was to report short- and medium-term functional outcomes.</p></div><div><h3>Hypothesis</h3><p>Postoperative complications are less common with endoscopic vs. open SpeedBridge suturing.</p></div><div><h3>Material and methods</h3><p>The endoscopic SpeedBridge technique was used in 9 patients who had insertional Achilles tendinopathy refractory to conservative management. The patients were evaluated at least 24 months after the procedure. Infectious and wound-healing complications were recorded. Visual Analogue Scale (VAS) scores for pain and patient satisfaction, shoeing difficulties, the European Foot and Ankle Society (EFAS) score, and the Victorian Institute of Sport Assessment-Achilles (VISA-A) score were assessed.</p></div><div><h3>Results</h3><p>During the mean follow-up of 25.3 months, no complications were recorded. The EFAS and VISA-A scores were 37/40 and 91/100, respectively. The mean VAS scores for pain and satisfaction were 1.7/10 and 9.3/10, respectively. No patients reported shoeing difficulties.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Endoscopic calcaneal SpeedBridge suturing is associated with a lower complication rate compared to the open variant. Clinical outcomes are highly satisfactory in the short and middle terms.</p></div><div><h3>Level of evidence</h3><p>IV; retrospective observational cohort study.</p><","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-07-14","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141691786","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Une échancrure intercondylienne antéro-supérieure étroite augmenterait le risque de syndrome du cyclope après une reconstruction du LCA par une technique d’autogreffe courte DT4","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.004","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.004","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Le syndrome du cyclope est défini par un flessum irréductible du genou dû à la formation d’un nodule fibreux à la partie antérieure de l’échancrure intercondylienne. Les facteurs de risque identifiés sont nombreux (raideur préopératoire, malposition du tunnel tibial, contracture des ischio-jambiers…). L’objectif principal était de déterminer si la taille de l’échancrure intercondylienne avait un impact sur le risque de survenue d’une rupture de greffe ou d’un syndrome du cyclope après reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) par une technique DT4. L’objectif secondaire était de déterminer si la taille de l’échancrure avait un impact sur le résultat fonctionnel.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>L’hypothèse était qu’une échancrure étroite constituait un facteur de risque de syndrome de cyclope et de mauvais résultats.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Tous les patients opérés consécutivement d’une reconstruction du LCA par DT4 ont été inclus rétrospectivement. Cent vingt patients ont été analysés après un suivi moyen de 2,4<!--> <!-->±<!--> <!-->0,8 ans. Toutes les mesures IRM préopératoires ont été effectuées par un seul opérateur sénior, en utilisant l’indice de largeur de l’encoche (<em>notch width index</em>, NWI) et l’indice FK.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Sept patients (120 ; 5,8 %) avaient présenté une rupture de leur greffe et 20/120 (16,7 %) un syndrome de cyclope. Au dernier suivi, 26/120 patients (21,7 %) n’avaient pas repris d’activité sportive et seulement 47/120 (39,2 %) avaient repris le même sport au même niveau qu’avant l’accident initial. Le score de Lysholm était de 87,9<!--> <!-->±<!--> <!-->13,5 et l’IKDC subjectif de 84<!--> <!-->±<!--> <!-->13. Une échancrure étroite était associée à un moins bon taux de retour au sport (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001), de retour au même sport (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001) et du niveau sportif par rapport à avant l’accident initial (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,004). En analyse multivariée, seule une diminution de l’indice FK était associée au risque de syndrome du cyclope (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001). Un indice FK inférieur à 0,18 avait une sensibilité de 85 % et une spécificité de 78 % pour prédire la survenue d’un cyclope.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Une échancrure intercondylienne antéro-supérieure étroite pourrait augmenter le risque de syndrome du cyclope après une reconstruction du LCA utilisant une technique d’autogreffe DT4, mais n’influençait pas le risque de rupture du greffon.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV ; étude de cohorte observationnelle rétrospective.</p></div><div><h3>Background</h3><p>Cyclops syndrome is loss of terminal knee extension caused by a fibrous nodule developed in the anterior intercondylar notch. The many known risk factors include preoperative motion-range limitation, tibial tunnel malposition, and tight hamstrings. The primary objective of this study was to assess whethe","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-07-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141692267","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Résultats fonctionnels et centrage de la cupule dans les prothèses totales de hanche après fracture de l’acétabulum, à propos de 367 cas","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.002","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.002","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Les prothèses totales de hanche (PTH) après fracture de l’acétabulum sont classiquement mises en place, à distance, pour arthrose post-traumatique après un traitement conservateur. Elle peut aussi être implantée plus précocement après une ostéosynthèse (ORIF). L’objectif de l’étude était de déterminer la meilleure stratégie. Le critère principal était la restauration radiologique du centre de rotation de la hanche (CDR). Les critères secondaires étaient l’incidence des complications et les scores fonctionnels de la hanche.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Une cohorte multicentrique était analysée en distinguant : groupe A, PTH d’emblée<!--> <!--><<!--> <!-->3 semaines post-trauma ; groupe B, PTH différée après ORIF précoce ; groupe C, PTH à distance sans ORIF<!--> <!-->><!--> <!-->3 semaines. Nous avons distingué les sous-groupes B−, PTH<!--> <!--><<!--> <!-->1 an après ORIF et B+, PTH<!--> <!-->><!--> <!-->1an après ORIF. Nous avons enregistré les caractéristiques démographiques, techniques, les coefficients de latéralisation et d’ascension du CDR et les scores fonctionnels HHS, HOOS-PS, et FJS. Le recueil fonctionnel était généré par le patient en ligne (PROMs).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au total, 367 dossiers étaient retenus avec 108 patients dans le groupe A ; 69 dans le groupe B− ; 113 dans le groupe B+ et 77 dans le groupe C. Le recul moyen était de 5,8 ans [3,4 mois – 35 ans]. L’âge était respectivement de 69,2 ans [SD 15 ; 26–101] ; 52 ans [SD 16 ; 19–83] ; 49 ans [SD 16 ; 16–85] et 58,1 [SD 17 ; 13–94], <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01. Le score ASA moyen était respectivement de 2,13 [EC 0,70] ; 1,84 [SD 0,65] ; 1,67 [SD 0,63] et 1,79 [SD 0,60], <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01. Le type complexe de Letournel était représenté respectivement 63 fois (61 %) ; 46 fois (71 %) ; 48 fois (49 %) et 38 fois (62 %), <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01. Un anneau de soutien était implanté respectivement 38 fois (69 %) ; 16 fois (62 %) ; 5 fois (12 %) et 19 fois (66 %), <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01. Le ciment était utilisé respectivement 45 fois (45 %) ; 23 fois (35 %) ; 19 fois (18 %) et 21 fois (32 %), <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01. Le recours à une greffe était nécessaire respectivement 46 fois (46 %) ; 35 fois (53 %) ; 17 fois (16 %) et 21 fois (48 %), <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01. L’ORIF par voie postérieure était utilisée respectivement 40 fois (46 %) ; 32 fois (55 %) ; 64 fois (61 %) et 9 fois (82 %), <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01. Le coefficient de latéralisation du CDR était augmenté dans le groupe C avec +0,17 en moyenne (SD 0,85) [−0,27 à +6] comparativement aux groupes A, B− et B+, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02. Les coefficients d’ascension du CDR étaient comparables pour tous les groupes avec en moyenne +0,77 (SD 2,26) [−0,99 à 27], <em>p</em> <!-->><!--> <!-->0,05. L’incidence des complications était respectivement 10 (9,2 %) ; 6 (8,7 %) ; ","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-07-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141691357","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Techniques chirurgicales de stabilisation de la patella chez l’enfant","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.012","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.012","url":null,"abstract":"<div><div>L’instabilité patellaire peut être définie comme une luxation ou une subluxation de la patella par rapport à la trochlée fémorale. Il s’agit d’un motif de consultation fréquent en chirurgie pédiatrique. Elle est multifactorielle. Depuis les travaux de Hughston, Merchant, Ficat, Insall et Dejour la prise en charge globale de cette pathologie a beaucoup changé. Il existe une augmentation récente du nombre de stabilisations patellaires chirurgicales chez l’enfant, dû à une meilleure connaissance de la pathologie et à la diffusion des techniques de reconstruction du ligament fémoropatellaire médial (MPFL). Certaines techniques chirurgicales ne sont pas applicables chez les jeunes enfants. L’analyse du type d’instabilité est fondamentale afin de sélectionner la technique appropriée pour éviter l’écueil le plus important qu’est la récidive.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>Avis d’expert.</div></div><div><div>Patellar instability can be defined as dislocation or subluxation of the patella relative to the femoral trochlea. It is a common reason for consulting a pediatric orthopedic surgeon. Its etiology is multifactorial. Because of the work of Hughston, Merchant, Ficat, Insall and Dejour, the overall care of this pathology has changed greatly. Surgical stabilization of the patella in children is being performed more often due to better understanding of the pathology and widespread adoption of the reconstruction techniques for the medial patellofemoral ligament. However, some surgical techniques should not be used in children. Determining the type of instability is the first step in.</div></div><div><h3>Level of evidence</h3><div>Expert opinion.</div></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-07-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141710501","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Fixation squelettique dans une main mutilée – Fixation par broche de Kirschner ou par vis sans tête intramédullaire","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.005","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.005","url":null,"abstract":"<div><h3>But/objectif</h3><p>Bien que la broche de Kirschner (K-wire) reste aujourd’hui la procédure standard pour la fixation osseuse lors de la réimplantation des doigts et de la main, la fixation avec des vis intramédullaires est de plus en plus répandue. Le but de cette étude était de comparer les résultats entre la technique de fixation par broche de Kirschner et la technique de fixation par vis intramédullaire sans tête. Les auteurs ont voulu observer si les résultats de la technique du fil de K et de la technique de la vis intramédullaire sans tête (IHSF) étaient différents en termes de résultats cliniques et de temps peropératoire.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Quatre-vingt-dix-huit patients présentant une insuffisance vasculaire de la main et/ou du doigt et une fracture extra-articulaire du métacarpien (MC), de la première ou de la deuxième phalange (P1 et P2) ont été sélectionnés pour l’étude. Dix-huit d’entre eux ont été divisés en deux groupes : G1 : K-wire et G2 : IHSF. Le suivi a été fixé à deux, trois, six et douze mois (T2, T3, T6, T12) et le temps peropératoire, la cicatrisation osseuse, le résultat clinique (VAS, Quick-DASH, TAM) et le taux d’infection ont été analysés.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Le taux de résultats cliniques (VAS, Quick-DASH, TAM et guérison clinique) était significativement plus élevé (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05) dans l’IHSF ; le score Quick-DASH (G1 : 41,6 ; G2 : 16,2 <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05), le score VAS (G1 : 2,3 ; G2 : 1,5 <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05), TAM (G1 : 92 ; G2 : 157,5 <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05), temps de guérison clinique (G1 : 5, G2 : 4,1 <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05), temps de kinésithérapie (G1 : 1,9 ; G2 : 1,2 <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05). Aucune infection n’a été enregistrée dans le groupe G2, contre 3 cas dans le groupe G1. Le temps de guérison radiographique (G1 : 7,7 ; G2 : 3,1 <em>p</em> <!-->><!--> <!-->0,05) et le temps de la procédure opératoire (G1 : 6 ; G2 : 4,8 <em>p</em> <!-->><!--> <!-->0,05) n’étaient pas statistiquement différents.</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>Cette étude fournit des preuves supplémentaires en faveur de l’IHSF plutôt que du fil de K chez les patients amputés de la main et des doigts.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>II.</p></div><div><h3>Objectives</h3><p>Although the Kirschner wire (K-wire) remains today the standard procedure for bone fixation during finger and hand reimplantation, fixation with intramedullary screws is becoming more widespread. The aim of this study was to compare the results between the K-wire and the headless intramedullary screw fixation technique. The authors wanted to observe whether the results of the K-wire technique and the headless intramedullary screw (IHSF) technique were different in terms of clinical outcomes and intraoperative time.</p></div><div><h3>Materials and methods</h3><p>Ninety-eight patients with hand and/or finger v","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142044406","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Tumeurs des tissus mous en orthopédie pédiatrique","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.006","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.006","url":null,"abstract":"<div><div>L’approche initiale des tumeurs des tissus mous de l’enfant et de l’adolescent est l’affaire de tous. La très grande majorité est bénigne et la hantise du praticien est de ne pas passer à côté d’une lésion maligne. La démarche initiale débute par l’anamnèse et l’examen clinique. Les examens complémentaires utiles sont la radiographie et l’échographie puis l’IRM. Si à ce stade il n’y a pas de diagnostic, le recours à une biopsie, au mieux percutané, est indispensable, car les conséquences d’une résection première sont parfois lourdes en termes de morbidité et même de mortalité. Celle-ci ne se conçoit qu’en milieu spécialisé après concertation entre chirurgien et radiologue. Une fois le diagnostic établi, le dossier doit être discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire afin de profiter de l’expertise de chacun. La chirurgie reste un élément essentiel du traitement et doit se positionner au bon moment après un éventuel traitement général (chimiothérapie–thérapies ciblées) ou local (radiothérapie).</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>Avis d’expert.</div></div><div><div>The initial approach to soft tissue tumors in children and teenagers is everyone's responsibility. While the vast majority are benign, all practitioners dread missing a malignant lesion. The first step involves taking the patient's history and performing a clinical examination. Useful information can be gained from radiographs, ultrasound imaging and MRI. If there is no diagnosis at this stage, a biopsy (preferably percutaneous) is essential, because unplanned excision can have serious consequences in terms of morbidity and even mortality. This should only be undertaken at a specialized facility after careful planning by the surgeon and interventional radiologist. Once the diagnosis has been made, the case should be discussed at a tumor board meeting to benefit from multidisciplinary expertise and input. Surgery is an essential component of the treatment and must be done at the appropriate time, after potential systemic (chemotherapy, targeted therapy) or local treatment (radiation therapy).</div></div><div><h3>Level of evidence</h3><div>Expert opinion.</div></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142323643","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Le double verrouillage distal dans l’enclouage centromédullaire des fractures diaphysaires de l’humérus réduit-il le taux de pseudarthrose ?","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.001","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.001","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’enclouage centromédullaire est l’un des traitements chirurgicaux des fractures diaphysaires humérales. La pseudarthrose reste une complication variante entre 10 % et 20 %. L’objectif de ce travail était de comparer le taux de pseudarthrose des fractures de diaphyses humérales traitées par enclouage centromédullaire utilisant un double verrouillage distal, un simple verrouillage distal ou n’en utilisant pas.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>L’hypothèse était que l’enclouage utilisant un double verrouillage distal diminuait le taux de pseudarthrose par rapport aux autres techniques de verrouillage (un verrouillage ou absence de verrouillage).</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Cette étude rétrospective comparative monocentrique a inclus 87 patients qui présentait une fracture fermée non déficitaire de la diaphyse humérale traitée par enclouage centromédullaire antégrade : groupe 1 (double verrouillage) : 15 fractures, groupe 2 (un verrouillage) : 63 fractures, groupe 3 (pas de verrouillage) : 9 fractures. La pseudarthrose était définie comme l’absence de cal unitif radiographique à 6 mois associée à l’absence de douleur clinique. Le critère de jugement était la comparaison du taux de pseudarthrose dans chacun des groupes. Les critères de jugement secondaire étaient le score de Constant à 6 mois et la consommation d’AINS dans le postopératoire.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Il n’existait pas de différences statistiquement significatives concernant le taux de pseudarthrose : 20,0 % dans le groupe 1, 20,3 % dans le groupe 2 et 0 % dans le groupe 3 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,32). Le score de Constant à 6 mois est significativement diffèrent entre les 3 groupes (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01). Le groupe 2 consommait plus d’AINS que les autres groupes (39,1 % vs 20,0 % dans le groupe 1 et 33,3 % dans le groupe 3 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,37).</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Le taux de pseudarthrose était similaire quel que soit le moyen de verrouillage utilisé en distalité pour les fractures de la diaphyse humérale fermées non déficitaires traitées par enclouage centromédullaire. Néanmoins, les patients du groupe double verrouillage avaient un score de Constant plus élevé à 6 mois, probablement en lien avec une plus grande stabilité du montage qui permet une rééducation plus efficiente.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>III ; étude comparative rétrospective.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Intramedullary nailing is one of the surgical treatments for humeral shaft fracture. Non-union is a common complication, with rates of 10–20%. The objective of this study was to compare non-union in humeral shaft fractures treated by intramedullary nailing with double distal locking, single distal locking or no locking.</p></div><div><h3>Hypothesis</h3><p>Nailing with double distal locking decreases non-union rates compared to single or no locking.</p></div><div><h3>Material and methods</h3>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142044610","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Pertes sanguines totales après hémi-arthroplastie de hanche pour fracture du col du fémur : voie antérieure versus postérieure","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.05.004","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.05.004","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les fractures du col du fémur constituent un enjeu de santé publique en raison de leur morbi-mortalité importante chez le sujet âgé. Les pertes sanguines périopératoires peuvent aggraver cette morbidité. Les pertes sanguines, de même que l’influence que la voie d’abord exerce sur elles, restent mal évaluées. Aussi, nous avons mené une étude rétrospective comparative afin de : (1) comparer les pertes sanguines totales selon que les patients étaient opérés par voie antérieure ou par voie postérieure, (2) comparer les taux de transfusion, les durées opératoires et de séjours hospitaliers entre ces deux groupes et, (3) analyser les taux de luxation.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>Les pertes sanguines totales sont plus importantes par voie antérieure après hémi-arthroplastie de hanche pour fracture du col du fémur comparativement à la voie postérieure.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Cette étude rétrospective monocentrique et comparative incluait 137 patients opérés par hémi-arthroplastie de hanche entre décembre 2020 et juin 2021, sept patients ont été exclus. Au total, 130 patients ont été analysés : 69 (53,1 %) avaient été opérés par voie antérieure de Hueter (VA) et 61 (46,9 %) par voie postérieure de Moore (VP). L’analyse des pertes sanguines totales était basée sur la formule OSTHEO permettant de recueillir les pertes sanguines « cachées » périopératoires. Le risque de luxation précoce (inférieur à 6 mois) était également analysé.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Les pertes sanguines totales étaient similaires entre les deux groupes VA et VP (1626<!--> <!-->±<!--> <!-->506<!--> <!-->mL vs 1746<!--> <!-->±<!--> <!-->692<!--> <!-->mL [<em>p<!--> </em>=<!--> <!-->0,27]). Les taux de transfusion étaient également similaires entre les deux groupes VA et VP (respectivement 23,2 % versus 31,1 % [<em>p<!--> </em>=<!--> <!-->0,31]) ainsi que les durée d’hospitalisation (respectivement 8,5<!--> <!-->±<!--> <!-->3,2 versus 8,2<!--> <!-->±<!--> <!-->3,3<!--> <!-->j [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,54]). La durée opératoire était plus courte dans le groupe VP (Δ<!--> <!-->=<!--> <!-->10,3<!--> <!-->±<!--> <!-->14,1<!--> <!-->min [<em>p<!--> </em><<!--> <!-->0,001]) avec un risque de luxation précoce plus important lorsque le patient était opéré par VP (9,8 % vs 1,4 % [<em>p<!--> </em>=<!--> <!-->0,03]).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Cette étude ne montre pas d’influence de la voie d’abord (antérieure ou postérieure) sur les pertes sanguines totales. Les taux de transfusion et durée d’hospitalisation étaient similaires entre les groupes avec une durée opératoire légèrement raccourcie mais un risque plus important de luxations précoces après hémi-arthroplastie par voie postérieure dans une population à haut risque anesthésique.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>III ; étude comparative de séries continues.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Femoral neck fractures constitute a public health probl","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142044609","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Dois-je optimiser l’obliquité de la ligne articulaire lors du remplacement prothétique du genou ?","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.05.002","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.05.002","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142044608","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Taux de satisfaction après traitement d’un hallux valgus sévère par ostéotomie Scarf ou par arthrodèse métatarso-phalangienne","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.05.003","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.05.003","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’hallux valgus (HV) sévère est une entité moins fréquente mais dont le traitement est plus difficile. Le traitement peut être conservateur ou non. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer le taux de satisfaction des opérés entre deux séries d’HV sévères corrigés par ostéotomie Scarf ostéosynthésée par plaque ou par arthrodèse de la première articulation métatarso-phalangienne (MTP1) avec un recul minimum d’un an. L’hypothèse était que l’arthrodèse est meilleure en termes de satisfaction et de qualité de résultats.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Une étude ambispective, monocentrique, mono-opérateur a été menée entre 2015 et 2021. Soixante et un pieds (25 arthrodèses et 36 Scarf) ont été inclus avec un suivi médian de 52,6 mois. Les données recueillies étaient la satisfaction, l’adaptation au chaussage, les douleurs persistantes, les complications et les récidives.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Les HV opérés par arthrodèse avaient de meilleurs résultats fonctionnels avec <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001 ; un taux de satisfaction de 92 % (60 % très satisfaits et 32 % satisfaits) vs 75 % dans le groupe Scarf (28 % très satisfaits et 47 % satisfaits), une moindre adaptation au chaussage (16 % vs 45 %) et présentaient moins de douleurs persistantes (12 % vs 42 %). Les complications et reprises semblent plus importantes dans le groupe Scarf. Le groupe Scarf retrouvait 3 évolutions en hallux varus (9 %) et 9 récidives (26 %).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La comparaison du traitement des HV sévères par arthrodèse métatarso-phalangienne ou ostéotomie Scarf a fait apparaître un meilleur taux de satisfaction et de meilleurs résultats fonctionnels pour les HV opérés par arthrodèse de la MTP1. Elle n’a pas mis en évidence de différence significative des taux de complications et reprises, mais la présence d’hallux varus et hypocorrections dans le groupe Scarf.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>III ; étude de cohorte ambispective.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Severe hallux valgus (HV) is a less common entity, but more difficult to treat. Treatment may be conservative or not. The main objective of this study was to evaluate the satisfaction rate of operated patients in two series of severe HV corrected with Scarf osteotomy with plate osteosynthesis or by arthrodesis of the first metatarsophalangeal joint (MTP1) with a minimum follow-up of one year. The hypothesis was arthrodesis is better in terms of satisfaction and quality of results.</p></div><div><h3>Material and methods</h3><p>An ambispective, monocentric, single-operator study was conducted between 2015 and 2021. Sixty-one feet (25 arthrodeses and 36 Scarf) were included with a median follow-up of 52.6 months. Data collected were satisfaction, adaptation to footwear, chronic pain, complications and recurrences.</p></div><div><h3>Results</h3><p>HV operated by arthrodesis had better functional results, with <em>P</em> <!-","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141401341","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}