Jean-Louis Pépin , Philippe Lehert , Raoua Ben Messaoud , Marie Joyeux-Faure , Christian Causse , Jerryl Asin , Ferran Barbe , Maria Bonsignore , Winfried Randerath , Johan Verbraecken , Sonya Craig , Yves Dauvilliers
{"title":"Bénéfice/risque comparatif des agents éveillants chez les patients souffrant d’apnée obstructive du sommeil : une méta-analyse en réseau","authors":"Jean-Louis Pépin , Philippe Lehert , Raoua Ben Messaoud , Marie Joyeux-Faure , Christian Causse , Jerryl Asin , Ferran Barbe , Maria Bonsignore , Winfried Randerath , Johan Verbraecken , Sonya Craig , Yves Dauvilliers","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.009","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.009","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>L’apnée obstructive du sommeil (SAOS) est une maladie respiratoire chronique courante associée à un lourd fardeau lié à la somnolence et à une qualité de vie réduite. Malgré un traitement de première intention par pression positive continue (PPC), de nombreux patients souffrent d’EDS résiduelle. Les options de traitement pharmacologique autorisées en Europe/États-Unis sont le modafinil/armodafinil, le solriamfetol et le pitolisant. En l’absence d’essais comparatifs, l’efficacité et l’innocuité relatives de ces agents éveillant sont largement inconnues.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Des essais contrôlés randomisés (ECR) comparant l’efficacité et la sécurité des médicaments autorisés pour le SAOS ont été analysés à l’aide d’une méta-analyse en réseau. Le critère principal d’évaluation de l’efficacité était les scores Z combinés de l’échelle de somnolence d’Epworth (ESS) et du test de résistance au sommeil d’Oxford (OSLER)/maintien de l’éveil (TME). La qualité de vie (QdV), la sécurité globale et cardiovasculaire ainsi que les rapports bénéfice-risque ont été calculés.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sur les 4017 études identifiées, un total de 20 ECR impliquant 4015 sujets ont été inclus. L’analyse des Z-scores combinés des résultats d’efficacité subjectifs (ESS) et objectifs (OSLER/TME) a montré que le solriamfétol (150<!--> <!-->mg ; taille de l’effet [ES]<!--> <!-->=<!--> <!-->0,66 [IC à 95 % : 0,36 ; 0,96]) et le pitolisant (20<!--> <!-->mg ; ES<!--> <!-->=<!--> <!-->0,66 [IC à 95 % : 0,44, 0,88]), modafinil (200<!--> <!-->mg ; ES<!--> <!-->=<!--> <!-->0,53 [IC à 95 % : 0,33, 0,73]) ; 400<!--> <!-->mg ; ES<!--> <!-->=<!--> <!-->0,53 [IC à 95 % : 0,42, 0,64]) a présenté une amélioration cliniquement significative de l’efficacité. Les scores P ont classé le placebo, puis le pitolisant, le modafinil 200<!--> <!-->mg, le modafinil 400<!--> <!-->mg et le solriamfetol pour la sécurité globale ; et pitolisant, puis solriamfetol, modafinil 400<!--> <!-->mg et modafinil 200<!--> <!-->mg pour le rapport bénéfice-risque.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le pitolisant, le solriamfétol et le modafinil ont montré une efficacité comparable sur la SDE chez les patients SAOS. Le pitolisant présentait un meilleur profil d’innocuité et un meilleur rapport bénéfice-risque par rapport au solriamfétol et au modafinil. Les rapports de risque global et cardiovasculaire suggèrent que le pitolisant pourrait être le meilleur candidat pour les patients SAOS avec comorbidités cardiovasculaires.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 27"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508718","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Étude ESUMI : évaluation de la suspicion de micro-éveils corticaux","authors":"Julien Favier , Ludovic Abuaf","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.067","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.067","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Développer des critères supplémentaires adaptés à la polygraphie ventilatoire chez l’adulte afin d’améliorer la sensibilité de cet examen. Évaluer la possibilité de suspecter un micro-éveil cortical en lien avec un événement respiratoire obstructif dans le cadre de la PGV à travers la visualisation d’INC (Indicateurs non corticaux).</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude rétrospective unicentrique concernant sept enregistrements de polysomnographie ambulatoire réalisés à l’aide d’un polysomnographe Nox A1 distribué par Resmed. Création de deux types d’événements : EOSD (événement obstructif sans désaturation) type 1 pour marquer les suspicions de micro-éveil qui entreraient dans le cadre d’une hypopnée non désaturante. EOSD type 2 pour marquer les suspicions de micro-éveil qui entreraient dans le cadre d’une ERIM (effort respiratoire induisant un micro-éveil). Un EOSD est scoré en cas de présence d’au moins 3 indicateurs non corticaux (INC) parmi : reprise ventilatoire – disparition de la limitation du débit – variation de l’intensité des bruits respiratoires – disparition brutale du ronflement – variation des efforts respiratoires – disparition du déphasage thoraco-abdominal – écrasement de l’onde de pouls – augmentation de la fréquence cardiaque d’au moins 6<!--> <!-->bpm. Les examens ont bénéficié d’abord d’une lecture standard de polysomnographie, puis d’un scoring isolé (type polygraphique) des événements respiratoires et des 2 nouveaux indicateurs (EOSD) par un autre lecteur. Une deuxième lecture de la PSG et du scoring respiratoire a été réalisée afin de limiter la variabilité inter-scoreur. Dépot CNIL MR004 effectué.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Nous avons inclus au total sept enregistrements polysomnographiques représentant 2645<!--> <!-->minutes de temps de sommeil (PSG) et 2876<!--> <!-->minutes de temps d’analyse respiratoire (concordance TTS/TTA<!--> <!-->=<!--> <!-->92 %). Nous avons pu analysé la corrélation entre 1159 microéveils respiratoires confirmés par PSG et 1168 EOSD suspectés en simple lecture respiratoire. 88,5 % d’EOSD type 1 sont suivi d’un micro-éveil respiratoire. Parmi, 92,9 % EOSD type 2 suivi d’un μ-éveil respiratoire La concordance de l’IAH moyen et du RDI moyen en incluant les EOSD est respectivement de 96,5 % et 94,6 %. Les données détaillées sont colligées sur la <span><span>Fig. 1</span></span>.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les EOSD sont des indicateurs intéressants afin d’affiner la lecture en polygraphie, devancer les résultats d’une PSG et comprendre la discordance entre IAH et signes cliniques évocateurs de SAOS.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 54-55"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508725","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Sarah Hartley , Bao Guillaume , Leotard Antoine , Eric Azabou
{"title":"L’évaluation de l’agitation moteur par actimétrie chez les patients atteintes d’un syndrome des jambes sans repos (SJSR)","authors":"Sarah Hartley , Bao Guillaume , Leotard Antoine , Eric Azabou","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.081","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.081","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Les patients atteints d’un SJSR présentent des symptômes moteurs. Notre objectif est d’évaluer objectivement la plainte moteur par actimétrie.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude observationnelle incluant tout patient participant à une étude de stimulation du nerf vague par voie transauriculaire (taSNV) pour un SJSR sévère et pharmacorésistant. Un actimètre au poignet et au pied a été porté de 20h00 à 08h00 pendant 7<!--> <!-->jours semaine 1 et 8. L’actimétrie au poignet identifie la période de la soirée et la nuit (après l’endormissement). L’actimétrie au pied détermine : le nombre, le temps de mouvement (%) et les mouvements périodiques des membres en soirée et pendant le sommeil. La sévérité du SJSR a été évaluée avec l’IIRLS et la qualité de vie par le RLS QOL.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 29 patients ont été inclus dont 48 % d’hommes, d’âge moyenne (63,4<!--> <!-->±<!--> <!-->10,3), IRLS (32,4<!--> <!-->±<!--> <!-->4,2). Les mouvements des jambes ont été très fréquents avant l’endormissement : temps de mouvement (11,5 %<!--> <!-->±<!--> <!-->6 %), mouvements périodiques à l’éveil (42<!--> <!-->±<!--> <!-->22,3), mouvements/h (70,6<!--> <!-->±<!--> <!-->32,3) et pendant le sommeil : temps de mouvements (10,9 %<!--> <!-->±<!--> <!-->5,7 %), mouvements périodiques pendant le sommeil (16,7<!--> <!-->±<!--> <!-->10,5), mouvements/h (27,5<!--> <!-->±<!--> <!-->13,2) avec des variations très importantes intra-nuit et inter-individu. Aucune corrélation n’a été trouvée entre l’IRLS initial et les paramètres d’actimétrie de sommeil ou du mouvement. La taSNV a améliorée la sévérité (IRLS [25,6<!--> <!-->±<!--> <!-->6,4] vs [32,4<!--> <!-->±<!--> <!-->4,2] <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001) et la qualité de vie (RLS QOL [47,6<!--> <!-->±<!--> <!-->13,3] vs [63,4<!--> <!-->±<!--> <!-->17,5] <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001). Aucune différence significative n’a été trouvé pour les paramètres aux MI dans le groupe total et chez les répondeurs (52 %) avec une tendance à une diminution dans le temps de mouvement chez les répondeurs. Un temps de mouvements faible a été associé à une réponse au taSNV.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les mouvements des jambes sont très fréquents chez les patients atteints d’un SJSR, ne sont pas corrélé avec la sévérité mesurée par l’IRLS mais sont un facteur prédicteur de réussite d’un taSNV. Des nouveaux indices sont en développement pour mieux évaluer la plainte moteur chez les patients atteints d’un SJSR.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Pages 60-61"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508726","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Parasomnies et le genre féminin","authors":"Siham Bahbouh","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.082","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.082","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Les parasomnies sont relativement nombreuses chez l’adulte. Cependant, elles sont peu étudiées chez les femmes, tout comme les facteurs de risque associés à leur survenue, laissant un champ important à explorer.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>L’étude était transversale incluant un échantillon de 2500 sujets âgés de 18 ans et plus qui ont été interrogé à l’aide d’un questionnaire relatif aux parasomnies actuelles. Nous avons utilisé des analyses de régression logistique multivariée pour étudier les associations entre le sommeil et ses troubles avec les parasomnies chez le genre féminin, afin d’identifier les facteurs de risque. Le seuil de signification était fixé à <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 57 % des femmes ont rapporté des parasomnies. L’âge moyen était de 46,17 (18,85) ans (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Après ajustement des facteurs de risque de survenue de parasomnies, les facteurs indépendants identifiés étaient le sexe féminin (ORa 1,45 ; IC 95 % [1,21 ; 1,75] ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001] ; le chronotype indiffèrent (ORa 1,41 ; IC 95 % [1,14 ; 1,75] ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001] ; l’utilisation d’écran avant le coucher (ORa 1,35 ; IC 95 % [1,12 ; 1,64] ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001] ; fumer avant le coucher (ORa 1,06 ; IC 95 % [0,64 ; 1,76] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,810] ; l’heure de coucher moyenne en semaine par rapport à minuit (ORa 0,98 ; IC 95 % [0,90 ; 1,07] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,656] ; l’heure de coucher moyenne le weekend par rapport à minuit (ORa 1,09 ; IC 95 % [0,99 ; 1,20] ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05] ; l’heure de lever moyenne le week-end par rapport à midi (ORa 1,00 ; IC 95 % [0,95 ; 1,06] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,928] ; le réveil spontané en semaine (ORa 2,16 ; IC 95 % [1,18 ; 3,95] ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01] ; avoir l’habitude de boire du thé (ORa 1,27 ; IC 95 % [1,03 ; 1,56] ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01] ; du café (ORa 1,77 ; IC 95 % [1,48 ; 2,12] ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001] ; et fumer (ORa 1,23 ; IC 95 % [0,89 ; 1,71] ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,21].</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’identification des facteurs de risque des parasomnies chez les femmes dans notre population nécessite des recherches plus ciblées afin de comprendre les déclencheurs spécifiques liés au sexe et pouvoir gérer ces troubles.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 61"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508727","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Charlotte Menard , Julien Coelho , Yannick Levavasseur , Etienne de Sevin , Pierre Philip , Florian Pécune
{"title":"Évaluations quantitative et qualitative de l’acceptabilité d’un agent conversationnel animé pour le dépistage de l’insomnie","authors":"Charlotte Menard , Julien Coelho , Yannick Levavasseur , Etienne de Sevin , Pierre Philip , Florian Pécune","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.055","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.055","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Nous avons cherché a évaluer l’impact de la modalité d’interaction entre un patient présentant des plaintes de sommeil et un agent conversationnel sur l’acceptabilité de ce dernier.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons mené des évaluations auprès de quarante patients de plus de 18 ans, qui présentaient des troubles du sommeil et qui recevaient déjà des soins en milieu hospitalier. Ils ont été répartis en 2 conditions. Dans la condition ACA, un agent conversationnel animé (ACA) apparaissait à l’écran, parlait oralement et invitait le patient à répondre en cliquant sur l’écran. Dans la seconde condition, l’agent n’était pas présent à l’écran, communiquait uniquement par texte et invitait le patient à répondre en cliquant sur l’écran. L’interaction avec l’agent consistait à dépister l’insomnie chronique et ses comorbidités en administrant les questionnaires ISI, ESS et PHQ-9 aux patients. Ces derniers ont ensuite été invités à évaluer l’acceptabilité de leur interaction avec l’agent grâce aux questionnaires en ligne AES et ETQ permettant la collecte de données quantitatives et à un entretien semi-directif permettant la collecte de données qualitatives.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Nos résultats n’ont montré aucun effet significatif du type de modalité (ECA et texte) sur les scores d’acceptabilité et aucun effet significatif des niveaux d’insomnie et de dépression/anxiété sur les scores d’acceptabilité. Concernant nos données qualitatives, 67,5 % des patients avaient trouvé l’agent tout à fait crédible et 70 % tout à fait bienveillant mais 55 % n’ont pas jugé que l’interaction leur avait été utile. Également, plusieurs grands thèmes ont émergé de l’analyse thématique de ces données qualitatives et ont permis l’émergence de trois pistes d’amélioration concernant les interactions ACA-patients en santé. La première consiste à rendre la tâche la plus transparente possible. La deuxième est de dissocier le discours de l’ACA des questionnaires médicaux. La dernière est d’attribuer à l’ACA un rôle de guide et non plus d’évaluateur ponctuel, afin d’accompagner les patients tout au long de leur parcours utilisateur.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Dans cette étude, nos analyses quantitatives n’ont montré aucun résultat significatif, nos analyses qualitatives ont donc montré toute leur importance.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 49"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508005","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Profil de l’épilepsie vasculaire au service de neurologie du CHU de Conakry","authors":"Laila Toure, Mamady Camara","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.078","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.078","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Décrire les caractéristiques épidémiologiques, électrocliniques, thérapeutiques et évolutive au service de neurologie du CHU de Conakry.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agissait d’une étude prospective de type descriptive, d’une durée d’un (1) an, réalisée au service de neurologie du CHU de Conakry. Ont été inclus dans notre étude, les patients admis pour au moins une crise épileptique non provoquée après un accident vasculaire cérébral (AVC) dans un délai supérieur à une semaine. Ont été exclus tous les patients ayant les antécédents d’épilepsie ou de traumatisme crânien.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Durant cette étude, nous avons enregistré une incidence de 6,3 % d’EV. L’âge moyen était de 58, 2<!--> <!-->±<!--> <!-->10, 4 ans avec des extrêmes de 48 ans et 73 ans. Nos patients étaient majoritairement des hommes soit un sex-ratio de 1,31. Le délai moyen d’apparition de l’EV était de 33,42<!--> <!-->±<!--> <!-->18,2 semaines. Les crises précoces ont été observé chez 21,6 % des patients. Le mode inaugural de l’EV était des crises sérielles (64,8 %), des crises isolées (32,4 %) et l’état de mal épileptique (EME) dans 10,8 % des cas. Les manifestations cliniques principalement les crises focales cloniques observées dans 40,5 % des cas, suivi des myoclonies dans 24,3 % des cas. L’électroencéphalogramme (EEG) de nos patients avait montré des ondes lentes (70,2 %) et des points (27,7 %), mais aussi un résultat normal (16,2 %). Les anomalies EEG étaient de topographie latéralisée (54,8 %), focale (32,2 %) et généralisée (12,9 %). Ces anomalies EEG étaient essentiellement des ondes lentes et des pointes soit respectivement 70,2 % et 29,7 des cas. Les antiépileptiques de longue durée utilisés au cours de cette étude étaient le valproate de sodium (54 %), puis le lamictal (37,8 %) et la lamotrigine (8,1 %). Nous avons observé une régression des CE dans 78,3 %, cependant 21,6 % des patients ont évolué vers un EME.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’épilepsie vasculaire est fréquente chez les hommes et les sujets jeunes dans notre contexte, et présente une bonne évolution.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 59"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508035","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Celine Rivaud , Julie Geneste , Isabelle Rieu , Philippe Marc , Alisson Rosec , Delphine Robillard , Bruno Pereira , Maria Livia Fantini
{"title":"Quand les cauchemars deviennent réalité : association fréquente entre trouble du stress post-traumatique et trouble comportemental en sommeil paradoxal","authors":"Celine Rivaud , Julie Geneste , Isabelle Rieu , Philippe Marc , Alisson Rosec , Delphine Robillard , Bruno Pereira , Maria Livia Fantini","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.080","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.080","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>(1) Déterminer la prévalence du trouble comportemental en sommeil paradoxal (TCSP) chez les patients atteints d’un trouble du stress post-traumatique (TSPT). (2) Vérifier s’il y a une relation entre la sévérité du TSPT et celle du TCSP. (3) Évaluer les caractéristiques clinico-démographiques chez les patients avec et sans TCSP.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Des patients âgés de 18 à 50 ans, francophones, ayant un diagnostic de TSPT avec traumatisme de type I selon le DSM 5, et pris en charge de manière consécutive par la cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP) du CHU de Clermont-Ferrand, ont été inclus. Nous avons recueilli les données clinico-démographiques des patients (sexe, âge, durée et type de symptôme du TSPT, qualité de sommeil, etc). La sévérité du TSPT a été évaluée via le Post-Traumatic Stress Disorder Checklist (PCL-5). La présence d’un TCSP probable (pTCSP) a été retenue si score<!--> <!-->≥<!--> <!-->5 au questionnaire de screening RBDSQ et sa sévérité clinique évaluée avec l’échelle IRBD-SSS. Enfin, la qualité du sommeil a été évaluée via le Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Nous avons inclus 20 patients (6M, âge moyen 36,25 ans). Quinze patients (4M, âge moyen 28 ans) sur 20 (75 %) présentaient une histoire de TCSP probable (pTCSP, score<!--> <!-->≥<!--> <!-->5 au RBDSQ). Nous avons observé une corrélation significative entre la sévérité du TSPT et la sévérité globale des symptômes de TCSP(<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->15,R<!--> <!-->=<!--> <!-->0,634 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0105), en particulier celle des cauchemars (R<!--> <!-->=<!--> <!-->0,718 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,002) et de l’activité motrice (R<!--> <!-->=<!--> <!-->0,544 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,036), alors qu’elle ne corrèle pas avec la qualité du sommeil mesurée par la PSQI (R<!--> <!-->=<!--> <!-->0,153 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,587) Les patients TSPT-pTCSP+ montrent des perturbations plus fréquentes de l’estime de soi (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0001), une hypervigilance (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,041), un évitement des stimuli associés au trauma (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,018) et des troubles de la concentration (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,024) plus sévères par rapport aux patients pTCSP−.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le TCSP semble être très fréquent chez une population de patients tout-venant atteints de TSPT afférent à un CUMP. Nous retrouvons une corrélation significative entre la sévérité du TSPT et celle du TCSP, en particulier des cauchemars et des comportements en sommeil, pouvant suggérer un mécanisme physiopathologique commun entre le TCSP et le TSPT. De futures études pourraient confirmer ces données préliminaires.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 60"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508037","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Liens entre trouble du neurodéveloppement et trouble respiratoire obstructif du sommeil précoce","authors":"Hélène Fouque","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.085","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.085","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Déterminer les liens entre Trouble du neurodéveloppement (TND) et trouble respiratoire obstructif du sommeil (TROS) précoce ainsi que les conséquences du TROS sur les comorbidités psychiatriques associées au TND.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Revue de la littérature mettant en évidence le lien entre TROS et TND (en particulier le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité [TDAH], et le trouble du spectre autistique [TSA]).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Le TROS a des conséquences anatomiques et fonctionnelles. Par l’inflammation qu’il engendre sur le plan cérébral, il influence l’état psychique des sujets, pouvant entraîner une altération des fonctions exécutives et des problèmes de comportement qui seraient à l’origine des symptômes du TDAH et du TSA. Le TROS pourrait aussi induire chez les enfants TND une probabilité accrue de symptômes dépressifs ou d’anxiété. La relation est complexe entre l’oxygénation et la cognition. Le traditionnel index d’apnées hypopnée (IAH) n’est pas toujours un bon prédicteur des résultats comportementaux. La stratification du risque basée sur l’IAH n’identifie pas les enfants présentant une morbidité neurocomportementale plus élevée. La sévérité de l’index d’apnée n’est pas corrélée avec le déficit attentionnel des enfants. Il est donc important de rechercher chez ces enfants les efforts respiratoires nocturnes (détection du syndrome de haute résistance des voies aériennes supérieures : SHRVAS).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’identification de mesures de l’obstruction nocturne chez l’enfant permettant de mieux prédire le neurocomportement est un très probable axe futur de recherche. Cela souligne l’importance de l’identification et du traitement précoces des TROS chez les enfants à risque de troubles neurocomportementaux. L’IAH traditionnel n’étant pas un bon prédicteur des résultats, le dépistage de l’obstruction (et notamment du SHRVAS) est fondamental chez les enfants à risque de TND. Le TROS pourrait être un facteur de vulnérabilité aux TND amenant l’hypothèse d’une « encéphalopathie développementale » liée au sommeil.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 62"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508168","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pauline Balagny , Alexandra Rousseau , Justine Frija , Tabassome Simon , Gabriel Steg , Marie-Pia D’ortho
{"title":"Trouble respiratoire du sommeil et pronostic intra-hospitalier des patients avec infarctus aigu du myocarde, étude multicentrique FRENCHIE/AMI-sleep","authors":"Pauline Balagny , Alexandra Rousseau , Justine Frija , Tabassome Simon , Gabriel Steg , Marie-Pia D’ortho","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.040","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.040","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Malgré la forte prévalence des troubles respiratoires du sommeil (TRS) chez les patients atteints de coronaropathie (CAD), l’association TRS et pronostic intra-hospitalier lors d’un infarctus aigu du myocarde (IMA) a été peu décrite. Le but du travail était d’étudier ce pronostic en fonction de la présence de TRS chez les patients hospitalisés pour un infarctus du myocarde aigu (IMA). Cette étude s’inscrit dans le projet plus large « AMI-sleep » interrogeant les liens entre TRS et CAD.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons recruté de manière prospective un sous-ensemble de patients hospitalisés pour IMA participant au « registre français de l’évaluation de l’infarctus du myocarde (FRENCHIE) », entre janvier 2019 et décembre 2022, dans les 16 centres de l’étude « AMI-Sleep ». Les données de base et les informations hospitalières ont été recueillies via le registre FRENCHIE. Une polygraphie (ApneaLink Air™+ avec ceinture) a été réalisée lors du séjour, elle était interprétée de façon centralisée. La présence de TRS était définie par un IAH<!--> <!-->≥<!--> <!-->15/h (TRS+) et le caractère obstructif, central ou mixte selon les critères AASM.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi 1752 patients inclus, 955 (54,5 % [52,1 ; 56,9]) présentaient au moins des TRS modérés (IAH entre 15 et 30/h). Comparés aux patients sans TRS, les patients TRS+ présentaient une atteinte cardiaque plus sévère, incluant davantage de CAD à 3 vaisseaux (26,8 % contre 20,8 %) et une fraction d’éjection ventriculaire gauche plus basse à l’admission (52,2 % contre 50,4 %), associée à un recours plus fréquent à la ventilation non invasive (3,8 contre 1,6 % chez les patients sans TRS). Les patients TRS+ présentaient également plus de complications hospitalières, en particulier plus de décès (0,2 contre 0,1 %), plus de transferts en soins intensifs (0,9 contre 0,1 %), plus de chirurgie cardiaque (0,3 contre 0 %) et une durée de séjour significativement prolongée (5,9 contre 4,8<!--> <!-->jours).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Plus de la moitié des patients hospitalisés pour IMA présentaient des TRS au moins modérés. Ceux-ci semblent être associés à une morbi-mortalité hospitalière accrue. Le dépistage des TRS devrait être proposé largement pour identifier les sous-groupes chez les patients atteints d’IMA de ceux à haut risque de complications.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 42"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508193","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Gaël Aragon , Patricia Franco , Aurore Guyon , Rosa Lecca , Carla Spagnolello , Bruno Pereira , Maria-Livia Fantini
{"title":"Étude de l’atonie en sommeil paradoxal dans la narcolepsie de type I de l’enfant : relation avec les caractéristiques cliniques et polysomnographiques","authors":"Gaël Aragon , Patricia Franco , Aurore Guyon , Rosa Lecca , Carla Spagnolello , Bruno Pereira , Maria-Livia Fantini","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.034","DOIUrl":"10.1016/j.msom.2025.01.034","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Les enfants narcoleptiques de type 1 (NT1) peuvent présenter un trouble comportemental en sommeil paradoxal (TCSP), caractérisé par la perte de l’atonie physiologique en Sommeil Paradoxal (REM <em>sleep Without Atonia</em> ou RWA) et des comportements élaborés mimant un rêve. Néanmoins, la fréquence de RWA est mal connue dans la NT1 chez l’enfant. Nous souhaitons : (1) quantifier l’atonie musculaire en sommeil paradoxal chez une grande cohorte d’enfants diagnostiqués avec NT1 par rapport à des témoins sains ; (2) comparer les caractéristiques cliniques, neuropsychologiques et métaboliques des enfants NT1 avec et sans RWA.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Des enfants diagnostiqués avec un NT1 de manière consécutive non traités et des témoins sains appariés par sexe et âge ont été inclus. Tous les sujets ont été soumis à une video-polysomnographie et à un Test Itératif des Latences d’endormissement (TILE) et l’index d’atonie en sommeil paradoxal a été calculé selon une méthode automatisée (REM <em>Atonia index</em> ou RAI). Le seuil de RAI à 0,8 a montré la meilleure sensibilité et spécificité pour distinguer les narcoleptiques des témoins, ce qui est également suggéré par la littérature. Les caractéristiques cliniques, polysomnographiques, neuropsychologiques et métaboliques des enfants NT1 avec RWA (RAI<!--> <!--><<!--> <!-->0,8) ont été comparées avec celle des enfants NT1 sans RWA (RAI<!--> <!-->≥<!--> <!-->0,8).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Nous avons inclus 79 enfants avec NT1 (43<!--> <!-->M ; 11,9<!--> <!-->±<!--> <!-->3,5 ans) et 48 témoins appariés en sexe et âge (32<!--> <!-->M ; 10,4<!--> <!-->±<!--> <!-->2,2 ans). 55/79 (70 %) des enfants NT1 avaient un RWA. Après ajustement sur l’âge, les NT1 avec RWA présentaient une latence moyenne d’endormissement au TILE significativement plus courte (3,35<!--> <!-->±<!--> <!-->2,55<!--> <!-->min vs 4,83<!--> <!-->±<!--> <!-->3,80 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,047), une durée des éveils nocturnes plus longue (102,1<!--> <!-->±<!--> <!-->2,45<!--> <!-->min vs 76,41<!--> <!-->±<!--> <!-->40,47 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,050), une fatigue (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,05) et une somnolence (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,03) plus sévères, mais pas de différence dans la fréquence ou sévérité de la cataplexie, ni concernant les variables neuropsychologiques et métaboliques.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude évaluant l’atonie en sommeil paradoxal dans une large cohorte d’enfants avec NT1, retrouve un RWA chez 70 % des patients. Les résultats suggèrent l’existence d’un phénotype plus sévère de la maladie chez les enfants NT1 présentant une perte d’atonie en SP par rapport à ceux avec une atonie préservée.</div></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"22 1","pages":"Page 39"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143508233","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}