F. Panthier , E. Alvarez , E.X. Keller , V. Gauhar , G. Vineet , H. Crawford-Smith , S. Allen , S. Bin Hamri , O. Traxer , D. Smith
{"title":"在泌尿内科手术中使用碎石量:真的有用还是天方夜谭?一项国际调查的结果","authors":"F. Panthier , E. Alvarez , E.X. Keller , V. Gauhar , G. Vineet , H. Crawford-Smith , S. Allen , S. Bin Hamri , O. Traxer , D. Smith","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.006","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les recommandations nationales et internationales utilisent le diamètre maximal (Dmax) d’un calcul rénal ou urétéral pour décider entre lithotritie extracorporelle, urétéroscopie ou néphrolithotomie percutanée. Introduit récemment, le volume lithiasique total (VLT) est actuellement évalué comme une alternative au Dmax, mais son accès reste limité. L’objectif était d’évaluer l’avis des urologues concernant l’utilisation du VLT dans leur pratique quotidienne.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une enquête internationale au moyen d’un questionnaire en ligne anonyme était réalisée entre décembre 2023 et janvier 2024. Le questionnaire, développé par des experts en endo-urologie, était constitué de 22 questions réparties en quatre sections : démographique, quantification des calculs urinaires, correspondance entre Dmax et VLT utilisant des exemples, et synthèse. Des questions ouvertes et fermées étaient associées. Après relecture par un panel (endo-urologue expert et interne d’urologie), le questionnaire était partagé via les réseaux sociaux à la communité urologique internationale. L’analyse statistique comprenait une description générale et une analyse en sous-groupes (≥<!--> <!-->versus<!--> <!-->≤<!--> <!-->50 % d’activité chirurgicale dédiée à l’endo-urologie et hospitalo-universitaires (HU) versus non hospitalo-universitaires (non HU).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 219 urologues ont complété le questionnaire. 42,5 % des participants avaient entre 30 et 40 ans (<span><span>Tableau 1</span></span>). La majorité d’entre eux étaient des hommes (82,6 %), européens (63 %), des urologues certifiés (66,5 %), travaillaient dans un centre hospitalo-universitaire (66,1 %) et avaient reçu une formation spécifique en endo-urologie (78,9 %). 43,6 % avaient une activité chirurgicale dédiée à l’endo-urologie<!--> <!-->><!--> <!-->50 %. Au cours du traitement laser d’un calcul urinaire, leur technique préférée était la fragmentation, la pulvérisation, le « pop-corning », une combinaison ou individualisé selon le contexte dans 1,8 %, 27,1 %, 0,5 %, 33,9 % et 36,7 % des cas, respectivement. Le Dmax était préféré au VLT (67 % versus 2,8 %). Parmi, 61,6 % étaient « très intéressé » par un outil fournissant le VLT. Aux questions de correspondance entre Dmax et VLT, le pourcentage de bonnes réponses décroissait avec la difficulté des questions (de 40,9 % à 20,3 %, <span><span>Tableau 2</span></span>). 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Le questionnaire, développé par des experts en endo-urologie, était constitué de 22 questions réparties en quatre sections : démographique, quantification des calculs urinaires, correspondance entre Dmax et VLT utilisant des exemples, et synthèse. Des questions ouvertes et fermées étaient associées. Après relecture par un panel (endo-urologue expert et interne d’urologie), le questionnaire était partagé via les réseaux sociaux à la communité urologique internationale. L’analyse statistique comprenait une description générale et une analyse en sous-groupes (≥<!--> <!-->versus<!--> <!-->≤<!--> <!-->50 % d’activité chirurgicale dédiée à l’endo-urologie et hospitalo-universitaires (HU) versus non hospitalo-universitaires (non HU).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 219 urologues ont complété le questionnaire. 42,5 % des participants avaient entre 30 et 40 ans (<span><span>Tableau 1</span></span>). La majorité d’entre eux étaient des hommes (82,6 %), européens (63 %), des urologues certifiés (66,5 %), travaillaient dans un centre hospitalo-universitaire (66,1 %) et avaient reçu une formation spécifique en endo-urologie (78,9 %). 43,6 % avaient une activité chirurgicale dédiée à l’endo-urologie<!--> <!-->><!--> <!-->50 %. Au cours du traitement laser d’un calcul urinaire, leur technique préférée était la fragmentation, la pulvérisation, le « pop-corning », une combinaison ou individualisé selon le contexte dans 1,8 %, 27,1 %, 0,5 %, 33,9 % et 36,7 % des cas, respectivement. Le Dmax était préféré au VLT (67 % versus 2,8 %). Parmi, 61,6 % étaient « très intéressé » par un outil fournissant le VLT. Aux questions de correspondance entre Dmax et VLT, le pourcentage de bonnes réponses décroissait avec la difficulté des questions (de 40,9 % à 20,3 %, <span><span>Tableau 2</span></span>). 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Utilisation du volume lithiasique en endo-urologie : vraiment utile ou fantasme ? Résultats d’une enquête internationale
Introduction
Les recommandations nationales et internationales utilisent le diamètre maximal (Dmax) d’un calcul rénal ou urétéral pour décider entre lithotritie extracorporelle, urétéroscopie ou néphrolithotomie percutanée. Introduit récemment, le volume lithiasique total (VLT) est actuellement évalué comme une alternative au Dmax, mais son accès reste limité. L’objectif était d’évaluer l’avis des urologues concernant l’utilisation du VLT dans leur pratique quotidienne.
Méthodes
Une enquête internationale au moyen d’un questionnaire en ligne anonyme était réalisée entre décembre 2023 et janvier 2024. Le questionnaire, développé par des experts en endo-urologie, était constitué de 22 questions réparties en quatre sections : démographique, quantification des calculs urinaires, correspondance entre Dmax et VLT utilisant des exemples, et synthèse. Des questions ouvertes et fermées étaient associées. Après relecture par un panel (endo-urologue expert et interne d’urologie), le questionnaire était partagé via les réseaux sociaux à la communité urologique internationale. L’analyse statistique comprenait une description générale et une analyse en sous-groupes (≥ versus ≤ 50 % d’activité chirurgicale dédiée à l’endo-urologie et hospitalo-universitaires (HU) versus non hospitalo-universitaires (non HU).
Résultats
Au total, 219 urologues ont complété le questionnaire. 42,5 % des participants avaient entre 30 et 40 ans (Tableau 1). La majorité d’entre eux étaient des hommes (82,6 %), européens (63 %), des urologues certifiés (66,5 %), travaillaient dans un centre hospitalo-universitaire (66,1 %) et avaient reçu une formation spécifique en endo-urologie (78,9 %). 43,6 % avaient une activité chirurgicale dédiée à l’endo-urologie > 50 %. Au cours du traitement laser d’un calcul urinaire, leur technique préférée était la fragmentation, la pulvérisation, le « pop-corning », une combinaison ou individualisé selon le contexte dans 1,8 %, 27,1 %, 0,5 %, 33,9 % et 36,7 % des cas, respectivement. Le Dmax était préféré au VLT (67 % versus 2,8 %). Parmi, 61,6 % étaient « très intéressé » par un outil fournissant le VLT. Aux questions de correspondance entre Dmax et VLT, le pourcentage de bonnes réponses décroissait avec la difficulté des questions (de 40,9 % à 20,3 %, Tableau 2). Si les experts, plus en faveur du VLT, utilisaient des techniques de traitement lithiasique plus variées que les non-experts, aucune différence n’était rapportée dans leur capacité à estimer le VLT à partir du Dmax (Tableau 3). Aucune différence n’était rapportée entre les HU et non HU.
Conclusion
Cette enquête démontre que le VLT est indéniablement un outil d’avenir pour le traitement des calculs urinaires. Plus qu’un fantasme d’expert, son accès doit être facilité pour permettre sa démocratisation.