{"title":"Actualités de 2024 en santé du sommeil","authors":"Jean-Arthur Micoulaud-Franchi , Armelle Rancillac","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.221","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.221","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 19-22"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508046","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Phénotypes de pratique d’activité physique dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil","authors":"Monique Mendelson, Sébastien Baillieul, Raphaël Louis, Kaiping Wang, Renaud Tamisier, Jean-Louis Pépin, Sébastien Bailly","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.022","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.022","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est une pathologie hétérogène avec de multiples causes et de nombreuses conséquences. Alors que la pratique régulière d’activité physique (AP) apparaît comme un élément central dans le contrôle de sa sévérité, celle-ci n’entre pas en compte dans l’évaluation initiale. L’objectif de cette étude est d’explorer l’hétérogénéité de la pratique d’AP des patients ayant un SAOS en identifiant des phénotypes de patients et d’évaluer leur lien avec la sévérité du SAOS.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cette étude est réalisée à partir de données d’une cohorte clinique prospective. L’AP des patients a été évaluée avec le Global Physical Activity Questionnaire (GPAQ), qui permet de recueillir des informations sur la pratique d’AP dans trois situations (AP au travail, AP de déplacement, AP de loisirs) ainsi que sur les comportements sédentaires. La sévérité du SAOS est évaluée par l’index d’apnées hypopnées (IAH) à partir d’une polysomnographie. Tous les patients ayant un IAH<!--> <!-->≥<!--> <!-->5 événements par heure ont été inclus. Une méthode de <em>clustering</em> non supervisée (analyse en classe latente) a été utilisée et les phénotypes ont été comparés entre eux.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 1167 SAOS ont été considérés au diagnostic, ils sont majoritairement masculins (58 %) avec un âge médian de 54 ans [44–65] au diagnostic et un BMI médian de 28<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup> [24–32]. Quatre phénotypes ont été identifiés en fonction de leur pratique : (1) AP vigoureuse en loisir (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->186, 15,9 %) ; (2) AP vigoureuse au travail (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->211, 18,1 %) ; 3) AP modérée (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->412, 35,3 %) ; et (4) absence de pratique d’AP (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->358, 30,7 %). Les patients pratiquant une AP vigoureuse en loisir avaient un IAH significativement plus bas que les trois autres phénotypes ; la différence la plus importante était entre le groupe ne pratiquant pas d’AP et celui pratiquant de l’AP vigoureuse de loisir (IAH médian de 21 contre 15 évènements par heure, valeur de <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude a mis en évidence quatre phénotypes de pratique d’AP distincts parmi les individus présentant un SAOS. La pratique d’AP vigoureuse en loisir est associée avec la plus faible sévérité de SAOS.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 33"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508364","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Claude Gronfier , Annabelle Labonne , Damien Davenne , Martine Duclos , Isabelle Poirot , Alexandre Dakar , Didier Cugy , Marie Françoise Vecchierini , Lina Ying , Jean Arthur Micoulaud-Franchi , Marc Rey
{"title":"Dormir, manger, bouger : trouver le bon rythme ! Enquête de l’Institut national du sommeil et de la vigilance, Journée du Sommeil® 2024","authors":"Claude Gronfier , Annabelle Labonne , Damien Davenne , Martine Duclos , Isabelle Poirot , Alexandre Dakar , Didier Cugy , Marie Françoise Vecchierini , Lina Ying , Jean Arthur Micoulaud-Franchi , Marc Rey","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.023","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.023","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Explorer les liens entre sommeil, alimentation et activité physique pour adapter les messages de prévention.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Enquête réalisée du 7 au 15 décembre 2023 par OpinionWay (1001 personnes âgés de 18 à 65 ans), élaborée par le CS de l’INSV, basée sur 3 types de données : les habitudes de sommeil, l’alimentation (horaires et régularité des prises alimentaires), l’activité physique (AP) et la sédentarité (questionnaire activité physique et sédentarité développé et validé par l’ONAPS).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les Français dorment en moyenne 6<!--> <!-->h<!--> <!-->42 en semaine et 7<!--> <!-->h<!--> <!-->25 le week-end. Quarante-trois pour cent souffrent de troubles du sommeil, particulièrement les travailleurs en horaires décalés et les personnes atteintes de maladies chroniques. Le niveau de sédentarité est élevé (plus de 7<!--> <!-->h par jour) pour 54 % des sujets, mais l’activité physique régulière améliore significativement la qualité du sommeil. Les actifs (plus de 150<!--> <!-->min/semaine d’AP) ont plus souvent un sommeil de très bonne qualité que les inactifs. L’irrégularité de l’heure du dîner en semaine (19 % des sujets) est associée à une moins bonne qualité du sommeil. Une grande majorité des sujets reconnaît le rôle majeur du sommeil dans les performances intellectuelles et physiques (80 et 72 % respectivement) à coté de l’alimentation (56 et 68 %) et de l’AP (48 et 63 %).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’enquête confirme que « Manger, bouger, dormir » constituent les trois déterminants majeurs de la santé. Elle souligne l’importance d’adopter des habitudes régulières en matière de sommeil, d’activité physique et d’alimentation. L’intégration de ces 3 piliers dans les campagnes de prévention est essentielle pour promouvoir une meilleure hygiène de vie.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 33"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508365","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Stéphane Rehel , Florence Mézenge , Françoise Bertran , Anaïs Hamel , Gaël Chételat , Géraldine Rauchs , et Le Medit-Ageing Research Group
{"title":"Évolution du sommeil et atteintes cérébrales et cognitives au cours du vieillissement","authors":"Stéphane Rehel , Florence Mézenge , Françoise Bertran , Anaïs Hamel , Gaël Chételat , Géraldine Rauchs , et Le Medit-Ageing Research Group","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.012","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.012","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Le sommeil se modifie avec l’âge, et des changements tels que la fragmentation du sommeil ou une durée courte de sommeil nocturne constitueraient des facteurs de risque de déclin cognitif et de maladie d’Alzheimer. Préserver un sommeil de bonne qualité chez les personnes âgées est donc crucial pour prévenir les maladies neurodégénératives. Cette étude vise à préciser l’impact de l’évolution du sommeil sur la cognition et l’intégrité cérébrale chez des seniors.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Dans le cadre de l’essai clinique Age-Well, évaluant l’impact d’une intervention de 18 mois (méditation, apprentissage de l’anglais vs groupe contrôle) sur la cognition et l’intégrité cérébrale, 128 sujets âgés sains ont réalisé, en baseline et à 18 mois, une évaluation neuropsychologique, une IRM T1 et un examen TEP-AV45 pour quantifier la perfusion cérébrale (<em>early phase</em>) et la charge amyloïde (<em>late phase</em>). Un enregistrement par actimétrie durant 7<!--> <!-->jours a été réalisé aux deux temps, à partir duquel une analyse de <em>clustering</em> basée sur l’évolution de trois paramètres (durée totale, efficacité et fragmentation du sommeil) a permis de répartir les participants en deux groupes : un groupe dont le sommeil s’est amélioré ou est resté stable sur la période de suivi (groupe UpStable ; <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->83 ; 69,04<!--> <!-->±<!--> <!-->4,01 ans) et un groupe dont le sommeil s’est dégradé (groupe Down ; <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->45 ; 68,98<!--> <!-->±<!--> <!-->3,49 ans). Des analyses de covariance (ANCOVA) ont été effectuées pour déterminer l’impact de l’évolution du sommeil sur la cognition et l’intégrité cérébrale dans des régions sensibles à la maladie d’Alzheimer, en contrôlant pour différentes variables (âge, sexe, niveau d’études, IMC, groupe d’intervention, appareillage par PPC au cours de l’étude et données de baseline).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les résultats montrent qu’à 18 mois, les participants dont le sommeil s’est détérioré présentent des performances plus faibles en mémoire épisodique (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02) et une perfusion cérébrale réduite dans des régions touchées précocement dans la maladie d’Alzheimer, notamment l’hippocampe, le cortex cingulaire postérieur, le précuneus et les aires frontales (ps<!--> <!--><<!--> <!-->0,05) par rapport aux participants du groupe UpStable.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Ces résultats soulignent l’importance de maintenir une bonne qualité de sommeil chez les personnes âgées afin de prévenir le déclin cognitif et de préserver le fonctionnement cérébral.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 28-29"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508402","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Reproductibilité test-retest des critères alternatifs des tests itératifs de latence d’endormissement dans les hypersomnolences d’origine centrale","authors":"Claire Denis , Alexandre Derre , Séverine Beziat , Sofiène Chenini , Isabelle Jaussent , Yves Dauvilliers , Lucie Barateau","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.006","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.006","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Le diagnostic de la narcolepsie de type 1 (NT1), de type 2 (NT2), et de l’hypersomnie idiopathique (HI) nécessite la réalisation de tests itératifs de latence d’endormissement (TILE). Il existe une importante variabilité test-retest des critères TILE standards (latence d’endormissement moyenne et présence d’endormissement en sommeil paradoxal [SP] dans les 15<!--> <!-->min suivant l’endormissement [SOREM]). Certains critères alternatifs des TILE récemment étudiés (comme la durée moyenne du SP [DMSP]) permettent de distinguer les patients orexine-déficients avec une meilleure sensibilité et spécificité que les critères standards. Notre objectif est d’évaluer la reproductibilité test-retest de ces critères alternatifs.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cent trente-sept patients avec une plainte d’hypersomnolence ont bénéficié de deux polysomnographies (PSG) suivies de TILE, en condition non traitée. Les diagnostics de NT1, NT2, HI et somnolence non-spécifiée (NSH) étaient basés sur les critères ICSD-3 usuels (PSG/TILE) et le taux d’orexine (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->85). Les 20 premières minutes des TILES ont été extraites et analysées.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>À la première visite(V1), 46 patients étaient NT1, 33 NT2, 18 HI et 40 NSH. À V2, 46 étaient NT1, 13 NT2, 22 HI et 56 NSH. Les résultats des TILE étaient peu reproductibles entre les deux évaluations pour les NT2 et HI (27 % et 39 % seulement gardaient les mêmes critères diagnostics avec les standards actuels) et 78 % pour les NT1. Parmi les critères alternatifs, 34/46 patients NT1 avaient une DMSP<!--> <!-->≥<!--> <!-->4,1<!--> <!-->min à V1, et 85 % d’entre eux à V2 (Kappa<!--> <!-->=<!--> <!-->51 % IC-95<!--> <!-->=<!--> <!-->[23 ; 79 %]) ; à l’inverse 99 % des non-NT1 n’avaient ce critère ni à V1 ni à V2. Chez les NT1 avec<!--> <!-->≥<!--> <!-->1 endormissement direct en SP (diREM) à V1 (40/46), 90 % avaient<!--> <!-->≥<!--> <!-->1diREM à V2 (Kappa<!--> <!-->=<!--> <!-->23 % IC-95<!--> <!-->=<!--> <!-->[–14 ; 61 %]) ; chez les non-NT1 sans diREM à V1 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->61), 82 % n’avaient pas de diREM à V2. Parmi les patients narcoleptiques, une DMSP<!--> <!-->≥<!--> <!-->5,7<!--> <!-->min était retrouvée chez 26 NT1, dont 73 % étaient concordants à V2 (Kappa<!--> <!-->=<!--> <!-->43 % IC-95<!--> <!-->=<!--> <!-->[17 ; 69 %]) ; tous les NT2 avec DMSP<!--> <!--><<!--> <!-->5,7<!--> <!-->min (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->29) étaient concordants à V2 (Kappa<!--> <!-->=<!--> <!-->84 % IC-95<!--> <!-->=<!--> <!-->[54 ; 100 %]).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Parmi les critères alternatifs au TILE permettant de distinguer les patients orexine-déficients des autres patients somnolents, la durée du SP et la présence de diREM restent concordantes sur deux évaluations, à l’inverse des critères standard du TILE.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 25-26"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508615","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"L’activité sympathique cardiaque : un déterminant clé dans la progression de la cardiopathie ischémique induite par les apnées du sommeil","authors":"Maximin Détrait , Jonathan Gaucher , Emma Billoir , Sophie Bouyon , Emeline Lemarié , Stéphanie Paradis , Guillaume Vial , Florent Chuffart , Fabien Hubert , Francesca Rochais , Stéphane Doutreleau , Jean-Louis Pépin , Elise Belaïdi , Claire Arnaud","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.008","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.008","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>La cardiomyopathie ischémique est souvent associée au syndrome d’apnée du sommeil (SAS), ce qui aggrave la progression de la cardiopathie. L’hypoxie intermittente (HI), caractéristique majeure du SAS, augmente l’activité sympathique, accélérant ainsi le remodelage et la dysfonction cardiaque dans des modèles rongeurs atteints de cardiomyopathie ischémique. L’objectif de cette étude est d’évaluer si la dénervation sympathique cardiaque (DSC) peut atténuer la progression de la cardiopathie ischémique induite par l’HI.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Des rats Wistar mâles ont subi un infarctus du myocarde (IM) par ligature permanente de l’artère coronaire gauche, et simultanément une DSC par ablation des ganglions cervicaux moyens et stellaires gauches. Trois jours après la chirurgie, les rats ont été exposés soit à l’HI (21–5 % de fraction inspirée en O<sub>2</sub>, cycle de 60<!--> <!-->s, 8<!--> <!-->h/j) soit à la normoxie (N) pendant 14 semaines. L’activité sympathique a été surveillée via l’analyse spectrale de la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) à partir d’enregistrements ECG d’animaux vigiles à l’aide de gilets connectés. La fonction cardiaque et le remodelage ont été évalués par échocardiographie. Une analyse transcriptomique a été utilisée pour étudier les voies de signalisation impactées dans le ventricule gauche, et des marquages immunohistochimiques ont été réalisés pour évaluer la prolifération des cardiomyocytes (Ki67 : prolifération et MF20 : myosine).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La DSC a réduit l’activité sympathique cardiaque, atténué les altérations à long terme de la fraction d’éjection, et diminué l’hypertrophie des cardiomyocytes induite par l’HI. L’analyse transcriptomique a révélé que la DSC a initié des processus biologiques liés à la régénération cardiaque. L’analyse par immunofluorescence a confirmé la reprise du cycle cellulaire des cardiomyocytes chez les rats dénervés. En effet, la DSC a augmenté la prolifération des cardiomyocytes, comme en témoigne la plus forte expression de Ki67 colocalisée avec les marqueurs MF20 dans les cœurs IM-HI-DSC par rapport aux cœurs IM-HI.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Nos résultats soulignent le rôle protecteur de la DSC dans la progression de la cardiopathie ischémique aggravée par l’HI. Cette étude met en évidence l’interaction complexe entre l’activité sympathique et l’hypoxie dans la régénération cardiaque, tout en soulignant l’importance de la gestion de l’hyperactivité sympathique dans la cardiomyopathie ischémique, en particulier chez les patients apnéiques.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 26-27"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508617","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Évaluation du chronotype chez les enfants et les adolescents atteints de mucoviscidose à l’ère des modulateurs de CFTR (CHRONO-MUCO)","authors":"Catherine Chen , Aurore Guyon , Claude Gronfier , Nicole Beydon , Harriet Corvol , Sonia Galletti , Iulia Ioan , Valérie Laudy , Mahamadi Savadogo , Aurélie Tatopoulos , Jessica Taytard , Guillaume Thouvenin , Philippe Reix , Patricia Franco , Laurianne Coutier","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.093","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.093","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>L’apparition de troubles du sommeil (TS) chez l’adulte atteint de mucoviscidose (MV) sous ELEXACAFTOR-TEZACAFTOR-IVACAFTOR (ETI) a été rapportée. Aucune étude sur le chronotype n’a été réalisée sous ETI ni chez l’enfant ni chez l’adulte. L’objectif de l’étude était d’évaluer la nature du chronotype des enfants traités par ETI et leur qualité de sommeil.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une étude prospective tricentrique (Lyon, Nancy, Paris-Trousseau) a été menée en 2024 chez les patients de 2–18 ans avec MV sous ETI. Ont été réalisés : interrogatoire du sommeil, questionnaires (chronotype, troubles du sommeil, somnolence, hyperactivité, anxiété-dépression), réactivité pupillaire à la lumière, actimétrie (7<!--> <!-->jours), mélatonine urinaire (24<!--> <!-->h).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 54 patients inclus (23 garçons, âge médian [min–max] : 11 ans [3–17] dont 23 [43 %] ont déclaré des TS [surtout à 2–5 ans] [<span><span>Fig. 1</span></span>]). Parmi eux, 18 (78 %) n’avaient pas de TS avant ETI ou des TS anciens amplifiés sous ETI. 8 patients ont eu une modification thérapeutique avec amélioration partielle. L’insomnie d’endormissement était la plus fréquente (35 %). Dix pour cent avaient un retard de phase selon questionnaires et 30 % selon mélatonine urinaire. L’actimétrie objectivait un coucher trop tardif (81 %), une durée de sommeil faible (30 %) et un sommeil trop fragmenté (50 %). 30 % des patients avaient un score d’anxiété élevé.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Il existe une fréquence importante de TS chez les enfants et adolescents traités par ETI, apparus dans les 6 premiers mois après instauration. La poursuite des inclusions permettra de mieux comprendre leur physiopathologie (anxiété-dépression et/ou anomalie du chronotype).</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 66"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508627","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Eve Reynaud , Lucie Malevergne , Alexandre Grellet , Adrien Pawlik , Marc Gurgand , Amandine Rey , Stéphanie Mazza
{"title":"Effet d’un décalage de l’heure de début des cours chez les adolescents : un essai contrôlé avec actimétrie dans un internat français","authors":"Eve Reynaud , Lucie Malevergne , Alexandre Grellet , Adrien Pawlik , Marc Gurgand , Amandine Rey , Stéphanie Mazza","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.088","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.088","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Il est très courant pour les adolescents de se coucher tard, même si les horaires d’école contraignent à se réveiller tôt. Ainsi, la plupart ne dorment pas assez les soirs d’école. Une quinzaine d’études longitudinales ont examiné l’effet d’un décalage de l’heure de début des cours sur le sommeil et la santé. Cependant aucune étude contrôlée randomisée avec des mesures objectives d’évaluation du sommeil n’a été faite.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Quatre classes d’élèves de 5<sup>e</sup> et de 4<sup>e</sup> d’un internat d’île de France ont participé à l’étude. Pendant le premier trimestre (de septembre à fin octobre), toutes les classes commençaient à 8<!--> <!-->h. Ensuite, les classes ont été randomisées par niveau : la moitié a maintenu un début de cours à 8<!--> <!-->h, tandis que l’autre moitié l’a décalé à 9<!--> <!-->h, de novembre à la fin de l’année scolaire. Le sommeil des participants a été évalué par actimétrie pendant deux semaines, en octobre (T0) et en mars (T1). Sur les 96 élèves inscrits, 53 (âge 12,8 ans [11,7–14,2], 66 % de filles) ont été inclus dans les analyses (10 refus de participer et 33 n’avaient pas des données d’actimétrie suffisantes [<<!--> <!-->3<!--> <!-->jours]). Les résultats portent sur les veilles de jour d’école, les tests statistiques sont non paramétriques.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>À T0, le sommeil des participants était équivalent dans les deux groupes, avec un endormissement à 21<!--> <!-->h<!--> <!-->50 (SD<!--> <!-->=<!--> <!-->0<!--> <!-->h<!--> <!-->17) et une durée de sommeil de 07<!--> <!-->h<!--> <!-->18 (SD<!--> <!-->=<!--> <!-->0h26). À T1, il n’y avait pas de différence d’heure d’endormissement entre les groupes, mais l’heure de réveil était plus tardive pour le groupe commençant à 9<!--> <!-->h, résultant ainsi en une durée de sommeil plus longue. Le groupe débutant les cours à 8<!--> <!-->h dormait 7h01 (SD<!--> <!-->=<!--> <!-->0<!--> <!-->h<!--> <!-->31) contre 7<!--> <!-->h<!--> <!-->32 (SD<!--> <!-->=<!--> <!-->0<!--> <!-->h<!--> <!-->26) pour l’autre groupe (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) à T1. Entre T0 et T1, une réduction de la durée de sommeil de 12<!--> <!-->min (SD<!--> <!-->=<!--> <!-->36) a été observé pour le groupe débutant les cours à 8<!--> <!-->h contre une augmentation de 10<!--> <!-->min (SD<!--> <!-->=<!--> <!-->27) pour le groupe débutant les cours à 8<!--> <!-->h (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,002).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Décaler l’heure de début des cours n’a pas retardé l’heure d’endormissement et a permis d’augmenter la durée du sommeil d’adolescents scolarisés en collège.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 63"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508733","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Actualités de 2024 sur les troubles respiratoires et le sommeil","authors":"Claire Launois , Armelle Rancillac","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.220","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.220","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 16-18"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508001","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Wième Ben Hmid , Balsam Barkous , Fatma Guezguez , Nouha Gammoudi , Amira Ben Lazreg , Ghazi Sakly , Ridha Ben Cheikh
{"title":"Prévalence de l’obésité et son impact sur les caractéristiques cliniques et polysomnographiques chez les patients narcoleptiques","authors":"Wième Ben Hmid , Balsam Barkous , Fatma Guezguez , Nouha Gammoudi , Amira Ben Lazreg , Ghazi Sakly , Ridha Ben Cheikh","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.077","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.077","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Décrire la prévalence du surpoids et de l’obésité chez les patients narcoleptiques tunisiens et analyser leur impact sur les caractéristiques cliniques et polysomnographiques.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cette étude rétrospective a inclus les patients diagnostiqués avec une narcolepsie de type I entre 2008 et 2023. Tous les patients ont réalisé une polysomnographie et des tests itératifs de latence d’endormissement (TILE). Le groupe surpoids/obésité a été défini par un IMC<!--> <!-->≥<!--> <!-->25. L’analyse statistique a été réalisée avec SPSS, avec un seuil de significativité fixé à <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Trente-quatre patients ont été inclus, avec un âge moyen de 28,06<!--> <!-->±<!--> <!-->11,92 ans et une prédominance masculine (sex-ratio : 1,42). L’IMC moyen était de 27,80<!--> <!-->±<!--> <!-->6,41, avec 63,5 % des patients classés en surpoids ou obèses : 22,7 % en surpoids, 22,7 % avec une obésité de classe I, 13,6 % avec une obésité de classe II et 4,5 % avec une obésité de classe III. Le groupe 1 (surpoids/obésité) comprenait 14 patients et le groupe 2 (poids normal) 20 patients. Aucune différence significative d’âge n’a été observée entre les groupes (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,09), mais le groupe 1 comptait une proportion plus élevée de femmes. Les données cliniques ont montré une sévérité similaire de la narcolepsie entre les groupes (37,5 [34,3 ; 50] vs 46 [27,5 ; 46,5], <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,8), mais le groupe 1 présentait des scores d’Epworth plus élevés (21 [16,4 ; 21,2] vs 19 [16 ; 20], <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04) et une durée de maladie plus longue (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->10<sup>-3</sup>). Les données de la polysomnographie ont montré que le groupe 1 avait une proportion plus élevée de sommeil Non-REM.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le surpoids et l’obésité sont très fréquents chez les patients narcoleptiques, possiblement en lien avec un comportement sédentaire dû à la somnolence excessive associée à cette pathologie.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 59"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508034","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}