S. Chebbi, A. Oueslati, H. Ben Hadj Alouane, C. Sridi, S. Ben Rhouma
{"title":"Évaluation de l’effet combiné du gel de lidocaïne (xylogel) intra-urétral et de l’injection intravésicale de lidocaïne à 2 % sur la douleur associée aux actes endoscopiques en hôpital du jour en urologie","authors":"S. Chebbi, A. Oueslati, H. Ben Hadj Alouane, C. Sridi, S. Ben Rhouma","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.015","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.015","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’anesthésie locale est essentielle pour minimiser la douleur lors des procédures endourologiques en hôpital de jour. Cette étude évalue l’efficacité de différentes méthodes d’anesthésie locale sur la douleur perçue lors du passage du cystoscope à travers l’urètre et pendant la procédure elle-même.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Essai clinique randomisé en double aveugle, sur 77 patients nécessitant des interventions endoscopiques, répartis en trois groupes :</div><div>– A (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->25) : xylogel intra-urétral avant la procédure et injection intravésicale de lidocaïne ;</div><div>– B (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->26) : xylogel intra-urétral uniquement ;</div><div>– C (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->26) : injection intravésicale de lidocaïne uniquement.</div><div>Le critère principal d’évaluation était le score de douleur mesuré par une échelle analogique visuelle (EVA) lors de la progression du cystoscope à travers l’urètre puis pendant la procédure. Une EVA supérieure à 3 était signait d’inefficacité de l’anesthésie.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les résultats de l’analyse descriptive sont résumés dans le <span><span>Tableau 1</span></span>. En analyse univariée l’âge des patients, les antécédents d’actes endoscopiques sous anesthésie locale antérieurs n’ont pas été impliqués dans une diminution significative de l’EVA. En revanche, une durée opératoire de 96 secondes ou plus, était associée à une douleur significativement plus élevé (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02) (<span><span>Tableau 2</span></span>).</div><div>Les patients des groupes A et B, ont une diminution significative de la douleur perçue lors de l’introduction du cystoscope (EVA 2,29<!--> <!-->±<!--> <!-->0,5), par rapport aux patients du groupe C (EVA 4,35<!--> <!-->±<!--> <!-->1,2), (<em>p</em> 0,01) (<span><span>Tableau 2</span></span>).</div><div>L’injection de lidocaïne dans la vessie était associée à une diminution significative de la douleur (EVA 2,38<!--> <!-->±<!--> <!-->0,42 contre 3,73<!--> <!-->±<!--> <!-->0,9 pour les patients du groupe B) (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,011). L’association de gel de lidocaïne intraurétral n’a pas montré de supériorité par rapport à la lidocaïne intravésicale seule (EVA 2,6<!--> <!-->±<!--> <!-->0,3) (<span><span>Tableau 3</span></span>).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Notre étude suggère que l’injection de lidocaïne en intravésical permet de diminuer la douleur de façon significative. L’adjonction de xylogel en intraurétral avant la procédure n’a pas montré de supériorité, mais vu une nette diminution de la douleur à l’introduction du cystoscope, l’usage combiné de ces deux techniques permet de diminuer la douleur. Des études prospectives à plus grandes échelles seront nécessaires dans le futur pour affiner ces résultats, afin d’optimiser l’anesthésie locale, et d’améliorer le confort des patients lors des gestes endourologiques de routines.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Page S11"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699433","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
R. Lefranc , T. Waeckel , X. Tillou , M. Riffet , L. Poulain , L.B. Weiswald , G. Levallet , C. Bazille
{"title":"Constitution d’une cohorte d’organoïdes du carcinome rénal à cellules claires (CCRcc) – étude UroCCR 185","authors":"R. Lefranc , T. Waeckel , X. Tillou , M. Riffet , L. Poulain , L.B. Weiswald , G. Levallet , C. Bazille","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.044","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.044","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>En France, le cancer du rein représente 15 000 nouveaux cas (6<sup>e</sup>) et 5600 décès par an. Le carcinome rénal à cellules claires (CCRcc) est le sous-type histologique le plus fréquent (75 %). Sa survie globale à 5 ans est excellente (90 %). Cepandant, la survie au stade métastasique reste problématique, malgré l’essor des thérapies ciblées et de l’immunothérapie (10 % à 5 ans). Cela souligne la nécessité de trouver des biomarqueurs pronostiques ou thérapeutiques pouvant orienter le traitement. Le but de notre étude est d’évaluer un modèle organoïde du CCRcc qui soit à la fois fiable et reproductible pour permettre cette recherche.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Préalablement, nous avons réalisé une revue de la littérature des différents modèles d’étude afin d’optimiser notre protocole. Nous avons ensuite constitué une cohorte prospective monocentrique de la base de données clinicobiologique UroCCR (CNIL : DR-2016-485) de patients opérés d’une néphrectomie partielle ou totale (CLERS – ID3430). Nous avons testé 5 conditions de culture avant de réaliser des tests de caractérisation. Après analyse, nous avons remis en culture nos prélèvements initiaux avec deux conditions optimisées avant de réaliser une nouvelle caractérisation des organoïdes.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>De novembre 2023 à mars 2024, nous avons inclus 17 patients : 12 CCRcc confirmés et 5 patients exclus. Les cultures ont été maintenues pendant 45<!--> <!-->jours (41–63) avec une médiane de 2 passages (1–2). La caractérisation se faisant après 3 passages, nous avons pu analyser 3 cultures d’organoïdes. Nous avons remarqué une perte des caractéristiques de la tumeur initiale pouvant s’expliquer par l’utilisation de certains composants du milieu. Ces derniers ont donc été retirés lors de la remise en culture pour sélectionner un milieu de base contenant : ADMEM (1X), antibiotiques, EGF (50<!--> <!-->ng/mL), SB202190 (10<!--> <!-->μM) et Y-27632 (10<!--> <!-->mM) associés à la BME 2 comme matrice extracellulaire synthétique. Ainsi, nous devrions être en mesure de réaliser une nouvelle caractérisation par histologie et immunohistochimie.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La création d’un modèle organoïde du CCRcc semble réalisable. Il est nécessaire de mieux le caractériser pour s’assurer de sa fiabilité et de sa cohérence dans le temps. Cette étude permettrait de corréler un modèle préclinique à une évolution clinique connue afin de tester la réponse thérapeutique et de rechercher des biomarqueurs prédictifs (<span><span>Fig. 1</span></span>, <span><span>Fig. 2</span></span>, <span><span>Fig. 3</span></span>).</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S31-S32"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142700118","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Ouhbi , E. Van Glabeke , I. Boualaoui , A. Ibrahimi , A. El Sayegh , Y. Nouini
{"title":"Le curage rétropéritonéal de masses résiduelles dans les tératomes testiculaires, un ultime pas controversé vers la guérison ? Étude prospective multicentrique","authors":"A. Ouhbi , E. Van Glabeke , I. Boualaoui , A. Ibrahimi , A. El Sayegh , Y. Nouini","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.080","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.080","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le curage rétropéritonéal des masses résiduelles supra-centimétriques est indiqué en cas de tumeur germinal non séminomateuse, mais il demeure controversé en raison de sa lourde morbidité, la nécessité de chirurgien expert et la discordance avec les résultats de l’étude anatomopathologique.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>De janvier 2022 à juin 2024, nous avons recensé prospectivement 47 patients suivis pour tératome testiculaire avec masses résiduelles post-chimiothérapie, 21 ont accepté de bénéficier d’un curage rétropéritonéal, dans trois centres.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Avec un minimum de suivi de 6 mois (6–30 mois).</div><div>Parmi les patients opérés, 15 % ont présenté une récidive de masses rétropéritonéales et 14 % de décès a été enregistré.</div><div>Parmi les patients non opérés, 19 % ont présenté une progression et 11 % de décès ont été notifié.</div><div>Les complications peropératoires étaient comme suit : lésions vasculaires dans 100 % des cas : veine cave, aorte, artère rénale, veine rénale, artère mésentérique inférieure – lésions urologiques dans 42 % des cas : lésion urétérale et néphrectomie gauche.</div><div>La morbidité postopératoire a été marquée par : douleur aiguë ayant nécessité l’usage de morphinique dans 42 % des cas, syndrome infectieux et fièvre chez 25 % des patients, et syndrome sub-occlusif chez un patient.</div><div>La durée moyenne d’hospitalisation était de 9<!--> <!-->jours (6–15<!--> <!-->jours).</div><div>L’éjaculation rétrograde a été notée chez 66,66 % des patients.</div><div>L’étude anatomopathologique a révélé la présence de tératome uniquement dans 57 % des patients opérés, tandis que 43 % des patients n’avaient que de la nécrose.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>En termes de survie et de récidive, La surveillance semble donner des résultats équivalents au curage rétropéritonéale en cas de masses résiduelles post-chimiothérapie dans les tératomes testiculaires.</div><div>L’étude anatomopathologique de la pièce de curage a révélé entre 41 et 45 % de nécrose pure, à laquelle se rajoute la lourde morbidité per- et postopératoire de l’intervention, ce qui en fait une option thérapeutique controversée.</div><div>Nous pensons que notre étude apporte des résultats intéressants, qui pourraient constituer une base à d’autres études avec un plus grand effectif et plus de recul pour asseoir précisément la pertinence du curage rétropéritonéale des masses résiduelles post-chimiothérapie dans les tératomes testiculaires.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Page S56"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699373","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
W. Berchiche , M. Fourmarier , C. Eghazarian , H. Barriere , M. Baboudjian
{"title":"Résultats comparatifs du traitement de l’hypertrophie bénigne de prostate par thermothérapie par vapeur d’eau (Rezum) pour des prostates > 80 et < 80 grammes","authors":"W. Berchiche , M. Fourmarier , C. Eghazarian , H. Barriere , M. Baboudjian","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.033","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.033","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le système Rezum est un traitement mini-invasif de l’hypertrophie bénigne de prostate recommandée pour des volumes prostatiques entre 30 à 80 grammes. Nous comparons les résultats après traitement entre des petites prostates<!--> <!--><<!--> <!-->80 grammes (PP) et des grosses prostates<!--> <!-->><!--> <!-->80 grammes (GP).</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Les patients traités entre août 2020 et février 2024 ont été divisés en deux groupes (<<!--> <!-->80 grammes et<!--> <!-->><!--> <!-->80 grammes). Les données ont été recueillies rétrospectivement et dans un seul centre, comprenant notamment le volume prostatique échographique (Vp), l’International Prostate Score Symptom (IPSS), l’indice de qualité de vie (IQV), le débit maximal (Qmax), le résidu post-mictionnel (RPM) et l’International Index Erectile Function-5 Score (IIEF-5) pré- et postopératoires à 3 mois. Les complications immédiates et les échecs de traitement ont également été évalués.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 108 patients ont été traités par Rezum dont 36 (33 %) présentaient un volume<!--> <!-->><!--> <!-->80 grammes. Le volume prostatique moyen dans ce groupe était de 101,7 grammes (47,8 grammes dans le groupe PP). Huit patients (22 %) avaient une sonde vésicale en préopératoire (4,1 % dans le groupe PP). L’amélioration à 3 mois après traitement était statistiquement significative dans le groupe GP en matière d’IPSS et de QoL, de 23,3 à 3 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001) et 4,6 à 0,6 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,002) respectivement. Le débit maximal s’améliore significativement passant de 9,3 à 15,3<!--> <!-->mL/sec (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,002). Concernant les patients sondés à demeure, 87,5 % des patients dans le groupe GP ont pu être sevrés contre 100 % dans le groupe PP (<em>p</em> <!-->><!--> <!-->0,9). Le taux de retraitement chirurgical à 3 mois est de 2,7 % dans le groupe GP (0 % dans le groupe PP, <em>p</em> <!-->><!--> <!-->0,9). La durée de sondage vésical postopératoire dans les groupes GP et PP était respectivement de 10,7<!--> <!-->jours et 4,4<!--> <!-->jours (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003). Le taux de complications postopératoires était significatif pour la rétention aiguë d’urine (GP : 25 %, PP : 7 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001) et les infections urinaires (GP : 19 %, PP : 4 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le système Rezum semble efficace pour des prostates<!--> <!-->><!--> <!-->80 grammes avec des améliorations objectives et subjectives comparables au groupe des prostates<!--> <!--><<!--> <!-->80 grammes au prix d’un sondage vésical plus long et des taux de rétentions aiguës d’urine et d’infections urinaires postopératoires plus élevés.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Page S23"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699547","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
F. Panthier , E. Alvarez , E.X. Keller , V. Gauhar , G. Vineet , H. Crawford-Smith , S. Allen , S. Bin Hamri , O. Traxer , D. Smith
{"title":"Utilisation du volume lithiasique en endo-urologie : vraiment utile ou fantasme ? Résultats d’une enquête internationale","authors":"F. Panthier , E. Alvarez , E.X. Keller , V. Gauhar , G. Vineet , H. Crawford-Smith , S. Allen , S. Bin Hamri , O. Traxer , D. Smith","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.006","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.006","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les recommandations nationales et internationales utilisent le diamètre maximal (Dmax) d’un calcul rénal ou urétéral pour décider entre lithotritie extracorporelle, urétéroscopie ou néphrolithotomie percutanée. Introduit récemment, le volume lithiasique total (VLT) est actuellement évalué comme une alternative au Dmax, mais son accès reste limité. L’objectif était d’évaluer l’avis des urologues concernant l’utilisation du VLT dans leur pratique quotidienne.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une enquête internationale au moyen d’un questionnaire en ligne anonyme était réalisée entre décembre 2023 et janvier 2024. Le questionnaire, développé par des experts en endo-urologie, était constitué de 22 questions réparties en quatre sections : démographique, quantification des calculs urinaires, correspondance entre Dmax et VLT utilisant des exemples, et synthèse. Des questions ouvertes et fermées étaient associées. Après relecture par un panel (endo-urologue expert et interne d’urologie), le questionnaire était partagé via les réseaux sociaux à la communité urologique internationale. L’analyse statistique comprenait une description générale et une analyse en sous-groupes (≥<!--> <!-->versus<!--> <!-->≤<!--> <!-->50 % d’activité chirurgicale dédiée à l’endo-urologie et hospitalo-universitaires (HU) versus non hospitalo-universitaires (non HU).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 219 urologues ont complété le questionnaire. 42,5 % des participants avaient entre 30 et 40 ans (<span><span>Tableau 1</span></span>). La majorité d’entre eux étaient des hommes (82,6 %), européens (63 %), des urologues certifiés (66,5 %), travaillaient dans un centre hospitalo-universitaire (66,1 %) et avaient reçu une formation spécifique en endo-urologie (78,9 %). 43,6 % avaient une activité chirurgicale dédiée à l’endo-urologie<!--> <!-->><!--> <!-->50 %. Au cours du traitement laser d’un calcul urinaire, leur technique préférée était la fragmentation, la pulvérisation, le « pop-corning », une combinaison ou individualisé selon le contexte dans 1,8 %, 27,1 %, 0,5 %, 33,9 % et 36,7 % des cas, respectivement. Le Dmax était préféré au VLT (67 % versus 2,8 %). Parmi, 61,6 % étaient « très intéressé » par un outil fournissant le VLT. Aux questions de correspondance entre Dmax et VLT, le pourcentage de bonnes réponses décroissait avec la difficulté des questions (de 40,9 % à 20,3 %, <span><span>Tableau 2</span></span>). Si les experts, plus en faveur du VLT, utilisaient des techniques de traitement lithiasique plus variées que les non-experts, aucune différence n’était rapportée dans leur capacité à estimer le VLT à partir du Dmax (<span><span>Tableau 3</span></span>). Aucune différence n’était rapportée entre les HU et non HU.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette enquête démontre que le VLT est indéniablement un outil d’avenir pour le traitement des calculs urinaires. Plus qu’un fantasme d’expert, son accès doit être facil","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S3-S4"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699351","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Le Roy , C. Lefèvre , B. Reiss , M. Le Fort , J. Rigaud , B. Perrouin-Verbe , M.A. Perrouin-Verbe
{"title":"Dérivation urinaire cutanée continente chez les patients porteurs d’une vessie neurologique : faut-il systématiquement associer un agrandissement de vessie ? Expérience monocentrique et résultats à long terme","authors":"C. Le Roy , C. Lefèvre , B. Reiss , M. Le Fort , J. Rigaud , B. Perrouin-Verbe , M.A. Perrouin-Verbe","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.101","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.101","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La dérivation urinaire cutanée continente (DUCC), permettant des sondages urinaires intermittents propres via une stomie continente lorsque l’urètre ne le permet pas, a peu été étudié chez les adultes neurologiques. Notre étude évalue les résultats fonctionnels, la qualité de vie à moyen et long terme de la DUCC chez ces patients, ainsi que les taux de complications et de réinterventions chirurgicales, notamment en cas de DUCC sans entérocystoplastie d’agrandissement.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude rétrospective monocentrique incluant des patients avec vessie neurologique ayant été opéré d’une DUCC, avec ou sans intervention concomitante (chirurgie de la continence, entérocystoplastie d’agrandissement). Les résultats fonctionnels, incluant le taux de poursuite des sondages par la stomie, la continence stomiale et urétrale, les paramètres urodynamiques et la fonction rénale (CL1) ont été rapportés. Les complications postopératoires précoces (classification Clavien et Dindo) et tardives, ainsi que les taux de réintervention chirurgicale, ont été évalués. La qualité de vie et la satisfaction des patients ont été mesurées via des questionnaires validés (Qualiveen, SF-36, PGI-I).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Quatre vingt six patients d’un âge médian de 48 ans (EI 33,25–59) ont été inclus, principalement avec une lésion médullaire. Une entérocystoplastie d’agrandissement concomitante a été réalisée dans 24,4 % des cas. Le suivi médian était de 6,4 ans (EI 2,6–11,9). À la dernière évaluation, 87,1 % des patients utilisaient toujours leur DUCC pour les sondages. Des complications postopératoires sévères (≥<!--> <!-->IIIb) ont été observées chez 13,9 % des patients, sans décès. Le taux de sténose stomiale ou tubulaire était de 29 %. Une incontinence stomiale a été observée chez 7,6 % des patients, nécessitant des interventions pour 9 d’entre eux. Une chirurgie pour incontinence urétrale secondaire a été nécessaire chez 15,1 % des patients. Cinq patients (5,8 %) ont eu besoin d’une entérocystoplastie d’agrandissement secondaire. Le taux global de réopération était de 65,1 %. Le taux de satisfaction restait élevé.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La DUCC est une technique efficace à long terme, permettant des sondages intermittents propres avec un taux élevé de continence et une qualité de vie préservée, malgré un taux significatif de réopérations. La stratégie de ne pas réaliser systématiquement d’entérocystoplastie est possible avec un faible taux d’agrandissement secondaire à moyen terme.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S70-S71"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699556","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Serezo, L. Lenfant, E. Chartier-Kastler, A. Beaugerie, P. Mozer, Q. Dubourg, M. Felber, J. Parra, T. Seisen, M. Roupret, U. Pinar
{"title":"Énucléation endoscopique de la prostate au Thulium fibré : expérience initiale et résultats fonctionnels","authors":"S. Serezo, L. Lenfant, E. Chartier-Kastler, A. Beaugerie, P. Mozer, Q. Dubourg, M. Felber, J. Parra, T. Seisen, M. Roupret, U. Pinar","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.037","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.037","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’énucléation endoscopique de la prostate au laser Holmium est actuellement le traitement de choix pour la prise en charge des symptômes du bas appareil urinaire liés à une hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) compliquées ou résistants à un traitement médicamenteux. Le laser Thulium fibré (TFL) est une alternative au laser Holmium et semble être sûr et efficace. Notre objectif était de rapporter notre expérience initiale avec le TFL.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons inclus chaque patient consécutif ayant subi une énucléation de la prostate au TFL (THUFLEP) dans un seul centre académique. Les procédures étaient réalisées par 3 chirurgiens qui n’avaient aucune expérience en énucléation de la prostate. Les résultats périopératoires ont été collectés de manière prospective, tels que les durées d’énucléation et de morcellation, les complications postopératoires ainsi que le suivi fonctionnel à 3 mois. Le pentafecta a été utilisée pour évaluer les résultats du THUFLEP. Les scores IPSS et QoL préopératoires et postopératoires ont également été comparés.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 71 patients avec un âge moyen de 69,4 ans (ET<!--> <!-->=<!--> <!-->11,6) et un volume prostatique moyen de 90,2 cc (ET<!--> <!-->=<!--> <!-->30,5) ont été inclus. La durée opératoire moyenne était de 120,9<!--> <!-->minutes (ET<!--> <!-->=<!--> <!-->49,3), avec un temps moyen d’énucléation de 85,1<!--> <!-->minutes (ET<!--> <!-->=<!--> <!-->37,5) et un temps moyen de morcellation de 18,3<!--> <!-->minutes (ET<!--> <!-->=<!--> <!-->15,6). La durée moyenne de séjour était de 1,8<!--> <!-->jours (ET<!--> <!-->=<!--> <!-->2,1) et 11 patients (15,5 %) ont eu une complication postopératoire. L’échec du retrait de la sonde urinaire est survenu chez 3 patients (4,2 %), mais à 3 mois, aucun patient n’avait de sonde urinaire. Les scores IPSS et QoL à 3 mois étaient significativement améliorés par rapport à avant la chirurgie (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Trois patients ont signalé une incontinence urinaire à l’effort (4,2 %). Le pentafecta a été atteint pour 29 patients (40,8 %).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude confirme la sécurité et l’efficacité de la THUFLEP. La procédure était associée à des taux de complications postopératoires faibles et à des résultats fonctionnels satisfaisants à court terme.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Page S26"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142700183","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Surveillance active pour cancer de prostate de faible risque avec une forte charge tumorale à la biopsie","authors":"V. Anastay , J. Oliva , M. Baboudjian","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.073","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.073","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Étudier si la charge tumorale initiale à la biopsie peut prédire les résultats pathologiques après prostatectomie radicale (PR) chez les patients atteints de cancer de la prostate (CaP) de grade 1 selon la classification de l’International Society of Urological Pathology (ISUP).</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cette étude rétrospective multicentrique a été menée dans six centres de référence. La cohorte comprenait des patients atteints de cancer de la prostate (CaP) de grade ISUP 1 à la biopsie systématique et ciblée par IRM. Nous avons défini la charge tumorale à la biopsie comme faible/élevée en fonction de l’absence/présence de plus de 20 % de prélèvements positifs. Le critère histologique de l’étude était la présence de caractéristiques défavorables après prostatectomie radicale (PR), définie par un stade<!--> <!-->≥<!--> <!-->pT3a et/ou une invasion des ganglions lymphatiques et/ou un grade ISUP≥3 à l’analyse histologique finale. Des analyses statistiques ont été effectuées pour évaluer les associations entre différents seuils à la biopsie (pourcentage de prélèvements positifs [PPP]<!--> <!-->≥<!--> <!-->25 %, ≥<!--> <!-->33 %, ≥<!--> <!-->50 %, positivité bilatérale et plus de 3 prélèvements positifs) et les caractéristiques défavorables.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 196 patients ont été inclus. À l’analyse histologique finale, 58 patients (29 %) présentaient des caractéristiques défavorables. Après analyse de régression logistique multivariée, il n’y avait aucune association statistique entre un PPP >20 % et les caractéristiques défavorables à la PR (OR 1,91 ; IC 95 %, 0,863 à 4,21, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,11). Dans l’analyse de sensibilité, la charge tumorale à la biopsie n’était pas associée au risque de caractéristiques défavorables, quelle que soit la définition utilisée (PPP<!--> <!-->≥<!--> <!-->25 %, PPP<!--> <!-->≥<!--> <!-->33 %, PPP<!--> <!-->≥<!--> <!-->50 %, nombre de prélèvements positifs<!--> <!-->><!--> <!-->3 et positivité bilatérale, toutes <em>p</em> <!-->><!--> <!-->0,05).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Notre étude soutient l’utilisation de la surveillance active (SA) dans les cas de cancer de la prostate de faible grade, même en présence d’une maladie à volume élevé ou bilatérale (<span><span>Tableau 1</span></span>, <span><span>Tableau 2</span></span>, <span><span>Tableau 3</span></span>).</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S51-S52"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699459","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
C. Ciolek, C. Larose, J. Hubert, P. Eschwege, C. Mazeaud
{"title":"Répartition de la prise en charge chirurgicale de la maladie lithiasique en France : données de 2016 à 2022","authors":"C. Ciolek, C. Larose, J. Hubert, P. Eschwege, C. Mazeaud","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.010","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.010","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’incidence de la maladie lithiasique augmente en France et sa prévalence en population générale est proche de 10 %. L’avènement des techniques endoscopiques mini-invasives a modifié profondément sa prise en charge chirurgicale sur les dernières décennies. Le choix des différentes techniques, entre la lithotritie extracorporelle (LEC), l’urétéroscopie (URS) et la néphrolitotomie percutanée (NLPC), restent ouverts selon les recommandations. L’objectif de l’étude est d’étudier les pratiques au cours des dernières années.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>À l’aide de la base de données nationale française du programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI), nous avons recueilli sur la période 2016–2022 le nombre d’interventions, la distribution en fonction du type d’établissement de santé (public, privé, CHU), les durées moyennes de séjour et les caractéristiques épidémiologiques des patients traités pour une lithiase du haut appareil.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Entre 2016 et 2022 en France, le nombre total d’actes pour lithiase du haut appareil a augmenté de 12 %, avec une hausse de 37 % du nombre d’URS, alors que les LEC ont diminué de 36 % et les NLPC de 5 %. L’augmentation du nombre d’acte est régulière sauf pour l’année 2020. Le sexe ratio homme/femme est proche de 2/1 sauf pour les NLPC où il est de 1/1. Les profils d’âge sont similaires entre les techniques, avec une plus grande proportion de patients âgés de 51 à 60 ans. 75 % des LEC et 70 % des urétéroscopies sont réalisées dans un hôpital privé, alors que 60 % des NLPC ont lieu dans un hôpital public, et près de 50 % dans un CHU. Les durées moyennes de séjour ont diminué de 56 % pour les LEC, 32 % pour les URS et 22 % pour les NLPC, avec des durées les plus courtes au sein des établissements privés.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le nombre total d’actes pour traitement de lithiase du haut appareil augmente en France au fil des ans, avec une proportion de plus en plus grande pour l’URS au détriment de la LEC, et avec des durées d’hospitalisation de plus en plus courtes. Ces résultats sont à confronter à des données médico-économiques afin d’orienter au mieux l’offre de soin.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Page S7"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699382","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"La greffe de pancréas et d’îlots pancréatiques : guide pour les infirmières","authors":"M. Uhl","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.200","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.200","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le pancréas, crucial pour la digestion et la régulation de la glycémie, est dysfonctionnel chez les diabétiques de type 1 en raison de la destruction auto-immune des cellules β. Une des options pour remédier à ce déficit est la transplantation, qu’elle soit pancréas organe ou greffe d’îlots pancréatiques.</div></div><div><h3>Rôle des infirmières</h3><div>Les infirmières jouent un rôle dans le service d’hospitalisation du patient, mais également pendant la procédure opératoire de prélèvement et de greffe.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La greffe de pancréas améliore la survie et la qualité de vie, mais comporte des risques de thrombose et de rejet. La greffe d’îlots améliore le contrôle glycémique avec moins de risques de complications sévères, bien que moins de patients atteignent une indépendance complète en insuline.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les transplantations pancréatiques sont une avancée pour les patients atteints de diabète de type 1 sévère, les infirmières jouant un rôle crucial dans le succès de ces interventions.</div></div><div><h3>Introduction</h3><div>The pancreas, crucial for digestion and blood glucose regulation, is dysfunctional in type 1 diabetics due to the autoimmune destruction of β cells. One option to address this deficit is transplantation, whether it be a whole pancreas or islet cell graft.</div></div><div><h3>Role of nurses</h3><div>Nurses play a role in the patient's hospitalization, as well as during the procurement and transplantation procedures.</div></div><div><h3>Results</h3><div>Pancreas transplantation improves survival and quality of life but carries risks of thrombosis and rejection. Islet cell transplantation enhances glycemic control with fewer severe complications, though fewer patients achieve complete insulin independence.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Pancreatic transplants are an advancement for patients with severe type 1 diabetes, with nurses playing a crucial role in the success of these interventions.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 6","pages":"Pages F195-F198"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142702726","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}