{"title":"Rapports entre le nerf sciatique et l’os coxal utiles en imagerie interventionnelle","authors":"Guillaume Koch , Irène Ollivier , Julien Garnon , Philippe Clavert","doi":"10.1016/j.morpho.2023.100663","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.morpho.2023.100663","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Le but de cette étude était de déterminer la position du nerf sciatique par rapport à l’os coxal et d’identifier ses zones de vulnérabilité lors thermoablation de l’os coxal.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Cette étude rétrospective a inclus tous les patients qui ont subi une IRM diagnostique de la région pelvienne dans notre service entre octobre et décembre 2021.</p><p>Les éléments suivants ont été enregistrés à 6 niveaux différents des deux côtés : distance minimale entre le nerf et l’os, nature du tissu interposé, nom de la structure osseuse anatomique adjacente au nerf, le nombre de branches nerveuses et la variation du nerf sciatique selon Beaton <span>[1]</span>.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Quatre-vingt-seize patients (192 côtés) ont été inclus dans l’étude. La distance la plus courte entre le nerf et l›os était de 1,48<!--> <!-->mm à hauteur de la tête fémorale sans tissu interposé dans 53,1 %, avec interposition de graisse dans 39,1 % ou de muscle dans 7,8 % ; la structure osseuse adjacente était la grande échancrure sciatique dans 96,9 %. 85,9 % des côtés présentaient un seul nerf passant sous le muscle piriforme (type A de Beaton), 14,1 % présentaient une disposition de type B.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La zone de vulnérabilité maximale du nerf sciatique lors de thermoablation du bassin se situe à hauteur de la tête fémorale, sans tissus d’interposition entre le nerf et l’os, limitant la possibilité d’hydrodissection durant l’intervention.</p></div>","PeriodicalId":39316,"journal":{"name":"Morphologie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"138403959","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
MorphologiePub Date : 2023-11-17DOI: 10.1016/j.morpho.2023.100634
Carole Goumy , Claude Darcha , Hélène Laurichesse , Zangbewende Guy Ouedraogo , Andrei Tchirkov
{"title":"Évaluation de la cartographie optique du génome en cas d’interruption médicale de grossesse pour anomalie du développement","authors":"Carole Goumy , Claude Darcha , Hélène Laurichesse , Zangbewende Guy Ouedraogo , Andrei Tchirkov","doi":"10.1016/j.morpho.2023.100634","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.morpho.2023.100634","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>En cas d’interruption médicale de grossesse (IMG) pour syndrome malformatif ou retard de croissance intra-utérin sévère, nous recevons des prélèvements de villosités choriales ou placentaires afin réaliser une analyse chromosomique sur puce à ADN (ACPA) ou un caryotype. Récemment, la cartographie optique du génome (COG) a démontré ses performances dans la détection d’anomalies chromosomiques équilibrées et déséquilibrées en cytogénétique constitutionnelle et acquise <span>[1]</span>, <span>[2]</span>.</p><p>L’objectif de cette étude est d’évaluer la faisabilité de la COG à partir de villosités prélevées au décours d’une IMG.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Six COG ont été réalisées à partir de biopsies villositaires congelées à –80<!--> <!-->°C. Il s’agit d’une étude prospective. Les résultats de COG ont été interprétés à l’aveugle et comparés dans un second temps à ceux de l’ACPA et/ou du caryotype.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Malgré des conditions de conservation des échantillons avant congélation souvent non conformes aux recommandations de Bionano® et des paramètres qualité parfois inférieurs aux valeurs recommandées, tous les résultats de COG étaient interprétables. Nous avons montré que 10<!--> <!-->mg de villosités permettent d’obtenir une quantité suffisante d’ADN. La concordance des résultats avec ceux des techniques usuelles était de 100 %. Quatre anomalies ont été détectées : une triploïdie, une monosomie X, une trisomie 16 et un CNV de 1,5 Mb. Une analyse détaillée des petites variations structurelles mises en évidence par COG est en cours.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Cette étude a montré la faisabilité de la COG à partir de 10<!--> <!-->mg de villosités et la performance de cette technique. La COG permet de mettre en évidence les triploïdies, non détectables à l’ACPA. Ces résultats sont prometteurs pour une utilisation future de l’OGM en diagnostic prénatal, en remplacement de l’ACPA et du caryotype et en complément du séquençage d’exome ou de génome, afin d’augmenter le rendement diagnostique.</p></div>","PeriodicalId":39316,"journal":{"name":"Morphologie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"138412659","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
MorphologiePub Date : 2023-11-17DOI: 10.1016/j.morpho.2023.100668
Hugo Nguyen , Matthias Herteleer , Antoine Drizenko
{"title":"Réaliser à la main une illustration anatomique : méthodologie et mise en œuvre","authors":"Hugo Nguyen , Matthias Herteleer , Antoine Drizenko","doi":"10.1016/j.morpho.2023.100668","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.morpho.2023.100668","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction et objectifs</h3><p>L’objectif de cette communication est de rendre compte de la méthodologie de réalisation d’une illustration anatomique telle qu’elle est enseignée dans le cadre du M2 Biologie-santé : parcours anatomie à la faculté de médecine de l’UFR3S de l’université de Lille.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Des coupes jointives de bras d’un centimètre d’épaisseur ont été réalisées sur un corps de donneur préalablement embaumé à l’aide d’une solution contenant du formaldéhyde puis congelé à moins 20<!--> <!-->°C. Les coupes ont été photographiées avec une toise millimétrée dans le cadrage. Un tirage papier au format A3 a été effectué. Un relevé des contours des structures anatomiques a été réalisé sur un papier translucide à l’aide d’une table à intensité lumineuse réglable. Une vérification a été menée simultanément et pas à pas sur la coupe anatomique pour lever les doutes d’interprétation de la photographie. Le remplissage des zones anatomiques : os, muscles, fascia, tissu adipeux, etc. a été réalisé en mettant en œuvre des graphismes inspirés de différents traités d’anatomie dits « classiques » <span>[1]</span>, <span>[2]</span>. Quelques outils d’aide au dessin manuel sont présentés <span>[3]</span>.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Les dessins réalisés résultent des choix de mise en valeur d’une structure particulière en fonction d’objectifs pédagogiques préalablement définis. Un panel de dessins de la même coupe anatomique est présenté. Les « rendus » sont, de fait, différents.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Le format définitif du dessin est un facteur essentiel à prendre en compte dès les premières étapes de la réalisation. Les annotations réclament une attention particulière pour renforcer la lisibilité.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La réalisation d’une illustration anatomique à partir d’une dissection est une opération simple. Si cela requiert de l’attention et de la précision dans l’exécution, il n’est pas nécessaire d’être un « bon dessinateur » pour y parvenir de façon convaincante.</p></div>","PeriodicalId":39316,"journal":{"name":"Morphologie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"138413191","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Comparaison de la diffusion d’un produit anesthésique dans le PENG-block et le FICB-block : une étude cadavérique","authors":"Pierre-Yves Rabattu , Loic Gardy , Grégory Gonsaud","doi":"10.1016/j.morpho.2023.100672","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.morpho.2023.100672","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction et objectifs</h3><p>Le PENG-block (Pericapsular Nerve Group) est une nouvelle méthode d’analgésie locorégionale, indiquée pour le traitement de la douleur per- et postopératoire chez les patients subissant une intervention chirurgicale de la hanche <span>[1]</span>.</p><p>D’après les premières descriptions, son avantage par rapport au FICB-block (Fascia Iliaca Compartment) <span>[2]</span> est l’absence de bloc moteur quadricipital. Les résultats des essais cliniques réalisés pour confirmer cette hypothèse sont contradictoires <span>[3]</span>.</p><p>L’objectif de cette étude est d’évaluer et de comparer la propagation de l’anesthésique après un bloc PENG vs FICB sur un modèle cadavérique afin d’évaluer la possibilité d’un bloc moteur clinique.</p></div><div><h3>Matériels, patients et méthodes</h3><p>Une étude anatomique interventionnelle comparative a été menée sur des corps embaumés. Le bloc PENG et le FICB ont été réalisés en injectant 20<!--> <!-->mL d’une solution colorée au bleu de méthylène. Les dissections ont été réalisées 15<!--> <!-->minutes après les injections selon un protocole standardisé.</p><p>Le critère principal était la coloration des branches musculaires du nerf fémoral.</p><p>La coloration de la région péricapsulaire de la hanche (où sont regroupées les branches sensitives) et des autres nerfs (nerf cutané latéral de la cuisse, obturateur, obturateur accessoire) a été évaluée.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Deux corps ont été inclus dans cette étude. Les branches musculaires du nerf fémoral ont été colorées dans 0 % des cas après bloc PENG (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2) contre 100 % des cas après FICB (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2).</p><p>La propagation du produit est plus concentrée dans la région péricapsulaire de la hanche avec le bloc PENG par rapport au FICB.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Le bloc PENG semble épargner plus souvent les branches musculaires du nerf fémoral par rapport au FICB, tout en diffusant vers les branches articulaires sensitives de la région péricapsulaire de la hanche, ce qui en fait un argument comme méthode de choix pour l’analgésie postopératoire de cette région.</p></div>","PeriodicalId":39316,"journal":{"name":"Morphologie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"138413195","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
MorphologiePub Date : 2023-11-17DOI: 10.1016/j.morpho.2023.100677
Souad Bekhedidja , H. Bensalem , B. Hamzaoui , A. Yabka , A. Chenafa , S. Cheniti
{"title":"L’individualisation des lymphatiques des méninges en 2015, un espoir pour de nouvelles découvertes en anatomie","authors":"Souad Bekhedidja , H. Bensalem , B. Hamzaoui , A. Yabka , A. Chenafa , S. Cheniti","doi":"10.1016/j.morpho.2023.100677","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.morpho.2023.100677","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’anatomie a été considérée jusque-là comme une science stagnante étant donnée que la majorité des découvertes a eu lieu avant le 19<sup>e</sup> siècle. Au-delà, il n’y a eu que de rares découvertes relevant le plus souvent des variétés anatomiques. La découverte en 2015 des lymphatiques des méninges, jusque-là considérés comme inexistants, ouvre une nouvelle ère pour de nouvelles découvertes anatomiques.</p><p>L’objectif est de :</p><p> <!-->– focaliser sur les circonstances de découverte de ces vaisseaux lymphatiques méningés ;</p><p> <!-->– souligner l’importance de l’utilisation de nouvelles méthodes scientifiques pour ouvrir le champ à d’éventuelles autres découvertes anatomiques.</p></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><p>Revue de la littérature anatomique (bibliothèque universitaire) et médico-chirurgicale (Pubmed).</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Des techniques récentes ont conduit à l’observation du réseau lymphatique méningé. Ces techniques concernent différents aspects :</p><p> <!-->– la méthode de dissection : en effet, les chercheurs ont laissé les méninges en place au fond du crane lorsque le cerveau a été extrait, alors qu’habituellement elles sont extraites avec le cerveau ;</p><p> <!-->– l’utilisation de marqueurs spécifiques ciblant les cellules immunitaires à remplacer les colorants d’usage ;</p><p> <!-->– des réglages du scanner et des séquences pondération différentes (coronal T2-FLAIR) lors de l’exploration radiologique de ces vaisseaux lymphatiques ;</p><p> <!-->– l’utilisation de microscopie confocale et intravitale pour pouvoir identifier ces structures de diamètres compris entre de 20 et 40 micromètres.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>L’apport de l’utilisation de techniques modernes ayant permis de déceler les vaisseaux lymphatiques des méninges supposés jusque-là totalement inexistants, ouvre plus large les champs des découvertes de nouvelles structures anatomiques.</p></div>","PeriodicalId":39316,"journal":{"name":"Morphologie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"138413219","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
MorphologiePub Date : 2023-11-17DOI: 10.1016/j.morpho.2023.100615
Ariane Sharif
{"title":"Plasticité cellulaire dans l’hypothalamus adulte","authors":"Ariane Sharif","doi":"10.1016/j.morpho.2023.100615","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.morpho.2023.100615","url":null,"abstract":"<div><p>Les neurones et cellules gliales du système nerveux central sont principalement produits pendant la période développementale. Cependant, des cellules souches neurales (CSN), capables de générer de nouvelles cellules neurales, persistent dans des régions cérébrales spécialisées à l’âge adulte. Les deux niches de CSN les mieux décrites sont localisées au niveau des ventricules latéraux et de l’hippocampe. Ces dernières années, une troisième niche neurogénique a été identifiée dans l’hypothalamus, où la production de nouvelles cellules participe au contrôle du métabolisme énergétique et de la fonction de reproduction <span>[1]</span>. Cependant, l’organisation de la niche hypothalamique et son contrôle moléculaire restent encore très mal connus.</p><p>La découverte de la niche hypothalamique ayant été faite dans des modèles animaux expérimentaux, principalement le rongeur, nous avons tout d’abord recherché si des CSN étaient présentes dans l’hypothalamus adulte chez l’homme. L’analyse de l’expression d’une série de marqueurs de CSN nous a permis de fournir la première caractérisation de la niche hypothalamique chez l’homme, révélant l’existence de quatre populations cellulaires au profil antigénique de CSN. Une étude comparative entre l’homme, le rongeur et le microcèbe a mis en évidence des différences importantes entre espèces, certaines populations de CSN n’étant observées que chez l’homme <span>[2]</span>.</p><p>Chez le rongeur, des travaux suggèrent que les CSN hypothalamiques sont les tanycytes, des cellules épendymogliales qui bordent la paroi ventrale du 3<sup>e</sup> ventricule <span>[3]</span>. Afin de mieux comprendre le contrôle moléculaire des propriétés de CSN des tanycytes, nous nous sommes intéressés à la voie Hippo, une voie de signalisation connue pour contrôler la croissance des organes et les propriétés des CSN au cours du développement. Une étude neuroanatomique, couplée à l’analyse de données de <em>single-cell RNAseq</em>, a révélé que cette signalisation était fortement exprimée dans l’hypothalamus adulte, en particulier dans les tanycytes. En manipulant cette voie de signalisation dans les tanycytes de souris adultes, nous avons montré qu’elle contrôlait la prolifération des tanycytes et qu’elle régulait le métabolisme énergétique des animaux.</p><p>Ces travaux contribuent à mieux comprendre comment la niche hypothalamique est organisée et régulée, et comment cette forme de plasticité cérébrale peut participer à la physiopathologie de grandes fonctions hypothalamiques.</p></div>","PeriodicalId":39316,"journal":{"name":"Morphologie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"138423066","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
MorphologiePub Date : 2023-11-17DOI: 10.1016/j.morpho.2023.100654
Floriane Murris , Ariane Weyl , Amaury De Barros , Patrick Chaynes , Guillaume De Bonnecaze , Luana Carfagna , Elodie Chantalat
{"title":"Apport du système de recirculation cadavérique dans l’étude anatomique du drainage lymphatique de l’ovaire : applications dans la prise en charge des cancers de l’ovaire","authors":"Floriane Murris , Ariane Weyl , Amaury De Barros , Patrick Chaynes , Guillaume De Bonnecaze , Luana Carfagna , Elodie Chantalat","doi":"10.1016/j.morpho.2023.100654","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.morpho.2023.100654","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Parmi les cancers gynécologiques, le cancer de l’ovaire a le plus haut taux de mortalité. L’atteinte ganglionnaire reste un facteur pronostique important <span>[1]</span> avec une morbidité chirurgicale non négligeable. Pourtant le drainage physiologique de l’ovaire est peu étudié dans la littérature ce qui ne permet pas actuellement d’envisager une chirurgie conservatrice telle que le prélèvement du ganglion sentinelle <span>[2]</span>.</p><p>L’objectif de notre étude était d’évaluer la faisabilité d’une technique innovante <span>[3]</span> pour étudier les territoires de drainage lymphatique de l’ovaire à l’aide d’un module de recirculation sur le modèle cadavérique.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Nous avons injecté du bleu patenté dans la corticale de douze ovaires de cadavres « revascularisés » avec le modèle de recirculation Simlife. Nous avons observé en direct la migration du colorant et décrit les territoires de drainage de chaque ovaire.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Nous avons observé une coloration des vaisseaux lymphatiques et la migration du colorant dans 100 % des cas.</p><p>Nous avons mis en évidence une coloration du territoire lomboaortique dans 75 % des cas avec une atteinte préférentielle en latéro-cave (83 % des cas) pour l’ovaire droit et latéro-aortique (50 % des cas) pour l’ovaire gauche, une atteinte iliaque commune a été observée dans seulement 8 % des cas. Dans 57 % des cas, la coloration du territoire lomboaortique était associée à une coloration du ligament suspenseur. Nous n’avons pas observé de coloration pré-cave, pré-aortique ou inter-aortico-cave.</p><p>Le territoire pelvien était concerné dans 66 % des cas, avec une coloration iliaque externe dans 33 % des cas, et iliaque interne dans 25 % des cas. Cette coloration était systématiquement homolatérale à l’ovaire injecté.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Notre étude permet une meilleure compréhension du drainage lymphatique de l’ovaire avec l’utilisation d’une méthode de détection inédite. La poursuite de ces travaux pourrait permettre d’envisager une stadification ganglionnaire moins morbide pour les cancers de l’ovaire à un stade précoce.</p></div>","PeriodicalId":39316,"journal":{"name":"Morphologie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"138430497","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
MorphologiePub Date : 2023-11-17DOI: 10.1016/j.morpho.2023.100700
Yvan Zunon-Kipré, K.M.A. Brou, R. Diaby, G.E.A. Djonde, A. Coulibaly, M. Aka, K.M. Kakou
{"title":"Variantes anatomiques des artères coronaires : quelques cas rares vus en coronarographie et en dissection","authors":"Yvan Zunon-Kipré, K.M.A. Brou, R. Diaby, G.E.A. Djonde, A. Coulibaly, M. Aka, K.M. Kakou","doi":"10.1016/j.morpho.2023.100700","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.morpho.2023.100700","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Décrire les variations anatomiques de disposition des artères coronaires avec un regard particulier sur les cas rares.</p></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><p>Étude descriptive réalisée à partir des images de coronarographie de 195 sujets et de dissections cadavériques de 5 spécimens humains.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Concernant le nombre des artères coronaires, 97 % des sujets avaient deux (02) artères coronaires ; 2,5 % avaient une coronaire unique (01) et un sujet (0,5 %) avait trois (03) artères coronaires puisqu’il présentait une artère coronaire surnuméraire.</p><p>Le tronc de l’artère coronaire gauche (TCG) donnait deux (02) branches dans 44,5 % des cas ; trois (03) branches dans 35,5 % des cas et quatre (04) branches dans 8 % des cas.</p><p>D’autres variantes anatomiques très rares (en dehors de l’artère coronaire unique et de l’artère coronaire surnuméraire) ont été mises en évidence dans cette étude : l’artère interventriculaire antérieure (IVA) hyperdominante (02 sujets, 1 %) ; l’artère interventriculaire antérieure (IVA) double (01 sujet, 0,5 %) ; l’artère coronaire droite bifide (02 sujets, 1 %) et l’artère coronaire droite hypoplasique (03 sujets, 1,5 %).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Nos résultats mettent en exergue la grande variabilité anatomique des artères coronaires. Ils permettent aussi d’affirmer l’existence de variantes très rares chez les sujets d’Afrique de l’Ouest.</p></div>","PeriodicalId":39316,"journal":{"name":"Morphologie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"138430499","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Ventricule cardiaque unique : à propos d’une observation clinique","authors":"Assia Benhaddad , Abdelwaheb Bayoud , Nabila Boussiadi , Monia Namouni","doi":"10.1016/j.morpho.2023.100682","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.morpho.2023.100682","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Le ventricule unique est une cardiopathie rare dans laquelle une seule cavité ventriculaire est individualisable. Celle-ci est de morphologie gauche dans 70 % des cas. Il désigne un concept physiopathologique où un seul ventricule fonctionnel assure en parallèle les débits pulmonaire et systémique.</p><p>Le ventricule à double entrée, l’hypoplasie du cœur gauche, l’atrésie tricuspide sont inclus dans ce groupe.</p><p>Cette configuration physiopathologique n’est pas accessible à une réparation biventriculaire et nécessite la conversion en une circulation de type Fontan par une dérivation cavopulmonaire qui permet, avec un fonctionnement univentriculaire, de séparer les circuits pulmonaire et systémique, et de rétablir un système circulatoire « en série ».</p><p>Le diagnostic anténatal permet d’anticiper la prise en charge néonatale.</p><p>Les tableaux cliniques dépendent des lésions anatomiques et du débit pulmonaire (cyanose ou insuffisance cardiaque).</p><p>Nous rapportons dans ce travail le cas d’une fille âgée de 10 ans adressée pour la réalisation d’une angio-TDM Thoracique suite à une détresse respiratoire et suspicion de thrombose de l’anastomose supérieure sur un ventricule unique, transposition des gros vaisseaux et sténose pulmonaire, opérée par chirurgie de (Fontan).</p></div><div><h3>Matériel</h3><p>L’examen a été réalisé à l’aide d’un scanner multicoques de 64 barrettes.</p></div><div><h3>Méthode et protocole</h3><p>Acquisition volumique avec reconstruction multiplanaire, avec injection intraveineuse de produit de contraste.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>L’angio-TDM thoracique effectuée chez la malade n’a pas objectivé de thrombose.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Les cœurs univentriculaires représentent 10 % des malformations cardiaques congénitales.</p><p>Il s’agit d’un groupe hétérogène de malformations ayant pour entité commune la présence d’un seul ventricule dominant.</p><p>La correction de ces malformations n’est pas possible, des interventions chirurgicales palliatives permettent néanmoins la séparation de la circulation pulmonaire et systémique et une survie à long terme.</p><p>Une bonne connaissance de la pathologie de base, des interventions subies par ces patients et des complications potentielles, est indispensable pour un suivi optimal.</p><p>La reconnaissance des complications tardives permet un traitement ciblé.</p></div>","PeriodicalId":39316,"journal":{"name":"Morphologie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"138430503","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Efficacité d’un programme pédagogique basé sur la méthode d’intégration guidée par le groupe pour l’apprentissage de l’anatomie","authors":"Alexandre Bellier , Noémie Kaladze , Pierre-Yves Rabattu , Guillaume Cavalié , Philippe Chaffanjon","doi":"10.1016/j.morpho.2023.100651","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.morpho.2023.100651","url":null,"abstract":"<div><h3>Objet</h3><p>De nouvelles méthodes pédagogiques interactives ont contribué à améliorer l’apprentissage de l’anatomie ces dernières années, en comparaison au cours magistral, en particulier en associant plusieurs modalités <span>[1]</span>, <span>[2]</span>. Toutefois, la méthode d’intégration guidée par le groupe (MIGG) <span>[3]</span> n’avait pas encore fait l’objet d’évaluation dans ce contexte. L’objectif était d’évaluer l’apprentissage de l’anatomie permis par l’intégration de cette méthode à notre programme pédagogique multifacette.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Une étude quasi-expérimentale avant-après a été menée sur deux promotions successives d’étudiants de deuxième année de médecine à l’université Grenoble-Alpes. Pour compléter les techniques d’apprentissages utilisées durant une séance de travail dirigé, à savoir le cours magistral, la classe inversée, la classe renversée et l’apprentissage par problèmes, nous avons remplacé le cours magistral par la MIGG. Cette technique facilite l’apport de contenu nouveau, peut s’appliquer à de grands groupes et incluent des temps d’échanges en sous-groupes, favorisant l’implication active de l’étudiant <span>[3]</span>. Des questions à choix multiples (QCM) ont permis d’évaluer les connaissances. Des entretiens semi-structurés ont permis de compléter l’analyse.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Nous avons étudié 411 étudiants de l’année 2021–2022 et 244 étudiants de l’année 2022–2023. La moyenne standardisée sur 100 points aux QCMs était de 58,8 (écart-type : 18,1) dans le groupe contrôle contre 71,7 (écart-type : 16,5) dans le groupe intervention, soit une différence significative (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) de 12,9 points (écart-type : 1,87) en faveur de la technique MIGG. Par ailleurs, les étudiants mentionnent leur satisfaction et la meilleure intégration de connaissances théoriques grâce à cette technique.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La méthode d’intégration guidée par le groupe favorise la participation active de chaque étudiant et par ce biais semble permettre une meilleure intégration des connaissances anatomiques, en complément de techniques pédagogiques interactives.</p></div>","PeriodicalId":39316,"journal":{"name":"Morphologie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-17","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"138345110","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}