V. Audige, L. Lenfant, E. Chartier-Kastler, A. Beaugerie, P. Mozer, Q. Dubourg, M. Felber, J. Parra, C. Vaessen, T. Seisen, M. Roupret, U. Pinar
{"title":"Adénomectomie prostatique cœlioscopique robot-assistée versus énucleation endoscopique au laser thulium fibré : étude comparative","authors":"V. Audige, L. Lenfant, E. Chartier-Kastler, A. Beaugerie, P. Mozer, Q. Dubourg, M. Felber, J. Parra, C. Vaessen, T. Seisen, M. Roupret, U. Pinar","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.032","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.032","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’énucléation endoscopique de la prostate avec laser Thulium fibré (THUFLEP) et l’adénomectomie de prostate cœlioscopique robot-assistée (RAP) sont deux options pour le traitement des adénomes de prostate de haut volume. Le choix de la technique appropriée dans la prise en charge des hauts volumes prostatiques reste débattu. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité et la sécurité du THUFLEP par rapport à la RAP.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Entre janvier 2019 et 2024, tous les patients opérés soit de RAP soit de THUFLEP pour un volume prostatique supérieur à 80 grammes ont été inclus. L’examen préopératoire des patients incluait l’évaluation des paramètres fonctionnels : score international des symptômes de la prostate (IPSS), qualité de vie (QoL), débit urinaire maximal (Qmax) et volume résiduel post-mictionnel. Le niveau d’hémoglobine a été mesuré avant et après l’opération. Les deux groupes ont été comparés à l’aide de test de Student ou de Wilcoxon pour les données continues, ainsi qu’à l’aide d’un test du Chi<sup>2</sup> pour les données qualitatives.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 162 patients ont été inclus dans l’étude. Parmi ceux-ci, 73 patients (45,1 %) ont été opérés d’une RAP et 89 patients (54,9 %) d’un ThuFLEP. Les groupes étaient similaires en termes de paramètres fonctionnels préopératoires (IPSS, QoL et Qmax). Le temps opératoire moyen était comparable entre la RAP et le THUFLEP (respectivement 118,3 minutes [ET<!--> <!-->=<!--> <!-->33,6] versus 113,5 minutes [ET<!--> <!-->=<!--> <!-->48,2], p<!--> <!-->=<!--> <!-->0,5). Les durées de sondage et d’hospitalisation étaient plus longues dans le groupe RAP comparé au groupe THUFLEP (respectivement 4,5 jours [ET<!--> <!-->=<!--> <!-->4,0] versus 1,9 [ET<!--> <!-->=<!--> <!-->2,3] p<!--> <!--><<!--> <!-->0,01 et 5,1 jours [ET<!--> <!-->=<!--> <!-->2,5] versus 2,0 jours [ET<!--> <!-->=<!--> <!-->2,0] p<!--> <!--><<!--> <!-->0,01). À 3 mois, le taux d’incontinence urinaire d’effort était de 2,2 % après THUFLEP et de 2,7 % après RAP (p<!--> <!-->=<!--> <!-->0,1). De plus le taux de complications était non significativement différent (4,1 % dans le groupe RAP versus 4,5 % dans le groupe THUFLEP, p<!--> <!-->=<!--> <!-->0,1). Enfin, l’IPSS moyen ainsi que l’index de qualité de vie et le Qmax étaient comparables entre le groupe THUFLEP et RAP.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le THUFLEP et la RAP sont deux techniques sûres et présentant des résultats fonctionnels comparables pour les adénomes prostatiques de haut volume. Le THUFLEP permet une réduction des durées de sondage et d’hospitalisation. Un essai randomisé prospectif avec analyse de sous-groupes permettrait de préciser les malades à sélectionner pour chaque technique.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Page S23"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699631","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Candela , M. Corrales , A. Madden , F. Panthier , J. Cabrera , S. Moretto , A. Quarà , S. Doizi , F. Trevisani , F. Montorsi , E. Ventimiglia , A. Salonia , L. Villa , O. Traxer
{"title":"La reconnaissance de la « acute kidney disease » après une urétéroscopie laser : résultas d’un centre de référence de soins tertiaires","authors":"L. Candela , M. Corrales , A. Madden , F. Panthier , J. Cabrera , S. Moretto , A. Quarà , S. Doizi , F. Trevisani , F. Montorsi , E. Ventimiglia , A. Salonia , L. Villa , O. Traxer","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.014","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.014","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’« Acute Kidney Disease » (AKD) est un syndrome récemment décrit qui consiste en des anomalies de la fonction rénale ayant des répercussions sur la santé pendant moins de trois mois. On sait peu de choses sur l’AKD après une urétéroscopie (URS) et une lithotripsie au laser. Cette étude a pour but d’évaluer la survenue et l’évolution de l’AKD chez les patients traités par URS laser.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Les données de 284 patients traités par URS pour des calculs urinaires ont été analysées rétrospectivement. Selon les critères de la conférence de consensus KDIGO 2020, l’AKD a été définie comme l’apparition d’une insuffisance rénale aiguë (IRA) postopératoire, une diminution du débit de filtration glomérulaire (DFG)<!--> <!-->><!--> <!-->35 % ou une augmentation de la créatinine sérique (SCr)<!--> <!-->><!--> <!-->50 %. L’IRA a été définie comme une augmentation de la créatinine sérique<!--> <!-->><!--> <!-->0,3<!--> <!-->mg/dL ou<!--> <!-->><!--> <!-->50 %. L’évolution de l’AKD a été évaluée 60<!--> <!-->jours après l’intervention chirurgicale. Les données ont été analysées à l’aide de statistiques descriptives. Des analyses de régression logistique univariables (UVA) et multivariables (MVA) ont testé l’association des caractéristiques des patients et des données périopératoires avec la survenue d’une AKD.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 32 patients (11,3 %) ont souffert d’une AKD postopératoire. Une rémission de l’AKD a été constatée chez 26 (82 %) patients et une AKD persistante a été observée chez 6 (18 %) patients. L’âge au moment de l’URS (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,05), le SCr initiale (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02), la catégorie de l’insuffisance rénale chronique (IRC) initiale (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,006), l’indice de comorbidité de Charlson (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01), la durée de l’intervention (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04) et les complications postopératoires (<<!--> <!-->0,001) ont été associées à l’AKD. À l’MVA, la catégorie de l’IRC (OR 2,99, 95 % CI<!--> <!-->=<!--> <!-->1,4–6,3 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,004), le temps opératoire (OR 1,01, 95 % CI<!--> <!-->=<!--> <!-->1,001–1,018 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,023) et les complications postopératoires (OR 3,5, 95 % CI<!--> <!-->=<!--> <!-->1,46–8,49 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,005) étaient des facteurs prédictifs indépendants de l’AKD.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’AKD est une complication fréquente chez les patients traités par URS laser. De plus, l’AKD persiste chez un pourcentage non négligeable de patients lors du suivi à moyen terme. Par conséquent, une évaluation néphrologique doit être envisagée, en particulier chez les patients à haut risque. Les résultats actuels devraient être pris en compte dans la gestion périopératoire des patients souffrant de calculs.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S10-S11"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699432","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
P.E. Gabriel , E. Compérat , G. Cancel-Tassin , L. Campedel , C. Pfister , C. Delcourt , M. Roumiguié , P.M. Patard , P. Bigot , J. Carrouget , S. Larré , P. Léon , A. Ruffion , T. Bessède , C. Lebacle , G. Robert , S. Crouzet , O. Cussenot , M. Rouprêt , T. Seisen
{"title":"Valeur pronostique et prédictive du phénotype dMMR chez les patients traités par néphro-urétérectomie totale pour une tumeur de la voie excrétrice supérieure : une étude multicentrique nationale","authors":"P.E. Gabriel , E. Compérat , G. Cancel-Tassin , L. Campedel , C. Pfister , C. Delcourt , M. Roumiguié , P.M. Patard , P. Bigot , J. Carrouget , S. Larré , P. Léon , A. Ruffion , T. Bessède , C. Lebacle , G. Robert , S. Crouzet , O. Cussenot , M. Rouprêt , T. Seisen","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.090","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.090","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La perte d’expression des protéines impliquées dans la réparation des mésappariements de l’ADN définit le phénotype dMMR dont l’incidence est très variable chez les patients présentant une tumeur de la voie excrétrice supérieure (TVES). L’objectif de cette étude était d’évaluer la valeur pronostique et prédictive du phénotype dMMR chez les patients traités par néphro-urétérectomie totale (NUT) pour une TVES.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>L’ensemble des patients traités par NUT pour une TVES dans 11 centres français entre 1996 et 2015 ont été rétrospectivement inclus dans la cohorte TRANSLATUC. Leurs blocs tumoraux ont été collectés afin de réaliser des analyses immunohistochimiques sur des Tissue Micro Arrays de 2<!--> <!-->mm permettant d’évaluer la perte d’expression de MLH1, MSH2, MSH6 et/ou PMS2. Des modèles de Cox multivariés ont été utilisés afin d’évaluer l’impact du phénotype dMMR vs non dMMR (ndMMR) sur la survie sans récidive (SSR), spécifique (SS) et globale (SG). Des tests d’interaction entre le phénotype dMMR et l’utilisation de la chimiothérapie adjuvante (CA) ont été réalisés dans chacun de ces modèles afin d’évaluer la valeur prédictive du phénotype dMMR pour l’efficacité de la CA.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 281 patients présentant un phénotype dMMR (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->76 ; 27,1 %) ou ndMMR (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->205 ; 72,9 %) ont été inclus. Les patients dMMR vs ndMMR présentaient plus de TVES de bas grade (52,6 % vs 14,6 % ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001), ≤<!--> <!-->pT1 (59,2 % vs 41 % ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,006) et pN0 (29 % vs 13,7 % ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,009).</div><div>Après un suivi médian de 53 [29–84] mois, le statut dMMR était un facteur prédictif indépendant de la SSR (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,41 ; IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[0,21–0,83] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,012), SS (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,39 ; IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[0,19–0,79] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,009) et SG (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,42 ; IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[0,22–0,78] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,006). Il existait une interaction significative entre le phénotype dMMR et l’utilisation de la CA pour la SSR (p<sub>interaction</sub> <!-->=<!--> <!-->0,012), SS (p<sub>interaction</sub> <!-->=<!--> <!-->0,001) et SG (p<sub>interaction</sub> <!-->=<!--> <!-->0,023). En analyse de sous-groupe, l’utilisation de la CA était associée à une meilleure SSR (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,14 ; IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[0,06-0,3] ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001), SS (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,10 ; IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[0,03–0,29] ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) et SG (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,22 ; IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->0,10–0,54] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001) chez les patients ndMMR alors que l’utilisation de la CA n’avait pas d’impact significatif sur la SSR (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->1,61 ;","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S63-S64"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142700205","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Leclercq , M. Baboudjian , E. Lechevallier , C. Bastide , A.L. Charvet , J. Campagna , D. Rossi , T. Long-Depaquit , B. Gondran-Tellier , G. Pignot , J. Walz , P.H. Savoie , L. Daniel
{"title":"Surveillance active du cancer de prostate selon les critères SurACaP : série multicentrique avec un suivi médian de 10 ans","authors":"L. Leclercq , M. Baboudjian , E. Lechevallier , C. Bastide , A.L. Charvet , J. Campagna , D. Rossi , T. Long-Depaquit , B. Gondran-Tellier , G. Pignot , J. Walz , P.H. Savoie , L. Daniel","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.049","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.049","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Rapporter les résultats oncologiques de la surveillance active (SA) chez les patients atteints de cancer de la prostate (CP) de bas grade suivi selon le protocole français SurACaP, en mettant l’accent sur les résultats à long terme.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude multicentrique ayant recruté des patients atteints d’un CP de bas grade entre 2007 et 2013 dans quatre centres de référence en France. La cohorte comprenait des patients répondant aux critères d’inclusion de SurACaP, c’est-à-dire, âgés de<!--> <!-->≤<!--> <!-->75 ans, avec un CP de bas grade (c’est-à-dire, ISUP 1), un stade clinique T1c/T2a, un PSA<!--> <!-->≤<!--> <!-->10<!--> <!-->ng/mL et<!--> <!-->≤<!--> <!-->3 carottes positives et une longueur de tumeur<!--> <!-->≤<!--> <!-->3<!--> <!-->mm par carotte. Le protocole SurACaP comprenait un toucher rectal tous les six mois, une mesure du taux de PSA tous les trois mois pendant les deux premières années suivant l’inclusion et deux fois par an par la suite, une biopsie de confirmation la première année après l’inclusion, puis une biopsie de suivi tous les deux ans ou en cas de suspicion de progression de la maladie. L’imagerie par résonance magnétique multiparamétrique (IRMp) a été progressivement incluse au cours de la période d’étude.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 86 patients consécutifs ont été inclus, avec un suivi médian de 10,6 ans. Un seul patient a développé des métastases et est décédé de son cancer de prostate. Les taux estimés de reclassification du grade et de survie sans traitement à 15 ans étaient respectivement de 53,4 % et de 21,2 %. Une IRMp négative au départ et une biopsie de confirmation négative étaient significativement associées à un risque plus faible de progression de la maladie (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La SA selon le protocole français SurACaP est une stratégie sûre et utile pour les patients atteints de CP à faible risque, avec d’excellents résultats oncologiques après plus de 10 ans de suivi. De futures études sont cruciales pour élargir les critères d’inclusion et développer un protocole de SA personnalisé, basé sur le risque, dans le but de désescalader les examens de suivi.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S34-S35"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699542","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
T. Long Depaquit , A. Uleri , B. Gondrand-Tellier , X. Muracciole , R. Boissier , E. Lechevallier , M. Baboudjian
{"title":"Radiothérapie stéréotaxique pour cancer du rein : résultats sur la fonction rénale","authors":"T. Long Depaquit , A. Uleri , B. Gondrand-Tellier , X. Muracciole , R. Boissier , E. Lechevallier , M. Baboudjian","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.042","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.042","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La radiothérapie corporelle stéréotaxique (SBRT) est apparue comme une option thérapeutique non invasive prometteuse pour les patients atteints d’un carcinome à cellules rénales (CCR) localisé non éligibles à la chirurgie ou à d’autres modalités ablatives. Cette étude à pour but de rapporter les résultats oncologiques et la toxicité de la SBRT pour le traitement du CCR primaire dans cette population de patients, en mettant l’accent sur la préservation de la fonction rénale.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cette étude rétrospective a inclus 31 patients ayant subi une SBRT pour un CCR primaire dans un centre tertiaire entre décembre 2015 et février 2023. Les patients éligibles étaient jugés inaptes à la chirurgie ou considérés comme de mauvais candidats à la cryothérapie et à l’ablation par radiofréquence. Le critère de jugement principal était l’évolution de la fonction rénale au fil du temps, évaluée par le débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’âge médian de la cohorte étudiée était de 81 ans et la taille médiane de la tumeur était de 40<!--> <!-->mm. Le schéma de dose SBRT le plus couramment utilisé était de 35<!--> <!-->Gy en cinq ou sept fractions. Le DFGe médian de départ était de 58<!--> <!-->mL/min et le suivi médian était de 20 mois. Lors du dernier suivi, le DFGe médian était de 44<!--> <!-->mL/min, avec une diminution médiane de 17 % par rapport à la valeur initiale. Seuls deux patients atteints d’une maladie rénale chronique avancée ont dû être dialysés. Les taux de survie au stade terminal de l’insuffisance rénale et de survie sans dialyse à 3 ans étaient respectivement de 78 % et 84 % (<span><span>Fig. 1</span></span>, <span><span>Fig. 2</span></span>).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La SBRT est une option thérapeutique non invasive précieuse pour le traitement du CCR localisé, en particulier chez les patients présentant des comorbidités importantes ou un risque chirurgical élevé, tout en minimisant le risque de détérioration de la fonction rénale.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Page S30"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699545","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
E. Grobet-Jeandin , C. Thibault , M.B. Borz , D. Vordos , P.E. Gabriel , A. De Olivera , T. Arber , M. Colombel , V. Chatain , A. Mauger De Varennes , M. Ghenassia , A. Peyrottes , P. Beniac , P. Léon , F. Taha , A. Szostek , G. Calleris , M. Rouprêt , M. Roumiguié , T. Seisen
{"title":"Validation externe de l’essai VESPER comparant l’efficacité des protocoles de chimiothérapie néoadjuvante par méthotrexate, vinblastine, doxorubicine et cisplatine dose dense (dd-MVAC) vs gemcitabine et cisplatine (GC) chez les patients traités par cystectomie totale pour une tumeur de vessie infiltrant le muscle : une analyse en vie réelle de la cohorte BLADRAC","authors":"E. Grobet-Jeandin , C. Thibault , M.B. Borz , D. Vordos , P.E. Gabriel , A. De Olivera , T. Arber , M. Colombel , V. Chatain , A. Mauger De Varennes , M. Ghenassia , A. Peyrottes , P. Beniac , P. Léon , F. Taha , A. Szostek , G. Calleris , M. Rouprêt , M. Roumiguié , T. Seisen","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.087","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.087","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’objectif de cette étude était de réaliser une validation externe de l’essai VESPER en comparant l’efficacité des protocoles de chimiothérapie néoadjuvante (CNA) par méthotrexate, vinblastine, doxorubicine et cisplatine dose dense (dd-MVAC) vs gemcitabine et cisplatine (GC) chez les patients traités par cystectomie totale (CT) pour une tumeur de vessie infiltrant le muscle (TVIM) en vie réelle.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Tous les patients traités par CT après CNA pour une TVIM entre 2001 et 2023 dans 14 centres français ont été rétrospectivement inclus dans la cohorte BLADRAC. Des modèles de régression logistique et de Cox multivariés ont été utilisés afin d’évaluer l’impact des protocoles dd-MVAC vs GC et du nombre de cycles (<<!--> <!-->4 vs<!--> <!-->≥<!--> <!-->4) sur la réponse pathologique (objective [RpO<!--> <!-->≤<!--> <!-->ypT1N0] ou complète [RpC<!--> <!-->=<!--> <!-->ypT0N0]) et la survie (sans récidive [SSR], spécifique [SS] ou globale [SG]), respectivement. Des tests d’interaction entre le protocole de CNA et le nombre de cycles ont été réalisés pour chacune de ces analyses.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 730 patients traités par CT après dd-MVAC (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->513 ; 70 %) ou GC (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->217 ; 30 %) ont été inclus. Le nombre médian de cycles reçus était de 4,1 [4,0–4,2] et 3,5 [3,3–3,7] dans le groupe dd-MVAC et GC, respectivement (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Le seuil de 6 et 4 cycles reçus avait pu être atteint chez 86 (17 %) et 127 (59 %) patients dans le groupe dd-MVAC et GC, respectivement.</div><div>L’utilisation du protocole dd-MVAC vs GC était associée à une meilleure RpO (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->1,47 ; IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[1,04–2,07] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,029) sans impact significatif sur la RpC (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->1,18 ; IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[0,83–1,67] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,368) alors que l’administration de<!--> <!-->≥<!--> <!-->4 vs<!--> <!--><<!--> <!-->4 cycles était associée à une meilleure RpO (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->1,61 ; IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[1,14–2,27] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,007) et RpC (OR<!--> <!-->=<!--> <!-->1,59 ; IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[1,10–2,28] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,013). Il n’y avait pas d’interaction significative entre le protocole de CNA et le nombre de cycles reçus pour la RpO (p<sub>interaction</sub> <!-->=<!--> <!-->0,332) et la RpC (p<sub>interaction</sub> <!-->=<!--> <!-->0,978).</div><div>Après un suivi médian de 35 [15–64] mois, l’utilisation du protocole dd-MVAC vs GC était associée à une meilleure SSR (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,76 ; IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[0,57–0,99] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,045), SS (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,66 ; IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[0,45–0,97] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,033) et SG (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,63 ; IC95 %<!--> <!-->=<!--> <!-->[0,45–0,88] ; ","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Page S61"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142700201","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
V. Mayoral , S. Burneau , S. Bernardet , J. Hervouet , D. Minot , G. Blancho , B. Mesnard , J. Branchereau
{"title":"Amélioration de la préservation rénale en hypothermie : resvératrol et molécule X1","authors":"V. Mayoral , S. Burneau , S. Bernardet , J. Hervouet , D. Minot , G. Blancho , B. Mesnard , J. Branchereau","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.066","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.066","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le recours aux transplants rénaux issus de donneurs décédés par arrêt cardiocirculatoire Maastricht III est en plein essor. L’optimisation de la préservation de ces organes apparaît nécessaire compte tenu de leur sensibilité accrue aux lésions d’ischémie reperfusion (IRI). Afin de prévenir ces lésions, une approche pharmacologique par supplémentation du liquide de préservation est une stratégie prometteuse, simple d’implémentation en pratique et permettant l’éviction de l’exposition du receveur en traitant uniquement l’organe pendant sa préservation. Deux molécules ont été évaluées, le resvératrol et la molécule X1, décrites pour leur potentiel antioxydant et anti-inflammatoire, activités d’intérêt en préservation d’organe.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Un modèle de préservation hypoxique hypothermique sur cellules endothéliales humaines a été créé. Après culture, les cellules ont été placées en solution de préservation University of Wisconsin (UW) supplémentée ou non à 4<!--> <!-->°C en sachet à hypoxie scellé pendant 24<!--> <!-->h, puis incubées en milieu de culture EGM-2MV à 37<!--> <!-->°C O2 95 % pendant 4<!--> <!-->h à 48<!--> <!-->h. La survie cellulaire, l’expression moléculaire et génique en conditions pro-inflammatoires ainsi que la capacité d’activation des cellules immunitaires ont été évalués par cytométrie en flux et qPCR.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Après 24<!--> <!-->h de préservation supplémentée en resvératrol, la survie cellulaire était significativement améliorée (74 % vs 49 % <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01) avec diminution du nombre de cellules apoptotiques (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05). Il existe également une diminution de l’expression des molécules d’adhésion de surface et d’HLA.</div><div>La supplémentation par molécule X1 induit une diminution de l’expression génique des molécules d’adhésion ICAM-1 et VCAM-1 (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01) et des cytokines pro-inflammatoires CCL-5 (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01) et IL-6 (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05), concordant au niveau protéique et de manière prolongée. Cette diminution de l’activation endothéliale est associée à une réduction de leur capacité à activer les lymphocytes T CD4 et CD8 (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05). On ne retrouve pas de toxicité cellulaire associée à ces effets.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’évaluation in vitro du resvératrol et de la molécule X1 pour optimiser la préservation d’organe hypothermique fournie des résultats encourageant en termes de survie cellulaire et de limitation de la réponse inflammatoire, en diminuant notamment la reconnaissance immunitaire. Ces résultats incitent à un prochain passage vers une validation clinique.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Page S46"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699452","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
M. Baboudjian , G. Ploussard , T. Chevallier , N. Kassab , G. Fiard , R. Mathieu , N. Houede , A. Villers , P. Coloby , P. Rischmann
{"title":"Complications après HIFU en première ligne de traitement du cancer localisé de la prostate chez 1967 patients consécutifs","authors":"M. Baboudjian , G. Ploussard , T. Chevallier , N. Kassab , G. Fiard , R. Mathieu , N. Houede , A. Villers , P. Coloby , P. Rischmann","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.048","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.048","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les complications après HIFU en primo-traitement du cancer localisé de la prostate (CaP) sont étudiées à partir de la base de vigilance tenue par l’AFU promotrice de l’étude HIFI (IDRCB : 2013-A01042-43) dans le cadre du Forfait Innovation. Ces résultats sont présentés selon le standard européen exigé par l’Agence nationale des médicaments et produits de santé.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Les critères d’inclusion dans la cohorte HIFU étaient un cancer de la prostate de risque faible ou intermédiaire favorable (cT1-2 NxM0, PSA<!--> <!--><<!--> <!-->15<!--> <!-->ng/mL) non éligible à la surveillance active. Selon les recommandations 2013, les patients étaient âgés de plus de 69 ans dans le bras HIFU. Les traitements ont été réalisés en une ou deux séances (Focal One : 90 %, Ablatherm : 10 %).</div><div>Tous les effets indésirables graves (EIG) ont été enregistrés de façon exhaustive dans la base de vigilance réglementaire de l’AFU au cours du suivi d’au moins 30 mois entre avril 2015 et septembre 2022.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 1967 patients (âge médian : 74,7 ans) ont été traités de façon consécutive dans 46 centres. 471 EIG sont décrits dont 300 attendus et 171 inattendus. Seuls 2 cas étaient inattendus et attribuables au traitement : il s’agit de 2 endocardites consécutives à des infections urinaires mal contrôlées. L’essentiel des ré-hospitalisations concerne des épisodes rétentionnels (9,8 %) allant de 4 à 30 % selon les équipes. Un resondage a concerné 149 patients. Le taux de Clavien-Dindo<!--> <!-->><!--> <!-->3a est 2,74 %. Les reprises chirurgicales sont des interventions endoscopiques de désobstruction : 41 résections (2,1 %) et 4 urètrotomies. Deux cas de fistules urètro-rectales (1/1000) ont guéri sans séquelle dont un avec une colostomie transitoire. Une deuxième séance d’HIFU (5,5 %) n’a pas entraîné de complications supplémentaires. Aucun décès lié au traitement ou au CaP. Au total, 38 % des centres étaient en courbe d’apprentissage en début d’étude.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Il s’agit de la plus grande cohorte prospective, en vie réelle, d’HIFU en première intention pour cancer localisé de la prostate. Compte tenu de l’âge élevé des patients, le taux de complications graves est faible. Aucun décès lié au traitement. La prévention du risque rétentionnel, la durée du sondage postopératoire et la gestion des rétentions urinaires avérées mériteraient d’être mieux standardisées.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Page S34"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142700244","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
S. Kutchukian , M. Chicaud , L. Berthe , F. Coste , P. Lapouge , H. Alshehhi , D. Buob , O. Traxer , F. Panthier , S. Doizi
{"title":"Comparaison des effets tissulaires entre laser Holmium:YAG, laser Thulium fibré et laser Thulium:YAG pulsé : étude ex vivo","authors":"S. Kutchukian , M. Chicaud , L. Berthe , F. Coste , P. Lapouge , H. Alshehhi , D. Buob , O. Traxer , F. Panthier , S. Doizi","doi":"10.1016/j.fpurol.2024.07.031","DOIUrl":"10.1016/j.fpurol.2024.07.031","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Comparer les interactions laser-tissu à travers les caractéristiques d’ablation, de coagulation et de carbonisation sur un modèle de rein porcin non perfusé entre trois lasers : Holmium:YAG (Ho:YAG), Thulium Fibré (TFL) et Thulium:YAG pulsé (p-Tm:YAG).</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Les paramètres pouvant être réglés de manière identique entre les trois lasers (énergie et fréquence), et cliniquement pertinents pour l’énucléation prostatique, ont été identifiés et utilisés pour réaliser des incisions sur des reins porcins frais au moyen de fibres optiques de 550<!--> <!-->μm et 360<!--> <!-->μm, fixées à des distances de 0 et 1<!--> <!-->mm de la surface tissulaire à une vitesse constante de 2<!--> <!-->mm/s (<span><span>Tableau 1</span></span>). L’analyse histologique a évalué : la forme, la profondeur, la largeur de l’incision, la zone de coagulation et la présence de carbonisation.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les profondeurs, les largeurs d’incision et les zones de coagulation étaient plus importantes avec les lasers Ho:YAG et p-Tm:YAG qu’avec le TFL (<span><span>Fig. 1</span></span>, <span><span>Fig. 2</span></span>). Bien qu’aucune carbonisation n’ait été constatée avec les lasers Ho:YAG et p-Tm:YAG, elle était courante avec le TFL, surtout à haute fréquence. Les formes des incisions et des zones de coagulation étaient plus régulières et homogènes avec le laser p-Tm:YAG et le TFL qu’avec le laser Ho:YAG. Indépendamment du laser utilisé, les courtes durées d’impulsion ont entraîné des incisions plus profondes comparées aux longues durées d’impulsion. En ce qui concerne la distance, nous avons constaté que le TFL était plus efficace au contact du tissu. Enfin, les fibres de 360<!--> <!-->μm ont entraîné des incisions plus profondes, tandis que les fibres de 550<!--> <!-->μm ont conduit à des incisions plus larges et à des zones de coagulation plus importantes.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’analyse histologique a révélé une plus grande pénétration tissulaire avec le laser p-Tm:YAG par rapport au TFL, tout en restant inférieure à celle du Ho:YAG. Ses propriétés de coagulation semblent intéressantes car elle offre une coagulation homogène sans carbonisation, et les incisions sont restées uniformes sans déchirure tissulaire. Ainsi, le laser p-Tm:YAG pourrait apparaître comme une alternative efficace aux lasers Ho:YAG et TFL pour la chirurgie d’énucléation prostatique.</div></div>","PeriodicalId":34947,"journal":{"name":"Progres en Urologie - FMC","volume":"34 7","pages":"Pages S21-S23"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699634","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}